Connu / TG le 20/07/25 à 16:50
157 k abonnés - 2k+ - 29 553 vues - 525 commentaires
La pétition à signer contre la Loi Duplomb : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014
On compte sur vous pour partager un max ! (à l'heure où je publie on est plus de 400.000 à avoir signé la pétition ! C'est énorme ! )
00:00 - Introduction
01:15 - C'est quoi en fait la Loi Duplomb ? Menace ou Chance ?
02:03 : Le faux argument de la compétitivité
04:13 : Dangereux ou pas les néonicotinoïdes
05:54 : Qui se cache derrière la Loi Duplomb (les lobbies ?...)
08:45 : VOUS POUVEZ AGIR !
,
Présentation, Réalisation, Montage : Noé Michas
Musique : Prinzly
Personnes mentionnées
1 personne Laurent Duplomb
Connu / TG le 20/07/25 à 00:03
Connu / TG le 20/07/25 à 18:15
"
ici, le média de la vie locale
Dans le cadre du festival « Haro » organisé ce week-end par le collectif Piscines nucléaires stop à Vauville, près de 800
"
Connu / TG le 11/07/25 à 12:45
Connu / TG le 21/07/25 à 14:08
"
FNE a une campagne en direction des préfets contre la présence des pesticides dans l'eau. Leur objectif est l'interdiction des pesticides dans les aires de captages, objectif qui fait directement écho à la mesure 3 de notre Manifeste (même si nous, nous visons plutôt les mairies).
"
En complément de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?JLhL5Q
Alors que la population vieillit et que les naissances sont en baisse, le think tank Terra Nova estime que la France ne pourra pas se passer des travailleurs immigrés pour maintenir son économie à flot. Une idée qui se heurte au durcissement prôné par le ministre de l'intérieur Bruno Retailleau.
Avec
- Sabrina Agresti-Roubache, femme politique, Ex-secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté depuis juillet 2023
- Hakim El Karoui, essayiste et consultant, co-fondateur du "Club du XXIe siècle"
- Nicolas Pouvreau-Monti, co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
"L'immigration n'est pas une chance", répète à l'envi l'actuel locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau. Mais avec une population de plus en plus âgée et une courbe des naissances en baisse, la survie de l'économie française dépend-elle de la main-d'œuvre étrangère ? C'est ce qui ressort d'un rapport intitulé "Les travailleurs immigrés : avec ou sans eux ?" publié par le centre de réflexion Terra Nova, le 12 mai dernier. Selon le laboratoire d'idées, pour préserver son modèle social, la France devra accueillir entre 250 000 et 310 000 travailleurs étrangers par an à l'horizon 2040-2050.
L'immigration de travail, un impensé ?
Aujourd'hui, les immigrés occupent majoritairement des postes que les employeurs peinent à pourvoir. Ces derniers représentent 39 % des employés de maison, 28 % des agents de sécurité et 22 % des cuisiniers. De l'autre côté des Alpes, même la première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni, a ouvert les portes à 500 000 travailleurs étrangers supplémentaires pour répondre aux pénuries de main-d'œuvre. Pourtant, du côté de la droite française, rares sont les voix qui plaident en faveur de
Faut-il accueillir davantage de travailleurs immigrés ?
La France peut-elle vraiment se passer de main-d'œuvre étrangère ?
Hakim El-Kahoui est directeur du cabinet de conseil Volentia, chercheur associé au think-tank progressiste Terra Nova, qui est proche du Parti Socialiste. Il explique que les partis politiques sont très mal à l'aise avec la question de l'immigration, notamment depuis que la question est devenus l'apanage du Front National, petit à petit plus personne n'en a parlé. "Au début, la gauche disait que c'était formidable l'immigration, c'était l'ouverture, etc. Et puis, quand il y a un certain nombre de problèmes qui sont apparus et quand le Front National s'en est emparé, en fait, tout le monde s'est tu." Il est l'auteur pour Terra Nova d'une note qui dit qu'il faut 300.000 entrées d'immigrés en France la France veut pérenniser son modèle social, qu'il s'agisse de travailleurs ou de familles.
Il précise que ce travail n'est pas un encouragement à l'immigration plutôt une observation, il ne faut pas se méprendre, l'immigration va continuer. 300.000 entrées correspondent en réalité à environs à 150.000 travailleurs. "C'est très bien si on peut en parler, c'est encore mieux si on peut effectivement regarder l'ensemble du spectre, les problèmes, c'est très important de parler des problèmes, mais aussi les solutions, et puis ce que doivent faire les immigrés, mais aussi ce que doit faire la communauté nationale, notamment la politique d'intégration qui est très très faible."
À écouter aussi
Najat Vallaud-Belkacem : "La question migratoire est omniprésente dans le débat public mais il manque des réalités"
L'invité de 7h50
10 min
Nicolas Pouvreau-Monti est co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie, qui est financé, entre autres, par le milliardaire et mécène Pierre-Edouard Sterrin, très conservateur. Il écrivait dans une tribune dans Le Figaro que l'immigration coûterait 3,4% du PIB à la France. Il y a pour lui deux lectures : tout d'abord la question reste en effet politiquement très marquée mais il remarque que les partis du centre et de la droite s'emparent de plus en plus de la question, avec des points de vue restrictionnistes notamment. Des partis de gauche en Europe s'emparent aussi de cette question. "Et dans le contexte français, il faut dire qu'il y a un décalage assez sidérant entre, d'une part, le caractère effectivement très marqué, très clivant, de la question dans le débat public, dans le débat politique, dans le commentaire médiatique, d'une part, et d'autre part, les aspirations globalement consensuelles de l'opinion telle que mesurée par les enquêtes qui ont lieu à peu près maintenant tous les mois sur le sujet."
Sabrina Agristi-Roubache était en charge de l'accueil des réfugiés au sein du gouvernement précédent François Bayrou, elle déplore qu'on oublie un élément dans le débat : que pensent les immigrés eux-mêmes de l'immigration et de la politique de l'immigration ? Elle se rappelle avoir pris une volée de critique lorsqu'elle avait soulevé cette question. "Je m'étais faite évidemment massacrer, mais je pense qu'il y a un sujet de perception face à la réalité." Elle poursuit sur le fait qu'un travailleur immigré peut désormais lui-m^me déposer son dossier de régularisation, sans attendre la démarche de son employeur. "Tout ça, ce sont des avancées. Mais on a oublié de parler d'une chose, l'apprentissage du français ? Et c'est quoi être français ? Comment on devient citoyen ? Comment on en fait des citoyens à part entière ?"
Le chercheur de la fondation Terra Nova explique qu'il y a un fantasme derrière l'immigration, celui qui dit "ils ont quelque chose qu'on n'a pas", idée qui a pris toute la place du débat sur l'AME. L'idée est de soigner les gens avant que les cas deviennent graves, pour des raisons de santé publique, hors le débat s'est déporté sur le coût de la prise en charge, et sur ce qui y était autorisé. Il réaffirme que l'immigration ne coûte pas du tout 100 milliards à l'État, "ça, c'est complètement faux".
Fantasmes et chiffres autour de l'immigration, ses apports et ses coûts, écoutez la suite de ce Débat de midi
À lire aussi
La France peut-elle se passer d’immigration du travail ?
Le débat du 7/10
15 min
Clés : Société Immigration Débats d'actualité Intégration sociale Parlement Démographie Bruno Retailleau
Laurent Mermet : dépasser l’alarmisme bloquant - 17 septembre 2022 - Catégories Non classé
Transcription et mise en forme du podcast publié par Adrastia, mais inaccessible sur leur site.
La vidéo est accessible àhttps://www.youtube.com/watch?v=xjZuPdstCiw
Résumé et contexte
Ce podcast constitue la quatrième intervention de Laurent Mermet dans la série des analyses sur le débat en cours autour du passage à l’action, pour monter en échelle et prendre en charge les problèmes globaux d’environnement.
Il fait notamment suite à une analyse de la démission de Nicolas Hulot (septembre 2018), un approfondissement de celle-ci (octobre 2018) et une réponse à Aurélien Barrau (https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?yj03rg), où il explique la notion éclairante, mais perturbante, de refoulement du distributif (16 min). Il a également fait une analyse critique du livre « Où atterrir » de Bruno Latour, débouchant sur une contre-proposition de cartographie politique.
Durant les quelques mois écoulés depuis, l’alarme émise dans des appels de scientifiques et people a été relayée par un mouvement de masse à la fois français et international pour amplifier ce message d’alarme. C’est à l’analyse critique de ce phénomène qu’est consacrée la présente intervention.
Laurent Mermet y montre qu’au-delà des bonnes intentions et du bon accueil qu’elle reçoit, la prolongation et l’amplification de masse du discours d’alerte posent de sérieux risques de dérives contre-productives pour la planète. Il analyse ensuite les flous, contradictions et incohérences qui sont à la base du discours d’alerte lorsqu’il devient une forme d’action prolongée et massifiée. Enfin il interroge le bon accueil fait par tous les acteurs, qui conduit à une situation métastable, en partie bloquée et bloquante.
Ces analyses s’appuient sur ses travaux de recherche, notamment sur la question des paradigmes de l’action collective (Knowledge that is actionable by whom? Underlying models of organized action for conservation – dans Environmental Science & Policy, mai 2018), exposés également dans la vidéo Théories de la gestion sociale de l’environnement.
Professeur de gestion de l’environnement à AgroParisTech depuis 1994, Laurent Mermet est décédé des suites d’un cancer fulgurant le 16 juin 2019. Son dynamisme et son enthousiasme pour penser avec lucidité les enjeux contemporains de la prise en charge efficace des problèmes d’environnement n’a jamais cessé, et ce podcast a été enregistré sur son lit d’hôpital.
Vous pouvez retrouver ses vidéos de recherche ainsi que ses cours sur sa chaîne YouTube, ainsi que l’ensemble de ses travaux et publications sur son site internet.
Pour une utilisation académique du contenu de cette vidéo vous pouvez la citer sous le format : Laurent Mermet et Clément Feger (2019) « Sauver la planète : pourquoi il est urgent de dépasser l’alarmisme bloquant » disponible en ligne, accédé à telle date, https://www.youtube.com/watch?v=xjZuPdstCiw.
Plan
Introduction
Les problèmes que pose l’alarmisme bloquant
Qui est censé agir pour “régler le problème” ?
La notion d’alarme
L’impasse de l’alarmisme bloquant
“Ils n’ont pas compris”. Vraiment?
Conclusion provisoire – Vue d’ensemble du catastrophisme bloquant
Comment réagit l’État ?
Le monde économique, académique, les ONG
Les médias
Au total, tout le monde s’y retrouve !
Discussion et approfondissement
Épilogue – Compléments
...
l’obstacle principal n’est pas du tout dans l’idée d’avoir des procédures pluralistes de discussion, il est dans le refus de pluralisme des acteurs
...
c’est encouragé par la seringue médiatique, qui rend de plus en plus limitée l’origine des opinions qui peuvent être vraiment exprimées dans un débat contradictoire, en disant “il y a des choses progressistes” et “des choses inaudibles”. Donc il y a une sorte de modèle-clef du progrès, c’est ce que je reprochais au bouquin de Latour sur “Où atterrir”, c’est-à-dire que, pour lui, il n’y a qu’une seule direction politique qui est envisageable, c’est le terrestre, tous les autres éléments de la carte sont peuplés de salauds ou d’imbéciles.
...
l’enjeu n’est pas dans l’organisation des procédures de débat, mais dans le fait de casser le refus de pluralisme, qui est le fait des militants de plus en plus butés sur leur cause, et le fait d’enceintes médiatiques (notamment, mais aussi politique) qui acceptent de plus en plus que des militants qui gueulent fort empêchent la réalité d’expressions pluralistes, puisque tout le monde s’est habitué, par des mécanismes de diabolisation, d’associations diabolisantes, etc., à disqualifier les interlocuteurs, au lieu d’engager le débat avec eux,
...
Il n’est pas dans les procédures parce que les procédures elles existent, elles pourraient accueillir des débats contradictoires, c’est des manières progressives de faire et des stratégies de désamorçage du pluralisme, par des cadrages, des insinuations, des dévalorisations, des diabolisations, etc., qui petit à petit ont dévitalisé le pluralisme.
...
Les principaux responsables de ce refus de pluralisme, c’est 1/ les militants, 2/ les gens qui gèrent le débat dans une optique où ils acceptent les tactiques qui se sont mises en place, depuis trente ans, pour diminuer progressivement l’expression des opinions qui divergent avec le seul vecteur progressiste qui est acceptable, sur chaque dossier qu’on met en discussion.
Ndlr : LM est un fervent promoteur de Jean-Marc Jancovici. Comme lui il met en avant le nucléaire au détriment des énergies renouvelables et notamment l'éolien qu'il fustige. La sobriété énergétique n'est pas évoquée.
Concernant l'alarmisme bloquant par contre, son approche est très intéressante et donne envie de lire et visionner la suite... ACT
Ça donne du grain à moudre à la médiation de l'urgence... ACT
109 k abonnés - 268+ - 5 308 vues - 34 commentaires - 41:59
Le gouvernement Bayrou prétend que la France dépense trop. Mais la réalité est toute autre : le creusement du déficit depuis 2017 et l’arrivée de Macron au pouvoir vient avant tout des baisses massives d’impôts sur le capital et les entreprises — près de 60 milliards d’euros par an.
Alors que les plus riches bénéficient d’un système fiscal taillé sur mesure, on exige 40 milliards d’économies qui frapperont l’éducation, la santé, l’investissement public et une fois de plus, des millions de ménages français modestes.
Cette politique récessive n’est pas une nécessité économique, c’est un choix idéologique. Pendant ce temps, les ultra-riches et héritiers défendent bec et ongles leurs privilèges tout en faisant un lobbying acharné auprès d’un pouvoir largement acquis à leur cause. Il est désormais temps de remettre la réforme fiscale au cœur du débat pour ne pas tomber dans un chaos politique et social. Sans justice fiscale, pas de transition, pas de redistribution, pas d’avenir.
Pour en discuter, Haussman Vwanderday reçoit ce mardi 8 juillet deux économistes de renom : Christophe Ramaux, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, membre des Economistes atterrés et Liêm Hoang-Ngoc, économiste et ancien député européen
Tr.: ...
l'État social rend les individus plus robustes ... la moitié des revenus des ménages est socialisé, la moitié de la consommation globale est socialisée ... l'activité du privé en est étroitement lié ... 0,5 on est au bord de la récession ... faire cécession face à l'État social ... manque à gagner de 60 milliards ... détricoter ... un gouvernement de droite et on a une augmentation d'impôts ... 90 milliards de baisse ... refixer les caps en terme politique etc ... redistributif sauf tout en haut de l'échelle, céssession des ultrariches ... on revient à l'ancien régime, ceux qui ne payaient pas d'impot, on les appelait les ignobles ... /TVA sociale sont contre tous les deux ... la TVA est l'impôt le plus injuste ... comme la gabelle, impôt sur le sel de l'ancien régime ... /concurrence déloyale fervent partisan du protectionnisme solidaire? ... faire un choc de juste, enjeu sur les impôts de succession des très hauts patrimoines ... réforme fiscale redistributif, progressif sur les revenus (flux) et le patrimoine (stock) ... taxe Zucman réglait ce pb d'injustice de l'ISF ... mettre en musique le rapport Pisani-Ferry ... il faut un projet global ... volet fiscal, volet reconstruction ... supprimer les mutuelles, c'est 15 milliards d'économies de frais de gestion ... moins de pauvres, moins de chômeurs, un choc de reconstruction ... on est aux antipodes des thèses sur la décroissance qui ne résout pas la question écologique qui nécessite des investissements massifs en matière d'écologie et on ne résout pas le déficit public ... ya un pj de reconstruction y compris pour l'espérance. Les besoins ne manquent pas ! ... des aides publiques massives pour relocaliser la production. Ça booste l'activité économique.
Ndlr :* il y a donc une controverse sur la décroissance : utile ou nuisible ? questionner, approfondir ACT
08.07.2025
Après le Sénat, l'Assemblée nationale vient d'adopter définitivement la proposition de loi Duplomb contre l'avis d'une grande partie du monde agricole et de la société civile. Ce texte entérine des régressions agricoles, sanitaires et écologiques d'une très grande gravité, taillées sur mesure pour l'agro-industrie et portées par les dirigeants de la FNSEA, déconnectés de leur base.
Favoriser l'agrandissement des exploitations destinées à la production animale industrielle, l'accaparement de l'eau par la construction de méga-bassines et réintroduire l'acétamipride sont une fuite en avant mortifère et de très court-terme. Les enjeux sont tout autre : garantir un revenu paysan par la mise en place de prix minimums garantis et l'installation de fermes partout sur le territoire.
Or, la coalition « centristes, LR, macronistes et RN » refuse de s'attaquer à cette question du revenu agricole et affaiblit les outils de la transition agro-écologique comme jamais, alors que plus de 80% des agriculteur·rices y sont favorables.
Chaque parlementaire devra donc assumer son vote en faveur d'un texte déconnecté des préoccupations de la majorité des paysan·nes qui subissent de plus en plus violemment la succession de crises sanitaires et climatiques.
Contacts :
Thomas GIBERT - porte-parole national - tél: 06 65 24 66 44
Fanny MÉTRAT - porte-parole nationale - tél: 06 16 60 25 03
Caroline NUGUES - Chargée de communication - tél: 06 95 29 80 78
Connu / AP le 12/07/25
Le rapport des 16-25 ans au travail est commenté partout. Présentée comme plus fainéante que la génération
...
Connu / TG le 30/04/25 à 21:04
ALERTE : les caisses de la santé sont vides… Mais qui les a vidées ? Dans ce nouvel épisode de Gaslight, Climarx nous ...
Connu / TG le 29/04/25 à 19:06
Le député macroniste Jean Laussucq avait été élu député de la 2e circonscription de Paris en juillet 2024 © AFP - Magali Cohen / Hans Lucas
Émilie Defay
Trois députés, dont Jean Laussucq, élu à Paris, ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel vendredi, en raison d'irrégularités dans leurs comptes de campagne.
...
ainsi que Brigitte Barèges, députée du Tarn-et-Garonne, et Stéphane Vojetta, député pour les Français établis hors de France, ont été déclarés inéligibles "pour une durée d'un an" et "démissionnaires d'office" de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel.
...
Connu / TG le 18/07/25 à 14:06
Interpellés en masse par des citoyens, les députés qui ont voté la loi Duplomb oscillent entre silence, fébrilité et
...
Connu / TG le 16/07/25 à 17:29
- (dernière synchronisation : 18-07-2025 à 16:04)
pesticides écocide infanticide
NE NOUS LAISSONS PLUS EMPOISONNER
ÉTAT RESPONSABLE . BAYER BASF SYNGENTA Corteva COUPABLES
il s’agit d’un empoisonnement général.
Les pesticides sont des armes chimiques créées pour tuer, Les pesticides tuent.
Afin de préserver ce qu’il reste de vivant, afin de pouvoir vivre en bonne santé, il n’y a pas d’autre alternative que d’exiger :
Zéro pesticides de synthèse.
2025 : Une année de mobilisation ! Avec Changement de Régime, nous lançons une campagne pour dénoncer les pesticides, ces écocides silencieux, et exiger des actions concrètes. Un État responsable et des firmes agrochimiques coupables !
Chaque première semaine du mois, du 1er au 8, rejoignez-nous pour des actions
...
Connu / TG le 13/07/25 à 18:06
Écologie –Pesticides -
Temps de lecture : 4 min.
Une action menée par des faucheuses et faucheurs volontaires dans une usine française de BASF a révélé la présence et la production de pesticides interdits en France. L’État s’est ensuite saisi de l’affaire.
...
Connu / TG le 13/07/25 à 17:23
Connu / TG le 13/07/25 à 15:10
Les pesticides toujours plus utilisés dans le monde / SudOuest.fr
Les agriculteurs ont consommé 3,54 millions de tonnes de substances actives en 2021, en hausse de 11 % sur dix ans et presque le double par rapport à 1990, selon les ...
Connu / TG le 13/07/25 à 13:17
Connu / TG le 13/07/25 à 11:37
Samedi 12 juillet 2025 / Le Courrier de l'Ouest
Clés : Accueil Environnement Pesticides
VIDÉO. "Pas de phyto dans mon verre d'eau" : une usine de pesticides bloquée en Anjou
Plusieurs collectifs de défense de l'environnement et des agriculteurs bloquent le site Phyteurop, situé à Montreuil-Bellay, près de Saumur (Maine-et-Loire). Cette usine élabore des produits phytosanitaires.
Courrier de l'Ouest
Yvan GEORGET, Camille RIVIECCIO
Publié le 27/06/2025 à 11h05
Newsletter La Matinale
Chaque matin, l’actualité du jour sélectionnée par Ouest-France
Tôt ce vendredi 27 juin, une centaine de personnes ont mis en place un blocus de l'entreprise Phyteurop. L'usine située à Montreuil-Bellay est spécialisée dans la formulation et le conditionnement de produits agrochimiques.
Contre la loi Duplomb
Cette action vise à protester contre la loi Duplomb qui prévoit notamment la réintroduction d'un néonicotinoïde interdit depuis 2018. Sont présents des victimes et proches de victimes de pesticides, Extinction Rebellion les Soulèvements de la Terre ou encore la Confédération Paysanne.
À LIRE AUSSI : Rejet de la loi Duplomb : « Une vision réactionnaire de l’agriculture » dénonce le sénateur Blanc
En fin de matinée, les autorités tentaient d'évacuer le site mais les militants ont prévu de bloquer le site toute la journée.
Clés : Pesticides Écologie Agriculture Agriculture biologique Saumur Manifestation Industrie Montreuil-Bellay
Plus de vidéos de Pesticides
- Article avec vidéo 3:41
VIDÉO. Le procès des « fleurs de la mort », qui ont fauché la vie d'Emmy, au tribunal de Rennes
09/10 - 11 k vues
Article avec vidéo
1:41
Article avec vidéo
Manifestation de soutien un salarié de Triskalia
30/09/2019
1 k vues
Plus de vidéos de Pesticides
Article avec vidéo
3:41
Article avec vidéo
VIDÉO. Le procès des « fleurs de la mort », qui ont fauché la vie d'Emmy, au tribunal de Rennes
09/10
11 k vues
Article avec vidéo
4:13
Article avec vidéo
VIDÉO. Le déclin des oiseaux de jardins se confirme en France
25/01/2023
113 k vues
Article avec vidéo
Article avec vidéo
VIDÉO. Éleveur de porc en Bretagne, Denis travaille sans pesticides
21/03/2022
Article avec vidéo
1:55
Article avec vidéo
VIDÉO. La question des pesticides s'invite au conseil régional de Bretagne
16/12/2021
20 k vues
Article avec vidéo
3:35
Article avec vidéo
VIDÉO. Dans les coulisses de la pomme de terre de demain
13/12/2021
Article avec vidéo
1:04
Article avec vidéo
Des pesticides et des perturbateurs endocriniens dans l’eau du robinet ?
17/06/2020
86 k vues
logo illustration
Un morceau d'Histoire à conserver pour toujours
Les Unes historiques Ouest-France : trouvez la vôtre !
En continu
Une
Pesticides
11/07
Loi Duplomb : pourquoi Erwan Balanant a voté contre
11/07
Vote de la loi Duplomb sur l’agriculture : la réaction des syndicats agricoles en Mayenne
11/07
Un herbicide interdit depuis 30 ans retrouvé ces derniers mois dans les rivières en Côtes-d’Armor
10/07
A la chimie, ils préfèrent la biodiversité : comment ces arboriculteurs bio ont contenu le puceron
09/07
Loi Duplomb : pour ou contre, les députés du Calvados expliquent leur vote sur ce texte controversé
...
Connu / TG le 13/07/25 à 11:34
A l'échelle de l'Union européenne, la France est la première puissance productrice
...
Connu / TG le 11/07/25 à 17:41
"
Pour contredire leur argument "souveraineté alimentaire", argument de la FNSEA d'ailleurs ... La France est le 6e pays au monde exportateur de produits agroalimentaires ! 1ere agriculture européenne ! 20% de sa production agroalimentaire partent à l'exportation.
Donc non la souveraineté alimentaire n'est pas mise à mal.
"
À l'Inrae, des scientifiques mènent des expériences de pointe pour évaluer l'impact des néonicotinoïdes sur les
...
Connu / TG le 11/07/25 à 17:14
De nombreuses fausses informations circulent autour de l’acétamipride, un néonicotinoïde qui pourrait être réintroduit par la loi Duplomb.
...
Connu / TG le 10/07/25 à 12:07
Connu / TG le 9/07/25 à 13:37
Connu / TG le 5/07/25 à 10:36
Dans une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement rendue publique lundi 5 ...
Connu / TG le 4/07/25 à 14:28
Putanges-le-Lac
Rencontres militantes dans le bocage Ornais.
Du 7 au 10 août 2025, dans le bocage Ornais aura lieu la deuxième édition des Résistantes – Rencontres des luttes locales et globales ! Plus de 570 luttes locales sont identifiées aujourd’hui sur la carte de Reporterre, et ces Rencontres par et pour les luttes seront l’occasion de les mettre à l’honneur et de rassembler ce vaste mouvement qui grandit à travers la France.
(Adresse précise sera donnée ultérieurement)
Début : 07/08/2025 12h00
Fin : 10/08/2025 17h01
Site internet : https://lesresistantes.fr
Première séance du mardi 8 juillet 2025
... sur l'ensemble de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur (texte de la commission mixte paritaire).
Détail du diagramme :
Pour : 316 députés
Contre : 223 députés
Abstention : 25 députés
Synthèse du vote
Nombre de votants : 564
Nombre de suffrages exprimés : 539
Majorité absolue des suffrages exprimés : 270
Pour l'adoption : 316
Contre : 223
Abstention : 25
L'Assemblée nationale a adopté
Répartition des votes par groupe
- Rassemblement National (123 membres) Pour : 119
dont Mme Caroline Colombier
Abstention : 2
M. Thierry Frappé
M. Alexis Jolly - Ensemble pour la République (93 membres) Pour : 64 dont Mme Sandra Marsaud (Charente 2ème)
. Contre : 14
M. Pieyre-Alexandre Anglade
M. Hervé Berville
M. Éric Bothorel
Mme Céline Calvez
M. Thomas Cazenave
M. Pierre Cazeneuve
M. Jean-Marie Fiévet
Mme Camille Galliard-Minier
M. Guillaume Gouffier Valente
Mme Sandrine Le Feur
M. Mathieu Lefèvre
Mme Graziella Melchior
Mme Sophie Panonacle
Mme Marie-Pierre Rixain
. Abstention : 10
M. Stéphane Buchou
Mme Eléonore Caroit
M. Vincent Caure
M. Roland Lescure
M. Sylvain Maillard
M. Bastien Marchive
M. Ludovic Mendes
Mme Natalia Pouzyreff
M. Charles Rodwell
Mme Marie-Ange Rousselot
. Non votant : 1
Mme Yaël Braun-Pivet (Présidente de l'Assemblée nationale) - La France insoumise - Nouveau Front Populaire (71 membres) Contre : 71
- Socialistes et apparentés (66 membres) Contre : 65 [qui n'a pas voté et pourquoi ?]
- Droite Républicaine (48 membres) Pour : 47
Abstention : 1 M. Éric Pauget - Écologiste et Social (38 membres) Contre : 38
- Les Démocrates (36 membres) Pour : 26
. Contre : 9
M. Erwan Balanant
M. Olivier Falorni
M. Cyrille Isaac-Sibille
Mme Sandrine Josso
M. Pascal Lecamp
M. Hubert Ott
M. Jimmy Pahun
Mme Maud Petit
M. Richard Ramos
. Abstention : 1
M. Frantz Gumbs - Horizons & Indépendants (34 membres) Pour : 26
. Contre : 3
M. Thomas Lam
M. Xavier Roseren
Mme Anne-Cécile Violland
. Abstention : 4
M. Thierry Benoit
M. Sylvain Berrios
M. Jean-Michel Brard
Mme Anne Le Hénanff
. Non votant : 1
Mme Naïma Moutchou (Présidente de séance) - Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (23 membres) Pour : 12
. Contre : 3
M. Paul-André Colombani
M. Stéphane Lenormand
M. Max Mathiasin
. Abstention : 6
Mme Constance de Pélichy
Mme Martine Froger
M. Paul Molac
Mme Nicole Sanquer
M. Olivier Serva
M. Stéphane Viry - Gauche Démocrate et Républicaine (17 membres) Contre : 17
- UDR (16 membres) Pour : 16
- Députés non inscrits (12) Pour : 6
. Contre : 3
M. Belkhir Belhaddad
Mme Stella Dupont
M. Sacha Houlié
. Abstention : 1
Mme Sophie Errante
Connu / TG le 9/07/25 à 19:22
Ndlr : connue / Loi Duplomb
Il est cancérogène, incolore, très volatil et faiblement soluble, pourtant le CVM
...
Connu / TG le 17/07/25 à 11:41
Un génocide anodin - 10 juillet 2025 / La méridienne - Le blog de Mona Chollet
Comment ne pas tirer les conséquences de la destruction des Palestinien·nes et du fanatisme d’Israël
...
de « grande démocratie », apparaît un pays structurellement raciste, enfermé dans une réalité parallèle, en proie à un fanatisme religieux délirant et à un expansionnisme terrifiant, conforté par des décennies de louanges occidentales et d’impunité. Un pays qui massacre, expulse et détruit à grande échelle dans toute la Palestine, bombarde toujours régulièrement le Liban (en violation du cessez-le-feu) et le Yémen, envahit des parties supplémentaires du territoire syrien (alors qu’il occupait déjà le Golan) et a donc attaqué l’Iran – au risque de provoquer un embrasement mondial – et assassiné des civil·es là aussi. Sans parler de ces « hunger games » bien réels, où, à Gaza, après que les terres agricoles ont été saccagées, les pêcheurs mitraillés, les boulangeries bombardées, des hommes, des femmes et des enfants qui essayent désespérément de récupérer un sac de farine pour nourrir leur famille se font abattre chaque jour par dizaines [3].
...
Le soutien à Israël évoque un paquebot dont le pilote découvrirait soudain qu’il fait fausse route, mais qui serait trop énorme, trop massif pour changer de direction.
...
le 22 juin dernier, un article consacré aux contre-vérités flagrantes entendues un matin (parmi d’autres) sur France Culture [4], le journaliste Thierry Brésillon concluait : « Comment retourner le monde entier, inverser le sens de tous les mots, plutôt que de voir Israël tel qu’il est. » On ne saurait mieux dire.
...
Quand une centaine de journalistes de La Provence veulent clamer leur solidarité avec leurs confrères et consœurs de Gaza, iels doivent le faire dans les pages de Politis, leur propre journal ayant refusé de leur donner la parole. Et il y a des surprises. Le 24 juin, le « Journal Junior » d’Arte proposait un reportage sur « la faim comme arme de guerre », d’une honnêteté et d’une clarté que l’on chercherait en vain dans le reste du paysage audiovisuel. « Dans l’URSS du temps de Staline, nombre de scénaristes, écrivains et cinéastes étaient planqués dans les studios de production de dessins animés, films pour enfants et documentaires animaliers, parce que la censure y était moins attentive qu’ailleurs », rappelait à cette occasion (sur Facebook, le 28 juin) la metteuse en scène et traductrice Irène Bonnaud.
...
dissimulent la réalité de la brutale entreprise coloniale qu’est Israël, de l’oppression, de la spoliation et, maintenant, de l’élimination des Palestinien·nes [6].
...
Gaza est presque entièrement rasée, la machine à tuer est inarrêtable, l’expulsion massive se prépare, on nous annonce l’établissement d’un camp de concentration, la mécanique du génocide est probablement impossible à enrayer, elle a gagné la Cisjordanie, mais allez, soyez beaux joueurs, quoi ! On a besoin de toutes les bonnes volontés ! Et ne soyez pas mesquin·e, ne venez pas nous parler des courageux·euses lanceur·euses d’alerte – comme Aymeric Caron ou Blanche Gardin – que nos résistant·es de la vingt-cinquième heure ont copieusement insulté·es, et qui subissent les représailles professionnelles (pour Gardin), les invectives dans la rue, les coups de fil anonymes, les menaces de mort !
...
« L’histoire est pleine de gens qui veulent être dans le vrai rétrospectivement, disait le journaliste Jeremy Scahill dans le podcast The Listening Post le 31 mai [9]. Mais le courage, c’est de prendre position en temps réel. » « Un jour, tout le monde aura toujours été contre ça », comme le dit si bien le titre du magistral livre d’Omar El-Akkad (qui sera traduit en français l’hiver prochain chez Mémoire d’Encrier à Montréal).
Le génocide est une politique du fait accompli. L’essentiel, pour les génocidaires, est que l’indignation se manifeste trop tard. Eux-mêmes pourront alors éventuellement faire acte de contrition. Ainsi, ils gagneront sur tous les tableaux : ils seront célébrés pour leur noblesse morale et leur capacité d’autocritique, tout en étant débarrassés du peuple gêneur et en pouvant occuper tranquillement les terres volées à leurs victimes.
...
L’armée israélienne ment comme elle respire, toutes les personnes qui suivent la situation avec attention le savent depuis longtemps. Elle ment impudemment, grossièrement. (Rappelons qu’elle a par exemple essayé de nous faire prendre un bête calendrier en arabe affiché au mur, au sous-sol d’un hôpital de Gaza, pour un planning de tours de garde de membres du Hamas surveillant des otages.) Elle ment y compris contre l’évidence ; on peut même dire qu’elle nous prend pour des imbéciles – et, après tout, pourquoi se gênerait-elle, puisque la grande majorité des journalistes et des dirigeants occidentaux relayent ses énormités sans sourciller ? « Cela devrait être un sérieux avertissement pour les journalistes et les gouvernements : quand il s’agit d’Israël, vous ne pouvez en aucun cas croire la première version de ce qu’ils disent. Reagan disait : “Faites confiance, et ensuite vérifiez.” Avec Israël, il faut partir du principe qu’ils mentent, et ensuite vérifier », disait encore Jeremy Scahill dans The Listening Post.
...
l’attaque contre l’Iran a permis de créer un nouveau choc, d’échapper par la fuite en avant au risque de remontrances
...
Si on veut réellement être fidèle au mot d’ordre « Plus jamais ça », il faut déjouer la « stratégie du choc » et dénoncer un génocide dès qu’il prend forme, au moment où l’intimidation fonctionne à bloc, où la machine de propagande est mobilisée à son maximum. Et si, à l’inverse, durant ces premiers mois, voire ces premières années, on travaille à alimenter la propagande, à renforcer la stratégie du choc, alors on porte une responsabilité que rien ne pourra jamais effacer.
...
on nous ressort de la naphtaline les inoxydables « sionistes de gauche ». L’ancien premier ministre Ehud Barak, par exemple, auteur de la formule raciste comparant Israël à une « villa dans la jungle », qu’on tente de faire passer pour un vieux sage, alors qu’il porte une responsabilité écrasante dans le sabotage du processus d’Oslo [12]. Mais aussi l’ancien ambassadeur en France Elie Barnavi, qui clame que « Netanyahou est l’une des incarnations du Diable ». Un peu dur à entendre pour qui se souvient que Barnavi a été ambassadeur alors qu’un autre boucher, Ariel Sharon, était premier ministre, et qu’il a défendu pied à pied la répression de la deuxième Intifada sur toutes les antennes françaises.
...
Même mépris ouvert pour les vies palestiniennes, même besoin acharné de pouvoir se raccrocher à une image positive d’Israël, quitte à gober les pires manipulations
...
plusieurs Palestinien·nes de la diaspora ont dit leur exaspération de ne se voir donner la parole que si iels étaient flanqué·es d’un·e « Israélien·ne sympathique » ; de n’être jamais vraiment cru·es ni pris·es au sérieux : Muzna Shihabi, ancienne conseillère de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), sous le titre « L’effacement poli des voix palestiniennes » ; la poétesse Carol Sansour (sur Facebook, en anglais) ; l’écrivain Jadd Hilal, sous le titre « Un Palestinien dans les médias français ».
...
Connu / TG le 15/07/25 à 8:41
Scandale, fraude / Pascal Markowski
...
Connu / TG le 16/07/25 à 21:53
Connu / TG le 11/07/25 à 17:19
Clés : Vidéo Eolien Energie L'industrie c'est fou - 1 min. de lecture
Au cœur du Wyoming, Airloom Energy veut lancer dès 2027 la construction à grande échelle de sa première éolienne. L’objectif ? Secouer le monde du vent avec une technologie moins chère et plus efficace alors que les États-Unis se préparent à affronter à des pénuries électriques.
...
Airloom Energy, une start-up du Wyoming financée notamment par Breakthrough Energy Ventures, l’une des entreprises de Bill Gates, prend le contre-pied avec une machine bien plus modeste qui abandonne même la forme de moulin emblématique des éoliennes.
Haute d'une dizaine de mètres et de forme ovale, elle repose sur un concept de pales verticales fixées sur un câble. En s'inclinant, elles permettent de faire tourner le câble qui actionne lui-même des générateurs électriques. Autre avantage de la petite taille et de la conception modulaire, cette forme permet d’installer des éoliennes là où les grandes ne peuvent pas fonctionner : zones urbaines, bases militaires, terrains montagneux ou même des îles isolées.
...
permettrait, selon le PDG Neal Rickner, de fournir de l’électricité à un tiers du coût d’une éolienne classique équivalente.
Selon la North American Electric Reliability Corporation (NERC), d'ici à 2035, la moitié des États-Unis risque de faire face à des pénuries électriques, sans compter la consommation exponentielle des centres de données pour l’intelligence artificielle. Des perceptives sur lesquelles veut capitaliser Airloom alors que l'éolien est devenu une cible de choix pour Donald Trump. Après une levée de fonds de près de 14 millions de dollars, la start-up a entamé les travaux de son site pilote près de Rock River. Ce terrain d’expérimentation servira à valider les performances de l'éolienne, affiner les coûts, et préparer la production à grande échelle, prévue pour 2027.
Connu / https://bsky.app/profile/cgtcadrestechs.bsky.social/post/3ltjrmurlks2e
"
Ugict - les Ingés Cadres Techs CGT @cgtcadrestechs.bsky.social · 7j
"
C’est une véritable bataille d’influence qui se joue en coulisse. La FNSEA ne veut pas des nouvelles règles visant ...
Connu / TG le 9/07/25 à 14:32
Ndlr : parfaite illustration du rapport GP (et de comment la FNSEA cherche à peser sur les CLE : confirmé par l'équipe GP le 21/7/25
"
Dans le cadre d'une consultation conduite par la CLE auprès des 500 élu-es locaux du territoire, des courriers ont été envoyés par la FNSEA et leurs alliés pour dézinguer les propositions du SAGE.
Un contre-mouvement s'est mis en place, conduit par des orgas locales (Conf 35, Eau & Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, plusieurs FNE locaux, le Collectif sans pesticides, etc.), afin de soutenir la CLE et ses propositions. Des "contre-courriers" ont ainsi été rédigés et diffusés auprès des élus locaux.
->
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?7GtfVA
"
Connu / TG le 9/07/25 à 2:44
François Petitdemange - Publié le mardi 8 juillet 2025 à 16:20
Le tribunal correctionnel de La Rochelle a condamné, ce mardi, neuf agriculteurs et leurs sociétés à un total de plus d'un million d'euros d'amende. Entre octobre 2020 et mars 2023, ils ont puisé de l'eau pour irriguer leurs cultures dans des bassines du département pourtant déclarées illégales.
...
Le juge a aussi reconnu le "préjudice écologique", à hauteur de 400.000 euros
...
Connu / TG le 8/07/25 à 16:45
Enquête — Mégabassines Agriculture
Mis à jour le 10 juillet 2025 à 15h05 - Durée de lecture : 9 minutes
Rampe d'irrigation dans des champs de blé à proximité de la mégabassine de Cramchaban (Charente-Maritime). - © Sylvain Lapoix / Reporterre
Dans les Deux-Sèvres, la Coopérative de l’eau qui gère les mégabassines est en difficulté financière. Les coûts de ces ouvrages ont explosé, alors que s’accumulent les jugements défavorables et les ras-le-bol d’agriculteurs.
...
Une personne semble encore croire à la Coop de l’eau : la présidente du conseil départemental des Deux-Sèvres. Présente à la dernière AG, Coralie Dénoues a répété dans la presse agricole régionale le 19 avril son projet de faire du département le « chef de file du grand cycle de l’eau ». Derrière cette formule, la promesse encore floue d’un soutien économique pour sauver les mégabassines. Faute d’avoir trouvé une vraie solution pour les irrigants face à l’aggravation de la sécheresse.
Connu / TG le 8/07/25 à 11:59
Entretien — Idées - Mis à jour le 16 juillet 2025 à 09h00 - Durée de lecture : 7 minutes
Photo Anna Tsing, anthropologue étasunienne, professeure à l'université de Californie, à Santa Cruz. - © Cha Gonzalez / Reporterre
L’ouvrage « Notre nouvelle nature » propose un guide pour comprendre, à l’échelle microlocale, les ravages de l’Anthropocène. Ce que l’anthropologue Anna Tsing, que nous avons rencontrée, appelle les « écologies férales ».
...
nous plonge dans les recoins inexplorés des désastres écologiques
...
codirige depuis 2020 un projet de recherche collective nommé le Feral Atlas.
Cette cartographie interactive explore les petites et grandes histoires des perturbations écologiques
...
guide Notre nouvelle nature qu’elle signe avec trois coautrices, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena et Feifei Zhou.
...
les écologies « férales ». Habituellement, le terme se réfère plutôt à des animaux domestiques qui seraient retournés à l’état sauvage. De notre côté, nous l’avons étendu et réinventé de manière à désigner des phénomènes naturels provoqués par les grands projets industriels, mais qui ont totalement échappé au contrôle humain.
Notre atlas, dont est tiré ce guide, propose d’explorer dans le détail ces effets féraux afin de rendre compte autrement de la nature terrestre. Un exemple est celui de la maladie de la « mort subite du chêne », qui a fait d’immenses ravages dans les forêts de Californie et d’Oregon dans les années 1990 et 2000. Elle est causée par un agent pathogène, la phytophthora, [un genre de champignons] qui s’attaque spécifiquement aux arbres. Les pathologistes forestiers ont été capables de retrouver que cette maladie avait été importée par le transport industriel de pépinières de plantes infectées qui ont été envoyées par camions tout le long de la côte ouest des États-Unis.
...
L’ouvrage est présenté comme un « guide de terrain » pour analyser l’Anthropocène depuis ses « patchs » (« patchy Anthropocene », en anglais). Un concept au cœur de votre approche
...
Nous avons emprunté ce terme à l’écologie de paysage. Il désigne un lieu de dynamiques homogènes parmi toutes celles qui composent un paysage. Il n’y a pas vraiment de définition du patch, puisqu’il dépend de ce que vous recherchez et de ce que vous souhaitez regarder. Si vous vous intéressez à un champignon, le patch sera là où il pousse. Il s’agit plutôt d’une unité d’action, le fait de regarder quelque chose qui se passe à un endroit précis, à un moment particulier. Cela implique un art d’observer en prêtant attention au granulaire, au particulier, à travers différentes échelles de temps et d’espaces.
...
Ils forment une mosaïque permettant de voir les multiples dynamiques de perturbations qui sont à l’œuvre — comme les extinctions, les toxicités, les radiations et les maladies — et de ne pas se limiter à de grandes modélisations planétaires abstraites.
...
nous nous intéressons à l’emprise des infrastructures humaines sur les cinq derniers siècles, c’est-à-dire à partir de la colonisation européenne, et non pas de la Révolution industrielle. Puisque c’est à ce moment-là que les destructions et les bouleversements d’ampleur ont commencé, avec l’asservissement des peuples et de leurs terres. Nous le montrons dans le livre à travers l’exemple des plantations.
...
nous accueillons différents types de savoirs, d’observateurs et de témoignages, émanant d’autres cultures et expériences locales
...
caractéristique des approches féministes en sciences. Ce sont des démarches plurielles, qui partent du terrain en engageant un travail à la fois social et culturel avec les personnes et les milieux concernés, plutôt que d’appliquer une méthode unique.
...
il est impossible d’étudier les êtres humains comme s’ils vivaient de manière séparée des non-humains, et inversement. On le voit avec l’alimentation, les terres ou… les maladies. D’où viennent-elles ? L’un des projets que nous avons intégré à l’atlas est celui de l’anthropologue Paulla Ebron, qui s’est intéressée aux espèces présentes à bord des navires négriers.
...
C’est là qu’est née une nouvelle souche de moustiques, dont la lignée est encore aujourd’hui responsable de la dengue, de zika et de la fièvre jaune. Les patchs de l’Anthropocène aident justement à visibiliser les croisements entre injustices sociales et les catastrophes environnementales.
...
L’histoire naturelle n’est pas quelque chose de révolu, avec des espèces figées qui se reproduisent de façon linéaire. Toutes ne cessent d’évoluer au cours du temps, et cette évolution est en partie due aux activités humaines. Nous devons considérer les non-humains comme des acteurs à part entière de notre histoire
...
apprendre à faire attention à cette nouvelle nature qui est partout autour de nous, avec ses facettes les plus incroyables, comme les plus abominables.
...
Comment la prise en considération de cette nouvelle nature peut-elle nous aider à forger de nouvelles formes de résistances face au capitalisme ?
En aidant à construire des coalitions de toutes sortes, entre communautés humaines et non humaines, et pas juste un seul grand mouvement. Cette analyse de terrain par les patchs est aussi un outil permettant de voir plus précisément où nous pouvons travailler les uns avec les autres, qui sont nos alliés et comment agir face à toutes ces agressions simultanées. Elles invitent à une politique par la coalition, plutôt que par l’héroïsme.
L’U.E. et la question migratoire : l’ascension politique des extrêmes droites - Gauche Écosocialiste
Photo Sandor Csudai
Europe extrême droite - 18 mars 2024
À moins de 4 mois d’un scrutin pour renouveler le Parlement européen, les extrêmes droites abordent l’élection en position de force : elles gouvernent déjà dans 6 pays de l’Union – seules ou en coalition – et les sondages les annoncent comme première ou deuxième force dans 9 autres1. Au cœur de leurs discours, et par-delà des divergences entre les diverses formations, l’idéologie anti-immigration les rassemble.
...
Derrière les droits des travailleurs exilés, c’est la question des travailleurs sur le territoire national qui est posée. Derrière la question de la surveillance des frontières, c’est la question des libertés fondamentales qui est en jeu. Enfin, derrière la question des droits individuels des étrangers, c’est de la défense de l’État de droit et des contre-pouvoirs de la société civile qu’il s’agit.
...
une approche alternative, armée des sciences sociales et basée sur le commun intérêt des populations à renforcer les droits de chacun pour renforcer les droits de toutes et tous reste à construire, et à infuser dans la société. Une approche qui ne saurait être réduite à son pendant moral : il devra s’agir de rendre sensible comment les politiques anti-immigration empêchent de changer matériellement la vie de tout un chacun.
Et de donner force à cette assertion : non, les extrêmes droites ne sont jamais du côté de celles et ceux qui travaillent.
Camille Boulègue
1 https://www.lesechos.fr/monde/europe/a-six-mois-des-europeennes-lue-face-a-une-poussee-de-lextreme-droite-2031138
2 https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/principles-and-values/aims-and-values_fr
3 https://missingmigrants.iom.int/fr
4 Chronologie tirée de À qui profite l’exil, T. Tervonen, J. Pourquié, La Revue dessinée, Delcourt, 2023
5 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A42000A0922%2801%29&qid=1710153426538
6 Chiffres tirés de À qui profite l’exil, T. Tervonen, J. Pourquié, La Revue dessinée, Delcourt, 2023
Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
...
issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
15 juillet 2025 - Catégories Fédération de Russie
La guerre de Poutine découle des contradictions fondamentales du capitalisme russe — pas de l’expansion de l’OTAN ou du conflit civilisationnel. La stagnation économique de la Russie depuis 2008, le déclin démographique et l’inégalité extrême ont créé une « crise organique » qui ne pouvait être résolue que par l’agression externe. Loin d’être économiquement ruineuse, la guerre a en fait revitalisé le capitalisme russe en créant de nouveaux marchés pour la violence tout en consolidant le pouvoir oligarchique.
Cette perspective matérialiste remet en question les hypothèses occidentales sur l’efficacité des sanctions et offre des perspectives sobres sur pourquoi le conflit ne se terminera pas avec l’Ukraine. [AN]
...
Le niveau d’inégalité est incomparable à tout ce que nous pouvons trouver dans d’autres grandes économies. Selon les estimations de Credit Suisse, un pour cent des plus riches en Russie possèdent 59 pour cent de toute la richesse domestique (aux États-Unis c’est 35 pour cent), et cela ignore le niveau extraordinairement élevé de richesse stockée dans des comptes offshore à l’étranger. Donc si nous essayons d’expliquer pourquoi l’invasion s’est produite quand elle l’a fait, nous devrions bien regarder cette crise organique du bloc dirigeant. Nous voyons ici un problème d’accumulation de capital, de reproduction de la main-d’œuvre, et un gouffre fondamental entre un pour cent et le reste de la population.
...
Selon Novokmet, Piketty, et Zucman [économistes qui étudient l’inégalité], le niveau actuel d’inégalité ne peut être comparé qu’au niveau d’inégalité dans l’Empire russe juste avant la Révolution d’octobre 1917. Comment expliquez-vous à votre population qu’elle est si pauvre malgré le fait de vivre dans un pays incroyablement riche en ressources ? À travers la mythologie sur la grandeur de l’empire russe et du monde russe. Mais pas seulement cela. Le monde russe est sous menace. Si vous ne vous mobilisez pas maintenant pour le protéger, ses ennemis le détruiront. Peu importe que votre vie ait déjà été détruite par les gens qui vous gouvernent. Ce qui est important, c’est que d’autres viennent prétendument détruire même le peu qui reste.
...
chauvinisme ... il y a eu beaucoup de protestations, et pas seulement des protestations par des politiciens de l’opposition libérale, mais aussi des groupes de personnes qui sont conventionnellement comprises comme le cœur du soutien pour le président russe. ... le bloc dirigeant a perdu la capacité de mobiliser la population basée sur une motivation positive. ... La situation ne s’est retournée qu’après que le régime soit passé à la mobilisation économique en étendant le modèle de recrutement des compagnies militaires privées [comme le Groupe Wagner]. Il a transformé les inégalités sociales et la pauvreté généralisée en un avantage en construisant une armée de soldats mercenaires.
La guerre comme solution économique
...
le système luttait pour se reproduire ... essayer d’exporter le conflit de classe interne à l’étranger sous la forme d’une invasion de l’Ukraine ... ce n’était pas une décision optimale pour la Russie. Le scénario optimal pour eux aurait été que l’Ukraine rejoigne volontairement le bloc d’intégration. Cela ne s’est pas produit. Donc est venu le plan numéro deux.
...
Prendre la Crimée, mais laisser le Donbass tranquille ... L’explication matérialiste historique suggérerait que le but du plan numéro deux était d’intégrer l’Ukraine dans le bloc économique à travers un Donbass réintégré. Cependant, cela ne s’est pas produit parce que les accords de Minsk [accords de paix de 2014-2015 tentant de mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine], qui étaient la forme légale-institutionnelle du plan numéro deux, n’ont jamais été intégrés. Il y a eu une résistance généralisée aux accords de Minsk en Ukraine, ce qui souligne la dimension externe de la crise de légitimité de la Russie.
Alors quel était le plan numéro trois ?
Conquérir Kiev en trois jours. ... ce plan a aussi échoué. Le plan numéro quatre était donc une guerre d’usure
...
Comment l’effort de guerre peut-il aider les économies en déclin ?
...
La sphère politique et la sphère économique ont des intérêts intégraux. Donc la guerre est supposée fournir un espace pour l’expansion capitaliste, pour l’appropriation de la force de travail, pour renforcer le grand chauvinisme russe comme force légitimante.
...
La guerre a relancé l’économie russe d’une manière similaire aux années 1990. Il y a eu une ré-allocation extensive des capacités de production. Le géographe britannique et théoricien social David Harvey appelle cela l’accumulation par dépossession. Beaucoup d’actifs de production sont passés des mains d’investisseurs étrangers aux capitalistes russes. La guerre était avantageuse pour beaucoup de secteurs de l’économie, et surtout pour le grand capital, qui s’est approprié divers actifs à des rabais énormes. De plus, une grande quantité d’actifs qui étaient précédemment stockés à l’étranger sont retournés en Russie. Le secteur bancaire se portait simplement bien, ce qui a revivifié l’économie russe et elle a grandi.
...
Des incitations économiques significatives sont apparues pour retirer le capital de retour en Russie. Il était possible d’acquérir des propriétés à rabais qui ont apprécié significativement, ou il était aussi possible de garer de l’argent en Russie et gagner plus de vingt pour cent de taux d’intérêt si vous les déposiez dans une banque russe. C’est un assez bon marché…
Les profits du secteur bancaire russe sont énormes. Ces fonds privés sont par la suite investis dans la violence. Les prêts bancaires fournis aux entreprises impliquées dans la production d’outils et d’équipements conçus pour tuer sont énormes.
...
La guerre est un grand bénéfice pour le grand capital. Et la guerre apporte aussi une grande portée pour la coopération entre les secteurs public et privé. Il y a beaucoup d’investissements étatiques, à la fois dans les secteurs produisant la violence et dans la création d’outils pour exercer la violence. La violence devient le moteur du développement capitaliste. On pourrait dire que la violence a déjà remplacé le pétrole et le gaz comme l’article d’exportation principal de l’économie russe.
...
il semble que la Russie devient une économie de guerre
...
Le keynésianisme suppose que dans l’économie vous redistribuez les ressources du côté de l’offre au côté de la demande. Vous voulez augmenter la demande, et vous augmentez la demande en menant des politiques d’emploi de masse où les travailleurs peuvent conduire la demande à travers une consommation accrue. Dans le keynésianisme, vous voulez créer de grands projets impliquant beaucoup de personnes. La guerre apparaît similaire à première vue. Elle apporte des salaires plus élevés qui sont sans précédent par les standards régionaux en Russie. Cela pourrait être considéré comme un grand projet keynésien où vous stimulez la demande. Mais je dirais que l’emploi élevé et les salaires croissants sont un effet secondaire. La guerre est encore largement un phénomène du côté de l’offre.
...
La guerre ne suit pas la logique du keynésianisme militaire mais est encore en accord avec la logique néolibérale
...
Impact sur les Russes ordinaires
...
En partie dû aux salaires augmentés pour ceux impliqués dans la production d’équipement militaire et de munitions. Mais il y a aussi une inflation énorme
...
les taux d’intérêt élevés sont bons pour ceux qui ont déjà de l’argent ... les prêts sont vraiment très chers ... 20 pour cent
...
L’efficacité des sanctions
... fonctionnent, mais elles n’apportent pas le résultat désiré ... forcer la Russie à mettre fin à la guerre ... elles ont un impact énorme. Les exportateurs russes ont partiellement réussi à s’adapter aux sanctions dans le domaine des exportations d’énergie. Il y a eu beaucoup de discussions sur la flotte fantôme transportant du pétrole russe autour du monde. Le système capitaliste est complexe et plein de contradictions. Celles-ci créent des obstacles pour le capital russe, mais d’autres aspects, elles créent des opportunités. Les fabricants allemands, par exemple, ne produisent plus de voitures en Russie, mais quand vous regardez les exportations de voitures allemandes vers des endroits comme le Kirghizistan, c’est en hausse. ... les sanctions à de nombreux égards poussent l’inflation vers le haut, mais en même temps ne causent pas l’effondrement de l’économie russe.
Y aurait-il des sanctions internationales qui pourraient avoir un effet plus grand que celles appliquées récemment ?
... elles affectent définitivement aussi des groupes de personnes en Russie qui essaient de s’opposer à la guerre. Mais j’aimerais souligner que la logique des sanctions est étroitement liée à la vision du monde que nous avons sur la guerre
...
Si quelqu’un suivait l’explication matérialiste historique de la guerre, peut-être que d’autres idées pour les sanctions émergeraient. Si vous êtes conscient du problème de reproduction de la force de travail en Russie, quel effet cela aurait-il, par exemple, si nous créions des opportunités pour la force de travail russe de quitter la Russie ? En ce moment, la Russie n’a aucune restriction sur les voyages à l’étranger. En fait, elle soutient plutôt le départ des personnes d’opposition du pays.
...
Certaines des zones offshore préférées comme Chypre, le Luxembourg, les Pays-Bas sont d’ailleurs localisées directement dans l’UE. Et si nous abolissions le régime offshore mondial ? Non seulement nous compliquerions les investissements du capital russe dans le marché de la violence, mais nous créerions aussi des conditions pour des systèmes fiscaux plus justes dans le monde entier et soutiendrions le développement économique sur les périphéries
...
Y a-t-il un moyen de sortir de la guerre pour la direction russe ?
... La guerre lui a donné un nouvel élan énorme, et il sera très difficile de la remettre à un régime de développement pacifique. Nous avons environ 700 000 soldats actuellement mobilisés dans l’effort de guerre. La plupart d’entre eux se sont enrôlés à cause de l’offre de salaires plus élevés.
...
Considérez-vous cette dynamique comme une menace pour l’Europe ?
J’en ai peur. Il y a bien sûr des différences, et je ne réduirais pas « l’Europe » à « l’Union européenne » ici. La Russie représente une plus grande menace pour des pays comme la Biélorussie, le Kazakhstan, et la Géorgie que pour la Lituanie ou la Finlande
...
Ivan Bakalov travaille comme chercheur à l’Université technique de Dresde. Il a aussi travaillé professionnellement dans des universités à Leyde, Vienne, Marbourg, et Sofia. Il est né en Bulgarie et est membre de la maison d’édition bulgare dVERSIA.
Jan Bělíček est un critique littéraire et journaliste. Depuis la fin de 2019, il est rédacteur en chef d’Alarm.cz, qu’il a co-fondé en 2013. Il écrit sur la littérature, la culture, mais aussi la politique et la société. Avec Pavel Šplíchal, il modère le podcast Kolaps et ensemble avec Eva Klíčová crée le podcast littéraire TL ;DR.
https://denikalarm.cz/2025/06/rusko-uvazlo-ve-slepe-ulicce-ekonomickeho-vyvoje-proto-zautocilo-na-ukrajinu-tvrdi-politolog-bakalov
Traduit pour ESSF par Adam Novak
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article75414
mémoire réalisé par Cyrille Martinet dans la cadre de son master II parcours Socio-Anthropologies Appliquées au Développement Local, en 2018 à UFR de Sociologie, Université Lumière Lyon II.
Atelier Soudé : quand, aux frontières du déchet , la réparation et le réemploi produisent sens et liens sociaux
Enquête socio-anthropologique sur les profils et motivations des participants et sur l’essaimage de l’activité de co-réparation
Directeur de recherche : Mr. Loïc Bonneval
Second lecteur : Mr. Olivier Givre
Établissement d’accueil : Atelier Soudé
Tuteur de stage : Mr. Sayat Topuzogullari
UFR de Sociologie
Université Lumière Lyon II
Année 2017-2018
...
observation flottante prônée par Colette Pétonnet. ... Sur le terrain, l’ethnographe ne peut se contenter d’observer, il doit aussi interagir avec les enquêtés, et surtout échanger et recueillir les discours dits emic90.
...
90 S’opposant au terme etic, ces termes proviennent de la linguistique et sont à la fois chargés de sens et controversés en sciences sociales. Ils restent pour autant des concepts opératoires pertinents (selon leur utilisation). D’après De Sardan, l’emic serait « centré sur le recueil de significations culturelles autochtones, liées au point de vue des acteurs », tandis que l’etic reposerait « sur des observations externes indépendantes des significations portées par les acteurs ». DE SARDAN Jean-Pierre Olivier, Émique, L'Homme, 38 | 1998, p.151-166
...
un lieu vivant et « atypique » avec du bruit (émanant des réparations, des matériels sonores testés, des discussions ou bien de la musique de fond qu’il est libre à tous de proposer), des outils et matériels dont le « désordre » témoigne de leur emploi fréquent par les membres, et des personnes occupées et intéressé par leurs pairs et les réparations
...
un lieu de vie accueillant dans lequel ils se sentent à l’aise grâce à l’ambiance et la chaleur humaine qui y règnent. Davantage sur l’aspect social, l’étude de l’atelier s’avère être intéressante puisque la variété des personnes les fréquentant est considérable. Par exemple l’une des remarques d’un adhérent se rendant la première fois à l’Atelier Soudé fut de constater « la grande différence d’âge » entre les participants. Cet aspect une caractéristique des ateliers collectifs dans lesquels se déroulent des activités de bricolage. Comme nous le confirme l’anthropologue Abdu Gnaba « l’atelier partagé présente […] un grand intérêt pour un anthropologue. Il lui permet d’observer que le bricolage abolit entre les individus toute frontière de classes sociales, et toutes barrières générationnelles. L’âge des bricoleurs n’entre en ligne de compte qu’en tant qu’il suppose davantage d’expérience »99.
99 GNABA (2016), Op. Cit. p. 30.
Réparer accompagné
...
l’autonomie des personnes grandit
...
Tous sachants et apprenants
Les relations interpersonnelles varient selon les différents acteurs et les situations. Il est important de considérer à quel point le cadre proposé par l’Atelier Soudé permet une transmission particulière des savoirs
...
Une ambiance conviviale et une communauté libre
...
l’Atelier Soudé est en quelque sorte un réseau d’échanges puisque ce collectif est centré autour de valeurs communes, cela induit une forme de
solidarité mécanique entre ses membres (au sens Durkheimien). En effet, selon l’auteur, cette forme de cohésion sociale est fondée sur la similitude des comportements des individus et des valeurs partagées. La similitude des comportements et l’identité commune des individus font qu’il n’y a pas ou peu de conflits portant sur les valeurs et les normes de la société. Caractéristique des groupes sociaux réduits ses membres expriment la conscience collective d’appartenir au groupe. Aussi les acteurs présents à l’Atelier Soudé y expérimentent des rapports humains fondés sur la générosité, la réciprocité, la coopération et la collaboration entre les membres. Cette sémantique communautaire nous rappelle ici celle de la
culture libriste au sens où elle relève d’un esprit de solidarité fort, et d’un souci pour l’accès sans contraintes par tous à l’information. Cette volonté de partager le savoir et les informations est au cœur même de l’activité de l’association comme nous pouvons le constater par l’essence même des activités et les discours de l’Atelier Soudé. Cette culture du libre (dans laquelle nous retrouve le mouvement Do it yourself! ou les logiciels libre et open-source de type Linux qui sont publicisé lors des activités de co-réparations) qu’elle revendique est d’ailleurs partagé par le plus grand nombre des réparateurs
...
Réparer, c’est bricoler
...
Des valeurs communes
...
Soutenir la dynamique d’un collectif
...
ces projets pourraient permettre, à la manière d’un Fablab de construire des outils et du matériel qui seraient par la suite utilisables par l’association (nous pensons ici en particulier à la mise en place d’un « four à fusion » ou d’un « bain à ultra-sons » dont Matthieu a évoqué le projet ... une activité-défis ... se regrouper lors de sessions dédiées pour qu’ils échangent et partagent leurs savoirs techniques dans leurs domaines respectifs. Cela prendrait ainsi la forme de session de formations ou d’échanges exclusivement entre les réparateurs du fait que ces rencontres nécessiteraient un bagage théorique et technique conséquent.
...
faciliter autant que possible les outils numériques de coordination
...
Organiser les espaces
...
projet d’essaimage des ateliers de co-réparation
... favoriser l’émergence d’un réseau pair-à-pair de structures variées plutôt que de centraliser les actions au sein de la même structure
...
Ces structures sont au nombre de sept et de types Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC Villeurbanne, ou MJC Saint Rambert), centres sociaux
(Centre Louis Braille à Saint-Priest et centre social de Rillieux la Pape), maisons de quartiers (Maison de citoyenneté du quartier Yves Farge à Givors), associations (Espace Créateur de Solidarité à Saint-Fons, la Recyclerie du quartier des Verchères à Vaulx-en-Velin porté par le bailleur social Dynacité).
...
Ce soutien financier provient en particulier du Plan d'Éducation au Développement Durable de la Métropole de Lyon ... L’accompagnement des structures s’insère dans un « processus d’autonomisation » qui se réalise sur une période d’un an et se décline en trois étapes 111selon l’Atelier Soudé256. La première consiste en un « lancement d’activités régulières (mensuelles ou plus si possible) » ; la seconde vise à « constituer et accompagner une équipe porteuse » ; et la dernière comprend la « mise à disposition de ressources : kit d’outils et formations techniques ».
...
il pourrait être intéressant de prendre contact avec la Fondation Repair Café afin de voir si quelques collaborations seraient possibles. Ce rapprochement pourrait permettre à l’Atelier Soudé d’être soutenu dans ses activités, ainsi que d’assurer une meilleure visibilité. De plus, dans le cadre de l’essaimage, en plus d’une publicisation de l’activité dispensée par l’Atelier Soudé, cette collaboration pourrait inciter les structures essaimées à développer des activités de réparation autre que celles s’attachant aux matériels électriques et électroniques.
...
Conclusion
L’Atelier Soudé fait partie de ces formes diffuses de résistance qui dénoncent les manipulations de la société marchande, critiquant le pouvoir de la publicité, ou l’idéologie de la croissance en dénonçant en particulier l’obsolescence programmée.
Au travers ses actions elle offre à son public l’accès à des compétences pratiques de réparation leur permettant de réinvestir leur matériels et un certain savoir dont le consommateur est pourtant conduit à être dépossédé. Dans ce cadre militant pour le droit des consommateurs et des utilisateurs il va de soi que l’association favorise l’utilisation d’outils libres de droits.
...
l’Atelier Soudé parvient à toucher son public sans pour autant réussir à le fidéliser. Engagé dans une démarche alternative concrète, l’association est un espace « de partage et de diffusion d’expériences qui cherche à faire la preuve par l’exemple des principes de la décroissance »257.
Les pronostics sur l’avenir de la planète donnent raison à l’existence de structures et d’initiatives comme l’Atelier Soudé. Les motivations de ses membres prouvent qu’elle devrait continuer dans la direction qu’elle s’est fixée à savoir les impliquer davantage en diversifiant ses activités. L’ouverture d’esprit de son équipe, sa capacité à se projeter dans l’avenir sont des garants de son développement. En poursuivant sa marche en avant, en offrant à chacun le pouvoir de participer à la construction du monde de demain, l’Atelier Soudé se constituerait comme une réelle
antichambre de la transition parmi tout un ensemble d’acteurs et de réseaux associatifs militant avec lesquelles elle collabore. Aussi, en permettant de lier l'utile à l'agréable, l’association permet de reconfigurer nos rapports aux objets, à la consommation et à la technique. Par la réappropriation de savoir-faire, l’Atelier Soudé permet un réel empowerment de ses membres et vise à en toucher davantage au travers son projet d’essaimage. Le modèle de l’Atelier Soudé reste évolutif
257 DUBUISSON-QUELLIER (2009), Op. Cit. p. 102.
...
Ressources
Bibliographie
ABÉLÈS Marc (2012), Anthropologie de la globalisation, Payot, Petite Bibliothèque Payot, 309 p.
BECKER Howard S. Becker (trad. BRIAND J.-P. & CHAPOULIE J.-M.) (1985), Outsiders, études de sociologie de la déviance, Métailié, Collection Leçons de choses, 247 p.
BOLTANSKI Luc Boltanski & ESQUERRE Arnaud (2017), Enrichissement : une critique de la marchandise, Gallimard, coll. « NRF Essais », 2017, 663p.
CRAWFORD Matthew B. (trad. SAINT-UPERY Marc) (2016), Éloge du carburateur : essai sur le sens et la valeur du travail, Paris : la Découverte, La Découverte-Poche Essais, 249 p.
DOUGLAS Mary & ISHERWOOD Baron (trad. BENGUIGUI Manuel) (2008), Pour une anthropologie de la consommation : le monde des biens, Institut français de la mode : Ed. du regard, 233 p.
DUBUISSON-QUELLIER Sophie (2009), La consommation engagée, Sciences Po : les Presses, Contester, 143 p.
DUPIN Eric (2016), Les défricheurs : voyage dans la France qui innove vraiment, La Découverte, Poche, 278 p.
GÉRAUD Marie-Odile, LESERVOISIER Olivier & POTTIER Richard (2007), Les notions clés de l'ethnologie : Analyses et textes, Armand Colin, Cursus 3ème édition, 365 p.
GNABA Abdu (2016), Bricole-moi un mouton, L’Harmattan, Horizons anthropologiques, 266 p.
HACHE Émilie, Ce à quoi nous tenons, La Découverte, Les empêcheurs de penser en rond, 247 p.
ILLICH Ivan (1975), La convivialité, Éd. du Seuil, Points : Essais, 158 p.
LALLEMENT Michel (2018), L’Âge du faire. Hacking, travail, anarchie, Éditions Points, Points : essais, 441 p.
118LHUILLIER Dominique & COCHIN Yann (1999), Des déchets et des hommes, Desclée De Brouwer, Sociologie Clinique, 185 p.
ODIN Françoise & THUDEROZ Christian (2010), Des mondes bricolés, Presses polytechniques et universitaires romandes, METIS LyonTech, 391p.
PIERRE Magali (2002), Les déchets ménagers, entre privé et public. Approches sociologiques, Editions L'Harmattan, Dossiers sciences humaines et sociales, 190 p.
RAUX Aude & HIMBERT Marie-Noëlle (2017), Réparer nos objets ensemble, Actes Sud Sciences humaines, Coédition Kaizen – Ekolibris, 64p.
SENNETT Richard (2009), Ce que sait la main: la culture de l'artisanat, Albin Michel, Bibliothèque Idées, 403 p.
WEBER Florence (2001), Le travail à-côté : étude d'ethnographie ouvrière, Édition de l'EHESS, Les réimpressions des éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, 212 p.
Articles
BOREL Simon & DEMAILLY Damien & MASSÉ David (2016), « Les fondements théoriques de l’économie participative », Le Rapport Moral sur l'Argent dans le Monde, Association d’Economie Financière, Janvier 2016, 132p.
BOREL Simon & al., « L’économie collaborative, entre utopie et big business », Esprit 7 (Juillet) | 2015, p. 9-18.
CAILLÉ Alain & al., « Présentation. Consommer, donner, s'adonner. Les ressorts de la consommation », Revue du MAUSS 2 (n° 44) | 2014, p. 5-24.
CALLEN Blanca, « Donner une seconde vie aux déchets électroniques. Économies informelles et innovation sociotechnique par les marges », Techniques & Culture 1 (n°65-66) |2016, p. 206-219.
CHATEL Tanguy, Le bénévolat, un don ?, Ethica Clinica, 2010, p. 4-11.
COORTEL Delphine, « Requalifier les excédents de la société de consommation dans les organisations à but non lucratif », Techniques & Culture 1 (n° 65-66) | 2016, p. 256-259.
119DEPOORTER Gaël, « Chapitre 5 / La communauté du logiciel libre. Espace contemporain de reconfiguration des luttes ? », Résister au quotidien ? Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.), 2013, pp. 133-160.
FLIPO Fabrice, « Du déchet à l’obsolescence programmée. Entretien avec Serge Latouche », Mouvements 87 | 2016, p. 155-163.
GUIEN Jeanne Guien & RAMIREZ Violeta « Travailler à consommer. Expérimentation et émancipation dans les pratiques de consommation alternative », Terrains & travaux (N° 31) | 2017, p. 45-62.
JEANJEAN Agnès, « Où va l’homo detritus ? Loin, parce qu’il a pris de l’élan… », Mouvements 87 | 2016, p. 7-12.
LANGLOIS Simon, « Nouvelles orientations en sociologie de la consommation L'Année sociologique 1 (Vol. 52) |2002, p. 83-103.
LE LAY Stéphane, « L’homo detritus fait-il de la politique ? Quelques réponses sous forme de mégots de cigarettes », Mouvements 87 | 2016, p. 25-35.
MESSAL Stéphanie, « Des objets et des déchets loin d'être en reste », Géographie et cultures 91 | 2014, p. 213-228.
RAUX, Aude. « Les Repair Cafés contre l'obsolescence programmée », Alternatives économiques, vol. 368, no. 5| 2017, pp. 61-61.
Dossiers
ADEME, Perceptions et pratiques des Français en matière de réparation des produits, 2014, 83 p.
Documents propres à l’association
...
Citographie
ARS INDUSTRIALIS association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit, à la page Amateur, pas de date de publication renseignée, URL : http://arsindustrialis.org/amateur [Consulté le 05/06/2018]
DEBARY Octave & GABEL Philippe, « Seconde main et deuxième vie », Mélanges de la Casa de Velázquez, [En ligne], 40-1 | 2010, mis en ligne le 15 avril 2012, URL : http://journals.openedition.org/mcv/3343 [consulté le 17/07/2018]
DE SARDAN Jean-Pierre Olivier, La politique du terrain, Enquête [En ligne], 1 | 1995, mis en ligne le 10 juillet 2013, [Consulté le 02 juillet 2017].
GOYON Marie, « L’obsolescence déprogrammée : prendre le parti des choses pour prendre le parti des hommes », Techniques & Culture [En ligne], Suppléments au n°65-66, mis en ligne le 31 octobre 2016, URL : http://tc.revues.org/7983 [consulté le 06/01/2017]
MADOUI Mohamed, « Michel Lallement, L’Âge du faire. Hacking, travail, anarchie (Seuil, 2015) », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2017, mis en ligne le 09 mai 2017, URL : http://journals.openedition.org/sociologie/3067 [consulté le 18/03/2018].
VERRAX Fanny, Le déchet comme intention, Implication philosophique, mis en ligne le 18 janvier 2016, URL : http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/le-dechet-comme-intention/ [Consulté le 24/10/2016]
Conférences
MONSAINGEON Baptiste, Homo detritus et l’idéal trompeur d’un monde sans restes, second exposé sur la thématique « Nature, Culture, Ordures » dans le cycle de conférences Pensées du monde du MUCEM, en date du 20/04/2017, durée : 1h 50min 11sec.
Ressources picturales
...
Annexe I-Tableau synthétique des contributions théoriques à l’économie collaborative
...
Annexe II – Schéma de la prévention et de la gestion des déchets (ADEME)
...
Annexe III – Tri plat des réponses au questionnaire
...
L’Atelier Soudé est une association loi 1901, créée fin 2015 ayant pour objet la lutte contre l’obsolescence programmée, les déchets électroniques et milite en faveur de la réappropriation de nos appareils électroniques.
Initialement localisé dans un garage pour proposer des ateliers de réparations électroniques participatifs, nous sommes désormais présents sur plusieurs lieux et proposons différentes activités autour de ces thématiques.
...
D’abord installée à Villeurbanne dans les locaux de la MYNE, l’association s’est rapidement développée et à ouvert d’autres ateliers sur le territoire de la métropole de Lyon. Plus de 300 ateliers sont réalisés chaque années depuis 2017 réunissant à chaque fois une dizaine de participants.
...
Pour en savoir plus sur cette initiative citoyenne mobilisant un collectif engagé pour la lutte contre la production de déchet au travers de la pratique de réparation, nous vous proposons de lire le mémoire réalisé par Cyrille Martinet dans la cadre de son master II parcours Socio-Anthropologies Appliquées au Développement Local, en 2018 à UFR de Sociologie, Université Lumière Lyon II.
Atelier Soudé : quand, aux frontières du déchet , la réparation et le réemploi produisent sens et liens sociaux
Enquête socio-anthropologique sur les profils et motivations des participants et sur l’essaimage de l’activité de co-réparation
Eisenia est une association lyonnaise créée en 2013, initialement pour promouvoir la pratique du lombricompostage, technique de valorisation des déchets organiques peu développée à l’époque, mais aussi pour défendre des valeurs environnementalistes reposant sur l’idée que chaque déchet, à condition qu’il soit trié à la source, est une matière à valoriser. Affinant au cours des années ses pratiques et côtoyant au quotidien des acteurs très variés (habitants, bailleurs et travailleurs sociaux, collectivités territoriales, naturalistes, agriculteurs, acteurs du monde de la science et de l’éducation,…), l’association pose un regard particulier sur la gestion des déchets et œuvre pour une valorisation locale et à forte plus-value sociale et environnementale de ceux-ci.
L’association existe avant tout pour pratiquer une écologie sociale, concrète et tout terrain, c’est-à-dire proposer des solutions réalistes de collecte et de valorisation des biodéchets, associer les publics défavorisés à la transition écologique, créer des passerelles entre le monde du travail social et les associations environnementales ainsi qu’entre la ville et la campagne, lutter contre le gaspillage alimentaire et proposer de nouveaux modèles écologiques.
Outre de nombreux projets de compostage et lombricompostage, l’association organise des formations Guide et Maître composteurs, encadre une thèse et participe à un projet de recherche sur le vermicompostage. Elle mène en parallèle des projets, animations et formations sur d’autres sujets connexes : gestion et valorisation d’encombrants en pied d’immeuble, projet de reconditionnement d’ordinateurs, bricolage participatif. C’est la mutulisation de ce panel d’actions variées, mais toutes tournées vers l’agro-écologie et/ou la valorisation de déchets qui permet à Eisenia de créer des emplois complets, variés et ultra-locaux.
Eisenia est adhérente du Réseau Compost Citoyen et de la Maison de l’Environnement de la Métropole de Lyon.
L'équipe d'Eisenia en 2023, c'est :
Un conseil d’administration :
Benoît Barme, Leïla Brett, Lola Broyer, Christophe Chigot (trésorier), Victorine Delachaise, Nathalie Desfonds, Vincent Ducasse, Bénédicte Geslin (présidente), Muriel Gille, Thomas Le Gall (secrétaire), Hugues Mouret, Martin Munoz, Hugues Reynaud
Des salarié·es :
Lyon et partout : Aurore Cloez, Marko Nikaj, Cédric Poinsignon, Pierre Ulrich, Margot Van Kemenade / Givors : Toufik Bekkai, Florence Gilibert, Arthur Pucheu / Décines : Kamel Boukraa, Patrick Martin / Mermoz : Hedi Balghaji
Des volontaires en service civique et des stagiaires :
Jade Regnier, Léo Fackeur, Pierre Michaud
Une vingtaine de bénévoles, 250 adhérent·es et des partenaires varié·es.
transmettre et partager
Accompagnement et conseil
balance ton cabinet de conseil !
10 ans que nous travaillons avec des collectivités ou des établissements, 10 ans que nous nous rendons compte que tout le monde ne peux pas être compétent dans tous les domaines… et donc, bien souvent, collectivités et structures vont chercher des ressources auprès de cabinets de conseils et de bureaux d’études. Si tout le monde ne tombe pas dans les excès des mastodontes du secteur (Mc Kinsley, Accenture et compagnie), nous avons croisé·es, même à plus petite échelle, des cabinets ou bureaux d’études peu scrupuleux ; parfois très éloignés des réalités de terrain, parfois aveuglés par une vision bien trop technologiques, sans parler de ceux ayant des intérêts bien éloignés du bien commun. Dans tous les cas, les budgets sont élevés, parfois indécents, et amputent les collectivités d’une partie des ressources nécessaires pour mettre en œuvre concrètement les projets étudiés.
Eisenia n’est pas et ne sera jamais un cabinet de conseil. Nos présentations (réalisées sur logiciels libres) manquent certainement de trouvailles graphiques et de mots anglophones. Cependant nous nous estimons compétent·es pour observer, étudier, diagnostiquer, conseiller, dimensionner des projets en partant de notre expérience de terrain, nos réussites, nos échecs et de nos partenariats avec d’autres structures et territoires. Notre ligne de conduite aura toujours comme priorité de faire émerger des projets ayant un impact positif en terme écologique (biodiversité, bilan carbone, transport, ressources) et social (création d’emploi, lien social, redistribution), le tout inscrit dans une logique économique sobre. Nous pouvons intervenir dans le domaine des biodéchets, mais aussi dans celui de la mise en place de projets alternatifs et ultra-locaux sur la gestion de déchets verts ou d’encombrants.
Quelques exemples de nos travaux :
- Diagnostics biodéchets des marchés alimentaires
pesées
enquête de terrain
projections
proposition d’un panel de solutions
documents de synthèse
Réalisés pour : Rillieux-la-Pape / Givors / Villeurbanne / Lyon 8ème - Élaboration de plan de gestion des biodéchets…
formation personnalisée
réflexion collective
collecte de données
comparaison de solutions
prise en compte gestion de déchets verts / réduction du gaspillage alimentaire
chiffrages
A destination de communes et communautés de communes, de structures d’accueil, de restauration collective - Aide à l’élaboration de plateforme de compostage et lombricompostage sobres et low-tech
dimensionnement
matériels
projections
comparaisons de solutions
chiffrage
documents de synthèses
Études pouvant être réalisées en collaboration avec des bureaux d’études, des paysagistes ou d’autres partenaires scientifiques et techniques - Accompagnement de projet de gestion “éco-gardiens”
enquête de terrain
collecte de données
recherche de partenaires
visite de sites ou de projets existants
champ des possibles
évaluation de faisabilité
élaboration de fiches de postes
Pour les bailleurs sociaux, les structures d’accompagnement social ou les communes
À Givors.
depuis 2017, on y est comme chez nous, à tel point qu’on a maintenant 3 salarié·es givordin·es qui
• gèrent une dizaine de lombricomposteurs collectifs ainsi que les biodéchets des marchés de la ville,
• travaillent régulièrement à la construction, l’animation, l’entretien et la gestion de 4 jardins,
• encadrent régulièrement des chantiers jeunes ou chantiers habitant·es,
• réalisent une centaine d’animations ou de temps collectifs par an : jardinage, gestion des déchets, cuisine anti-gaspi, construction de jeux en bois., temps forts de la ville, animations scolaires,…
Et tout ça fonctionne grâce à un réseau partenarial fantastique avec la mairie, les bailleurs, les espaces verts, les écoles, les forains, les éducateur·ices, les animateur·ices, les acteur·ices de la santé et de la petite enfance et bien entendu, les habitant·es.
La preuve que notre idée de création d’emplois ultra-locaux, d’éco-gardiennage et de gestion relocalisée de déchets en lien avec les jardins, ça marche. Et même si ça fonctionne particulièrement bien ici, c’est pas pour autant que ça marcherait pas ailleurs…
Projet porté par Eisenia et l’Atelier Soudé, a pour vocation d’utilité publique face au rejet de nombreux ordinateurs, qui pourtant, avec de simples actions, pourraient réintégrer un foyer et être utilisé.
...