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Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers - 07/06/2025 - 10 juin 2025 / Collectif Bassines Non Merci
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✊ Retour sur la manifestation de samedi à Poitiers !
Retrouvez en image les moments forts de cette mobilisation 👉 • Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers...
À l’appel de plusieurs organisations (la confédération paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Eco Socialiste, Attac 86), environ 400 personnes ont manifesté pacifiquement ce samedi 7 juin à Poitiers. L’objectif était de dénoncer la mauvaise gestion de l’eau du Préfet Boulanger qui n’est pas de nature à régler les problèmes sur le bassin ni à faire face au dérèglement climatique. Une mobilisation joyeuse et déterminée malgré un dispositif policier massif.
⚠️ Rappelons que la CLE (Commission Locale de l’Eau) reste dominée par l’agro-industrie, et que l’étude HMUC, base scientifique sérieuse, est ignorée. Le semblant de concertation que constitue le PTGE vient à peine de débuter. On y voit déjà l'omniprésence des intérêts de l'agro-industrie (FNSEA, ADIV, Terrena...) soutenue par certains élus locaux et qui cherche à capter l'argent public au profit de ses projets destructeurs
Pourtant, le préfet Boulanger récemment en place continue les passages en force :
🔹 Signature d’un arrêté pour 6 bassines dans la Clouère
🔹 Volumes d’eau délirants autorisés pour 8 ans (AUP)
🔹 Chantiers imminents dans la Vienne qui seraient financés en partie par des collectivités
Il est donc clair que le préfet Boulanger veut réaffirmer le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel, au mépris de la science, de la démocratie et du vivant. Mais notre mobilisation est venue lui rappeler que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à faire entendre nos voix pour défendre l’eau comme commun, une gestion juste et la fin des projets de bassines !
Le préfet Boulanger qui n’a visiblement pas souhaité nous rencontrer aux portes de la Préfecture a proposé par le biais de sa directrice de cabinet une réunion de travail... mais à huis clos.
Or, le collectif BNM 86 réclame un débat public et transparent, pas des discussions confinées. Toujours est-il que des membres du Collectif BNM 86 ont remis à la directrice de cabinet du préfet une proposition de formation sur l’étude HMUC, pour exiger une gestion de l’eau réellement adaptée aux besoins du territoire et du vivant.
Les suites seront donc à découvrir au prochain épisode !
Toutes les infos sur bassinesnonmerci.fr
Tr.: ... Laurence Guichard, paysanne, membre de la Confédération Paysanne 86 ... irrigants ... Anne-Morwenn Pastier, co-porte-parole de BNM86 ... Julien Le Guet, co-porte-parole de BNM79 ... Christiane Queyreix, membre de Greenpeace Poitiers ... rapport "démocratie à sec" Greenpeace ... 18 stratégies déployées par les lobbyies agricoles pour s'imposer ...
L'historien Pierre Rosanvallon et la présidente du comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie, Claire Thoury sont sur Inter ce dimanche. ©AFP - Joël Saget / Claire Thoury
vidéo
8h20 - Baddou - L'hour
Provenant du podcast L'invité de 8h20
Le forum "Reprendre le pouvoir sur nos vies" aura lieu les 13 et 14 juin à Nantes, avec l'historien et sociologue Pierre Rosanvallon, et Claire Thoury. Elle a présidé le comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie.
Claire Thoury est présidente du Mouvement associatif, elle a présidé le comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie et elle est membre du Pacte du Pouvoir de Vivre.
Pierre Rosanvallon est historien et sociologue, et directeur d’études de l’EHESS en histoire et philosophie du politique.
Tr.: ... faire vivre une démocratie civile, ce que vivent les gens ... faire vivre l'oeil du peuple ... rassembler des citoyens tirés au sort ... on a du mal avec les désaccords ... peur du conflit ... se mettre à la place de l'autre ... créer des espace de désaccord ... le pb, ne pas tenir ses engagements ... /référendum trancher sur question claire ... on avance quand on s'interroge en commun ... vote préférendaire ou préférendum, manifester la diversité des opinions, de la vie réelle ... cahiers de doléance ... les fr ont pris la parole, écoute, dignité ... donner de l'importance aux gens ... reprendre le pouvoir sur nos vies ...
Cette méthode, loin d'être une nouveauté, puise ses racines dans l'Antiquité grecque. Aujourd'hui, elle se réinvente comme un outil pour revitaliser nos systèmes démocratiques
Ibrahima Malick Thioune | Publication 08/09/2024
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Fondements et Limites des Systèmes Électoraux
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L'Élection : Une méthode de sélection non neutre
... biais ... en dépit de leur légitimité apparente, favorisent la concentration du pouvoir entre les mains des élites, renforcent la polarisation politique et encouragent la personnalisation du pouvoir. Elles tendent à détourner la démocratie de son essence première, qui est de garantir une participation égale et active de tous les citoyens au processus décisionnel. -
Les Limites du système représentatif
... délégation de pouvoir ... permet de gérer la complexité des sociétés modernes, elle présente néanmoins des défauts structurels.
Tout d'abord, elle crée une distance entre les gouvernés et les gouvernants. Une fois élus, les représentants jouissent d'une autonomie relative dans la prise de décisions, ce qui peut les amener à privilégier leurs propres intérêts, ou ceux de leurs soutiens financiers, plutôt que l’intérêt général
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ne permet pas une implication continue des citoyens dans les affaires publiques. Nombreux sont ceux qui se sentent dépossédés de leur pouvoir une fois les élections passées, laissant les représentants agir sans contrôle effectif de la base électorale
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crise de légitimité. La montée de l'abstention et la défiance croissante à l’égard des élites politiques illustrent une rupture entre les citoyens et leurs représentants. Les populations perçoivent de plus en plus les institutions démocratiques comme déconnectées de leurs préoccupations, et la représentativité des élus comme insuffisante pour garantir une véritable démocratie.
Ces constats justifient la nécessité de repenser les modalités de la représentation politique. Le tirage au sort, en se positionnant comme une alternative à l’élection
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Tirage au Sort : Une voie pour réenchanter la démocratie
- Le Tirage au Sort : fondements historiques et avantages théoriques
... - Applications contemporaines et défis pratiques
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L’intégration du tirage au sort dans les démocraties modernes se fait principalement par le biais de jurys citoyens ou d'assemblées délibératives. Ces expériences, menées dans plusieurs pays, montrent que le tirage au sort peut enrichir le débat public et renforcer la légitimité des décisions politiques. En France, par exemple, la Convention Citoyenne pour le Climat a réuni 150 citoyens tirés au sort pour formuler des propositions sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Irlande, la Citizens' Assembly a contribué à des réformes constitutionnelles majeures, notamment sur la légalisation du mariage pour tous.
Cependant, la mise en œuvre pratique du tirage au sort présente plusieurs défis logistiques
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Vers une démocratie hybride
Face à la crise de représentativité et aux défaillances des systèmes électoraux traditionnels, le tirage au sort apparaît comme une alternative crédible pour réenchanter la démocratie. En permettant une représentation plus équitable, en réduisant les biais électoraux et en neutralisant les conflits d’intérêts, cette méthode offre une voie pour revitaliser la participation citoyenne et restaurer la confiance dans les institutions démocratiques. Cependant, pour que le tirage au sort devienne une solution viable et légitime, il doit être mis en œuvre de manière réfléchie, en tenant compte des défis logistiques et des perceptions publiques.
Plutôt que de remplacer entièrement les élections, le tirage au sort pourrait être intégré dans un système hybride, où il compléterait les mécanismes électoraux traditionnels. Cette complémentarité permettrait de profiter des avantages des deux méthodes : l’élection pour la légitimité populaire et le tirage au sort pour la diversité et l’impartialité. Ainsi, la démocratie, dans sa quête d’inclusion et de justice, pourrait renouer avec ses principes fondateurs tout en s’adaptant aux exigences du monde moderne.
Ce modèle de démocratie hybride, en s’appuyant sur des dispositifs délibératifs et participatifs, offre une réponse innovante aux insuffisances de la démocratie représentative. Il montre qu’il est possible de repenser la gouvernance politique en associant les citoyens de manière plus directe aux processus décisionnels, ouvrant ainsi la voie à une forme de démocratie plus authentique et plus inclusive.
Article de revue
Démocratie radicale et tirage au sort
Au-delà du libéralisme Par Manuel Cervera-Marzal et Yohan Dubigeon
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si les évidences sont parfois trompeuses de sorte qu'Aristote et Montesquieu concluaient peut-être trop rapidement à l'existence d'une nature intrinsèquement démocratique du tirage au sort la réalité peut l'être aussi ; elle ne se donne jamais immédiatement au chercheur, et il se peut que l'usage actuel du tirage au sort par les régimes libéraux induise certaines contradictions que l'on ne saurait percevoir faute d'examiner le sujet avec la profondeur qu'il requiert. L'on pourrait alors concevoir les usages actuels du sort non comme la preuve en actes d'une compatibilité longtemps ignorée entre tirage au sort et libéralisme mais plutôt comme une opération de banalisation et de domestication venant étouffer la portée profondément subversive, démocratique et antilibérale du tirage au sort qu'Aristote et Montesquieu avaient su percevoir. Pour le dire sans détour, il conviendrait d'admettre qu'en tant que mode de désignation des gouvernants le tirage au sort comporte principalement deux vertus : l'une égalitaire, l'autre neutralisante. La vertu égalitaire réside dans le fait que le sort, contrairement à l'élection, présuppose l'égale compétence politique des citoyens et refuse ainsi toute forme de professionnalisation de la politique et toute séparation durable et pérenne entre gouvernants et gouvernés. Le sort s'oppose ainsi à l'élitisme qui repose, sous de multiples variantes, sur le postulat d'une supériorité de compétence des représentants vis-à-vis des représentés. La vertu neutralisante du sort réside pour sa part dans le fait qu'en confiant le choix au hasard il aboutit à une désignation neutre des gouvernants, puisque, contrairement à l'élection, aucune volonté, aucun intérêt ni aucune passion humaine ne sont impliqués dans le processus.
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faire du débat sur le tirage au sort une entrée privilégiée dans le questionnement relatif à la logique démocratique et aux pratiques d'une démocratie radicale. Considérer le tirage au sort comme une procédure libérale simplement sous prétexte qu'il serait « neutre » et « impartial » et qu'il s'intégrerait aujourd'hui sans accroches aux « démocraties représentatives » est une manière de dépolitiser le débat et d'occulter la portée subversive du sort, en tant qu'il repose sur le présupposé radicalement démocratique d'une égale compétence politique des êtres humains. Faire du tirage au sort une simple procédure au service de n'importe quel objectif, c'est avant tout oublier que le tirage au sort a été et demeure toujours considéré comme scandaleux en ce qu'il déconstruit l'assimilation trompeuse de la démocratie à l'État de droit
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Le libéralisme et l'adjectif « libéral » sont ici à entendre au sens le plus large possible, c'est-à-dire comme défense de l'État de droit, des libertés individuelles, du constitutionnalisme et de la démocratie représentative [7]. Il ne s'agit pas pour nous de réduire cette riche tradition politique à l'un de ses multiples courants, ni de tenter d'en cerner l'essence ou le substrat. Nous abordons volontairement le libéralisme comme une tradition politique englobante et notre objet n'est pas d'en énoncer des contours irréfutables ni d'en dévoiler son soi-disant « noyau véritable » (qu'il s'agisse du marché, de l'individualisme, du droit ou de la séparation des pouvoirs). Ces discussions sur la définition du libéralisme sont d'un intérêt indéniable mais, quelle que soit la définition adoptée au final, cela ne change rien aux idées défendues dans cet article. En conséquence, il nous suffit de préciser deux points. D'abord, que nous traitons ici du libéralisme philosophique et politique et non du libéralisme économique ou du libéralisme culturel [8]. Ensuite, que dans cet article le libéralisme désignera les idées sous-jacentes à la société occidentale contemporaine. Il faut donc entendre « libéralisme » en un sens social, voire sociologique, et non théorique ou idéel. Le libéralisme ne désigne pas ici une synthèse rigoureuse des idées des grands philosophes libéraux (Kant, Rawls, etc.). Il désigne, pour reprendre un concept de l'École des Annales, la mentalité de la société contemporaine. En ce sens, les penseurs « libéraux » (ou « apparentés ») cités dans les pages qui vont suivre sont étudiés moins pour eux-mêmes que parce que leurs idées, par certains aspects (mais pas tous), sont symptomatiques et révélatrices de l'esprit de la « démocratie libérale » contemporaine.
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la littérature anglo-saxonne sur le tirage au sort, bien qu'elle soit largement plus développée que son homologue francophone [9], ne concerne pas au premier chef le sujet de cet article, à l'exception notable de Barbara Goodwin et d'Oliver Dowlen, dont nous parlerons plus bas. Cette littérature aborde le tirage au sort dans une optique plus utilitariste que politique, laissant ainsi de côté la question qui nous intéresse, à savoir celle des rapports que la méthode aléatoire entretient avec la démocratie radicale et le libéralisme. Les chercheurs anglo-saxons se sont surtout intéressés à la manière dont le hasard permet de se sortir (en tirant à pile ou face) d'une situation inextricable où deux personnes vont mourir dans un incendie mais où il nous est possible de n'en sauver qu'une seule, ou encore à la manière dont il permet (via la grande loterie de l'Immigration Diversity Program) au gouvernement américain de délivrer chaque année 50 000 visas de résidence permanente. Ce type d'approches ne concerne donc pas directement notre propos. On les trouve notamment développée par Jon Elster [10] et Bernard Williams [11]. L'idée centrale de cette littérature est finalement que le tirage au sort permet de résoudre des situations dans lesquelles aucune procédure rationnelle ne fournit de solution satisfaisante [12].
Exercice de comparaison : Tirage au sort et élection
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La légitimité d'une élite consentie
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Approche philosophique : la démocratie ou le règne du « n'importe qui »
La philosophie libérale, nous l'avons entrevu, repose sur le postulat de l'incapacité politique partielle du peuple. Ce dernier est tout au plus habilité à choisir les meilleurs de ses membres, mais il ne saurait en aucun cas prendre directement part au pouvoir car, comme le soutient Joseph Schumpeter, le citoyen typique est un « primitif » qui « dès qu'il se mêle de politique régresse à un niveau inférieur de rendement mental [42] ». Sans même parler des sociologues élitistes et de leur thèse très déterministe selon laquelle toute société serait nécessairement, de tout temps et en tout lieu dirigée par des élites, on retrouve cette idée dans tout un pan de la pensée libérale. Si l'on retrace le fil historique d'une pensée de l'élite nécessaire passant par l'instauration d'un suffrage censitaire, l'idée qu'il faille consentir à des représentants compétents, ou encore l'idée que l'élite est ouverte et plurielle grâce au leurre méritocratique, on arrive finalement à une réduction de la démocratie à une procédure dans laquelle la compétence politique du peuple souverain n'est même plus questionnée. Peu importe, donc, que nos régimes soient assis sur la contradiction fondamentale entre la reconnaissance de la souveraineté du peuple et l'inexistence de la moindre procédure d'accès aux charges politiques. Le citoyen, puisqu'il ne possède pas la compétence technique de ses dirigeants, n'est qu'un arbitre, extérieur au régime comme l'arbitre sportif est extérieur au jeu qui se déroule devant lui. Il n'est bon qu'à instituer et destituer de manière pacifique et régulière les dirigeants. Ainsi va la démocratie procédurale, véritable essence des régimes contemporains, fort bien décrite par Schumpeter ou Popper au niveau théorique.
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L'idée de tirer au sort certaines charges politiques suppose qu'on admette que n'importe qui puisse exercer ces fonctions. Bien sûr l'usage politique du sort s'accompagne en général de quelques filtres comme s'assurer que les citoyens savent lire et écrire, qu'ils acceptent un minimum les règles du jeu démocratique, etc. mais il est d'abord et avant tout le mode de sélection le plus égalitaire parmi des égaux
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Le jugement de l'ensemble des usagers est donc généralement mieux informé que celui du spécialiste : « En général et en moyenne, celui qui habite la maison est meilleur juge que l'architecte ». Cela est encore plus vrai en politique en ce qu'il ne s'agit pas d'une fonction technique mais d'un art général pour lequel la capacité ne s'appuie pas sur une légitimation technique. La force de cette idée d'Aristote est qu'elle ôte radicalement toute légitimité à l'existence d'élites politiques. On retrouve la même idée dans la bouche du Protagoras de Platon, lors de son dialogue avec Socrate. Protagoras interprète le mythe d'Épiméthée et de Prométhée pour en arriver à la conclusion suivante : les dieux ont distribué équitablement aux hommes l'art du jugement politique, pour leur permettre de constituer une communauté d'égaux. La compétence politique est bien une compétence générale et non technique, au sens où elle est également partagée entre tous, rendant ainsi possible l'iségoria et souhaitable la démocratie (au sens fort, sans élites) [43]. C'est ce qui fait dire à Protagoras : « ...voilà pourquoi et les Athéniens et les autres, quand il s'agit d'architecture ou de tout autre art professionnel, pensent qu'il n'appartient qu'à un petit nombre de donner des conseils, et si quelque autre, en dehors de ce petit nombre se mêle de donner un avis, ils ne le tolèrent pas, comme tu dis, et ils ont raison selon moi. Mais quand on délibère sur la politique où tout repose sur la justice et la tempérance, ils ont raison d'admettre tout le monde, parce qu'il faut que tout le monde ait part à la vertu civile ; autrement il n'y a pas de cité [44] ».
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Si la démocratie est envisagée comme absence de titre à gouverner, comme prévalence de l'égalité sur toute forme de subordination hiérarchique, alors tout pouvoir politique explicite doit s'instituer par la participation politique effective de tous. Ainsi, il s'agit de s'appuyer sur l'autonomie de chaque citoyen en même temps que d'avoir pour objectif le renforcement de cette autonomie individuelle et collective. On pourrait évidemment nous rétorquer que dans la société actuelle, les individus ne sont pas tous a priori autonomes, et que donc il n'est pas possible de faire reposer le pouvoir politique sur cette autonomie, puisqu'elle n'existe pas réellement. Les individus réels n'étant pas pleinement autonomes, on ne pourrait donc rejeter toute forme de tutelle politique. Nous répondrons simplement qu'une société qui se donne pour objectif l'autonomie individuelle et collective on pourrait aussi dire l'auto-émancipation doit au minimum, par les pratiques qu'elle met en place, favoriser le plus possible le renforcement de cette autonomie. Nous arrivons à ce stade au seuil de toute une réflexion sur la praxis autonome, et sur les moyens pédagogiques comme politiques de faire advenir l'autonomie au moyen même de cette autonomie encore inaboutie dans l'état existant des relations sociales. Si notre but présent n'est pas de développer cette question, nous pouvons d'ores et déjà énoncer que toute pratique politique qui vise l'autonomie suppose donc de combattre toute forme de domination politique fondée sur un rapport social d'autorité stable, quelle qu'en soit la source hérédité, argent, prestige, titres scolaires, patriarcat, etc. Le sort, en fonction des propriétés que nous lui avons attribué précédemment, nous semble particulièrement utile à cette fin.
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Parce qu'au fond les libéraux pressentent qu'un usage politique du tirage au sort saperait les fondements oligarchiques des régimes libéraux, ils ne l'utilisent qu'avec modération. Pourtant, dans la perspective d'un usage authentiquement démocratique du tirage au sort, il conviendrait de lui accorder une place de premier choix au sein de nos institutions politiques. Sans nier toute utilité à l'élection qui reste nécessaire pour l'attribution de charges requérant une compétence technique spécifique , un usage radical et extensif du tirage au sort l'associerait à des mandats courts et limités, à la révocabilité permanente des gouvernants, à la reddition de comptes et à une formation civique appropriée. Autant d'éléments oubliés par les gouvernements représentatifs et qui ramènent in fine le tirage au sort au cœur de la tradition démocratique bien plus qu'à la tradition libérale.
Date de mise en ligne : 27/06/2013
Vie démocratique - Société - 25/10/2023 - 11 minutes
Auteur Yves Sintomer
Professeur de science politique rattaché à l’Université Paris 8 et chercheur au Centre de Recherches et d’Études Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA)
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C’est la Révolution Française qui, dans sa volonté de redonner la justice au peuple, l’a remis au goût du jour en Europe continentale et l’a inscrit dans ses institutions : les procédures judiciaires incluant les jurés populaires sont définitivement adoptées en septembre et octobre 1791.
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les jurys d’assise ont perpétué la tradition
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remise en cause par la réforme de la justice portée par le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti et qui a été adoptée par l’Assemblée nationale le 18 juillet 2023 : avec la généralisation à l’ensemble du territoire des cours criminelles départementales, les crimes passibles de moins de vingt ans de prison seront jugés non plus par des jurés populaires mais par cinq magistrats professionnels. La Cour de cassation a d’ailleurs transmis au Conseil constitutionnel quatre questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) dont deux sont relatives à la disparition du jury d’assises dans les audiences criminelles de droit commun.
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Le contexte rationaliste des Lumières, qui oppose la Raison, la Volonté générale, le Contrat social, c’est-à-dire tout ce qui met la volition des citoyens au centre, à l’arbitraire et à l’irrationnel, répugne ainsi au tirage au sort, qui, en semblant laisser la décision au simple hasard, est incompatible avec le préjugé rationaliste de l’époque.
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Dans les années 1980, on développe aussi les conférences de citoyens, nées au Danemark et qui portent sur des questions scientifiques et techniques. Cela restait néanmoins technocratique et localisé.
La pratique se diffuse quand certains pays l’adoptent à une échelle plus large et qu’on donne aux assemblées citoyennes la compétence pour prendre des décisions ou au moins pour soumettre des projets à référendum à l’ensemble du peuple. En 2003, la Colombie britannique (province canadienne), considérant qu’elle serait plus efficace et moins partiale que la majorité politique du moment, mais aussi plus créative et inventive que les experts rodés à ces sujets, confie ainsi à une assemblée citoyenne tirée au sort le soin de réviser sa loi électorale. En Irlande, de nombreuses assemblées citoyennes ont été organisées, et, en 2016, deux d’entre élaborant une modification constitutionnelle validée ensuite par référendum et légalisant le mariage pour tous et l’avortement.
Un troisième exemple, français, serait la Convention citoyenne pour le climat lancées en octobre 2019 et hébergée par le Conseil économique, social et environnemental, et celles organisées dans la foulée, à l’échelle locale, nationale, universitaire, transnationale etc. Ces conventions citoyennes ont une affinité particulière avec la question du climat, peut-être parce que ni les générations futures ni les "non humains" ne votent et que le recours à ce type d’instance permet de quitter le court terme du jeu politique électoral en adoptant une autre amplitude de vue.
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l’impartialité
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sous le sceau de l'intérêt général
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égalité démocratique
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la dernière grande force de légitimité du tirage au sort est celle qu’Hélène Landemore désigne par le concept de "démocratie épistémique". C’est l'idée selon laquelle une diversité de points de vue permet d’augmenter la qualité des décisions prises in fine. Cette idée est elle-même héritée de John Dewey. Pour lui, une classe d’experts isolés ne pourrait acquérir une vision suffisamment large des problématiques que rencontre le corps social.
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La parole des experts a une grande importance ... tout autant technique que politique.
La conférence sur le futur de l'Europe, en 2021, est un exemple intéressant ... surreprésentation des europhiles par rapport à la proportion d'euro-sceptiques
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au travers de leurs discours et de leurs analyses, vont orienter les débats. Le panel d'experts doit être pluraliste et contradictoire
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rétribuer matériellement et symboliquement les citoyens
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Ces concertations doivent déboucher sur quelque chose. Sinon le risque de déception est très important, ce d’autant plus que l’investissement des citoyens pèse fortement sur leur vie professionnelle et personnelle.
Dans quelle mesure les dynamiques propres au référendum et au tirage au sort sont-elles complémentaires ?
... Brexit. La bascule de l’opinion en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne s’est produite à cause de l'accréditation d’une fake news selon laquelle le financement du système de santé britannique serait favorisé par le rapatriement de capitaux indûment accaparés par l’UE. Une assemblée citoyenne n’aurait pu se laisser prendre à de telles falsifications, grâce à la qualité des discussions inhérente à son mode d’organisation. De la même façon, concernant la réforme des retraites française, une convention citoyenne, en rendant audible tous les points de vues, aurait probablement permis une sortie par le haut de cette impasse politique.
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La société est faite d’organisations et d’intérêts structurés qui s’opposent. On a pu le constater lors de la Convention citoyenne sur le climat : les propositions qui en ont résulté ont été largement détricotées lorsque des lobbys de tout ordre sont entrés dans l'arène.
Certes, il faut introduire des moments politiques plus impartiaux et permettre de hausser la qualité des délibérations, en représentant davantage de points de vue. Mais dans certains cas, comme celui de la Convention citoyenne pour le Climat, les liens qui se sont établis entre les membres et les mouvements écologistes ont été productifs. Et il ne faut pas oublier que la mise en œuvre des décisions fait toujours l’objet de luttes et de négociations. C’est aussi cela, la démocratie.
Propos recueillis par Lola Carbonell et Hortense Miginiac.
1,41 M d’abonnés - 13k+ - 215 571 vues - 995 commentaires #Sterin #Rhinocéros #Medias
« Aujourd’hui on va vous parler d’un milliardaire qui a décidé d’utiliser sa fortune pour faire triompher l’extrême droite en France. Et ce milliardaire ça n’est pas Bolloré, c’est un autre, Pierre-Edouard Stérin. Stérin, c’est le premier à formuler son projet d’une manière aussi claire et franche, mais derrière lui, c’est tout un groupe social qui s’ensauvage, et qui trépigne d’impatience. »
Nouvel épisode de Rhinocéros, par Usul et Lumi.
Tr.: ...
a fait sa fortune en vendant des "smartbox" ...
plan Périclès ... la nuit du bien commun de C8, vitrine du fonds philantrophique de Stérin ... guérilla juridique, école de formation, 150 millions d'euros sur 10 ans ... l'union des droites pour une victoire politique ... François Durvye s'emploi à le rassure ... le programme du RN sera probusiness et coupera dans les dépenses de l'État ... antiredistributif et plus favorable aux grandes entreprises ... a créé Le Rasso, neo, Fonds du BIEN COMMUN ... il teste nos institutions ... pour une société raciste, homophobe, anti-woke ... les riches ont un programme et sont plus chauds que jamais ... idem pour Bernard Arnauld
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Mercredi 9 avril, l'Institut La Boétie organisait une conférence exceptionnelle à Sciences Po Paris autour de son nouveau livre, « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? », en présence de l'auteur Cédric Durand.
Les grandes multinationales du numérique nous font-elles entrer dans une nouvelle ère du capitalisme, le « technoféodalisme » ? Comment ces Big Tech ont-elles pu acquérir un pouvoir économique et désormais politique aussi puissant ? Et quelles en sont les conséquences pour nos démocraties ?
Sommes-nous condamné·es à vivre sous leur domination, ou bien pouvons nous construire un usage alternatif du numérique, plus démocratique et écologique ?
C'est toutes ces questions que Cédric Durand a abordé à l'occasion de cette conférence !
13:00 terminer ACT
Les Déconspirateurs – l’émission : hors-série avec Perrine Simon-Nahum - 4 févr. 2025 / ConspiracyWatch.info
10 k abonnés - 113+ - 2 530 vues - 61 commentaires #démocratie #antisémitisme
David Medioni reçoit la philosophe Perrine Simon-Nahum autour de son livre, « La Nouvelle causalité diabolique. La démocratie à l'épreuve de l'antisémitisme » (L'Observatoire, 2024).
Perrine Simon-Nahum est directrice de recherches au CNRS et directrice du département de philosophie de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm.
00:00:17 : Introduction
00:00:50 : Qu'est-ce que la « causalité diabolique » ?
00:10:54 : En quoi le sort des Juifs et celui de la démocratie sont-ils liés ?
00:17:39 : L'assaut de l'identitarisme contre l'universalisme
00:24:15 : La résurgence de la figure du Juif comme grand ordonnateur du complot mondial
00:45:05 : Que faire pour mieux lutter contre l’antisémitisme ?
Entretien enregistré le 22 janvier 2025.
► Pour aller plus loin :
https://editions-observatoire.com/liv...
► Venez visiter notre site : https://www.conspiracywatch.info/
Connue / https://bsky.app/profile/conspiration.bsky.social/post/3lhe76okcnc2a
"
Conspiracy Watch @conspiration.bsky.social · 1 mois
📽️ Les Déconspirateurs | Qu'est-ce que la "causalité diabolique" ? Comment expliquer la résurgence de la figure du Juif comme grand ordonnateur du complot mondial ? Conspiracy Watch doit-il devenir une cause nationale ?... :
@davidmedioni.bsky.social
"
Tr.: ...Poliakof?? ...
antisémitisme identitaire ... moment de retournement ... le post-marxisme c'est la lutte des races, société de domination masculine, le visage de l'occident, les juifs incarnent le capitalisme ... wokisme, féminisme ... judaïsme, séparation entre individualisme?? et transcendance, l'individu maître de son destin ... antisionisme est un antisémitisme ... remise en cause de l'État d'Israël ... déclarations de Judith Buttler??, LFI Hamas mouvement de résistance ... nous attendons trop de la démocratie, confondue avec l'État providence ... théorie du complot répond à blessure narcissique ... réponse primaire ... juif, coupable idéal ... spécificités française : on parvient pas à intégrer la période de Vichy ... culture de l'haulocauste, transmettre un savoir vivant, politique, 2 extrêmes gauche (JLM) et droite ...
33:51 terminer ACT
Ndlr : dénoncer cette collusion, cet amalgame JLM = extrême gauche antisémite ACT
charte rédigée lors de sa création en 2002
...
Nous vivons un changement de nature des risques, des disparités et des dangers créés par les modes dominants de production et de consommation. La mondialisation libérale accentue ces menaces et entend soumettre la recherche et le développement technique aux exigences de la solvabilité. Ces dernières années, l’accumulation de crises (Tchernobyl, amiante, sang contaminé, vache folle, OGM…) ont montré la nécessité de prendre en compte d’autres intérêts et risques que ceux définis par les acteurs techno-industriels. Elles ont suscité une remise en cause de l’expertise et de la science, un renouveau des mobilisations sociales et de nombreuses initiatives d’implication de ’profanes’ dans la recherche, l’expertise ou la vigilance, qui ont conduit à un certain désenclavement de la science et de ses institutions.
Face à la marchandisation des savoirs et du vivant, ces mobilisations et initiatives amorcent un sursaut démocratique et un nouveau pacte social pour une science citoyenne, responsable et solidaire. Loin de se réduire à « une montée des croyances irrationnelles » ou à un manque d’information ou de « culture scientifique », elles affirment qu’une science pour tous doit se construire avec tous, dans le dialogue avec des savoirs autrefois dévalorisés.
Moteur d’émancipation pendant plusieurs siècles, la science, devenue technoscience, est aujourd’hui un formidable pouvoir. Pour servir le bien-être de l’ensemble des êtres humains de notre planète, ce pouvoir requiert d’autres pilotes que la seule volonté de savoir, le désir de puissance ou les logiques de profit. Après l’ère de la « maîtrise de la nature », doit donc venir celle de la « maîtrise de la science », de la citoyenneté scientifique.
Sciences Citoyennes a pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique des sciences, afin de les mettre au service du bien commun.
Elle se donne notamment pour objectifs :
- L’accroissement des capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, consuméristes, syndicales et citoyennes. Nous appuierons la constitution d’un tiers secteur scientifique, répondant mieux à des besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’Etat ou de l’industrie privée.
- la stimulation de la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, l’appui aux lanceurs d’alerte et le développement de controverses publiques et de « forums hybrides » sur les enjeux à forte technicité scientifique. Loin des peurs frileuses des interventions du public et des logiques technocratiques, le pluralisme et la controverse sont la source non seulement d’une meilleure exploration des mondes possible et, partant, de meilleures décisions, mais aussi d’une appropriation active des connaissances scientifiques par le public.
- de promouvoir l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques. Nous favoriserons la mise en débat public des politiques publiques en matière de recherche, de technologie et d’organisation de l’expertise. Nous mènerons également l’analyse vigilante des nouveaux dispositifs délibératifs qui se multiplient afin de soutenir ceux qui favorisent une véritable démocratie technique.
COMMENT L'EXTRÊME CENTRE A PORTÉ LES NAZIS AU POUVOIR | JOHANN CHAPOUTOT, JULIEN THÉRY
Publié Il y a 21 heures • 31 vues / Le Média
Le parallèle entre la situation politique actuelle et celle qui porta au pouvoir les régimes fascistes pendant l'Entre-deux-guerres est couramment fait dans l'opinion depuis de années et sa pertinence paraît se confirmer jour après jour, tout particulièrement depuis la dissolution de l'Assemblée législative, par laquelle Emmanuel Macron prévoyait manifestement, en 2022, de s'engager dans un partenariat de gouvernement avec le RN. Dans son nouveau livre, intitulé Les Irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?, #JohannChapoutot développe cependant une démarche originale : c'est en faisant l'histoire des circonstances précises dans lesquelles Hitler et les nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne en 1933 qu'il éclaire indirectement, tacitement, mais de façon très crue, notre présent politique.
Dans cette discussion avec #JulienThéry, Johann Chapoutot revient sur la façon dont le patronat et la droite allemande ont fini par miser sur l'extrême-droite, c'est-à-dire le parti nazi, pour espérer perpétuer leur politique et même revenir sur les mesures sociales qu'ils avaient été contraints de concéder au mouvement ouvrier (de façon à éviter une révolution bolchévique) au lendemain de la défaite à l'issue de la Première Guerre Mondiale. Le processus fut celui de la constitution d'un extrême-centre supposé s'opposer fermement, au nom de la raison politique et économique, aux radicalités de gauche comme de droite, mais en réalité tout disposé à coopérer avec l'extrême-droite et farouchement hostile à la gauche. Cet extrême-centre, dont le credo est l'ordolibéralisme (version allemande du néolibéralisme), s'efforce de traiter la crise par des mesures d'austérité qui ne peuvent que l'aggraver mais favorisent les profits du capital. Il s'obstine à mener une politique de l'offre pour complaire aux grands intérêts privés, avec des effets désastreux pour les salariés et tout particulièrement pous les plus démunis. Il opte non seulement pour la répression des contestations, mais aussi pour le contournement de la démocratie en recourant à des procédures d'exception, en particulier l'article 48 de la Constitution de Weimar, non pour faire face à des situations d'urgence mais pour imposer des décrets budgétaires sans majorité parlementaire. Et il finit par faire entrer les nazis au gouvernement, en laissant à ces derniers le ministère de l'intérieur, c'est-à-dire la mainmise sur l'appareil répressif et sur l'éducation. Alors que von Papen, le policitien de la droite libérale artisan de l'arrivée d'Hitler à la chancellerie, pensait neutraliser ce dernier rapidement, toutes les institutions démocratiques s'écroulent dès lors en quelque mois pour laisser la place à la dictature d'extrême-droite.
Montage Bérénice Sevestre. Une émission de Julien Théry.
#Nazisme
Visibilité Publique
Publié originellement 20/02/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée43min 2 Commentaires
Tr.: ...
les nazis arrivés au pouvoir dans 3 landers dès 1930 ... l'extrême-centre ou libéralisme autoritaire ont porté Hitler au pouvoir ...
Notre vision & nos missions
Écotopie vise le développement de l’écocitoyenneté, c’est-à-dire une prise de conscience environnementale des individus et des sociétés associée à la capacité à initier, revendiquer, mener une réflexion critique et des actions porteuses de changements individuels et collectifs en vue de la coconstruction d’une société plus démocratique, plus solidaire, soucieuse du bien commun, sur le long terme. Une société attentive à minimiser son impact sur l’environnement (notion de soutenabilité) et à protéger la nature pour elle-même, en dehors de toute logique utilitariste.
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éducation centrée sur le rapport à l’environnement, en examinant notamment son importance et sa signification pour le développement humain et les transformations sociales.
Par une conscientisation et une mise en perspective critique de notre rapport (individuel et collectif) à l’environnement, nos actions renforcent la capacité des individus et des groupes à se relier, à comprendre et à agir sur le monde.
Nos moyens d’action sont la formation d’adultes, la recherche pédagogique, l’accompagnement de projets, la réalisation d’outils éducatifs et la publication de nos analyses et études.
4 portes d’entrée complémentaires
- Écocitoyenneté – Comprendre pour agir.
- Cadre de vie – Instaurer, restaurer, enrichir la relation de chacun avec son environnement.
- Transition – Accompagner le changement individuel et collectif.
- Intelligences communes – Construire ensemble un savoir environnemental et pédagogique.
Histoire
association de fait, créée en 1988 sous le nom d’Institut d’Éco-Pédagogie. En 1991, l’association se constitue en ASBL. En 2020, l’association change de nom : Écotopie
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De la protection de la nature à la défense de l’environnement
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L’ONU prône l’éducation relative à l’environnement à l’échelle internationale
... première Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm, en 1972, sur le thème « Une seule terre »
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Notre équipe
Pour assurer une approche pluridisciplinaire de la pédagogie de l’environnement ...
équipe permanente (8) organe d'administration (6) formateur·rices (11) membres effectifs (24)
- Christophe Dubois
- Anne Bauwens, formateur·rices
- Sara Peeters équipe permanente coordinatrice coordination@ecotopie.be
Force tranquille, Sara représente l’arbre autour duquel l’équipe peut à la fois se réunir et s’enraciner. Garante de l’identité de l’association, elle alimente le terreau sur lequel les perspectives et les visions d’Écotopie se coconstruisent. Quel que soit le parcours, dans les bois ou en équipe, elle recherche l’équilibre permettant à chacun·e d’avancer à son rythme avec ses remises en questions et ses doutes, dans l’écoute et la sérénité. Elle coordonne les forces vives d’Écotopie avec sourire et bienveillance sans faire l’économie d’une grande rigueur et de justesse dans ses actions.
coordination@ecotopie.be - Corentin Crutzen membres effectifs
- Sylvain De Beule membres effectifs, organe d'administration
- Bruno Gemenne membres effectifs, organe d'administration
- Anne-Catherine Martin Domaine de Bérinzenne, membres effectifs
- Gil Lenders membres effectifs
- Eveline Durieux formateur·rices, membres effectifs, organe d'administration
- Paul Gailly membres effectifs, organe d'administration
- Geoffrey Marcq équipe permanente, chargé de publications, formateur·rices
geoffrey@ecotopie.be - Yvette Lecomte
- Catherine Eeckhout, équipe permanente, formateur·rices
catherine@ecotopie.be
Enracinée dans l’environnement, Catherine a jeté son ancre en Écotopie pour partager sa passion de la formation. Pragmatique et créative, elle ouvre les possibles par les images et le jeu. Elle apporte un cadre accueillant, sécurisant et une boite à outils bien remplie. Elle est attentive à ces détails qui transforment une formation en un endroit chaleureux, propice aux idées qui se déploient comme une grand voile, tissant des liens où les uns prennent soin des autres. A travers elle, les sujets se font origamis : elle plie et déplie les contenus pour proposer une douce bousculade.
catherine@ecotopie.be - Marlène Feyereisen équipe permanente, chargée de mission, formateur·rices
marlene@ecotopie.be
Couteau suisse dans l’équipe, Marlène louvoie entre plusieurs missions : formation, recherche et publications. Prendre de la hauteur ne lui fait pas peur : elle aime penser le monde sans l’enfermer dans une boite de verre. Curieuse, enthousiaste et pragmatique, elle apporte structure et méthode au collectif. Elle s’appuie dans ses missions sur son bagage en sociologie de l’environnement, son attachement à la nature, sa précision dans la recherche et son regard sensible sur la pédagogie.
marlene@ecotopie.be - Célia Charbaut membres effectifs
- Christine Partoune formateur·rices, membres effectifs
- Marie Bylyna formateur·rices, membres effectifs
conteuse professionnelle, formatrice en écopédagogie, animatrice en ErE, auteure de formations dont « L’art du conte, un outil de sensibilisation » (Modules 1 et 2). Elle collabore avec Écotopie depuis 2015.
Plus d’informations sur son site www.mariebylyna.be - Nathalie Lourtie Centre Culturel Ittre, membres effectifs
- Emilie Croquet membres effectifs
- Anne Barthelemy membres effectifs
- Mildred Velasquez Poveda formateur·rices
a une expérience de plus de 20 ans dans le monde du théâtre et des marionnettes. Sa carrière s’est construite en Bolivie, Argentine, Équateur, Espagne et Belgique. Ses nombreuses expériences et projets lui ont permis de diversifier ses méthodes de travail et de les adapter aux besoins et spécificités des publics ciblés. Ces dernières années, elle a été en charge de la création de plusieurs pièces et ateliers avec des groupes issus de différents milieux (enfants, adolescents, femmes, primo-arrivants,…). - Thibault Durand équipe permanente, formateur·rices
thibault@ecotopie.be
Amoureux des randonnées et du grand air, Thibault a décidé de lier l’immersion en pleine nature et la formation. Il met à profit son temps passé à arpenter les terrils et autres espaces naturels wallons à la rencontre de leurs habitants, tant humains que non humains, pour mieux pouvoir tisser le dialogue entre eux. Baignant depuis sa plus tendre enfance dans divers univers fantastiques, il fait aujourd’hui en sorte de mêler contes et autres récits à sa pratique pédagogique. L’essence de son travail est en partie alimentée par des projets interculturels passés et en cours qui constituent un socle important de son identité de formateur.
thibault@ecotopie.be - Maëlle Dufrasne équipe permanente, formateur·rices
maelle@ecotopie.be
Passionnée de nature et de fiction, Maëlle s’ouvre au monde tout aussi bien par la lecture que l’aventure. Creuser les idées et les concepts l’emmène hors des sentiers battus, toujours à la recherche de nouvelles connaissances ou rencontres. Dans un foisonnement d’idées, elle construit des liens insoupçonnés qui font sens. Penser et confronter, comme respirer, pour se sentir libre ! En formation, elle accompagne chacun·e dans son cheminement : elle embarque tout le monde sans laisser personne à quai.
maelle@ecotopie.be - Jean-François Collin Fondation rurale de Wallonie, membres effectifs
- Benoit Houbeau Les découvertes de Comblain, membres effectifs
- Emeline De Bouver équipe permanente, chargée de mission, formateur·rices
emeline@ecotopie.be
Chercheuse enracinée dans la réalité, Emeline pose son regard complexe et nuancé sur le monde et celles et ceux qui l’habitent. Fine observatrice des changements sociaux et respectueuse de toutes les singularités, elle jongle avec les mots pour rendre compte de la richesse des pratiques de terrain et tend minutieusement le fil sur lequel chacun pourra trouver son équilibre. Du micro au macro, de la réflexion à l’action, elle donne forme à son expertise et son attention aux autres dans l’écriture, la formation et la recherche.
emeline@ecotopie.be - Sophie Glotz Natagora, membres effectifs, organe d'administration
- Dorian Kempeneers membres effectifs
- Martine Rensonnet formatrice et coach @ Sémentiel.
Coach certifiée, Martine est également 13 années d’expériences en animation de groupe et formation au sein de la Fondation Rurale de Wallonie et a collaboré sur différents projets au sein de notre laboratoire d’écopédagogie.
Plus d’information sur: Page FaceBook de Sémentiel - Profil Linkedin - Jacques Stein membres effectifs
- Vanessa Rasquinet Réseau Idée, membres effectifs, organe d'administration
- Marie Mosbeux Hypothèse, membres effectifs
- Caroline Leterme Centre d’expertise et de ressources pour l’Enfance, membres effectifs
- Lies Vanhauwere équipe permanente, assistante administrative et communication
lies@ecotopie.be - Dorothée Jardon membres effectifs
- Isabelle Dalimier membres effectifs
- Stéphane Jonlet membres effectifs
Contactez-nous
Écotopie ASBL
- Rue Fusch, 3 -
4000 Liège - 04 250 95 84 info@ecotopie.be
Ndlr : semblent avoir PLPDLA, vérifier ACT
Publié le 16 février 2025 à 23:02
À la Plateforme des Peuples d’Europe, quatre organisations d’Allemagne, d’Espagne, de France et de Grèce nous parlent de leurs efforts pour construire une alternative révolutionnaire socialiste, féministe et démocratique, via le confédéralisme démocratique.
... Fédération du Nord-Est de la Syrie (aussi appelée Rojava) ... rencontres internationalistes Peoples Platform Europe organisées à Vienne en Autriche, a animé une table ronde avec quatres de ces organisations (Apoyo Mutuo en Aragon/Espagne ; L’Offensive en France ; Initiative pour le Confédéralisme Démocratique en Allemagne ; et la Plateforme pour l’Union Confédéraliste en Grèce)
...
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10835046
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Eric Libertad - il y a environ 24 heures
-> https://www.youtube.com/watch?v=RtOvGQAZPOQ
1 J'aime 1 repartage
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9 décembre 2024 à 17h27 / La rédaction de Mediapart
Présidentialisme et verticalité du pouvoir, institutions obsolètes, extrême droite qui surfe sur la défiance politique : il est grand temps d’aérer notre démocratie. Mediapart réunit une dizaine de personnalités pour en parler mardi soir à 19 heures.
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émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.
Nos invité·es :
- Féris Barkat, activiste, cofondateur de Banlieues climat ;
- Agathe Cagé, doctrice en science politique, ancienne secrétaire générale de la campagne de Benoît Hamon en 2017, directrice de Compass Label, autrice de Classes figées. Comprendre la France empêchée (Flammarion) ;
- Carolina Cerda-Guzman, maîtresse de conférences en droit public, autrice de Sortir de la Ve. Pour une fabrique citoyenne de la Constitution (Éditions du Détour) ;
- Hélène Desplanques, réalisatrice du documentaire Les Cahiers de doléances ;
- Mathilde Hignet, députée La France insoumise-NFP d’Ille-et-Vilaine ;
- Marc Joly, sociologue, chargé de recherche au CNRS, auteur de La Pensée perverse au pouvoir (Anamosa) ;
- Pouria Amirshahi, député de Paris, membre du groupe écologiste et social ;
- Chloé Ridel, députée européenne, porte-parole du Parti socialiste ;
- Clément Sénéchal, ancien porte-parole de Greenpeace, auteur de Pourquoi l’écologie perd toujours (Le Seuil).
Tr.: ... une constitution pour la stabilité mais aussi pour le respect des droits fondamentaux, la séparation des pouvoirs ... conséquence d'une politique volontaire de réduction des recettes ... les services publics sont notre avenir collectif ... symboles de la république, liberté égalité fraternité ... la parole de Macron doit tout écraser ... avoir remis l'extrême droite au centre du jeu est scandaleux ... les chaînes d'info en continu interdisent un débat de fond ... tous les mouvements (gilets jaunes, retraites) étaient tous une demande de démocratie ... explorer le tirage au sort, démocratie directe, préférendum ... c'est le bon moment pour tout remettre à plat ... pas de compromis démocratique avec le capitalisme ... les violences policières devenues la norme ... prisonniers politiques (kanaki, etc) ... changer la façon de faire la politique, laisser la place au gens populaires d'en faire ... un pied sur le terrain, un pied à l'assemblée, permanences mobiles, cafés débats ... les partis fatigués et fatigants ... combiner la rue et la loi ... la verticalité surplomb de Macron bloque ... redonner la parole aux gens ... pris dans ensemble contraignant (ue, etc) ... optimiste par le NFP ... période de transition ... 1:11:30 terminer ACT
mouvement transpartisan et apolitique qui aide les citoyens à se réapproprier des espaces numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles.
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X est devenu une machine à promouvoir Elon Musk, sa fortune et son idéologie (classée d’extrême-droite libertarienne), la survie de toute dissidence est soumise à son bon vouloir : plusieurs comptes d’influenceurs, de journalistes ou d’opposants politiques ont été fermés sans préavis pour crime de lèse-majesté vis-à-vis de Musk.
C’est un exemple typique du danger des réseaux sociaux centralisés, conçus pour rendre leurs utilisateurs captifs tout en instrumentalisant leur audience. Musk ne s’en cache pas, lui qui se vantait littéralement de gaver les utilisateurs de X de ses tweets..
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À Gauche
La députée de Seine-Saint-Denis est une des figures de proue de l’Association pour une République écologique et sociale (l’APRES), le regroupement institué par les cadres politiques nationaux de la LFI « purgés » par l’appareil mélenchonien au moment de la constitution du Nouveau Front populaire (NFP). Avec nos ami.es Danielle Simonnet, Raquel Garrido, Alexis Corbière et Hendrick Davi, elle appelle de ses vœux la création d’une nouvelle force, alliant radicalité programmatique et exigence démocratique, et qui serait l’aile marchante du NFP. Nous sommes en parfait accord avec elle sur cette perspective.
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M. Macron, il n'y a rien au-dessus du peuple souverain ! - 7 sept. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion de la manifestation contre le coup de force de Macron le 7 septembre 2024.
Signez la pétition sur : https://macron-destitution.fr/
Il rejette l'idée qu'il puisse exister une autorité supérieure à celle du peuple, dénonçant toute tentative de subversion de cette souveraineté par des élites ou des pouvoirs centralisés. Il évoque le moment où les premiers députés ont décidé que même le roi ne pouvait se placer au-dessus du peuple, soulignant ainsi l'héritage républicain qu'il défend.
Jean-Luc Mélenchon poursuit son discours en se tournant vers la jeunesse française, en remerciant notamment les organisations de jeunesse d'avoir appelé à cette manifestation du 7 septembre.
Il accuse Emmanuel Macron de mépriser la démocratie et de gouverner en dépit de la volonté du peuple. Il rappelle les défaites électorales du président, notamment les législatives de 2022, et critique son refus de reconnaître ces échecs. Jean-Luc Mélenchon accuse Macron de détourner les institutions démocratiques à son avantage, il avertit que cette attitude conduit à un déni de démocratie et crée un climat de tension.
Jean-Luc Mélenchon appelle alors à une lutte de longue durée, une résistance face à cette dérive autoritaire.
Signez la lettre ouverte à Emmanuel Macron : « Cessez de brutaliser la démocratie ! » - Attac France
mercredi 24 juillet 2024, par Attac France
Campagne > Mobilisons-nous pour le Front populaire
Le 23 juillet, dans une interview sur les antennes de France Télévisions, Emmanuel Macron a une nouvelle fois contesté la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées.
Il a refusé de nommer Lucie Castets, désignée comme candidate au poste de Première ministre par les différentes composantes du Nouveau Front Populaire. Il a réaffirmé son souhait d’imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot.
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