L’U.E. et la question migratoire : l’ascension politique des extrêmes droites - Gauche Écosocialiste
Photo Sandor Csudai
Europe extrême droite - 18 mars 2024
À moins de 4 mois d’un scrutin pour renouveler le Parlement européen, les extrêmes droites abordent l’élection en position de force : elles gouvernent déjà dans 6 pays de l’Union – seules ou en coalition – et les sondages les annoncent comme première ou deuxième force dans 9 autres1. Au cœur de leurs discours, et par-delà des divergences entre les diverses formations, l’idéologie anti-immigration les rassemble.
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Derrière les droits des travailleurs exilés, c’est la question des travailleurs sur le territoire national qui est posée. Derrière la question de la surveillance des frontières, c’est la question des libertés fondamentales qui est en jeu. Enfin, derrière la question des droits individuels des étrangers, c’est de la défense de l’État de droit et des contre-pouvoirs de la société civile qu’il s’agit.
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une approche alternative, armée des sciences sociales et basée sur le commun intérêt des populations à renforcer les droits de chacun pour renforcer les droits de toutes et tous reste à construire, et à infuser dans la société. Une approche qui ne saurait être réduite à son pendant moral : il devra s’agir de rendre sensible comment les politiques anti-immigration empêchent de changer matériellement la vie de tout un chacun.
Et de donner force à cette assertion : non, les extrêmes droites ne sont jamais du côté de celles et ceux qui travaillent.
Camille Boulègue
1 https://www.lesechos.fr/monde/europe/a-six-mois-des-europeennes-lue-face-a-une-poussee-de-lextreme-droite-2031138
2 https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/principles-and-values/aims-and-values_fr
3 https://missingmigrants.iom.int/fr
4 Chronologie tirée de À qui profite l’exil, T. Tervonen, J. Pourquié, La Revue dessinée, Delcourt, 2023
5 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A42000A0922%2801%29&qid=1710153426538
6 Chiffres tirés de À qui profite l’exil, T. Tervonen, J. Pourquié, La Revue dessinée, Delcourt, 2023
1 923 signatures
Pétition lancée le 9 novembre 2024
Le problème
NON au site de MÉGA-BATTERIES LITHIUM-ION en Seine-et-Marne !
108 containers de batteries lithium-ion implantés par la société NEOEN sur la commune de Vernou-la-Celle sur-Seine
Un précédent national est en train de s'établir ! Nous sommes tous concernés par le projet d’installation d’un site de stockage d’électricité par méga-batteries au lithium-ion sur la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine (Seine-et-Marne, à 63 km de Paris et à proximité de Fontainebleau). Au-delà de ce dossier local qui suscite une vive opposition des habitants de la commune, venez soutenir à l’échelle nationale une approche réfléchie de notre transition énergétique, qui ne s’assoit pas sur la sécurité des citoyens riverains et qui respecte la voix des territoires !
Envie d'une vidéo plutôt que de lire ? --> Regardez le reportage réalisé par France 3 Ile-de-France le 10/03/2025
[VERSION COURTE ,version longue ci-après]
Risques d’incendies non maîtrisables et de fumées toxiques
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à Vernou, elles seront implantées à proximité immédiate de deux lignes haute tension de 400 000 et 250 000 volts (poste RTE du Chesnoy qui a d’ailleurs connu un incendie en juin 2023, qui fut difficile à contrôler pour les pompiers et qui a obligé la population à se confiner) !
Impacts environnementaux délétères
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Un projet soutenu par l’État CONTRE les citoyens :
Le projet a été autorisé par l’État malgré un avis défavorable du conseil municipal et bafoue ou tord la réglementation en vigueur pour faire passer le projet aux forceps : (1) la réglementation environnementale est inadaptée ou abusée ; (2) l’objectif « zéro artificialisation nette » de la loi Climat et résilience est enterré ; (3) le Plan Local d’Urbanisme est modifié de manière injustifiée et abusive. Le projet de Vernou représente donc un précédent dangereux pour de futurs projets similaires en France.
La valeur foncière des terres et des maisons plombée par la proximité d’un site industriel dangereux
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Pour une transition énergétique réfléchie, respectueuse des citoyens et de l’environnement
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[VERSION LONGUE]
LES TERMES DU PROBLÈME
La société NEOEN est en train de développer ce qui sera l’un des deux plus gros sites de stockage d’électricité par méga-batteries au lithium-ion de France, installé sur la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine en Seine-et-Marne, à proximité de hameaux résidentiels et d’un centre pour personnes polyhandicapées (Les Amis de Karen). En effet, notre petit village se voit demandé par des géants de l’industrie pour leurs profits, mais au détriment de la sécurité de ses habitants et de la qualité de leur environnement (la raison en est la présence du poste RTE du Chesnoy). La société NEOEN (cotée en bourse et rachetée depuis mars 2025 par la holding canadienne Brookfield) est le second à se présenter au village pour ce projet et le propriétaire du terrain attend sa généreuse indemnisation avec impatience (contrairement aux 2 700 vernoucellois qui rient jaune devant les 37€/an/personne vendus par NEOEN… même si les motifs de la mobilisation ne résident pas là) !
Le projet proposé stockerait 203 MWh d’énergie dans 108 méga-batteries et 54 postes de transformation (à ce jour, mais les chiffres donnés ont été bien fluctuants !) installées sur 5,37 ha durant un bail de 20 ans renouvelable. En théorie, il s'agit d'une solution vertueuse pour contribuer à la fiabilisation du transport d’électricité en Île-de-France dans le contexte d'une demande accrue et du développement des énergies renouvelables dont la production est par nature intermittente. Pourtant, à Vernou, les batteries seront reliées au poste RTE du Chesnoy qui est alimenté quasi-exclusivement par de l‘énergie nucléaire et fonctionne très bien depuis des années...
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Ndlr : consulter les documents adverses, chercher d'autres infos ACT
Publications Collectivités Financement public
13 septembre 2024 - Étude Climat - Par : Aurore COLIN / Axel ERBA-ROUX / François THOMAZEAU / Julie MARCOFF / Alice MONTICELLI / Luc Alain VERVISCH
Un panorama complet et actuel des enjeux de financement de la transition bas-carbone à l’échelle locale
Les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer pour l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France à 2050, inscrits dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, elles doivent porter de nombreux investissements climat, mettre en place des stratégies et plans d’action, et déployer des actions d’animation des acteurs de leur territoire.
Si les leviers pour décarboner les territoires sont de mieux en mieux connus, le volet économique de l’action en faveur du climat à l’échelle locale reste quant à lui relativement inexploré : les communes, intercommunalités, départements et régions, à supposer qu’ils le veuillent, sont-ils en capacité d’investir à hauteur des besoins tels qu’ils découlent des documents de planification écologique de l’État lui-même ?
Dans la continuité de travaux antérieurs, cette étude vient dresser un paysage d’ensemble des enjeux économiques et budgétaires du financement de l’action climatique des collectivités locales. Ce faisant, elle cherche à alimenter plusieurs débats actuellement en mouvement :
- celui du financement de la transition bas-carbone, bien sûr, et de la répartition de l’effort entre acteurs publics et privés, et, au sein du secteur public, entre État et les administrations locales ;
- celui du pilotage national des finances locales, qui dorénavant, à l’image de celui de l’ensemble des comptes publics, doit tenir compte de façon systématique de l’urgence climatique et de ses impacts budgétaires ;
- celui de la nature du dialogue État/Collectivités et de son évolution, notamment dans le cadre de la « territorialisation de la planification écologique » entamée depuis quelques mois, et à laquelle il manque encore un volet financement.
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La France s’est fixé l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et s’est engagée à réduire de – 50 % ses émissions brutes de gaz à effet de serre (GES) en 2030 par rapport à 1990.
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Les principaux documents donnant une vision prospective des finances publiques dans le cadre institutionnel français sont les lois de programmation des finances publiques (LPFP), documents votés par le Parlement mais sans force contraignante, et les programmes de stabilité (PSTAB) établis au titre de la coordination des politiques économiques des États membres de l’Union Européenne. En toute logique, ce sont donc ces documents qui ont vocation à porter la vision française de la dynamique des investissements climat portés
par les acteurs publics dans leur ensemble, y compris les administrations publiques locales (APUL24).
Pour autant, il n’existe pas, à ce jour, de document officiel retraçant les besoins de financements publics
dédiés à l’atteinte de la neutralité carbone au sein de l’État.
- La catégorie des administrations publiques locales (APUL) regroupe les collectivités territoriales, les organismes divers d’administration locale
(ODAL, exemple : centres communaux d’action sociale) ainsi que des établissements publics nationaux ayant une action territorialisée (agences de
l’eau, Société des grands projets).
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la plus forte baisse du produit des droits de mutation à titre onéreux (DMTO)
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12 novembre 2024
Le 29 octobre 2024, des pluies diluviennes se sont abattues sur le sud-est de l’Espagne touchant particulièrement la ville de Valence et sa région. Éric Daniel-Lacombe(1) est architecte DPLG, Professeur titulaire de la chaire « Nouvelles Urbanités face aux risques Naturels : Des abris ouverts » à l’École Nationale Supérieure d’architecture de Paris-la Villette. Entretien.
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En France par exemple, les régions Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Normandie sont les plus exposées vis-à-vis de l’aléa inondation par submersion marine.
Que dit l’Architecte ?
Qu’il faut arrêter de lui demander de faire plus solide et plus étanche, ce qui nous rend aveugle aux mouvements de la nature.(artificialisation des sols).
Qu’il faut arrêter de bâtir des infrastructures illusoires (digues, barrages).
Qu’il faut cesser de reconstruire à l’identique.
Qu’il faut abandonner les projets immobiliers qui vulnérabilisent le site et en inventer qui ménagent les lieux.
Qu’il faut aménager les quartiers inondables de façon à faciliter les régulations naturelles des cours d’eau : savoir mettre la rivière à l’écart quand nécessaire, mais renaturer les berges.
Qu’il faut dessiner la métamorphose de la ville en prenant la température du passage de l’eau.
Quelles sont vos préconisations ?
Qu’il n’y a pas de solution homogène mais des catégories de pensées. J’en relève quatre.
1- Recherche de la sécurité dans les périodes d’exposition au naturel (jamais de voitures garées dans les creux ni dans les rues qui deviendront des torrents, ni dans les sous-sols. Les anciens rez-de-chaussée deviennent les garages ou des préaux frais pour les prochaines canicules).
2- Régulation naturelle (éviter l’addition de protections artificielles et laisser plus de place à la rivière).
3- Intégrer et mettre en scène les forces de la nature pour créer des espaces inspirants (A Malmö, Santiago Calatrava dessine Turning Torso, une tour composée de neuf cubes en spirales évoquant les mouvements organiques et la force du vent. A Malmö encore, Stig L.Andersson invente Anchor Parken, un jardin de formes évoquant la dernière glaciation).
4- Convoquer les habitants, transformer d’anciennes friches industrielles en parcs naturels, conserver la mémoire de l’inondation. Passer de la logique du risque à une culture de la prudence, développée avec et par les habitants.
Votre profession de foi ?
Maintenir une convivialité entre l’humain, les non-humains vivants, et la nature. Apprendre à vivre avec l’eau, observer le mouvement de la nature depuis des passerelles, montrer aux enfants le phénomène de l’inondation, regarder la crue depuis l’abri comme un spectacle pédagogique, intéressant. Le Monde est celui de l’habité, il ne faut pas regarder la nature en ennemi. L’eau est une cinétique.
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Propos recueillis par Tina Bloch
(1)Retrouver toutes les chroniques de la catastrophe annoncée d’Éric Daniel-Lacombe
Dans notre article Livres – Entrelacements d’antinomies ?, découvrir Vers une architecture pour la santé du vivant, par Éric Daniel-Lacombe
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700 entreprises ont déjà adopté des feuilles de route vers l’économie régénérative suite à leur participation à la CEC / AEF Info
Lors de la Regen night, organisée le 12 novembre 2024 à Paris, la CEC (Convention des entreprises pour le climat) a fait témoigner des entreprises ayant suivi l’un des 18 parcours CEC terminés ou en cours, et présenté les résultats de son 2e Baromètre des alumni CEC. 62 % des dirigeants interrogés dans ce cadre estiment que la bascule de leur propre entreprise vers un modèle régénératif d'ici 2030 est possible.
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5 min de lecture
Par Camille Dorival (Carenews) Publiée le 15/11/2024 à 11h26
par Eric Jozsef, correspondant à Rome
publié le 29 mars 2024 à 6h33
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Ndlr : ce pb ne date donc pas de juin 2025 :-(
Reconversion
Propos recueillis par Thomas Ribaud - Publié le 08/05/2024 à 10:00
Correspondant à Rome pour le journal « Libération » depuis les années 1990, le journaliste Éric Jozsef se présente aux élections européennes, dans une coalition libérale qui défend l’idée d’une Europe fédérale, avec la conviction que « les États-nations ne sont pas adaptés aux enjeux modernes ».
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Ndlr : on dirait qu'il n'a pas compris l'anthropocène
Mis à jour 2024-07-18
Cette page regroupe un ensemble de travaux et de réflexions autour de la gestion de conflits, entamée avec une table ronde sur la violence intracommunautaire à LaboGN 2019 qui a fini par prendre la forme, en septembre 2022, du manifeste Mieux gérer nos conflits disponible sur le site Pour un GN sécurisant, par mail et dans quelques lieux de dépôt en France, Suisse et Belgique.
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Le manifeste Mieux gérer nos conflits
Fruit d’un travail de trois années, le manifeste Mieux gérer nos conflits, né d’une discussion à LaboGN 2019, s’est étoffé pour ne plus prendre en compte seulement le GN mais s’étendre à davantage de communautés, de groupes et même de luttes sociales.
Il s’agit d’un manifeste qui défend des manières d’affronter les crises et conflits au sein d’un groupe en s’affranchissant des réflexes de polarisation et d’exclusion. Il contient une partie diagnostique et une partie pratique, et s’adresse à tous les groupes (associations, collectifs, groupes affinitaires ou d’ami·e·s…) désirant s’organiser de façon plus durable et égalitaire.
Une version papier est disponible à prix libre (coût de fabrication : 4,60€/livre) auprès de axiel+ugsec@larpinprogress.com.
Une version à jour du manifeste est disponible en PDF sur le site Pour un GN sécurisant.
Crédits
- Conception : Axiel « Éris » Cazeneuve, Rachel Hoekendijk, Leïla Teteau-Surel.
- Rédaction : Éris.
- Révision et Relecture : Vräel Bernard, Lucie Choupaut, Nadia Cohen, Coralie David, Rachel Hoekendijk, Fab Jullien.
- Mise en page : Éris (texte), June Lottin (couverture).
- Illustration de couverture : Kaerhon, instagram.com/kaerhon/
Mieux gérer nos conflits en livre audio
Hébergé petit à petit sur archive.org
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?gSisHQ
À Amiens, un hôpital accueille les enfants malades des pesticides / Reporterre
Leucémie, troubles autistiques… Les enfants exposés avant leur naissance aux pesticides en pâtissent. Ils seraient une centaine en Picardie, où une consultation sur ce sujet tabou vient d’ouvrir à l’hôpital d’Amiens. Amiens (Picardie), reportage « Quand un bébé naît, des traces de pesticides peuvent être trouvées dans ses premières selles. » Voilà ce qu’a découvert avec effroi Émilie lorsqu’elle s’est rendue, il y a quelques mois, au centre hospitalier universitaire (CHU) Amiens-Picardie pour une consultation (...)
Connu / TG le 8/02/24 à 17:57
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Profils : des récits uniques 👂
Ils sont six hommes et femmes. Six thérapeutes : psychiatres, psychologues, sexologues, assistant sociaux, et criminologues. Ils ont entre 30 et 60 ans et toutes les semaines, ils se retrouvent pour parler de leurs patients. Des patients bien particuliers puisqu’il s’agit en grande majorité de pédocriminels. Lors de ces réunions hebdomadaires, les thérapeutes évoquent ensemble leurs cas, le chemin thérapeutique qui se fait ou pas, les difficultés personnelles qu’ils peuvent rencontrer. Ils discutent, échangent, ne sont pas toujours d’accord et rient aussi contre toute attente.
Ces thérapeutes travaillent au sein d'une structure spécialisée dans la prise en charge des auteurs d’infractions à caractère sexuel. Ce centre a été mis en place suite aux manquements révélés par l’affaire Dutroux – une affaire qui a laissé une trace indélébile en Belgique. Désormais, la sanction judiciaire pour les auteurs d’infractions à caractère sexuel s’accompagne d’un suivi thérapeutique sous contrainte. Ce ne sont pas des « Dutroux » qui sont pris en charge dans cet établissement, ceux-là sont plus rares qu’on ne le pense, ce sont des gens de toutes les catégories sociales, de tous les milieux, des adolescents jusqu’aux personnes âgées.
Nos six thérapeutes, Marie-Hélène, Jessica, Ludivine, Dorothée, Jean-Marc, Bertrand et Luca ainsi que leurs collègues Dorothée, Gauthier et Justine, se retrouvent dans la maison de Tournai en Wallonie. C’est là qu’ils font leurs consultations ou s’occupent d’une ligne téléphonique anonyme à destination de personnes qui se questionnent sur des comportements sexuels potentiellement inadéquats. C’est aussi là que se tient leur réunion hebdomadaire.
Ils sont passionnés par leur métier, par la conviction de sa nécessité, car prendre en charge des auteurs de violences sexuelles, c'est indispensable pour éviter de nouvelles victimes.
« En septembre 2021 est sorti Le loup, un livre pour enfants de Mai Lan Chapiron qui évoque l’inceste afin d’en briser le tabou et s’inspire de celui qu’elle a subi. En découvrant le livre, je suis sidérée. Je connais Mai Lan depuis toujours, nous ne sommes pas proches, mais nos familles sont liées depuis trois générations. Et il m’a toujours semblé impossible, inconcevable, inimaginable que dans mon entourage, il puisse y avoir des violences quelconques faites aux enfants. En découvrant le livre je suis aussi impressionnée par la réflexion et la maturité de Mai Lan car elle dit à propos du loup – et donc de son agresseur - que « pour apprendre à être moins sauvage et à ne plus attaquer les gens » lui aussi peut avoir de l’aide. Et je me demande : qui sont ces gens qui soignent les loups ? » Julie Gavras
#documentaire #podcast #crime #société #arte
Un documentaire de Julie Gavras
Mixage : Charlie Marcelet
Illustration : Yasmine Gateau
Montage vidéo et animation : Camille Evin
À retrouver sur : https://www.arteradio.com/son/6168225...
Connu / TG le 1/02/24 à 0:48
par Marie-Claire Tartarin et Grégory Orticoni
Don avec contrepartie
Née il y a 5 ans, notre ferme biologique en polyculture élevage a besoin de votre aide pour continuer à avancer.
Nouvelle-Aquitaine
Bussière-Badil, France
61 Contributeurs pour 9 680 €
Projet financé !
Le 10 juillet 2024
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Sécurité et souveraineté alimentaire ; Biodiversité ; Emplois et territoires
Projet
Contributeurs 61
Communication 2
Commentaires 3
Lecture 1 min - Mis à jour le 21/06/2024 à 20h41
Accueil Économie Agriculture
Un couple d’agriculteurs de Dordogne lance un appel à soutenir son « modèle paysan » - Publié le 21/06/2024 à 11h07 / Par Virginie Desmet - SudOuest.fr
Grégory Orticoni et Marie-Claire Tartarin élèvent des chèvres rustiques et bariolées en bio et en semi-liberté, à Bussière-Badil. © Crédit photo : Irène Tartarin
Leur exploitation agricole, qui est « à l’image des anciennes fermes vivrières », fait face à un imprévu financier. Ils viennent de lancer une cagnotte participative
Marie-Claire Tartarin est de Charente-Maritime, Grégory Orticoni de Corse. Elle était ingénieure, lui, a toujours été éleveur et fromager. Ensemble, la cinquantaine approchant, ils ont créé une ferme en polyculture et élevage bio en Dordogne, à Bussière-Badil, « un peu à l’image des anciennes fermes vivrières ». Ils s’y occupent, entre autres, de 80 chèvres rustiques et bariolées.
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Aujourd’hui, cinq ans après son installation, la petite entreprise paysanne est en proie à des difficultés d’ordre pécuniaire. Le financement d’une partie de l’exploitation a été modifié sans qu’ils puissent rien y faire et, cause à effet, « une banque a décidé de ne plus [les] suivre ».
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Vidéo. Un élan de solidarité se crée pour un Périgourdin victime d’escroquerie
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Dernière chance
Résultat : un manque à combler de 15 000 euros. « On a vendu une partie de notre matériel, mais ça n’a pas suffi », témoigne Marie-Claire Tartarin. En guise de tentative de la dernière chance, ils ont lancé un appel à financement participatif via la plateforme miimosa.com, en espérant que les internautes seront nombreux à vouloir soutenir leur « modèle paysan durable et soucieux de l’environnement social, paysager et écologique ».
-> https://miimosa.com/projects/nos-troupeaux-en-foret-a-la-ferme-de-la-plaine/articles
Sur les terres de leur ferme de la Plaine (c’est son nom), située en plein cœur du Parc naturel régional Périgord-Limousin, les troupeaux vivent en semi-liberté, ayant accès à 60 hectares de prairies et forêts. Avec leur lait, le couple élabore des fromages « les plus naturels possibles, sans ajout de ferments chimiques ».
« L’endroit était cultivé en agriculture conventionnée autrefois, raconte Grégory Orticoni. Quand on est arrivé, il était en friche, abandonné depuis une dizaine d’années. » Ils ont reboisé le site, planté des pins et un peu plus de 2 km de haies « pour créer de la biodiversité ». Ils ont aussi planté des vergers de noyers et châtaigniers.
« Si nous n’avons pas réuni la somme avant le 30 juin, nous ne pourrons plus exploiter notre ferme, et tout notre travail acharné, effectué depuis cinq ans, sera alors perdu », déclare le couple d’agriculteurs.
Les sujets associés Agriculture Solidarité Bussière-Badil Virginie Desmet Economie Société Dordogne Périgueux
3 Commentaires
Connu / TG le 17/11/24 à 9:06 (ruralité et eau)
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L’association EAUX ACTES, défendre et préserver l’eau en Xaintrie val Dordogne,
Gestion de l’eau potable en Xaintrie Val Dordogne : Un projet inutile et coûteux Problématique et solutions corréziennes face aux déficits Réputé château d'eau de la France le Limousin connaît des déficits en eau potable certaines années sèches 2003,2019,2021et 2022, durant lesquelles il a été nécessaire de recourir à du citernage. Les études climatiques prévoient ... Lire la suite
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Cette méthode, loin d'être une nouveauté, puise ses racines dans l'Antiquité grecque. Aujourd'hui, elle se réinvente comme un outil pour revitaliser nos systèmes démocratiques
Ibrahima Malick Thioune | Publication 08/09/2024
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Fondements et Limites des Systèmes Électoraux
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L'Élection : Une méthode de sélection non neutre
... biais ... en dépit de leur légitimité apparente, favorisent la concentration du pouvoir entre les mains des élites, renforcent la polarisation politique et encouragent la personnalisation du pouvoir. Elles tendent à détourner la démocratie de son essence première, qui est de garantir une participation égale et active de tous les citoyens au processus décisionnel. -
Les Limites du système représentatif
... délégation de pouvoir ... permet de gérer la complexité des sociétés modernes, elle présente néanmoins des défauts structurels.
Tout d'abord, elle crée une distance entre les gouvernés et les gouvernants. Une fois élus, les représentants jouissent d'une autonomie relative dans la prise de décisions, ce qui peut les amener à privilégier leurs propres intérêts, ou ceux de leurs soutiens financiers, plutôt que l’intérêt général
...
ne permet pas une implication continue des citoyens dans les affaires publiques. Nombreux sont ceux qui se sentent dépossédés de leur pouvoir une fois les élections passées, laissant les représentants agir sans contrôle effectif de la base électorale
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crise de légitimité. La montée de l'abstention et la défiance croissante à l’égard des élites politiques illustrent une rupture entre les citoyens et leurs représentants. Les populations perçoivent de plus en plus les institutions démocratiques comme déconnectées de leurs préoccupations, et la représentativité des élus comme insuffisante pour garantir une véritable démocratie.
Ces constats justifient la nécessité de repenser les modalités de la représentation politique. Le tirage au sort, en se positionnant comme une alternative à l’élection
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Tirage au Sort : Une voie pour réenchanter la démocratie
- Le Tirage au Sort : fondements historiques et avantages théoriques
... - Applications contemporaines et défis pratiques
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L’intégration du tirage au sort dans les démocraties modernes se fait principalement par le biais de jurys citoyens ou d'assemblées délibératives. Ces expériences, menées dans plusieurs pays, montrent que le tirage au sort peut enrichir le débat public et renforcer la légitimité des décisions politiques. En France, par exemple, la Convention Citoyenne pour le Climat a réuni 150 citoyens tirés au sort pour formuler des propositions sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Irlande, la Citizens' Assembly a contribué à des réformes constitutionnelles majeures, notamment sur la légalisation du mariage pour tous.
Cependant, la mise en œuvre pratique du tirage au sort présente plusieurs défis logistiques
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Vers une démocratie hybride
Face à la crise de représentativité et aux défaillances des systèmes électoraux traditionnels, le tirage au sort apparaît comme une alternative crédible pour réenchanter la démocratie. En permettant une représentation plus équitable, en réduisant les biais électoraux et en neutralisant les conflits d’intérêts, cette méthode offre une voie pour revitaliser la participation citoyenne et restaurer la confiance dans les institutions démocratiques. Cependant, pour que le tirage au sort devienne une solution viable et légitime, il doit être mis en œuvre de manière réfléchie, en tenant compte des défis logistiques et des perceptions publiques.
Plutôt que de remplacer entièrement les élections, le tirage au sort pourrait être intégré dans un système hybride, où il compléterait les mécanismes électoraux traditionnels. Cette complémentarité permettrait de profiter des avantages des deux méthodes : l’élection pour la légitimité populaire et le tirage au sort pour la diversité et l’impartialité. Ainsi, la démocratie, dans sa quête d’inclusion et de justice, pourrait renouer avec ses principes fondateurs tout en s’adaptant aux exigences du monde moderne.
Ce modèle de démocratie hybride, en s’appuyant sur des dispositifs délibératifs et participatifs, offre une réponse innovante aux insuffisances de la démocratie représentative. Il montre qu’il est possible de repenser la gouvernance politique en associant les citoyens de manière plus directe aux processus décisionnels, ouvrant ainsi la voie à une forme de démocratie plus authentique et plus inclusive.
Amériques - Entretien
Ayn Rand (1905-1982) est considérée comme la théoricienne d'un capitalisme individualiste, prônant les valeurs de la raison, du mérite mais aussi de l'égoïsme rationnel. Travis Kalanick, cofondateur d'Uber, l’a mentionnée quand il a critiqué, comme elle, les réglementations protectionnistes qui bloquent la concurrence. Steve Jobs (Apple) en était un fervent admirateur, tout comme Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, Peter Thiel (Paypal) et Jimmy Wales (Wikipédia). Pour quelles raisons ? RFI s'est entretenu avec Alain Laurent, spécialiste d’Ayn Rand.
Modifié le : 04/10/2024 - 15:27 / Par Thomas Bourdeau - 5 min
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Est-ce que c'est une libertarienne ou est-ce qu'elle a été récupérée ?
Au fond, Ayn Rand ne voulait pas entrer dans tout ce jeu-là. Elle haïssait les libéraux - vous voyez déjà le risque de malentendu -, et deuxièmement, elle refusait d'être qualifiée de « libertarienne » parce que, dès son époque, les libertariens sont surtout ceux qu'on appelle aux États-Unis des anarcho-capitalistes, et Ayn Rand avait horreur des anarchistes.
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Ayn Rand est au contraire partisan d'un État minimal fort, d'un gouvernement qui s'occupe de la défense, de la justice, etc. Ce qui fait horreur aux anarchistes. Donc il y a un conflit de ce point de vue-là.
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De la Silicon Valley à la présidence argentine, que veulent vraiment les libertariens ?
Comment expliquez-vous son manque, enfin son absence totale de popularité en France, autant d'une manière littéraire qu'intellectuelle ?
Il y a eu un refus de prendre Ayn Rand en considération à cause sans doute de l'imprégnation pro-étatiste qui est dominante en France. Donc quelqu'un qui rejette l'État ne peut être que mauvais. Puis il y a aussi, évidemment, le fait qu'elle soit présentée - alors, elle y a mis du sien pour qu'on pense ça d'elle - comme la sainte patronne du capitalisme le plus radical que l'on puisse imaginer. Elle souhaite une séparation totale, je la cite, « entre l'État et l'économie ».
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Alain Laurent est l'auteur de : Ayn Rand ou la passion de l'égoïsme rationnel, édition Les Belles Lettres
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?gf5hSg
Ndlr : a contribué à faire émerger le courant d'extrême droite Trump aux USA.
Webinaire Tiers Lieux et Gouvernances Partagées - 5 sept. 2024 / Université Du Nous
1,43 k abonnés - 8+ - 347 vues - 2 commentaires
Bénéfices et écueils des Gouvernances Partagées dans différents Tiers lieux, Retour sur une recherche action de 3 ans et témoignage des différentes acteurices clés des Tiers lieux en Nouvelle Aquitaine et Bourgogne Franche Comté.
Tr.: ...
Laurent Burget
...
Cendrine de Action Locale?
Contexte de la recherche-action :
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horizontalité des rapports sociaux, complexité (Morin, 2016)
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crise de légitimité de nos institutions
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impasse sociale et écologique (patriarcat, capitalisme)
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période avec 2 phénomènes concommitents : à la fois une concentration des richesses et des pouvoir dont les GAFAM peuvent être une illustration
et puis à la fois, on assiste à l'émergence d'un secteur qui se dit tiers et qui lui, cherche à composer et proposer davantage basé sur des logiques de solidarité et de commun en vue d'aller vers une finalité plus durable. -
émergence d'un secteur dit tiers (Scaillerez, Tremblay 2017)
-
émergence de modes de gouvernance plus horizontaux
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Solidarité et le communs impensés en Sciences de Gestion (Eynaud, França Filho, 2019)
La fin est dans les moyens comme l'arbre est dans la semence (Gandhi, 2000)
Lien entre tiers-lieux et GP ?
- Tiers-lieux :
. Dynamique collective
. Parcours d'émancipation individuelle
. Démarche motivée par l'intérêt général - GP = décentraliser la décision auprès de ceux qui font :
. Verticalité
. Horizontalité
. Profondeur (caractéristiques propres à l'individu, ses besoins)
Préoccupation partagée : recherche équilibre chemin / résultat (tension)
Approche faire ensemble basée sur 3 dimensions
...
Terrain et questions de recherche :
projet de coopération entre tiers-lieux d'un territoire en GP
5 tiers-lieux, collectif La Belle Équipe, cherchent à coopérer sur un territoire
Constat : pas de savoir-faire coopérer
Montage du pj Projet.Gouv avec 2 axes :
- projet cœur
. Former à la GP pendant 3 ans
. Définir leurs axes de coopération chemin faisant - projet de déploiement
. chaque année, une nouvelle promotion de TL
Cas : le collectif de tiers-lieux La Belle Équipe, le réseau étendu de tiers-lieux (promo 1 & 2).
Bénéfices - Écueils
- Effets bénéfiques une forme de robustesse
. Plus de clarté sur son positionnement individuel
Favoriser l'écoute et l'expression de son ressenti
Favoriser des expressions individuelles plus authentiques
. individu Enrichi, aventure commune : la pratique, humain, spirituellement, philosophiquement, prendre du recul
. 5 TL LBE (intra)
Favoriser :
enrichissement personnel
expression des tensions
écoute, fluidité, notion de rôle (souplesse, réactivité)
Embarquer plus de personnes
Installer le rôle de facilitation
Outils d'animation de réunion
Constitution de groupes autonomes (pas besoin d'être tout-tes là et tous-tes ok) - Écueils
. individu
Pas fait assez ! Pas assez produit
Pression forte sur les individus, tension du temps
. 5 TL LBE (intra)
Créer des conflits, incompréhension et des départs
Désintérêt (pas concerné)
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Joséphine Damidot
La GP, un moyen de soutenir le projet politique des tiers-lieux et de mettre en action des principes tels que :
- la coopération et libre-constribution
- l'ouverture et la convivialité
- le prendre soin
- l'expérimentation
- la documentation (donner à voir, montrer...)
Points d'attention :
- Facteurs humains :
. niveaux de disponibilité variables
. surmobilisation pouvant conduire à un essoufflement
. renouvellement des membres
. enjeux de formation - Facteurs externes :
contexte financier pouvant fragiliser le faire ensemble.
...
Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Cendrine de Action Locale?
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Coopérative des Tiers-Lieux
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Marie Altot ... La Belle ...
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UNIPOP
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Renaud Anzieu
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Tr.: ...
Guide de la participation en faveur de l'égalité de genre
...
Connu / TG
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Michele [21/05/2025 17:36]
https://www.fne-pays-de-la-loire.fr/actualites/donnez-votre-avis-sur-l-avenir-de-l-eau-consultation-pour-le-futur-sdage-loire-bretagne
&
Voici le résumé du rapport interministériel de juin 2024 sur la pollution de l'eau. Ce rapport n'a pas été offert aux média comme celui sur l'islamisme dont tout le monde parle aujourd'hui. Ce rapport de plus de 500 pages est pourtant basé sur des faits, des études, des tests, des vérités par des ministères. Que font les média ?
"
[Traduction fr]
Favoriser un comportement durable et responsable des entreprises pour une transition juste vers une économie durable.
Le 25 juillet 2024, la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité (directive 2024/1760) est entrée en vigueur. L’objectif de la présente directive est de favoriser un comportement durable et responsable des entreprises dans leurs activités et dans l’ensemble de leurs chaînes de valeur mondiales. Les nouvelles règles garantiront que les entreprises relevant du champ d’application identifient et traitent les incidences négatives sur les droits de l’homme et l’environnement de leurs actions à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe.
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Editorial : Aurons-nous des successeurs ?
Il fallait bien terminer (peut-être provisoirement), cette aventure de Que fait la police ? Après la création de l’Observatoire des libertés publiques, le 6 avril 1994, un an jour pour jour après le véritable assassinat du jeune Makomé M’Bovolé (17 ans) au commissariat des Grandes Carrières, dans le 18ème arrondissement de Paris, bien connu pour sa tendresse immodérée envers la population issue de l’immigration colorée. Nous étions bien seuls avec mon camarade Jean-Michel Mension (Alexis Violet), pour montrer la police de la République pour ce qu’elle est réellement, et non pas une troupe de gardiens de la paix destinée à apaiser les conflits au sein de la population.
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122 numéros imprimés ... puis après le décès de Jean-Michel, en juin 2006, la poursuite de cette action de salubrité publique avec 88 numéros, parus sur Internet. Une certitude : ce bulletin intéressait vivement nos premiers lecteurs qui, avec 300 abonnés payants entretenaient des liens très forts avec l’Observatoire des libertés publiques, rassemblant des milliers de signataires dans nos pétitions contre la violence policière ou pour la dissolution des BAC. Par la suite, lors du passage, gratuit, sur Internet, notre audience – j’étais seul désormais – devait se décupler, jusqu’à atteindre près de mille visites par jour sur notre site, mais il n’était plus possible de connaître ceux qui s’intéressaient à notre activité. Toujours est-il que les méthodes et les mauvaises manières policières n’ont guère évolué durant les vingt années qui viennent de s’écouler, depuis qu’en 1994, un ministre de l’Intérieur comme Charles Pasqua – dans la droite ligne d’un Raymond Marcellin – s’appliquait à créer le désordre au nom d’un ordre nullement menacé. Cela ne pouvait qu’étonner mais il faut bien constater que, vingt ans plus tard, le socialiste proclamé Manuel Valls, ne se conduit pas tellement différemment de ce mafieux gaulliste, et la provocation est restée l’arme habituelle d’une police qui n’est trop souvent républicaine que de nom. Ce qui s’est passé à Nantes, le 22 février 2014 ne fait que le démontrer. C’est donc sur ce dernier exploit de notre police que va se clore le bulletin Que fait la police ? qui, au cours des deux décennies écoulées, a relaté quelque 6.000 « faits divers » policiers. Nous ne nous sommes jamais aventurés dans l’éternel débat sur l’utilité de la police mais toujours est-il que lorsque les forces de l’ordre sont absentes, les situations ne dégénèrent jamais aussi violemment que lors de leur présence active. Par ailleurs, si les « racailles » ne sont pas plus nombreuses qu’il y a un siècle, il faut bien constater que les victimes de l’ordre se trouvent face à des fonctionnaires d’autorité assermentés, armés comme s’ils partaient en guerre. Ce qui paraît bien naturel car, comme de toute éternité, il faut bien mater la « canaille ». C’est pourquoi nos sociétés modernes se sont donné les moyens nécessaires pour y parvenir au prix de nombreuses vies humaines. Sans que soit évoquée, bien évidemment, l’abolition de la peine de mort, en octobre 1981.
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Ndlr : 1er article i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?-OvvWw