Changement climatique
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1 heure pour mieux comprendre les causes des échecs répétés de l’écologie, envisager les pistes pour inverser la tendance et enfin conduire à des victoires écologiques.
En présence de Marine Calmet, avocate activiste de l’environnement, co-auteure de « Justice pour l’étoile de mer » (éditions Actes Sud), Dominique Méda, professeure de sociologie à Paris Dauphine-PSL, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO), auteure de « Une société désirable » (éd. Flammarion), Clément Sénéchal, diplômé de sociologie et de philosophie politique, expert des enjeux climatiques, auteur « Pourquoi l’écologie perd toujours » (éd. Le Seuil)
🌈 Cette conférence a eu lieu lors de notre week-end "Comment résister au backlash écologique et démocratique ?" le 25 et 26 mai 2025
💪 Ce week-end a eu pour ambition de dresser un état des lieux lucide de la situation, tout en ouvrant des chemins de résistance, d’espoir et d’action avec des expert·es, scientifiques, artistes, chercheurs, journalistes… et vous !
🪴Organisée en collaboration avec le Nouvel Obs, la Fondation Jean Jaurès, le collectif média Le Moment, la Fondation Edgar Morin, la Chaire d’excellence τ-co.re, le Cent-Quatre Paris, le Greenwashing Comedy Club, les Effilochés, Nos vies bas carbone et la Fresque de la rénovation.
49 commentaires
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@jeromegarnier1298 il y a 2 semaines (modifié)
Notes :
Trajectoire intermédiaire 2,5 à 2,9 °C, +76 cm de montée des eaux. Contraction du PIB d environ 10%
3:03 cadre juridique actuel (droit, loi, règle), le droit est écrit sur mesure pour protéger les intérêts industriels
3:56 EPR de Flamanville
6:45 rapport IPBES, 3 blocages, rupture nature culture, concentration des richesses, court terme et profit.
7:42 autre mouvement, droit dr la nature, sujet à part entière
9:39 ecologie du spectacle, greenpeace, détaché de la question sociale, vedette bourgeois, ONG verticale avec relation de pouvoir et division du travail et aliénation. Recrutement de personnel encadrant.
14:26 detaché de la lutte des classes, non violence. Dépolilitisation.
15:59 Meda, marchands de doutes. Nordhauss.
17:06 chantage à l emploi. Trump croisade anti science.
24:42 reconversion écologique, co bénéfices, reconversion et conversion de nos cadres cognitifs, moins sévère que Clément car cest difficile.
29:55 règle juridique, droit de la nature. Cest un bullshit job député européen.
Sumplifier les normes environnementales ca veut dire enlever, CNDP
35:50 Il faut complexifier le droit, faire de la permaculture du droit. Ndla : risque de totalitarisme bureaucratique ?
38:35 ceux qui décident pas le savoir ceux qui ont le savoir ne décident pas heureusement c'est ça la démocratie montre il faut savoir écouter
39:52 le politique n'a qu'une délégation de pouvoir
40:00 Pierre Rosanvallon, né à Blois le 1er janvier 1948, est un historien et sociologue français. Pierre Rosanvallon en 2024. Ses travaux portent principalement sur l'histoire de la démocratie et du modèle politique français, et sur le rôle de l'État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines.
41:30 les imaginaires ne suffisent pas il faut l incarner dans les territoires. Il faut un signifiant après ce mot sinon il est vide. Peur de l anticapitaliste. Sinon l ecologie appartient a tous et meme au RN. Racisme, Bolloré. Libertaire.
45:59 arrêter les primaires populaires. Arrêter les petits candidats et intérêts boutiquiers. Arrêter d appeler au vote du cœur. LFI.
50:05 il faut un assentiment général donc ca ca se prépare !!!
52:20 un programme ca se prépare a l avance
53:48 gilet jaune : mouvement preinsurectionnel
54:38 l avenir de l ecologie cest la lutte des classes !!!!
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Connue / https://x.com/ClemSenechal/status/1948766954438729904
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Clément Sénéchal @ClemSenechal · 1h
Mon intervention à l'Académie du climat sur le « backlash écologique
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Abécédaire Frustration - "E comme ÉCOLOGIE" (avec Clément Sénéchal) - 4 juil. 2025 / Frustration magazine
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#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses
Dans cet épisode de notre abécédaire politique, on reçoit Clément Sénéchal (Ex-Greenpeace, auteur et militant) pour démonter l’écologie bourgeoise : celle qui culpabilise les individus pendant que les gros pollueurs trinquent tranquillement. On parle écologie populaire, conflits de classes et stratégies politiques pour éviter de foncer droit dans le mur en trottinette électrique.
Le livre de Clément Sénéchal : https://www.placedeslibraires.fr/livr...
Créé et animé par Rob Grams
Réalisé et monté par Farton Bink
#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses #clementsenechal
36 commentaires
- @mashkdoc2237 il y a 3 jours
Toujours excellent Clément, honnêteté, sincérité, intelligence, simplicité, infos sourcées, éducation populaire anti capitalisme
Tout pour être écouté attentivement
Respect 🫡 à tous les 2 merci
3 - @CocoGerbic il y a 2 jours
Très éclairant. Je ne connaissais pas Clément Sénéchal ; ravi d'avoir découvert sa pensée et ses analyses. Merci à Frustration magazine. je regrette ma naïveté de jeune électeur : EELV plus jamais
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Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Zip0MA
Tr.: ...
l'écologie, notre relation sociale à la biosphère ... partie intrinsèque de notre société, approche matérialiste ... la crise environnementale interroge plutôt les relations des êtres humains entre eux, la manière dont ils font société
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le réchauffement climatique ... des territoires entiers submergés en 2050 comme Le Havre, Calais ... face à la dilatation de l'océan par l'augmentation de température ... 220 millions de déplacés l'an passé ... agriculture quasi impossible ... tempêtes, ece, canicules ... 40°C, 60% de taux d'humidité, on entre dans une zone létale ... crée violence économique, zone d'insécurité individuelle et collective plus marquée ... aggrave la vulnérabilité des classes populaires ... le techno-solutionnisme permet de ne pas poser la question de la croissance et de la décroissance, du nécessaire partage des richesse, des privilèges, des antagonismes sociaux ... / GIEC pensé et élaboré par des libéraux en 1984 ... opérationnel en 1988 ... rôle de Maurice Trong, homme d'affaire très lié à l'industrie fossile nord-américaine ... ces instruments de gouvernance climatique conçus pour contrôler, maîtriser la controverse environnementale, écologique, la ramener dans les mains des gouvernements pour l'institutionnaliser et l'aseptiser, la rendre compatible avec un certain nombre d'intérêts économiques dominants. Donc le GIEC n'est pas complètement libre de ses publications. En fait, le GIEC doit être validé en amont par les États, les gouvernements qui ont un intérêt économique, politique fort. Et donc ya des biais, des conflits d'intérêt. Par exemple, ce que peut dire un climatologue comme linda sayeb?? qui a contribué au groupe 3, celui qui propose des solutions. Ya une grande part de techno-solutionnisme avec des scénarios hors sol. Car les états financent beaucoup plus sur le techno-solutionnisme, la géoingéniérie, que sur les sciences sociales car ça crée de la rentabilité, des profits, des plus-values ... plutôt que de réorganiser les rapports sociaux ... Ya aussi des travaux sur le behaviorisme?? le comportementalisme, voir comment on peut orienter le comportement des individus de manière indirecte. ... dissoudre la dimension collective et politique dans une forme d'individualisme vertueux, presque inconscient. Ça se ressent aussi sur les publications
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sur le plan micro-économique, le paradoxe de Evens?? : si on améliore un processus de production plus sobre, ça va se démultiplier et au final l'empreinte énergétique s'avérera supérieure. Donc décarboner à l'unité n'a pas grand sens.
Idem sur le plan macroéconomique. Par ex les travaux de JBaptiste Fressoz, historien, montre que la transition énergétique, y compris au sein du GIEC, n'existe pas. On continue à utiliser plus de ressources, quelles qu'elles soient. Charbon, bois, sable, pétrole, etc malgré le fait qu'on a aussi démultiplié les ressources naturelles. Il n'y a donc pas de phasisme - âge du pétrole, de l'électricité - on est dans un régime de croissance, intensifier notre empreinte énergétique est rentable.
Donc c'est une manière de confisquer le sujet.
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/Nucléaire opium du capitalisme ... énergie déterrestrée, sans matérialité, recyclable à l'infini, indépendante de toute contrainte physique et donc environnementale car assez décarbonée. Donc ça permet de masquer toutes les matérialités énergétiques qu'il y a derrière les marchandises et donc encore une fois, de ne pas poser la décroissance puisqu'on aurait une source d'énergie infinie sans externalités négatives, ce qui est très loin d'être le cas. Mais Macron peut parler de croissance verte, de développement durable et ce genre de balivernes.
Alors que le nucléaire, ce sont des gens qui vont dans les mines, ce sont des déchets toujours pas traités correctement (seulement 1% du combustible recyclé actuellement) - les déchets à vie courte, c'est 300 ans, donc ce n'est pas rien, les radiations radioactives sont létales et les centrales nucléaires ont une matérialité très concrète, très dangereuses, très vulnérables puisqu'en terme d'accident nucléaire ou d'attaque, en terme de sûreté, c'est des gens qui travaillent, intérimaires bien souvent qui vont prendre des doses pour effectuer l'entretien nécessaire, ce sont des réacteurs qui arrivent en fin de vie et qu'on prolonge un peu artificiellement. La France arrive dans une zone dangereuse avec 50 réacteurs sur le territoire. C'est pas une énergie anodine, mais avec une matérialité écrasante. Tout ça est quand même un mythe d'autant plus que c'est une énergie vulnérable au réchauffement climatique. Une centrale a besoin d'eau pour être refroidie en continu, aléas sur l'abondance des cours d'eau, sur les tempêtes. Donc c'est pas une énergie aussi adaptée que ça. C'est surtout une diversion pour ne pas poser les rapports sociaux de production. ...
/COVID19 La pandémie était intéressante du point de vue environnemental car c'est un moment de suspension des dogmes néolibéraux car on avait une zoonose, maladie issue d'une espèce animale, qui était liée à l'extension du territoire humain sur l'espace sauvage. Ça questionnait la structure de notre mobilité internationale. Et tout d'un coup, on est entré dans une forme d'économie administrée avec le partage entre activités essentielles ou non ; un moment d'inversion de la hiérarchie sociale avec les premiers de cordée, donc les métiers symboliquement les plus valorisés dans cet espace-temps particulier . Donc un nouveau rapport de forces s'est créé avec les multiationales qui avaient besoin de l'État pour indemniser le chômage, les pertes, le ralentissement économique. Donc l'état était dans le rapport de forces pour imposer
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il était temps de donner des objectifs contraignants aux entreprises ... assumer que l'écologie soit en rupture avec le capitalisme ... la sortie du capitalisme est une condition nécessaire ... PJÇ rapprochement avec la CGT ... intrication entre milieux environnementalistes et les milieux ouvriers ... ça n'est pas du tout ce qui a eu lieu, juste mise en scène entre Martinez et JFJulliard ... encore de la croissance verte et pas décroissance ... qu'il n'y a pas d'objectifs de recomposition politique ... on restait sur une structure très féodale, très hiérarchique, que à aucun moment des syndicalistes sont venus nous rencontrer pour nous expliquer les ressorts de l'alliance patronale par ex., et vice-versa. On n'est pas allés dans les usines pour comprendre la condition ouvrière, ses contraintes, les pressions subies, les aliénations qu'on y rencontre. C'est un pb car il va falloir réorienter des secteurs industriels entiers, matériels, social, une large partie de la classe ouvrière ... Puis PJÇ mis en sommeil pendant la présidentielle de 2022. Alors que ça aurait pu servir de prémisse à la constitution d'un front populaire de la société civile qui accompagne dans un rapport dialectique, créer un front commun avec une correspondance entre la société et les mouvements du champ politique. Le bloc au pouvoir n'a pas été inquiété. Le seul succès, la reprise de la Chapelle d'Arblay, seule entreprise de papier recyclé en Fr. La reprise a surtout eu lieu grace à Nicolas Mayer-Rossignol, chapauté par le ministère de l'économie et Véolia et Fibre Excellence, une multinationale du papier. connue pour pratiquer la déforestation de forêts primaires à grande échelle. Le monde d'après, c'était servir sur un plateau un outil productif ...
/Refus de parvenir, rébellion cruciale car c'est le moment où ces grandes écoles servent de socialisation pour reproduire les élites pour les intérêts du capital. C'est le moment où cet ensemble de socialisation commence à être mis en échec, d'inculquer un jeu d'intérêt, un éthos à la future classe dirigeante. Émerge sur le terrain de l'écologie une contradiction pas gérable. Ça n'est pas révolutionnaire. Mais c'est un signal faible qui montre une faiblesse des organisations bourgeoises dans ces instances de socialisation. Qui sont clés : imaginaires, hégémonie culturelle. Les ordonnancements matériels associés.
Ya une contradiction écologique primaire avec le capitalisme qui est lié aux rapports de productions qui le constituent. Il est défini par la marchandise et par la propriété privée des moyens de production. Pour ce faire, il faut qu'un investisseur ait des perspectives de profit. ... Ya un facteur travail, un facteur savoir, et ya les matières premières arrachées à la nature, la biosphère, à notre écosystème. Digérées, aliénées, souvent détruites.ce qui donne des externalités négatives. Donc dans ce système mis en mouvement par les perspectives de profit, les investisseurs sont poussés à démultiplier le volume de marchandises en circulation. Une pression s'accroit sur l'environnement. C'est donc une contradiction primaire. Réduire le nombre de biens matériels disponibles par la publicité, le marketing, les politiques d'obsolescence programmée. Puis les contradictions secondaires d'ordre social : le capitalisme divise la société en ordres sociaux irréductibles, entre ceux qui détiennent les moyens de production et ceux qui détiennent la force de travail. Donc ça crée un antagonisme structurant qui distribue des intérêts contradictoires entre le haut et le bas de l'espace social. Ce qui complique la péréquation des efforts de sobriété à fournir. Qui va accepter de réduire son empreinte matérielle dans son niveau de vie ? Par qui on commence ? Est-ce légitime de demander aux plus pauvres de faire des efforts alors qu'ils sont déjà dans la précarité ? Ou est-ce qu'on demande aux classes supérieures qui détiennent le pouvoir ? Ça crée des frictions irréconciliables. C'est un mode de société qui ne permet pas le consensus. Ça rend la transition compliquée. Dans une société communiste, on va tous faire un pas. Mais par nature inégalitaire.
Autre contradiction, le pouvoir concentré par de grosses sommes d'argent.
Noyer le poisson, vampiriser l'espace public comme Bolloré ... imposer une propagande conforme à ses intérêts ... Le capitalisme vérouille la discussion démocratique sur le changement climatique. On n'a pas le pouvoir décisionnaire sur le contenu de la production. On est amenés dans une forme de dissonance cognitive ... /intérêt général, limites physiques de la biosphère ... rendent sa sortie incontournable pour accéder à une écologie authentique ... /empreinte carbone les plus riches polluent le plus car l'écologie est juste de l'économie, elle répond aux mêmes dynamiques de lutte des classes de l'économie capitaliste. Cette dernière génère de la lutte des classes. Les plus riches ont un niveau de vie supérieur, donc une empreinte supérieure. Ils n'ont pas intérêt à faire des efforts et à s'autodestituer. Donc ça implique une lutte d'intérêts contradictoires pour les différentes strates de la population. Et un rapport /ce qui est consommé et le patrimoine, si l'ensemble de la population comme le 1% le plus riche, on serait déjà à plus de 6° de réchauffement climatique. Le mode d'être social et politique des classes supérieures n'est pas universalisable. Donc ils exercent une violence écologique sur la majorité et en particulier sur les plus pauvres. Donc l'écologie est une lutte des classes.
/Écologie du spectacle, concept inspiré de Guy Debord et sa "société du spectacle" quand la cause devient elle-même marchandisée avait l'impression à GPF de faire partie d'une grande agence de communication pour faire partie de ?? et faire de la collecte. J'ai regardé d'où ça venait cette prééminence de la comm. J'ai découvert que la toute 1ère campagne qui devait avoir lieu ?? sous l'égide du gouv Nixon, GP avait prévu d'aller s'interposer physiquement et j'ai découvert qu'ils avaient fait demi tour en cours de route et qu'ils avaient délibérément tourné le dos à la ?? car ils avaient acquis suffisament de couverture médiatique pour que la mission soit réussie. Parler de la cause était une victoire. Transformé ses échecs en victoire par l'intermédiaire de la médiatisation. Cette écologie du spectacle, c'est le moment où la médiatisation devient une fin en soi. Plus qu'un levier au service de l'action.
A des impacts négatifs comme l'engagement militant. Elle opère une dicotomie entre antagonismes. Une élite d'activistes, les acteurs qui se mettent en scène et la masse des gens intéressés par la cause mais ravalés au rang de spectateurs. Ça donne lieu à une déresponsabilisation de l'engagement ... falcification de la réalité, récit mythologique fondateur de la réalité de GP, son ADN. Et nous ne sommes pas un rond de la désobéissance civile. Les gars ont juste fait une croisière aller-retour. C'est une écologie responsable du symbole de la mise en scène, des apparences, ce banderolisme, mettre en scène de la désobéissance civile soft qui sont en fait des moments pacifiés où la conflictualité est jouée, mobilisation éphémères, prendre des images plus que bloquer, des photo-op(portunity), mettre en valeur des engagements volontaires des multinationales, des labels, des certifications, verdir le discours de la marchandise, une professionnalisation du greenwashing avec un tas de métiers, d'intervenants, de consultants là pour donner le change aux ONG, montrer que la multinationale a mis ça ou ça en place. Participer au folchlore permanent du pouvoir, un partenaire événementiel, ex. Le Grenelle de l'environnement en 2007. Ils ont servi de caution à Nicolas Sarkozy. Idem sous Macron. Des conseils de défense écologique, le One Planet Summith, la convention citoyenne pour le climat, ce genre d'événementiel là. Le fait de servir de caution à des gouvernements écolos adverses, comme LES VERTS Nicolas Hulot, François de Rugis, Barbara Pompili, Pascal Canfin devenu le chef du WWF puis l'homme de Macron au niveau européen. C'est aussi sous Hollande. qui n'hésitait pas à martyriser les militants écolos. Ex à la COP21 grace à un usage excessif des lois sur l'état d'urgence. La mort de Rémi Fresse à Civens. Ou c'est le fait de mettre en circulation des concepts comme le développement durable, la transition écologique, l'art de l'euphémisation permanente de la réalité des enjeux, des rapports de forces, des pb. Ou c'est le fait de considérer que les journalistes sont des vaches sacrées. À GP, interdit de proposer une critique du système médiatique. Impossible d'entrer dans un rapport d'affrontement. Ex. Marine Tondelier copine avec les journalistes de BFM, elle n'est pas du tout dans la conflictualité comme LFI. Car on a besoin que les appareils médiatiques soient favorables à la bonne cause de l'écologie.
Donc elle répond au paradigme ultradominant à la religion de la sensibilisation. Des patrons, les consommateurs, tout le monde. Ça permet de rendre la cause négociable, morcelable, et rentable aussi et ça transforme l'écologie en signifiant vide. C'est exactement ce qui apparait dans le discours de Marine Tondelier quand on lui propose de définir sa ligne, l'écologie sans adjectif. Donc ça devient un référentiel tautologique, circulaire, autoréférencé. In fine une forme de signifiant vide. Un logo, une veste verte, une couleur. Sans doctrine ni projet politique conséquent.
Accaparée par les classes supérieures et la bourgeoisie blanche. Cadrer sur la sensibilisation, garder la main sur le cadrage de la controverse écologiste. Ce qu'a fait quelqu'un comme Cyril Dion?? Ça procède d'une erreur typique que font les classes supérieures qui est de croire que l'infrastructure procède de la super structure. C'est Marx. La dialectique est inverse. C'est plutôt la sphère structure qui répond à un moment donné à l'état des relations sociales. C'est dans une perspective matérialiste, Marxiste. Ou simplement la sociologie critique. Donc c'est pas en faisant pleuvoir des images par le haut qu'on engendre des transformations sociales majeures. Besoin de débouchés politiques. Ce qui compte, c'est les ensembles de socialisation, les socialités qu'on arrive à créer, les débouchées politiques collectives. Aménager les conditions d'engagement politique. Plus que mettre en circulation les imaginaires, les données du GIEC. C'est très rentable de sensibiliser. Derrière, il ne se passe strictement rien. Et on sert de caution à nos propres adversaires.
/Ton livre : "l'écologie pirate" proposée par Fatima Ouassak en 2023 : elle dénonce la mainmise des classes supérieures blanches sur la question écologique. Ensuite, elle dénonce les carences béantes de l'écologie majoritaire en termes de compréhension et de prise en charge du racisme. Elle incite l'écologie dominante à être systématiquement antiraciste. Donc de se préoccuper des fractions de la population qui souffrent de manière systémique par leurs conditions sociales et de populations racisées. Elle dénonce aussi que le mouvement climat le voit en terme de diversité décorative par des EDM?, des pancartes, sans prise en charge structurelle, en fait, de la lutte antiraciste. Elle dit qu'on ne peut pas demander à des gens de s'impliquer dans la protection de la planète ou de la terre si eux-mêmes, on leur refuse toute forme d'ancrage sur le territoire, matériel, social, politique. Puisque c'est des populations emmurées à la périphérie de l'arc républicain et qui subissent une répression politique permanente, ce qu'elle appelle l'APOGRA?? Donc on a des gens qui luttent pour leur survie. Et donc, les discours moralisateurs, les quartiers populaires, l'action du racisme et des oppressions subies sont directes et tangibles. Il n'ont aucune chance d'aboutir correctement.
Elle propose de mettre en position de centralité le racisme et elle propose une libération de la terre qui sera ?? par un droit absolu de circulation qui devrait figurer comme étant une revendication principale du mouvement environnemental. Donc créer des formes d'alliances et de résistance d'une écologie intersectionnelle. Je suis en accord.
À GP j'ai essayé de poser le sujet comme à la COP 27 on m'interdisait de parler de communalisme climatique. Le décolonialisme n'était pas du tout intégré par ce milieu blanc, privilégié de l'écologie. On n'a jamais fait une campagne antiraciste affirmée à GP, on n'a jamais les moyens, ni conceptualisé cela. Seul truc fait, en 2017, dans l'entre-deux tours, on a mis une banderole sur la tour eiffel "Liberté, Égalité, Fraternité". Devise républicaine qui n'est pas forcément un signe d'émancipation pour certains groupes sociaux. On n'a pas nommé l'adversaire. Donc ya un retard énorme. Cet essai met le doigt là où ça fait mal, des constats corrects. Et le reprend à son compte.
/Écoféminisme contribution essentielle : pas gaia, ni féminisme de la nature. pas écolo par essence féminine. Réactionnaire... Intérêt du paralélisme, continuum dans la manière dont le patriarcat et le capitalisme ont tendance à réifier les choses pour les femmes, ou les groupes, la biosphère, la nature. Les considérer comme des choses disponibles, à disposition du pouvoir. Ya un paralélisme de situation, de dynamique relationnelle qu'on trouve à la fois au sein du patriarciat et du capitalisme. Et vu les modes de socialisation actuels, le mode de vie des femmes est 25% moins carboné que les hommes, notamment sur les pratiques alimentaires ou en lien avec des situations socio-professionnelles qui reflètent l'emprise du patriarcat sur la structure économique.
Ya un autre angle qui est que dans beaucoup de civilisations les femmes sont en première ligne vis-à-vis du réchauffement climatique. Ex en Afrique, 70% de la production agricole est assurée par des femmes. Elles en pâtissent en 1er. Les modes de socialisation, de domestication font que les femmes sont les 1ères à se priver de nourriture dans le foyer si les rendements agricoles baissent. Elles assurent en priorité les tâches domestiques dt l'approvisionnement en eau en Afrique. l'eau rarifiée rend leur tâche compliquée. Leur labeur devient de plus en plus pénible. Ça déstabilise les systèmes de santé, l'accès aux soins, ça rend la vie des femmes plus compliquée. Ex. grossesses, /dynamiques d'oppressions liées à l'augmentation de la pauvreté / réchauffement clim. pertes, pauvreté ... Les foyers ont tendance à se débarrasser d'elles. Ça augm les mariages forcés ...
/modes de vie : intrinsèque à l'écologie. impact pas tangible immédiatement ... sur le climat, on a besoin de la médiation scientifique, comprendre ce qui se passe, avoir une représentation ... l'écologie dominante a contribué à éloigner ... la technique, l'individu / écogestes, du mythe du colibri où chacun doit faire sa part ... et donc a contribué à isoler / injonctions environnementales donc à les rendre d'autant plus irréelles et impraticables.
/réguler la production, oeuvrer à l'égalité matérielle entre citoyens / imposer la sobriété : mettre en oeuvre une socialisation de la production. Ya 2 piliers : étrangler le capital (pôle public du crédit, supprimer les banques commerciales, impôts confiscatoires sur les grandes fortunes, interdire des pans entiers de la production, interdire la publicité) et d'un autre côté démocratisation de la production, instaurer une propriété partagée et collective et la généraliser, de nouveaux droits dans l'entreprise, de nouvelles sécurités sociales ex sur le logement, la mobilité, l'alimentation ; la création d'un emploi garanti, vert, pour s'assurer que la main d'oeuvre qui va devoir changer d'activité ex arrêter les fossiles, puisse trouver un point d'atterrissage convenable et rester intégré à la société par ailleurs.
/Jadot / gagner la présidentielle : triple crise de l'écologie / pratique stratégique : la société civile installée est déjà une instance révolutionnaire. Idem sur la lutte des classes. Considère que le vote est trop politique. Que faire ? /théorie du changement comment infléchir le cours de l'histoire ? le régime politique, son ordre social, etc. L'élection, pas prioritaire mais incontournable. La question climatique ne peut pas se prive du levier législatif et diplomatique. Car on a besoin d'exercer une coercition forte sur activités écon. fossiles, le capital fossile, destituer les classes bourgeoises. Il faut un appareil d'état et les différents leviers qu'il procure. Car en face, c'est très très fort. L'écologie par le bas, ces foyers de résistance où on élabore des sociabilités, c'est fondamentale, produisent la montée en généralité qui produisent les leviers supérieurs du pouvoir. Je suis contre une vision seulement électoraliste qui croit faire advenir une force politique et la maîtrise totale de l'ordre social. Une politique de gauche, révolutionnaire sur le plan politique a besoin sur des foyers préexistants et c'est dans le rapport de forces issu de la lutte qu'interviennent aussi les évolutions législatives favorables.
Pour autant, l'élection reste une source de légitimité culturelle, polique et symbolique très forte dans ce pays, qu'on ne peut pas laisser à nos adversaires. Et ya un moment où -lutter si les fachos à la tête de la police ? de la justice ? de Bercy ? de l'ÉTAT ? - le vote qui pose un tas de pb, la démocratie représentative, ya besoin de réformes, mais le vote reste un geste populaire, accessible à tous, dt ceux qui n'ont pas les ressources de militer, de s'engager dans l'insurection, mépriser ça est un mépris de classe aussi.
/A69 LUTTES prometteuses car écologie par le bas, a amené les soulèvements de la terre qui regroupent luttes locales, lutte contre les GPII sont ancrées sur les territoires, ont un contenu empirique, sur des scènes avec diversité des tactiques ex dégradation matérielle, principe nv excluant, on emmène plus de monde dans la lutte et le rapport de forces. Met en place des phénomènes d'opposition entre groupes sociaux qui à priori antagoniste ex discussions naturalistes, paysans, chasseurs, créer des sociabilités locales, des enclaves, le référentiel écologique donne des assises plus concrètes. Écologie d'anti-spectacle. Ex écureuils dans les arbres s'interposent jusqu'au bout avec des tactiques qui leur permettent de supporter les méthodes répressives antiterroristes mises en place par l'état. Ce qui donne une épaisseur bien supérieure à la lutte environnementale. Ce sont les occupations qui obtiennent des résultats ces dernières années. Ex. NDDL seule victoire identifiable obtenue. Luttes prometteuses, permettent de renverser le rapport d'hégémonie au sein du champ environnemental, une écologie du clivage supérieure à l'écologie du consensus. Dimension intersectionnelle de la lutte. Ex. mob contre l'empire BOLLORÉ localisée notamment en Bretagne où j'habite. Écologie antifasciste, antiraciste.
/écologie dominante ? les concurrencer, les interpeler, tenter de les liquider d'une manière ou d'une autre. avec comme porte de sortie de s'aligner sur des propositions plus radicales. Tout ce qui relève de la gauche bourgeoise est contreproductif dans le rapport de forces actuel et dans la lutte des classes.
Porter un travail de critiques, d'interpellations, d'affrontements, /ce secteur là
Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrxjlf4az22g
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 22j
On aimerait dire que tout cela est bien compris par tout le monde, mais puisque, à l'inverse, les acteurs politiques et économiques, irresponsables, continuent de nier les évidences, il faut diffuser cet article et ces schémas.
Valérie Masson-Delmotte @valmasdel.bsky.social · 22j
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024,
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Hélène Arambourou et Simon Ferrière, département Environnement
Arthur Gaillot, conseiller scientifique
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Connue / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lsgna7vhzs2n
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 16j
Encore une étude prospective qui montre le caractère très préoccupant des tendances actuelles en matière d'effets systémique du réchauffement climatique et du besoin d'agir sans délai pour changer nos manières de co-habiter.
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Connu / https://mastodon.top/@cnrs@social.numerique.gouv.fr/114776512780444605
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8 h CNRS 🌍 @cnrs@social.numerique.gouv.fr
Canicule ! Le spectre des chaleurs extrêmes et de longue durée revient désormais à chaque été, voire dès le printemps. Voici un dossier pour mieux comprendre ces épisodes, leurs effets et le rôle du changement climatique dans l’implacable montée du thermomètre.
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Tribune
Le réchauffement climatique ravage déjà des territoires et détruit des vies. Dans le cadre de « l'Affaire du siècle » et faute de réponse du gouvernement à leur demande de renforcement du Plan national d'adaptation, des citoyens annoncent saisir le Conseil d'Etat.
Climat
Mayotte
Le troisième Plan national d'adaptation (PNACC-3), présenté en mars par votre gouvernement, n'est pas à la hauteur, estiment les auteurs de la tribune. (Mathieu Pattier / SIPA)
Par Tribune collective
Publié le 25 juin 2025 à 07:08Mis à jour le 25 juin 2025 à 07:29
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Connu / TG le 25/06/25 à 16:43
Connu / TG le 25/06/25 à 15:18
Sauf adaptation, 88% de la France sera régulièrement sous "tension hydrique" d'ici 2050
Paris, 25 juin 2025 (AFP) - Quelque 88% du territoire de France métropolitaine connaîtra fréquemment d'ici 2050 des situations de "tension hydrique" en été compte tenu du changement climatique, si le pays ne change pas radicalement sa politique de gestion de l'eau, indique mercredi le Haut-Commissariat à la Stratégie et au Plan dans une note.
A l'horizon 2050, "sans inflexion des tendances actuelles, 88% du territoire hexagonal pourrait être en situation de tension modérée ou sévère en été en matière de prélèvements", indique ce rapport, selon lequel même en menant une politique de rupture, avec une société "sobre en matière d'eau dans tous les secteurs d'activité", cette proportion ne descendrait qu'à 64%.
Dans tous les cas, "des restrictions d'usage de l'eau pour les activités agricoles, industrielles ou pour les particuliers seraient alors probables sur la quasi-totalité du territoire, comme en 2022", souligne le Haut-Commissariat, convoquant le souvenir d'une sécheresse mémorable, marquée par des arrêtés de restriction d'eau en pagaille.
"La tension relative aux consommations (partie des prélèvements qui n'est pas restituée au milieu) pourrait être forte dans le sud-ouest et le sud-est, en raison de la part importante de l'eau consommée, du fait notamment de l'irrigation des cultures", souligne le rapport.
L'institution avait publié en avril 2024 une cartographie des prélèvements et en janvier dernier une étude sur l'évolution de la consommation.
Elle a confronté ces données en s'appuyant sur une étude pilotée par l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), Explore 2, sur l'évolution de la disponibilité de la ressource en eau, rendue publique l'an dernier.
Si la France ne modifie pas ses pratiques en matière de gestion de l'eau ou s'en tient aux dernières mesures qu'elle a mises en oeuvre, en août, au coeur de l'été, "on a près de 90% des bassins versants qui sont touchés par une dégradation de la situation hydrique entre 2020 et 2050", a déclaré Hélène Arambourou, coautrice de la note.
Dans le scénario de rupture, "cette dégradation de la situation hydrique survient dans environ la moitié des bassins versants", a-t-elle ajouté.
Réussir à contenir cette dégradation passe par "une sobriété dans tous les secteurs et toutes les activités humaines", a souligné Mme Arambourou.
Dans l'agriculture, par exemple, elle évoque "la régulation" par les pouvoirs publics du développement des surfaces équipées en irrigation, ou le développement des pratiques agroécologiques qui permettent de mieux stocker l'eau dans les sols".
Connu / TG le 25/06/25 à 15:22
Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.eu/post/3lsgg5kxfc22l
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Greenpeace EU @greenpeace.eu · 12 min
Our friends @greenpeace.fr with @oxfamfrance.bsky.social and @notreaffaireatous.bsky.social are helping people suffering from climate impacts to take action against the French government for their weak climate adaptation plan
Heatwaves, flooding, unstable ground, lost harvests – the crisis is here
L’Affaire du Siècle, communiqué de presse, 25 juin 2025 Ce mercredi 25 juin, un recours sera déposé devant le Conseil d’État. Porté par des sinistré·es climatiques, […]
laffairedusiecle.net
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Connu / TG le 20/06/25 à 8:54
Réchauffement climatique : "Il faut avoir plus d'ambition", alerte un auteur du dernier rapport du GIEC qui demande de ne "pas revenir sur le cadre actuel qui a été fixé"
8h30 franceinfo Jérôme Chapuis, Salhia Brakhlia Du lundi au dimanche à 8h33
Le climatologue Christophe Cassou et le maire de Bures-sur-Yvette Jean-François Vigier étaient les invités du "8h30 francenfo", vendredi 20 juin 2025.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié le 20/06/2025 11:37 Mis à jour le 20/06/2025 12:00
Temps de lecture : 3min
Christophe Cassou et Jean-François Vigier, invités du 8.30 franceinfo du vendredi 20 juin 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Alors qu'une partie de la France est placée en vigilance orange canicule, Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS et auteur principal du dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime vendredi 20 juin sur franceinfo que le "+ 2 °C [en 2050] reste atteignable, mais il faut dès maintenant s'engager dans des mesures d'atténuation qui sont extrêmement importantes et rapides". "Il faut avoir plus d'ambition", alerte le climatologue qui demande de ne "pas revenir sur le cadre actuel qui a été fixé".
🔴 Réchauffement climatique ➡️ "On ne s'adaptera pas à des niveaux de réchauffement élevés. Il faut absolument réduire les émissions de gaz à effet de serre pour avoir cette fenêtre d'opportunité pour s'adapter", estime Christophe Cassou.
...
Pour Christophe Cassou, "on a besoin de courage. Certains élus en ont, d'autres n'en ont pas. Il faut renoncer à des projets qu'on avait imaginé il y a 30 ans". "Le niveau de responsabilité, c'est quand on regarde les émissions de gaz à effets de serre. (...) Si on classe en termes de revenus, les 10% les plus riches en France émettent trois fois plus de gaz à effet de serre que les 10% les plus pauvres. Et les 10% les plus pauvres n'ont pas cette capacité d'action. On utilise cette généralité [une lutte globale contre le réchauffement climatique] pour cliver. C'est une stratégie politique, et cette stratégie est suicidaire", estime le climatologue.
🔴➡️ "On n'a pas tous le même niveau de responsabilité dans le changement climatique. On ne s'adapte pas à un effondrement de la biodiversité, on meurt avec", affirme Christophe
Un investissement insuffisant
De son côté, Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette (Essonne), et vice-président de l'AMF (Association des maires de France), également invité de franceinfo vendredi 20 juin, répond qu'il faut donner plus de moyens aux communes et aux collectivités locales "pour faire des travaux d'atténuation". L'un des problèmes selon lui, est "l'endettement qui est limité", d'autant que les ressources fiscales des collectivités "fondent comme neige au soleil". "Sans ressources fiscales, il est difficile de mettre en œuvre des investissements lourds qui doivent être réalisés en cinq, six ou sept ans", avertit-il. Dans sa commune, il pointe du doigt un "budget d'investissement qui est contraint. Il faut à la fois faire la transition [écologique], mais aussi s'occuper de l'entretien normal des équipements publics d'une ville."
🔴 Réchauffement climatique ➡️ "On est tous collectivement responsables, notre devoir est d'agir. Les maires, ce qu'on demande à cor et à cri, c'est que l'Etat travaille avec nous", dit Jean-François Vigier, vice-président de l’AMF, maire de Bures-sur-Yvette.
Jean-François Vigier pointe du doigt un autre problème pour appliquer les décisions afin de limiter le réchauffement climatique : "Le problème de la verticalité" des décisions politiques. Il prend l'exemple de la loi "zéro artificialisation nette (...) : ça préserve la biodiversité dans nos communes. L'AMF soutient totalement cette loi et évidemment, dans nos territoires, on veut la mettre en œuvre. Le problème, c'est que la mise en œuvre de cette loi a été confiée, non pas au bloc communal mais aux régions. C'est pour ça que ça bloque."
Des reculs inquiétants
Ces dernières semaines en France ont été marquées par la suppression des ZFE (zones à faible émission) par les députés, les reculs sur la loi ZAN (zéro artificialisation nette), le projet de réintroduction d’un insecticide de la famille des néonicotinoïdes et la suspension de MaPrimeRénov’par le gouvernement. La France métropolitaine s'est déjà réchauffée d'au moins 1,7°C par rapport à l'ère préindustrielle, avant la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, et les pouvoirs publics se préparent à un réchauffement de 4°C d'ici la fin du siècle.
Tr.: ... je termine la rénovation thermique d'une école, j'en ai 2 autres qui attendent ! ...
Rapport
La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
Le cycle de l'eau sera de plus en plus affecté par le changement climatique, ce qui risque d'accroître les conflits d'usage dans les territoires. Dans le prolongement de premiers travaux publiés en avril 2024 sur les usages de l'eau, France Stratégie publie un rapport et une note d'analyse consacrés à la demande en eau à horizon 2050. Ils répondent à une mission confiée à France Stratégie à l'automne 2023 par la Première ministre Elisabeth Borne.
Publié le : 20/01/2025 - Mis à jour le : 21/05/2025 - Temps de lecture 5 minutes
Ce travail inédit de prospective présente l'évolution dans les territoires de la demande en eau selon trois scénarios prospectifs d'usage : « tendanciel » qui prolonge les tendances passées, « politiques publiques » qui simule la mise en place de politiques publiques récemment annoncées, et « de rupture », qui se caractérise par un usage sobre de l'eau. De plus, pour chaque scénario d'usage, la demande en eau d'irrigation agricole est estimée selon deux projections climatiques et pour deux conditions météorologiques, pour un printemps-été sec et pour un printemps-été humide.
Un exercice concerté
Les sujets expertisés par France Stratégie le sont dans un cadre collaboratif. Pour réaliser ce travail de prospective sur les usages de l'eau, les équipes de France Stratégie ont auditionné les différentes parties-prenantes en présence : représentants du monde agricole, fédérations d'industriels, producteurs d'énergie, associations environnementales, administrations, etc.
De plus, les hypothèses de construction des scénarios d'usage ont été présentées et discutées au sein du Comité national de l'eau.
Quelle demande en eau pour les activités humaines en 2050 ?
Entre 2020 et 2050, dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée, c'est-à-dire avec la projection climatique la plus pessimiste et pour un printemps-été sec, les prélèvements annuels à l'échelle nationale stagnent dans le scénario « tendanciel » (+ 1 %). Ils diminuent dans les scénarios « politiques publiques » (- 24 %) et dans les scenarios de « rupture » (- 47 %), notamment du fait de la baisse de la demande pour la production énergétique dans la vallée du Rhône. La demande pour l'irrigation augmente fortement et devient majoritaire dans tous les scénarios. À la différence de la production énergétique, l'irrigation consomme la majorité de l'eau prélevée en raison de l'évapotranspiration des plantes. Aussi les consommations augmentent-elles substantiellement dans les scénarios tendanciel (+ 102 %) et politiques publiques (+ 72 %). Dans le scénario politiques publiques, les consommations sont multipliées par plus de deux dans près d'un quart des bassins versants. Seul le scénario de rupture permet de contenir l'augmentation des consommations (+ 10 % par rapport à 2020) dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée.
Ces évolutions sont détaillées selon 40 bassins versants dans le rapport et la note d'analyse.
Quels enjeux selon les périodes de l'année ?
Dans leurs travaux, les auteurs mettent en exergue les différences de prélèvements et de consommations d'eau selon les scénarios, notamment en été. Du fait de l'augmentation de la part de l'irrigation agricole dans les prélèvements, en 2050 la demande en eau devrait être davantage concentrée au cours des mois les plus chauds de l'année, quand la ressource en eau est au plus bas dans les milieux aquatiques.
Une prochaine publication de France Stratégie quantifiera les tensions entre la ressource en eau potentiellement disponible en 2050 et cette demande. Ces éléments contribueront à mieux anticiper les tensions sur la ressource dans les territoires.
Les opinions exprimées dans ces documents engagent leurs auteurs et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement.
Carte prospective territorialisée de la demande en eau à horizon 2050
Cliquer sur un bassin versant pour voir les projections de consommations et de prélèvements
Prospective territorialisée de la demande en haut | Les données
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La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
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Thèmes Alimentation/agriculture Ressources naturelles/biodiversité
Publié par Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Auteurs Hélène Arambourou Simon Ferrière
Événement
La France à sec ? Enjeux et déséquilibres de l’eau en 2050
Clés : Changement climatique Ressources naturelles/biodiversité Prospective
Le Mercredi 25 juin 2025 Horaires : 10 h 00 - 11 h 30
Localisation :
Agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
31000 Toulouse
En partenariat avec
Sécheresse prolongée, baisse constante des débits des rivières en été, perturbation durable du cycle de l'eau : les effets du changement climatique se font déjà sentir et s'accentueront significativement à l’horizon 2050. Les conflits d'usage dans les territoires, notamment dans le grand Sud-Ouest, risquent de s’aggraver. Sur le bassin hydrographique Adour-Garonne, ces évolutions pourraient exacerber les conflits d’usage et menacer les équilibres entre besoins et ressources.
Dans le prolongement des travaux publiés en janvier 2025 sur les usages de l'eau, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l’Agence de l’eau Adour-Garonne organisent un événement conjoint afin de mettre en perspective les déséquilibres en eau à l’horizon 2050 et les solutions qui pourraient être apportées pour améliorer l’adaptation des territoires le :
Mercredi 25 juin 2025
de 10h00 à 11h30
à l'agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
ou en distanciel
À cette occasion, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan présentera les conclusions de son nouveau rapport « L’eau : de graves tensions sur les écosystèmes et les usages à l’horizon 2050 » confrontant les évolutions prospectives de la demande aux évolutions potentielles de la ressource en eau. Grâce à des analyses cartographiques avancées, ce rapport met en regard les évolutions futures de la demande à celles des ressources en eau disponibles, afin d’apporter de nouveaux éléments d’aide à la décision pour évaluer les tensions à venir, les anticiper et y répondre.
Au programme :
Ouverture et modération
Élodie GALKO, directrice générale, agence de l’eau Adour-Garonne
Présentation du rapport
*Hélène ARAMBOUROU**, adjointe au directeur du département Développement durable et Numérique, Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Table ronde avec :
- Claire MAGAND, chargée de mission recherche, Office français de la biodiversité (OFB)
- Julien HENIQUE, directeur du cycle de l’eau, Toulouse Métropole
- Lionel ALLETTO, directeur de recherche, INRAE
Conclusion
Clément BEAUNE, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
Organisé par
Le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l'Agence de l'eau Adour-Garonne
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?FMU0tA
*Ndlr : "changement climatique" plutôt que "réchauffement" :-( Dénoncer ACT
En 1ère lecture, ce rapport acte la création du canal seine-nord, semble privilégier la tendance actuelle à l'augmentation des prélèvements, donne à voir "timidement" le scénario sobriété de l'Ademe (pour contenter les opposants ? Approfondir, vérifier ACT
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🔎 En matière de nucléaire, Emmanuel Macron dépense sans compter. La facture se chiffre en dizaines de milliards. Mais qui va payer ? Enquête sur une faillite annoncée.
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156 commentaires dont
- @LebrunDominique il y a 1 heure (modifié) 2+
Approche journalistique beaucoup trop centrée sur les aspects financiers......le vrai problème est ailleurs..... - @francoisbaronnet3000 il y a 1 heure (modifié)
Arrêtez de dire que c'est de la faute de la guerre en Ukraine c'est n'importe quoi.
C'est du aux énergies renouvelables subventionnées par nous.
Cette augmentation n'est pas fini car l'Union européenne a décidé de réaligner la TVA de 5,5 à 20% sur la location du compteur EDF ! c'est pas l'Ukraine ça ! - @francoisbaronnet3000 il y a 1 heure (modifié)
On ne peut pas comparer des prix du kilowatt-heure energie renouvelable et des prix du kilowatt-heure pilotable puisque les énergies ENR ne peuvent pas fonctionner sans les énergies pilotable comme le nucléaire.
Vous parlez de quelqu'un qui a des unités de stockage en batterie ça me fait bien rire essayez chez vous d'avoir une autonomie totale avec vos panneaux solaires et des stock batteries, vous allez voir le nombre de batterie qu'il vous faut sans jamais être sûr d'avoir de l'énergie à portée de main. Je vous passe le coup du kilowatt-heure stocker sur les batteries. - @francoisbaronnet3000 il y a 2 heures (modifié)
Je vous conseille d'aller voir le prix de l'électricité dans les pays baltes comme la Lituanie qui payait 0,10 €/ kilowatt-heure jusqu'en 2018 et lorsqu'elle a décidé de se connecter au réseau européen en 2018, ce même kilowatt-heure est monté pour atteindre désormais en 2025 à 0,24€... ce n'est pas moi qui l'ai inventé ces sources sont à portée de tout le monde - @rthouly il y a 16 heures
Le surcoût de l'électricité du aux réglements européens (aggravé par nos gouvernants) n'est pas abordé, dommage! quand au coût du nucléaire il est essentiellement dépendant des hypothèses prises pour son financement à crédit. Au delà du prix de revient, il faut aussi tenir compte des consommations de matière première. - @bastr6183 il y a 15 heures
Reportage qui manque de détail toujours en défaveur du nucléaire.
Le coût du réseau pour les ENR ?
Les panneaux solaire made in china ?
Le prix au kWh du stockage électrique ?
Pas de détail sur pourquoi l'EPR dépasse le budget. - @jomay6970 il y a 12 heures (modifié)
2:26 78m2 et 190 € mensualisé d'électricité 😵💫 ce montant est dingue ! Je vis en Suisse et pour un 60 m2 (vieil immeuble années 60) j'ai 17€ électricité et 65 € chauffage (mazout). Soit moins de la moitié... - @thierrymoisan2454 il y a 14 heures
Un reportage fait par une anti nucléaire cela manque d'objectivité. Une éolienne, un PV produit de d'électricité et pourtant on continue à critiquer la production d'électricité. Les pro ENRI veulent produire de l'électricité intermittente qu'il faudra compenser par le fossile les jours de non production. Le prix du fossile (g éo -politiquement instable) explosera dans le monde. Ou faire comme l'Allemagne ou le kWh et 2 a 4 fois plus cher suivant les contrat ( réglementé, tempo...) donc un reportage qui ne dit pas tout ! - @gipsydangers3932 il y a 4 heures
Merci pour ce travail. C'est un angle assez absent du débat publique, et qui a l'air (a mon humble avis), plus tangible et important que l'éternel débat sur les déchets et les accidents.
Sans forcément critiquer le documentaire, je pense qu'il laisse plein de questions en suspend qui mériterai d'être creusées, et notament concernant les ordres de grandeurs : - Quelles économies envisager en injectant 100Md dans la sobriété ? Est-ce que ce serait suffisant ?
- est-ce qu'il faut malgré tout garder un socle nucléaire minimal, et notament pour notre défense ? Et si oui, comment cela peut s'integrer dans un mix plus durable financièrement ?
- "On peut stoker l'energie" : Certes, mais jusqu'a quel point ? Assez pour tenir les intermitances hivernales ?
- @mathismercier2165 il y a 11 heures
Merci pour le documentaire de qualité avec divers intervenants. J'aimerai cependant apporter un peu de nuance car il est difficile de se rendre compte des échelles quand on parle du nucléaire et les prix peuvent paraître enorme. Il est dommage de ne pas les comparer par rapport aux revenus des ventes d'électricité. Avec un rapide calcul d'ordre de grandeur on obtient que la vente d'électricité du parc nucléaire français rapporte environ 23 milliards par an ( 60€/MWh, 62 GW installé, facteur de disponibilité 70%) qui permet de relativiser avec les 200 milliards à depenser sur 40+ années. De plus la france est relativement souveraine sur le nucléaire (à part matière première qui est "presque" un cout marginale du nucléaire) ce qui signifie que l'on va retrouver l'investissement dans l'économie française. Alors que pour des technologie comme les panneaux solaires que l'on achète à l'etranger même si elle était moins cher l'argent sortirait de la france et n'irriguerait pas le commerce intérieur. - @scooter98760 il y a 49 minutes
"Oubli" supplémentaire : Le solaire émet 2 à 3 fois plus de CO2 que le nucléaire !
Remplacer toutes les centrales par des panneaux solaires augmentera drastiquement les émissions de CO2 de la France - @EmileChevets il y a 2 heures
Reportage uniquement à charge. Regardez les chiffres : Le mégawattheure nucléaire sort entre 40 € et 70 €. L'état s'engage à acheter le mégawattheure des éoliennes en mer à 200 €. Ajoutons que l'un est pilotable et l'autre pas. Baladez vous en Espagne : le paysage est saccagé par les champs de panneaux solaires, les éoliennes et les lignes électriques qui les connectent au réseau. - @etudiantsup5749 il y a 3 heures
Je trouve qu'il y a beaucoup trop de raccourcis. Par exemple pourquoi on ne parle pas de tout les autres problèmes des éoliennes comme la quantités de matériaux nécessaire. La quatrième génération, de ITER... Du fait tout simplement que l'électricité française est presque décarboné et que mettre en priorité le démantèlements des centrales alors que tout le reste n'est pas décarboné ( parc automobiles, chauffages, certaines industries) est un petit peu contre productif pour réduire les émissions. Perso j'ai vu ce doc, il a plus de contrastes https://www.youtube.com/watch?v=yNUIaqCPttc&ab_channel=DocumentaireetV%C3%A9rit%C3%A9
...
Résumé des commentaires : À FAIRE
"
AFFIRMATIONS DES OPPOSANTS OU CRITIQUES :
/reportage :
2 occurrences : manque d'objectivité, des manques
2 occurrences : des questions en suspend à creuser notamment les ordres de grandeur, le stockage de l'énergie en cycle annuel
/économie :
1 occurrence : balance commerciale
/financement du nucléaire :
1 occurrence : pas dû à la guerre en Ukraine mais aux subventions des ENR et à l'augmentation de TVA décidée par l'UE
1 occurrence : Le vrai problème n'est pas financier mais ailleurs
1 occurrence : dû aux règlements européens et aux consommations de matière première ??
1 occurrence : dû au raccordement au réseau européen ex Lituanie
1 occurrence : causes du surcoût de l'EPR manquent
/coût des ENR :
2 occurrences : coût du réseau pour les ENR, photovoltaïque chinois, prix du stockage électrique
/énergie pilotable
1 occurrence :
/ coût du stockage de l'électricité
1 occurrence : trop de batteries nécessaires pour un particulier sans assurance d'avoir assez d'électricité
/ coût de la facture d'électricité :
1 occurrence : bien moins élevé en Suisse
/émissions de gaz à effet de serre :
1 occurrence : le photovoltaîque émet plus de CO2 que le nucléaire
/esthétique des ENR, saccage des paysages :
1 occurrence : ex de l'Espagne
"
Connu / TG le 16/06/25 à 8:14
Tr.: ... Philippe Huet, membre du comité exécutif d'EDF de 2008 à 2010 ...
Thomas Picquemal, ancien directeur financier d'EDF ...
Stephen Thomas, économiste, université de Greenwich / Hinkley Point de 22 à 34 Milliards d'euros ... 70 € le MWh mais EDF paiera tous les dépassements ... peut-être 56 M€ ... rapport cour des Comptes 23,7 Milliards filière EPR non rentable ... EPR2 déjà 1 millions d'heures d'ingénierie ... 67 milliards les 6 EPR2 ... Gravelines ...
Nicolas Fournier, FNE (Fr Nature ENvi) ...
Antoine Ménager, directeur du Débat Public EPR2 pour EDF ...
Laure Noualhat, juornaliste indépendante ...
Aubert Le Brozec, direction interministérielle du nouveau nucléaire (DINN) ...
siège du MEDEF en février 2025 : Xavier Ursat, directeur exécutif du groupe EDF ... aujourd'hui le design est terminé ...
SUD RADIO 19/2/2025 : Marc Ferracci, ministre de l'industrie et de l'énergie ... 100 milliards d'euros ...
Maxime Laisney, député de Seine-et-Marne LFI ... EPR2 reste un prototype ...
Raphaël Lance, pdt du fond Mirova Banque Natixis ... 2% n'est pas suffisant
ML ... le contribuable et le consommateur paieront ... avance remboursable, EDF ne rembourserait jamais
...
la cour des Comptes demande de reporter la décision
...
la Fr a pris beaucoup de retard dans les ENR ... intermittentes ... stockage par batteries ...
Alexandre Thiery, ingénieur stockage à Valorem ... à 130 km de Paris ...
Jean-Yves Grandidier, pdg de Valorem ... Fr pays béni des dieux de l'ENR ...
projets citoyens ... boucle d'autoconsommation collective de 10 km de diamètre, ouverte à tous ...
Yves Dieulesaint, coopérative CitoyENergie ... pas réservé aux propriétaires de maisons ex le boulanger ...
Maxime Lenne, boulanger à Lucinges (74) ... sa facture a baissé de 30% ... il économiserait 15 000 €/an ... le maire a accepté que le toit d'école soit couvert de panneaux photovoltaïques ...
Jean-Luc Soulat, Maire de Lucinges (74) ... intéressé ... boucle d'autoconsommation, circuit court, voire très court d'électricité ... à réinjecter dans l'école et les autres bâtiments communaux ...
ÉCONOMISER L'ÉLECTRICITÉ ... réseau de transport de plus en plus coûteux va plomber nos factures ...
Michelle Pappalardo, présidente de l'ADEME de 2003 à 2008 ... coûts vont augmenter avec le réchauffement climatique ... apprendre à être plus sobres ... que donnerait d'y consacrer les 100 milliards prévus pour les EPR2 ?
Reporterre a commandé une étude au cabinet Virage énergie ...
Barbara Nicoloso, directrice de Virage Energie ... on peut faire sortir des millions de français de la précarité énergétique en rénovant plusieurs dizaines de milliers de bâtiments, on peut également accompagner les mobilités décarbonées (vélo, renforcer le train et autres transports en commun) ... on sous-investie les changements de comportements, on a une tendance à financer des technologies, des moyens de production. On plaide pour que la sobriété et l'efficacité energétique soient financées et subventionnées pour réduire nos consommations d'électricité et d'énergie et qui en corrolaire, nous permet de ne pas développer certaines technologies de production d'énergie, dont le nucléaire. Donc c'est tout gagné.
Pourquoi on ne le fait pas ?
certains groupes d'intérêt ne s'y retrouvent pas. La sobriété, c'est mieux consommer mais c'est aussi moins consommer. Ça veut dire "changement de modes de vie" et donc ça va impacter certains secteurs économiques. L'autre volet, c'est que la sobriété est un PROJET POLITIQUE.
C'est un autre rapport à la démocratie, c'est collectivement comment on se met d'accord sur les besoins, quelle quantité d'énergie, quels modes de production aussi ? Qui sont aujourd'hui des questions que l'on ne pose pas du tout quand on parle de transition énergétique. On se projette tout de suite dans le nucléaire sans s'interroger sur les besoins, sur ce qu'on peut faire en terme de sobriété et d'efficacité. Est-ce qu'on a finalement besoin de ce nucléaire là ?
BONNE QUESTION !
A-T-ON BESOIN DE CE NOUVEAU NUCLÉAIRE HORS DE PRIX ? NE PEUT-ON PAS FAIRE AUTREMENT ?
L'énergie est devenue aussi précieuse que l'eau ou l'air. Et demain, l'électricité sera BEAUCOUP PLUS CHÈRE.
Pratiquer la sobriété sera la meilleure façon de préserver nos ressources ainsi qu'un certain avenir.
Car souvenons-nous : on n'a jamais besoin de produire ce qu'on ne consomme pas.
Remerciements :
Stephen Thomas, Sue Aubrey, Allan Jeffery, Jo Smoldon, Maika Nuti, Camille Girard, Julien Arnaud, Jean-Claude Delalonde, Bernard Norlain, Yves Marignac, Hélène Gassin, Thomas Dossud, Benoît Biteau, Camille Girard, Fanny pour le canoë, Energie partagée pour ses multiples contacts, Les centrales villageoises, l'ANCCLI, Greenpeace, Stop Hinkley.
Du vendredi 23 mai 2025 14:00 au dimanche 28 septembre 2025 18:00
- 63 Boulevard Besson Bey Angoulême
Le Frac Poitou-Charentes et l'Instituto Tomie Ohtake présentent l'exposition collective « Eaux souterraines : récits en confluence », qui s’inscrit dans la programmation de la saison Brésil-France 2025.
L'exposition propose une multiplicité de regards d’artistes contemporains autour des cours d’eau douce et les récits culturels, historiques et environnementaux qui les traversent.
Conçue comme un dialogue imaginaire entre le fleuve Charente et les rivières de São Paulo comme le Tietê
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À l’ère du changement climatique, les oeuvres présentées explorent les thèmes de la pénurie d’eau, de la relation de l’eau avec les histoires coloniales et extractivistes, des questions d’infrastructure et des futurs possibles. « Eaux souterraines : récits en confluence » donne à voir des pratiques artistiques qui reconnaissent les cours d’eau comme des êtres vivants dotés de droits intrinsèques, mais aussi en tant que témoins ancestraux, participants de l’histoire humaine, porteurs de transformations et de rencontres.
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VISITES ACCOMPAGNÉES DE L’EXPOSITION LES PREMIERS DIMANCHES DU MOIS : 6 JUILLET / 3 AOÛT / 7 SEPTEMBRE
Le premier dimanche de chaque mois, nous vous donnons rendez-vous à 16h au Frac pour une découverte de l’exposition en cours accompagnée d’un·e médiateur·ice.
Gratuit et sans inscription.
Connu / TG le 17/11/24 à 9:06 (ruralité et eau)
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L’association EAUX ACTES, défendre et préserver l’eau en Xaintrie val Dordogne,
Gestion de l’eau potable en Xaintrie Val Dordogne : Un projet inutile et coûteux Problématique et solutions corréziennes face aux déficits Réputé château d'eau de la France le Limousin connaît des déficits en eau potable certaines années sèches 2003,2019,2021et 2022, durant lesquelles il a été nécessaire de recourir à du citernage. Les études climatiques prévoient ... Lire la suite
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Connue / https://diaspora-fr.org/posts/8921686
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Laurent Espitallier - il y a 2 ans
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Si des analyses sont en cours, grand nombre de chercheurs s’accordent déjà sur un point : la dégradation (liée au réchauffement de la planète) du pergélissol (qui est en fait le ciment des montagnes) entraîne le détachement d’énormes cubes de roches de la paroi. Malheureusement, cette fois-ci, les conséquences ont été dramatiques.
Matthieu Juncker a passé près de huit mois sur l'archipel des Tuamotu [photo d'illustration]. ©AFP - Sergio Pitamitz / Biosphoto
Face au changement climatique, Matthieu Juncker veut "inviter à s'émerveiller" et "donner envie de s'engager" - Publié le mardi 3 juin 2025 / L'invité de 6h20
6h20
Le biologiste marin Matthieu Juncker était l'invité de France Inter ce mardi, à l'occasion de la Journée spéciale "L’océan peut-il nous sauver ?". Il a vécu près de huit mois sur un atoll isolé de l’archipel des Tuamotu, en Polynésie Française.
Le biologiste marin Matthieu Juncker a vécu seul pendant huit mois sur un atoll isolé de l'archipel des Tuamotu, en Polynésie française. Au cours de ces 240 jours sur cet atoll, il a pu observer la nature et les bouleversements écologiques à l'œuvre dans cette partie du Pacifique Sud. Il a notamment vu les coraux mourir. "Ça a effectivement été un triste constat. J'ai mené pas mal d'observations scientifiques sur place, notamment sur l'état de santé du récif corallien. Et sous mes yeux, en quelques semaines, d'avril à juin l'année dernière, les coraux ont blanchi et sont morts, c'est-à-dire qu'ils ont été recouverts d'algues, ce qui témoigne qu'ils ont perdu la vie", explique-t-il.
"Ce phénomène est lié à une vague de chaleur qui est venue submerger, environner tous ces coraux et l'eau est montée à quasiment 31 degrés pendant cinq semaines. C'est une température que ne peuvent pas tolérer la majorité des coraux et donc un tiers des coraux de l'atoll ont disparu sous mes yeux, ce qui a provoqué effectivement une vive émotion, en même temps que des données scientifiques que j'ai pu collecter", poursuit Matthieu Juncker.
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"Contribuer à préserver la planète"
Avant de partir, le biologiste marin avait cette envie de "contribuer à préserver la planète". "J'avais travaillé jusqu'à présent dans des structures qui avaient vocation à observer, à conseiller sur la protection de l'environnement au sens large, mais je ne me sentais pas assez impliqué", explique-t-il. "Il y a trois ans, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de me dire 'Ok, maintenant, va observer par toi-même et essaye de témoigner', puisque cet atoll et les êtres vivants qui le peuplent sont silencieux, donc être un peu leur porte-parole."
Un témoignage qui porte davantage que la parole d'un scientifique, constate-t-il aujourd'hui : "Les mauvaises nouvelles arrivent tous les jours sur l'état de la planète et de ses différents milieux, et je me dis qu'effectivement, on est submergé par trop de mauvaises nouvelles et on finit par être dans le déni ou être dépressif. Là, j'ai préféré raconter une histoire sensible, une histoire que je vivrais moi-même, avec de la donne-objective, puisque ces observations ont été quantifiées, elles feront l'œuvre de publications scientifiques. Mais en même temps, je témoigne face caméra et aussi dans un ouvrage en cours d'écriture sur ce que ça provoque. J'étais dépendant de cet environnement, je ne me nourrissais que par les ressources marines terrestres que je pouvais y trouver. J'étais vraiment en connexion avec cette nature et de la sentir, par certains endroits, dégradée ou s'esquintée, ça crée cette émotion. J'essaie d'en être témoin pour inviter à la fois l'émerveillement, non pas juste l'inquiétude, mais s'émerveiller et donner envie de s'engager pour cette préservation."
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... Hervé Poirier le co-rédacteur en chef au magazine "Epsiloon" revient sur les mystères de l’océan ...
Dans deux semaines, à Nice, va se tenir la conférence des Nations unies sur l’océan, un rendez-vous politique majeur pour tenter de régler les problèmes de surpêche, de pollution plastique, de protection de la haute mer et des grands fonds. Mais juste avant, dans une semaine, toujours à Nice, 2 000 chercheurs vont se réunir pour la conférence One Ocean Science, tout aussi cruciale. Car derrière l’urgence politique se cache une autre, scientifique : réussir à mesurer et à modéliser l’impact sur l’océan du réchauffement climatique.
Prenez l’Atlantique : que va devenir l’AMOC, cet énorme courant venu des tropiques qui régule le climat de l’Europe, de l’Amérique du Nord, ainsi que la mousson africaine ? « Il y a encore beaucoup de suspense, reconnait Didier Swingedouw, spécialiste de la dynamique océanique à l’université de Bordeaux. Les résultats des modèles actuels sur son devenir d’ici à la fin du siècle varient entre un ralentissement de 3 % et une diminution de 72 %. »
Énorme incertitude, énorme enjeu
Idem pour le Pacifique : que va devenir El Niño, ce phénomène cyclique qui nait des oscillations de température entre l’est et l’ouest du Pacifique, et qui a une influence décisive sur les précipitations en Asie, en Australie, en Amazonie ? Comme le reconnait Éric Guilyardi, au Laboratoire d’océanographie et du climat, à la Sorbonne, « Il n’y a aucun consensus scientifique sur la manière dont cette zone de l’océan va évoluer sous l’effet du réchauffement ».
Et l’océan Austral, autour de l’Antarctique, censé représenter 40 % de l’absorption océanique du carbone ?
Une équipe allemande vient d’annoncer qu’il absorberait en fait 25% de plus que prévu, et une chinoise 30% de moins. Sachant qu’on ne sait pas si le réchauffement va enrayer ou intensifier cette pompe. Quant à l’océan Arctique, où la banquise est en train de disparaitre, « Les incertitudes sont monstrueuses, les projections divergent énormément », déplore Camille Lique, au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale, à Brest. Bref, en cette Année de la Mer, les scientifiques le reconnaissent : ils sont face à des océans d’incertitudes.
Que faire face à tant d’inconnues ?
Déjà, justement, les regarder en face : Jean-Pierre Gattuso, qui va coprésider la semaine prochaine One Ocean Science, le reconnait : « Jusqu’à maintenant, l’océan a été traité de manière séparée et fragmentaire, entre le climat, la biodiversité, le plastique, la pêche, le transport… Il n’y a pas eu d’approche transversale ». Cela est en train de changer. L’organisation Mercator Ocean, basée à Toulouse, espère par exemple que sera entérinée à Nice son statut d’organisation intergouvernementale, l’équivalent de l’Organisation météorologique mondiale. Les programmes de mesures se multiplient, les modélisations s’affinent. Mais la communauté scientifique tremble à l’idée que les États-Unis se désengagent.
N’est-ce pas dangereux de mettre ainsi en avant toutes ces incertitudes ?
« On en sait assez pour agir », nous ont répété les chercheurs, inquiets, eux aussi, que cet aveu d’ignorance justifie l’inaction ou alimente le climatoscepticisme. Mais, une fois cet avertissement posé, ils racontent des débats passionnés, ils sont pleins d’espoir sur leurs travaux en cours, car ils savent de mieux en mieux ce qu’ils ne savent pas. Et ça, c’est le début de la connaissance.