François Petitdemange - Publié le mardi 8 juillet 2025 à 16:20
Le tribunal correctionnel de La Rochelle a condamné, ce mardi, neuf agriculteurs et leurs sociétés à un total de plus d'un million d'euros d'amende. Entre octobre 2020 et mars 2023, ils ont puisé de l'eau pour irriguer leurs cultures dans des bassines du département pourtant déclarées illégales.
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Le juge a aussi reconnu le "préjudice écologique", à hauteur de 400.000 euros
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Connu / TG le 8/07/25 à 16:45
Les Jeunes agriculteurs et l’Association des irrigants de la Vienne appellent à un large rassemblement des agriculteurs, ...
Connu / TG le 11/06/2025 15:35
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La guerre continue: l’étude HMUC doit être validée le 25 juin à la CLE Du Clain:
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Poitiers Vienne
Clément Tricot Publié le samedi 7 juin 2025 à 19:08
Entre 300 et 400 personnes se sont rassemblées ce samedi 7 juin à Poitiers pour protester contre les réserves de substitution. Un important dispositif policier a été déployé, mais la manifestation s'est déroulée dans le calme.
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Les militants antibassines ont déambulé dans les rues au départ de l'hôtel de ville, avec un arrêt devant la préfecture. Ils reprochent au nouveau préfet de la Vienne, Serge Boulanger, ses récentes prises de position sur le partage de l'eau.
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Accompagnés par des représentants de Greenpeace, de la Confédération paysanne, des Écologistes, de LFI et du PCF, les membres de BNM dans la Vienne ont remis une proposition de formation sur l'étude HMUC au préfet.
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"Nous ne sommes pas opposés à l'irrigation"
Au départ du cortège, les manifestants ont organisé un pique-nique symbolique, avec des fruits et des légumes locaux, dont certains issus de l'agriculture irriguée. Une manière de rappeler qu'ils ne sont pas opposés à cette pratique, mais qu'ils demandent simplement son contrôle. "Nous ne sommes pas du tout anti-irrigation, on veut que l'irrigation soit réglementée pour des productions qui vont apporter de la valeur ajoutée pour produire des semences par exemple, et favoriser avant tout aussi l'agriculture paysanne et locale", raconte Martin éleveur de volailles dans la Vienne. "Ce qu'on a ramené, ce sont des produits qui sont issus de notre production. Fruits, légumes, des rillettes, des produits laitiers, etc. On essaye de faire valoir une agriculture de qualité qui soit nourrissante, qui soit locale. Ce qu'on questionne en fait, c'est l'usage de l'eau." Le manifestant, comme beaucoup, s'oppose à une agriculture destinée à l'exportation.
Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers - 07/06/2025 - 10 juin 2025 / Collectif Bassines Non Merci
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✊ Retour sur la manifestation de samedi à Poitiers !
Retrouvez en image les moments forts de cette mobilisation 👉 • Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers...
À l’appel de plusieurs organisations (la confédération paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Eco Socialiste, Attac 86), environ 400 personnes ont manifesté pacifiquement ce samedi 7 juin à Poitiers. L’objectif était de dénoncer la mauvaise gestion de l’eau du Préfet Boulanger qui n’est pas de nature à régler les problèmes sur le bassin ni à faire face au dérèglement climatique. Une mobilisation joyeuse et déterminée malgré un dispositif policier massif.
⚠️ Rappelons que la CLE (Commission Locale de l’Eau) reste dominée par l’agro-industrie, et que l’étude HMUC, base scientifique sérieuse, est ignorée. Le semblant de concertation que constitue le PTGE vient à peine de débuter. On y voit déjà l'omniprésence des intérêts de l'agro-industrie (FNSEA, ADIV, Terrena...) soutenue par certains élus locaux et qui cherche à capter l'argent public au profit de ses projets destructeurs
Pourtant, le préfet Boulanger récemment en place continue les passages en force :
🔹 Signature d’un arrêté pour 6 bassines dans la Clouère
🔹 Volumes d’eau délirants autorisés pour 8 ans (AUP)
🔹 Chantiers imminents dans la Vienne qui seraient financés en partie par des collectivités
Il est donc clair que le préfet Boulanger veut réaffirmer le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel, au mépris de la science, de la démocratie et du vivant. Mais notre mobilisation est venue lui rappeler que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à faire entendre nos voix pour défendre l’eau comme commun, une gestion juste et la fin des projets de bassines !
Le préfet Boulanger qui n’a visiblement pas souhaité nous rencontrer aux portes de la Préfecture a proposé par le biais de sa directrice de cabinet une réunion de travail... mais à huis clos.
Or, le collectif BNM 86 réclame un débat public et transparent, pas des discussions confinées. Toujours est-il que des membres du Collectif BNM 86 ont remis à la directrice de cabinet du préfet une proposition de formation sur l’étude HMUC, pour exiger une gestion de l’eau réellement adaptée aux besoins du territoire et du vivant.
Les suites seront donc à découvrir au prochain épisode !
Toutes les infos sur bassinesnonmerci.fr
Tr.: ... Laurence Guichard, paysanne, membre de la Confédération Paysanne 86 ... irrigants ... Anne-Morwenn Pastier, co-porte-parole de BNM86 ... Julien Le Guet, co-porte-parole de BNM79 ... Christiane Queyreix, membre de Greenpeace Poitiers ... rapport "démocratie à sec" Greenpeace ... 18 stratégies déployées par les lobbyies agricoles pour s'imposer ...
Les préfectures de la Charente-Maritime et de Nouvelle-Aquitaine refusent de communiquer les volumes d’eau consommés ...
Connu / TG le 15/02/25 à 13:39
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Ce jeudi 26 décembre, suite à l’audience de comparution immédiate du camarade inculpé pour « violence contre militaire de la gendarmerie nationale », la demande d'un délai pour préparer sa défense a été acceptée par le tribunal.
Les poursuites judiciaires engagées à son encontre sont en lien avec l'embuscade musclée, organisée par des irrigants mercredi 18/12 après l’annonce par la justice de l’illégalité de la bassine de Sainte-Soline. Quelques irrigants avaient alors bloqué la route entre la bassine de Sainte Soline et Melle, empêchant ainsi la circulation pour rejoindre Melle où se fêtait la décision de la cour administrative d'appel de Bordeaux. Ces exploitants agricoles en tracteurs ont dégradé des véhicules, intimidé et menacé leur occupant-es. Le lendemain, la préfecture a déclaré qu'un gendarme aurait été blessé. Nous constatons encore une fois amèrement que, dans les Deux-Sèvres, il suffit de dire "c'est un anti-bassine qui a fait ça" pour que le procureur de la république du tribunal de Niort engage des poursuites.
Pendant ce temps, les irrigants ayant dégradé les véhicules, dont un armé d’un couteau ayant crevé le pneu d’un des véhicule, n’ont été ni poursuivis ni entendus par la gendarmerie alors qu’ils sont les premiers responsables de cette situation… Nous dénonçons fermement cette partialité sans équivoque dans la manière de conduire cette enquête, tout comme nous dénonçons la responsabilité de l’Etat dans le sentiment d’impunité qui règne du côté des pro-bassines, se permettant d’agir en dehors de tout cadre légal tout en restant impunis. Cette justice à deux vitesses est purement scandaleuse !
Nous en profitons pour souhaiter 'Bon vent' à M.Wattebled, Procureur de la république de Niort depuis 4 ans, qui quitte son poste pour la Bretagne.
Nous appelons à un nouveau rassemblement le 10 février prochain à partir de 13h pour soutenir notre camarade lors de son procès ! Soyons nombreux.ses !
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Retrouvez sur cette carte tous les lauréats du Fonds d’investissement en hydraulique agricole 3 786 vues - Publié le 6 novembre
Type de projet
Rehausse/agrandissement du patrimoine hydraulique existant
Création de retenue(s) agricoles
Rénovation ou réhabilitation de réseaux d'irrigation
Rénovation ou optimisation du patrimoine hydraulique existant
Création de retenue(s) agricoles
Création ou extension de réseaux d'irrigation
Type de projet Rénovation ou réhabilitation de réseaux d'irrigation
Type de maître d'ouvrage Association syndicale autorisée (ASA)
Maître d'ouvrage Collectif
Code postal du projet 24320
une nouvelle victoire juridique pour le collectif Bassines non merci.
« La construction des bassines entraîne une augmentation des prélèvements en eau sur le territoire et ne permet en aucun cas de remplacer des prélèvements estivaux par des prélèvements hivernaux »Le principe de ‘’substitution’’ est pourtant la justification du financement public à 70 %, notamment par l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
Connu / mel BNM16
Connu / https://x.com/BassinesNon/status/1848761770661515611
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BassinesNonMerci ⏚ @BassinesNon
BONNE NOUVELLE !
👉Retrouvez le CP complet ci-joint ou sur le site de Bassines Non Merci : 🧶👇
Image - Image - 6:22 PM · 8 033
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Off Investigation @Offinvestigatio · 26 févr.
⚡ THIERRY BOURET, LE GROS CÉRÉALIER QUI ASSÈCHE LE MARAIS POITEVIN
👉 Il co-gère 7 exploitations agricoles, exploite 1800 ha et pompe 1M de m3 d'eau/an dans les nappes phréatiques
👉 "L'irrigation permet de doubler les rendements et donc de nourrir la planète"
Vidéo intégrée
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Rien n’a changé dans les pratiques des irrigants : le tribunal risque fort de se fâcher.
© (Photo NR, Jérôme Dutac)
Par Vincent BUCHE Publié le 24/09/2024 à 14:51, mis à jour le 24/09/2024 à 16:02
L’établissement public du Marais ne s’est pas plié au jugement du mois de juillet. L’addition pourrait s’avérer salée.
Le 9 juillet 2024, le tribunal administratif de Poitiers rendait un jugement qui plongeait les irrigants du bassin-versant du Marais poitevin dans la consternation : une nouvelle fois, les magistrats annulaient l’autorisation pluriannuelle délivrée par les services de l’État, jugeant les volumes autorisés « excessifs », notamment en raison des prélèvements d’hiver liés au remplissage des mégabassines.
À LIRE AUSSI. Irrigation dans le Marais poitevin : copie à revoir de toute urgence
Afin que les irrigants concernés ne se retrouvent pas le bec dans l’eau, le tribunal a délivré à l’Établissement public du marais poitevin (EPMP) une autorisation de prélèvement provisoire, sur des volumes revus à la baisse, le temps que les quatre préfets concernés (Deux-Sèvres, Vienne, Vendée, Charente-Maritime) délivrent une nouvelle autorisation.
Une astreinte à 500 euros par jour de retard ?
L’EPMP se voyait octroyer un mois pour définir les plans de répartition des volumes octroyés entre irrigants, ces plans devant être approuvés par les services de l’État. Près de trois mois après ce jugement, rien n’a changé : les irrigants ont continué d’arroser comme si de rien n’était et l’EPMP n’a apparemment pas ébauché le moindre plan de répartition.
L’association Nature Environnement 17, qui avait saisi le tribunal, est donc revenue à la charge pour réclamer la liquidation de l’astreinte de 100 € par jour de retard qui avait été fixée.
Déjà 6.100 euros à payer
Le nouveau procès a eu lieu mardi 24 septembre 2024. Le rapporteur public n’a pu que constater le bien-fondé de cette nouvelle requête et a proposé au tribunal de condamner l’EPMP à payer 6.100 € à Nature Environnement 17. Il a également suggéré de porter l’astreinte à 500 € si l’État continue de ne pas respecter le jugement.
La décision, qui ne fait guère de doute, sera rendue dans quinze jours.
Il vous reste 85% de l'article à lire.
Clés : Deux-Sèvres ; Vienne ; Vendée ; Charente-Maritime ; Environnement ; Agriculture ; Bassines ; A la Une local ;
Ndlr : justice réaliste... et prévoyante !
Irrigation et pollution dans la Vienne : deux fermes mises à l’amende / lanouvellerepublique.fr
Deux fermes ont été condamnées devant le tribunal de police de Poitiers : la première pour une irrigation interdite, la seconde pour ...
Connu / TG le 14/10/23 à 16:31
Connu / https://mastodon.top/@BassinesNon@social.tmprs.net/111284995308121894
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Axe vert de La Ramée ⏚ a partagé 3 j
axevertramee@mamot.fr ⏚ Bassines ? Bah Non ! @BassinesNon@social.tmprs.net
« je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent de transformer de l’eau froide et propre en une eau sale et chaude…»
Extrait de la Nouvelle République :
Cela a été redit en séance plénière de la Région, mardi 17 octobre : celle-ci ne finance pas la création de ces réserves de substitution d’eau que sont les bassines.
C’est le biologiste Gilles Bœuf, ancien président du Museum national d’histoire naturelle (et élu de la majorité — note : majorité régionale de gauche), qui résume le mieux le pourquoi de cette position politique : « je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent de transformer de l’eau froide et propre en une eau sale et chaude…»
Exit les bassines. Mais la Région a une politique en faveur de la bonne utilisation de l’eau en agriculture, pour des pratiques vertueuses. Il s’agit d’abord d’inciter l’emploi de méthodes moins gourmandes en eau, mais aussi de favoriser l’irrigation.
#NoBassaran #BassinesNonMerci #megabassines
La outarde sauvage (en bois) porté par des manifestant·e·s à Sainte-Soline en mars 2023.
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🔴Dans ce nouveau numéro de Focus sur, je vous présente ma nouvelle proposition de loi visant à protéger la ressource en eau 💦en planifiant l’arrêt de l’irrigation de la culture du maïs 🌽
➡️ Pour consulter ma proposition de loi : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1422_proposition-loi
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Connu / TG le 08/08/23 à 22:06
Le président de l’Association des irrigants de France et vice-président de son homologue européenne ...
Connu / TG le 02/08/23 à 09:43
La Chambre régionale des comptes des Pays de la Loire s’interroge sur la destination des cultures irriguées par les retenues ...
Connu / TG le 20/07/23 à 15:43
🔴Dans ce nouveau numéro de Focus sur, je vous présente ma nouvelle proposition de loi visant à protéger la ressource en eau 💦en planifiant l’arrêt de l’irrigation de la culture du maïs 🌽
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Connu / TG le 23/6/23 à 21:02