Connu / TG le 20/07/25 à 16:50
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La pétition à signer contre la Loi Duplomb : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014
On compte sur vous pour partager un max ! (à l'heure où je publie on est plus de 400.000 à avoir signé la pétition ! C'est énorme ! )
00:00 - Introduction
01:15 - C'est quoi en fait la Loi Duplomb ? Menace ou Chance ?
02:03 : Le faux argument de la compétitivité
04:13 : Dangereux ou pas les néonicotinoïdes
05:54 : Qui se cache derrière la Loi Duplomb (les lobbies ?...)
08:45 : VOUS POUVEZ AGIR !
,
Présentation, Réalisation, Montage : Noé Michas
Musique : Prinzly
Personnes mentionnées
1 personne Laurent Duplomb
Connu / TG le 20/07/25 à 00:03
Connu / TG le 20/07/25 à 18:15
"
ici, le média de la vie locale
Dans le cadre du festival « Haro » organisé ce week-end par le collectif Piscines nucléaires stop à Vauville, près de 800
"
Connu / TG le 11/07/25 à 12:45
Connu / TG le 21/07/25 à 14:08
"
FNE a une campagne en direction des préfets contre la présence des pesticides dans l'eau. Leur objectif est l'interdiction des pesticides dans les aires de captages, objectif qui fait directement écho à la mesure 3 de notre Manifeste (même si nous, nous visons plutôt les mairies).
"
En complément de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?JLhL5Q
Alors que la population vieillit et que les naissances sont en baisse, le think tank Terra Nova estime que la France ne pourra pas se passer des travailleurs immigrés pour maintenir son économie à flot. Une idée qui se heurte au durcissement prôné par le ministre de l'intérieur Bruno Retailleau.
Avec
- Sabrina Agresti-Roubache, femme politique, Ex-secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté depuis juillet 2023
- Hakim El Karoui, essayiste et consultant, co-fondateur du "Club du XXIe siècle"
- Nicolas Pouvreau-Monti, co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
"L'immigration n'est pas une chance", répète à l'envi l'actuel locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau. Mais avec une population de plus en plus âgée et une courbe des naissances en baisse, la survie de l'économie française dépend-elle de la main-d'œuvre étrangère ? C'est ce qui ressort d'un rapport intitulé "Les travailleurs immigrés : avec ou sans eux ?" publié par le centre de réflexion Terra Nova, le 12 mai dernier. Selon le laboratoire d'idées, pour préserver son modèle social, la France devra accueillir entre 250 000 et 310 000 travailleurs étrangers par an à l'horizon 2040-2050.
L'immigration de travail, un impensé ?
Aujourd'hui, les immigrés occupent majoritairement des postes que les employeurs peinent à pourvoir. Ces derniers représentent 39 % des employés de maison, 28 % des agents de sécurité et 22 % des cuisiniers. De l'autre côté des Alpes, même la première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni, a ouvert les portes à 500 000 travailleurs étrangers supplémentaires pour répondre aux pénuries de main-d'œuvre. Pourtant, du côté de la droite française, rares sont les voix qui plaident en faveur de
Faut-il accueillir davantage de travailleurs immigrés ?
La France peut-elle vraiment se passer de main-d'œuvre étrangère ?
Hakim El-Kahoui est directeur du cabinet de conseil Volentia, chercheur associé au think-tank progressiste Terra Nova, qui est proche du Parti Socialiste. Il explique que les partis politiques sont très mal à l'aise avec la question de l'immigration, notamment depuis que la question est devenus l'apanage du Front National, petit à petit plus personne n'en a parlé. "Au début, la gauche disait que c'était formidable l'immigration, c'était l'ouverture, etc. Et puis, quand il y a un certain nombre de problèmes qui sont apparus et quand le Front National s'en est emparé, en fait, tout le monde s'est tu." Il est l'auteur pour Terra Nova d'une note qui dit qu'il faut 300.000 entrées d'immigrés en France la France veut pérenniser son modèle social, qu'il s'agisse de travailleurs ou de familles.
Il précise que ce travail n'est pas un encouragement à l'immigration plutôt une observation, il ne faut pas se méprendre, l'immigration va continuer. 300.000 entrées correspondent en réalité à environs à 150.000 travailleurs. "C'est très bien si on peut en parler, c'est encore mieux si on peut effectivement regarder l'ensemble du spectre, les problèmes, c'est très important de parler des problèmes, mais aussi les solutions, et puis ce que doivent faire les immigrés, mais aussi ce que doit faire la communauté nationale, notamment la politique d'intégration qui est très très faible."
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Nicolas Pouvreau-Monti est co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie, qui est financé, entre autres, par le milliardaire et mécène Pierre-Edouard Sterrin, très conservateur. Il écrivait dans une tribune dans Le Figaro que l'immigration coûterait 3,4% du PIB à la France. Il y a pour lui deux lectures : tout d'abord la question reste en effet politiquement très marquée mais il remarque que les partis du centre et de la droite s'emparent de plus en plus de la question, avec des points de vue restrictionnistes notamment. Des partis de gauche en Europe s'emparent aussi de cette question. "Et dans le contexte français, il faut dire qu'il y a un décalage assez sidérant entre, d'une part, le caractère effectivement très marqué, très clivant, de la question dans le débat public, dans le débat politique, dans le commentaire médiatique, d'une part, et d'autre part, les aspirations globalement consensuelles de l'opinion telle que mesurée par les enquêtes qui ont lieu à peu près maintenant tous les mois sur le sujet."
Sabrina Agristi-Roubache était en charge de l'accueil des réfugiés au sein du gouvernement précédent François Bayrou, elle déplore qu'on oublie un élément dans le débat : que pensent les immigrés eux-mêmes de l'immigration et de la politique de l'immigration ? Elle se rappelle avoir pris une volée de critique lorsqu'elle avait soulevé cette question. "Je m'étais faite évidemment massacrer, mais je pense qu'il y a un sujet de perception face à la réalité." Elle poursuit sur le fait qu'un travailleur immigré peut désormais lui-m^me déposer son dossier de régularisation, sans attendre la démarche de son employeur. "Tout ça, ce sont des avancées. Mais on a oublié de parler d'une chose, l'apprentissage du français ? Et c'est quoi être français ? Comment on devient citoyen ? Comment on en fait des citoyens à part entière ?"
Le chercheur de la fondation Terra Nova explique qu'il y a un fantasme derrière l'immigration, celui qui dit "ils ont quelque chose qu'on n'a pas", idée qui a pris toute la place du débat sur l'AME. L'idée est de soigner les gens avant que les cas deviennent graves, pour des raisons de santé publique, hors le débat s'est déporté sur le coût de la prise en charge, et sur ce qui y était autorisé. Il réaffirme que l'immigration ne coûte pas du tout 100 milliards à l'État, "ça, c'est complètement faux".
Fantasmes et chiffres autour de l'immigration, ses apports et ses coûts, écoutez la suite de ce Débat de midi
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Clés : Société Immigration Débats d'actualité Intégration sociale Parlement Démographie Bruno Retailleau
Laurent Mermet : dépasser l’alarmisme bloquant - 17 septembre 2022 - Catégories Non classé
Transcription et mise en forme du podcast publié par Adrastia, mais inaccessible sur leur site.
La vidéo est accessible àhttps://www.youtube.com/watch?v=xjZuPdstCiw
Résumé et contexte
Ce podcast constitue la quatrième intervention de Laurent Mermet dans la série des analyses sur le débat en cours autour du passage à l’action, pour monter en échelle et prendre en charge les problèmes globaux d’environnement.
Il fait notamment suite à une analyse de la démission de Nicolas Hulot (septembre 2018), un approfondissement de celle-ci (octobre 2018) et une réponse à Aurélien Barrau (https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?yj03rg), où il explique la notion éclairante, mais perturbante, de refoulement du distributif (16 min). Il a également fait une analyse critique du livre « Où atterrir » de Bruno Latour, débouchant sur une contre-proposition de cartographie politique.
Durant les quelques mois écoulés depuis, l’alarme émise dans des appels de scientifiques et people a été relayée par un mouvement de masse à la fois français et international pour amplifier ce message d’alarme. C’est à l’analyse critique de ce phénomène qu’est consacrée la présente intervention.
Laurent Mermet y montre qu’au-delà des bonnes intentions et du bon accueil qu’elle reçoit, la prolongation et l’amplification de masse du discours d’alerte posent de sérieux risques de dérives contre-productives pour la planète. Il analyse ensuite les flous, contradictions et incohérences qui sont à la base du discours d’alerte lorsqu’il devient une forme d’action prolongée et massifiée. Enfin il interroge le bon accueil fait par tous les acteurs, qui conduit à une situation métastable, en partie bloquée et bloquante.
Ces analyses s’appuient sur ses travaux de recherche, notamment sur la question des paradigmes de l’action collective (Knowledge that is actionable by whom? Underlying models of organized action for conservation – dans Environmental Science & Policy, mai 2018), exposés également dans la vidéo Théories de la gestion sociale de l’environnement.
Professeur de gestion de l’environnement à AgroParisTech depuis 1994, Laurent Mermet est décédé des suites d’un cancer fulgurant le 16 juin 2019. Son dynamisme et son enthousiasme pour penser avec lucidité les enjeux contemporains de la prise en charge efficace des problèmes d’environnement n’a jamais cessé, et ce podcast a été enregistré sur son lit d’hôpital.
Vous pouvez retrouver ses vidéos de recherche ainsi que ses cours sur sa chaîne YouTube, ainsi que l’ensemble de ses travaux et publications sur son site internet.
Pour une utilisation académique du contenu de cette vidéo vous pouvez la citer sous le format : Laurent Mermet et Clément Feger (2019) « Sauver la planète : pourquoi il est urgent de dépasser l’alarmisme bloquant » disponible en ligne, accédé à telle date, https://www.youtube.com/watch?v=xjZuPdstCiw.
Plan
Introduction
Les problèmes que pose l’alarmisme bloquant
Qui est censé agir pour “régler le problème” ?
La notion d’alarme
L’impasse de l’alarmisme bloquant
“Ils n’ont pas compris”. Vraiment?
Conclusion provisoire – Vue d’ensemble du catastrophisme bloquant
Comment réagit l’État ?
Le monde économique, académique, les ONG
Les médias
Au total, tout le monde s’y retrouve !
Discussion et approfondissement
Épilogue – Compléments
...
l’obstacle principal n’est pas du tout dans l’idée d’avoir des procédures pluralistes de discussion, il est dans le refus de pluralisme des acteurs
...
c’est encouragé par la seringue médiatique, qui rend de plus en plus limitée l’origine des opinions qui peuvent être vraiment exprimées dans un débat contradictoire, en disant “il y a des choses progressistes” et “des choses inaudibles”. Donc il y a une sorte de modèle-clef du progrès, c’est ce que je reprochais au bouquin de Latour sur “Où atterrir”, c’est-à-dire que, pour lui, il n’y a qu’une seule direction politique qui est envisageable, c’est le terrestre, tous les autres éléments de la carte sont peuplés de salauds ou d’imbéciles.
...
l’enjeu n’est pas dans l’organisation des procédures de débat, mais dans le fait de casser le refus de pluralisme, qui est le fait des militants de plus en plus butés sur leur cause, et le fait d’enceintes médiatiques (notamment, mais aussi politique) qui acceptent de plus en plus que des militants qui gueulent fort empêchent la réalité d’expressions pluralistes, puisque tout le monde s’est habitué, par des mécanismes de diabolisation, d’associations diabolisantes, etc., à disqualifier les interlocuteurs, au lieu d’engager le débat avec eux,
...
Il n’est pas dans les procédures parce que les procédures elles existent, elles pourraient accueillir des débats contradictoires, c’est des manières progressives de faire et des stratégies de désamorçage du pluralisme, par des cadrages, des insinuations, des dévalorisations, des diabolisations, etc., qui petit à petit ont dévitalisé le pluralisme.
...
Les principaux responsables de ce refus de pluralisme, c’est 1/ les militants, 2/ les gens qui gèrent le débat dans une optique où ils acceptent les tactiques qui se sont mises en place, depuis trente ans, pour diminuer progressivement l’expression des opinions qui divergent avec le seul vecteur progressiste qui est acceptable, sur chaque dossier qu’on met en discussion.
Ndlr : LM est un fervent promoteur de Jean-Marc Jancovici. Comme lui il met en avant le nucléaire au détriment des énergies renouvelables et notamment l'éolien qu'il fustige. La sobriété énergétique n'est pas évoquée.
Concernant l'alarmisme bloquant par contre, son approche est très intéressante et donne envie de lire et visionner la suite... ACT
Ça donne du grain à moudre à la médiation de l'urgence... ACT
109 k abonnés - 268+ - 5 308 vues - 34 commentaires - 41:59
Le gouvernement Bayrou prétend que la France dépense trop. Mais la réalité est toute autre : le creusement du déficit depuis 2017 et l’arrivée de Macron au pouvoir vient avant tout des baisses massives d’impôts sur le capital et les entreprises — près de 60 milliards d’euros par an.
Alors que les plus riches bénéficient d’un système fiscal taillé sur mesure, on exige 40 milliards d’économies qui frapperont l’éducation, la santé, l’investissement public et une fois de plus, des millions de ménages français modestes.
Cette politique récessive n’est pas une nécessité économique, c’est un choix idéologique. Pendant ce temps, les ultra-riches et héritiers défendent bec et ongles leurs privilèges tout en faisant un lobbying acharné auprès d’un pouvoir largement acquis à leur cause. Il est désormais temps de remettre la réforme fiscale au cœur du débat pour ne pas tomber dans un chaos politique et social. Sans justice fiscale, pas de transition, pas de redistribution, pas d’avenir.
Pour en discuter, Haussman Vwanderday reçoit ce mardi 8 juillet deux économistes de renom : Christophe Ramaux, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, membre des Economistes atterrés et Liêm Hoang-Ngoc, économiste et ancien député européen
Tr.: ...
l'État social rend les individus plus robustes ... la moitié des revenus des ménages est socialisé, la moitié de la consommation globale est socialisée ... l'activité du privé en est étroitement lié ... 0,5 on est au bord de la récession ... faire cécession face à l'État social ... manque à gagner de 60 milliards ... détricoter ... un gouvernement de droite et on a une augmentation d'impôts ... 90 milliards de baisse ... refixer les caps en terme politique etc ... redistributif sauf tout en haut de l'échelle, céssession des ultrariches ... on revient à l'ancien régime, ceux qui ne payaient pas d'impot, on les appelait les ignobles ... /TVA sociale sont contre tous les deux ... la TVA est l'impôt le plus injuste ... comme la gabelle, impôt sur le sel de l'ancien régime ... /concurrence déloyale fervent partisan du protectionnisme solidaire? ... faire un choc de juste, enjeu sur les impôts de succession des très hauts patrimoines ... réforme fiscale redistributif, progressif sur les revenus (flux) et le patrimoine (stock) ... taxe Zucman réglait ce pb d'injustice de l'ISF ... mettre en musique le rapport Pisani-Ferry ... il faut un projet global ... volet fiscal, volet reconstruction ... supprimer les mutuelles, c'est 15 milliards d'économies de frais de gestion ... moins de pauvres, moins de chômeurs, un choc de reconstruction ... on est aux antipodes des thèses sur la décroissance qui ne résout pas la question écologique qui nécessite des investissements massifs en matière d'écologie et on ne résout pas le déficit public ... ya un pj de reconstruction y compris pour l'espérance. Les besoins ne manquent pas ! ... des aides publiques massives pour relocaliser la production. Ça booste l'activité économique.
Ndlr :* il y a donc une controverse sur la décroissance : utile ou nuisible ? questionner, approfondir ACT
08.07.2025
Après le Sénat, l'Assemblée nationale vient d'adopter définitivement la proposition de loi Duplomb contre l'avis d'une grande partie du monde agricole et de la société civile. Ce texte entérine des régressions agricoles, sanitaires et écologiques d'une très grande gravité, taillées sur mesure pour l'agro-industrie et portées par les dirigeants de la FNSEA, déconnectés de leur base.
Favoriser l'agrandissement des exploitations destinées à la production animale industrielle, l'accaparement de l'eau par la construction de méga-bassines et réintroduire l'acétamipride sont une fuite en avant mortifère et de très court-terme. Les enjeux sont tout autre : garantir un revenu paysan par la mise en place de prix minimums garantis et l'installation de fermes partout sur le territoire.
Or, la coalition « centristes, LR, macronistes et RN » refuse de s'attaquer à cette question du revenu agricole et affaiblit les outils de la transition agro-écologique comme jamais, alors que plus de 80% des agriculteur·rices y sont favorables.
Chaque parlementaire devra donc assumer son vote en faveur d'un texte déconnecté des préoccupations de la majorité des paysan·nes qui subissent de plus en plus violemment la succession de crises sanitaires et climatiques.
Contacts :
Thomas GIBERT - porte-parole national - tél: 06 65 24 66 44
Fanny MÉTRAT - porte-parole nationale - tél: 06 16 60 25 03
Caroline NUGUES - Chargée de communication - tél: 06 95 29 80 78
Connu / AP le 12/07/25
Le rapport des 16-25 ans au travail est commenté partout. Présentée comme plus fainéante que la génération
...
Connu / TG le 30/04/25 à 21:04
ALERTE : les caisses de la santé sont vides… Mais qui les a vidées ? Dans ce nouvel épisode de Gaslight, Climarx nous ...
Connu / TG le 29/04/25 à 19:06
Le député macroniste Jean Laussucq avait été élu député de la 2e circonscription de Paris en juillet 2024 © AFP - Magali Cohen / Hans Lucas
Émilie Defay
Trois députés, dont Jean Laussucq, élu à Paris, ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel vendredi, en raison d'irrégularités dans leurs comptes de campagne.
...
ainsi que Brigitte Barèges, députée du Tarn-et-Garonne, et Stéphane Vojetta, député pour les Français établis hors de France, ont été déclarés inéligibles "pour une durée d'un an" et "démissionnaires d'office" de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel.
...
Connu / TG le 18/07/25 à 14:06
Interpellés en masse par des citoyens, les députés qui ont voté la loi Duplomb oscillent entre silence, fébrilité et
...
Connu / TG le 16/07/25 à 17:29
- (dernière synchronisation : 18-07-2025 à 16:04)
pesticides écocide infanticide
NE NOUS LAISSONS PLUS EMPOISONNER
ÉTAT RESPONSABLE . BAYER BASF SYNGENTA Corteva COUPABLES
il s’agit d’un empoisonnement général.
Les pesticides sont des armes chimiques créées pour tuer, Les pesticides tuent.
Afin de préserver ce qu’il reste de vivant, afin de pouvoir vivre en bonne santé, il n’y a pas d’autre alternative que d’exiger :
Zéro pesticides de synthèse.
2025 : Une année de mobilisation ! Avec Changement de Régime, nous lançons une campagne pour dénoncer les pesticides, ces écocides silencieux, et exiger des actions concrètes. Un État responsable et des firmes agrochimiques coupables !
Chaque première semaine du mois, du 1er au 8, rejoignez-nous pour des actions
...
Connu / TG le 13/07/25 à 18:06
Écologie –Pesticides -
Temps de lecture : 4 min.
Une action menée par des faucheuses et faucheurs volontaires dans une usine française de BASF a révélé la présence et la production de pesticides interdits en France. L’État s’est ensuite saisi de l’affaire.
...
Connu / TG le 13/07/25 à 17:23
Connu / TG le 13/07/25 à 15:10
Les pesticides toujours plus utilisés dans le monde / SudOuest.fr
Les agriculteurs ont consommé 3,54 millions de tonnes de substances actives en 2021, en hausse de 11 % sur dix ans et presque le double par rapport à 1990, selon les ...
Connu / TG le 13/07/25 à 13:17
Connu / TG le 13/07/25 à 11:37
Samedi 12 juillet 2025 / Le Courrier de l'Ouest
Clés : Accueil Environnement Pesticides
VIDÉO. "Pas de phyto dans mon verre d'eau" : une usine de pesticides bloquée en Anjou
Plusieurs collectifs de défense de l'environnement et des agriculteurs bloquent le site Phyteurop, situé à Montreuil-Bellay, près de Saumur (Maine-et-Loire). Cette usine élabore des produits phytosanitaires.
Courrier de l'Ouest
Yvan GEORGET, Camille RIVIECCIO
Publié le 27/06/2025 à 11h05
Newsletter La Matinale
Chaque matin, l’actualité du jour sélectionnée par Ouest-France
Tôt ce vendredi 27 juin, une centaine de personnes ont mis en place un blocus de l'entreprise Phyteurop. L'usine située à Montreuil-Bellay est spécialisée dans la formulation et le conditionnement de produits agrochimiques.
Contre la loi Duplomb
Cette action vise à protester contre la loi Duplomb qui prévoit notamment la réintroduction d'un néonicotinoïde interdit depuis 2018. Sont présents des victimes et proches de victimes de pesticides, Extinction Rebellion les Soulèvements de la Terre ou encore la Confédération Paysanne.
À LIRE AUSSI : Rejet de la loi Duplomb : « Une vision réactionnaire de l’agriculture » dénonce le sénateur Blanc
En fin de matinée, les autorités tentaient d'évacuer le site mais les militants ont prévu de bloquer le site toute la journée.
Clés : Pesticides Écologie Agriculture Agriculture biologique Saumur Manifestation Industrie Montreuil-Bellay
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Connu / TG le 11/07/25 à 17:41
"
Pour contredire leur argument "souveraineté alimentaire", argument de la FNSEA d'ailleurs ... La France est le 6e pays au monde exportateur de produits agroalimentaires ! 1ere agriculture européenne ! 20% de sa production agroalimentaire partent à l'exportation.
Donc non la souveraineté alimentaire n'est pas mise à mal.
"
À l'Inrae, des scientifiques mènent des expériences de pointe pour évaluer l'impact des néonicotinoïdes sur les
...
Connu / TG le 11/07/25 à 17:14
De nombreuses fausses informations circulent autour de l’acétamipride, un néonicotinoïde qui pourrait être réintroduit par la loi Duplomb.
...
Connu / TG le 10/07/25 à 12:07
Connu / TG le 9/07/25 à 13:37
Connu / TG le 5/07/25 à 10:36
Dans une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement rendue publique lundi 5 ...
Connu / TG le 4/07/25 à 14:28
Putanges-le-Lac
Rencontres militantes dans le bocage Ornais.
Du 7 au 10 août 2025, dans le bocage Ornais aura lieu la deuxième édition des Résistantes – Rencontres des luttes locales et globales ! Plus de 570 luttes locales sont identifiées aujourd’hui sur la carte de Reporterre, et ces Rencontres par et pour les luttes seront l’occasion de les mettre à l’honneur et de rassembler ce vaste mouvement qui grandit à travers la France.
(Adresse précise sera donnée ultérieurement)
Début : 07/08/2025 12h00
Fin : 10/08/2025 17h01
Site internet : https://lesresistantes.fr
Première séance du mardi 8 juillet 2025
... sur l'ensemble de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur (texte de la commission mixte paritaire).
Détail du diagramme :
Pour : 316 députés
Contre : 223 députés
Abstention : 25 députés
Synthèse du vote
Nombre de votants : 564
Nombre de suffrages exprimés : 539
Majorité absolue des suffrages exprimés : 270
Pour l'adoption : 316
Contre : 223
Abstention : 25
L'Assemblée nationale a adopté
Répartition des votes par groupe
- Rassemblement National (123 membres) Pour : 119
dont Mme Caroline Colombier
Abstention : 2
M. Thierry Frappé
M. Alexis Jolly - Ensemble pour la République (93 membres) Pour : 64 dont Mme Sandra Marsaud (Charente 2ème)
. Contre : 14
M. Pieyre-Alexandre Anglade
M. Hervé Berville
M. Éric Bothorel
Mme Céline Calvez
M. Thomas Cazenave
M. Pierre Cazeneuve
M. Jean-Marie Fiévet
Mme Camille Galliard-Minier
M. Guillaume Gouffier Valente
Mme Sandrine Le Feur
M. Mathieu Lefèvre
Mme Graziella Melchior
Mme Sophie Panonacle
Mme Marie-Pierre Rixain
. Abstention : 10
M. Stéphane Buchou
Mme Eléonore Caroit
M. Vincent Caure
M. Roland Lescure
M. Sylvain Maillard
M. Bastien Marchive
M. Ludovic Mendes
Mme Natalia Pouzyreff
M. Charles Rodwell
Mme Marie-Ange Rousselot
. Non votant : 1
Mme Yaël Braun-Pivet (Présidente de l'Assemblée nationale) - La France insoumise - Nouveau Front Populaire (71 membres) Contre : 71
- Socialistes et apparentés (66 membres) Contre : 65 [qui n'a pas voté et pourquoi ?]
- Droite Républicaine (48 membres) Pour : 47
Abstention : 1 M. Éric Pauget - Écologiste et Social (38 membres) Contre : 38
- Les Démocrates (36 membres) Pour : 26
. Contre : 9
M. Erwan Balanant
M. Olivier Falorni
M. Cyrille Isaac-Sibille
Mme Sandrine Josso
M. Pascal Lecamp
M. Hubert Ott
M. Jimmy Pahun
Mme Maud Petit
M. Richard Ramos
. Abstention : 1
M. Frantz Gumbs - Horizons & Indépendants (34 membres) Pour : 26
. Contre : 3
M. Thomas Lam
M. Xavier Roseren
Mme Anne-Cécile Violland
. Abstention : 4
M. Thierry Benoit
M. Sylvain Berrios
M. Jean-Michel Brard
Mme Anne Le Hénanff
. Non votant : 1
Mme Naïma Moutchou (Présidente de séance) - Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (23 membres) Pour : 12
. Contre : 3
M. Paul-André Colombani
M. Stéphane Lenormand
M. Max Mathiasin
. Abstention : 6
Mme Constance de Pélichy
Mme Martine Froger
M. Paul Molac
Mme Nicole Sanquer
M. Olivier Serva
M. Stéphane Viry - Gauche Démocrate et Républicaine (17 membres) Contre : 17
- UDR (16 membres) Pour : 16
- Députés non inscrits (12) Pour : 6
. Contre : 3
M. Belkhir Belhaddad
Mme Stella Dupont
M. Sacha Houlié
. Abstention : 1
Mme Sophie Errante
Connu / TG le 9/07/25 à 19:22
Ndlr : connue / Loi Duplomb
Il est cancérogène, incolore, très volatil et faiblement soluble, pourtant le CVM
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Connu / TG le 17/07/25 à 11:41
Un génocide anodin - 10 juillet 2025 / La méridienne - Le blog de Mona Chollet
Comment ne pas tirer les conséquences de la destruction des Palestinien·nes et du fanatisme d’Israël
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de « grande démocratie », apparaît un pays structurellement raciste, enfermé dans une réalité parallèle, en proie à un fanatisme religieux délirant et à un expansionnisme terrifiant, conforté par des décennies de louanges occidentales et d’impunité. Un pays qui massacre, expulse et détruit à grande échelle dans toute la Palestine, bombarde toujours régulièrement le Liban (en violation du cessez-le-feu) et le Yémen, envahit des parties supplémentaires du territoire syrien (alors qu’il occupait déjà le Golan) et a donc attaqué l’Iran – au risque de provoquer un embrasement mondial – et assassiné des civil·es là aussi. Sans parler de ces « hunger games » bien réels, où, à Gaza, après que les terres agricoles ont été saccagées, les pêcheurs mitraillés, les boulangeries bombardées, des hommes, des femmes et des enfants qui essayent désespérément de récupérer un sac de farine pour nourrir leur famille se font abattre chaque jour par dizaines [3].
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Le soutien à Israël évoque un paquebot dont le pilote découvrirait soudain qu’il fait fausse route, mais qui serait trop énorme, trop massif pour changer de direction.
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le 22 juin dernier, un article consacré aux contre-vérités flagrantes entendues un matin (parmi d’autres) sur France Culture [4], le journaliste Thierry Brésillon concluait : « Comment retourner le monde entier, inverser le sens de tous les mots, plutôt que de voir Israël tel qu’il est. » On ne saurait mieux dire.
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Quand une centaine de journalistes de La Provence veulent clamer leur solidarité avec leurs confrères et consœurs de Gaza, iels doivent le faire dans les pages de Politis, leur propre journal ayant refusé de leur donner la parole. Et il y a des surprises. Le 24 juin, le « Journal Junior » d’Arte proposait un reportage sur « la faim comme arme de guerre », d’une honnêteté et d’une clarté que l’on chercherait en vain dans le reste du paysage audiovisuel. « Dans l’URSS du temps de Staline, nombre de scénaristes, écrivains et cinéastes étaient planqués dans les studios de production de dessins animés, films pour enfants et documentaires animaliers, parce que la censure y était moins attentive qu’ailleurs », rappelait à cette occasion (sur Facebook, le 28 juin) la metteuse en scène et traductrice Irène Bonnaud.
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dissimulent la réalité de la brutale entreprise coloniale qu’est Israël, de l’oppression, de la spoliation et, maintenant, de l’élimination des Palestinien·nes [6].
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Gaza est presque entièrement rasée, la machine à tuer est inarrêtable, l’expulsion massive se prépare, on nous annonce l’établissement d’un camp de concentration, la mécanique du génocide est probablement impossible à enrayer, elle a gagné la Cisjordanie, mais allez, soyez beaux joueurs, quoi ! On a besoin de toutes les bonnes volontés ! Et ne soyez pas mesquin·e, ne venez pas nous parler des courageux·euses lanceur·euses d’alerte – comme Aymeric Caron ou Blanche Gardin – que nos résistant·es de la vingt-cinquième heure ont copieusement insulté·es, et qui subissent les représailles professionnelles (pour Gardin), les invectives dans la rue, les coups de fil anonymes, les menaces de mort !
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« L’histoire est pleine de gens qui veulent être dans le vrai rétrospectivement, disait le journaliste Jeremy Scahill dans le podcast The Listening Post le 31 mai [9]. Mais le courage, c’est de prendre position en temps réel. » « Un jour, tout le monde aura toujours été contre ça », comme le dit si bien le titre du magistral livre d’Omar El-Akkad (qui sera traduit en français l’hiver prochain chez Mémoire d’Encrier à Montréal).
Le génocide est une politique du fait accompli. L’essentiel, pour les génocidaires, est que l’indignation se manifeste trop tard. Eux-mêmes pourront alors éventuellement faire acte de contrition. Ainsi, ils gagneront sur tous les tableaux : ils seront célébrés pour leur noblesse morale et leur capacité d’autocritique, tout en étant débarrassés du peuple gêneur et en pouvant occuper tranquillement les terres volées à leurs victimes.
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L’armée israélienne ment comme elle respire, toutes les personnes qui suivent la situation avec attention le savent depuis longtemps. Elle ment impudemment, grossièrement. (Rappelons qu’elle a par exemple essayé de nous faire prendre un bête calendrier en arabe affiché au mur, au sous-sol d’un hôpital de Gaza, pour un planning de tours de garde de membres du Hamas surveillant des otages.) Elle ment y compris contre l’évidence ; on peut même dire qu’elle nous prend pour des imbéciles – et, après tout, pourquoi se gênerait-elle, puisque la grande majorité des journalistes et des dirigeants occidentaux relayent ses énormités sans sourciller ? « Cela devrait être un sérieux avertissement pour les journalistes et les gouvernements : quand il s’agit d’Israël, vous ne pouvez en aucun cas croire la première version de ce qu’ils disent. Reagan disait : “Faites confiance, et ensuite vérifiez.” Avec Israël, il faut partir du principe qu’ils mentent, et ensuite vérifier », disait encore Jeremy Scahill dans The Listening Post.
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l’attaque contre l’Iran a permis de créer un nouveau choc, d’échapper par la fuite en avant au risque de remontrances
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Si on veut réellement être fidèle au mot d’ordre « Plus jamais ça », il faut déjouer la « stratégie du choc » et dénoncer un génocide dès qu’il prend forme, au moment où l’intimidation fonctionne à bloc, où la machine de propagande est mobilisée à son maximum. Et si, à l’inverse, durant ces premiers mois, voire ces premières années, on travaille à alimenter la propagande, à renforcer la stratégie du choc, alors on porte une responsabilité que rien ne pourra jamais effacer.
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on nous ressort de la naphtaline les inoxydables « sionistes de gauche ». L’ancien premier ministre Ehud Barak, par exemple, auteur de la formule raciste comparant Israël à une « villa dans la jungle », qu’on tente de faire passer pour un vieux sage, alors qu’il porte une responsabilité écrasante dans le sabotage du processus d’Oslo [12]. Mais aussi l’ancien ambassadeur en France Elie Barnavi, qui clame que « Netanyahou est l’une des incarnations du Diable ». Un peu dur à entendre pour qui se souvient que Barnavi a été ambassadeur alors qu’un autre boucher, Ariel Sharon, était premier ministre, et qu’il a défendu pied à pied la répression de la deuxième Intifada sur toutes les antennes françaises.
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Même mépris ouvert pour les vies palestiniennes, même besoin acharné de pouvoir se raccrocher à une image positive d’Israël, quitte à gober les pires manipulations
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plusieurs Palestinien·nes de la diaspora ont dit leur exaspération de ne se voir donner la parole que si iels étaient flanqué·es d’un·e « Israélien·ne sympathique » ; de n’être jamais vraiment cru·es ni pris·es au sérieux : Muzna Shihabi, ancienne conseillère de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), sous le titre « L’effacement poli des voix palestiniennes » ; la poétesse Carol Sansour (sur Facebook, en anglais) ; l’écrivain Jadd Hilal, sous le titre « Un Palestinien dans les médias français ».
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Connu / TG le 15/07/25 à 8:41
Scandale, fraude / Pascal Markowski
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Connu / TG le 16/07/25 à 21:53
Connu / TG le 11/07/25 à 17:19
Clés : Vidéo Eolien Energie L'industrie c'est fou - 1 min. de lecture
Au cœur du Wyoming, Airloom Energy veut lancer dès 2027 la construction à grande échelle de sa première éolienne. L’objectif ? Secouer le monde du vent avec une technologie moins chère et plus efficace alors que les États-Unis se préparent à affronter à des pénuries électriques.
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Airloom Energy, une start-up du Wyoming financée notamment par Breakthrough Energy Ventures, l’une des entreprises de Bill Gates, prend le contre-pied avec une machine bien plus modeste qui abandonne même la forme de moulin emblématique des éoliennes.
Haute d'une dizaine de mètres et de forme ovale, elle repose sur un concept de pales verticales fixées sur un câble. En s'inclinant, elles permettent de faire tourner le câble qui actionne lui-même des générateurs électriques. Autre avantage de la petite taille et de la conception modulaire, cette forme permet d’installer des éoliennes là où les grandes ne peuvent pas fonctionner : zones urbaines, bases militaires, terrains montagneux ou même des îles isolées.
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permettrait, selon le PDG Neal Rickner, de fournir de l’électricité à un tiers du coût d’une éolienne classique équivalente.
Selon la North American Electric Reliability Corporation (NERC), d'ici à 2035, la moitié des États-Unis risque de faire face à des pénuries électriques, sans compter la consommation exponentielle des centres de données pour l’intelligence artificielle. Des perceptives sur lesquelles veut capitaliser Airloom alors que l'éolien est devenu une cible de choix pour Donald Trump. Après une levée de fonds de près de 14 millions de dollars, la start-up a entamé les travaux de son site pilote près de Rock River. Ce terrain d’expérimentation servira à valider les performances de l'éolienne, affiner les coûts, et préparer la production à grande échelle, prévue pour 2027.
Connu / https://bsky.app/profile/cgtcadrestechs.bsky.social/post/3ltjrmurlks2e
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Ugict - les Ingés Cadres Techs CGT @cgtcadrestechs.bsky.social · 7j
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C’est une véritable bataille d’influence qui se joue en coulisse. La FNSEA ne veut pas des nouvelles règles visant ...
Connu / TG le 9/07/25 à 14:32
Ndlr : parfaite illustration du rapport GP (et de comment la FNSEA cherche à peser sur les CLE : confirmé par l'équipe GP le 21/7/25
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Dans le cadre d'une consultation conduite par la CLE auprès des 500 élu-es locaux du territoire, des courriers ont été envoyés par la FNSEA et leurs alliés pour dézinguer les propositions du SAGE.
Un contre-mouvement s'est mis en place, conduit par des orgas locales (Conf 35, Eau & Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, plusieurs FNE locaux, le Collectif sans pesticides, etc.), afin de soutenir la CLE et ses propositions. Des "contre-courriers" ont ainsi été rédigés et diffusés auprès des élus locaux.
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https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?7GtfVA
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Connu / TG le 9/07/25 à 2:44
François Petitdemange - Publié le mardi 8 juillet 2025 à 16:20
Le tribunal correctionnel de La Rochelle a condamné, ce mardi, neuf agriculteurs et leurs sociétés à un total de plus d'un million d'euros d'amende. Entre octobre 2020 et mars 2023, ils ont puisé de l'eau pour irriguer leurs cultures dans des bassines du département pourtant déclarées illégales.
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Le juge a aussi reconnu le "préjudice écologique", à hauteur de 400.000 euros
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Connu / TG le 8/07/25 à 16:45
Enquête — Mégabassines Agriculture
Mis à jour le 10 juillet 2025 à 15h05 - Durée de lecture : 9 minutes
Rampe d'irrigation dans des champs de blé à proximité de la mégabassine de Cramchaban (Charente-Maritime). - © Sylvain Lapoix / Reporterre
Dans les Deux-Sèvres, la Coopérative de l’eau qui gère les mégabassines est en difficulté financière. Les coûts de ces ouvrages ont explosé, alors que s’accumulent les jugements défavorables et les ras-le-bol d’agriculteurs.
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Une personne semble encore croire à la Coop de l’eau : la présidente du conseil départemental des Deux-Sèvres. Présente à la dernière AG, Coralie Dénoues a répété dans la presse agricole régionale le 19 avril son projet de faire du département le « chef de file du grand cycle de l’eau ». Derrière cette formule, la promesse encore floue d’un soutien économique pour sauver les mégabassines. Faute d’avoir trouvé une vraie solution pour les irrigants face à l’aggravation de la sécheresse.
Connu / TG le 8/07/25 à 11:59
Entretien — Idées - Mis à jour le 16 juillet 2025 à 09h00 - Durée de lecture : 7 minutes
Photo Anna Tsing, anthropologue étasunienne, professeure à l'université de Californie, à Santa Cruz. - © Cha Gonzalez / Reporterre
L’ouvrage « Notre nouvelle nature » propose un guide pour comprendre, à l’échelle microlocale, les ravages de l’Anthropocène. Ce que l’anthropologue Anna Tsing, que nous avons rencontrée, appelle les « écologies férales ».
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nous plonge dans les recoins inexplorés des désastres écologiques
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codirige depuis 2020 un projet de recherche collective nommé le Feral Atlas.
Cette cartographie interactive explore les petites et grandes histoires des perturbations écologiques
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guide Notre nouvelle nature qu’elle signe avec trois coautrices, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena et Feifei Zhou.
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les écologies « férales ». Habituellement, le terme se réfère plutôt à des animaux domestiques qui seraient retournés à l’état sauvage. De notre côté, nous l’avons étendu et réinventé de manière à désigner des phénomènes naturels provoqués par les grands projets industriels, mais qui ont totalement échappé au contrôle humain.
Notre atlas, dont est tiré ce guide, propose d’explorer dans le détail ces effets féraux afin de rendre compte autrement de la nature terrestre. Un exemple est celui de la maladie de la « mort subite du chêne », qui a fait d’immenses ravages dans les forêts de Californie et d’Oregon dans les années 1990 et 2000. Elle est causée par un agent pathogène, la phytophthora, [un genre de champignons] qui s’attaque spécifiquement aux arbres. Les pathologistes forestiers ont été capables de retrouver que cette maladie avait été importée par le transport industriel de pépinières de plantes infectées qui ont été envoyées par camions tout le long de la côte ouest des États-Unis.
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L’ouvrage est présenté comme un « guide de terrain » pour analyser l’Anthropocène depuis ses « patchs » (« patchy Anthropocene », en anglais). Un concept au cœur de votre approche
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Nous avons emprunté ce terme à l’écologie de paysage. Il désigne un lieu de dynamiques homogènes parmi toutes celles qui composent un paysage. Il n’y a pas vraiment de définition du patch, puisqu’il dépend de ce que vous recherchez et de ce que vous souhaitez regarder. Si vous vous intéressez à un champignon, le patch sera là où il pousse. Il s’agit plutôt d’une unité d’action, le fait de regarder quelque chose qui se passe à un endroit précis, à un moment particulier. Cela implique un art d’observer en prêtant attention au granulaire, au particulier, à travers différentes échelles de temps et d’espaces.
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Ils forment une mosaïque permettant de voir les multiples dynamiques de perturbations qui sont à l’œuvre — comme les extinctions, les toxicités, les radiations et les maladies — et de ne pas se limiter à de grandes modélisations planétaires abstraites.
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nous nous intéressons à l’emprise des infrastructures humaines sur les cinq derniers siècles, c’est-à-dire à partir de la colonisation européenne, et non pas de la Révolution industrielle. Puisque c’est à ce moment-là que les destructions et les bouleversements d’ampleur ont commencé, avec l’asservissement des peuples et de leurs terres. Nous le montrons dans le livre à travers l’exemple des plantations.
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nous accueillons différents types de savoirs, d’observateurs et de témoignages, émanant d’autres cultures et expériences locales
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caractéristique des approches féministes en sciences. Ce sont des démarches plurielles, qui partent du terrain en engageant un travail à la fois social et culturel avec les personnes et les milieux concernés, plutôt que d’appliquer une méthode unique.
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il est impossible d’étudier les êtres humains comme s’ils vivaient de manière séparée des non-humains, et inversement. On le voit avec l’alimentation, les terres ou… les maladies. D’où viennent-elles ? L’un des projets que nous avons intégré à l’atlas est celui de l’anthropologue Paulla Ebron, qui s’est intéressée aux espèces présentes à bord des navires négriers.
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C’est là qu’est née une nouvelle souche de moustiques, dont la lignée est encore aujourd’hui responsable de la dengue, de zika et de la fièvre jaune. Les patchs de l’Anthropocène aident justement à visibiliser les croisements entre injustices sociales et les catastrophes environnementales.
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L’histoire naturelle n’est pas quelque chose de révolu, avec des espèces figées qui se reproduisent de façon linéaire. Toutes ne cessent d’évoluer au cours du temps, et cette évolution est en partie due aux activités humaines. Nous devons considérer les non-humains comme des acteurs à part entière de notre histoire
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apprendre à faire attention à cette nouvelle nature qui est partout autour de nous, avec ses facettes les plus incroyables, comme les plus abominables.
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Comment la prise en considération de cette nouvelle nature peut-elle nous aider à forger de nouvelles formes de résistances face au capitalisme ?
En aidant à construire des coalitions de toutes sortes, entre communautés humaines et non humaines, et pas juste un seul grand mouvement. Cette analyse de terrain par les patchs est aussi un outil permettant de voir plus précisément où nous pouvons travailler les uns avec les autres, qui sont nos alliés et comment agir face à toutes ces agressions simultanées. Elles invitent à une politique par la coalition, plutôt que par l’héroïsme.
L’U.E. et la question migratoire : l’ascension politique des extrêmes droites - Gauche Écosocialiste
Photo Sandor Csudai
Europe extrême droite - 18 mars 2024
À moins de 4 mois d’un scrutin pour renouveler le Parlement européen, les extrêmes droites abordent l’élection en position de force : elles gouvernent déjà dans 6 pays de l’Union – seules ou en coalition – et les sondages les annoncent comme première ou deuxième force dans 9 autres1. Au cœur de leurs discours, et par-delà des divergences entre les diverses formations, l’idéologie anti-immigration les rassemble.
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Derrière les droits des travailleurs exilés, c’est la question des travailleurs sur le territoire national qui est posée. Derrière la question de la surveillance des frontières, c’est la question des libertés fondamentales qui est en jeu. Enfin, derrière la question des droits individuels des étrangers, c’est de la défense de l’État de droit et des contre-pouvoirs de la société civile qu’il s’agit.
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une approche alternative, armée des sciences sociales et basée sur le commun intérêt des populations à renforcer les droits de chacun pour renforcer les droits de toutes et tous reste à construire, et à infuser dans la société. Une approche qui ne saurait être réduite à son pendant moral : il devra s’agir de rendre sensible comment les politiques anti-immigration empêchent de changer matériellement la vie de tout un chacun.
Et de donner force à cette assertion : non, les extrêmes droites ne sont jamais du côté de celles et ceux qui travaillent.
Camille Boulègue
1 https://www.lesechos.fr/monde/europe/a-six-mois-des-europeennes-lue-face-a-une-poussee-de-lextreme-droite-2031138
2 https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/principles-and-values/aims-and-values_fr
3 https://missingmigrants.iom.int/fr
4 Chronologie tirée de À qui profite l’exil, T. Tervonen, J. Pourquié, La Revue dessinée, Delcourt, 2023
5 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A42000A0922%2801%29&qid=1710153426538
6 Chiffres tirés de À qui profite l’exil, T. Tervonen, J. Pourquié, La Revue dessinée, Delcourt, 2023
Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
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issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
15 juillet 2025 - Catégories Fédération de Russie
La guerre de Poutine découle des contradictions fondamentales du capitalisme russe — pas de l’expansion de l’OTAN ou du conflit civilisationnel. La stagnation économique de la Russie depuis 2008, le déclin démographique et l’inégalité extrême ont créé une « crise organique » qui ne pouvait être résolue que par l’agression externe. Loin d’être économiquement ruineuse, la guerre a en fait revitalisé le capitalisme russe en créant de nouveaux marchés pour la violence tout en consolidant le pouvoir oligarchique.
Cette perspective matérialiste remet en question les hypothèses occidentales sur l’efficacité des sanctions et offre des perspectives sobres sur pourquoi le conflit ne se terminera pas avec l’Ukraine. [AN]
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Le niveau d’inégalité est incomparable à tout ce que nous pouvons trouver dans d’autres grandes économies. Selon les estimations de Credit Suisse, un pour cent des plus riches en Russie possèdent 59 pour cent de toute la richesse domestique (aux États-Unis c’est 35 pour cent), et cela ignore le niveau extraordinairement élevé de richesse stockée dans des comptes offshore à l’étranger. Donc si nous essayons d’expliquer pourquoi l’invasion s’est produite quand elle l’a fait, nous devrions bien regarder cette crise organique du bloc dirigeant. Nous voyons ici un problème d’accumulation de capital, de reproduction de la main-d’œuvre, et un gouffre fondamental entre un pour cent et le reste de la population.
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Selon Novokmet, Piketty, et Zucman [économistes qui étudient l’inégalité], le niveau actuel d’inégalité ne peut être comparé qu’au niveau d’inégalité dans l’Empire russe juste avant la Révolution d’octobre 1917. Comment expliquez-vous à votre population qu’elle est si pauvre malgré le fait de vivre dans un pays incroyablement riche en ressources ? À travers la mythologie sur la grandeur de l’empire russe et du monde russe. Mais pas seulement cela. Le monde russe est sous menace. Si vous ne vous mobilisez pas maintenant pour le protéger, ses ennemis le détruiront. Peu importe que votre vie ait déjà été détruite par les gens qui vous gouvernent. Ce qui est important, c’est que d’autres viennent prétendument détruire même le peu qui reste.
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chauvinisme ... il y a eu beaucoup de protestations, et pas seulement des protestations par des politiciens de l’opposition libérale, mais aussi des groupes de personnes qui sont conventionnellement comprises comme le cœur du soutien pour le président russe. ... le bloc dirigeant a perdu la capacité de mobiliser la population basée sur une motivation positive. ... La situation ne s’est retournée qu’après que le régime soit passé à la mobilisation économique en étendant le modèle de recrutement des compagnies militaires privées [comme le Groupe Wagner]. Il a transformé les inégalités sociales et la pauvreté généralisée en un avantage en construisant une armée de soldats mercenaires.
La guerre comme solution économique
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le système luttait pour se reproduire ... essayer d’exporter le conflit de classe interne à l’étranger sous la forme d’une invasion de l’Ukraine ... ce n’était pas une décision optimale pour la Russie. Le scénario optimal pour eux aurait été que l’Ukraine rejoigne volontairement le bloc d’intégration. Cela ne s’est pas produit. Donc est venu le plan numéro deux.
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Prendre la Crimée, mais laisser le Donbass tranquille ... L’explication matérialiste historique suggérerait que le but du plan numéro deux était d’intégrer l’Ukraine dans le bloc économique à travers un Donbass réintégré. Cependant, cela ne s’est pas produit parce que les accords de Minsk [accords de paix de 2014-2015 tentant de mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine], qui étaient la forme légale-institutionnelle du plan numéro deux, n’ont jamais été intégrés. Il y a eu une résistance généralisée aux accords de Minsk en Ukraine, ce qui souligne la dimension externe de la crise de légitimité de la Russie.
Alors quel était le plan numéro trois ?
Conquérir Kiev en trois jours. ... ce plan a aussi échoué. Le plan numéro quatre était donc une guerre d’usure
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Comment l’effort de guerre peut-il aider les économies en déclin ?
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La sphère politique et la sphère économique ont des intérêts intégraux. Donc la guerre est supposée fournir un espace pour l’expansion capitaliste, pour l’appropriation de la force de travail, pour renforcer le grand chauvinisme russe comme force légitimante.
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La guerre a relancé l’économie russe d’une manière similaire aux années 1990. Il y a eu une ré-allocation extensive des capacités de production. Le géographe britannique et théoricien social David Harvey appelle cela l’accumulation par dépossession. Beaucoup d’actifs de production sont passés des mains d’investisseurs étrangers aux capitalistes russes. La guerre était avantageuse pour beaucoup de secteurs de l’économie, et surtout pour le grand capital, qui s’est approprié divers actifs à des rabais énormes. De plus, une grande quantité d’actifs qui étaient précédemment stockés à l’étranger sont retournés en Russie. Le secteur bancaire se portait simplement bien, ce qui a revivifié l’économie russe et elle a grandi.
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Des incitations économiques significatives sont apparues pour retirer le capital de retour en Russie. Il était possible d’acquérir des propriétés à rabais qui ont apprécié significativement, ou il était aussi possible de garer de l’argent en Russie et gagner plus de vingt pour cent de taux d’intérêt si vous les déposiez dans une banque russe. C’est un assez bon marché…
Les profits du secteur bancaire russe sont énormes. Ces fonds privés sont par la suite investis dans la violence. Les prêts bancaires fournis aux entreprises impliquées dans la production d’outils et d’équipements conçus pour tuer sont énormes.
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La guerre est un grand bénéfice pour le grand capital. Et la guerre apporte aussi une grande portée pour la coopération entre les secteurs public et privé. Il y a beaucoup d’investissements étatiques, à la fois dans les secteurs produisant la violence et dans la création d’outils pour exercer la violence. La violence devient le moteur du développement capitaliste. On pourrait dire que la violence a déjà remplacé le pétrole et le gaz comme l’article d’exportation principal de l’économie russe.
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il semble que la Russie devient une économie de guerre
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Le keynésianisme suppose que dans l’économie vous redistribuez les ressources du côté de l’offre au côté de la demande. Vous voulez augmenter la demande, et vous augmentez la demande en menant des politiques d’emploi de masse où les travailleurs peuvent conduire la demande à travers une consommation accrue. Dans le keynésianisme, vous voulez créer de grands projets impliquant beaucoup de personnes. La guerre apparaît similaire à première vue. Elle apporte des salaires plus élevés qui sont sans précédent par les standards régionaux en Russie. Cela pourrait être considéré comme un grand projet keynésien où vous stimulez la demande. Mais je dirais que l’emploi élevé et les salaires croissants sont un effet secondaire. La guerre est encore largement un phénomène du côté de l’offre.
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La guerre ne suit pas la logique du keynésianisme militaire mais est encore en accord avec la logique néolibérale
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Impact sur les Russes ordinaires
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En partie dû aux salaires augmentés pour ceux impliqués dans la production d’équipement militaire et de munitions. Mais il y a aussi une inflation énorme
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les taux d’intérêt élevés sont bons pour ceux qui ont déjà de l’argent ... les prêts sont vraiment très chers ... 20 pour cent
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L’efficacité des sanctions
... fonctionnent, mais elles n’apportent pas le résultat désiré ... forcer la Russie à mettre fin à la guerre ... elles ont un impact énorme. Les exportateurs russes ont partiellement réussi à s’adapter aux sanctions dans le domaine des exportations d’énergie. Il y a eu beaucoup de discussions sur la flotte fantôme transportant du pétrole russe autour du monde. Le système capitaliste est complexe et plein de contradictions. Celles-ci créent des obstacles pour le capital russe, mais d’autres aspects, elles créent des opportunités. Les fabricants allemands, par exemple, ne produisent plus de voitures en Russie, mais quand vous regardez les exportations de voitures allemandes vers des endroits comme le Kirghizistan, c’est en hausse. ... les sanctions à de nombreux égards poussent l’inflation vers le haut, mais en même temps ne causent pas l’effondrement de l’économie russe.
Y aurait-il des sanctions internationales qui pourraient avoir un effet plus grand que celles appliquées récemment ?
... elles affectent définitivement aussi des groupes de personnes en Russie qui essaient de s’opposer à la guerre. Mais j’aimerais souligner que la logique des sanctions est étroitement liée à la vision du monde que nous avons sur la guerre
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Si quelqu’un suivait l’explication matérialiste historique de la guerre, peut-être que d’autres idées pour les sanctions émergeraient. Si vous êtes conscient du problème de reproduction de la force de travail en Russie, quel effet cela aurait-il, par exemple, si nous créions des opportunités pour la force de travail russe de quitter la Russie ? En ce moment, la Russie n’a aucune restriction sur les voyages à l’étranger. En fait, elle soutient plutôt le départ des personnes d’opposition du pays.
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Certaines des zones offshore préférées comme Chypre, le Luxembourg, les Pays-Bas sont d’ailleurs localisées directement dans l’UE. Et si nous abolissions le régime offshore mondial ? Non seulement nous compliquerions les investissements du capital russe dans le marché de la violence, mais nous créerions aussi des conditions pour des systèmes fiscaux plus justes dans le monde entier et soutiendrions le développement économique sur les périphéries
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Y a-t-il un moyen de sortir de la guerre pour la direction russe ?
... La guerre lui a donné un nouvel élan énorme, et il sera très difficile de la remettre à un régime de développement pacifique. Nous avons environ 700 000 soldats actuellement mobilisés dans l’effort de guerre. La plupart d’entre eux se sont enrôlés à cause de l’offre de salaires plus élevés.
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Considérez-vous cette dynamique comme une menace pour l’Europe ?
J’en ai peur. Il y a bien sûr des différences, et je ne réduirais pas « l’Europe » à « l’Union européenne » ici. La Russie représente une plus grande menace pour des pays comme la Biélorussie, le Kazakhstan, et la Géorgie que pour la Lituanie ou la Finlande
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Ivan Bakalov travaille comme chercheur à l’Université technique de Dresde. Il a aussi travaillé professionnellement dans des universités à Leyde, Vienne, Marbourg, et Sofia. Il est né en Bulgarie et est membre de la maison d’édition bulgare dVERSIA.
Jan Bělíček est un critique littéraire et journaliste. Depuis la fin de 2019, il est rédacteur en chef d’Alarm.cz, qu’il a co-fondé en 2013. Il écrit sur la littérature, la culture, mais aussi la politique et la société. Avec Pavel Šplíchal, il modère le podcast Kolaps et ensemble avec Eva Klíčová crée le podcast littéraire TL ;DR.
https://denikalarm.cz/2025/06/rusko-uvazlo-ve-slepe-ulicce-ekonomickeho-vyvoje-proto-zautocilo-na-ukrajinu-tvrdi-politolog-bakalov
Traduit pour ESSF par Adam Novak
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article75414
mémoire réalisé par Cyrille Martinet dans la cadre de son master II parcours Socio-Anthropologies Appliquées au Développement Local, en 2018 à UFR de Sociologie, Université Lumière Lyon II.
Atelier Soudé : quand, aux frontières du déchet , la réparation et le réemploi produisent sens et liens sociaux
Enquête socio-anthropologique sur les profils et motivations des participants et sur l’essaimage de l’activité de co-réparation
Directeur de recherche : Mr. Loïc Bonneval
Second lecteur : Mr. Olivier Givre
Établissement d’accueil : Atelier Soudé
Tuteur de stage : Mr. Sayat Topuzogullari
UFR de Sociologie
Université Lumière Lyon II
Année 2017-2018
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observation flottante prônée par Colette Pétonnet. ... Sur le terrain, l’ethnographe ne peut se contenter d’observer, il doit aussi interagir avec les enquêtés, et surtout échanger et recueillir les discours dits emic90.
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90 S’opposant au terme etic, ces termes proviennent de la linguistique et sont à la fois chargés de sens et controversés en sciences sociales. Ils restent pour autant des concepts opératoires pertinents (selon leur utilisation). D’après De Sardan, l’emic serait « centré sur le recueil de significations culturelles autochtones, liées au point de vue des acteurs », tandis que l’etic reposerait « sur des observations externes indépendantes des significations portées par les acteurs ». DE SARDAN Jean-Pierre Olivier, Émique, L'Homme, 38 | 1998, p.151-166
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un lieu vivant et « atypique » avec du bruit (émanant des réparations, des matériels sonores testés, des discussions ou bien de la musique de fond qu’il est libre à tous de proposer), des outils et matériels dont le « désordre » témoigne de leur emploi fréquent par les membres, et des personnes occupées et intéressé par leurs pairs et les réparations
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un lieu de vie accueillant dans lequel ils se sentent à l’aise grâce à l’ambiance et la chaleur humaine qui y règnent. Davantage sur l’aspect social, l’étude de l’atelier s’avère être intéressante puisque la variété des personnes les fréquentant est considérable. Par exemple l’une des remarques d’un adhérent se rendant la première fois à l’Atelier Soudé fut de constater « la grande différence d’âge » entre les participants. Cet aspect une caractéristique des ateliers collectifs dans lesquels se déroulent des activités de bricolage. Comme nous le confirme l’anthropologue Abdu Gnaba « l’atelier partagé présente […] un grand intérêt pour un anthropologue. Il lui permet d’observer que le bricolage abolit entre les individus toute frontière de classes sociales, et toutes barrières générationnelles. L’âge des bricoleurs n’entre en ligne de compte qu’en tant qu’il suppose davantage d’expérience »99.
99 GNABA (2016), Op. Cit. p. 30.
Réparer accompagné
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l’autonomie des personnes grandit
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Tous sachants et apprenants
Les relations interpersonnelles varient selon les différents acteurs et les situations. Il est important de considérer à quel point le cadre proposé par l’Atelier Soudé permet une transmission particulière des savoirs
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Une ambiance conviviale et une communauté libre
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l’Atelier Soudé est en quelque sorte un réseau d’échanges puisque ce collectif est centré autour de valeurs communes, cela induit une forme de
solidarité mécanique entre ses membres (au sens Durkheimien). En effet, selon l’auteur, cette forme de cohésion sociale est fondée sur la similitude des comportements des individus et des valeurs partagées. La similitude des comportements et l’identité commune des individus font qu’il n’y a pas ou peu de conflits portant sur les valeurs et les normes de la société. Caractéristique des groupes sociaux réduits ses membres expriment la conscience collective d’appartenir au groupe. Aussi les acteurs présents à l’Atelier Soudé y expérimentent des rapports humains fondés sur la générosité, la réciprocité, la coopération et la collaboration entre les membres. Cette sémantique communautaire nous rappelle ici celle de la
culture libriste au sens où elle relève d’un esprit de solidarité fort, et d’un souci pour l’accès sans contraintes par tous à l’information. Cette volonté de partager le savoir et les informations est au cœur même de l’activité de l’association comme nous pouvons le constater par l’essence même des activités et les discours de l’Atelier Soudé. Cette culture du libre (dans laquelle nous retrouve le mouvement Do it yourself! ou les logiciels libre et open-source de type Linux qui sont publicisé lors des activités de co-réparations) qu’elle revendique est d’ailleurs partagé par le plus grand nombre des réparateurs
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Réparer, c’est bricoler
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Des valeurs communes
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Soutenir la dynamique d’un collectif
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ces projets pourraient permettre, à la manière d’un Fablab de construire des outils et du matériel qui seraient par la suite utilisables par l’association (nous pensons ici en particulier à la mise en place d’un « four à fusion » ou d’un « bain à ultra-sons » dont Matthieu a évoqué le projet ... une activité-défis ... se regrouper lors de sessions dédiées pour qu’ils échangent et partagent leurs savoirs techniques dans leurs domaines respectifs. Cela prendrait ainsi la forme de session de formations ou d’échanges exclusivement entre les réparateurs du fait que ces rencontres nécessiteraient un bagage théorique et technique conséquent.
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faciliter autant que possible les outils numériques de coordination
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Organiser les espaces
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projet d’essaimage des ateliers de co-réparation
... favoriser l’émergence d’un réseau pair-à-pair de structures variées plutôt que de centraliser les actions au sein de la même structure
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Ces structures sont au nombre de sept et de types Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC Villeurbanne, ou MJC Saint Rambert), centres sociaux
(Centre Louis Braille à Saint-Priest et centre social de Rillieux la Pape), maisons de quartiers (Maison de citoyenneté du quartier Yves Farge à Givors), associations (Espace Créateur de Solidarité à Saint-Fons, la Recyclerie du quartier des Verchères à Vaulx-en-Velin porté par le bailleur social Dynacité).
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Ce soutien financier provient en particulier du Plan d'Éducation au Développement Durable de la Métropole de Lyon ... L’accompagnement des structures s’insère dans un « processus d’autonomisation » qui se réalise sur une période d’un an et se décline en trois étapes 111selon l’Atelier Soudé256. La première consiste en un « lancement d’activités régulières (mensuelles ou plus si possible) » ; la seconde vise à « constituer et accompagner une équipe porteuse » ; et la dernière comprend la « mise à disposition de ressources : kit d’outils et formations techniques ».
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il pourrait être intéressant de prendre contact avec la Fondation Repair Café afin de voir si quelques collaborations seraient possibles. Ce rapprochement pourrait permettre à l’Atelier Soudé d’être soutenu dans ses activités, ainsi que d’assurer une meilleure visibilité. De plus, dans le cadre de l’essaimage, en plus d’une publicisation de l’activité dispensée par l’Atelier Soudé, cette collaboration pourrait inciter les structures essaimées à développer des activités de réparation autre que celles s’attachant aux matériels électriques et électroniques.
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Conclusion
L’Atelier Soudé fait partie de ces formes diffuses de résistance qui dénoncent les manipulations de la société marchande, critiquant le pouvoir de la publicité, ou l’idéologie de la croissance en dénonçant en particulier l’obsolescence programmée.
Au travers ses actions elle offre à son public l’accès à des compétences pratiques de réparation leur permettant de réinvestir leur matériels et un certain savoir dont le consommateur est pourtant conduit à être dépossédé. Dans ce cadre militant pour le droit des consommateurs et des utilisateurs il va de soi que l’association favorise l’utilisation d’outils libres de droits.
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l’Atelier Soudé parvient à toucher son public sans pour autant réussir à le fidéliser. Engagé dans une démarche alternative concrète, l’association est un espace « de partage et de diffusion d’expériences qui cherche à faire la preuve par l’exemple des principes de la décroissance »257.
Les pronostics sur l’avenir de la planète donnent raison à l’existence de structures et d’initiatives comme l’Atelier Soudé. Les motivations de ses membres prouvent qu’elle devrait continuer dans la direction qu’elle s’est fixée à savoir les impliquer davantage en diversifiant ses activités. L’ouverture d’esprit de son équipe, sa capacité à se projeter dans l’avenir sont des garants de son développement. En poursuivant sa marche en avant, en offrant à chacun le pouvoir de participer à la construction du monde de demain, l’Atelier Soudé se constituerait comme une réelle
antichambre de la transition parmi tout un ensemble d’acteurs et de réseaux associatifs militant avec lesquelles elle collabore. Aussi, en permettant de lier l'utile à l'agréable, l’association permet de reconfigurer nos rapports aux objets, à la consommation et à la technique. Par la réappropriation de savoir-faire, l’Atelier Soudé permet un réel empowerment de ses membres et vise à en toucher davantage au travers son projet d’essaimage. Le modèle de l’Atelier Soudé reste évolutif
257 DUBUISSON-QUELLIER (2009), Op. Cit. p. 102.
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Ressources
Bibliographie
ABÉLÈS Marc (2012), Anthropologie de la globalisation, Payot, Petite Bibliothèque Payot, 309 p.
BECKER Howard S. Becker (trad. BRIAND J.-P. & CHAPOULIE J.-M.) (1985), Outsiders, études de sociologie de la déviance, Métailié, Collection Leçons de choses, 247 p.
BOLTANSKI Luc Boltanski & ESQUERRE Arnaud (2017), Enrichissement : une critique de la marchandise, Gallimard, coll. « NRF Essais », 2017, 663p.
CRAWFORD Matthew B. (trad. SAINT-UPERY Marc) (2016), Éloge du carburateur : essai sur le sens et la valeur du travail, Paris : la Découverte, La Découverte-Poche Essais, 249 p.
DOUGLAS Mary & ISHERWOOD Baron (trad. BENGUIGUI Manuel) (2008), Pour une anthropologie de la consommation : le monde des biens, Institut français de la mode : Ed. du regard, 233 p.
DUBUISSON-QUELLIER Sophie (2009), La consommation engagée, Sciences Po : les Presses, Contester, 143 p.
DUPIN Eric (2016), Les défricheurs : voyage dans la France qui innove vraiment, La Découverte, Poche, 278 p.
GÉRAUD Marie-Odile, LESERVOISIER Olivier & POTTIER Richard (2007), Les notions clés de l'ethnologie : Analyses et textes, Armand Colin, Cursus 3ème édition, 365 p.
GNABA Abdu (2016), Bricole-moi un mouton, L’Harmattan, Horizons anthropologiques, 266 p.
HACHE Émilie, Ce à quoi nous tenons, La Découverte, Les empêcheurs de penser en rond, 247 p.
ILLICH Ivan (1975), La convivialité, Éd. du Seuil, Points : Essais, 158 p.
LALLEMENT Michel (2018), L’Âge du faire. Hacking, travail, anarchie, Éditions Points, Points : essais, 441 p.
118LHUILLIER Dominique & COCHIN Yann (1999), Des déchets et des hommes, Desclée De Brouwer, Sociologie Clinique, 185 p.
ODIN Françoise & THUDEROZ Christian (2010), Des mondes bricolés, Presses polytechniques et universitaires romandes, METIS LyonTech, 391p.
PIERRE Magali (2002), Les déchets ménagers, entre privé et public. Approches sociologiques, Editions L'Harmattan, Dossiers sciences humaines et sociales, 190 p.
RAUX Aude & HIMBERT Marie-Noëlle (2017), Réparer nos objets ensemble, Actes Sud Sciences humaines, Coédition Kaizen – Ekolibris, 64p.
SENNETT Richard (2009), Ce que sait la main: la culture de l'artisanat, Albin Michel, Bibliothèque Idées, 403 p.
WEBER Florence (2001), Le travail à-côté : étude d'ethnographie ouvrière, Édition de l'EHESS, Les réimpressions des éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, 212 p.
Articles
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BOREL Simon & al., « L’économie collaborative, entre utopie et big business », Esprit 7 (Juillet) | 2015, p. 9-18.
CAILLÉ Alain & al., « Présentation. Consommer, donner, s'adonner. Les ressorts de la consommation », Revue du MAUSS 2 (n° 44) | 2014, p. 5-24.
CALLEN Blanca, « Donner une seconde vie aux déchets électroniques. Économies informelles et innovation sociotechnique par les marges », Techniques & Culture 1 (n°65-66) |2016, p. 206-219.
CHATEL Tanguy, Le bénévolat, un don ?, Ethica Clinica, 2010, p. 4-11.
COORTEL Delphine, « Requalifier les excédents de la société de consommation dans les organisations à but non lucratif », Techniques & Culture 1 (n° 65-66) | 2016, p. 256-259.
119DEPOORTER Gaël, « Chapitre 5 / La communauté du logiciel libre. Espace contemporain de reconfiguration des luttes ? », Résister au quotidien ? Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.), 2013, pp. 133-160.
FLIPO Fabrice, « Du déchet à l’obsolescence programmée. Entretien avec Serge Latouche », Mouvements 87 | 2016, p. 155-163.
GUIEN Jeanne Guien & RAMIREZ Violeta « Travailler à consommer. Expérimentation et émancipation dans les pratiques de consommation alternative », Terrains & travaux (N° 31) | 2017, p. 45-62.
JEANJEAN Agnès, « Où va l’homo detritus ? Loin, parce qu’il a pris de l’élan… », Mouvements 87 | 2016, p. 7-12.
LANGLOIS Simon, « Nouvelles orientations en sociologie de la consommation L'Année sociologique 1 (Vol. 52) |2002, p. 83-103.
LE LAY Stéphane, « L’homo detritus fait-il de la politique ? Quelques réponses sous forme de mégots de cigarettes », Mouvements 87 | 2016, p. 25-35.
MESSAL Stéphanie, « Des objets et des déchets loin d'être en reste », Géographie et cultures 91 | 2014, p. 213-228.
RAUX, Aude. « Les Repair Cafés contre l'obsolescence programmée », Alternatives économiques, vol. 368, no. 5| 2017, pp. 61-61.
Dossiers
ADEME, Perceptions et pratiques des Français en matière de réparation des produits, 2014, 83 p.
Documents propres à l’association
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Citographie
ARS INDUSTRIALIS association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit, à la page Amateur, pas de date de publication renseignée, URL : http://arsindustrialis.org/amateur [Consulté le 05/06/2018]
DEBARY Octave & GABEL Philippe, « Seconde main et deuxième vie », Mélanges de la Casa de Velázquez, [En ligne], 40-1 | 2010, mis en ligne le 15 avril 2012, URL : http://journals.openedition.org/mcv/3343 [consulté le 17/07/2018]
DE SARDAN Jean-Pierre Olivier, La politique du terrain, Enquête [En ligne], 1 | 1995, mis en ligne le 10 juillet 2013, [Consulté le 02 juillet 2017].
GOYON Marie, « L’obsolescence déprogrammée : prendre le parti des choses pour prendre le parti des hommes », Techniques & Culture [En ligne], Suppléments au n°65-66, mis en ligne le 31 octobre 2016, URL : http://tc.revues.org/7983 [consulté le 06/01/2017]
MADOUI Mohamed, « Michel Lallement, L’Âge du faire. Hacking, travail, anarchie (Seuil, 2015) », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2017, mis en ligne le 09 mai 2017, URL : http://journals.openedition.org/sociologie/3067 [consulté le 18/03/2018].
VERRAX Fanny, Le déchet comme intention, Implication philosophique, mis en ligne le 18 janvier 2016, URL : http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/le-dechet-comme-intention/ [Consulté le 24/10/2016]
Conférences
MONSAINGEON Baptiste, Homo detritus et l’idéal trompeur d’un monde sans restes, second exposé sur la thématique « Nature, Culture, Ordures » dans le cycle de conférences Pensées du monde du MUCEM, en date du 20/04/2017, durée : 1h 50min 11sec.
Ressources picturales
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Annexe I-Tableau synthétique des contributions théoriques à l’économie collaborative
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Annexe II – Schéma de la prévention et de la gestion des déchets (ADEME)
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Annexe III – Tri plat des réponses au questionnaire
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L’Atelier Soudé est une association loi 1901, créée fin 2015 ayant pour objet la lutte contre l’obsolescence programmée, les déchets électroniques et milite en faveur de la réappropriation de nos appareils électroniques.
Initialement localisé dans un garage pour proposer des ateliers de réparations électroniques participatifs, nous sommes désormais présents sur plusieurs lieux et proposons différentes activités autour de ces thématiques.
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D’abord installée à Villeurbanne dans les locaux de la MYNE, l’association s’est rapidement développée et à ouvert d’autres ateliers sur le territoire de la métropole de Lyon. Plus de 300 ateliers sont réalisés chaque années depuis 2017 réunissant à chaque fois une dizaine de participants.
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Pour en savoir plus sur cette initiative citoyenne mobilisant un collectif engagé pour la lutte contre la production de déchet au travers de la pratique de réparation, nous vous proposons de lire le mémoire réalisé par Cyrille Martinet dans la cadre de son master II parcours Socio-Anthropologies Appliquées au Développement Local, en 2018 à UFR de Sociologie, Université Lumière Lyon II.
Atelier Soudé : quand, aux frontières du déchet , la réparation et le réemploi produisent sens et liens sociaux
Enquête socio-anthropologique sur les profils et motivations des participants et sur l’essaimage de l’activité de co-réparation
Eisenia est une association lyonnaise créée en 2013, initialement pour promouvoir la pratique du lombricompostage, technique de valorisation des déchets organiques peu développée à l’époque, mais aussi pour défendre des valeurs environnementalistes reposant sur l’idée que chaque déchet, à condition qu’il soit trié à la source, est une matière à valoriser. Affinant au cours des années ses pratiques et côtoyant au quotidien des acteurs très variés (habitants, bailleurs et travailleurs sociaux, collectivités territoriales, naturalistes, agriculteurs, acteurs du monde de la science et de l’éducation,…), l’association pose un regard particulier sur la gestion des déchets et œuvre pour une valorisation locale et à forte plus-value sociale et environnementale de ceux-ci.
L’association existe avant tout pour pratiquer une écologie sociale, concrète et tout terrain, c’est-à-dire proposer des solutions réalistes de collecte et de valorisation des biodéchets, associer les publics défavorisés à la transition écologique, créer des passerelles entre le monde du travail social et les associations environnementales ainsi qu’entre la ville et la campagne, lutter contre le gaspillage alimentaire et proposer de nouveaux modèles écologiques.
Outre de nombreux projets de compostage et lombricompostage, l’association organise des formations Guide et Maître composteurs, encadre une thèse et participe à un projet de recherche sur le vermicompostage. Elle mène en parallèle des projets, animations et formations sur d’autres sujets connexes : gestion et valorisation d’encombrants en pied d’immeuble, projet de reconditionnement d’ordinateurs, bricolage participatif. C’est la mutulisation de ce panel d’actions variées, mais toutes tournées vers l’agro-écologie et/ou la valorisation de déchets qui permet à Eisenia de créer des emplois complets, variés et ultra-locaux.
Eisenia est adhérente du Réseau Compost Citoyen et de la Maison de l’Environnement de la Métropole de Lyon.
L'équipe d'Eisenia en 2023, c'est :
Un conseil d’administration :
Benoît Barme, Leïla Brett, Lola Broyer, Christophe Chigot (trésorier), Victorine Delachaise, Nathalie Desfonds, Vincent Ducasse, Bénédicte Geslin (présidente), Muriel Gille, Thomas Le Gall (secrétaire), Hugues Mouret, Martin Munoz, Hugues Reynaud
Des salarié·es :
Lyon et partout : Aurore Cloez, Marko Nikaj, Cédric Poinsignon, Pierre Ulrich, Margot Van Kemenade / Givors : Toufik Bekkai, Florence Gilibert, Arthur Pucheu / Décines : Kamel Boukraa, Patrick Martin / Mermoz : Hedi Balghaji
Des volontaires en service civique et des stagiaires :
Jade Regnier, Léo Fackeur, Pierre Michaud
Une vingtaine de bénévoles, 250 adhérent·es et des partenaires varié·es.
transmettre et partager
Accompagnement et conseil
balance ton cabinet de conseil !
10 ans que nous travaillons avec des collectivités ou des établissements, 10 ans que nous nous rendons compte que tout le monde ne peux pas être compétent dans tous les domaines… et donc, bien souvent, collectivités et structures vont chercher des ressources auprès de cabinets de conseils et de bureaux d’études. Si tout le monde ne tombe pas dans les excès des mastodontes du secteur (Mc Kinsley, Accenture et compagnie), nous avons croisé·es, même à plus petite échelle, des cabinets ou bureaux d’études peu scrupuleux ; parfois très éloignés des réalités de terrain, parfois aveuglés par une vision bien trop technologiques, sans parler de ceux ayant des intérêts bien éloignés du bien commun. Dans tous les cas, les budgets sont élevés, parfois indécents, et amputent les collectivités d’une partie des ressources nécessaires pour mettre en œuvre concrètement les projets étudiés.
Eisenia n’est pas et ne sera jamais un cabinet de conseil. Nos présentations (réalisées sur logiciels libres) manquent certainement de trouvailles graphiques et de mots anglophones. Cependant nous nous estimons compétent·es pour observer, étudier, diagnostiquer, conseiller, dimensionner des projets en partant de notre expérience de terrain, nos réussites, nos échecs et de nos partenariats avec d’autres structures et territoires. Notre ligne de conduite aura toujours comme priorité de faire émerger des projets ayant un impact positif en terme écologique (biodiversité, bilan carbone, transport, ressources) et social (création d’emploi, lien social, redistribution), le tout inscrit dans une logique économique sobre. Nous pouvons intervenir dans le domaine des biodéchets, mais aussi dans celui de la mise en place de projets alternatifs et ultra-locaux sur la gestion de déchets verts ou d’encombrants.
Quelques exemples de nos travaux :
- Diagnostics biodéchets des marchés alimentaires
pesées
enquête de terrain
projections
proposition d’un panel de solutions
documents de synthèse
Réalisés pour : Rillieux-la-Pape / Givors / Villeurbanne / Lyon 8ème - Élaboration de plan de gestion des biodéchets…
formation personnalisée
réflexion collective
collecte de données
comparaison de solutions
prise en compte gestion de déchets verts / réduction du gaspillage alimentaire
chiffrages
A destination de communes et communautés de communes, de structures d’accueil, de restauration collective - Aide à l’élaboration de plateforme de compostage et lombricompostage sobres et low-tech
dimensionnement
matériels
projections
comparaisons de solutions
chiffrage
documents de synthèses
Études pouvant être réalisées en collaboration avec des bureaux d’études, des paysagistes ou d’autres partenaires scientifiques et techniques - Accompagnement de projet de gestion “éco-gardiens”
enquête de terrain
collecte de données
recherche de partenaires
visite de sites ou de projets existants
champ des possibles
évaluation de faisabilité
élaboration de fiches de postes
Pour les bailleurs sociaux, les structures d’accompagnement social ou les communes
À Givors.
depuis 2017, on y est comme chez nous, à tel point qu’on a maintenant 3 salarié·es givordin·es qui
• gèrent une dizaine de lombricomposteurs collectifs ainsi que les biodéchets des marchés de la ville,
• travaillent régulièrement à la construction, l’animation, l’entretien et la gestion de 4 jardins,
• encadrent régulièrement des chantiers jeunes ou chantiers habitant·es,
• réalisent une centaine d’animations ou de temps collectifs par an : jardinage, gestion des déchets, cuisine anti-gaspi, construction de jeux en bois., temps forts de la ville, animations scolaires,…
Et tout ça fonctionne grâce à un réseau partenarial fantastique avec la mairie, les bailleurs, les espaces verts, les écoles, les forains, les éducateur·ices, les animateur·ices, les acteur·ices de la santé et de la petite enfance et bien entendu, les habitant·es.
La preuve que notre idée de création d’emplois ultra-locaux, d’éco-gardiennage et de gestion relocalisée de déchets en lien avec les jardins, ça marche. Et même si ça fonctionne particulièrement bien ici, c’est pas pour autant que ça marcherait pas ailleurs…
Projet porté par Eisenia et l’Atelier Soudé, a pour vocation d’utilité publique face au rejet de nombreux ordinateurs, qui pourtant, avec de simples actions, pourraient réintégrer un foyer et être utilisé.
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Activités
Retrouvez ici les différentes activités proposées sur cette plateforme
Atelier
- Réparation électronique collective
Apportez n'importe quel appareil électrique ou électronique: petit électroménager, informatique, téléphonie, audio, éclairage etc... Que …
Créé par L'Atelier Soude - Démonstration démontage
Démo de démontage d'ordinateurs
Créé par L'Atelier Soude - Atelier créatif
Atelier Création à partir de composants extraits d'appareils électiques et électroniques.
Matériel mis à disposition. …
Créé par L'Atelier Soude - Reconditionnement informatique
Permanence non ouverte au public, réservé au bénévole de l'Atelier Soudé (ou bénévoles en venir). …
Créé par Linux et Populus - Session dépouillage
Ouvrnos, cassons, dépiotons, déssoudons, triturons, analysons, coupons, trions...
nous nous engagons à mettre des appareils …
Créé par L'Atelier Soude - Réparation jouets / Créé par L'Atelier Soude
- Réparation vélo
Aide à la réparation de vélo
Créé par L'Atelier Soude - Réparation collective de machines à coudre
On perd vite la notion de plaisir en couture dès que notre machine devient capricieuse …
Créé par L'Atelier Soude - Fabrication en bois
Tu souhaites apprendre à utiliser tes mains et tes méninges pour fabriquer des créations en …
Créé par Bricologis - Fabrication en bois et cuir
Tu souhaites apprendre à mêler la fabrication du bois et du cuir ?
Alors viens, …
Créé par Bricologis
... - Conférence sur les enjeux de la co-réparation
C'est une conférence contre l'obsolescence de nos appareils !
L'obsolescence est une technique très en …
Créé par L'Atelier Soude - Vente d'appareils électroniques
C'est l'occasion de faire de la place dans nos stockages en re-vendant les appareils réparés …
Créé par L'Atelier Soude - Création à base de composants de récup'
Nous créons des objets à base de composants et de pièces électroniques de récupération : …
Créé par L'Atelier Soude - Marché de Noël
Stand de vente à l'occasion d'un marché de Noël.
Créé par L'Atelier Soude
Communauté
1 membres 3 administrateurs 0 actifs 0 volontaires
Informations
0769025290
contact@bricologis.com
Non renseigné
Description
Bricologis est un espace ressource pour faire soi même et faire ensemble. L'association a vu le jour en août 2016, d'envies et d'élans partagés entre habitant·e·s et usager·e·s du quartier Grande Île à Vaulx-en-Velin. Installée en pied d'immeuble, regroupant à la fois d'autres associations, des collectifs et des habitant·e·s porteur·e·s de projets, Bricologis propose des ressources à la fois techniques et morales.
- L'atelier et le prêt d'outils : notre atelier est accessible en semi autonomie sur les horaires de permanence (mercredi 14h-19h et samedi 10h-17h). Un objet à réparer ? Un projet à concrétiser ? N'hésitez plus et passez la porte de Bricologis.
- L'espace de vie sociale : Bricologis dispose de l'agrément EVS délivré par la CAF, qui reconnait son rôle dans l'animation sociale locale. Plus qu'un simple atelier, nous voulons être un lieu d'écoute convivial dans lequel chacun peut franchir la porte et trouver une oreille attentive.
- Les espaces de projets : nous mettons à disposition d'entrepreneurs ou de collectifs qui portent des projets s'inscrivant dans notre objet social, des espaces de travail. Le résultat ? Une vie en collectivité animée et des compétences partagées.
- Les projets collectifs accompagnés : Bricologis fournit un soutien à des structures ou collectifs informels, porteurs de projets techniques ou non techniques.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?hdTUww
plateforme libre de réservation d'ateliers de réparation. Ici, vous pouvez facilement trouver et réserver des ateliers de réparation dans votre région, que ce soit pour votre vélo, votre électroménager, votre smartphone ou tout autre objet nécessitant une réparation.
Reparons.org est une platforme open source créée et maintenue principalement par l'Atelier Soudé.
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MENTIONS LEGALES :
ÉDITEUR
site reparons.org propriété exclusive de l'association l'Atelier Soudé
Association loi 1901 Tél : 0472949990
4 rue croix barret 69007 Lyon
Immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Lyon sous le numéro 820 219 939 00023
Numéro TVA intracommunautaire : non assujetti
Adresse de courrier électronique : contact[at]atelier-soude.fr
Directeur de la publication : Clément Poudret
hébergé par SCALEWAY
Connu / https://duckduckgo.com/?t=ftsa&q=%C3%A7a+r%C3%A9pare+%C3%A0+Marthon
Une partie des bénévoles de l’association autour du président Jean-Philippe Guichard (au centre).
Photo F.B.
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Par Frédéric BERG - f.berg@charentelibre.fr, publié le 6 novembre 2022 à 13h30.
Depuis un an, l’association Ça répare propose un répare-café le premier samedi de chaque mois à Saint-Germain-de-Montbron. L’occasion de réparer des objets, d’échanger, de partager.
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Abécédaire Frustration - "E comme ÉCOLOGIE" (avec Clément Sénéchal) - 4 juil. 2025 / Frustration magazine
21,1 k abonnés - 295+ - 5 630 vues
#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses
Dans cet épisode de notre abécédaire politique, on reçoit Clément Sénéchal (Ex-Greenpeace, auteur et militant) pour démonter l’écologie bourgeoise : celle qui culpabilise les individus pendant que les gros pollueurs trinquent tranquillement. On parle écologie populaire, conflits de classes et stratégies politiques pour éviter de foncer droit dans le mur en trottinette électrique.
Le livre de Clément Sénéchal : https://www.placedeslibraires.fr/livr...
Créé et animé par Rob Grams
Réalisé et monté par Farton Bink
#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses #clementsenechal
36 commentaires
- @mashkdoc2237 il y a 3 jours
Toujours excellent Clément, honnêteté, sincérité, intelligence, simplicité, infos sourcées, éducation populaire anti capitalisme
Tout pour être écouté attentivement
Respect 🫡 à tous les 2 merci
3 - @CocoGerbic il y a 2 jours
Très éclairant. Je ne connaissais pas Clément Sénéchal ; ravi d'avoir découvert sa pensée et ses analyses. Merci à Frustration magazine. je regrette ma naïveté de jeune électeur : EELV plus jamais
...
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Zip0MA
Tr.: ...
l'écologie, notre relation sociale à la biosphère ... partie intrinsèque de notre société, approche matérialiste ... la crise environnementale interroge plutôt les relations des êtres humains entre eux, la manière dont ils font société
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le réchauffement climatique ... des territoires entiers submergés en 2050 comme Le Havre, Calais ... face à la dilatation de l'océan par l'augmentation de température ... 220 millions de déplacés l'an passé ... agriculture quasi impossible ... tempêtes, ece, canicules ... 40°C, 60% de taux d'humidité, on entre dans une zone létale ... crée violence économique, zone d'insécurité individuelle et collective plus marquée ... aggrave la vulnérabilité des classes populaires ... le techno-solutionnisme permet de ne pas poser la question de la croissance et de la décroissance, du nécessaire partage des richesse, des privilèges, des antagonismes sociaux ... / GIEC pensé et élaboré par des libéraux en 1984 ... opérationnel en 1988 ... rôle de Maurice Trong, homme d'affaire très lié à l'industrie fossile nord-américaine ... ces instruments de gouvernance climatique conçus pour contrôler, maîtriser la controverse environnementale, écologique, la ramener dans les mains des gouvernements pour l'institutionnaliser et l'aseptiser, la rendre compatible avec un certain nombre d'intérêts économiques dominants. Donc le GIEC n'est pas complètement libre de ses publications. En fait, le GIEC doit être validé en amont par les États, les gouvernements qui ont un intérêt économique, politique fort. Et donc ya des biais, des conflits d'intérêt. Par exemple, ce que peut dire un climatologue comme linda sayeb?? qui a contribué au groupe 3, celui qui propose des solutions. Ya une grande part de techno-solutionnisme avec des scénarios hors sol. Car les états financent beaucoup plus sur le techno-solutionnisme, la géoingéniérie, que sur les sciences sociales car ça crée de la rentabilité, des profits, des plus-values ... plutôt que de réorganiser les rapports sociaux ... Ya aussi des travaux sur le behaviorisme?? le comportementalisme, voir comment on peut orienter le comportement des individus de manière indirecte. ... dissoudre la dimension collective et politique dans une forme d'individualisme vertueux, presque inconscient. Ça se ressent aussi sur les publications
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sur le plan micro-économique, le paradoxe de Evens?? : si on améliore un processus de production plus sobre, ça va se démultiplier et au final l'empreinte énergétique s'avérera supérieure. Donc décarboner à l'unité n'a pas grand sens.
Idem sur le plan macroéconomique. Par ex les travaux de JBaptiste Fressoz, historien, montre que la transition énergétique, y compris au sein du GIEC, n'existe pas. On continue à utiliser plus de ressources, quelles qu'elles soient. Charbon, bois, sable, pétrole, etc malgré le fait qu'on a aussi démultiplié les ressources naturelles. Il n'y a donc pas de phasisme - âge du pétrole, de l'électricité - on est dans un régime de croissance, intensifier notre empreinte énergétique est rentable.
Donc c'est une manière de confisquer le sujet.
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/Nucléaire opium du capitalisme ... énergie déterrestrée, sans matérialité, recyclable à l'infini, indépendante de toute contrainte physique et donc environnementale car assez décarbonée. Donc ça permet de masquer toutes les matérialités énergétiques qu'il y a derrière les marchandises et donc encore une fois, de ne pas poser la décroissance puisqu'on aurait une source d'énergie infinie sans externalités négatives, ce qui est très loin d'être le cas. Mais Macron peut parler de croissance verte, de développement durable et ce genre de balivernes.
Alors que le nucléaire, ce sont des gens qui vont dans les mines, ce sont des déchets toujours pas traités correctement (seulement 1% du combustible recyclé actuellement) - les déchets à vie courte, c'est 300 ans, donc ce n'est pas rien, les radiations radioactives sont létales et les centrales nucléaires ont une matérialité très concrète, très dangereuses, très vulnérables puisqu'en terme d'accident nucléaire ou d'attaque, en terme de sûreté, c'est des gens qui travaillent, intérimaires bien souvent qui vont prendre des doses pour effectuer l'entretien nécessaire, ce sont des réacteurs qui arrivent en fin de vie et qu'on prolonge un peu artificiellement. La France arrive dans une zone dangereuse avec 50 réacteurs sur le territoire. C'est pas une énergie anodine, mais avec une matérialité écrasante. Tout ça est quand même un mythe d'autant plus que c'est une énergie vulnérable au réchauffement climatique. Une centrale a besoin d'eau pour être refroidie en continu, aléas sur l'abondance des cours d'eau, sur les tempêtes. Donc c'est pas une énergie aussi adaptée que ça. C'est surtout une diversion pour ne pas poser les rapports sociaux de production. ...
/COVID19 La pandémie était intéressante du point de vue environnemental car c'est un moment de suspension des dogmes néolibéraux car on avait une zoonose, maladie issue d'une espèce animale, qui était liée à l'extension du territoire humain sur l'espace sauvage. Ça questionnait la structure de notre mobilité internationale. Et tout d'un coup, on est entré dans une forme d'économie administrée avec le partage entre activités essentielles ou non ; un moment d'inversion de la hiérarchie sociale avec les premiers de cordée, donc les métiers symboliquement les plus valorisés dans cet espace-temps particulier . Donc un nouveau rapport de forces s'est créé avec les multiationales qui avaient besoin de l'État pour indemniser le chômage, les pertes, le ralentissement économique. Donc l'état était dans le rapport de forces pour imposer
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il était temps de donner des objectifs contraignants aux entreprises ... assumer que l'écologie soit en rupture avec le capitalisme ... la sortie du capitalisme est une condition nécessaire ... PJÇ rapprochement avec la CGT ... intrication entre milieux environnementalistes et les milieux ouvriers ... ça n'est pas du tout ce qui a eu lieu, juste mise en scène entre Martinez et JFJulliard ... encore de la croissance verte et pas décroissance ... qu'il n'y a pas d'objectifs de recomposition politique ... on restait sur une structure très féodale, très hiérarchique, que à aucun moment des syndicalistes sont venus nous rencontrer pour nous expliquer les ressorts de l'alliance patronale par ex., et vice-versa. On n'est pas allés dans les usines pour comprendre la condition ouvrière, ses contraintes, les pressions subies, les aliénations qu'on y rencontre. C'est un pb car il va falloir réorienter des secteurs industriels entiers, matériels, social, une large partie de la classe ouvrière ... Puis PJÇ mis en sommeil pendant la présidentielle de 2022. Alors que ça aurait pu servir de prémisse à la constitution d'un front populaire de la société civile qui accompagne dans un rapport dialectique, créer un front commun avec une correspondance entre la société et les mouvements du champ politique. Le bloc au pouvoir n'a pas été inquiété. Le seul succès, la reprise de la Chapelle d'Arblay, seule entreprise de papier recyclé en Fr. La reprise a surtout eu lieu grace à Nicolas Mayer-Rossignol, chapauté par le ministère de l'économie et Véolia et Fibre Excellence, une multinationale du papier. connue pour pratiquer la déforestation de forêts primaires à grande échelle. Le monde d'après, c'était servir sur un plateau un outil productif ...
/Refus de parvenir, rébellion cruciale car c'est le moment où ces grandes écoles servent de socialisation pour reproduire les élites pour les intérêts du capital. C'est le moment où cet ensemble de socialisation commence à être mis en échec, d'inculquer un jeu d'intérêt, un éthos à la future classe dirigeante. Émerge sur le terrain de l'écologie une contradiction pas gérable. Ça n'est pas révolutionnaire. Mais c'est un signal faible qui montre une faiblesse des organisations bourgeoises dans ces instances de socialisation. Qui sont clés : imaginaires, hégémonie culturelle. Les ordonnancements matériels associés.
Ya une contradiction écologique primaire avec le capitalisme qui est lié aux rapports de productions qui le constituent. Il est défini par la marchandise et par la propriété privée des moyens de production. Pour ce faire, il faut qu'un investisseur ait des perspectives de profit. ... Ya un facteur travail, un facteur savoir, et ya les matières premières arrachées à la nature, la biosphère, à notre écosystème. Digérées, aliénées, souvent détruites.ce qui donne des externalités négatives. Donc dans ce système mis en mouvement par les perspectives de profit, les investisseurs sont poussés à démultiplier le volume de marchandises en circulation. Une pression s'accroit sur l'environnement. C'est donc une contradiction primaire. Réduire le nombre de biens matériels disponibles par la publicité, le marketing, les politiques d'obsolescence programmée. Puis les contradictions secondaires d'ordre social : le capitalisme divise la société en ordres sociaux irréductibles, entre ceux qui détiennent les moyens de production et ceux qui détiennent la force de travail. Donc ça crée un antagonisme structurant qui distribue des intérêts contradictoires entre le haut et le bas de l'espace social. Ce qui complique la péréquation des efforts de sobriété à fournir. Qui va accepter de réduire son empreinte matérielle dans son niveau de vie ? Par qui on commence ? Est-ce légitime de demander aux plus pauvres de faire des efforts alors qu'ils sont déjà dans la précarité ? Ou est-ce qu'on demande aux classes supérieures qui détiennent le pouvoir ? Ça crée des frictions irréconciliables. C'est un mode de société qui ne permet pas le consensus. Ça rend la transition compliquée. Dans une société communiste, on va tous faire un pas. Mais par nature inégalitaire.
Autre contradiction, le pouvoir concentré par de grosses sommes d'argent.
Noyer le poisson, vampiriser l'espace public comme Bolloré ... imposer une propagande conforme à ses intérêts ... Le capitalisme vérouille la discussion démocratique sur le changement climatique. On n'a pas le pouvoir décisionnaire sur le contenu de la production. On est amenés dans une forme de dissonance cognitive ... /intérêt général, limites physiques de la biosphère ... rendent sa sortie incontournable pour accéder à une écologie authentique ... /empreinte carbone les plus riches polluent le plus car l'écologie est juste de l'économie, elle répond aux mêmes dynamiques de lutte des classes de l'économie capitaliste. Cette dernière génère de la lutte des classes. Les plus riches ont un niveau de vie supérieur, donc une empreinte supérieure. Ils n'ont pas intérêt à faire des efforts et à s'autodestituer. Donc ça implique une lutte d'intérêts contradictoires pour les différentes strates de la population. Et un rapport /ce qui est consommé et le patrimoine, si l'ensemble de la population comme le 1% le plus riche, on serait déjà à plus de 6° de réchauffement climatique. Le mode d'être social et politique des classes supérieures n'est pas universalisable. Donc ils exercent une violence écologique sur la majorité et en particulier sur les plus pauvres. Donc l'écologie est une lutte des classes.
/Écologie du spectacle, concept inspiré de Guy Debord et sa "société du spectacle" quand la cause devient elle-même marchandisée avait l'impression à GPF de faire partie d'une grande agence de communication pour faire partie de ?? et faire de la collecte. J'ai regardé d'où ça venait cette prééminence de la comm. J'ai découvert que la toute 1ère campagne qui devait avoir lieu ?? sous l'égide du gouv Nixon, GP avait prévu d'aller s'interposer physiquement et j'ai découvert qu'ils avaient fait demi tour en cours de route et qu'ils avaient délibérément tourné le dos à la ?? car ils avaient acquis suffisament de couverture médiatique pour que la mission soit réussie. Parler de la cause était une victoire. Transformé ses échecs en victoire par l'intermédiaire de la médiatisation. Cette écologie du spectacle, c'est le moment où la médiatisation devient une fin en soi. Plus qu'un levier au service de l'action.
A des impacts négatifs comme l'engagement militant. Elle opère une dicotomie entre antagonismes. Une élite d'activistes, les acteurs qui se mettent en scène et la masse des gens intéressés par la cause mais ravalés au rang de spectateurs. Ça donne lieu à une déresponsabilisation de l'engagement ... falcification de la réalité, récit mythologique fondateur de la réalité de GP, son ADN. Et nous ne sommes pas un rond de la désobéissance civile. Les gars ont juste fait une croisière aller-retour. C'est une écologie responsable du symbole de la mise en scène, des apparences, ce banderolisme, mettre en scène de la désobéissance civile soft qui sont en fait des moments pacifiés où la conflictualité est jouée, mobilisation éphémères, prendre des images plus que bloquer, des photo-op(portunity), mettre en valeur des engagements volontaires des multinationales, des labels, des certifications, verdir le discours de la marchandise, une professionnalisation du greenwashing avec un tas de métiers, d'intervenants, de consultants là pour donner le change aux ONG, montrer que la multinationale a mis ça ou ça en place. Participer au folchlore permanent du pouvoir, un partenaire événementiel, ex. Le Grenelle de l'environnement en 2007. Ils ont servi de caution à Nicolas Sarkozy. Idem sous Macron. Des conseils de défense écologique, le One Planet Summith, la convention citoyenne pour le climat, ce genre d'événementiel là. Le fait de servir de caution à des gouvernements écolos adverses, comme LES VERTS Nicolas Hulot, François de Rugis, Barbara Pompili, Pascal Canfin devenu le chef du WWF puis l'homme de Macron au niveau européen. C'est aussi sous Hollande. qui n'hésitait pas à martyriser les militants écolos. Ex à la COP21 grace à un usage excessif des lois sur l'état d'urgence. La mort de Rémi Fresse à Civens. Ou c'est le fait de mettre en circulation des concepts comme le développement durable, la transition écologique, l'art de l'euphémisation permanente de la réalité des enjeux, des rapports de forces, des pb. Ou c'est le fait de considérer que les journalistes sont des vaches sacrées. À GP, interdit de proposer une critique du système médiatique. Impossible d'entrer dans un rapport d'affrontement. Ex. Marine Tondelier copine avec les journalistes de BFM, elle n'est pas du tout dans la conflictualité comme LFI. Car on a besoin que les appareils médiatiques soient favorables à la bonne cause de l'écologie.
Donc elle répond au paradigme ultradominant à la religion de la sensibilisation. Des patrons, les consommateurs, tout le monde. Ça permet de rendre la cause négociable, morcelable, et rentable aussi et ça transforme l'écologie en signifiant vide. C'est exactement ce qui apparait dans le discours de Marine Tondelier quand on lui propose de définir sa ligne, l'écologie sans adjectif. Donc ça devient un référentiel tautologique, circulaire, autoréférencé. In fine une forme de signifiant vide. Un logo, une veste verte, une couleur. Sans doctrine ni projet politique conséquent.
Accaparée par les classes supérieures et la bourgeoisie blanche. Cadrer sur la sensibilisation, garder la main sur le cadrage de la controverse écologiste. Ce qu'a fait quelqu'un comme Cyril Dion?? Ça procède d'une erreur typique que font les classes supérieures qui est de croire que l'infrastructure procède de la super structure. C'est Marx. La dialectique est inverse. C'est plutôt la sphère structure qui répond à un moment donné à l'état des relations sociales. C'est dans une perspective matérialiste, Marxiste. Ou simplement la sociologie critique. Donc c'est pas en faisant pleuvoir des images par le haut qu'on engendre des transformations sociales majeures. Besoin de débouchés politiques. Ce qui compte, c'est les ensembles de socialisation, les socialités qu'on arrive à créer, les débouchées politiques collectives. Aménager les conditions d'engagement politique. Plus que mettre en circulation les imaginaires, les données du GIEC. C'est très rentable de sensibiliser. Derrière, il ne se passe strictement rien. Et on sert de caution à nos propres adversaires.
/Ton livre : "l'écologie pirate" proposée par Fatima Ouassak en 2023 : elle dénonce la mainmise des classes supérieures blanches sur la question écologique. Ensuite, elle dénonce les carences béantes de l'écologie majoritaire en termes de compréhension et de prise en charge du racisme. Elle incite l'écologie dominante à être systématiquement antiraciste. Donc de se préoccuper des fractions de la population qui souffrent de manière systémique par leurs conditions sociales et de populations racisées. Elle dénonce aussi que le mouvement climat le voit en terme de diversité décorative par des EDM?, des pancartes, sans prise en charge structurelle, en fait, de la lutte antiraciste. Elle dit qu'on ne peut pas demander à des gens de s'impliquer dans la protection de la planète ou de la terre si eux-mêmes, on leur refuse toute forme d'ancrage sur le territoire, matériel, social, politique. Puisque c'est des populations emmurées à la périphérie de l'arc républicain et qui subissent une répression politique permanente, ce qu'elle appelle l'APOGRA?? Donc on a des gens qui luttent pour leur survie. Et donc, les discours moralisateurs, les quartiers populaires, l'action du racisme et des oppressions subies sont directes et tangibles. Il n'ont aucune chance d'aboutir correctement.
Elle propose de mettre en position de centralité le racisme et elle propose une libération de la terre qui sera ?? par un droit absolu de circulation qui devrait figurer comme étant une revendication principale du mouvement environnemental. Donc créer des formes d'alliances et de résistance d'une écologie intersectionnelle. Je suis en accord.
À GP j'ai essayé de poser le sujet comme à la COP 27 on m'interdisait de parler de communalisme climatique. Le décolonialisme n'était pas du tout intégré par ce milieu blanc, privilégié de l'écologie. On n'a jamais fait une campagne antiraciste affirmée à GP, on n'a jamais les moyens, ni conceptualisé cela. Seul truc fait, en 2017, dans l'entre-deux tours, on a mis une banderole sur la tour eiffel "Liberté, Égalité, Fraternité". Devise républicaine qui n'est pas forcément un signe d'émancipation pour certains groupes sociaux. On n'a pas nommé l'adversaire. Donc ya un retard énorme. Cet essai met le doigt là où ça fait mal, des constats corrects. Et le reprend à son compte.
/Écoféminisme contribution essentielle : pas gaia, ni féminisme de la nature. pas écolo par essence féminine. Réactionnaire... Intérêt du paralélisme, continuum dans la manière dont le patriarcat et le capitalisme ont tendance à réifier les choses pour les femmes, ou les groupes, la biosphère, la nature. Les considérer comme des choses disponibles, à disposition du pouvoir. Ya un paralélisme de situation, de dynamique relationnelle qu'on trouve à la fois au sein du patriarciat et du capitalisme. Et vu les modes de socialisation actuels, le mode de vie des femmes est 25% moins carboné que les hommes, notamment sur les pratiques alimentaires ou en lien avec des situations socio-professionnelles qui reflètent l'emprise du patriarcat sur la structure économique.
Ya un autre angle qui est que dans beaucoup de civilisations les femmes sont en première ligne vis-à-vis du réchauffement climatique. Ex en Afrique, 70% de la production agricole est assurée par des femmes. Elles en pâtissent en 1er. Les modes de socialisation, de domestication font que les femmes sont les 1ères à se priver de nourriture dans le foyer si les rendements agricoles baissent. Elles assurent en priorité les tâches domestiques dt l'approvisionnement en eau en Afrique. l'eau rarifiée rend leur tâche compliquée. Leur labeur devient de plus en plus pénible. Ça déstabilise les systèmes de santé, l'accès aux soins, ça rend la vie des femmes plus compliquée. Ex. grossesses, /dynamiques d'oppressions liées à l'augmentation de la pauvreté / réchauffement clim. pertes, pauvreté ... Les foyers ont tendance à se débarrasser d'elles. Ça augm les mariages forcés ...
/modes de vie : intrinsèque à l'écologie. impact pas tangible immédiatement ... sur le climat, on a besoin de la médiation scientifique, comprendre ce qui se passe, avoir une représentation ... l'écologie dominante a contribué à éloigner ... la technique, l'individu / écogestes, du mythe du colibri où chacun doit faire sa part ... et donc a contribué à isoler / injonctions environnementales donc à les rendre d'autant plus irréelles et impraticables.
/réguler la production, oeuvrer à l'égalité matérielle entre citoyens / imposer la sobriété : mettre en oeuvre une socialisation de la production. Ya 2 piliers : étrangler le capital (pôle public du crédit, supprimer les banques commerciales, impôts confiscatoires sur les grandes fortunes, interdire des pans entiers de la production, interdire la publicité) et d'un autre côté démocratisation de la production, instaurer une propriété partagée et collective et la généraliser, de nouveaux droits dans l'entreprise, de nouvelles sécurités sociales ex sur le logement, la mobilité, l'alimentation ; la création d'un emploi garanti, vert, pour s'assurer que la main d'oeuvre qui va devoir changer d'activité ex arrêter les fossiles, puisse trouver un point d'atterrissage convenable et rester intégré à la société par ailleurs.
/Jadot / gagner la présidentielle : triple crise de l'écologie / pratique stratégique : la société civile installée est déjà une instance révolutionnaire. Idem sur la lutte des classes. Considère que le vote est trop politique. Que faire ? /théorie du changement comment infléchir le cours de l'histoire ? le régime politique, son ordre social, etc. L'élection, pas prioritaire mais incontournable. La question climatique ne peut pas se prive du levier législatif et diplomatique. Car on a besoin d'exercer une coercition forte sur activités écon. fossiles, le capital fossile, destituer les classes bourgeoises. Il faut un appareil d'état et les différents leviers qu'il procure. Car en face, c'est très très fort. L'écologie par le bas, ces foyers de résistance où on élabore des sociabilités, c'est fondamentale, produisent la montée en généralité qui produisent les leviers supérieurs du pouvoir. Je suis contre une vision seulement électoraliste qui croit faire advenir une force politique et la maîtrise totale de l'ordre social. Une politique de gauche, révolutionnaire sur le plan politique a besoin sur des foyers préexistants et c'est dans le rapport de forces issu de la lutte qu'interviennent aussi les évolutions législatives favorables.
Pour autant, l'élection reste une source de légitimité culturelle, polique et symbolique très forte dans ce pays, qu'on ne peut pas laisser à nos adversaires. Et ya un moment où -lutter si les fachos à la tête de la police ? de la justice ? de Bercy ? de l'ÉTAT ? - le vote qui pose un tas de pb, la démocratie représentative, ya besoin de réformes, mais le vote reste un geste populaire, accessible à tous, dt ceux qui n'ont pas les ressources de militer, de s'engager dans l'insurection, mépriser ça est un mépris de classe aussi.
/A69 LUTTES prometteuses car écologie par le bas, a amené les soulèvements de la terre qui regroupent luttes locales, lutte contre les GPII sont ancrées sur les territoires, ont un contenu empirique, sur des scènes avec diversité des tactiques ex dégradation matérielle, principe nv excluant, on emmène plus de monde dans la lutte et le rapport de forces. Met en place des phénomènes d'opposition entre groupes sociaux qui à priori antagoniste ex discussions naturalistes, paysans, chasseurs, créer des sociabilités locales, des enclaves, le référentiel écologique donne des assises plus concrètes. Écologie d'anti-spectacle. Ex écureuils dans les arbres s'interposent jusqu'au bout avec des tactiques qui leur permettent de supporter les méthodes répressives antiterroristes mises en place par l'état. Ce qui donne une épaisseur bien supérieure à la lutte environnementale. Ce sont les occupations qui obtiennent des résultats ces dernières années. Ex. NDDL seule victoire identifiable obtenue. Luttes prometteuses, permettent de renverser le rapport d'hégémonie au sein du champ environnemental, une écologie du clivage supérieure à l'écologie du consensus. Dimension intersectionnelle de la lutte. Ex. mob contre l'empire BOLLORÉ localisée notamment en Bretagne où j'habite. Écologie antifasciste, antiraciste.
/écologie dominante ? les concurrencer, les interpeler, tenter de les liquider d'une manière ou d'une autre. avec comme porte de sortie de s'aligner sur des propositions plus radicales. Tout ce qui relève de la gauche bourgeoise est contreproductif dans le rapport de forces actuel et dans la lutte des classes.
Porter un travail de critiques, d'interpellations, d'affrontements, /ce secteur là
(Vidéo) Abécédaire Frustration – « E comme ÉCOLOGIE » (avec Clément Sénéchal) / Rédaction | 04/07/2025
Chroniques de l'écologie bourgeoise
Décrypter - Écologie
Décrypter - Politique politicienne
Entretiens
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ecologie
Dans cet épisode de notre abécédaire politique, on reçoit Clément Sénéchal (Ex-Greenpeace, auteur et militant) pour démonter l’écologie bourgeoise : celle qui culpabilise les individus pendant que les gros pollueurs trinquent tranquillement. On parle écologie populaire, conflits de classes et stratégies politiques pour éviter de foncer droit dans le mur en trottinette électrique.
Le livre de Clément Sénéchal : https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021508208-pourquoi-l-ecologie-perd-toujours-clement-senechal/?affil_mid=2723
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Maxime Macé @mmace.bsky.social · 21 h
En 2007, Marine Le Pen accordait une interview à «Rivarol», journal ouvertement antisémite. Une archive exhumée par @liberation.fr, dans laquelle elle tend la main à l’extrême droite la plus radicale. [Coprod @pierreplottu.bsky.social]
L’entretien oublié de Marine Le Pen avec le journal antisémite «Rivarol»
En 2007, la future cheffe du RN accordait une interview à Rivarol, journal ouvertement pétainiste. Une archive exhumée par «Libé», où elle tend la main à l’extrême droite la plus radicale, bien loin d...
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Décrypter - Économie
Depuis toujours, l’extrême droite française met en avant un discours aussi simple que redoutable : “vous payez trop”. Trop d’impôts, trop de taxes, trop de “charges”, trop pour les autres. Aujourd’hui, ce récit se propage de plus en plus, relayé par les réseaux sociaux, les médias de droite et l’univers brun des influenceurs réactionnaires. Il transforme la colère sociale en ressentiment fiscal. Et cette colère, au lieu de viser les vrais profiteurs — les actionnaires, les grandes fortunes, les fraudeurs fiscaux, les multinationales — est soigneusement redirigée vers un bouc émissaire commode : l’État et ceux qui vivent, prétendument, à ses crochets. Ce discours repose sur une série de confusions entretenues, de manipulations économiques grossières, et surtout, d’un projet politique inavoué : démanteler les droits sociaux au nom du “bon sens”.
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Le jour où Nicolas demandera non plus combien il paie, mais à qui cela profite réellement, le piège se refermera sur ceux qui l’ont construit. Ce jour-là, Nicolas cessera d’être un hashtag au service des puissants : il deviendra une conscience politique.
Guillaume Étievant, Responsable éditorial
Connu / https://bsky.app/profile/frustrationmag.bsky.social/post/3ltp6derzrk2y
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Frustration Magazine @frustrationmag.bsky.social
Face au chiffre monstrueux de 211 milliards d'aide annuelle aux entreprises, les chroniqueurs de plateaux TV, les think tanks patronaux et les politiciens droitiers nous bombardent d’arguments tous plus mensongers les uns que les autres.
@etievant_g les liste ici et y répond👇
11 juillet 2025 à 17:36
67 reposts 5 citations 110 ont aimé
- 1-“Ce ne sont pas des aides, c’est juste qu’on leur prend moins !” Cet argument oublie que les exonérations de cotisations sociales n’annulent pas les besoins qu’elles couvrent : elles sont compensées par l’État. Autrement dit, par l’impôt, c'est à dire nous tous.
- 2-“Mais 80% de ces aides vont aux entreprises publiques” Cette intox provient de l’IFRAP, un “think tank” présenté comme “indépendant”, mais financé par les entreprises. Pour calculer ce chiffre, il ne prend en compte que 28 milliards d’aides budgétaires sur les 211 milliards.
- 3-"C’est trop hétérogène pour qu’on parle d’1 seul système”Le rapport souligne justement cette fragmentation : 2 200 dispositifs. Cela nourrit l’illusion qu’il ne s’agirait pas d’un système cohérent.Or il l’est : c’est celui de la captation de la richesse par les intérêts privés
- 4-Le groupe Auchan a annoncé le 4 novembre son intention de procéder à un PSE concernant 2 384 salariés employés en France. Le groupe a bénéficié entre 2013 et 2023 de 636 millions d’euros d’aides fiscales et de 1,3 milliard d’euros d’allègements de cotisations sociales.
- 5-En novembre, Michelin a annoncé un PSE concernant 1 254 salariés. Le groupe a bénéficié de 32,4 millions d’exonérations de cotisations sociales en 2023 et 40,4 millions d’euros de CIR en 2024, tout en versant 1,4 milliard d’euros de dividendes la même année.
- 6-ArcelorMittal a annoncé en avril 2025 la mise en place d'un PSE concernant 600 salariés. Le groupe a versé en moyenne 200 millions d’euros de dividendes chaque année depuis dix ans, alors qu’il a bénéficié en 2023 en France de 298 millions d’euros d’aides
- 7-Osons une exigence : supprimer toutes les aides publiques qui ne sont pas strictement vitales à la survie financière des entreprises. Et quand l’État investit des millions dans une entreprise, il doit entrer au capital. Lire l'analyse de @etievant_g :
https://frustrationmagazine.fr/comment-les-bourgeois-camouflent-les-211-milliards-daides-aux-entreprises
Comment les bourgeois camouflent les 211 milliards d’aides aux entreprises
Frustration Magazine, média indépendant et offensif qui relate la guerre des classes.
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jeudi 12 juin 2025 - Société - Par Alexandre Monnin, Philosophe, Directeur scientifique d’Origens Media Lab et professeur à l'ESC Clermont Business School
Derrière les discours d’efficience, d’autonomie et de prévention, un glissement insidieux s’opère : celui d’une médecine qui renonce à soigner. Aux États-Unis comme en France, le soin devient conditionnel, réservé aux existences jugées « optimisables ». En s’appuyant sur le cas du programme MAHA, les dérives du One Health, le concept d’« abandon extractif » et l’émergence d’un « eugénisme doux », cet article analyse les ressorts politiques et idéologiques d’un renoncement systémique au soin.
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Aux États-Unis, cette hypothèse se cristallise au travers du programme MAHA – Make America Healthy Again – dont l’ambition n’est plus de soigner, mais d’éviter les coûts liés au soin. Comme le formule explicitement Derek Beres, fin observateur de ces enjeux et co-animateur de l’excellent podcast Conspirituality, le but de MAHA « n’est pas la santé, c’est l’évitement ». En France, la récente loi sur le droit à mourir, en apparence progressiste, a été critiquée par des collectifs antivalidistes comme une manière d’acter l’impossibilité de vivre longtemps avec certains handicaps ou maladies chroniques.
Ce tournant ne se donne pas toujours pour ce qu’il est. Il s’abrite derrière les mots d’efficacité, d’autonomie, de prévention, voire de soutenabilité. Il s’appuie sur des cadres comme le paradigme One Health, censé penser la santé de manière systémique à l’échelle des écosystèmes mais qui, en pratique, contribue à diluer les responsabilités et à rendre invisibles les enjeux de justice sociale. Il prospère sur les ruines de la médecine publique, sur la fatigue des professionnels du soin, sur l’individualisation croissante des parcours de santé.
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ne domine plus la coercition biologique mais la modulation des accès, des incitations, des normes implicites du mérite sanitaire. Dans ce monde, certaines vies méritent encore d’être soignées. D’autres sont progressivement déplacées hors du champ du soin, abandonnées à elles-mêmes, tout en continuant à alimenter des bases de données, des algorithmes, et des modèles de gestion du risque.
Function Health et la « root cause medicine » : une médecine sans soin ?
La logique du non-soin trouve un prolongement dans l’écosystème des startups de la médecine fonctionnelle, à commencer par Function Health, cofondée par Mark Hyman – médecin star, promoteur du self-care optimisé et conseiller santé de Robert F. Kennedy Jr. Promettant une révolution individualisée, Function Health propose à ses clients de mesurer plus de cent biomarqueurs pour « reprendre le contrôle sur leur santé ». Pourtant, ce qui se présente sous les auspices d’une forme d’empowerment est en réalité une mise en marché de diagnostics sans soin : les résultats des tests ne sont accompagnés d’aucune prise en charge clinique réelle, et leur utilité médicale est sérieusement mise en doute.
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Le biologiste Greg Maguire, quant à lui, dénonce Function Health au titre d’une « arnaque façon Theranos », un modèle d’affaire jouant sur le flou scientifique, l’auto-surveillance et la peur du déclin corporel, tout en échappant à toute responsabilité thérapeutique.
Au cœur de cette approche se trouve la notion de « root cause medicine », qui prétend identifier et traiter les causes profondes des maladies plutôt que de se contenter de soulager les symptômes. Bien que louable en apparence, cette philosophie est également au centre du programme MAHA (Make America Healthy Again), porté par l’administration. Le récent rapport de la commission MAHA[2] publié en mai 2025, attribue ainsi la montée des maladies chroniques chez les enfants étasuniens à des facteurs tels que l’alimentation ultra-transformée, l’exposition aux produits chimiques, le manque d’activité physique et le stress chronique. Il critique également la surmédicalisation, notamment l’utilisation excessive de médicaments et de vaccins chez les enfants, et appelle à une réorientation vers la prévention et la recherche sur les causes profondes des maladies.
Cependant, cette focalisation sur les causes profondes peut avoir des conséquences problématiques. En mettant l’accent sur la prévention et la modification du mode de vie, elle risque de délégitimer les besoins des personnes déjà malades, en particulier celles atteintes de maladies chroniques ou de troubles neurodéveloppementaux – y compris l’autisme –, qui seraient liées à des perturbations métaboliques ou environnementales. Si la recherche de cause profondes est légitime, force est de reconnaître qu’elle est instrumentalisée aujourd’hui en vue de délégitimer la recherche scientifique et les politiques de soin au profit d’une écologie pseudo-naturelle du corps performant, de la prévention morale et de l’industrie du diagnostic.
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un transfert massif de ressources depuis les institutions publiques vers des plateformes privées qui transforment le soin en business. Derrière le slogan « Make America Healthy Again », se cache une antienne bien connue : enrichir les cercles proches du pouvoir tout en abandonnant les populations vulnérables, déjà rendues invisibles par les angles morts du marché de la santé.
L’ironie de cette médecine du non-soin est qu’elle s’appuie massivement sur des dispositifs technologiques sophistiqués : capteurs, tests, algorithmes, plateformes. Le soin est externalisé, privatisé, et converti en données. Le quantified self devient la forme contemporaine de l’attention à soi, vidée de toute relation clinique. Ces technologies alimentent des systèmes d’optimisation où l’important n’est plus la guérison, mais la conformité aux normes biologiques ou comportementales. Dans ce contexte, le patient devient un profil de risque, non plus un sujet à accompagner. La plateformisation du soin réorganise en profondeur les régimes d’accès à la santé. La médecine n’est alors plus un service public mais une logistique de gestion différenciée des existences.
One Health ou la naturalisation du non-soin
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Ce flou n’est pas neutre. Il permet de relativiser les demandes d’action immédiate, en invoquant une perspective systémique, lointaine, future. On parle de microbes et de milieux, on « prend de la hauteur » tout en abandonnant les personnes malades ici et maintenant, notamment celles souffrant du Covid long ou d’autres pathologies différées.
Plus grave encore : cette « prise de hauteur » s’accompagne d’un transfert de schèmes idéologiques issus de l’écologie réactionnaire. Le retour à la nature se double d’une défiance vis-à-vis des vaccins, des traitements, de l’intervention médicale. Dans certains discours, relayés par exemple par la journaliste Marie-Monique Robin, la fusion avec le monde microbien devient un idéal, et la prévention sanitaire, une intrusion[3]. On célèbre « l’immunité naturelle » pour mieux fustiger l’intervention publique. Des deux côtés de l’échiquier politique.
Sous couvert d’intégration des savoirs, le One Health organise en réalité une double démission : institutionnelle, d’abord, en se dégageant de toute responsabilité immédiate ; cognitive, ensuite, en affaiblissant la distinction entre pathogène et environnement. Il participe ainsi pleinement du paradigme du non-soin.
Une autre logique traverse ces dynamiques : un catastrophisme vitaliste, qui prend racine à la fois dans certaines critiques de la modernité médicale et dans un rapport idéalisé à la « nature ». Face aux dégradations écologiques, le réflexe n’est plus de renforcer les capacités collectives de soin. Il s’agit désormais de retrouver une forme de pureté corporelle ou environnementale perdue. Cette quête se traduit par l’apologie du jeûne, du contact avec les microbes, de la « vitalité » naturelle – et la dénonciation des traitements, des masques, des vaccins comme autant d’artefacts « toxiques ». Elle entretient une confusion entre médecine industrielle et médecine publique, et reformule le soin comme une purification individuelle. Là encore, le paradigme du non-soin prospère non pas en contradiction avec l’écologie, mais bien davantage au nom d’une écologie mal pensée
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Elle puise dans une généalogie critique où Ivan Illich tient lieu de figure tutélaire. Sa dénonciation de l’iatrogénie, des professions médicales et de la médicalisation de la vie reste aujourd’hui une référence centrale, souvent mobilisée par des discours « alternatifs » à la médecine. Or cette critique a changé de camp : d’arme contre l’industrie pharmaceutique, elle devient ressource idéologique pour désarmer la médecine publique au profit des marchands de compléments alimentaires, d’algorithmes et de tests en tous genres. Le mythe d’un retour à l’harmonie naturelle, débarrassée des intrusions techniques, alimente aujourd’hui une écologie vitaliste parfois indistincte des idéologies de droite libertarienne ou survivaliste
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Extractive abandonment et soft eugenics : organiser le tri
Dans ce monde du non-soin, l’abandon n’est ni un effet secondaire ni une faute mais un principe actif de gestion. Le concept d’extractive abandonment, formulé par Beatrice Adler-Bolton et Artie Vierkant dans Health Communism, désigne une situation où les populations vulnérables sont à la fois exclues de la prise en charge, et maintenues dans des dispositifs qui extraient de la valeur de leur existence, sans compensation, ni reconnaissance, ni soutien.
Ce paradigme, qui organise le retrait actif de l’État ou des institutions médicales, s’appuie sur une économie politique éminemment problématique : les malades chroniques, les personnes handicapées ou marginalisées deviennent des sources de données, des objets d’expérimentation, des supports de tests – mais sans accès réel à des soins. Dans le meilleur des cas, elles sont orientées vers des parcours de « self-care » algorithmique, où la personnalisation de la gestion de santé dissimule une désinstitutionnalisation complète.
Ce processus rejoint l’eugénisme doux. Loin des formes brutales et déclarées du XXe siècle, ce nouveau tri sanitaire est diffus, technicisé, comportemental. Il repose sur des critères d’optimisation et de rendement. La question n’est pas « qui doit vivre ? » mais « qui vaut l’investissement ? ». Les profils « compliance-ready » sont favorisés. Les autres, invisibilisés, écartés. On ne les nomme plus : ils ne rentrent simplement pas dans les catégories de priorisation.
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la santé publique cesse d’être pensée comme un bien commun, et devient une performance individuelle, mesurée, scorée, marchandée. La médecine elle-même, soumise à l’austérité, finit par abandonner ses missions fondamentales : observer, diagnostiquer, soigner. Elle se contente de prévenir – et encore, seulement pour ceux qu’on juge capables – et/ou suffisamment méritants.
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Loin d’être intrinsèquement opposée au soin, la prévention a longtemps constitué une avancée majeure de la médecine sociale : campagnes de vaccination, médecine du travail, hygiène publique, politiques de dépistage… Autant d’acquis issus des luttes collectives et des savoirs institutionnels. Le tournant actuel consiste moins à valoriser la prévention qu’à la retourner contre les malades
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Repolitiser le soin
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avance sous une pluralité de masques ceux du pragmatisme, de l’innovation, de la prévention mais aussi de l’écologie, d’une vision plus « holistique » et pleine de sens, et de la liberté de choisir. Elle substitue au droit au soin un devoir de performance ; à la médecine, une ingénierie du tri ; au thérapeutique, un récit de responsabilisation individuelle. Ce que l’on nous propose n’est pas moins de soin – c’est un monde sans soin, ou du moins réservé à celles et ceux qui peuvent en justifier la rentabilité sociale ou biologique.
C’est là que la convergence devient troublante. Car ce paradigme du non-soin, loin d’être réservé au trumpisme ou à la droite libertarienne, trouve des échos dans certains pans de la gauche et de l’écologie politique. Il repose sur une série de structures partagées, bien que parfois contradictoires :
– Une « biopolitique négative » – selon la définition de Benjamin Bratton : refus d’intervenir collectivement sur les milieux de vie, rejet de toute régulation sanitaire ou environnementale sous prétexte de défendre des libertés individuelles. Cette posture a entravé la mise en place d’infrastructures collectives de soin pendant la pandémie, elle concerne également les politiques écologiques.
– Une responsabilisation individualisée – où l’autonomie devient injonction à l’autosurveillance : bien se nourrir, bien s’exposer, bien gérer son stress (ou son empreinte environnementale). Mais sans jamais reconstruire les conditions collectives du soin ni reconnaître l’inégale capacité des individus à le faire.
– Une quête de purification par la nature (et l’effort) – à travers le sport, les régimes, les huiles essentielles, l’exposition aux microbes, etc. Cette quête valorise un corps en harmonie avec un « milieu naturel » et disqualifie les infrastructures médicales jugées artificielles ou toxiques. Le soin est alors redéfini comme retour méritoire à l’origine ou à l’équilibre, en lieu et place d’un accompagnement institutionnalisé.
– Une foi partagée dans l’auto-optimisation – qu’elle passe par les algorithmes, le quantifying-self ou les routines « naturelles », elle légitime un tri silencieux entre les corps adaptables (et disposés à s’adapter) et les autres. La surveillance remplace l’attention, la donnée remplace la relation, le test remplace le soin.
Ainsi, sous couvert de libération individuelle ou de vision plus systémique, se met en place une architecture du tri : une santé sans soin, une médecine sans clinique – une écologie sans solidarité.
Contrairement à une vision simpliste qui opposerait un État providentiel déclinant à un secteur privé envahissant, le retrait du soin s’opère aujourd’hui par une transformation active de l’action publique. L’État ne disparaît pas : il prescrit, organise, finance, externalise. Il se fait plateforme, courtier de services, émetteur d’appels à projets. En matière de santé, cela signifie le financement de dispositifs de prévention algorithmique, l’encouragement de solutions « innovantes » portées par des start-ups, ou encore le remboursement indirect de produits encore non éprouvés. Ce nouveau régime n’est pas une absence de soin, c’est une délégation programmée du soin à des acteurs dont l’objectif premier n’est pas le soin mais la rentabilité. L’État ne s’efface pas en totalité : il administre la privatisation du soin.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrdvcjffzs2u
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 1 mois
Il y a tous les jours des articles stimulants sur @aoc-media.bsky.social , toutefois je recommande particulièrement ce texte d'Alexandre Monnin, qui fait beaucoup réfléchir et propose une critique salutaire du concept de One Health et de la crise du soin médical.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrxjlf4az22g
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 22j
On aimerait dire que tout cela est bien compris par tout le monde, mais puisque, à l'inverse, les acteurs politiques et économiques, irresponsables, continuent de nier les évidences, il faut diffuser cet article et ces schémas.
Valérie Masson-Delmotte @valmasdel.bsky.social · 22j
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024,
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Hélène Arambourou et Simon Ferrière, département Environnement
Arthur Gaillot, conseiller scientifique
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Connue / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lsgna7vhzs2n
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 16j
Encore une étude prospective qui montre le caractère très préoccupant des tendances actuelles en matière d'effets systémique du réchauffement climatique et du besoin d'agir sans délai pour changer nos manières de co-habiter.
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Déjà 126579 signatures
Stop à l'alliance entre milliardaires, pollueurs et ultra-conservateurs
Aux Etats-Unis comme en France et dans de nombreux pays dans le monde, une alliance dangereuse entre grandes fortunes, industries polluantes et ultra-conservateurs est en train d’attaquer violemment nos droits, nos libertés, nos services publics et notre environnement.
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Connues / mel
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Sujet : [echanges] Vidéos - Rencontres sur l'eau (diffusion)
Date : Fri, 11 Jul 2025 16:38:10 +0200
De : Frédéric Sultan
Organisation : Remix the commons
Pour : réseau communs echanges@bienscommuns.org
J'ai le plaisir de partager la série vidéos de témoignage issues des rencontres sur la gouvernance de l’eau : Faire commun ici et ailleurs - Prendre soin et maîtriser l’usage de l’eau
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Proposition envoyée par France Travail
Offre d'emploi
Offre n°195BYLX
Médiateur (H/F)
16 - ANGOULEME
Publié le 10 juillet 2025
Logélia assure les missions de construction, réhabilitation et gestion de plus de 8 000 logements sociaux.
Nous recherchons un(e) Médiateur(trice) afin d'intégrer l'Agence de l'Angoumois. Rattaché(e) à la Directrice d'Agence, il (elle) intervient afin d'assurer la médiation avec les locataires. Il (Elle) participe à la politique qualité de service de l'Office.
VOS MISSIONS
- Apporter son expertise aux équipes de proximité en les conseillant sur la façon d'appréhender des relations conflictuelles
- Intervenir dès lors qu'un locataire refuse tout contact avec Logélia afin de tenter une mobilisation de sa part avant une judiciarisation du dossier
- Participer à la définition, à l'élaboration et au suivi des politiques concernant la gestion des troubles et incivilités pour des publics spécifiques en intégrant et participant à l'animation du réseau de partenaires
- Mener à bien des enquêtes de voisinages et intervenir à domicile en appliquant les méthodes d'intervention adéquates et en mobilisant si besoin le(s) partenaire(s) pour une approche globale de la situation
- Réaliser de la médiation entre locataires pour réguler les tensions et renouer le dialogue
- Superviser les réponses aux pétitions et aux réclamations faisant état d'un différend entre locataires
- Créer et animer des relations étroites avec l'ensemble des partenaires institutionnels et associatifs engagés en matière de prévention, médiation et tranquillité résidentielle pour résoudre les difficultés rencontrées par les locataires
- Intervenir auprès de locataires présentant des troubles de comportement en lien avec les tuteurs et les curateurs
- Créer des conditions de dialogue entre les habitants et les institutions pour faciliter les concertations entre locataires et institutions
- Lancer et suivre les procédures d'expulsion en matière de troubles du voisinage
VOTRE PROFIL
- Formation supérieure (dès niveau Bac+3) en métiers de la cohésion sociale, ou équivalent
- Expérience : A partir de 5 ans sur un poste similaire
- Bonne capacité rédactionnelle
- Bon relationnel avec les équipes, les prestataires et les locataires
- Capacités d'observation, d'analyse et de préconisations relatives aux situations rencontrées dans son activité (veille sociale, diagnostic de situation, .)
- Adapter son mode relationnel au public concerné et savoir communiquer dans un contexte d'interculturalité
- Maitrise des outils informatiques
NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
- 13ème mois
- Titres Restaurant
- Mutuelle
- Prévoyance
- Transports
- Télétravail possible à partir d'un an d'ancienneté
Type de contrat CDI Contrat travail
Durée de travail 39H/semaine Travail en journée
Salaire Salaire brut : Mensuel de 2100.0 Euros sur 12.0 mois Chèque repas Mutuelle
Profil souhaité
Expérience 5 An(s)Cette expérience est indispensable
Compétences
- Entrer en contact avec la population et promouvoir les initiatives (réunions de concertation, consultations, …) Cette compétence est indispensable
- Organiser une médiation sociale Cette compétence est indispensable
Savoir-être professionnels
- Avoir l'esprit d'équipe
- Etre à l'écoute, faire preuve d'empathie
- Organiser son travail selon les priorités et les objectifs
Informations complémentaires
- Qualification : Employé qualifié
- Secteur d'activité : Location de logements
Employeur
LOGELIA CHARENTE
Ndlr : le médiateur est une fonction de non-pouvoir afin de garantir l'impartialité. Comment lui demander de sanctionner en lançant les procédures d'expulsion ? Dénoncer ACT
1,18 M d’abonnés - 4,7k+ - 74 052 vues - 461 commentaires
Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion d'une conférence sur le moment politique, le 9 juillet 2025.
Tr.: ... local prêté par le POI ... signale députés présents dont Pilato ... Gaza plus de 100 000 morts selon une étude académique dt >50% de femmes et enfants, caractère génocidaire ... réchauffement climatique ... ère de l'incertitude ... l'organisation de la société capable d'y faire face ... les incendies dans le sud de la Fr ... 9 blessés parmi les sapeurs-pompiers, 10 maisons ont brûlé ... de plus en plus fréquents ... gel des dépenses ... achat de canaders ... nucléaire, effet falaise ... la mer se réchauffe ... l'atlantique aussi ... extinction des espèces ... pl ..uies intenses ... construire une société collectiviste, on règle les pb en commun ... loi grémillet / nucléaire, loi duplomb viennent de passer ex mégabassines, pesticides partout ... modèle agricole condamné ... ya un intérêt général humain ... des prix plancher pour la souveraineté alimentaire ... annuler la dette ... Aurélie Trouvé ... un métier praticable pour les nouveaux jeune paysans ... la nouvelle france ... ILB : les maladies politiques : cancers, etc ... de moins de 30 ans ... les pb de fécondité ... mis sur la table pour les municipales ... marché garanti ... reste 400 000 paysans ... l'actu : économie monde en panne ex Allemagne en récession (automobile etc) ; Trump force et violence ... déficit commercial ... effet récessif, économie de guerre ... OTAN, 5% ! ... autres déséquilibres UE ne marche que si égalité ...
Ndlr : trop d'approximations sur le nucléaire.
Connu et i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jMBa1w
Ndlr : pas de mentions légales du tout !
Induit en erreurs avec la mention "Officiel" et l'url en gouv.fr CAR TOUT SOUS-DOMAINE est séparé par un "." gouv.fr ! ; DÉNONCER ACT
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Le mercredi 9 juillet 2025, Eric Coquerel auditionnait le président d’ArcelorMittal France. Il révèle que :
👉L’avenir d’un seul four électrique à Dunkerque dépend des décisions européennes sur les quotas d’importation. Sans décision d’ici fin 2025, ce projet sera abandonné.
👉Même en cas de décision européenne positive, il n’y aura pas le lancement d'un DRP (partie amont) et de deux fours électriques (partie aval).‼️Donc le contrat de décarbonation avec l’Etat paraît bien caduc.
De quoi redonner toute sa crédibilité à l’option nationalisation.
mercredi 9 juillet 2025, par Attac France
Webinaire d’Attac avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
La vidéo sera diffusée le 9 juillet à 19h puis disponible à la rediffusion.
Depuis l’élection de Donald Trump, la guerre commerciale fait rage entre les États-Unis et son concurrent chinois. Comment la Chine a pu devenir un adversaire économique aussi puissant ? En quoi cette concurrence menace la mondialisation sous hégémonie états-unienne ? Comment envisager les conséquences de la politique Trump et les réactions de l’État chinois ? Quelle place pour l’Europe et le reste du monde ?
Nous répondrons à ces questions avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international, mercredi 9 juillet à 19h.
Avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de l’ouvrage Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
Tr.: ... 90% encore système dollar, 10% pris par la chine ... l'UE se plie aux exigences de Trump/USA ... les pays les plus pauvres payent :-( ... les BRICS restent hétérogènes, la chine écrase tout ... nouvelle monnaie internationale abandonnée par la Chine au profit de sa propre monnaie le Yuan (renminbi, la monnaie du peuple) ... l'avenir : chine et usa affirment leur centralité ... hégémonie USA baisse ... acteur dominant mais plus hégémonie ... la Chine tente, politisation de l'économie mondiale, accroissement des tensions, conflits.
Ndlr : débute à 2:00
valoriser ACT
Fontaine-le-Comte, le 2 juillet 2025
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Connu / TG le 7/07/25 à 22:28
Connu / TG le 8/07/25 à 16:26
Vendredi 30 mai 2025, trois agriculteurs de la Confédération paysanne ont été convoqués
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Connu / TG le 4/06/25 à 4:55
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📺 Retrouvez l’intégralité de mon passage dans les Grandes Gueules sur RMC du mardi 8 juillet 2025.
Tr.: Tour de France, police de proximité ... doctrine de maintien de l'ordre progressive ...
Terminer >13:50
1,93 M d’abonnés - 1,3K+ - 101 046 vues - 839 commentaires
Quelques jours après avoir lancé son parti "La France humaniste", Dominique de Villepin est l'invité de Darius Rochebin ce dimanche 6 juillet sur LCI. L'ex-Premier ministre de Jacques Chirac est revenu sur de nombreux sujets de politique internationale comme intérieure, alors qu'il entretient le flou sur une possible candidature lors de la prochaine élection présidentielle.
Tr.: ... Trump dépend la souveraineté des USA, contrairement à l'Union Européenne ... il nous faut relever le défi sécuritaire ... Mitterrand, Chirac, ont défendu la souveraineté ... il a manqué une vision ... grande difficulté technologique ... nos démocraties sont prises en otage par les USA ... inquiet pour l'indépendance de la France ... l'Allemagne prête à céder ... la politique, c'est relever des défis ... prisme pro-américain ancestral ... partir de l'intérêt général des européens ... de la dignité ... critique les empires ... il faut de nouveaux piliers de puissance ... connaisseur de Napoléon ... appel du 18 juin ... nous sommes dans un autre age ... monde post-moderne, reposant sur le droit ... il faut se battre sur la scène internationale ... risque immense de prolifération nucléaire ... traité de non prolifération de 1968? ... réponse avec les britanniques et les allemands ... définir un intérêt commun ... le sud global ... critique Retailleau ... besoin d'unité pour sortir les otages, réenclencher une mécanique de coopération ... la méthode dure ne marche pas ... gestes à faire pour renouer avec l'Algérie ... mémoriel, sahara occidental ... discours de reconnaissance et de respect avec l'Algérie ... il y a eu d'horribles massacres faits par la Fr en Alg ... loi de 2005, une insulte ... Jacques Chirac, discours du Vel d'Hiv ... plaide pour une Fr non alignée ... liberté, pluralisme et pas surenchère sécuritaire ... exigence de méthode ... exigence de justice sociale ... réforme des retraites faite contre le peuple, est pour la retraite à points ... créer les conditions pour que tous ceux qui veulent travailler puissent le faire ... poser la question du travail ... plan pluriannuel de réduction de la dépense publique ... campagne ridicule des Républicains ya quelques années ... décision à partager avec les Fr ... remettre la justice sociale au coeur ... veut entendre les préoccupations des Fr ... pb d'humanité et de souveraineté ... Annie Ernault ... l'ordre républicain, la justice sociale, le coeur et identité de la Fr ... la démocratie ne donne pas le droit de martyriser les minorités ... Retailleau, confusion des genres ... /JLM : un point commun, nés au Maroc, ne croit pas à la 6ème république ... ne porte pas pj radical ... /Bayrou en guerre permanente ... perte des connaissances générales fr, maths, etc ... /colonialisme culturel ex Corée du Sud, livre "Le pouvoir de dire non". Développer des tempéraments et des personnalités.
Ndlr :
- de quelle SOUVERAINETÉ parle-t-il ? Populaire ou nationale ? On peut parier sur la seconde. Vérifier ACT
- reste un homme de droite sur le plan économique et de l'attachement à l'ordre, mais est pour le moins fréquentable. Valoriser ACT
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Aurélien Le Coq, député LFI-NFP, était l’invité de BFMTV ce lundi 7 juillet 2025 pour débattre en plateau des questions de sécurité et du rôle de la police municipale, face à plusieurs intervenants issus de la droite et des syndicats de police.
M. Le Coq a réagi à la "polémique" déclenchée par les propos de Mathilde Panot concernant le désarmement de la police municipale et la suppression des caméras de vidéosurveillance en cas de victoire de LFI aux municipales. Il a dénoncé la récupération politique de la droite, accusant ses adversaires de caricaturer la position de la France Insoumise et de refuser tout débat de fond sur la sécurité.
Le député a rappelé que la proposition de LFI vise à renforcer la police nationale et à recentrer la police municipale sur des missions de proximité, tout en dénonçant l’abandon des collectivités locales par l’État. Il a insisté sur la nécessité d’investir dans le renseignement et la prévention, plutôt que dans la surenchère sécuritaire.
Face aux attaques sur la question de l’armement, M. Le Coq a défendu un programme de recrutement massif dans la police nationale, la titularisation des agents contractuels et le renforcement des effectifs administratifs pour remettre des policiers sur le terrain. Il a également souligné que la sécurité doit rester une priorité nationale, loin des logiques électoralistes et des divisions entretenues par la droite.
M. Le Coq a conclu en affirmant que la France Insoumise est le parti de la sûreté et de la tranquillité publique, prônant l’apaisement, la désescalade et le retour à une police de proximité au service des citoyens.
Ndlr : Mr Le Coq pouvait à peine terminer une phrase et encore moins développer ses idées, confronté à une alliance entre journaliste et autres invités de droite. Dénoncer ACT
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#LCP #assembleenationale
Conférence de presse du groupe LFI à l’Assemblée nationale le mardi 8 juillet 2025 :
Décès d'Olivier Marleix : Mathilde Panot exprime à nouveau les condoléances de son groupe "aux proches, aux équipes et à la famille politique" du député, avant de "saluer celui qui était profondément attaché à la souveraineté industrielle de la France".
Vote final sur la loi "Duplomb" : Aurélie Trouvé dénonce "une loi trumpiste par excellence", "une loi poison", "contraire à la Constitution et au principe de non-régression environnementale". Elle annonce un recours de son groupe devant le Conseil constitutionnel.
Tr.: ...
100 000 palestiniens auraient été tués à Gaza selon une étude anglaise ... la moitié de la population est des enfants ...
Ndlr : sérieux, précision, fier d'être insoumis. Valoriser ACT
50,6 k abonnés - 490+ - 3592 vues - 170 commentaires
Eric Coquerel était l'invité du face à face d’Apolline de Malherbe, sur BFM et RMC le mardi 8 juillet 2025. Au lendemain de son rendez-vous à Bercy avec le ministre de l'économie, sur le budget 2026 : "la copie n'est pas prête !".
Eric Coquerel indique que "La France doit être à la pointe de la bataille pour la bifurcation écologique" l'ultime urgence planétaire, plutôt que d'investir dans l'armement.
Ndlr : Mr Coquerel réussit à dire calmement et avec la plus grande clarté son point de vue sur le budget prévu par le gouvernement Bayrou malgré le fait que la journaliste lui coupe sans arrêt la parole, ne donnant pas le temps pour que l'invité développe sa pensée suffisament pour la rentre intelligible au plus grand nombre :-(
Valoriser tout de même ACT
Actualité - Agriculture
Par l’édition du soir, avec l’Agence France-presse.
À la merci des pucerons verts, les cultures de betteraves sont essentiellement protégées avec des pesticides, néfastes pour l’environnement et la santé. Une autre voie vient d’être ouverte par un laboratoire breton, qui a mis au point un répulsif prometteur.
« Toute la différence avec les pesticides, c’est que les odeurs, ça ne tue pas » : dans son laboratoire de Rennes, Ené Leppik, cofondatrice de la jeune pousse française Agriodor, invente avec son équipe des parfums qui chassent les prédateurs des cultures. En trois ans, l’entreprise a mis au point un produit de biocontrôle baptisé Insior, qui donne des résultats très prometteurs contre le puceron vert. Celui-ci est vecteur de la jaunisse de la betterave sucrière, qui peut entraîner jusqu’à 30 % de perte de récolte.
...
« Le problème, c’est que (les néonicotinoïdes) tuent aussi les prédateurs du puceron. Avec notre solution olfactive, on empêche ou on retarde l’invasion des pucerons et cela donne le temps à ses prédateurs naturels, comme la coccinelle ou les syrphes, d’arriver », explique-t-elle, défendant une « approche holistique ».
Connu / TG le 3/07/25 à 17:12
Pétition - 50.235 signatures
Destinataire(s) : La direction de Radio France et de France inter
Nous venons de l’apprendre : la Terre au carré, le rendez-vous quotidien de l'écologie de Mathieu Vidard sur France inter, sera amputé de dix minutes, sur moins d’une heure de programme, à la rentrée prochaine.
Et ce n’est pas n’importe quel passage de l’émission qui disparait.
Il s’agit du dernier segment, dans lequel vous pouviez écouter : des chroniques de militant·es (Cyril Dion, Claire Nouvian, Féris Barkat, etc.) et de la journaliste Camille Crosnier sur les luttes écologistes ; les témoignages et avis des auditeur·ices (le répondeur) ; les chroniques de médias invités : Vert, Reporterre, Epsiloon et Libération.
Une amputation qui survient sans explication rationnelle de la direction de France Inter. Celle-ci le justifie par un «manque de lisibilité» de cette partie de l’émission et soutient que la place de l’écologie est conservée avec une nouvelle chronique de Camille Crosnier tous les jours à 6h45.
Les audiences de la Terre au carré sont pourtant excellentes, avec plus de 850 000 auditeur·ices par jour entre 14h et 15h. C’est une année record pour ce programme, qui est le plus écouté de toute la France à cette heure-là.
De surcroît, l’émission ne démarrera plus juste après les infos de 14h, mais à 14h15 après un «rendez-vous» sur l’Histoire, ce qui représente un risque élevé de perdre des auditeurs à ce moment charnière de la journée.
La Terre au Carré est la seule émission quotidienne consacrée à l’écologie de tout le groupe Radio France. Une décision annoncée… en pleine canicule.
Horaire moins porteur, moins de personnalités, moins de médias invités (qui donnaient de la visibilité à l’émission sur leurs supports) : tous les ingrédients sont réunis pour que les audiences baissent l’année prochaine. Cela présage aussi du pire : cette émission de référence pourrait disparaître rapidement.
Cette décision est annoncée en pleine canicule, au moment-même où les reculs environnementaux se multiplient au niveau politique.
Si les changements de grille sont habituels dans la vie des chaînes de radio et de télévision, le service public ne peut justifier de diminuer l’espace médiatique alloué à l’écologie alors que nous venons de connaître l’année la plus chaude de l’histoire de l’humanité et que la biodiversité s’effondre à un rythme sans précédent.
Sur Radio France, l’amputation de la Terre au carré n’est pas un cas isolé.
L’an passé, les trois heures hebdomadaires de Planète Bleu, l’émission de Benoît Prospero sur France Bleu (Radio Ici), ont laissé place à une simple chronique quotidienne à 5h55. Cet été, Radio France supprime aussi Mouv’, la radio des jeunes, des ondes FM, et son rendez-vous «Demain le monde», animé par Valentin Després.
Il y a trois ans, après l’été 2022, un collectif de journalistes lançait la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique. Au même moment, Radio France annonçait son «tournant environnemental» et mettait en place des formations pour les journalistes sur le climat. Trois ans plus tard, force est de constater que l’écologie y perd du terrain.
Nous citoyen·nes, journalistes, scientifiques, militant·es, médias invités de la Terre au carré, demandons que l’émission de la Terre au carré soit maintenue telle quelle sur France Inter et que la place de l’environnement à Radio France soit assurée, pour continuer à porter les voix plurielles de l’écologie sur le service public, toucher le plus de monde possible et garantir à nos enfants une planète habitable.
Premiers signataires :
Loup Espargilière, rédacteur en chef, Vert le média
Juliette Quef, directrice, Vert le média
Olivier Monod, journaliste, Libération
Hervé Poirier, corédacteur en chef, Epsiloon
Amélie Mougey, directrice, Reporterre
Lorène Lavocat, journaliste, Reporterre
Cyril Dion, réalisateur, écrivain et chroniqueur
Claire Nouvian, directrice de Bloom
Valérie Masson-Delmotte, climatologue
Christophe Cassou, climatologue
Heidi Sevestre, glaciologue
Philippe Grandcolas, écologue, directeur de recherche au CNRS
Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat
Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch
...
Illustration : Pancaketom.
La troisième ville de France ne veut plus de peinture anti-chaleur pour atténuer les problèmes d’îlots de chaleur urbains. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le président de la métropole après une expérimentation de 2 ans, en demi-teinte. La municipalité semble plutôt vouloir se tourner vers une végétalisation accrue afin de mieux rafraîchir l’air de la ville.
...
les plantes participent au rafraîchissement de l’air de plusieurs manières. D’abord, par un phénomène d’évapotranspiration, ces îlots de végétation participent à augmenter le taux d’humidité de l’air, faisant baisser la température réelle et ressentie. De plus, la création de zones végétalisées permet de désimperméabiliser le sol. Lorsqu’il pleut, l’eau est ainsi en partie stockée dans ces îlots, limitant ainsi le ruissellement vers le réseau d’évacuation des eaux pluviales. C’est cette direction qu’a choisi de prendre la métropole de Lyon, plantant notamment 25 000 arbres durant l’hiver dernier, contre 5 000 arbres les années précédentes.
Le réseau des communes et collectifs participatifs
7èmes Rencontres Nationales des Listes Citoyennes et participatives – Poitiers du 21 au 24 août 2025
Mai 28, 2025
LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES !
A VOS AGENDAS !
Participez aux 7èmes Rencontres Nationales des Listes Citoyennes à Poitiers, organisées par Actions Communes et cette année par Poitiers Collectif
À l’approche des élections municipales 2026, le réseau Actions Communes, en partenariat avec l’association Poitiers Collectif, organise son événement de l’année d’autant plus crucial avant 2026 : les 7èmes Rencontres Nationales des Listes Citoyennes à Poitiers, du 21 au 24 août 2025. Cet événement majeur se tiendra au Parc et aux Salons de Blossac, un lieu emblématique de la ville de Poitiers.
Objectifs des Rencontres Nationales à Poitiers
L’objectif principal de ces rencontres est de permettre à un maximum de listes citoyennes, qu’elles soient déjà constituées ou en cours de formation, de se doter des outils nécessaires pour réussir leur campagne municipale et instaurer une gouvernance partagée au sein de leur commune.
La France, avec ses 35 000 communes et plus de 500 000 élus locaux bénévoles, offre un terrain exceptionnel pour le développement de la démocratie participative et des mouvements municipalistes. Ces Rencontres Nationales sont une occasion unique de valoriser cette spécificité française et de renforcer l’engagement citoyen à l’échelle locale.
Programme des Rencontres : Ateliers, Plénières et Retours d’Expérience
Durant quatre jours, les participants pourront assister à une cinquantaine d’ateliers pratiques, centrés sur des outils concrets pour organiser une campagne électorale efficace, mais aussi sur la démocratie participative, la gouvernance partagée et le retour d’expérience des listes citoyennes participatives. Des plénières ouvertes au public mettront en lumière la diversité des initiatives locales, nationales et internationales en faveur de la réappropriation du pouvoir politique par les citoyens.
Le programme inclura :
- Une boîte à outils pour organiser sa campagne municipale (constitution de la liste, gestion budgétaire, facilitation, entre-deux-tours…)
- Des ateliers dédiés aux petites communes, quartiers populaires et intercommunalités
- Des temps d’échange sur la lutte contre les oppressions systémiques et le bien-être des membres des collectifs
- Des parcours spécifiques selon la taille et la réalité géographique des communes
- Des retours d’expériences et un bilan de listes citoyennes participatives (LCP) élues en 2020
- Des temps de travail par région pour favoriser le maillage territorial
- Sans oublier bien sur des temps festifs et d’interconnaissance
Un événement ouvert, inclusif et engagé pour la démocratie locale
Cette édition 2025 des Rencontres Nationales à Poitiers mettra également l’accent sur l’accueil de nombreux partenaires associatifs et citoyens, afin de montrer la richesse et la diversité de l’engagement citoyen hors des partis politiques traditionnels.
Face à la montée des discours de haine et à la polarisation de la société, les communes participatives incarnent l’espoir d’une démocratie locale vivante, inclusive et respectueuse de toutes les voix. Ces rencontres visent à renforcer le débat public et la confiance entre citoyens, tout en promouvant des solutions concrètes pour une gouvernance municipale partagée.
Rejoignez-nous à Poitiers du 21 au 24 août 2025 pour construire ensemble la démocratie locale de demain !
rencontres.nationales@actionscommunes.org
INSCRIVEZ-VOUS !
Connu / https://mamot.fr/@Neoresistant/114800404983188874
"
1 h Jean Gautier @Neoresistant
*Tr.: ... Jules Valès ... "Paris, ville libre" ... séparation de l'église et de l'état ... les femmes, actives ... Louise Michel ... l'Union des Femmes ... création de coopératives ouvrières ... fédération des artistes par Gustave Courbet ... symboles : destruction de la colonne vendôme ... monument de barbarie ... le militarisme ... États unis d'europe ... Autres Communes à Lyon, Marseille, etc ... Tiers est prudent ... 130 000 hommes pour les Versaillais ... Garde Nationale, force démocratique ... la semaine sanglante ... les barricades ... terrible répression ... entre 6000 et 30 000 personnes tuées ... le mur des fédérés au cimetière du père Lachaise ... 1895, 3ème république, Mac Mahon ... amnistie ... école gratuite et obligatoire ... Fait avec Rétro news ...
MAKE AMERICA GREAT AGAIN ou MAGA (Rendre sa grandeur à l’Amérique)
... est un slogan à connotation raciste et belliqueuse qui veut dire « rendre sa grandeur à l’Amérique », » l’Amérique blanche », celà s’entend.
Cette « grandeur » s’est faite sur les cadavres des Amérindiens(1) et des esclaves africains(2) comme l’histoire l’a enregistré.
Toute personne connaissant la politique des États-Unis peut facilement comprendre que le slogan MAGA n’est pas un symbole de paix et de réconciliation.
Ce slogan a pour origine des histoires macabres sur la manière dont des tueurs s’appliquent à massacrer leurs victimes.
...
A voir la politique des États-Unis dans le monde(Irak, Afghanistan, Syrie, Venezuela, Iran, Libye, Nigeria, Panama, Vietnam, etc…) qui a endeuillé des millions de gens, on ne peut que penser que ce sigle MAGA est un emblème d’un état criminel(4) et raciste(5).
Notes
(1) Voir vidéo « des adolescents pro-Trump se moquent d’un vieil amérindien manifestant pour le droit de ses congénères indigènes » :
Voir aussi article « La colonisation de l’Amérique par les Européens, génocide des Amérindiens ? » :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/04/25/la-colonisation-de-lamerique-par-les-europeens-genocide-des-amerindiens/
2) Voir vidéo « L’esclavage en Amérique » :
Voir aussi article « De l’esclavage aux États-Unis » :
https://fr.m.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Esclavage_aux_%C3%89tats-Unis
3) Voir article « Donald Trump a déposé son slogan pour l’élection 2020 » :
https://amp-parismatch-com.cdn.ampproject.org/v/s/amp.parismatch.com/Actu/International/Donald-Trump-a-depose-son-slogan-pour-2020-1172879?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCCAE%3D#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.parismatch.com%2FActu%2FInternational%2FDonald-Trump-a-depose-son-slogan-pour-2020-1172879
4) Voir article « Les États-Unis, apôtres de la violence :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/04/07/les-etats-unis-apotres-de-la-violence-2/
5) Voir article sur » la suprématie blanche » :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/11/15/4128/
Article sur le même sujet :
https://www.slate.fr/story/172509/etats-unis-trumpisme-maga-visage-ado-blanc-vieil-amerindien?amp
Source :
http://akimaladin.unblog.fr/2019/01/22/maga-le-slogan-belliqueux-des-presidents-des-etats-unis/
Internet dans les années 1990, puis les réseaux sociaux dans les années 2000, ont fait miroité la promesse d'un rapport renouvelé au débat public et à la liberté d'expression. Qu'en est-il aujourd'hui ? À l'heure où certains alertent sur les dangers de la désinformation en ligne et en appellent à une meilleure modération tandis que d'autres dénoncent les modérations excessives et sont prêts à acheter des réseaux sociaux comme Twitter au nom de la "liberté d'expression", l'heure est venue de se poser la question de l'impact des réseaux sociaux sur les individus et la société.
Les réseaux sociaux sont-ils compatibles avec la démocratie et si oui à quelles conditions ? Dans le sillage de "Toxic Data - Comment les réseaux manipulent nos opinions" (Chavalarias D. 2023 Ed. Champs), cette conférence interrogera à partir d'exemples concrets l'impact des réseaux sociaux, de leurs effets sur nos vies jusqu'à leurs impacts géopolitiques, avec en toile de fond l'arrivée d'une nouvelle catégorie d'acteurs : les intelligences artificielles.
David Chavalarias
est Directeur de Recherche CNRS au CAMS (EHESS) et Directeur de l’Institut des Systèmes complexes de Paris Île-de-France. Normalien, docteur de l’École Polytechnique en Sciences Cognitives, ses recherches portent sur la compréhension de nos comportements collectifs et des dynamiques d’opinion à partir de la modélisation et de l’analyse de données du Web. Concepteur de plusieurs macroscopes, outils numériques qui sont au social ce que le microsope est au vivant, il les a mobilisés dans son dernier ouvrage "Toxic Data - comment les réseaux manipulent nos opinions" (Flammarion 2022) pour enquêter sur l’impact des médias numériques sur nos démocraties.
Connu / https://wiki.april.org/w/Faut-il_changer_d'%C3%A8re_num%C3%A9rique_pour_pr%C3%A9server_la_d%C3%A9mocratie
Tr.: ... "Non respect du droit français sur l'apologie de contenus Nazis" ... risque systémique ... comment réguler ces plateformes ?
...
L’ère du confusionnisme
... citation de Hannah Arendt qui disait : « Le sujet idéal du régime totalitaire n’est pas le nazi ou le communiste convaincu, mais les gens pour qui la distinction entre le fait et la fiction et la distinction entre le vrai et le faux n’existent plus. » C’est ce qui s’est passé aux États-Unis. La plupart des électeurs de Trump étaient convaincus que les élections de 2020 étaient truquées et que c’était Trump qui avait remporté et pas Biden.
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Le temps de la subversion
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L’Europe en ligne de mire
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le Kremlin a une agence qui s’appelle IRA [Internet Research Agency , Institut de Recherche Internet, qui emploie des centaines de personnes depuis au moins 2013 pour intervenir sur différents terrains numériques pour faire de la désinformation et faire avancer son agenda.
...
Un climato-dénialisme opportuniste
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MAGA ... ULTRA-MAGA
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Comment gagner une élection
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Désinformation du Kremlin – France 2024 Complicité d’ingérence aux Européennes et législatives en 2024
...
Biais algorithmiques
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La nouvelle donne des Big Tech
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il y a incompatibilité entre le modèle économique des plateformes des GAFAM et les démocraties
...
Quelques pistes de solution
...
Quels réseaux sociaux pour la démocratie ?
...
Il est important de comprendre, d’arriver à faire comprendre aux citoyens que leur choix d’infrastructure numérique d’aujourd’hui détermine les régimes politiques de demain, qu’il faut choisir des plateformes en fonction des principes qu’elles se donnent, notamment choisir des protocoles et pas des plateformes fermées.
En termes de protocole ouvert, les plateformes basées sur des protocoles ouverts par rapport à X, la seule alternative pour l’instant c’est le fédiverse/Mastodon et un peu Bluesky, mais Bluesky n’est pas vraiment décentralisé à l’heure actuelle.
Quels réseaux sociaux comme conventions sociales
...
La face cachée de la désinformation
...
puisque en fait X n’est pas modéré, il y a par exemple des contenus nazis qui devraient être modérés en Europe et qui ne le sont pas
...
Campagne de dénigrement contre l’équipe d’OpenPortability
...
Ndlr :
- est-ce le même constat sur Facebook ? Approfondir ACT
- valoriser ACT
salondesmaires - 3 j
La France traverse une nouvelle vague de canicule extrême, avec des départements en vigilance rouge.Et ce n’est malheureusement pas le dernier épisode...🇯🇵 Au Japon, cette école maternelle a eu l’idée d’installer un toit rétractable de 25 mètres x 30 mètres pour que les enfants puissent jouer à l’ombre quand le soleil est trop intense.Un dispositif raisonnable et plein de bon sens 👍
Ndlr : mesure palliative en attendant de le régler sur le fond en plantant des arbres, mettant une ombrière photovolaïque ou autre
1 923 signatures
Pétition lancée le 9 novembre 2024
Le problème
NON au site de MÉGA-BATTERIES LITHIUM-ION en Seine-et-Marne !
108 containers de batteries lithium-ion implantés par la société NEOEN sur la commune de Vernou-la-Celle sur-Seine
Un précédent national est en train de s'établir ! Nous sommes tous concernés par le projet d’installation d’un site de stockage d’électricité par méga-batteries au lithium-ion sur la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine (Seine-et-Marne, à 63 km de Paris et à proximité de Fontainebleau). Au-delà de ce dossier local qui suscite une vive opposition des habitants de la commune, venez soutenir à l’échelle nationale une approche réfléchie de notre transition énergétique, qui ne s’assoit pas sur la sécurité des citoyens riverains et qui respecte la voix des territoires !
Envie d'une vidéo plutôt que de lire ? --> Regardez le reportage réalisé par France 3 Ile-de-France le 10/03/2025
[VERSION COURTE ,version longue ci-après]
Risques d’incendies non maîtrisables et de fumées toxiques
...
à Vernou, elles seront implantées à proximité immédiate de deux lignes haute tension de 400 000 et 250 000 volts (poste RTE du Chesnoy qui a d’ailleurs connu un incendie en juin 2023, qui fut difficile à contrôler pour les pompiers et qui a obligé la population à se confiner) !
Impacts environnementaux délétères
...
Un projet soutenu par l’État CONTRE les citoyens :
Le projet a été autorisé par l’État malgré un avis défavorable du conseil municipal et bafoue ou tord la réglementation en vigueur pour faire passer le projet aux forceps : (1) la réglementation environnementale est inadaptée ou abusée ; (2) l’objectif « zéro artificialisation nette » de la loi Climat et résilience est enterré ; (3) le Plan Local d’Urbanisme est modifié de manière injustifiée et abusive. Le projet de Vernou représente donc un précédent dangereux pour de futurs projets similaires en France.
La valeur foncière des terres et des maisons plombée par la proximité d’un site industriel dangereux
...
Pour une transition énergétique réfléchie, respectueuse des citoyens et de l’environnement
...
[VERSION LONGUE]
LES TERMES DU PROBLÈME
La société NEOEN est en train de développer ce qui sera l’un des deux plus gros sites de stockage d’électricité par méga-batteries au lithium-ion de France, installé sur la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine en Seine-et-Marne, à proximité de hameaux résidentiels et d’un centre pour personnes polyhandicapées (Les Amis de Karen). En effet, notre petit village se voit demandé par des géants de l’industrie pour leurs profits, mais au détriment de la sécurité de ses habitants et de la qualité de leur environnement (la raison en est la présence du poste RTE du Chesnoy). La société NEOEN (cotée en bourse et rachetée depuis mars 2025 par la holding canadienne Brookfield) est le second à se présenter au village pour ce projet et le propriétaire du terrain attend sa généreuse indemnisation avec impatience (contrairement aux 2 700 vernoucellois qui rient jaune devant les 37€/an/personne vendus par NEOEN… même si les motifs de la mobilisation ne résident pas là) !
Le projet proposé stockerait 203 MWh d’énergie dans 108 méga-batteries et 54 postes de transformation (à ce jour, mais les chiffres donnés ont été bien fluctuants !) installées sur 5,37 ha durant un bail de 20 ans renouvelable. En théorie, il s'agit d'une solution vertueuse pour contribuer à la fiabilisation du transport d’électricité en Île-de-France dans le contexte d'une demande accrue et du développement des énergies renouvelables dont la production est par nature intermittente. Pourtant, à Vernou, les batteries seront reliées au poste RTE du Chesnoy qui est alimenté quasi-exclusivement par de l‘énergie nucléaire et fonctionne très bien depuis des années...
...
Ndlr : consulter les documents adverses, chercher d'autres infos ACT
Pétition lancée le 30 juin 2025 - 552 signatures
Le problème
Non à l’implantation d’une usine de combustible nucléaire à partir d’uranium et de plutonium dans la vallée de la Seine, entre les villages de Pont-sur-Seine et Marnay-sur-Seine (10400), dans le département de l’Aube, en lisière de la fragile et précieuse zone humide de la Bassée auboise.
NOTRE SANTÉ EST EN JEU !
Refusons la pollution de l’air, de l’eau, des sols, les nuisances sonores et visuelles, les risques d’explosion, la multiplication des transports de matières radioactives, à quelques centaines de mètres des habitations.
Rappelons que selon l’Autorité de Sûreté Nucléaire, « la mise en oeuvre du plutonium, élément très radiotoxique et pouvant présenter des risques de criticité, nécessite des précautions particulières, notamment en termes de radioprotection des travailleurs, dans la fabrication du combustible MOX, son transport et son utilisation en réacteur. »
Sauvegardons la vitalité des sols et la biodiversité pour nos enfants et les générations futures.
Ne laissons pas ceux que nous avons élus nous imposer des projets comportant des risques significatifs pour notre santé et notre environnement, qui transformeront durablement notre cadre de vie sans notre consentement, au mépris des habitants et des principes de la démocratie.
Est-il bien raisonnable de confier la maitrise de l'énergie nucléaire et la manipulation de matières dangereuses à une jeune start-up du secteur privé,ce qui représente d'énormes risques en matière de sûreté et de sécurité ?
Refusons la fuite éperdue en avant vers le tout nucléaire que le gouvernement s’acharne à mettre en place en modifiant les règlementations censées protéger les citoyens pour faciliter l’implantation des installations nucléaires et leur multiplication sur tout le territoire.
Connu / TG le 3/07/25 à 11:00
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Si vous souhaitez interpeller par mail n'hésitez pas à vous servir de notre outil
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Projet Collectivités Financement public
24 juin 2025
La méthode pour construire son plan pluriannuel d’investissement (PPI) aligné climat est un outil innovant, au service des collectivités, pour garantir la cohérence entre la stratégie financière et la stratégie climatique.
Elle s’adresse aux collectivités volontaires qui souhaitent s’assurer que leur stratégie climat dispose de moyens financiers suffisants pour être mise en œuvre tout en respectant la soutenabilité financière de la collectivité.
Une méthode pour définir combien coûte la stratégie climat pour la collectivité et comment assurer son financement
...
permet à la collectivité de définir ses besoins d’investissement climat à partir de ses objectifs et de les intégrer à son PPI afin de garantir la réalisation des projets tout en assurant l’équilibre financier.
...
Sont disponibles à ce jour :
- La synthèse pour décideurs, présentant les intérêts de la méthodologie, ses objectifs et les démarches à mettre en place dans la collectivité
- Le guide méthodologique pour réaliser son PPI aligné climat, détaillant le processus et les facteurs de réussite.
-
Le cahier atténuation, composé de fiches méthodologiques de chiffrage par action climat, sur les compétences du bloc local
Sont aussi à paraitre :
- une annexe technique (format tableur) pour faciliter la prise en main du cahier atténuation ;
- un jeu sérieux pour sensibiliser aux enjeux du PPI aligné climat dans les collectivités ;
- des wébinaires explicatifs, en partenariat avec des associations d’agents, d’élus et de collectivités.
...
Ce travail part de deux constats :
- Le mandat municipal et intercommunal 2026-2032 revêt une importance historique qui doit consacrer la montée en puissance de l’action publique locale de décarbonation, dans un contexte où l’ensemble des collectivités métropolitaines doivent doubler leurs efforts d’investissement climat d’ici 2030.
- Le deuxième constat est l’absence de communication systématique entre stratégies climatique et financière. Ainsi, les stratégies climat ne sont à ce jour presque jamais adossées à un véritable plan de financement permettant leur mise en œuvre exhaustive sur une base pluriannuelle.
...
Contacts I4CE
- Marion FETET, Chercheuse – Collectivités, Finances locales, Budget vert
Email - François THOMAZEAU, Directeur de programme – Collectivités et Adaptation au changement climatique
...
Connu le 3/7/25 / webinaire du RAC via GPF
Publications Collectivités Financement public
13 septembre 2024 - Étude Climat - Par : Aurore COLIN / Axel ERBA-ROUX / François THOMAZEAU / Julie MARCOFF / Alice MONTICELLI / Luc Alain VERVISCH
Un panorama complet et actuel des enjeux de financement de la transition bas-carbone à l’échelle locale
Les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer pour l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France à 2050, inscrits dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, elles doivent porter de nombreux investissements climat, mettre en place des stratégies et plans d’action, et déployer des actions d’animation des acteurs de leur territoire.
Si les leviers pour décarboner les territoires sont de mieux en mieux connus, le volet économique de l’action en faveur du climat à l’échelle locale reste quant à lui relativement inexploré : les communes, intercommunalités, départements et régions, à supposer qu’ils le veuillent, sont-ils en capacité d’investir à hauteur des besoins tels qu’ils découlent des documents de planification écologique de l’État lui-même ?
Dans la continuité de travaux antérieurs, cette étude vient dresser un paysage d’ensemble des enjeux économiques et budgétaires du financement de l’action climatique des collectivités locales. Ce faisant, elle cherche à alimenter plusieurs débats actuellement en mouvement :
- celui du financement de la transition bas-carbone, bien sûr, et de la répartition de l’effort entre acteurs publics et privés, et, au sein du secteur public, entre État et les administrations locales ;
- celui du pilotage national des finances locales, qui dorénavant, à l’image de celui de l’ensemble des comptes publics, doit tenir compte de façon systématique de l’urgence climatique et de ses impacts budgétaires ;
- celui de la nature du dialogue État/Collectivités et de son évolution, notamment dans le cadre de la « territorialisation de la planification écologique » entamée depuis quelques mois, et à laquelle il manque encore un volet financement.
...
La France s’est fixé l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et s’est engagée à réduire de – 50 % ses émissions brutes de gaz à effet de serre (GES) en 2030 par rapport à 1990.
...
Les principaux documents donnant une vision prospective des finances publiques dans le cadre institutionnel français sont les lois de programmation des finances publiques (LPFP), documents votés par le Parlement mais sans force contraignante, et les programmes de stabilité (PSTAB) établis au titre de la coordination des politiques économiques des États membres de l’Union Européenne. En toute logique, ce sont donc ces documents qui ont vocation à porter la vision française de la dynamique des investissements climat portés
par les acteurs publics dans leur ensemble, y compris les administrations publiques locales (APUL24).
Pour autant, il n’existe pas, à ce jour, de document officiel retraçant les besoins de financements publics
dédiés à l’atteinte de la neutralité carbone au sein de l’État.
- La catégorie des administrations publiques locales (APUL) regroupe les collectivités territoriales, les organismes divers d’administration locale
(ODAL, exemple : centres communaux d’action sociale) ainsi que des établissements publics nationaux ayant une action territorialisée (agences de
l’eau, Société des grands projets).
...
la plus forte baisse du produit des droits de mutation à titre onéreux (DMTO)
...
citoyenneté non reconnue officiellement que s'attribuent les citoyens du monde, personnes qui estiment que les habitants de la Terre forment un peuple commun avec des droits et devoirs communs, en dehors des clivages nationaux, et qui placent l'intérêt de cet ensemble humain au-dessus d'intérêts locaux ou nationaux.
Définition
...
Le concept général de citoyen du monde trouve son origine dans le stoïcisme, dont les philosophes sont les premiers à s'identifier comme citoyens du monde. Il a des affinités avec l’existentialisme, courant philosophique qui met en avant la liberté individuelle, la responsabilité ainsi que la subjectivité, et considère chaque personne comme un être unique qui est maître de ses actes et de son destin.
...
Notes et références
- L'anglais sert aujourd'hui de langue internationale par défaut, mais les mondialistes refusent d'en promouvoir 2. le statut officiel à cause de l'aspect hégémonique de l'Occident qu'elle peut symboliser aux yeux du reste du monde.
- p. 480
- « Multitudes Web - 2. Le nouveau prolétariat européen a intérêt à l'Europe unie », sur samizdat.net via Wikiwix (consulté le 10 octobre 2023).
Articles connexes
- Cosmopolitisme
- Mondialisme
- Monde (univers)
- Citoyenneté de l'Union européenne
- Citoyens du Monde (association)
- Stoïcisme
- Organisation internationale
- Supranationalisme
- Transnationalisme
- Internationalisme
- Fédéralisme
- Éducation à la citoyenneté mondiale
- Anationalisme, idéologie issue d'une partie du mouvement espérantiste
- Penser globalement, agir localement
Vol. LIV
No. 4
2017
Ce numéro traite de la citoyenneté mondiale, définie comme le concept que l'identité transcende, même si elle respecte les frontières géographiques et nationales, et que nos actions sociales, politiques, environnementales et économiques se déroulent dans un monde interconnecté. Les articles examinent, entre autres, le lien entre la réduction des inégalités et la citoyenneté mondiale, la sauvegarde de la diversité culturelle et linguistique, et les droits et responsabilités dérivant du fait d'être un citoyen du monde.
...