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Stop à l'alliance entre milliardaires, pollueurs et ultra-conservateurs
Aux Etats-Unis comme en France et dans de nombreux pays dans le monde, une alliance dangereuse entre grandes fortunes, industries polluantes et ultra-conservateurs est en train d’attaquer violemment nos droits, nos libertés, nos services publics et notre environnement.
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Paysans et citoyens mobilisés partout en France pour alerter sur les dangers de la loi Duplomb
Publié le 29 juin 2025
Agriculture
Communiqué de presse de la coalition de 36 organisations contre la loi Duplomb
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur les dangers de la loi Duplomb, à l’approche de son examen en Commission mixte paritaire ce lundi 30 juin. Cette mobilisation fait suite à un appel national lancé par une centaine d’organisations paysannes, environnementales, syndicales et de défense des victimes de pesticides et des consommateurs. Alors que le texte sera soumis au vote final du Sénat le 2 juillet, puis de l’Assemblée le 8 juillet, nous, 36 organisations de la société civile et syndicats agricoles, appelons les sénateurs et les députés à s’y opposer.
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Médecins, scientifiques, victimes, organisations environnementales et syndicats de travailleurs ont aussi exprimé leur opposition à cette loi, fondée sur des preuves avérées des dangers de ce texte. Réintroduction des néonicotinoïdes, affaiblissement de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), destruction programmée des zones humides : cette proposition de loi aura un impact direct sur l’environnement et la santé publique. Les citoyens ont d’ailleurs interpellé plus de 200 000 fois les décideurs ces dernières semaines.
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La mobilisation ne s’arrête pas là. Elle se poursuit avec des conférences organisées ce dimanche soir à l’Académie du Climat à Paris, puis, ce lundi 30 juin dès 11h30, par un banquet paysan Place André Honnorat, près du Sénat.
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©Basile Barjon
Organisations signataires
Collectif Nourrir
Confédération paysanne
Réseau Civam
Union nationale de l’apiculture française (UNAF)
Syndicat national de l’apiculture (SNA)
MIRAMAP
Greenpeace France
Générations Futures
Cancer Colère
Terre de Liens
Médecins du Monde
Alerte des médecins sur les pesticides
Ligue pour la Protection des Oiseaux
Attac France
WWF France
Coquelicots de Paris
Combat Monsanto
SNETAP-FSU
France Nature Environnement
Foodwatch France
Agir pour l’environnement
Les Ami·e·s de la Confédération paysanne
SOL
Pollinis
CCFD-Terre Solidaire
Bio Consom’acteurs
Secrets Toxiques
Extinction Rebellion
Fédération Nationale Accueil Paysan
CGT
Union syndicale Solidaires
Notre Affaire à Tous
Collectifs Bassines Non Merci
Avenir Santé Environnement
Réseau Environnement Santé
Oxfam France
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Connu / TG le 30/06/25 à 9:34
Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.eu/post/3lsgg5kxfc22l
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Greenpeace EU @greenpeace.eu · 12 min
Our friends @greenpeace.fr with @oxfamfrance.bsky.social and @notreaffaireatous.bsky.social are helping people suffering from climate impacts to take action against the French government for their weak climate adaptation plan
Heatwaves, flooding, unstable ground, lost harvests – the crisis is here
L’Affaire du Siècle, communiqué de presse, 25 juin 2025 Ce mercredi 25 juin, un recours sera déposé devant le Conseil d’État. Porté par des sinistré·es climatiques, […]
laffairedusiecle.net
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Connu / TG le 20/06/25 à 8:54
Économie et social, Instit, Paix et justice
© Hélène Boissel-Arrieta / Greenpeace
À l’heure où l’extrême droite progresse dans de nombreux pays et où les effets du dérèglement climatique s’aggravent, une alliance dangereuse entre milliardaires, industries polluantes et ultra-conservateurs s’attaque violemment à nos droits, à nos libertés fondamentales et à notre environnement. Derrière ces affinités nuisibles se cache l’ombre du « carbofascisme ». Se saisir de ce terme, c’est prendre la mesure d’un danger bien réel pour nos démocraties comme pour la planète : celui d’un pouvoir autoritaire au service du profit et d’une idéologie réactionnaire.
1- Le carbofascisme, qu’est-ce que c’est ?
2- D’où vient le terme « carbofascisme » ?
3- Carbofascisme ou écofascisme : quelle est la différence ?
4- Dans quels pays le carbofascisme est-il une réalité aujourd’hui ?
5- Le carbofascisme existe-t-il en France ?
6- Quel est le lien entre les ultra-conservateurs, les grands pollueurs et le climat ?
7- Comment éviter que la crise climatique serve de prétexte à l’extrême droite ?
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Connu / TG le 19/06/25 à 9:19
Connu / TG le 12/06/25 à 16:45
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Merci et bravo à BNM79 d'avoir si bien évoqué le rapport sur la gestion de l'eau de GPF !
🕵️♀️ Inspiré·es par le récent rapport explosif de Greenpeace « Démocratie à sec » qui a révélé bon nombre de dérives de la gouvernance de l’eau en France et qui a notamment mis en lumière la mainmise des lobbies agricoles productivistes, en particulier la FNSEA et les irrigants sur les CLE, nous souhaitions interpeller sur le manque de transparence et les conflits d’intérêts qui minent ces instances.
En ce sens, nous avons remis aux membres de la CLE le rapport de Greenpeace et avons également mené “l’enquête” sur place en les interrogeant avec bienveillance sur leurs liens avec le monde agricole, la FNSEA, l’agro-industrie.
☔ Malgré la pluie et une mobilisation restreinte de cinq militant·es face à une préfecture sous présence policière – nous avons pu échanger brièvement avec M. Fetet, nouveau préfet des Deux-Sèvres, en poste depuis avril. Ce dernier, qui ignorait l’existence du rapport de Greenpeace, a écouté les remarques de Julien Le Guet sur la nécessaire transition de notre gestion de l’eau.
Elmano Martins, président de la CLE, lui, a fait preuve d’une attitude autoritaire et méprisante. Il a limité l’accès à la réunion à seulement deux membres de notre collectif alors que nous étions 5 (sic!), nous refusant l’émargement et déclarant, de manière incorrecte : « Vous n’avez qu’à prendre un avocat ». Voilà comment gère le président de la CLE dont l’ouverture au public est laissée à son unique appréciation, à savoir la confiscation de la démocratie locale. Or, rien n’interdit que les réunions de la CLE soient publiques et donc ouvertes à tou-tes !
🌊 Alors que l’eau est un commun et que de nouvelles restrictions de prélèvements d’eau vont entrer en application ce lundi 9 juin y compris dans le niortais, nous refusons qu’elle soit gérée dans le dos des citoyen·nes. Ce combat continue. Nous allons poursuivre notre enquête et vous révèlerons nos analyses prochainement ! Et nous serons là, encore, pour exiger transparence, diversité et véritable participation citoyenne dans les instances de décision. On ne lâche rien !
🗞️ La presse en parle :
- Courrier de l'Ouest : https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/le-porte-parole-des-anti-bassines-interrompt-la-pause-du-nouveau-prefet-des-deux-sevres-51b7453c-42aa-11f0-b321-9f4333574570
- Nouvelle République : https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/deux-sevres-bnm-denonce-la-forte-presence-de-la-fnsea-dans-les-instances-de-l-eau-1749200921
i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?KKDWmg
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Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers - 07/06/2025 - 10 juin 2025 / Collectif Bassines Non Merci
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✊ Retour sur la manifestation de samedi à Poitiers !
Retrouvez en image les moments forts de cette mobilisation 👉 • Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers...
À l’appel de plusieurs organisations (la confédération paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Eco Socialiste, Attac 86), environ 400 personnes ont manifesté pacifiquement ce samedi 7 juin à Poitiers. L’objectif était de dénoncer la mauvaise gestion de l’eau du Préfet Boulanger qui n’est pas de nature à régler les problèmes sur le bassin ni à faire face au dérèglement climatique. Une mobilisation joyeuse et déterminée malgré un dispositif policier massif.
⚠️ Rappelons que la CLE (Commission Locale de l’Eau) reste dominée par l’agro-industrie, et que l’étude HMUC, base scientifique sérieuse, est ignorée. Le semblant de concertation que constitue le PTGE vient à peine de débuter. On y voit déjà l'omniprésence des intérêts de l'agro-industrie (FNSEA, ADIV, Terrena...) soutenue par certains élus locaux et qui cherche à capter l'argent public au profit de ses projets destructeurs
Pourtant, le préfet Boulanger récemment en place continue les passages en force :
🔹 Signature d’un arrêté pour 6 bassines dans la Clouère
🔹 Volumes d’eau délirants autorisés pour 8 ans (AUP)
🔹 Chantiers imminents dans la Vienne qui seraient financés en partie par des collectivités
Il est donc clair que le préfet Boulanger veut réaffirmer le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel, au mépris de la science, de la démocratie et du vivant. Mais notre mobilisation est venue lui rappeler que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à faire entendre nos voix pour défendre l’eau comme commun, une gestion juste et la fin des projets de bassines !
Le préfet Boulanger qui n’a visiblement pas souhaité nous rencontrer aux portes de la Préfecture a proposé par le biais de sa directrice de cabinet une réunion de travail... mais à huis clos.
Or, le collectif BNM 86 réclame un débat public et transparent, pas des discussions confinées. Toujours est-il que des membres du Collectif BNM 86 ont remis à la directrice de cabinet du préfet une proposition de formation sur l’étude HMUC, pour exiger une gestion de l’eau réellement adaptée aux besoins du territoire et du vivant.
Les suites seront donc à découvrir au prochain épisode !
Toutes les infos sur bassinesnonmerci.fr
Tr.: ... Laurence Guichard, paysanne, membre de la Confédération Paysanne 86 ... irrigants ... Anne-Morwenn Pastier, co-porte-parole de BNM86 ... Julien Le Guet, co-porte-parole de BNM79 ... Christiane Queyreix, membre de Greenpeace Poitiers ... rapport "démocratie à sec" Greenpeace ... 18 stratégies déployées par les lobbyies agricoles pour s'imposer ...
Pour des écoles dignes, rénovons-les !
1 383 signatures
Destinataire(s) : M Estrosi : maire de Nice; Agnès Pannier-Runacher : Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche de France
Laissez Greenpeace accoster à Nice – Stop à la criminalisation des militants écologistes !
Campagne lancée par Philippe
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Alors que la Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC) s'ouvre à Nice dans quelques jours (du 9 au 13 juin), un scandale est en train de se jouer, loin des projecteurs et des beaux discours. Alors que Greenpeace était initialement invité par le ministère des Affaires étrangères à participer au "One Ocean Science Congress" et à la parade inaugurale “Oceans Wonders” dimanche 8 juin. Les autorités françaises ont interdit l’accès au port de Nice au navire emblématique de Greenpeace, MY Arctic Sunrise, et l’ont évincé de la parade d’ouverture, quelques jours seulement avant l’événement.
Et la volonté de faire taire celles et ceux qui défendent l’océan ne s’arrête pas là, car il y a quelques jours, cinq militants de Greenpeace Nice ont été placés en garde à vue pendant 20 heures et perquisitionnés à leur domicile… pour de simples tags à la craie, effaçables à l’eau !
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Clés : #Energies fossiles #Greenwashing #Juridique #Total
Le 5 juin 2025, TotalEnergies a comparu pour la première fois devant un tribunal pour répondre de la sincérité de ses engagements climatiques. Un recours historique, porté par Les Amis de la Terre France, Greenpeace France et Notre Affaire à Tous, avec le soutien de ClientEarth, qui pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre le greenwashing des entreprises polluantes.
C’est historique
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En concentrant ses publicités sur les éoliennes et les panneaux solaires, la multinationale détourne l’attention du public de ses activités polluantes. C’est ça, le greenwashing, une stratégie marketing utilisée par une entreprise pour verdir son image.
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Le droit de la consommation est clair : il impose une communication honnête et vérifiable, y compris en matière climatique et environnementale
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Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lqtq4mgurs2e
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Greenpeace France @greenpeace.fr
👀🔊 On a bien écouté la prise de parole de Monsieur Pouyanné pendant la dernière Assemblée générale de TotalEnergies.
Et justement, la multinationale a rendez-vous aujourd’hui à 14h avec le Tribunal judiciaire de Paris pour parler de son greenwashing 😉
5 juin 2025 à 08:49 18 reposts 22 ont aimé
- Toutes les infos sur ce procès dans cet article 👇
TotalEnergies au tribunal pour greenwashing
Pour la première fois, TotalEnergies doit rendre des comptes devant la justice française sur ses engagements climatiques et ses publicités trompeuses. Vers la fin du greenwashing ?
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2,38 M d’abonnés - 138+ - 5068 vues - 94 commentaires
Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project, était l’invité du Face-à-Face de ce mardi 3 juin sur BFMTV et RMC pour évoquer la question écologique.
Tr. ...
quelles alternatives ? le besoin de temps, ça va être difficile ... refaire du protectionnisme intelligent ... faire des transferts de technologie des chinois en fr ... /pannes géantes ... la finitude, s'habituer à consommer moins ... extrême fragilité d'un monde électrifié ... moyens pilotables ont permis le redémarrage ... /ia mauvaise allocation des priorités ... des pb de riches, ubris ... /Greenpeace c'est annectotique, le Shift plus utile à la société ... la démographie diminie, reste 20/30 ans pour régler les pb ...
Ndlr :
- il est dans le questionnement ex quelles alternatives ?
- /pilotabilité des réseaux électriques avec ENR dominants : impilotables, vraiment ? Approfondir ACT
- /MdU : est une partie prenante utile, accueil de son biais sur le nucléaire/ENR
177 k abonnés - 608+ - 27 710 vues
Jean-Marc Jancovici, expert énergie-climat, président du Shift Project, Alexis Chailloux, expert mobilité durable chez Greenpeace et Nicolas Debaisieux, ex-PDG de Railcoop nous présente les enjeux autour de la mobilité longue distance. C'est une aberration, comment peut-on, à l'ère du dérèglement climatique de cause anthropique, avoir une telle politique fiscale en faveur de l'avion par rapport au train ?
Réduire la qualité de la vidéo.
Rapport Greenpeace avion/train : https://www.greenpeace.fr/espace-presse/nouveau-rapport-le-train-deux-fois-plus-cher-que-lavion-en-europe/
00:00 Jancovici
03:25 Chailloux - Debaisieux
Pour changer le système :
Réclamer le RIC constituant : https://convergence.ric-france.fr/
Changer de banque: https://www.lanef.com/ https://change-de-banque.org/particulier/
Passer à l'action militante: https://extinctionrebellion.fr/ https://ripostealimentaire.fr/
Changer de travail : https://jobs.makesense.org/fr
Source
Janco PTEF • Keynote d'envol de Jean-Marc Jancovici https://www.youtube.com/watch?v=sMzfBit4UF4
Janco RMC • L'interview intégrale de Jean-Marc Ja... https://www.youtube.com/watch?v=apTo4frtM1M&pp=0gcJCR0AztywvtLA
Chailloux & Debaisieux • Écologique mais trop cher : comment r... https://www.youtube.com/watch?v=T0c7K6-hClI
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
/!\
/!\
/!\
/!\
A combien est évalué le manque à gagner causé par les niches fiscales liées à l'aviation ?
5 milliards d'euros.
Quelle est la part de l'avion dans les émissions de la mobilité longue distance ?
55%
Combien de voyageurs empruntent la ligne aérienne Bordeaux-Lyon en un an ?
600 000.
#jancovici #écologie #greenpeace#interview #extrait #ethiqueettac
Tr.: ... pas de taxes, pas de tva pour l'avion ! ...
Le 29 avril 2024
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a été auditionné par le Sénat le 29 avril dans le cadre de la commission d’enquête lancée en décembre 2023 pour questionner les activités de la multinationale française et le rôle de l’État dans leur régulation. L’occasion pour la pétrogazière de resservir ses (faux) arguments habituels. On fait le point et on vous explique ce qui se cache vraiment derrière ce greenwashing et cette désinformation qu’elle nous impose depuis 100 ans.
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Pour répondre à la demande, nous avons aussi, et surtout, besoin de la réduire, en agissant sur le gaspillage et les absurdités énergétiques comme les panneaux lumineux, les jets privés ou les SUV.
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Près de 12 millions de personnes sont touchées par la précarité énergétique en France pendant que TotalEnergies déclare des bénéfices de plus de 20 milliards d’euros en 2023.
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Si les énergies renouvelables sont omniprésentes dans les publicités de TotalEnergies, elles sont loin d’être son activité principale. En 2023, elles représentaient moins de 2 % de sa production énergétique globale. L’entreprise est devenue maîtresse dans l’art du greenwashing pour tenter de détourner l’attention du public de son business mortifère.
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arrêter d’engager de nouveaux projets pétroliers ou gaziers. De son côté, les gouvernements doivent permettre une réelle trajectoire de réduction de la production et de la consommation des énergies fossiles.
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Si dans les années 1990 et 2000, le gaz fossile pouvait encore être perçu comme une énergie de transition dans des pays avec une empreinte carbone importante comme l’Allemagne, il ne peut plus être considéré comme tel aujourd’hui quand des alternatives renouvelables, efficaces et rentables existent.
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TotalEnergies et le gouvernement français ont avancé main dans la main pour nous enfoncer dans une nouvelle dépendance, au gaz de schiste américain cette fois-ci.
En France, l’extraction de gaz de schiste a par ailleurs été interdite en 2011 car elle a des conséquences dramatiques sur la santé des populations riveraines. La France en importe aujourd’hui en masse en provenance des États-Unis, dans l’hypocrisie la plus totale, tout en servant les intérêts privés de TotalEnergies.
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les projets fossiles ne permettent pas d’améliorer les conditions de vie des populations locales, bien au contraire. Certaines voient leur santé se dégrader du fait de leur impact néfaste. Au Yémen, les activités pétrolières de TotalEnergies sont à l’origine d’une grave contamination des sols et des nappes phréatiques, seule source locale d’eau. D’autres sont dépossédées de leurs terres, comme en Ouganda et en Tanzanie où plus de 118 000 personnes ont été déplacées à cause des projets EACOP et Tilenga.
Les projets pétroliers et gaziers développés dans les pays du Sud s’inscrivent dans une logique néocoloniale et sont bien souvent développés dans des contextes et des régimes toxiques pour les populations locales et leurs droits.
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En 2018, nous nous sommes mobilisé·es pour faire annuler le projet de TotalEnergies dans le Récif de l’Amazone. Aucune autre entreprise n’a lancé d’explorations pétrolières dans cette réserve naturelle suite à cette décision.
Poitiers : « Bonjour Madame, vous voulez payer une facture de cinq milliards ? ! » - Publié le 18/05/2025 à 15:34 / Par Emmanuel COUPAYE
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« Ce n’est pas à nous de payer la facture », annonce le faux ticket de caisse de Greenpeace.
© (Photo NR-CP, Emmanuel Coupaye)
Une déambulation était organisée, ce samedi 17 mai 2025, par Greenpeace pour dénoncer le coût des dégâts climatiques et la facture payée au final par les citoyens.
L’accroche met tout de suite dans le bain, de pétrole, et assure une réponse outrée. « Bonjour Madame, vous voulez payer une facture de cinq milliards ? », lance mi-goguenard un militant de l’association écologiste Greenpeace. « Ah ben non », rétorque du tac au tac la passante pressée. « Et bien, c’est ce qui risque de vous arriver », déroule le barbu en listant ses arguments.
La cible de ce samedi 17 mai 2025 dans les rues de Poitiers, ce sont les entreprises polluantes, les majors des énergies fossiles, accusées d’avoir provoqué la crise climatique et de ne rien faire pour la résorber.
« Ce n’est pas à nous de payer la facture ! »
« Nous exigeons une chose simple, expliquent la dizaine de militants mobilisés pour cette action. Nous voulons que les entreprises du pétrole, du gaz et du charbon soient tenues pour responsables des dégâts qu’elles causent et paient leur juste part. » Cette part, elle figure sur un ticket de caisse virtuel semblant dégouliner d’un mazout de marée noire. Siglé Total énergies, il affiche un total à payer pour 2024 de cinq milliards. Le ticket décline les manifestations du dérèglement climatique, inondations, sécheresses et tempêtes, et les dommages et pertes causés : effondrement de maisons, destructions d’infrastructures et perte de récolte.
« Ce n’est pas à nous de payer la facture », proclame Greenpeace en voulant inciter les citoyens à dire la même chose et à réagir en conséquence.
Il vous reste 85% de l'article à lire.
Clés : Vienne ; Poitiers ; Environnement ; A la Une local
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Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lpbthbafbk22
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Greenpeace France @greenpeace.fr · 2j
🏖️ Sur la plage de Penfoul en Bretagne, près de la ferme-usine de Landunvez, des tests montrent des contaminations dangereuses : Escherichia coli, salmonelles et staphylocoques.
Nous exigeons transparence et protection des baigneur·euses !
Notre CP 👇
Le collectif « Stoppons l’extension » tire la sonnette d’alarme face aux résultats accablants d’analyses d’eau indépendantes menées sur la plage de Penfoul à Landunvez (Finistère) [1]. Les analyses ba...
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Connu / Bluesky https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lpc7fq7bhs2q
8165 signatures (14768 au 15/5, 29930 au 23/5, 171105 au 20/6))
Pétition - Jusqu'au 10 novembre 2025
Qui paie pour les dégâts des catastrophes climatiques ? Chaque fois qu'un incendie dévaste une ville, qu'une maison est inondée ou qu’une canicule fait grimper la fréquentation des hôpitaux, c’est NOUS qui en payons le prix. Pendant ce temps, les entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, qui sont responsables du changement climatique et de ces catastrophes, ne paient… RIEN. Il est temps qu'elles payent pour les dégâts qu'elles causent !
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Faire payer ces pollueurs, via des taxes ou des amendes par exemple, permettrait de :
- Financer la reconstruction des habitations et des infrastructures touchées par les événements climatiques extrêmes.
- Mettre en place des politiques d’adaptation au changement climatique ambitieuses pour protéger les territoires et les populations, notamment les plus vulnérables qui sont les plus impactées, et pour rendre nos infrastructures, nos logements et nos services publics plus résistants.
- Protéger les populations et notre santé en finançant les services d’urgence et les services publics qui interviennent pendant les catastrophes climatiques.
- Investir dans une transition écologique juste et durable.
En parallèle, il est aussi indispensable que les gouvernements jouent leur rôle de régulateur pour contraindre ces entreprises polluantes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à stopper leurs activités destructrices.
La mobilisation citoyenne est cruciale car un moment déterminant approche. En novembre 2025, les dirigeant·es des quatre coins de la planète se réuniront au Brésil pour la COP30 et auront l’opportunité de mettre cette demande sur la table.
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Retrouvée avec https://bsky.app/profile/did:plc:ndq6mzps4wbq3dfocqsklesw/post/3lp6zmw2hq22n
Accueil Espace Presse - Agriculture
Alors que les tensions géopolitiques ne cessent de s’intensifier et que les échanges économiques sont instables, les Amis de la Terre France, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et le Réseau Action Climat publient aujourd’hui une analyse sans appel : notre modèle agricole et alimentaire actuel, présenté comme un levier de puissance et de souveraineté, est en réalité extrêmement vulnérable. Le renforcement de l’autonomie alimentaire en France et en Europe passe par une transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus autonomes [1], et non par des initiatives politiques qui visent à intensifier davantage l’agriculture, telles que la “loi Duplomb”. Les responsables politiques doivent cesser les doubles discours.
Lire l’analyse
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pajRHQ
Le modèle agricole défendu aujourd’hui, productiviste et dépendant d’intrants importés, ne nous affranchit en rien des risques liés au contexte géopolitique actuel : pire, il les aggrave. Continuer à encourager la croissance des exportations agricoles et l’intensification de la production sous couvert de « souveraineté » est un contresens politique et stratégique.
Une agriculture sous perfusion de l’extérieur
Derrière la notion de “réarmement alimentaire” qui émerge dans le débat public et politique, prônée par la FNSEA et la ministre de l’Agriculture, se trouve une vision de l’agriculture qui augmenterait fortement nos vulnérabilités.
La prétendue souveraineté française et européenne repose en réalité sur des importations massives d’engrais de synthèse (dont la fabrication est liée aux énergies fossiles) et de protéines végétales (telles que le soja, utilisées pour l’alimentation de nos animaux d’élevage). Ainsi, depuis le début de la guerre en Ukraine, les importations françaises d’engrais russes ont augmenté de 86 %, passant de 402 000 tonnes en 2021 à 750 000 tonnes en 2023 [2]. De même, aujourd’hui, 95 % du soja – soit 3 millions de tonnes chaque année – provient de l’étranger.
Ce modèle rend la France structurellement dépendante d’autres pays tels que la Russie ou les États-Unis, à rebours de toute véritable souveraineté, autonomie et résilience alimentaires. Les décisions politiques actuelles pointent le problème mais se bornent à déplacer perpétuellement les points d’approvisionnement, reproduisant les mêmes logiques de dépendance ailleurs, sans adopter de solutions visant à nous rendre réellement autonomes et à réduire la consommation d’engrais de synthèse [3].
Un coût humain, économique et écologique
En plus d’une pression accrue sur les ressources naturelles, le modèle agricole productiviste a des conséquences directes sur les Français et les Françaises. Il rend notre agriculture dépendante des importations d’engrais et de matières premières agricoles, ce qui la rend vulnérable aux variations des cours. Par exemple, la hausse du prix de l’énergie engendre une augmentation du prix des intrants et des matières premières agricoles, qui se répercute sur le coût de l’alimentation et donc le pouvoir d’achat des citoyen·nes. Ces hausses affectent également les agriculteurs et agricultrices et, in fine, peuvent accroître le risque de crise sociale. Ce modèle est insoutenable économiquement, injuste socialement et destructeur écologiquement.
Des systèmes alimentaires plus autonomes sont indispensables
Nos organisations appellent les pouvoirs publics à cesser les doubles discours. La concrétisation de la souveraineté alimentaire passe par des actes cohérents, et non par des lois qui confortent un modèle agricole dépassé et vulnérable, comme c’est le cas de la proposition de loi Duplomb prochainement discutée à l’Assemblée nationale.
Les politiques publiques françaises et européennes doivent soutenir de manière structurelle les modèles agricoles qui réduisent nos vulnérabilités et sont plus résilients, tels que l’agroécologie. Il est notamment urgent et nécessaire de mettre en œuvre un véritable plan pour réduire la consommation et accroître l’autonomie en engrais, qui doit faire partie d’une stratégie cohérente et de long terme pour :
- réduire notre dépendance aux engrais azotés, phosphatés et potassiques importés ;
- relocaliser la production de protéines végétales pour l’alimentation animale ;
- accompagner les agriculteurs et agricultrices vers la transition agroécologique.
Notes aux rédactions :
[1] Il a été fait le choix dans cette note d’utiliser plutôt le terme d’autonomie alimentaire, clé à la fois d’une meilleure souveraineté alimentaire pour la France en période de risque militaire et d’une meilleure résilience du pays face aux aléas environnementaux, sanitaires et géopolitiques.
[2] Béatrice Mathieu, « La redoutable stratégie de Poutine pour mettre l’agriculture française sous dépendance », L’Express, septembre 2024.
[3] Comme en atteste le projet de la Commission européenne de proposer des droits de douane sur les derniers produits agricoles et les engrais en provenance de Russie et de Biélorussie, janvier 2025.
Le 17 avril 2025
Déforestation, travail forcé, revenus indécents, pollution de l’eau… nous vous révélons la face cachée des aliments du quotidien importés en France depuis des pays situés hors Europe et OCDE.
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Connu / TG le 17/04/25 à 16:48