Des hommes portent des sacs de farine, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025 ©AFP
Hier, l’ONU a accusé Israël d’avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l’aide humanitaire à Gaza en deux mois.
Gaza est devenu un territoire où la guerre se mène aussi par la privation. Plus de deux millions de civils y vivent sans électricité, sans accès régulier à l’eau potable, et avec moins de 10 % du volume humanitaire nécessaire pour survivre, selon l’ONU. La famine fait rage. Les hôpitaux, ciblés ou débordés, s’effondrent. Les ONG, entravées par les deux camps, sont à bout.
En plus des frappes, le gouvernement israélien verrouille tout avec un blocus renforcé, soumettant chaque convoi humanitaire à une série de contrôles qui transforment l’urgence en labyrinthe bureaucratique, et la survie en négociation. Le Hamas, de son côté, oriente la distribution de l’aide à des fins politiques. Cette double emprise transforme l’action humanitaire en instrument de guerre. L’aide devient un levier de pression ; son absence, une stratégie.
Le droit humanitaire mis à mal depuis 2008
Sommes-nous en train d’assister à un tournant ? Ce n’est pas nouveau à Gaza. Depuis 2008, les conflits successifs ont mis à mal le droit humanitaire. Mais cet été marque une rupture. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge ou encore Médecins sans frontières ne parlent plus seulement de difficultés, mais d’obstruction systématique. Et ce glissement n’est pas cantonné à l’enclave palestinienne.
De l’Éthiopie au Yémen, de l’Ukraine à la Syrie, l’aide humanitaire est de plus en plus soumise à des logiques de guerre. Même les principes du droit humanitaire – la neutralité, l’impartialité, l’accès inconditionnel – semblent remis en cause. Les ONG sont perçues comme suspectes, les journalistes comme indésirables.
À Gaza, la presse internationale est bannie. Lundi, des journalistes de l’AFP ont publié une lettre pour alerter sur la situation de leurs collègues privés, entre autres, d’eau et de nourriture. Cette alerte, lancée après la mort de plus de 200 journalistes depuis octobre, montre que l’information, elle aussi, est devenue un champ de bataille. Ces évolutions traduisent une tendance lourde : la guerre ne se limite plus aux combats sur le terrain, elle s’exerce aussi dans la gestion ou le blocage de l’aide, et transforme la misère en arme.
Inaction générale
Comment réagissent les grandes puissances ? Leurs réactions sont révélatrices. Hier, la France a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza, et exigé – je cite – un « accès de la presse pour montrer ce qu’il s’y passe ». Mais son alignement diplomatique avec Israël limite sa capacité d’action. L’Union européenne en appelle au droit international, mais reste sans leviers. Les États-Unis, alliés d’Israël, déplorent la situation humanitaire tout en continuant leurs livraisons d’armes. L’ONU, paralysée par les divisions du Conseil de sécurité, assiste impuissante à l’érosion de ses propres principes fondateurs. Et dans cette inaction générale, les acteurs humanitaires doivent naviguer entre menaces armées, sanctions financières et surveillance numérique. À Gaza comme ailleurs, ils deviennent les prisonniers d’un monde où la souffrance des civils n’est plus un scandale absolu, mais un outil.
L’interrogation est donc majeure : sommes-nous en train d’assister à une bascule historique où le droit humanitaire, formalisé au 20e siècle pour limiter les souffrances en temps de guerre, devient dépassé ? En tout cas, dans les ruines de Rafah, dans les hôpitaux sans morphine, dans les appels à l’aide restés sans réponse, c’est une certaine idée de la guerre – et de l’humanité – qui vacille. Gaza n’est plus seulement une tragédie. C’est une ignominie. Celle d’un monde où l’on tue en silence, en coupant l’eau, l’aide, l’image. Et où sauver des vies devient plus que jamais un acte de résistance morale et politique.
À écouter
Israël et le droit international : jusqu'où le pays peut-il aller et avec quels soutiens ?
France Culture va plus loin le samedi
40 min
Clés : Monde Info Géopolitique Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien Hamas Benyamin Nétanyahou
Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
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issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
15 juillet 2025 - Catégories Fédération de Russie
La guerre de Poutine découle des contradictions fondamentales du capitalisme russe — pas de l’expansion de l’OTAN ou du conflit civilisationnel. La stagnation économique de la Russie depuis 2008, le déclin démographique et l’inégalité extrême ont créé une « crise organique » qui ne pouvait être résolue que par l’agression externe. Loin d’être économiquement ruineuse, la guerre a en fait revitalisé le capitalisme russe en créant de nouveaux marchés pour la violence tout en consolidant le pouvoir oligarchique.
Cette perspective matérialiste remet en question les hypothèses occidentales sur l’efficacité des sanctions et offre des perspectives sobres sur pourquoi le conflit ne se terminera pas avec l’Ukraine. [AN]
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Le niveau d’inégalité est incomparable à tout ce que nous pouvons trouver dans d’autres grandes économies. Selon les estimations de Credit Suisse, un pour cent des plus riches en Russie possèdent 59 pour cent de toute la richesse domestique (aux États-Unis c’est 35 pour cent), et cela ignore le niveau extraordinairement élevé de richesse stockée dans des comptes offshore à l’étranger. Donc si nous essayons d’expliquer pourquoi l’invasion s’est produite quand elle l’a fait, nous devrions bien regarder cette crise organique du bloc dirigeant. Nous voyons ici un problème d’accumulation de capital, de reproduction de la main-d’œuvre, et un gouffre fondamental entre un pour cent et le reste de la population.
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Selon Novokmet, Piketty, et Zucman [économistes qui étudient l’inégalité], le niveau actuel d’inégalité ne peut être comparé qu’au niveau d’inégalité dans l’Empire russe juste avant la Révolution d’octobre 1917. Comment expliquez-vous à votre population qu’elle est si pauvre malgré le fait de vivre dans un pays incroyablement riche en ressources ? À travers la mythologie sur la grandeur de l’empire russe et du monde russe. Mais pas seulement cela. Le monde russe est sous menace. Si vous ne vous mobilisez pas maintenant pour le protéger, ses ennemis le détruiront. Peu importe que votre vie ait déjà été détruite par les gens qui vous gouvernent. Ce qui est important, c’est que d’autres viennent prétendument détruire même le peu qui reste.
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chauvinisme ... il y a eu beaucoup de protestations, et pas seulement des protestations par des politiciens de l’opposition libérale, mais aussi des groupes de personnes qui sont conventionnellement comprises comme le cœur du soutien pour le président russe. ... le bloc dirigeant a perdu la capacité de mobiliser la population basée sur une motivation positive. ... La situation ne s’est retournée qu’après que le régime soit passé à la mobilisation économique en étendant le modèle de recrutement des compagnies militaires privées [comme le Groupe Wagner]. Il a transformé les inégalités sociales et la pauvreté généralisée en un avantage en construisant une armée de soldats mercenaires.
La guerre comme solution économique
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le système luttait pour se reproduire ... essayer d’exporter le conflit de classe interne à l’étranger sous la forme d’une invasion de l’Ukraine ... ce n’était pas une décision optimale pour la Russie. Le scénario optimal pour eux aurait été que l’Ukraine rejoigne volontairement le bloc d’intégration. Cela ne s’est pas produit. Donc est venu le plan numéro deux.
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Prendre la Crimée, mais laisser le Donbass tranquille ... L’explication matérialiste historique suggérerait que le but du plan numéro deux était d’intégrer l’Ukraine dans le bloc économique à travers un Donbass réintégré. Cependant, cela ne s’est pas produit parce que les accords de Minsk [accords de paix de 2014-2015 tentant de mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine], qui étaient la forme légale-institutionnelle du plan numéro deux, n’ont jamais été intégrés. Il y a eu une résistance généralisée aux accords de Minsk en Ukraine, ce qui souligne la dimension externe de la crise de légitimité de la Russie.
Alors quel était le plan numéro trois ?
Conquérir Kiev en trois jours. ... ce plan a aussi échoué. Le plan numéro quatre était donc une guerre d’usure
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Comment l’effort de guerre peut-il aider les économies en déclin ?
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La sphère politique et la sphère économique ont des intérêts intégraux. Donc la guerre est supposée fournir un espace pour l’expansion capitaliste, pour l’appropriation de la force de travail, pour renforcer le grand chauvinisme russe comme force légitimante.
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La guerre a relancé l’économie russe d’une manière similaire aux années 1990. Il y a eu une ré-allocation extensive des capacités de production. Le géographe britannique et théoricien social David Harvey appelle cela l’accumulation par dépossession. Beaucoup d’actifs de production sont passés des mains d’investisseurs étrangers aux capitalistes russes. La guerre était avantageuse pour beaucoup de secteurs de l’économie, et surtout pour le grand capital, qui s’est approprié divers actifs à des rabais énormes. De plus, une grande quantité d’actifs qui étaient précédemment stockés à l’étranger sont retournés en Russie. Le secteur bancaire se portait simplement bien, ce qui a revivifié l’économie russe et elle a grandi.
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Des incitations économiques significatives sont apparues pour retirer le capital de retour en Russie. Il était possible d’acquérir des propriétés à rabais qui ont apprécié significativement, ou il était aussi possible de garer de l’argent en Russie et gagner plus de vingt pour cent de taux d’intérêt si vous les déposiez dans une banque russe. C’est un assez bon marché…
Les profits du secteur bancaire russe sont énormes. Ces fonds privés sont par la suite investis dans la violence. Les prêts bancaires fournis aux entreprises impliquées dans la production d’outils et d’équipements conçus pour tuer sont énormes.
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La guerre est un grand bénéfice pour le grand capital. Et la guerre apporte aussi une grande portée pour la coopération entre les secteurs public et privé. Il y a beaucoup d’investissements étatiques, à la fois dans les secteurs produisant la violence et dans la création d’outils pour exercer la violence. La violence devient le moteur du développement capitaliste. On pourrait dire que la violence a déjà remplacé le pétrole et le gaz comme l’article d’exportation principal de l’économie russe.
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il semble que la Russie devient une économie de guerre
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Le keynésianisme suppose que dans l’économie vous redistribuez les ressources du côté de l’offre au côté de la demande. Vous voulez augmenter la demande, et vous augmentez la demande en menant des politiques d’emploi de masse où les travailleurs peuvent conduire la demande à travers une consommation accrue. Dans le keynésianisme, vous voulez créer de grands projets impliquant beaucoup de personnes. La guerre apparaît similaire à première vue. Elle apporte des salaires plus élevés qui sont sans précédent par les standards régionaux en Russie. Cela pourrait être considéré comme un grand projet keynésien où vous stimulez la demande. Mais je dirais que l’emploi élevé et les salaires croissants sont un effet secondaire. La guerre est encore largement un phénomène du côté de l’offre.
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La guerre ne suit pas la logique du keynésianisme militaire mais est encore en accord avec la logique néolibérale
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Impact sur les Russes ordinaires
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En partie dû aux salaires augmentés pour ceux impliqués dans la production d’équipement militaire et de munitions. Mais il y a aussi une inflation énorme
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les taux d’intérêt élevés sont bons pour ceux qui ont déjà de l’argent ... les prêts sont vraiment très chers ... 20 pour cent
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L’efficacité des sanctions
... fonctionnent, mais elles n’apportent pas le résultat désiré ... forcer la Russie à mettre fin à la guerre ... elles ont un impact énorme. Les exportateurs russes ont partiellement réussi à s’adapter aux sanctions dans le domaine des exportations d’énergie. Il y a eu beaucoup de discussions sur la flotte fantôme transportant du pétrole russe autour du monde. Le système capitaliste est complexe et plein de contradictions. Celles-ci créent des obstacles pour le capital russe, mais d’autres aspects, elles créent des opportunités. Les fabricants allemands, par exemple, ne produisent plus de voitures en Russie, mais quand vous regardez les exportations de voitures allemandes vers des endroits comme le Kirghizistan, c’est en hausse. ... les sanctions à de nombreux égards poussent l’inflation vers le haut, mais en même temps ne causent pas l’effondrement de l’économie russe.
Y aurait-il des sanctions internationales qui pourraient avoir un effet plus grand que celles appliquées récemment ?
... elles affectent définitivement aussi des groupes de personnes en Russie qui essaient de s’opposer à la guerre. Mais j’aimerais souligner que la logique des sanctions est étroitement liée à la vision du monde que nous avons sur la guerre
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Si quelqu’un suivait l’explication matérialiste historique de la guerre, peut-être que d’autres idées pour les sanctions émergeraient. Si vous êtes conscient du problème de reproduction de la force de travail en Russie, quel effet cela aurait-il, par exemple, si nous créions des opportunités pour la force de travail russe de quitter la Russie ? En ce moment, la Russie n’a aucune restriction sur les voyages à l’étranger. En fait, elle soutient plutôt le départ des personnes d’opposition du pays.
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Certaines des zones offshore préférées comme Chypre, le Luxembourg, les Pays-Bas sont d’ailleurs localisées directement dans l’UE. Et si nous abolissions le régime offshore mondial ? Non seulement nous compliquerions les investissements du capital russe dans le marché de la violence, mais nous créerions aussi des conditions pour des systèmes fiscaux plus justes dans le monde entier et soutiendrions le développement économique sur les périphéries
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Y a-t-il un moyen de sortir de la guerre pour la direction russe ?
... La guerre lui a donné un nouvel élan énorme, et il sera très difficile de la remettre à un régime de développement pacifique. Nous avons environ 700 000 soldats actuellement mobilisés dans l’effort de guerre. La plupart d’entre eux se sont enrôlés à cause de l’offre de salaires plus élevés.
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Considérez-vous cette dynamique comme une menace pour l’Europe ?
J’en ai peur. Il y a bien sûr des différences, et je ne réduirais pas « l’Europe » à « l’Union européenne » ici. La Russie représente une plus grande menace pour des pays comme la Biélorussie, le Kazakhstan, et la Géorgie que pour la Lituanie ou la Finlande
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Ivan Bakalov travaille comme chercheur à l’Université technique de Dresde. Il a aussi travaillé professionnellement dans des universités à Leyde, Vienne, Marbourg, et Sofia. Il est né en Bulgarie et est membre de la maison d’édition bulgare dVERSIA.
Jan Bělíček est un critique littéraire et journaliste. Depuis la fin de 2019, il est rédacteur en chef d’Alarm.cz, qu’il a co-fondé en 2013. Il écrit sur la littérature, la culture, mais aussi la politique et la société. Avec Pavel Šplíchal, il modère le podcast Kolaps et ensemble avec Eva Klíčová crée le podcast littéraire TL ;DR.
https://denikalarm.cz/2025/06/rusko-uvazlo-ve-slepe-ulicce-ekonomickeho-vyvoje-proto-zautocilo-na-ukrajinu-tvrdi-politolog-bakalov
Traduit pour ESSF par Adam Novak
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article75414
mercredi 9 juillet 2025, par Attac France
Webinaire d’Attac avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
La vidéo sera diffusée le 9 juillet à 19h puis disponible à la rediffusion.
Depuis l’élection de Donald Trump, la guerre commerciale fait rage entre les États-Unis et son concurrent chinois. Comment la Chine a pu devenir un adversaire économique aussi puissant ? En quoi cette concurrence menace la mondialisation sous hégémonie états-unienne ? Comment envisager les conséquences de la politique Trump et les réactions de l’État chinois ? Quelle place pour l’Europe et le reste du monde ?
Nous répondrons à ces questions avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international, mercredi 9 juillet à 19h.
Avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de l’ouvrage Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
Tr.: ... 90% encore système dollar, 10% pris par la chine ... l'UE se plie aux exigences de Trump/USA ... les pays les plus pauvres payent :-( ... les BRICS restent hétérogènes, la chine écrase tout ... nouvelle monnaie internationale abandonnée par la Chine au profit de sa propre monnaie le Yuan (renminbi, la monnaie du peuple) ... l'avenir : chine et usa affirment leur centralité ... hégémonie USA baisse ... acteur dominant mais plus hégémonie ... la Chine tente, politisation de l'économie mondiale, accroissement des tensions, conflits.
Ndlr : débute à 2:00
valoriser ACT
Publié Il y a 1 jour • 21 vues
Une guerre de longue durée aura-t-elle lieu à court ou moyen terme entre d’une part Israël et son allié américain, et d’autre part la République islamique d’Iran et ses fameux proxys ? Au moment où nous tournons, en tout cas, une sorte d’accalmie fragile semble s’être imposée, et il est temps pour toutes les parties de compter les points. Qui a gagné ? Qui a perdu ? Qui s’est renforcé sur sa scène intérieure ? Qui s’est a contrario affaibli ? Quelles leçons tirer de cette guerre de 12 jours, et de la “chorégraphie” trumpienne, le président américain ayant donné l’impression de voler au secours de Benjamin Netanyahou pour mieux le contraindre à une forme de retenue ? Pourquoi Trump tient-il tant à acter en interne une victoire qu’il exagère manifestement ? Quels sont les enjeux de politique intérieure ? La guerre des nerfs entre l’Iran et les monarchies du Golfe est-elle relancée ? Et Benjamin Netanyahou dans tout ça. Quel est le bilan de cette épreuve de force pour lui ? Que devient le concept de droit international, avec la banalisation du concept de guerre préventive ?
Bertrand Badie, politiste, professeur émérite à Sciences Po, auteur de nombreux ouvrages dont “L’Art de la paix” paru chez Flammarion, répond à ces questions. C’est l’heure du “Monde n’a pas de centre”, sa chronique internationale. Sur Le Média.
Visibilité Publique
Publié originellement 28/06/2025
Catégorie Inconnu
Langue Français
Étiquettes
Durée 35min 3sec
Commentaires désactivés
Tr.: ...
/droit international : nous sommes dans un temps où la parole du droit existe ... /sommet de l'OTAN à La Haye appeler "papa" d.Trump ...
Traduit de l'américain par Laurence Minard
1990 aux éditions J'AI LU
https://www.jailu.com › le-chemin-le-moins-frequente › 9782290342541
Scott Peck nous invite à ne plus fuir ce qui fait mal en utilisant des subterfuges ou des excuses. A travers les récits de ses patients et des exemples issus de sa propre vie, il nous enseigne ce que personne ne nous a jamais appris : des leçons fondamentales pour grandir, aimer, s'engager et être plus fort.
...
comprendre comment la psychologie et la psychiatrie ne sont que des étapes sur le chemin de la guérison, car la guérison réelle et définitive ne s'obtient que grâce à un retour vers soi-même, un soi-même intérieur bien sûr. Et rien n'arrive sans travail, sans détermination, donc sans ...
...
La vie n'est plus difficile à partir du moment ou l'on admet qu'elle l'est. Mieux vaut donc appréhender la douleur qui est inévitable de manière constructive.
...
une véritable bible de l'existence qui ne semble pas avoir subi les affres du temps tellement tout est encore si vrai. Dans un style plutôt accessible, Scott Peck a réussi à théoriser et décortiquer des concepts ...
...
Livre broché - 4 octobre 1987 Édition Français
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faire des pas de géants dans votre vie en vous offrant des clés d'évolution psychologique et spirituelle
...
avec l'aide du psychiatre Scott Peck, ce livre offre de belles perspectives pour une meilleure connaissance de soi et comprendre les mécanismes humains
...
précédé d'une réputation fracassante. Il figure depuis trois ans parmi les meilleures ventes
...
Ndlr :
- page 234 : "il n'est donc pas étonnant que l'humanité soit une montagne de conflits. Nous sommes dans une situation où les hommes, qui doivent avoir des rapports entre eux, ont des vues très différentes de la réalité, et où chacun pense que son point de vue est correct puisqu'il est fondé sur le microcosme de sa propre expérience. Et le pire, c'est que beaucoup ne sont pas conscients de leur vision du monde, et encore moins de l'unicité des expériences dont elle provient. Bryan Wedge, un psychiatre spécialisé dans les relations internationales, a étudié les négociations entre les États-Unis et l'URSS, et il a pu avancer un certain nombre de données de base sur la nature des Américains ... radicalement différente de celle des Soviétiques ... dictaient les comportements au cours des négociations. Or, aucune des deux parties n'était consciente ... comme les trois aveugles du proverbe qui, chacun touchant une partie du corps de l'éléphant, clamaient connaître la forme de l'animal tout entier ... défendre notre vision du monde, et tous les conflits sont en fait des guerres saintes."
Ce texte illustre à quel point le comportement humain est identique quelle que soit l'échelle, de l'interpersonnel au géopolitique. L'actualité de juin 2025 nous le donne à voir éminemment... que ce soit à Gaza ou en Iran, face à Israël et aux USA...
Ce constat est repris dans un livre que je lis en ce moment : "Le conflit n'est pas une agression", de Sarah Schulman.
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🔴🗣️ Entre ambition présidentielle de 2027 et analyse de la situation géopolitique internationale, Dominique de Villepin était l'invité du 20h.
#jt20h #présidentielle #conflit #guerre #israel #iran #villepin
1 446 commentaires
- @goodmorning1984 il y a 1 jour
Il faut quand même rappeler que les américains et les anglais ont renversé le premier ministre iranien en 1953 car il voulait nationaliser les puits de pétrole iranien. Ces mêmes américains et anglais ont mis en place le Shah d'Iran par après qui se maintenait au pouvoir grace à une police politique digne de la guestapo. Ce même Shah est renversé par le peuple iranien en 1979 et le régime des mollah succède . Dès que l'Occident se mêle de la politique intérieur d'un pays , c'est toujours le fiasco ! On l'a vu en Afghanistan , en Irak , en Lybie et dans le tier monde en général.
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Tr.: ...
nous devons avoir une 2ème fermeté avec Israël, et l'exigence sur nos principes, ... le pdt de la république devenu homme à tout faire ... le 1er ministre doit engager sa confiance à l'assemblée ...
Ehud Olmert ©AFP - BERND VON JUTRCZENKA / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Ehud Olmert, ancien Premier ministre d'Israël de 2006 à 2009, était l'invité de Sonia Devillers ce mardi. Il dénonce la politique de Benyamin Nétanyahou, qui mène selon lui une "guerre à des fins personnelles" à Gaza, "et ça c'est un crime".
La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza n'est "pas légitime et c'est un crime", dénonce ce mardi sur France Inter l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert. "Quand la guerre a commencé, c'était la guerre la plus juste et la plus compréhensible, il n'y avait pas d'autre façon de réagir aux meurtres menés par le Hamas", explique-t-il. "Mais depuis mars 2025, cette guerre n'est pas acceptable, pas légitime", poursuit-il, car "l'État d'Israël n'a pas respecté l'accord qui aurait pu permettre la libération d'autres otages". "En Israël, il y a presque un consensus pour dire que Nétanyahou mène cette guerre à des fins personnelles et ça c'est un crime", insiste-t-il. "Quand on mène une guerre de cette sorte, c'est une guerre pas légitime et c'est un crime."
À écouter
Elie Barnavi : "Si on n'arrête pas Benyamin Nétanhayou", "on se sera rendu coupable d'un crime contre l'humanité massif"
L'invité de 7h50
10 min
Ces derniers jours, il a déclaré dans la presse qu'Israël commettait "des crimes de guerre". "Ça ne m'a pas rendu très populaire. Des gens ont été très fâchés mais il y en a autant qui m'ont remercié et encouragé", dit-il. Ehud Olmert utilise également le terme de "crimes de guerre" pour qualifier les agressions commises par certains colons israéliens en Cisjordanie. "Il y a une partie des colons qui font des choses vraiment inacceptables aux Palestiniens en Cisjordanie, ils brûlent leurs maisons, leurs champs, ce sont des crimes de guerre, qui sont faits sous le nez de la police et de l'armée israéliennes", dénonce-t-il.
Il réfute en revanche le terme de génocide, qu'il considère comme "pas justifié, pas valable, pas juste", "Il n'y a pas de politique de génocide", insiste-t-il.
L'ancien Premier ministre israélien milite depuis toujours pour la reconnaissance d'un État palestinien, "deux pays, l'État d'Israël et un État palestinien, sur la base des frontières de 1967", confirme-t-il. Il attend que l'administration Trump se mobilise pleinement pour mettre fin à cette guerre. "Je vais me réjouir si Trump invite Nétanyahou à la Maison-Blanche et qu'il dise dans le bureau ovale, devant les caméras, et qu'il va dire comme ça : 'Bibi, ça suffit, c'est fini, c'est fini, c'est la fin.'"
Un manifestant de Truth Tuesdays et Rise and Resist devant le siège de Fox News à Manhattan le 25 mars 2025 ©Getty - Erik McGregor/LightRocket
Autoritarisme, mensonges, désignation de boucs émissaire, réorganisation de l’ordre mondial basée sur la puissance et non plus sur le droit, règne de l’arbitraire, brutalité, contrôle social et culturel : le trumpisme est-il un fascisme ?
Avec
- Marie-Anne Matard-Bonucci, universitaire française, chercheuse à l’Institut français de géopolitique
- Arnaud Miranda, politologue
- David Chavalarias, directeur de recherche CNRS, au centre d’analyses et de mathématiques sociales, et directeur de l'institut des systèmes complexes de Paris.
Pour traiter de cette terrible question, car la réponse est complexe, Thomas Legrand a convié trois invités, spécialistes de l’histoire du fascisme, des nouvelles idées réactionnaires, conservatrices et révolutionnaires des droites qui ont cours aux États-Unis et aussi du monde numérique qui favorise l’épanouissement de ces idées.
« En quête de politique » reçoit donc Marie-Anne Matard-Bonucci historienne spécialiste du fascisme, du totalitarisme et de l'antisémitisme, professeure d'Histoire contemporaine à l'université Paris 8, Arnaud Miranda, docteur en théorie politique, associé au CEVIPOF et David Chavalarias, mathématicien, directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales de l’EHESS. Mais le trumpisme est-il donc un fascisme ou davantage le véhicule d’une certaine forme de fascisme ? Ces trois spécialistes vont essayer de donner quelques clés théoriques pour se faire une idée, car si les signes sont là, c’est maintenant à la société américaine de réagir et les mois qui viennent nous diront si la constitution, la démocratie et le corps social américain sont solides.
Bibliographie :
- « Totalitarisme fasciste », Marie-Anne Matard-Bonucci, CNRS Editions
- « Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions », David Chavalarias, Flammarion
- « Elon Musk en 50 Tweets », David Chavalarias, Seuil.
Clés : Monde Géopolitique Amérique du Nord États-Unis Fascisme Donald Trump Elon Musk Ku Klux Klan
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Diffusée sur les réseaux sociaux chinois en mars 2025, cette vidéo dévoile un navire destiné à des débarquements armés de grande envergure. Une mise en scène spectaculaire qui alimente la propagande chinoise et rend plus concrète que jamais la menace d'une invasion de Taïwan.
Une vidéo diffusée sur X révèle pour la première fois des embarcations de combat menaçant Taïwan. Une mise en scène soignée visant à intimider l’île et à préparer les esprits à une possible invasion. Correspondant à Taipei, Jules Bois retrace l’émergence énigmatique de cette séquence sur les réseaux sociaux chinois. Depuis l’investiture du président taïwanais en mai 2024, les manœuvres militaires chinoises autour de l’île se sont intensifiées. Marc Julienne, directeur du Centre Asie à l’IFRI, analyse la stratégie d’intimidation chinoise, qui s’appuie désormais sur une production visuelle explicite.
Crédits :
AFP/DANIEL CENG / ANADOLU /LI GANG / XINHUA / XINHUA
AP ARCHIVE
CCTV
GETTY IMAGES/DISCOVERY ACCESS/ ANNABELLE CHIH
MAXAR-TECHNOLOGIES
NAVALNEWS
SHUTTERSTOCK/TOM WANG
00:09 Générique
00:10 Quand la Chine convoite Taiwan
01:25 Trois embarcations menaçantes
03:09 Une vidéo énigmatique sur les réseaux chinois
07:03 La politique d'intimidation chinoise
Moments clés
11:39
Chine : purge en direct - Le Dessous des images - ARTE
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Taïwan : la guerre aura-t-elle lieu ? - Le dessous des cartes | ARTE
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La Russie est en guerre depuis son invasion à grande échelle de l’Ukraine, il y a maintenant plus de trois ans. Stratégie militaire, influence géopolitique, bataille de l’information : Vladimir Poutine use de tous les moyens pour venir à bout de l’Ukraine. Comment réagit son économie face aux sanctions internationales et aux contraintes de la guerre ?
Malgré les sanctions qui frappent son secteur énergétique et technologique, la Russie affiche une croissance de son PIB grâce à la diversification de ses exportations d’hydrocarbures, notamment à destination de l’Asie. Mais cette résilience cache des faiblesses : inflation galopante, pénuries de main-d'œuvre et dépendance croissante envers la Chine. L’économie russe pourra-t-elle surmonter ces défis ?
Magazine (2025, 12mn)
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Guerre en Ukraine : "La Russie ne veut pas céder du tout. Elle veut tout. La Russie, sa politique c'est le temps. Le temps est leur allié."
🔴 Alain Bauer, professeur en criminologie, était l'invité de Darius Rochebin.
14:00
Tr.: ... les USA ont perdu leur tripe A, ils sont entrés dans la zone ... le pdt Trump n'arrive pas à faire passer son budget ... ya trop de dettes ... les débiteurs des USA, la Chine, le Japon ... décrochage industriel et technologique : la salon de Douaï, révolution technologique militaro-civile ... le F35 est une grosse daube ... ils ont 2 générations de saut technologique d'avance et ils le montrent ... la Russie veut tout ... les russes savent souffrir, le temps est leur allié ... ZAPAD, Ukraine, Géorgie, Kaliningrad, ... missiles VARS russes peu furtifs ... toute la gamme ... l'artillerie ... il faut une industrie de défense ... ISRAËL : occupation de longue durée de Gaza ... le gouv Netanyaou est entièrement responsable ... livre menaces sur Taîwan ...
Connu / Bluesky https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lpc7fq7bhs2q
L'entreprise française de covoiturage a vu le chiffre d’affaires de sa filiale russe progresser de 4,7 % entre 2023 et 2024. Son résultat d'exploitation est positif de 4,52 millions d’euros.
Abonné Transports 23.04.2025
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/11004789
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entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org - il y a environ 12 heures
Communiqué de la LDH
Le 8 mai 2025 marque le 80e anniversaire de la victoire en 1945 sur l’Allemagne nazie et ses alliés européens dans la Seconde Guerre mondiale. Une victoire remportée aussi contre le régime de Vichy qui a été un complice actif des persécutions raciales nazies. S’est opérée alors, dans les ruines mais aussi dans les espoirs de la Libération, une prise de conscience mondiale de ce que la paix ne pouvait être garantie que par le respect des droits de l’Homme, les échanges et la coopération entre les nations et les Etats.
La conférence de San Francisco qui s’est tenue du 25 avril au 26 juin 1945 a adopté, au nom des peuples, une Charte qui visait à prévenir de nouveaux conflits « par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice et du droit international ». Elle a jeté les bases de l’Organisation des nations unies (ONU), qui s’est attelée à la rédaction d’une Déclaration universelle des droits de l’Homme adoptée finalement le 10 décembre 1948, dont le préambule affirme que « la méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité ».
#politique
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Accueil Espace Presse - Agriculture
Alors que les tensions géopolitiques ne cessent de s’intensifier et que les échanges économiques sont instables, les Amis de la Terre France, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et le Réseau Action Climat publient aujourd’hui une analyse sans appel : notre modèle agricole et alimentaire actuel, présenté comme un levier de puissance et de souveraineté, est en réalité extrêmement vulnérable. Le renforcement de l’autonomie alimentaire en France et en Europe passe par une transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus autonomes [1], et non par des initiatives politiques qui visent à intensifier davantage l’agriculture, telles que la “loi Duplomb”. Les responsables politiques doivent cesser les doubles discours.
Lire l’analyse
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pajRHQ
Le modèle agricole défendu aujourd’hui, productiviste et dépendant d’intrants importés, ne nous affranchit en rien des risques liés au contexte géopolitique actuel : pire, il les aggrave. Continuer à encourager la croissance des exportations agricoles et l’intensification de la production sous couvert de « souveraineté » est un contresens politique et stratégique.
Une agriculture sous perfusion de l’extérieur
Derrière la notion de “réarmement alimentaire” qui émerge dans le débat public et politique, prônée par la FNSEA et la ministre de l’Agriculture, se trouve une vision de l’agriculture qui augmenterait fortement nos vulnérabilités.
La prétendue souveraineté française et européenne repose en réalité sur des importations massives d’engrais de synthèse (dont la fabrication est liée aux énergies fossiles) et de protéines végétales (telles que le soja, utilisées pour l’alimentation de nos animaux d’élevage). Ainsi, depuis le début de la guerre en Ukraine, les importations françaises d’engrais russes ont augmenté de 86 %, passant de 402 000 tonnes en 2021 à 750 000 tonnes en 2023 [2]. De même, aujourd’hui, 95 % du soja – soit 3 millions de tonnes chaque année – provient de l’étranger.
Ce modèle rend la France structurellement dépendante d’autres pays tels que la Russie ou les États-Unis, à rebours de toute véritable souveraineté, autonomie et résilience alimentaires. Les décisions politiques actuelles pointent le problème mais se bornent à déplacer perpétuellement les points d’approvisionnement, reproduisant les mêmes logiques de dépendance ailleurs, sans adopter de solutions visant à nous rendre réellement autonomes et à réduire la consommation d’engrais de synthèse [3].
Un coût humain, économique et écologique
En plus d’une pression accrue sur les ressources naturelles, le modèle agricole productiviste a des conséquences directes sur les Français et les Françaises. Il rend notre agriculture dépendante des importations d’engrais et de matières premières agricoles, ce qui la rend vulnérable aux variations des cours. Par exemple, la hausse du prix de l’énergie engendre une augmentation du prix des intrants et des matières premières agricoles, qui se répercute sur le coût de l’alimentation et donc le pouvoir d’achat des citoyen·nes. Ces hausses affectent également les agriculteurs et agricultrices et, in fine, peuvent accroître le risque de crise sociale. Ce modèle est insoutenable économiquement, injuste socialement et destructeur écologiquement.
Des systèmes alimentaires plus autonomes sont indispensables
Nos organisations appellent les pouvoirs publics à cesser les doubles discours. La concrétisation de la souveraineté alimentaire passe par des actes cohérents, et non par des lois qui confortent un modèle agricole dépassé et vulnérable, comme c’est le cas de la proposition de loi Duplomb prochainement discutée à l’Assemblée nationale.
Les politiques publiques françaises et européennes doivent soutenir de manière structurelle les modèles agricoles qui réduisent nos vulnérabilités et sont plus résilients, tels que l’agroécologie. Il est notamment urgent et nécessaire de mettre en œuvre un véritable plan pour réduire la consommation et accroître l’autonomie en engrais, qui doit faire partie d’une stratégie cohérente et de long terme pour :
- réduire notre dépendance aux engrais azotés, phosphatés et potassiques importés ;
- relocaliser la production de protéines végétales pour l’alimentation animale ;
- accompagner les agriculteurs et agricultrices vers la transition agroécologique.
Notes aux rédactions :
[1] Il a été fait le choix dans cette note d’utiliser plutôt le terme d’autonomie alimentaire, clé à la fois d’une meilleure souveraineté alimentaire pour la France en période de risque militaire et d’une meilleure résilience du pays face aux aléas environnementaux, sanitaires et géopolitiques.
[2] Béatrice Mathieu, « La redoutable stratégie de Poutine pour mettre l’agriculture française sous dépendance », L’Express, septembre 2024.
[3] Comme en atteste le projet de la Commission européenne de proposer des droits de douane sur les derniers produits agricoles et les engrais en provenance de Russie et de Biélorussie, janvier 2025.
Clés : Info ; Monde ; Géopolitique ; Enquêtes – Investigation ; Groenland ; Donald Trump ; Danemark ; Arctique
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Pour ce nouveau numéro de “Au cœur de l’actu”, nous avons choisi de vous faire découvrir, peut-être, un conflit qui ne fait jamais la une des journaux, Et pourtant deux ans, jour pour jour, après son déclenchement plusieurs dizaine de milliers de personnes sont mortes. Près de 13 millions d’autres sont déplacées, et 30 millions de personnes se retrouvent dans une situation d’urgence humanitaire, soit plus de la moitié de la population totale. C’est bien un conflit actuel, une guerre sanglante qui agite le Soudan, pays de la corne de l’Afrique, englué dans le face à face entre une armée officielle et de puissants paramilitaires, englué aussi dans les convoitises de grandes puissances mondiales qui y voient des intérêts stratégiques, économiques et géopolitiques. Et malgré tout cela, cette guerre se retrouve éclipsée, notamment par la vaste couverture médiatique dont bénéficie la guerre en Ukraine ou par la couverture sélective et pro-Israélienne des massacres à Gaza. Alors comment l’expliquer et comprendre les tenants et aboutissants de cette guerre ? Pourquoi cette guerre qui oppose l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, qui s’est emparé du pouvoir en 2021, lors d'un putsch, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), affiliées à son ancien adjoint, Mohamed Hamdan Daglo, pourquoi cette guerre continue t-elle depuis deux ans ? Eléments de réponse dans cette émission avec notre invité, Marc Lavergne, Docteur en géographie et Spécialiste de la Corne de l’Afrique.
Visibilité Publique
Publié originellement 16/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 36min 24sec
Aucun commentaire.
Tr.: ...
30 millions de personnes en extrême difficulté
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cette guerre n'intéresse personne ... Darfour ... Sahel ... compétition pour les richesses ... massacres invraissemblables ... camps au Tchad ... la Turquie soutient l'armée ... l'arabie Saoudite et Doubay en compétition ... les médias ne parlent pas de cette guerre ...
Quelles seraient les conséquences d’une reconnaissance française de la Palestine ? - Publié le mardi 15 avril 2025 à 09:07 / Le débat du 7/10
avec Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, et David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès.
Tr.: ... Macron s'apprête à reconnaitre la Palestine, après l'Espage, et pour contrecarrer les plans de Trump à Gaza ...
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion de son déplacement au Mexique sur les dernières actualités concernant les relations États-Unis-Mexique, le 27 février 2025.
Il revient sur les relations tendues entre les États-Unis et le Mexique en rappelant l’histoire de la guerre de 1848, où les États-Unis ont annexé près de la moitié du territoire mexicain. Il dénonce la posture agressive des États-Unis en soulignant que des États comme la Californie et le Texas étaient autrefois mexicains et que, malgré cette perte, la population hispanophone y reste dominante.
Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite la politique migratoire, critiquant les déclarations de Donald Trump sur l’expulsion massive des Mexicains en situation irrégulière. Il rappelle que les administrations américaines, y compris démocrates, ont mené des expulsions massives, et souligne l’ironie de la situation : malgré les menaces de Trump, seules 400 expulsions par jour ont été réalisées au lieu des 10 000 annoncées. Il met en avant la dignité avec laquelle le Mexique accueille ses citoyens de retour.
Enfin, il décrit la réaction des Mexicains face aux décisions américaines, notamment la tentative de Trump de renommer le Golfe du Mexique en "Golfe d’Amérique", moquée par une carte rebaptisant l’endroit "Golfe du Gringo Loco". Il insiste sur l’importance d’un protectionnisme solidaire, opposé au protectionnisme brutal de Trump, prônant des négociations équilibrées pour éviter le chaos économique. Il conclut en montrant que, malgré la domination américaine, la résistance mexicaine se manifeste avec pragmatisme et humour.