Eisenia est une association lyonnaise créée en 2013, initialement pour promouvoir la pratique du lombricompostage, technique de valorisation des déchets organiques peu développée à l’époque, mais aussi pour défendre des valeurs environnementalistes reposant sur l’idée que chaque déchet, à condition qu’il soit trié à la source, est une matière à valoriser. Affinant au cours des années ses pratiques et côtoyant au quotidien des acteurs très variés (habitants, bailleurs et travailleurs sociaux, collectivités territoriales, naturalistes, agriculteurs, acteurs du monde de la science et de l’éducation,…), l’association pose un regard particulier sur la gestion des déchets et œuvre pour une valorisation locale et à forte plus-value sociale et environnementale de ceux-ci.
L’association existe avant tout pour pratiquer une écologie sociale, concrète et tout terrain, c’est-à-dire proposer des solutions réalistes de collecte et de valorisation des biodéchets, associer les publics défavorisés à la transition écologique, créer des passerelles entre le monde du travail social et les associations environnementales ainsi qu’entre la ville et la campagne, lutter contre le gaspillage alimentaire et proposer de nouveaux modèles écologiques.
Outre de nombreux projets de compostage et lombricompostage, l’association organise des formations Guide et Maître composteurs, encadre une thèse et participe à un projet de recherche sur le vermicompostage. Elle mène en parallèle des projets, animations et formations sur d’autres sujets connexes : gestion et valorisation d’encombrants en pied d’immeuble, projet de reconditionnement d’ordinateurs, bricolage participatif. C’est la mutulisation de ce panel d’actions variées, mais toutes tournées vers l’agro-écologie et/ou la valorisation de déchets qui permet à Eisenia de créer des emplois complets, variés et ultra-locaux.
Eisenia est adhérente du Réseau Compost Citoyen et de la Maison de l’Environnement de la Métropole de Lyon.
L'équipe d'Eisenia en 2023, c'est :
Un conseil d’administration :
Benoît Barme, Leïla Brett, Lola Broyer, Christophe Chigot (trésorier), Victorine Delachaise, Nathalie Desfonds, Vincent Ducasse, Bénédicte Geslin (présidente), Muriel Gille, Thomas Le Gall (secrétaire), Hugues Mouret, Martin Munoz, Hugues Reynaud
Des salarié·es :
Lyon et partout : Aurore Cloez, Marko Nikaj, Cédric Poinsignon, Pierre Ulrich, Margot Van Kemenade / Givors : Toufik Bekkai, Florence Gilibert, Arthur Pucheu / Décines : Kamel Boukraa, Patrick Martin / Mermoz : Hedi Balghaji
Des volontaires en service civique et des stagiaires :
Jade Regnier, Léo Fackeur, Pierre Michaud
Une vingtaine de bénévoles, 250 adhérent·es et des partenaires varié·es.
Média inspirant et agence créative 360° : nous sommes experts des idées créatives et impactantes au service des marques et de leur business.
Lancé en 2013, le média Creapills s’est imposé comme un acteur incontournable de la créativité marketing et publicitaire avec plus de 6 millions d’abonnés et plus de 80 millions d’internautes touchés chaque mois sur les réseaux.
Mentions légales
forme sociale : Société par Actions Simplifiée (SAS)
Capital social : 1000 euros
RCS : Paris 810 517 797
Adresse du siège social : 66 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris
Adresse des bureaux : 6-8 rue de Charonne 75011 Paris
Directeur de la publication : Maxime Delmas
OVH (hébergeur)
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/8840241
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Guillaume F - il y a 2 ans
BD
Le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l’impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d’humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l’énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ?), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s’avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique. Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre “En cuisine avec Alain Passard” et de “Quai d’Orsay” signé avec l’expertise d’un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !
Et ses critiques :
- par François-Xavier Martin
- par Stephane His
- par Antoine de Ravignan
En gros, Jean-Marc Jancovici est critiqué :
- pour enjoliver un peu trop le nucléaire (problème des déchets minorés, confiance dans la possibilité de réalisation rapide d’un nouveau parc de réacteurs types EPR)
- pour présenter certaines choses de façon simpliste toujours au détriment des EnR : les courbes de production/consommation d’énergies sont exprimées en énergie brute. Or, pour les combustibles fossiles, on perd environ 60% dans le process de transformation en énergie mécanique (moteur thermique). L’électricité qui sort d’une éolienne ou d’un panneau PV est utilisable avec très peu perte de transformation vers une énergie mécanique.
En deuxième partie de BD, je trouve le chapitre “climat” très bien fait.
#energie #climat #changementClimatique #energiesFosssiles #gaz #petrole #charbon #eolien #eoliennes #panneauxPhotovoltaiques #photovoltaique #panneauxPV #EnR #energiesRenouvelables #nucleaire #ecologie #decroissance #bandeDessinnee #avenir #agriculture #alimentation #transports #mobilite #sante #societe #politique #Jancovici #JMJancovici #JeanMarcJancovici #LeMondeSansFin #progrèsTechnique
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Article de revue
Démocratie radicale et tirage au sort
Au-delà du libéralisme Par Manuel Cervera-Marzal et Yohan Dubigeon
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si les évidences sont parfois trompeuses de sorte qu'Aristote et Montesquieu concluaient peut-être trop rapidement à l'existence d'une nature intrinsèquement démocratique du tirage au sort la réalité peut l'être aussi ; elle ne se donne jamais immédiatement au chercheur, et il se peut que l'usage actuel du tirage au sort par les régimes libéraux induise certaines contradictions que l'on ne saurait percevoir faute d'examiner le sujet avec la profondeur qu'il requiert. L'on pourrait alors concevoir les usages actuels du sort non comme la preuve en actes d'une compatibilité longtemps ignorée entre tirage au sort et libéralisme mais plutôt comme une opération de banalisation et de domestication venant étouffer la portée profondément subversive, démocratique et antilibérale du tirage au sort qu'Aristote et Montesquieu avaient su percevoir. Pour le dire sans détour, il conviendrait d'admettre qu'en tant que mode de désignation des gouvernants le tirage au sort comporte principalement deux vertus : l'une égalitaire, l'autre neutralisante. La vertu égalitaire réside dans le fait que le sort, contrairement à l'élection, présuppose l'égale compétence politique des citoyens et refuse ainsi toute forme de professionnalisation de la politique et toute séparation durable et pérenne entre gouvernants et gouvernés. Le sort s'oppose ainsi à l'élitisme qui repose, sous de multiples variantes, sur le postulat d'une supériorité de compétence des représentants vis-à-vis des représentés. La vertu neutralisante du sort réside pour sa part dans le fait qu'en confiant le choix au hasard il aboutit à une désignation neutre des gouvernants, puisque, contrairement à l'élection, aucune volonté, aucun intérêt ni aucune passion humaine ne sont impliqués dans le processus.
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faire du débat sur le tirage au sort une entrée privilégiée dans le questionnement relatif à la logique démocratique et aux pratiques d'une démocratie radicale. Considérer le tirage au sort comme une procédure libérale simplement sous prétexte qu'il serait « neutre » et « impartial » et qu'il s'intégrerait aujourd'hui sans accroches aux « démocraties représentatives » est une manière de dépolitiser le débat et d'occulter la portée subversive du sort, en tant qu'il repose sur le présupposé radicalement démocratique d'une égale compétence politique des êtres humains. Faire du tirage au sort une simple procédure au service de n'importe quel objectif, c'est avant tout oublier que le tirage au sort a été et demeure toujours considéré comme scandaleux en ce qu'il déconstruit l'assimilation trompeuse de la démocratie à l'État de droit
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Le libéralisme et l'adjectif « libéral » sont ici à entendre au sens le plus large possible, c'est-à-dire comme défense de l'État de droit, des libertés individuelles, du constitutionnalisme et de la démocratie représentative [7]. Il ne s'agit pas pour nous de réduire cette riche tradition politique à l'un de ses multiples courants, ni de tenter d'en cerner l'essence ou le substrat. Nous abordons volontairement le libéralisme comme une tradition politique englobante et notre objet n'est pas d'en énoncer des contours irréfutables ni d'en dévoiler son soi-disant « noyau véritable » (qu'il s'agisse du marché, de l'individualisme, du droit ou de la séparation des pouvoirs). Ces discussions sur la définition du libéralisme sont d'un intérêt indéniable mais, quelle que soit la définition adoptée au final, cela ne change rien aux idées défendues dans cet article. En conséquence, il nous suffit de préciser deux points. D'abord, que nous traitons ici du libéralisme philosophique et politique et non du libéralisme économique ou du libéralisme culturel [8]. Ensuite, que dans cet article le libéralisme désignera les idées sous-jacentes à la société occidentale contemporaine. Il faut donc entendre « libéralisme » en un sens social, voire sociologique, et non théorique ou idéel. Le libéralisme ne désigne pas ici une synthèse rigoureuse des idées des grands philosophes libéraux (Kant, Rawls, etc.). Il désigne, pour reprendre un concept de l'École des Annales, la mentalité de la société contemporaine. En ce sens, les penseurs « libéraux » (ou « apparentés ») cités dans les pages qui vont suivre sont étudiés moins pour eux-mêmes que parce que leurs idées, par certains aspects (mais pas tous), sont symptomatiques et révélatrices de l'esprit de la « démocratie libérale » contemporaine.
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la littérature anglo-saxonne sur le tirage au sort, bien qu'elle soit largement plus développée que son homologue francophone [9], ne concerne pas au premier chef le sujet de cet article, à l'exception notable de Barbara Goodwin et d'Oliver Dowlen, dont nous parlerons plus bas. Cette littérature aborde le tirage au sort dans une optique plus utilitariste que politique, laissant ainsi de côté la question qui nous intéresse, à savoir celle des rapports que la méthode aléatoire entretient avec la démocratie radicale et le libéralisme. Les chercheurs anglo-saxons se sont surtout intéressés à la manière dont le hasard permet de se sortir (en tirant à pile ou face) d'une situation inextricable où deux personnes vont mourir dans un incendie mais où il nous est possible de n'en sauver qu'une seule, ou encore à la manière dont il permet (via la grande loterie de l'Immigration Diversity Program) au gouvernement américain de délivrer chaque année 50 000 visas de résidence permanente. Ce type d'approches ne concerne donc pas directement notre propos. On les trouve notamment développée par Jon Elster [10] et Bernard Williams [11]. L'idée centrale de cette littérature est finalement que le tirage au sort permet de résoudre des situations dans lesquelles aucune procédure rationnelle ne fournit de solution satisfaisante [12].
Exercice de comparaison : Tirage au sort et élection
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La légitimité d'une élite consentie
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Approche philosophique : la démocratie ou le règne du « n'importe qui »
La philosophie libérale, nous l'avons entrevu, repose sur le postulat de l'incapacité politique partielle du peuple. Ce dernier est tout au plus habilité à choisir les meilleurs de ses membres, mais il ne saurait en aucun cas prendre directement part au pouvoir car, comme le soutient Joseph Schumpeter, le citoyen typique est un « primitif » qui « dès qu'il se mêle de politique régresse à un niveau inférieur de rendement mental [42] ». Sans même parler des sociologues élitistes et de leur thèse très déterministe selon laquelle toute société serait nécessairement, de tout temps et en tout lieu dirigée par des élites, on retrouve cette idée dans tout un pan de la pensée libérale. Si l'on retrace le fil historique d'une pensée de l'élite nécessaire passant par l'instauration d'un suffrage censitaire, l'idée qu'il faille consentir à des représentants compétents, ou encore l'idée que l'élite est ouverte et plurielle grâce au leurre méritocratique, on arrive finalement à une réduction de la démocratie à une procédure dans laquelle la compétence politique du peuple souverain n'est même plus questionnée. Peu importe, donc, que nos régimes soient assis sur la contradiction fondamentale entre la reconnaissance de la souveraineté du peuple et l'inexistence de la moindre procédure d'accès aux charges politiques. Le citoyen, puisqu'il ne possède pas la compétence technique de ses dirigeants, n'est qu'un arbitre, extérieur au régime comme l'arbitre sportif est extérieur au jeu qui se déroule devant lui. Il n'est bon qu'à instituer et destituer de manière pacifique et régulière les dirigeants. Ainsi va la démocratie procédurale, véritable essence des régimes contemporains, fort bien décrite par Schumpeter ou Popper au niveau théorique.
...
L'idée de tirer au sort certaines charges politiques suppose qu'on admette que n'importe qui puisse exercer ces fonctions. Bien sûr l'usage politique du sort s'accompagne en général de quelques filtres comme s'assurer que les citoyens savent lire et écrire, qu'ils acceptent un minimum les règles du jeu démocratique, etc. mais il est d'abord et avant tout le mode de sélection le plus égalitaire parmi des égaux
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Le jugement de l'ensemble des usagers est donc généralement mieux informé que celui du spécialiste : « En général et en moyenne, celui qui habite la maison est meilleur juge que l'architecte ». Cela est encore plus vrai en politique en ce qu'il ne s'agit pas d'une fonction technique mais d'un art général pour lequel la capacité ne s'appuie pas sur une légitimation technique. La force de cette idée d'Aristote est qu'elle ôte radicalement toute légitimité à l'existence d'élites politiques. On retrouve la même idée dans la bouche du Protagoras de Platon, lors de son dialogue avec Socrate. Protagoras interprète le mythe d'Épiméthée et de Prométhée pour en arriver à la conclusion suivante : les dieux ont distribué équitablement aux hommes l'art du jugement politique, pour leur permettre de constituer une communauté d'égaux. La compétence politique est bien une compétence générale et non technique, au sens où elle est également partagée entre tous, rendant ainsi possible l'iségoria et souhaitable la démocratie (au sens fort, sans élites) [43]. C'est ce qui fait dire à Protagoras : « ...voilà pourquoi et les Athéniens et les autres, quand il s'agit d'architecture ou de tout autre art professionnel, pensent qu'il n'appartient qu'à un petit nombre de donner des conseils, et si quelque autre, en dehors de ce petit nombre se mêle de donner un avis, ils ne le tolèrent pas, comme tu dis, et ils ont raison selon moi. Mais quand on délibère sur la politique où tout repose sur la justice et la tempérance, ils ont raison d'admettre tout le monde, parce qu'il faut que tout le monde ait part à la vertu civile ; autrement il n'y a pas de cité [44] ».
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Si la démocratie est envisagée comme absence de titre à gouverner, comme prévalence de l'égalité sur toute forme de subordination hiérarchique, alors tout pouvoir politique explicite doit s'instituer par la participation politique effective de tous. Ainsi, il s'agit de s'appuyer sur l'autonomie de chaque citoyen en même temps que d'avoir pour objectif le renforcement de cette autonomie individuelle et collective. On pourrait évidemment nous rétorquer que dans la société actuelle, les individus ne sont pas tous a priori autonomes, et que donc il n'est pas possible de faire reposer le pouvoir politique sur cette autonomie, puisqu'elle n'existe pas réellement. Les individus réels n'étant pas pleinement autonomes, on ne pourrait donc rejeter toute forme de tutelle politique. Nous répondrons simplement qu'une société qui se donne pour objectif l'autonomie individuelle et collective on pourrait aussi dire l'auto-émancipation doit au minimum, par les pratiques qu'elle met en place, favoriser le plus possible le renforcement de cette autonomie. Nous arrivons à ce stade au seuil de toute une réflexion sur la praxis autonome, et sur les moyens pédagogiques comme politiques de faire advenir l'autonomie au moyen même de cette autonomie encore inaboutie dans l'état existant des relations sociales. Si notre but présent n'est pas de développer cette question, nous pouvons d'ores et déjà énoncer que toute pratique politique qui vise l'autonomie suppose donc de combattre toute forme de domination politique fondée sur un rapport social d'autorité stable, quelle qu'en soit la source hérédité, argent, prestige, titres scolaires, patriarcat, etc. Le sort, en fonction des propriétés que nous lui avons attribué précédemment, nous semble particulièrement utile à cette fin.
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Parce qu'au fond les libéraux pressentent qu'un usage politique du tirage au sort saperait les fondements oligarchiques des régimes libéraux, ils ne l'utilisent qu'avec modération. Pourtant, dans la perspective d'un usage authentiquement démocratique du tirage au sort, il conviendrait de lui accorder une place de premier choix au sein de nos institutions politiques. Sans nier toute utilité à l'élection qui reste nécessaire pour l'attribution de charges requérant une compétence technique spécifique , un usage radical et extensif du tirage au sort l'associerait à des mandats courts et limités, à la révocabilité permanente des gouvernants, à la reddition de comptes et à une formation civique appropriée. Autant d'éléments oubliés par les gouvernements représentatifs et qui ramènent in fine le tirage au sort au cœur de la tradition démocratique bien plus qu'à la tradition libérale.
Date de mise en ligne : 27/06/2013
Arnaud Chneiweiss
Les systèmes de médiation – on peut aussi parler de règlement amiable des litiges – prennent une importance croissante en France et en Europe. Parce qu’ils sont plus souples, plus rapides, plus pragmatiques que nos tribunaux classiques, ils sont amenés à jouer pour résoudre des conflits dans une société française devenue si défiante, ainsi que le montre Arnaud Chneiweiss, président du Club des médiateurs et médiateur de l’assurance.
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La médiation de la consommation dans sa forme actuelle résulte d’une directive européenne de 2013, transposée en droit français en 2015.
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Que faut-il retenir de ces textes ? Trois idées :
- toute entreprise ayant affaire au grand public doit se doter d’un système de médiation. Ce dernier peut être créé au sein de l’entreprise (il y a par exemple un médiateur d’EDF, d’Engie, de la SNCF, du groupe La Poste…) ou il peut s’agir d’une médiation sectorielle (médiation du tourisme, du commerce et de la distribution, du notariat, des avocats, de l’assurance…) ;
- l’accès à ces médiations est gratuit pour le consommateur – c’est ce que prévoit la loi française ;
- la nomination des médiateurs – et éventuellement leur révocation – est effectuée par une Commission administrative indépendante, la Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC).
Celle-ci est présidée par un conseiller d’État (Marc El Nouchi aujourd’hui) ; le vice-président est un magistrat de la Cour de cassation, et y siègent des représentants des consommateurs, du Medef et de la CPME, ainsi qu’un professeur spécialiste en droit de la consommation.
Quatre-vingt-deux médiateurs de la consommation sont aujourd’hui agréés par la CECMC pour couvrir autant que possible tous les secteurs d’activité économique. Le but est de régler les litiges de consommation de la vie courante. Ces médiateurs rendent compte à la CECMC de leur activité, notamment par un rapport annuel, et le Code de la consommation leur demande de faire des propositions pour améliorer les pratiques commerciales au vu de leurs constats. Les médiateurs doivent être indépendants, neutres, impartiaux.
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La loi du 23 mars 2019 de réforme pour la justice a imposé le recours préalable à une médiation ou à un conciliateur de justice en cas de litige dont l’enjeu est inférieur à 5000 euros. Autrement dit, le juge peut refuser de se saisir d’une affaire dont l’enjeu est inférieur à cette somme s’il ne constate pas qu’une tentative de médiation a déjà eu lieu. En 2019, le professeur de droit Xavier Lagarde commentait ainsi cette évolution cruciale : « Il semble que l’ambition de régler les litiges prenne aujourd’hui le pas sur l’application de la règle2 ». Lors d’une intervention consacrée aux politiques de l’amiable à la Cour d’appel de Paris en décembre dernier, la directrice des affaires civiles et du sceau du ministère de la Justice, Valérie Delnaud, a évoqué la possibilité que ce seuil soit remonté à 10 000 euros. Le but est bien sûr de désengorger les tribunaux.
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les « médiateurs institutionnels ». Ils exercent dans les ministères (Finances, Éducation nationale…), dans le cadre de dispositifs publics (médiateur du crédit, médiateur des entreprises) ou dans les institutions publiques (Caisse des dépôts et consignations, France Travail…). Ces médiateurs sont nommés par le ministre ou par le directeur général de l’institution dans laquelle ils exercent.
En janvier 2023, le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, a annoncé que l’un des principaux axes du « plan d’action pour la justice » serait le développement d’une « politique de l’amiable ». Il s’expliquait ainsi : « Aujourd’hui, 60% des décisions rendues par les tribunaux sont des décisions civiles. Pour favoriser une justice plus rapide et plus proche du citoyen, le plan d’action prévoit donc de développer une véritable politique de l’amiable pour une justice participative. Mon objectif est clair : réduire par deux les délais de nos procédures civiles d’ici 2027. Nous allons, tous ensemble, mettre au vert tous les feux de l’amiable. Si, depuis 1995, la volonté existe de développer une politique de l’amiable, les nouveaux modes amiables de règlement des différends impliqueront une révolution culturelle pour le monde judiciaire ».
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Il est probable que les missions des médiations continueront de s’étendre au cours des prochaines années. Tout y concourt, que ce soit la volonté européenne (actualisation de la directive existante élargissant les domaines de la médiation de la consommation) ou nationale (afin de désengorger les tribunaux). Il est donc important que les différents mondes (magistrats, avocats, médiateurs agréés) apprennent à mieux se connaître et à se faire confiance, car ils contribuent tous à la résolution des conflits dans une société française devenue si défiante.
Du même auteur
Environnement
Schiste noir
Arnaud Chneiweiss
08/02/2016
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?0UbYOQ
Ndlr : dénoncer mais en se démarquant de JLL ACT
Créé en 2013 par Nicolas Beytout, l’Opinion est un média d’influence qui se démarque dans le paysage de l’information par son positionnement libéral, pro-business et européen.
Rédaction en chef
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Vidéo
Jérémy Bouillard ; Joann Mathias ; Romain Segond
Clés : Environnement Interviews Mode de vie Ressources naturelles
Publication : 23/08/2023 - Mis à jour : 04/01/2024
Picture of Thomas Wagner
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
L’étalement urbain accélère l’érosion de la biodiversité et contribue au changement climatique. Votre ouvrage rappelle que la définition d’un sol artificialisé n’est pas aussi simple que nous pourrions le penser…
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Parmi les solutions, vous proposez de passer de la Zéro Artificialisation Nette à la Zéro Artificialisation Brute…
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promesse de la smart city ... vole en éclats ... L’abandon par SidewalkLabs (filiale du groupe Alphabet, la maison-mère de Google) du projet de la friche Quayside à Toronto au printemps 2020 a fait l’effet d’une douche froide (officiellement, le projet, qui avait provoqué l’enthousiasme à son lancement, a été abandonné pour des raisons financières, mais de vraies difficultés avaient surgi sur la possible marchandisation des données personnelles des futurs habitants). Il y a des effets de mode, comme partout : en ce moment, c’est l’IA qui tient la dragée haute, après le long-feu du métavers de Zuckerberg… Mais l’idée reste très implantée en Asie et au Moyen-Orient ; les projets délirants comme The Line, en Arabie Saoudite, sont obligatoirement smart, cela va sans dire (et forcément green, bien évidemment).
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matériaux biosourcés, qui représentent une belle opportunité pour décarboner nos bâtiments ... des limites dans l’application de passage à l’échelle
...
l’inversion de la tendance de la décohabitation ... divorce ... c’est multi factoriel, que les luttes féministes, l’émancipation des femmes ... la taille moyenne des foyers français est passée de 3,1 personnes dans les années 1960 à 2,2 personnes aujourd’hui ... La séparation des conjoints n’est qu’un facteur de décohabitation parmi d’autres, aux côtés du vieillissement de la population ou de bonnes nouvelles comme l’augmentation du nombre d’étudiants ... le parc de logements vacants augmente – aujourd’hui plus de 8% du parc total, soit 3 millions de logements, dont 1,1 million depuis plus de deux ans. On « fabrique » des dizaines de milliers de logements vacants par an, parce qu’ils sont situés dans des régions ou des zones moins attractives, que leur taille, leur prix, leur localisation, leur contexte urbain, leur ancienneté (voire leur état d’insalubrité nécessitant des travaux que le propriétaire ne peut ou ne souhaite pas prendre en charge) ne conviennent pas aux ménages qui veulent s’installer ... la métropolisation participe à ce phénomène. 15% des communes françaises n’ont jamais été aussi peu peuplées ... depuis 1876.
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pour contrer l’étalement urbain est ce que cela voudrait dire « concrètement, vieillir à plusieurs, garder ses enfants ou parents à la maison » ... On voit apparaître de très belles innovations, tout un continuum de “solutions” qui s’expérimentent ou se développent, qui demandent plus ou moins d’engagement personnel et de socialisation : le béguinage, la cohabitation intergénérationnelle, l’accueil d’étudiants dans les familles ou chez les retraités, les programmes d’habitat partagé dans le petit collectif, qui permettent de mutualiser des pièces comme la buanderie, une salle de jeux pour les enfants, une chambre supplémentaire pour accueillir les visiteurs, les espaces extérieurs…
...
Vous rappelez en citant Sophie Divry que le rêve de la maison individuelle et du grand jardin est avant tout une construction sociale ... sujets délicats ... Ce n’est pas tant les maisons individuelles qui posent problème, que le fait que beaucoup d’entre elles sont sous-occupées, qu’on ne sait pas les adapter aux situations familiales évolutives, que les « parcours résidentiels », comme on dit, sont très peu fluides, dans le parc privé comme dans le parc social.
L’une des propositions centrales de votre livre est que « pour construire mieux, nous n’aurons d’autres choix que de construire moins » ... Construire moins (de neuf) permettrait en outre de mobiliser les moyens humains, organisationnels et financiers sur la rénovation thermique, la réhabilitation et la transformation du parc existant.Nous sommes pour le moment très, très loin du rythme de croisière à atteindre: pour « tenir » la trajectoire de neutralité carbone, selon les scénarios, il faudrait rénover 800 000 à 1 million de logements par an, parallèlement à 3% du parc tertiaire et de bâtiments publics, sans fléchir pendant une trentaine d’années. Cela signifie au bas mot une multiplication par vingt du rythme actuel.
Plus d’un tiers de votre livre offre des solutions concrètes. Comme les synthèses du rapport du GIEC, nous avons déjà les solutions ... mieux utiliser, intensifier l’usage du bâti existant, on l’a évoqué avec les logements vacants ou sous-occupés. Mais c’est vrai aussi des bâtiments publics, des bureaux, des locaux commerciaux ou d’activité : on peut agir sur la multifonctionnalité, l’usage en fonction des horaires ou des périodes (le gymnase qui sert aussi de marché couvert, l’école de lieu d’accueil des clubs et associations le soir et le week-end, la salle de classe qui se transforme l’été en logement touristique – il y a déjà des exemples ! – etc.), la mutualisation (particulièrement pertinente dans les zones d’activités qui ont été construites à une époque où le foncier n’était pas un sujet de préoccupation). ... mener des projets urbains, faire de la densification « douce » dans le tissu pavillonnaire et les centres-villes, transformer intelligemment les formes bâties (élévations sur l’existant, découpage de logements…). Comparées à la production « classique », c’est évidemment de l’épicerie fine, de la haute-couture, plus complexe à mettre en œuvre… ... la métropolisation, la concentration des populations autour de « locomotives économiques » a été favorisée, amplifiée, accompagnée par les politiques publiques ... Mais la croissance des grandes villes révèle désormais sa face sombre : effets contre-productifs d’une croissance trop rapide, saturation des équipements et des infrastructures de transport, relégation des plus modestes à la périphérie avec l’augmentation du prix du foncier, perte d’identité progressive avec une « standardisation » des constructions neuves et des offres adaptées aux visiteurs touristiques… et une plus grande vulnérabilité aux crises potentielles et aux effets de changement climatique (îlots de chaleur urbain, etc.).
Si nous voulons gagner en résilience, les métropoles ne doivent plus grandir, mais essaimer
...
ces nouvelles orientations d’aménagement du territoire ne doivent pas être perçues comme une difficulté supplémentaire, qui viendrait s’empiler sur toutes les autres « transitions » à mener dans les décennies qui viennent, mais comme une « pièce du puzzle », car elles pourraient particulièrement bien s’articuler avec d’autres enjeux de la transition énergétique et environnementale, comme celui d’une nécessaire démobilité, en diminuant nos besoins de déplacements quotidiens, en rapprochant les zones d’emploi et d’activité des logements, en favorisant le maillage pour les mobilités actives ou celui de la mutation du système agricole vers des pratiques respectueuses du sol et du vivant, forcément plus intensives en travail humain. Les villes « idéales » sont déjà là, ce sont celles que nous avons sous les yeux, qu’il faut « réparer », entretenir, réinvestir, adapter aux enjeux futurs.
Connu / https://mamot.fr/@bonpoteofficiel/113412925266068037
Ndlr : terminer d'indexer, valoriser ACT
... logiciel libre pour forum de discussions qui intègre un système de liste de diffusion. Le projet fut fondé en 2013 par Jeff Atwood, Robin Ward, et Sam Saffron. Discourse a reçu un financement de First Round Capital et Greylock Partners.
...
Connu / JdN qui projette de passer de Hum à Discourse https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?qf5XjQ
41:18 - 1,77 k abonnés - 137+ - 11 865 vues - 13 commentaires
François Taddéi est le directeur du Centre de Recherche Interdisciplinaire à Paris. Il nous parle de son action en faveur de l'innovation dans l'éducation.
Extrait de cette interview diffusée dans Le Vinvinteur n°24 le dimanche 14 avril à 20 heures sur France 5.
http://levinvinteur.com/
Tr: ...
j'apprends de mes étudiants ...
4:54 La maïeutique, c'est socrate, c'est la naissance des idées ... écosystème d'apprentissage coopératif ... réinventer wikipédia ... créer de la diversité culturelle ...car illusion d'un consensus ... les points de vue sur un conflit ... labelliser les pages (pistes vertes, noires etc) ... les neuros, euros de la connaissance ... rassembler les meilleures initiatives pour essayer de créer des choses nouvelles ... le web le permet ... évolution horizontale va plus vite qu'en vertical ... quel type de société ? quelle éthique ? ... ex 11 septembre, technologie pour construire, pas détruire ... une nouvelle université par jour pendant vingt ans ... croissance exponentielle des publications scientifiques ...ex Dannemark
... TERMINER >17:18 ACT
Un enfant passionné de sciences fugue à Washington pour recevoir un prix prestigieux. Le dernier Jean-Pierre Jeunet sorti au cinéma : drôle, inventif et émouvant.
Enfant surdoué, T. S. Spivet vit dans un ranch du Montana, entouré d’une famille atypique : une mère entomologiste, un père cow-boy dépassé et une sœur qui ne rêve que de fuir ce “trou paumé” pour être élue Miss America. À la suite d’une expérience avec un fusil, Layton, son frère jumeau, décède accidentellement. Personne n’en parlera jamais dans la famille. Passionné de sciences, T. S., malgré ses 10 ans, a inventé la roue à mouvement perpétuel et doit recevoir le prestigieux prix Baird de l’Institut Smithsonian. Sans en parler à personne, il s’engage en passager clandestin dans un train de marchandises et met le cap sur Washington, DC.
Ode aux bizarreries de la vie
T. S. Spivet aime cartographier les rivières du Montana alors que son frère Layton préfère tirer sur des boîtes de conserve avec son fusil… Grâce à une voix off, Jean-Pierre Jeunet, fidèle à ses habitudes, s’attarde à décrire avec précision les détails du quotidien de ses atypiques protagonistes. Pour son dernier long métrage sur grand écran, le réalisateur du Fabuleux destin d’Amélie Poulain adapte le roman de Reif Larsen et livre un road-movie astucieux, empli de poésie, comme une ode aux bizarreries de la vie. Plein d’inventivité visuelle – dominantes à l’image de vert, de jaune et de rouge et usage du grand angle qui ont fait la marque du cinéaste –, le film fait surgir au fil du récit une palette de personnages surprenants, fantasques ou marginaux (un SDF adepte des ombres chinoises, un camionneur photographe...) qui croisent la route du gamin surdoué pour rajouter de l’extravagance à son périple. Contant l’histoire d’une famille hors norme amenée à surmonter ses traumatismes grâce à l’amour inconditionnel qui lie ses membres, une aventure émouvante à travers les États-Unis, subtil mélange de mélancolie et d’humour.
Réalisation Jean-Pierre Jeunet
Scénario Jean-Pierre Jeunet Guillaume Laurant
Production Epiphète Films Tapioca Films Filmarto Gaumont France 2 Cinéma
Producteur/-trice Frédéric Brillion Gilles Legrand Jean-Pierre Jeunet Suzanne Girard
Image Thomas Hardmeier
Montage Hervé Schneid
Musique Denis Sanacore
Avec Helena Bonham Carter (Dr. Clair, la mère) Callum Keith Rennie (le père) Judy Davis (Ms. Jibsen) Kyle Catlett (T.S. Spivet) Niamh Wilson (Gracie) Jakob Davies (Layton) Rick Mercer (Roy) Dominique Pinon (Deux nuages)
Auteur.e Reif Larsen Pays France Canada Année 2013
Clés Cinéma Films
Durée 100 min - Disponible Du 25/12/2023 au 23/01/2024
Genre Cinéma
Créé en 2013, Socialter est un magazine papier bimestriel disponible en kiosque dans toute la France.
Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, Socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?
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Mentions légales
Socialter est une publication périodique et un site d'information politique et générale (IPG)
Directeur de la publication : Olivier Cohen de Timary
Socialter SAS, société de droit français au capital de 8 500 €.
Siège social - 108 rue du Théâtre - 75015 Paris
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E-mail : contact@socialter.fr
Bureaux de la rédaction 5 passage Piver 75011 PARIS FRANCE E-mail : redaction@socialter.fr
Hébergement / OVH
« Ne me parlez pas "d’acceptation", de "renoncement", mais posez-vous cette question : accepteriez-vous que l’on décide à votre place si vous avez le droit et le choix de vivre votre sexualité ? » C’est ainsi que Pascale Ribes, vice-présidente de l’Association des Paralysés de France et présidente de l’association CH(s)OSE, qui milite pour l’accès effectif à une vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, interpelle les lecteurs du Républicain Lorrain dans une Tribune parue aujourd’hui et en ligne sur le site du quotidien régional. Une tribune où elle remet en cause les raccourcis et les arguments parfois fallacieux des opposants à la création de services d’accompagnement sexuel en France, mais aussi ceux de certaines associations féministes.
(Mise à jour dim. 31 janv. 2016)
Depuis mon dernier billet, une idée me trotte dans la tête : et s'il n'y avait pas de problème ?! (juridique, j'entends) !
http://blogs.mediapart.fr/blog/julien-delalande/310313/sexualite-des-handicapes-avant-le-debat-une-introspection-de-chacun-madame-la-ministre-marie-a
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Schéma de principe © Wysips
La technologie consiste à ajouter à une surface vitrée des cellules photovoltaïques non transparentes. Par un effet de prisme et de polarisation, les rayons lumineux qui parviennent à l'œil humain sont détournés et donnent l'illusion d'une excellente transparence. La barre des 60 % de transparence est aujourd'hui dépassée mais SunPartner vise les 90 % pour pouvoir répondre aux exigences de toutes les applications. La quantité d'énergie produite, forcément très inférieure à celle des panneaux solaires opaques, oscille entre 10 et 30 W/m². Là encore, la start up souhaite progresser et atteindre les 50 W/m², soit la moitié d'un capteur classique. Quant au surcoût, par rapport à un vitrage standard, il est évalué entre 15 et 35 %.
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... est à l'origine le nom du premier navire hydrogène autonome et zéro émissions, à la fois plaidoyer et laboratoire de la transition écologique. Devenu aujourd'hui un organisme qui réunit à la fois expéditions et innovations, Energy Observer explore et développe les solutions qui prouvent qu'un autre avenir énergétique est possible, un avenir optimiste, plus respectueux de la planète et des êtres qui y vivent.
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Le projet Energy Observer est né en 2013 de l'engagement de Victorien Erussard, marin au long cours. Il réunit autour de lui une équipe complémentaire de skippers, marins professionnels, ingénieurs et reporters, afin de créer le premier navire autonome capable de puiser son énergie dans la nature tout en la préservant.
Développé à partir d’un catamaran de légende maintes fois récompensé, Energy Observer est un laboratoire de la transition écologique conçu pour repousser les limites des technologies zéro émissions. Hydrogène, solaire, éolien, hydrolien, toutes les solutions y sont expérimentées, testées et optimisées pour faire des énergies propres une réalité concrète et accessible à tous.
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Site édité par : Energy Observer, Société par Actions Simplifiée au capital social de 1 300 003 euros
Immatriculée au Registre des Sociétés de Saint-Malo sous le N° 812 988 020 RCS Saint-Malo
Siège social : 27, quai Duguay Trouin - 35400 Saint-Malo - France
Responsable de la publication : Victorien Erussard
Informations hébergeur
Hébergé par : Digital Ocean, dans un data center alimenté aux énergies renouvelables basé en Allemagne et appartenant à la société Interxion
Les images sont hébergées sur des serveurs d’Amazon Web Services (AWS) en Irlande.
contact@energy-observer.org.
Photographes : Amélie Conty ; Jérémy Bidon ; Marta Sostres ; Kévin Peyrusse ; Antoine Drancey ; George Conty ; Agathe Roullin ; Francine Kreiss ; Fitzgérald Jégo
Réalisation du site : Base Design
Identité visuelle : Base Design
👉 Télécharger le plan des Colibris -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?9S-Taw
Une feuille de route citoyenne, politique, alternative et coopérative, construite autour de 6 enjeux majeurs :
- L’économie
Pour une économie remise à sa place : au service de l'intérêt général, c'est à dire à la fois du bien-être, de l'autonomie et de la liberté des êtres humains, et de la restauration des écosystèmes. - L’agriculture
à manger pour tous, sans endommager la nature, ni la santé et sans compromettre la liberté et la capacité des populations à se nourrir par elles-mêmes. Assurer sécurité, salubrité et autonomie alimentaire pour tous, durablement. - L’éducation
Accompagner chaque être humain dans la découverte de lui-même (de ses aptitudes, de ses talents), des autres (vie sociale, règles...) et lui transmettre les savoirs et connaissances dont il aura besoin pour s'épanouir dans la société et relever les défis du siècle. - L’énergie
L'accès à l'énergie pour tous avec la plus grande autonomie possible sans mettre en péril les équilibres naturels (température du globe, biodiversité, ressources naturelles) ni la santé humaine. - L’habitat
Inventer d’autres manière d’habiter la terre plus conviviales et respectueuse des écosystèmes. - La démocratie
Une véritable démocratie, garantissant que les décisions politiques sont toujours conformes à l'intérêt général, aux équilibres écologiques et sont l'émanation d'une vraie volonté populaire, élaborée à travers de nombreux, intenses et authentiques débats entre les membres de la société.
Ndlr : sans le mot "climat" supposément compris dans"température du globe" ??
... Petit bonus, une application assez récente, nommée Olvid, de fabrication française, pourrait bien devenir un concurrent à ces applications
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WhatsApp
a vu le jour en 2009, créée par deux anciens collègues de chez Yahoo!. Leur objectif était de créer un nouveau type de messages, destiné à remplacer le SMS, le message instantané.
Un changement majeur a eu lieu pour l’application en 2014, lorsque Facebook va mettre la main dessus, pour une somme de 22 milliards de dollars
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Signal
est une application un peu plus récente. Créée en 2014, elle est développée par une association américaine, à but non lucratif, la Signal Foundation.
Axée sur la confidentialité et le respect de la vie privée, son code source est donc libre et open source.
Elle est aussi réputée pour être très simple d’utilisation avec une ergonomie accessible, pour tous.
Petit plus : Signal peut aussi devenir votre application de messagerie et vous proposer de gérer les SMS.
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Telegram
Cette application a été développée en 2013, par deux frères d’origine russe : Pavel et Nikolaï Dourov. Très inquiets de la liberté d’expression et de la confidentialité dans leur pays, ils sont également à l’origine d’un réseau social : VKontakte.
Ils se placent donc en défenseurs de la vie privée. La particularité de leur système est que la partie applicative client est en open source et le code est accessible sur Github, tandis que la partie serveur reste propriétaire et non divulguée avec le public.
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Olvid
... application développée par deux docteurs français en cryptographie. Leur ambition est de créer la messagerie la plus sûre du monde
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INSERTION
« La médiation active à l’emploi change le paradigme » -
Publié le 26/09/2022 • Par Rouja Lazarova
• dans : A la Une santé social, Actu expert santé social, France
Trouver du travail via la médiation
Richard Villalon / AdobeStock
Dans les années 1990, l’association Transfer IOD, basée à Bordeaux, fonde le courant de la médiation active à l’emploi. Son directeur général actuel, Olivier Foschia, explique en quoi consiste ce courant, formalisé dans la méthode "Interventions sur les offres et les demandes d’emploi (IOD)", qui a notamment inspiré l’élaboration du Plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et l’exclusion de 2013.
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Elle ne commence pas par écarter les problèmes du chômeur, mais privilégie la mise en emploi la plus rapide possible. La position en emploi permet aux personnes de résoudre plus aisément leurs problèmes professionnels et extra-professionnels, comme par exemple l’accès ou le maintien dans le logement. Ce qu’il faut donc viser en premier lieu, c’est la rencontre avec l’entreprise, ce qui est un défi. »
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Près de 70% des TPE et des PME, où travaille la moitié des salariés français, n’ont ni de responsable, ni de process Ressource humaines
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donner à voir la réalité de leurs métiers ... les chefs d’entreprises sont aussi fragiles que les demandeurs d’emploi. La méthode IOD consiste à les amener à expliquer en quoi consiste le travail proposé, quelle est sa nature et son environnement. Ce qui a comme conséquence de réduire les exigences sélectives, d’investir la formation adaptée au poste. »
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supprimer le CV et la lettre de motivation. Il faut privilégier la rencontre avec le candidat sur le poste de travail. Cette rencontre permet de se projeter sur l’activité future, plus que sur le passé du candidat. Elle permet au chef d’entreprise de gagner du temps, et de réinvestir ce temps pour structurer une vraie logique d’accueil, mettre en musique la prise de fonction, avec un véritable soutien au nouvel arrivant. »
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l’accompagnement des personnes ... s’adresse d’abord à l’entreprise. La période d’essai est souvent une mise à l’épreuve. Or, notre philosophie est d’investir ce temps comme un temps de soutien, de montée en compétences. On va aider l’entreprise à animer des points réguliers avec le nouvel arrivant, à les structurer, à reconnaître tout ce qui se passe bien, avant d’aborder les difficultés.
Connu / mel du Mon, 3 Oct 2022 05:56:22
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Editeur du site : ARTS ENERGY Adresse postale : 10 rue ampère, 16440 NERSAC
SAS Capital social de 971 002 €
Numéro SIREN : 792 635 013
Numéro SIRET : 792 635 013 00024
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Direction de la publication : Frédéric DITTMAR
Conception et réalisation : Agence42 371B, rue de Bordeaux 16000 Angoulême
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Écologie Enquête
Ancien commandant du GIGN et acteur du drame d’Ouvéa en 1988, Philippe Legorjus veut créer dans le Finistère la plus grande exploitation industrielle d’algues en Europe. Avec l’aval des autorités, ce projet labellisé bio se développe en dépit des risques et contre l’avis de nombreux habitants.
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Algolesko, une start-up finistérienne qui y produit principalement en bio deux algues brunes comestibles : du wakamé et de la laminaire sucrée
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Au large de Plobannalec-Lesconil, village portuaire du sud du Finistère, 3 000 habitants, des centaines de bouées constellent plus de 154 hectares en pleine mer. Et sous chaque bouée, des cordes, lestées par des blocs de béton posés sur le sol marin, supportent des plantules d’algues. ... Timothée Serraz, directeur général d’Algolesko ... à destination d’entreprises agroalimentaires qui les intègrent dans des plats préparés ou vendues au secteur cosmétique ... en pleine réserve de biodiversité Natura 2000 ... Algolesko a déposé, cette même année 2013, une autre demande d’exploitation au large de Moëlan-sur-Mer
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Le code de l’environnement ne prévoit pas de monoculture d’algues d’une telle ampleur, explique à Mediapart Brieuc Le Roch, chargé de mission juridique à Eau & Rivières de Bretagne ... privatisation du domaine maritime public et les associations ont estimé que, face à une si grande emprise sur la mer, cela nécessiterait, a minima, une étude environnementale poussée et une étude d’impact sur les espèces avicoles et marines
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Des algues dangereuses pour l’écosystème
... algue invasive https://www.researchgate.net/publication/269393400_Les_especes_marines_invasives_en_Bretagne ... Jean-Pierre Roullaud, de l’association Bretagne vivante-Quimperlé ... Maire sans étiquette de Moëlan-sur-Mer de 2014 à 2020, qui a saisi la justice contre Algolesko, Marcel Le Pennec était auparavant enseignant en biologie marine à l’université de Bretagne occidentale
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la journaliste Catherine Le Gall a publié un livre-enquête https://www.editionsladecouverte.fr/l_imposture_oceanique-9782348059360 au long cours intitulé L’Imposture océanique - Le pillage « écologique » des océans par les multinationales. Elle rappelle pour Mediapart que les velléités industrielles d’Algolesko sur le domaine maritime public s’opèrent dans un contexte de « ruée vers les océans ». « Les entreprises privées, ayant épuisé les ressources terrestres, dirigent désormais leur appétit sur un nouveau continent à exploiter : les mers. Et les algues attisent toutes les convoitises »
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« Les conflits d’usage pour l’accès au littoral – logements, loisirs, activités de production, etc. – sont énormes en Bretagne, confie Maëlle Turriès, chargée de mission « mer et littoral » pour Eau & Rivières de Bretagne. En Finistère, c’est vraiment la guerre. Donc, forcément, cela pose question… »
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Le commandant du GIGN a ensuite fondé, dans les années 1990, une des plus importantes sociétés d’intelligence économique française, Atlantic Intelligence, qui a œuvré pour Vivendi, Total ou Arcelor. Puis au début années 2010, Philippe Legorjus s’est reconverti dans le business écolo en lançant le groupe Vuelto, une société spécialisée dans le photovoltaïque, depuis mise en liquidation judiciaire.
En 2013, l’ex-militaire débarque dans le Finistère avec l’entreprise Algolesko : « Il y a une tradition marine dans ma famille ... »
« La première impression que donne Philippe Legorjus, c’est qu’il est très sûr de lui, témoigne Yannick (prénom changé), un ancien salarié d’Algolesko. C’est une personne qui se vante d’avoir le bras long ... « Philippe Legorjus m’a asséné que le projet se ferait malgré mon opposition car il avait des appuis, déclare pour sa part Marcel Le Pennec, l’opposant et ancien maire de Moëlan-sur-Mer. Cela se voyait qu’il avait la DDTM [Direction départementale des territoires et de la mer] dans la poche ... L’octroi des concessions en mer se réalise sous l’égide de la DDTM, un service préfectoral où les fonctionnaires sont affiliés au corps d’officiers de carrière de la marine nationale ... commission des cultures marines, composée essentiellement de professionnels de la conchyliculture et de représentants de services de l’État ... Dominique Gontier, animateur local d’Eau & Rivières de Bretagne, siégeait ... « Cette commission se présente avant tout comme un “facilitateur de projets”. C’est un entre-soi sidérant où l’État est au service des intérêts privés
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Une entreprise biberonnée aux aides
L’algoculture industrielle explose ... plus de 30 000 tonnes d’algues sont importées de Norvège ou du Chili chaque année ... “croissance bleue” ... la journaliste Catherine Le Gall ... logique d’accaparement ... « Philippe Legorjus a une capacité à ramener beaucoup de fonds alors que l’activité à Lesconil n’est pas rentable, affirme Yannick ... beaucoup de dépenses car le matériel s’arrache sans cesse à cause des vents ... socialiste Jean-Yves Le Drian ... Breizh’Alg https://ceser.bretagne.bzh/jcms/preprod_169085/fr/le-programme-breizh-alg?current_category=preprod_118873&portal=wcrb_173564
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Un manque de consultation publique
L’ex-patron du GIGN compte parmi ses réseaux l’Institut de Locarn, un think tank libéral niché au cœur de la Bretagne réunissant les grands dirigeants économiques de la région et les décideurs politiques bretons. L’institut a ainsi été fréquenté par Jean-Yves Le Drian à l’époque où il présidait la région. Philippe Legorjus a certifié à Mediapart « bien évidemment » connaître des personnes de ce lobby patronal breton à l’origine du célèbre label « Produit en Bretagne ». Avec son fils, Éric Legorjus, directeur d’une firme fournisseuse de gaz en Bretagne, ils ont été plusieurs fois conviés pour intervenir au sein de l’Institut de Locarn.
Coprésident de l’association Rivière et Bocage Belon Brigneau Merrien (RBBBM), Antoine Champlon révèle pour sa part : « Le Parti socialiste local était favorable à l’implantation de ce projet. Or les rapports entre Philippe Legorjus et le PS sont très bons, notamment via Louis Le Pensec, un proche de Jean-Yves Le Drian, une figure socialiste qui fait la pluie et le beau temps dans le Finistère. » ... Le président de la communauté de communes et maire de Moëlan-sur-Mer jusqu’en 2014 est alors le socialiste Nicolas Morvan, ancien attaché parlementaire de Louis Le Pensec ... Parlementaire de la circonscription de Moëlan-sur-Mer entre 1973 et 2008, Louis Le Pensec a été, en tant que ministre des départements et territoires d’outre-mer de 1988 à 1993, acteur de la signature du traité de paix d’août 1988 à l’issue de la tragédie de la grotte d’Ouvéa
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En septembre 2015, plus de 500 habitants ont été jusqu’à battre le pavé ... Les premières bouées accrochées dans les concessions ont déjà toutes été arrachées par les puissants vents marins du Finistère.