Connu / TG le 13/07/25 à 11:37
Samedi 12 juillet 2025 / Le Courrier de l'Ouest
Clés : Accueil Environnement Pesticides
VIDÉO. "Pas de phyto dans mon verre d'eau" : une usine de pesticides bloquée en Anjou
Plusieurs collectifs de défense de l'environnement et des agriculteurs bloquent le site Phyteurop, situé à Montreuil-Bellay, près de Saumur (Maine-et-Loire). Cette usine élabore des produits phytosanitaires.
Courrier de l'Ouest
Yvan GEORGET, Camille RIVIECCIO
Publié le 27/06/2025 à 11h05
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Tôt ce vendredi 27 juin, une centaine de personnes ont mis en place un blocus de l'entreprise Phyteurop. L'usine située à Montreuil-Bellay est spécialisée dans la formulation et le conditionnement de produits agrochimiques.
Contre la loi Duplomb
Cette action vise à protester contre la loi Duplomb qui prévoit notamment la réintroduction d'un néonicotinoïde interdit depuis 2018. Sont présents des victimes et proches de victimes de pesticides, Extinction Rebellion les Soulèvements de la Terre ou encore la Confédération Paysanne.
À LIRE AUSSI : Rejet de la loi Duplomb : « Une vision réactionnaire de l’agriculture » dénonce le sénateur Blanc
En fin de matinée, les autorités tentaient d'évacuer le site mais les militants ont prévu de bloquer le site toute la journée.
Clés : Pesticides Écologie Agriculture Agriculture biologique Saumur Manifestation Industrie Montreuil-Bellay
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Connu / TG le 13/07/25 à 11:34
Décrypter - Économie
Depuis toujours, l’extrême droite française met en avant un discours aussi simple que redoutable : “vous payez trop”. Trop d’impôts, trop de taxes, trop de “charges”, trop pour les autres. Aujourd’hui, ce récit se propage de plus en plus, relayé par les réseaux sociaux, les médias de droite et l’univers brun des influenceurs réactionnaires. Il transforme la colère sociale en ressentiment fiscal. Et cette colère, au lieu de viser les vrais profiteurs — les actionnaires, les grandes fortunes, les fraudeurs fiscaux, les multinationales — est soigneusement redirigée vers un bouc émissaire commode : l’État et ceux qui vivent, prétendument, à ses crochets. Ce discours repose sur une série de confusions entretenues, de manipulations économiques grossières, et surtout, d’un projet politique inavoué : démanteler les droits sociaux au nom du “bon sens”.
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Le jour où Nicolas demandera non plus combien il paie, mais à qui cela profite réellement, le piège se refermera sur ceux qui l’ont construit. Ce jour-là, Nicolas cessera d’être un hashtag au service des puissants : il deviendra une conscience politique.
Guillaume Étievant, Responsable éditorial
Connu / https://bsky.app/profile/frustrationmag.bsky.social/post/3ltp6derzrk2y
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Frustration Magazine @frustrationmag.bsky.social
Face au chiffre monstrueux de 211 milliards d'aide annuelle aux entreprises, les chroniqueurs de plateaux TV, les think tanks patronaux et les politiciens droitiers nous bombardent d’arguments tous plus mensongers les uns que les autres.
@etievant_g les liste ici et y répond👇
11 juillet 2025 à 17:36
67 reposts 5 citations 110 ont aimé
- 1-“Ce ne sont pas des aides, c’est juste qu’on leur prend moins !” Cet argument oublie que les exonérations de cotisations sociales n’annulent pas les besoins qu’elles couvrent : elles sont compensées par l’État. Autrement dit, par l’impôt, c'est à dire nous tous.
- 2-“Mais 80% de ces aides vont aux entreprises publiques” Cette intox provient de l’IFRAP, un “think tank” présenté comme “indépendant”, mais financé par les entreprises. Pour calculer ce chiffre, il ne prend en compte que 28 milliards d’aides budgétaires sur les 211 milliards.
- 3-"C’est trop hétérogène pour qu’on parle d’1 seul système”Le rapport souligne justement cette fragmentation : 2 200 dispositifs. Cela nourrit l’illusion qu’il ne s’agirait pas d’un système cohérent.Or il l’est : c’est celui de la captation de la richesse par les intérêts privés
- 4-Le groupe Auchan a annoncé le 4 novembre son intention de procéder à un PSE concernant 2 384 salariés employés en France. Le groupe a bénéficié entre 2013 et 2023 de 636 millions d’euros d’aides fiscales et de 1,3 milliard d’euros d’allègements de cotisations sociales.
- 5-En novembre, Michelin a annoncé un PSE concernant 1 254 salariés. Le groupe a bénéficié de 32,4 millions d’exonérations de cotisations sociales en 2023 et 40,4 millions d’euros de CIR en 2024, tout en versant 1,4 milliard d’euros de dividendes la même année.
- 6-ArcelorMittal a annoncé en avril 2025 la mise en place d'un PSE concernant 600 salariés. Le groupe a versé en moyenne 200 millions d’euros de dividendes chaque année depuis dix ans, alors qu’il a bénéficié en 2023 en France de 298 millions d’euros d’aides
- 7-Osons une exigence : supprimer toutes les aides publiques qui ne sont pas strictement vitales à la survie financière des entreprises. Et quand l’État investit des millions dans une entreprise, il doit entrer au capital. Lire l'analyse de @etievant_g :
https://frustrationmagazine.fr/comment-les-bourgeois-camouflent-les-211-milliards-daides-aux-entreprises
Comment les bourgeois camouflent les 211 milliards d’aides aux entreprises
Frustration Magazine, média indépendant et offensif qui relate la guerre des classes.
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jeudi 12 juin 2025 - Société - Par Alexandre Monnin, Philosophe, Directeur scientifique d’Origens Media Lab et professeur à l'ESC Clermont Business School
Derrière les discours d’efficience, d’autonomie et de prévention, un glissement insidieux s’opère : celui d’une médecine qui renonce à soigner. Aux États-Unis comme en France, le soin devient conditionnel, réservé aux existences jugées « optimisables ». En s’appuyant sur le cas du programme MAHA, les dérives du One Health, le concept d’« abandon extractif » et l’émergence d’un « eugénisme doux », cet article analyse les ressorts politiques et idéologiques d’un renoncement systémique au soin.
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Aux États-Unis, cette hypothèse se cristallise au travers du programme MAHA – Make America Healthy Again – dont l’ambition n’est plus de soigner, mais d’éviter les coûts liés au soin. Comme le formule explicitement Derek Beres, fin observateur de ces enjeux et co-animateur de l’excellent podcast Conspirituality, le but de MAHA « n’est pas la santé, c’est l’évitement ». En France, la récente loi sur le droit à mourir, en apparence progressiste, a été critiquée par des collectifs antivalidistes comme une manière d’acter l’impossibilité de vivre longtemps avec certains handicaps ou maladies chroniques.
Ce tournant ne se donne pas toujours pour ce qu’il est. Il s’abrite derrière les mots d’efficacité, d’autonomie, de prévention, voire de soutenabilité. Il s’appuie sur des cadres comme le paradigme One Health, censé penser la santé de manière systémique à l’échelle des écosystèmes mais qui, en pratique, contribue à diluer les responsabilités et à rendre invisibles les enjeux de justice sociale. Il prospère sur les ruines de la médecine publique, sur la fatigue des professionnels du soin, sur l’individualisation croissante des parcours de santé.
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ne domine plus la coercition biologique mais la modulation des accès, des incitations, des normes implicites du mérite sanitaire. Dans ce monde, certaines vies méritent encore d’être soignées. D’autres sont progressivement déplacées hors du champ du soin, abandonnées à elles-mêmes, tout en continuant à alimenter des bases de données, des algorithmes, et des modèles de gestion du risque.
Function Health et la « root cause medicine » : une médecine sans soin ?
La logique du non-soin trouve un prolongement dans l’écosystème des startups de la médecine fonctionnelle, à commencer par Function Health, cofondée par Mark Hyman – médecin star, promoteur du self-care optimisé et conseiller santé de Robert F. Kennedy Jr. Promettant une révolution individualisée, Function Health propose à ses clients de mesurer plus de cent biomarqueurs pour « reprendre le contrôle sur leur santé ». Pourtant, ce qui se présente sous les auspices d’une forme d’empowerment est en réalité une mise en marché de diagnostics sans soin : les résultats des tests ne sont accompagnés d’aucune prise en charge clinique réelle, et leur utilité médicale est sérieusement mise en doute.
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Le biologiste Greg Maguire, quant à lui, dénonce Function Health au titre d’une « arnaque façon Theranos », un modèle d’affaire jouant sur le flou scientifique, l’auto-surveillance et la peur du déclin corporel, tout en échappant à toute responsabilité thérapeutique.
Au cœur de cette approche se trouve la notion de « root cause medicine », qui prétend identifier et traiter les causes profondes des maladies plutôt que de se contenter de soulager les symptômes. Bien que louable en apparence, cette philosophie est également au centre du programme MAHA (Make America Healthy Again), porté par l’administration. Le récent rapport de la commission MAHA[2] publié en mai 2025, attribue ainsi la montée des maladies chroniques chez les enfants étasuniens à des facteurs tels que l’alimentation ultra-transformée, l’exposition aux produits chimiques, le manque d’activité physique et le stress chronique. Il critique également la surmédicalisation, notamment l’utilisation excessive de médicaments et de vaccins chez les enfants, et appelle à une réorientation vers la prévention et la recherche sur les causes profondes des maladies.
Cependant, cette focalisation sur les causes profondes peut avoir des conséquences problématiques. En mettant l’accent sur la prévention et la modification du mode de vie, elle risque de délégitimer les besoins des personnes déjà malades, en particulier celles atteintes de maladies chroniques ou de troubles neurodéveloppementaux – y compris l’autisme –, qui seraient liées à des perturbations métaboliques ou environnementales. Si la recherche de cause profondes est légitime, force est de reconnaître qu’elle est instrumentalisée aujourd’hui en vue de délégitimer la recherche scientifique et les politiques de soin au profit d’une écologie pseudo-naturelle du corps performant, de la prévention morale et de l’industrie du diagnostic.
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un transfert massif de ressources depuis les institutions publiques vers des plateformes privées qui transforment le soin en business. Derrière le slogan « Make America Healthy Again », se cache une antienne bien connue : enrichir les cercles proches du pouvoir tout en abandonnant les populations vulnérables, déjà rendues invisibles par les angles morts du marché de la santé.
L’ironie de cette médecine du non-soin est qu’elle s’appuie massivement sur des dispositifs technologiques sophistiqués : capteurs, tests, algorithmes, plateformes. Le soin est externalisé, privatisé, et converti en données. Le quantified self devient la forme contemporaine de l’attention à soi, vidée de toute relation clinique. Ces technologies alimentent des systèmes d’optimisation où l’important n’est plus la guérison, mais la conformité aux normes biologiques ou comportementales. Dans ce contexte, le patient devient un profil de risque, non plus un sujet à accompagner. La plateformisation du soin réorganise en profondeur les régimes d’accès à la santé. La médecine n’est alors plus un service public mais une logistique de gestion différenciée des existences.
One Health ou la naturalisation du non-soin
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Ce flou n’est pas neutre. Il permet de relativiser les demandes d’action immédiate, en invoquant une perspective systémique, lointaine, future. On parle de microbes et de milieux, on « prend de la hauteur » tout en abandonnant les personnes malades ici et maintenant, notamment celles souffrant du Covid long ou d’autres pathologies différées.
Plus grave encore : cette « prise de hauteur » s’accompagne d’un transfert de schèmes idéologiques issus de l’écologie réactionnaire. Le retour à la nature se double d’une défiance vis-à-vis des vaccins, des traitements, de l’intervention médicale. Dans certains discours, relayés par exemple par la journaliste Marie-Monique Robin, la fusion avec le monde microbien devient un idéal, et la prévention sanitaire, une intrusion[3]. On célèbre « l’immunité naturelle » pour mieux fustiger l’intervention publique. Des deux côtés de l’échiquier politique.
Sous couvert d’intégration des savoirs, le One Health organise en réalité une double démission : institutionnelle, d’abord, en se dégageant de toute responsabilité immédiate ; cognitive, ensuite, en affaiblissant la distinction entre pathogène et environnement. Il participe ainsi pleinement du paradigme du non-soin.
Une autre logique traverse ces dynamiques : un catastrophisme vitaliste, qui prend racine à la fois dans certaines critiques de la modernité médicale et dans un rapport idéalisé à la « nature ». Face aux dégradations écologiques, le réflexe n’est plus de renforcer les capacités collectives de soin. Il s’agit désormais de retrouver une forme de pureté corporelle ou environnementale perdue. Cette quête se traduit par l’apologie du jeûne, du contact avec les microbes, de la « vitalité » naturelle – et la dénonciation des traitements, des masques, des vaccins comme autant d’artefacts « toxiques ». Elle entretient une confusion entre médecine industrielle et médecine publique, et reformule le soin comme une purification individuelle. Là encore, le paradigme du non-soin prospère non pas en contradiction avec l’écologie, mais bien davantage au nom d’une écologie mal pensée
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Elle puise dans une généalogie critique où Ivan Illich tient lieu de figure tutélaire. Sa dénonciation de l’iatrogénie, des professions médicales et de la médicalisation de la vie reste aujourd’hui une référence centrale, souvent mobilisée par des discours « alternatifs » à la médecine. Or cette critique a changé de camp : d’arme contre l’industrie pharmaceutique, elle devient ressource idéologique pour désarmer la médecine publique au profit des marchands de compléments alimentaires, d’algorithmes et de tests en tous genres. Le mythe d’un retour à l’harmonie naturelle, débarrassée des intrusions techniques, alimente aujourd’hui une écologie vitaliste parfois indistincte des idéologies de droite libertarienne ou survivaliste
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Extractive abandonment et soft eugenics : organiser le tri
Dans ce monde du non-soin, l’abandon n’est ni un effet secondaire ni une faute mais un principe actif de gestion. Le concept d’extractive abandonment, formulé par Beatrice Adler-Bolton et Artie Vierkant dans Health Communism, désigne une situation où les populations vulnérables sont à la fois exclues de la prise en charge, et maintenues dans des dispositifs qui extraient de la valeur de leur existence, sans compensation, ni reconnaissance, ni soutien.
Ce paradigme, qui organise le retrait actif de l’État ou des institutions médicales, s’appuie sur une économie politique éminemment problématique : les malades chroniques, les personnes handicapées ou marginalisées deviennent des sources de données, des objets d’expérimentation, des supports de tests – mais sans accès réel à des soins. Dans le meilleur des cas, elles sont orientées vers des parcours de « self-care » algorithmique, où la personnalisation de la gestion de santé dissimule une désinstitutionnalisation complète.
Ce processus rejoint l’eugénisme doux. Loin des formes brutales et déclarées du XXe siècle, ce nouveau tri sanitaire est diffus, technicisé, comportemental. Il repose sur des critères d’optimisation et de rendement. La question n’est pas « qui doit vivre ? » mais « qui vaut l’investissement ? ». Les profils « compliance-ready » sont favorisés. Les autres, invisibilisés, écartés. On ne les nomme plus : ils ne rentrent simplement pas dans les catégories de priorisation.
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la santé publique cesse d’être pensée comme un bien commun, et devient une performance individuelle, mesurée, scorée, marchandée. La médecine elle-même, soumise à l’austérité, finit par abandonner ses missions fondamentales : observer, diagnostiquer, soigner. Elle se contente de prévenir – et encore, seulement pour ceux qu’on juge capables – et/ou suffisamment méritants.
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Loin d’être intrinsèquement opposée au soin, la prévention a longtemps constitué une avancée majeure de la médecine sociale : campagnes de vaccination, médecine du travail, hygiène publique, politiques de dépistage… Autant d’acquis issus des luttes collectives et des savoirs institutionnels. Le tournant actuel consiste moins à valoriser la prévention qu’à la retourner contre les malades
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Repolitiser le soin
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avance sous une pluralité de masques ceux du pragmatisme, de l’innovation, de la prévention mais aussi de l’écologie, d’une vision plus « holistique » et pleine de sens, et de la liberté de choisir. Elle substitue au droit au soin un devoir de performance ; à la médecine, une ingénierie du tri ; au thérapeutique, un récit de responsabilisation individuelle. Ce que l’on nous propose n’est pas moins de soin – c’est un monde sans soin, ou du moins réservé à celles et ceux qui peuvent en justifier la rentabilité sociale ou biologique.
C’est là que la convergence devient troublante. Car ce paradigme du non-soin, loin d’être réservé au trumpisme ou à la droite libertarienne, trouve des échos dans certains pans de la gauche et de l’écologie politique. Il repose sur une série de structures partagées, bien que parfois contradictoires :
– Une « biopolitique négative » – selon la définition de Benjamin Bratton : refus d’intervenir collectivement sur les milieux de vie, rejet de toute régulation sanitaire ou environnementale sous prétexte de défendre des libertés individuelles. Cette posture a entravé la mise en place d’infrastructures collectives de soin pendant la pandémie, elle concerne également les politiques écologiques.
– Une responsabilisation individualisée – où l’autonomie devient injonction à l’autosurveillance : bien se nourrir, bien s’exposer, bien gérer son stress (ou son empreinte environnementale). Mais sans jamais reconstruire les conditions collectives du soin ni reconnaître l’inégale capacité des individus à le faire.
– Une quête de purification par la nature (et l’effort) – à travers le sport, les régimes, les huiles essentielles, l’exposition aux microbes, etc. Cette quête valorise un corps en harmonie avec un « milieu naturel » et disqualifie les infrastructures médicales jugées artificielles ou toxiques. Le soin est alors redéfini comme retour méritoire à l’origine ou à l’équilibre, en lieu et place d’un accompagnement institutionnalisé.
– Une foi partagée dans l’auto-optimisation – qu’elle passe par les algorithmes, le quantifying-self ou les routines « naturelles », elle légitime un tri silencieux entre les corps adaptables (et disposés à s’adapter) et les autres. La surveillance remplace l’attention, la donnée remplace la relation, le test remplace le soin.
Ainsi, sous couvert de libération individuelle ou de vision plus systémique, se met en place une architecture du tri : une santé sans soin, une médecine sans clinique – une écologie sans solidarité.
Contrairement à une vision simpliste qui opposerait un État providentiel déclinant à un secteur privé envahissant, le retrait du soin s’opère aujourd’hui par une transformation active de l’action publique. L’État ne disparaît pas : il prescrit, organise, finance, externalise. Il se fait plateforme, courtier de services, émetteur d’appels à projets. En matière de santé, cela signifie le financement de dispositifs de prévention algorithmique, l’encouragement de solutions « innovantes » portées par des start-ups, ou encore le remboursement indirect de produits encore non éprouvés. Ce nouveau régime n’est pas une absence de soin, c’est une délégation programmée du soin à des acteurs dont l’objectif premier n’est pas le soin mais la rentabilité. L’État ne s’efface pas en totalité : il administre la privatisation du soin.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrdvcjffzs2u
"
Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 1 mois
Il y a tous les jours des articles stimulants sur @aoc-media.bsky.social , toutefois je recommande particulièrement ce texte d'Alexandre Monnin, qui fait beaucoup réfléchir et propose une critique salutaire du concept de One Health et de la crise du soin médical.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrxjlf4az22g
"
Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 22j
On aimerait dire que tout cela est bien compris par tout le monde, mais puisque, à l'inverse, les acteurs politiques et économiques, irresponsables, continuent de nier les évidences, il faut diffuser cet article et ces schémas.
Valérie Masson-Delmotte @valmasdel.bsky.social · 22j
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024,
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0 - 3 - 1
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Hélène Arambourou et Simon Ferrière, département Environnement
Arthur Gaillot, conseiller scientifique
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Connue / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lsgna7vhzs2n
"
Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 16j
Encore une étude prospective qui montre le caractère très préoccupant des tendances actuelles en matière d'effets systémique du réchauffement climatique et du besoin d'agir sans délai pour changer nos manières de co-habiter.
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Projet Collectivités Financement public
24 juin 2025
La méthode pour construire son plan pluriannuel d’investissement (PPI) aligné climat est un outil innovant, au service des collectivités, pour garantir la cohérence entre la stratégie financière et la stratégie climatique.
Elle s’adresse aux collectivités volontaires qui souhaitent s’assurer que leur stratégie climat dispose de moyens financiers suffisants pour être mise en œuvre tout en respectant la soutenabilité financière de la collectivité.
Une méthode pour définir combien coûte la stratégie climat pour la collectivité et comment assurer son financement
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permet à la collectivité de définir ses besoins d’investissement climat à partir de ses objectifs et de les intégrer à son PPI afin de garantir la réalisation des projets tout en assurant l’équilibre financier.
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Sont disponibles à ce jour :
- La synthèse pour décideurs, présentant les intérêts de la méthodologie, ses objectifs et les démarches à mettre en place dans la collectivité
- Le guide méthodologique pour réaliser son PPI aligné climat, détaillant le processus et les facteurs de réussite.
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Le cahier atténuation, composé de fiches méthodologiques de chiffrage par action climat, sur les compétences du bloc local
Sont aussi à paraitre :
- une annexe technique (format tableur) pour faciliter la prise en main du cahier atténuation ;
- un jeu sérieux pour sensibiliser aux enjeux du PPI aligné climat dans les collectivités ;
- des wébinaires explicatifs, en partenariat avec des associations d’agents, d’élus et de collectivités.
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Ce travail part de deux constats :
- Le mandat municipal et intercommunal 2026-2032 revêt une importance historique qui doit consacrer la montée en puissance de l’action publique locale de décarbonation, dans un contexte où l’ensemble des collectivités métropolitaines doivent doubler leurs efforts d’investissement climat d’ici 2030.
- Le deuxième constat est l’absence de communication systématique entre stratégies climatique et financière. Ainsi, les stratégies climat ne sont à ce jour presque jamais adossées à un véritable plan de financement permettant leur mise en œuvre exhaustive sur une base pluriannuelle.
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Contacts I4CE
- Marion FETET, Chercheuse – Collectivités, Finances locales, Budget vert
Email - François THOMAZEAU, Directeur de programme – Collectivités et Adaptation au changement climatique
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Connu le 3/7/25 / webinaire du RAC via GPF
Politique
Marion Maréchal sera jugée pour diffamation contre une école musulmane - Publié le 30/06/25 à 16:11 / La Provence avec AFP
PHOTO AFP / Thomas SAMSON
L'eurodéputée accuse l'association d'être affiliée à la confrérie islamiste des Frères musulmans et ces derniers d'avoir "le même objectif qu'Al Quaida et Daesh", selon un document judiciaire consulté par l'AFP.
L'eurodéputée Marion Maréchal, ex-Reconquête !, sera jugée le 2 septembre pour diffamation à l'encontre de l'association Valeurs et réussite, qui pilote une école musulmane hors contrat à Valence, a-t-on appris ce lundi 30 juin de source proche du dossier.
Elle devra répondre devant le tribunal de Valence de propos prononcés en 2023 sur les réseaux sociaux (TikTok et Instagram).
À lire aussi : Municipales 2026 à Aix : à l'extrême droite, le combat pour la tête de liste a commencé entre Geiger et Verny
Elle y accuse l'association d'être affiliée à la confrérie islamiste des Frères musulmans et ces derniers d'avoir "le même objectif qu'Al Quaida et Daesh", selon un document judiciaire consulté par l'AFP.
Le mouvement des Frères musulmans n'est pas interdit en France
Valeurs et réussite, qui a déposé plainte début 2024, gère une école accueillant une quarantaine d'élèves.
À lire aussi : La députée RN Caroline Parmentier, épinglée pour des propos racistes et pétainistes, rendait aussi hommage à un nazi
En 2022, elle a souhaité acquérir un terrain de la commune mis en vente, mais le magazine satirique Charlie Hebdo a publié un article faisant le lien entre l'association et les Frères musulmans.
Cet article a suscité la polémique et mené, selon l'association, à l'annulation de la vente du terrain, pourtant votée par la ville, après une intervention de la préfecture.
Valeurs et Réussite a alors poursuivi Charlie Hebdo, qui a été relaxé en appel. La justice a estimé que "l'imputation de proximité entre l'école et les Frères musulmans (...) relève du libre débat d'idées" et d'un "jugement de valeur infiniment subjectif". Elle a aussi rappelé que le mouvement des Frères musulmans n'est pas interdit en France.
Connu / https://mastodon.top/@cnrs@social.numerique.gouv.fr/114776512780444605
"
8 h CNRS 🌍 @cnrs@social.numerique.gouv.fr
Canicule ! Le spectre des chaleurs extrêmes et de longue durée revient désormais à chaque été, voire dès le printemps. Voici un dossier pour mieux comprendre ces épisodes, leurs effets et le rôle du changement climatique dans l’implacable montée du thermomètre.
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Publié Il y a 1 jour • 21 vues
Une guerre de longue durée aura-t-elle lieu à court ou moyen terme entre d’une part Israël et son allié américain, et d’autre part la République islamique d’Iran et ses fameux proxys ? Au moment où nous tournons, en tout cas, une sorte d’accalmie fragile semble s’être imposée, et il est temps pour toutes les parties de compter les points. Qui a gagné ? Qui a perdu ? Qui s’est renforcé sur sa scène intérieure ? Qui s’est a contrario affaibli ? Quelles leçons tirer de cette guerre de 12 jours, et de la “chorégraphie” trumpienne, le président américain ayant donné l’impression de voler au secours de Benjamin Netanyahou pour mieux le contraindre à une forme de retenue ? Pourquoi Trump tient-il tant à acter en interne une victoire qu’il exagère manifestement ? Quels sont les enjeux de politique intérieure ? La guerre des nerfs entre l’Iran et les monarchies du Golfe est-elle relancée ? Et Benjamin Netanyahou dans tout ça. Quel est le bilan de cette épreuve de force pour lui ? Que devient le concept de droit international, avec la banalisation du concept de guerre préventive ?
Bertrand Badie, politiste, professeur émérite à Sciences Po, auteur de nombreux ouvrages dont “L’Art de la paix” paru chez Flammarion, répond à ces questions. C’est l’heure du “Monde n’a pas de centre”, sa chronique internationale. Sur Le Média.
Visibilité Publique
Publié originellement 28/06/2025
Catégorie Inconnu
Langue Français
Étiquettes
Durée 35min 3sec
Commentaires désactivés
Tr.: ...
/droit international : nous sommes dans un temps où la parole du droit existe ... /sommet de l'OTAN à La Haye appeler "papa" d.Trump ...
Publié il y a 10 min • 0 vues
Le Sénégal se lance dans un bras de fer avec le plus important exploitant pétrolier du pays, l’australien Woodside Energy. “L’administration fiscale réclame 62,5 millions d’euros au groupe australien, qui exploite le champ de Sangomar. Contestant tout arriéré d’impôt, celui-ci a lancé une procédure d’arbitrage international.” explique Le Monde. Le journal ajoute que “Le cœur du litige serait dû à des évolutions dans le régime fiscal sénégalais. Le groupe pétrolier considère que les exigences sénégalaises contreviennent à des clauses contractuelles censées protéger les investisseurs en cas de changements fiscaux ou légaux. Or entre la signature du contrat de Sangomar, en 2004, qui s’appuyait sur le code pétrolier de 1998, et les revendications des contrôleurs d’impôts, le texte régissant le secteur des hydrocarbures a changé, en 2019.” Souvent, nous avons parlé dans l’Instant Porcher de ces grands groupes qui exploitent les ressources dans les pays africains. De cette relation d’interdépendance mais aussi de la mainmise de l’Occident sur le continent africain.
La procédure lancée par le groupe pétrolier peut durer des années. Et Le Monde rappelle : “l’Etat (sénégalais) est engagé dans une course contre la montre. Surendettement, note souveraine dégradée, gel du financement du Fonds monétaire international (FMI) à hauteur de 1,8 milliard de dollars ayant pour effet de suspendre d’autres financements comme ceux de l’Union européenne (UE)… Les marges de manœuvre du Sénégal, extrêmement limitées, contraignent les autorités à multiplier audits et redressements. Du français Eiffage au turc Summa, beaucoup de grands groupes passent sous les fourches caudines des inspecteurs des impôts.” Cela démontre dans quel étau l’Occident a placé les pays africains avec des ressources.
Le fameux “conclave” sur la réforme des retraites par François Bayrou a fini sur un échec… assez prévisible me direz vous. On l’avait dit ici. Le Premier Ministre voulaient laisser syndicats et patronat discuter, mais a mis des contours : ne pas revenir sur les 62 ans par exemple. La CGT comme d’autres avaient alors quitté la table des négociations. En dernière ligne, les “partenaires sociaux” restants ne se sont pas mis d’accord sur la pénibilité. François Bayrou a tenté de sauver les restes, et avance que le “travail s’est déroulé dans un climat de coopération”.
Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
Visibilité Publique
Publié originellement 30/06/2025
Catégorie Inconnu
Langue Français Étiquettes
Durée 19min 52sec
Aucun commentaire
Tr.: ...
la CFDT a lâché sur l'âge ... c'est une mascarade ...
Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône - Coordinateur Nationale de la France Insoumise est l'invité de Questions politiques ce dimanche.
Clés : Politique
Paysans et citoyens mobilisés partout en France pour alerter sur les dangers de la loi Duplomb
Publié le 29 juin 2025
Agriculture
Communiqué de presse de la coalition de 36 organisations contre la loi Duplomb
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur les dangers de la loi Duplomb, à l’approche de son examen en Commission mixte paritaire ce lundi 30 juin. Cette mobilisation fait suite à un appel national lancé par une centaine d’organisations paysannes, environnementales, syndicales et de défense des victimes de pesticides et des consommateurs. Alors que le texte sera soumis au vote final du Sénat le 2 juillet, puis de l’Assemblée le 8 juillet, nous, 36 organisations de la société civile et syndicats agricoles, appelons les sénateurs et les députés à s’y opposer.
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Médecins, scientifiques, victimes, organisations environnementales et syndicats de travailleurs ont aussi exprimé leur opposition à cette loi, fondée sur des preuves avérées des dangers de ce texte. Réintroduction des néonicotinoïdes, affaiblissement de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), destruction programmée des zones humides : cette proposition de loi aura un impact direct sur l’environnement et la santé publique. Les citoyens ont d’ailleurs interpellé plus de 200 000 fois les décideurs ces dernières semaines.
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La mobilisation ne s’arrête pas là. Elle se poursuit avec des conférences organisées ce dimanche soir à l’Académie du Climat à Paris, puis, ce lundi 30 juin dès 11h30, par un banquet paysan Place André Honnorat, près du Sénat.
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©Basile Barjon
Organisations signataires
Collectif Nourrir
Confédération paysanne
Réseau Civam
Union nationale de l’apiculture française (UNAF)
Syndicat national de l’apiculture (SNA)
MIRAMAP
Greenpeace France
Générations Futures
Cancer Colère
Terre de Liens
Médecins du Monde
Alerte des médecins sur les pesticides
Ligue pour la Protection des Oiseaux
Attac France
WWF France
Coquelicots de Paris
Combat Monsanto
SNETAP-FSU
France Nature Environnement
Foodwatch France
Agir pour l’environnement
Les Ami·e·s de la Confédération paysanne
SOL
Pollinis
CCFD-Terre Solidaire
Bio Consom’acteurs
Secrets Toxiques
Extinction Rebellion
Fédération Nationale Accueil Paysan
CGT
Union syndicale Solidaires
Notre Affaire à Tous
Collectifs Bassines Non Merci
Avenir Santé Environnement
Réseau Environnement Santé
Oxfam France
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Connu / TG le 30/06/25 à 9:34
Ils étaient nombreux à Poitiers, dimanche 29 juin 2025, devant la préfecture de la Vienne pour s’insurger contre ...
Connu / TG le 29/06/25 à 16:41
Connu / TG le 30/06/25 à 11:56
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déjà plusieurs pétitions ont été lancées par des parents d'élèves (mais pas sur GreenVoice malheureusement), donc si vous avez l'opportunité de proposer de lancer des pétitions, n'hésitez pas à rappeler l'existence de la plateforme et de la campagne GreenVoice :
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Billet de blog 25 juin 2025 / Alliance Écologique et Sociale
Alliance Écologique et Sociale (Amis de la Terre, Attac France, Confédération paysanne, FSU, Greenpeace France, Union syndicale Solidaires, Oxfam France)
Alors que l’École est en surchauffe en ce mois de juin caniculaire, nos organisations lancent une campagne pour la rénovation écologique du bâti scolaire public, pour protéger la santé et les conditions de travail des élèves et des personnels et atténuer l'empreinte écologique de l’Éducation nationale.
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Pour un plan de financement
Le plan de réhabilitation de 40 000 écoles et établissements, annoncé en septembre 2023 par le président de la République, Emmanuel Macron, semble avoir été sacrifié sur l’autel de la rigueur budgétaire. Le « Fonds vert », en partie fléché pour cette rénovation, subit des coupes drastiques. De nombreuses collectivités locales, à commencer par les petites et moyennes communes, n’ont pas les moyens de financer la rénovation d’un parc scolaire vieillissant et parfois vétuste. Plusieurs rapports parlementaires et administratifs1 annoncent des besoins de financement à hauteur de 40 ou 50 milliards d’euros en dix ans, en supplément des subventions de l’État annuellement accordées aux collectivités. Alors que le nombre de jours de vagues de chaleur sera multiplié par 5 dans une France à +2,7 °C et par 10 dans une France à +4 °C, ces investissements sont stratégiques car ils permettront d’assurer la continuité et l’égalité d’accès au service public d’éducation. L’AES demande la mise en œuvre d’un plan national de rénovation énergétique et écologique du bâti scolaire public.
Des carences de prévention manifestes
La prévention de court et moyen terme est bien souvent ignorée : protections solaires, volets, ventilation mécanique, végétalisation, peinture blanche à effet Albédo… Des solutions d’urgence existent, et permettraient de diminuer parfois de plus de 5°C les températures dans les classes.
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Nos organisations, membres de l’AES, soutiennent et relaient des mobilisations du personnel, des parents d’élèves, d’élèves, du personnel territorial face à la dégradation des conditions d’apprentissage et de travail provoquée par le dérèglement climatique. Nous lançons dès à présent une enquête à destination de celles et ceux qui font l'école au quotidien. Les résultats et les situations sur le terrain seront portées dans les services de l’Éducation nationale, mais aussi auprès des collectivités propriétaires pour exiger la mise en œuvre de mesures immédiates. Les retours de l’enquête serviront à alimenter un rapport destiné à affiner nos propositions.
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La rénovation des écoles et des établissements scolaires n’est pas seulement une nécessité écologique, c’est aussi un puissant levier d’éducation et de prise de conscience collective face aux défis climatiques. Investir dans la rénovation des écoles, c'est offrir aux générations futures un cadre protecteur et participer par des actions concrètes à l’engagement de l’ensemble de la société face à l’urgence écologique.
Notes
1 Rapport sur la rénovation énergétique des bâtiments scolaires, février 2020, François Demarcq, p.11 : 40 milliards d'€ sur 10 ans pour les écoles : https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/275695.pdf
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Rapport d'information Sénat, « Le bâti scolaire à l’épreuve de la transition écologique », 2023 , p.15 : chiffre de 40 milliards repris + chiffre de 52 milliards sur 10 ans uniquement pour les écoles publiques d'un ministre : https://www.senat.fr/rap/r22-800/r22-8001.pdf
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Rapport d'information de l'Assemblée Nationale, adaptation des écoles aux enjeux climatiques, décembre 2023, p.42 : 50 milliards d'€ pour rénover toutes les écoles publiques en 10 ans d'après les estimations du SGPE : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion-cedu/l16b1974_rapport-information
Connu / TG le 30/06/25 à 11:30
Manifestation devant la préfecture de Poitiers, samedi 28 juin, contre le projet d'élevage de poules pondeuses à Vaugeton, dans la Vienne. • © Bien vivre à Celle-L'évescault
Écrit par Lune Hornn Publié le 28/06/2025 à 17h30
Les riverains s'inquiètent de possibles nuisances et refusent un modèle d'élevage industriel. L'association Bien Vivre se mobilise à Poitiers, ce samedi 28 juin, pour protester contre le projet de poulailler géant à Celle-L'évescault.
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Interpeller la préfecture
Du 10 juin jusqu'au 11 juillet, une enquête publique est ouverte concernant la transformation de l'élevage de chèvre à Vaugeton en élevage de poules pondeuses. L'association Bien Vivre en profite pour interpeller la préfecture."On souhaite faire pression sur la préfecture, détaille Félix Rainaud, président de l'association, l'enquête publique est en cours, mais c'est le préfet qui doit autoriser ou non le projet".
Il ajoute, "on a rendez-vous avec la préfecture lundi 30 juin pour exposer nos réticences. On a fait une pétition qui a récolté 37 000 signatures."
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Connu / TG le 29/06/25 à 19:02
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Dans ce 4ème épisode de notre série sur les coulisses de la Commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l'État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, je reviens avec vous sur l'audition du Premier ministre François Bayrou le 14 mai 2025.
Préparation de l'audition, pressions politiques et médiatiques, mensonges, violences, je vous explique tout de cette audition de plus de 5h30, de son contexte, et de ce que j'en retiens.
Tr.: ...
parjure ... souhaite que la justice soit saisie ... culture de la violence / giffle ... geste "éducatif" ... le parlement fait vivre notre démocratie ... traitement médiatique pour disqualifier la commission ... rapport adopté par la commission d'enquête parlementaire ... projet de loi pour protéger les enfants
Ndlr :
- se procurer et lire ce rapport ACT
- suivre le projet de loi pour protéger les enfants ACT
- Continuer à valoriser la démocratie parlementaire ACT
- et dénoncer les mensonges et manipulations de Mr Bayrou, du gouvernement et même du pdt de la république ACT
Capitalisme Masculiniste ( Patriarcat ) - Dr Zoé @PaduTeam - 28 juin 2025 / À gauche
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Connu / https://framapiaf.org/deck/@frenchhope@mastouille.fr/114765418531428972
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Laurent Espitallier @frenchhope@mastouille.fr
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29 juin 2025, 09:15 0boost · 1favori
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EDF a prévenu que quatre sites situés sur le Rhône et la Garonne pourraient être contraints de baisser leur production d'électricité afin de respecter les seuils d'échauffement des cours d'eau qui servent à refroidir les réacteurs.
Connu / TG le 26/06/25 à 16:24