Le député macroniste Jean Laussucq avait été élu député de la 2e circonscription de Paris en juillet 2024 © AFP - Magali Cohen / Hans Lucas
Émilie Defay
Trois députés, dont Jean Laussucq, élu à Paris, ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel vendredi, en raison d'irrégularités dans leurs comptes de campagne.
...
ainsi que Brigitte Barèges, députée du Tarn-et-Garonne, et Stéphane Vojetta, député pour les Français établis hors de France, ont été déclarés inéligibles "pour une durée d'un an" et "démissionnaires d'office" de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel.
...
Connu / TG le 18/07/25 à 14:06
Première séance du mardi 8 juillet 2025
... sur l'ensemble de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur (texte de la commission mixte paritaire).
Détail du diagramme :
Pour : 316 députés
Contre : 223 députés
Abstention : 25 députés
Synthèse du vote
Nombre de votants : 564
Nombre de suffrages exprimés : 539
Majorité absolue des suffrages exprimés : 270
Pour l'adoption : 316
Contre : 223
Abstention : 25
L'Assemblée nationale a adopté
Répartition des votes par groupe
- Rassemblement National (123 membres) Pour : 119
dont Mme Caroline Colombier
Abstention : 2
M. Thierry Frappé
M. Alexis Jolly - Ensemble pour la République (93 membres) Pour : 64 dont Mme Sandra Marsaud (Charente 2ème)
. Contre : 14
M. Pieyre-Alexandre Anglade
M. Hervé Berville
M. Éric Bothorel
Mme Céline Calvez
M. Thomas Cazenave
M. Pierre Cazeneuve
M. Jean-Marie Fiévet
Mme Camille Galliard-Minier
M. Guillaume Gouffier Valente
Mme Sandrine Le Feur
M. Mathieu Lefèvre
Mme Graziella Melchior
Mme Sophie Panonacle
Mme Marie-Pierre Rixain
. Abstention : 10
M. Stéphane Buchou
Mme Eléonore Caroit
M. Vincent Caure
M. Roland Lescure
M. Sylvain Maillard
M. Bastien Marchive
M. Ludovic Mendes
Mme Natalia Pouzyreff
M. Charles Rodwell
Mme Marie-Ange Rousselot
. Non votant : 1
Mme Yaël Braun-Pivet (Présidente de l'Assemblée nationale) - La France insoumise - Nouveau Front Populaire (71 membres) Contre : 71
- Socialistes et apparentés (66 membres) Contre : 65 [qui n'a pas voté et pourquoi ?]
- Droite Républicaine (48 membres) Pour : 47
Abstention : 1 M. Éric Pauget - Écologiste et Social (38 membres) Contre : 38
- Les Démocrates (36 membres) Pour : 26
. Contre : 9
M. Erwan Balanant
M. Olivier Falorni
M. Cyrille Isaac-Sibille
Mme Sandrine Josso
M. Pascal Lecamp
M. Hubert Ott
M. Jimmy Pahun
Mme Maud Petit
M. Richard Ramos
. Abstention : 1
M. Frantz Gumbs - Horizons & Indépendants (34 membres) Pour : 26
. Contre : 3
M. Thomas Lam
M. Xavier Roseren
Mme Anne-Cécile Violland
. Abstention : 4
M. Thierry Benoit
M. Sylvain Berrios
M. Jean-Michel Brard
Mme Anne Le Hénanff
. Non votant : 1
Mme Naïma Moutchou (Présidente de séance) - Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (23 membres) Pour : 12
. Contre : 3
M. Paul-André Colombani
M. Stéphane Lenormand
M. Max Mathiasin
. Abstention : 6
Mme Constance de Pélichy
Mme Martine Froger
M. Paul Molac
Mme Nicole Sanquer
M. Olivier Serva
M. Stéphane Viry - Gauche Démocrate et Républicaine (17 membres) Contre : 17
- UDR (16 membres) Pour : 16
- Députés non inscrits (12) Pour : 6
. Contre : 3
M. Belkhir Belhaddad
Mme Stella Dupont
M. Sacha Houlié
. Abstention : 1
Mme Sophie Errante
Connu / TG le 9/07/25 à 19:22
Ndlr : connue / Loi Duplomb
La ministre de la Culture Rachida Dati, le 30 juin 2025 à l'Assemblée nationale ©AFP - Ludovic Marin
vidéo
Surtout ne pas l’enterrer trop vite. Ni la ministre, ni la loi audiovisuelle qu’elle porte et qu’elle rêve de brandir en trophée.
Disons-le crûment : le rejet de ce texte hier par les députés, n’est qu’un trompe-l'œil, une opération d’évitement qui permet à la ministre de la Culture de sauter la case Assemblée nationale, en s’épargnant de longs et incertains débats, et de rebondir directement au Sénat, où la loi devrait revenir dès lundi prochain, en commission de la Culture. Les opposants à la réforme de l’audiovisuel public auraient grand tort de crier victoire. La gauche n’a rien compris, elle n’a pas vu le coup venir : c’était un coup monté.
Rachida Dati souhaitait l’adoption de cette motion de rejet. Elle a tout fait pour, c’était son plan !
Faire une "Duplomb"
L’inflation des amendements déposés par les groupes de gauche, 1150, n’aurait pas permis d’achever l’examen du texte dans les délais prévus, c’est-à-dire avant demain soir. Et pas plus en rajoutant deux jours de débats, ce qu’elle avait obtenu, jeudi et vendredi, c’était trop court. La loi serait restée en plan.
D’où l’idée de se servir de la motion de rejet défendue par la gauche, pour faire une « Duplomb », expression désormais en vogue au Palais-Bourbon. Du nom de la loi Duplomb, qui avait été rejetée par ses propres défenseurs. Rejetée par le bloc central, dans le but de faire échec à l’obstruction de la gauche et de propulser cette loi directement en Commission mixte paritaire.
Ici, j'ouvre une parenthèse : la clarté et la sincérité des débats parlementaires étant considérées comme un principe constitutionnel, on est curieux de savoir ce qu’en dira le Conseil du même nom. Manœuvre astucieuse ou dévoiement irrégulier ? Je referme la parenthèse. Et je reviens à cette nouvelle « Duplomb », exécutée hier de façon moins voyante, plus subtile, mais tout aussi efficace. Simplement cette fois en laissant gagner la gauche.
Comment ? En désertant l’hémicycle. La gauche a eu la surprise hier de découvrir une Assemblée dont le centre était fort dégarni. C’était prévu ! 31 députés présents sur 163.
Deals avec l’extrême-droite
Et puis deuxième surprise : le RN jusque-là bienveillant pour cette loi, qui vote avec la gauche, pour le rejet du texte. Là aussi, théâtre d’ombres. Les marinistes se sont laissé convaincre que leur programme de privatisation de l’audiovisuel serait plus facile avec une seule entité – la holding – plutôt que deux ou trois. Et que l’accélération du changement de loi valait bien ce coup de billard à trois bandes.
Note pour plus tard : penser à interroger Rachida Dati sur ses deals avec l’extrême-droite.
Et maintenant ? Examen au Sénat la semaine prochaine. L’agenda y est plein comme un œuf. Mais Rachida Dati est prête, dit-on, à se rouler par terre pour obtenir un créneau. Là-bas, le débat ne sera qu’une formalité.
Et retour à l’Assemblée nationale le 23 septembre, avant le Budget. Si les débats ne s’enlisent pas, si le RN inverse son vote, la loi Dati aura toutes ses chances.
Ici me revient le titre d’une de ses premières biographies il y a une dizaine d’années : Rachida ne meurt jamais.
Clés : Politique Société Médias Rachida Dati Audiovisuel public
21,2 k abonnés - 891+ - 4007 vues - 156 commentaires
Dans ce 4ème épisode de notre série sur les coulisses de la Commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l'État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, je reviens avec vous sur l'audition du Premier ministre François Bayrou le 14 mai 2025.
Préparation de l'audition, pressions politiques et médiatiques, mensonges, violences, je vous explique tout de cette audition de plus de 5h30, de son contexte, et de ce que j'en retiens.
Tr.: ...
parjure ... souhaite que la justice soit saisie ... culture de la violence / giffle ... geste "éducatif" ... le parlement fait vivre notre démocratie ... traitement médiatique pour disqualifier la commission ... rapport adopté par la commission d'enquête parlementaire ... projet de loi pour protéger les enfants
Ndlr :
- se procurer et lire ce rapport ACT
- suivre le projet de loi pour protéger les enfants ACT
- Continuer à valoriser la démocratie parlementaire ACT
- et dénoncer les mensonges et manipulations de Mr Bayrou, du gouvernement et même du pdt de la république ACT
Annonces de Bayrou sur les retraites : C'est une tournée d'adieu ! - 27 juin 2025 / Eric Coquerel
50,2 k abonnés - 2K+ - 45 140 vues - 564 commentaires
Eric Coquerel était l'invité du 8h30 France info, le vendredi 27 juin 2025, après l'échec attendu du conclave sur les retraites et le rattrapage de Bayrou par de nouvelles annonces sur les retraites. Eric Coquerel appelle tous les opposants parlementaires à cette réforme à voter la motion de censure initiée par la gauche, contre le gouvernement Bayrou.
Tr.: ...
LE CAPital nous coûte trop cher dans ce pays ... guerre commerciale, les allemands ont décidé déficit de 500 milliards d'€ ... mois de juin le plus chaud ... baisse de 2 milliards ... arrêter le nucléaire à terme ... on a un pb de recettes ...faire cotiser les dividendes ... retrouver des marges ... pas d'accord pour affaiblir ... /OTAN : 5% sur la défense : NON ... LA Bifurcation écologique ... souveraineté industrielle, nationaliser arcelor mital ... /JLP 2027 on sort de l'OTAN, plus que jamais.
1,46 M d’abonnés - 1,3k+ - 12 438 vues - 119 commentaires
#bayrou #macron #retraites
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir
Après l’échec du conclave sur les retraites, François Bayrou a convoqué dans la précipitation les partenaires sociaux … pour conclure qu’il n’y avait pas d’accord. Ayant, encore une fois, trahi sa parole, le Premier ministre s’expose à une censure de la gauche, en particulier portée par le PS. La crise parlementaire approche avec des conséquences imprévisibles. Aura-t-elle lieu ? Pour quelles conséquences ? Et sinon, pourquoi n’aurait-elle pas lieu ? C’est ce qu’on va avoir dans ce nouveau numéro de Dissolution.
On en profitera aussi pour revenir sur la séquence médiatique qui a vu Rachida Dati s’attaquer violemment à un journaliste parce qu’il posait des questions qui la gênaient.
Journaliste : Camille Chastrusse, Victor-Ulysse Sultra, doctorant en droit public
Réalisation : Camille Chastrusse
...
Tr.: ... une ministre menace de poursuites un journaliste pour une question d'intérêt public ... Arnaque de France Médias, réforme de l'audiovisuel public
Ndlr : DÉNONCER ACT
En bref — Pesticides - Mis à jour le 26 juin 2025 à 17h28
Durée de lecture : 1 minute Clés : Pesticides Politique
nouvelle étape dans l'action des sinistré·es climatiques 🔥 après 2 mois de silence du gouvernement
...
Connu / TG le 25/06/25 à 16:43
Rapport
Qui dans la société doit payer les coûts d'une aggravation du changement climatique et de ses évènements extrêmes ? Quels mécanismes de solidarité à l'égard des plus exposés ou des plus vulnérables ? Comment financer et déclencher les actions de prévention pertinentes ? Quels rôles de l'Etat et du secteur assurantiel ?
Fruit d’un travail original ayant mobilisé un groupe de travail pluridisciplinaire pendant près de deux ans, ce rapport du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan questionne les fondements et les limites du système actuel de mutualisation des risques climatiques. Il dresse un parallèle avec la mutualisation des risques sociaux et la construction des assurances sociales au XIXe siècle, et la nécessité, aujourd’hui, de réinventer notre solidarité collective face aux aléas naturels.
En regard, les autrices proposent trois scénarios de réformes, qui diffèrent selon l’ampleur de la couverture et la place de l’Etat dans cette nouvelle protection climatique. Ces scénarios sont détaillés, d’un Etat régulateur du secteur de l’assurance à une socialisation plus large des risques climatiques, sur le modèle de la protection sociale.
Publié le : 12/06/2025
Temps de lecture 7 minutes
Télécharger l'édito de Clément Beaune, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
PDF - 4 129.7 Ko
Autrices
- Mathilde Viennot, Cheffe de projet, Coordonnatrice
- Marine de Montaignac, Cheffe de projet, Autrice
- Alice Robinet, Cheffe de projet, Autrice
Le système en vigueur de mutualisation des risques climatiques est-il efficace ?
En comparaison internationale, le modèle français d’indemnisation des risques climatiques (assurance habitation doublée du régime « Cat Nat ») apparait particulièrement mutualisé et solidaire. Toutefois, le système de mutualisation dans son ensemble, incluant aussi la prévention, présente des limites, en particulier pour les ménages, telles que :
- Une indemnisation partielle des dommages, une non-couverture de certains risques (trait de côte) ou une couverture incertaine (sécheresse), une couverture assurantielle inégale sur l’ensemble du territoire (forte non-assurance en Outre-mer)
- Une politique de prévention inégale en matière de financement, de risques couverts, de soutien à la prévention individuelle, qui est distincte de l’indemnisation.
En considérant les projections d’aléas naturels pour les 25 prochaines années, le rapport questionne l’assurabilité globale des risques climatiques (la soutenabilité́ environnementale du système), la pertinence du régime « Cat Nat » (sa soutenabilité financière), et la capacité de ce système à fournir une solidarité collective face aux aléas naturels (sa soutenabilité sociale).
Le changement climatique, source de vulnérabilité du système actuel
Le réchauffement climatique se traduit par une intensification des phénomènes extrêmes et des dommages qui en découlent. Entre 2019 et 2023, le coût total de la sinistralité (pour les biens particuliers et professionnels) liée aux événements naturels s’est élevé en moyenne entre 4 et 4,5 milliards d’euros par an – des niveaux déjà supérieurs de 10 à 20% à la sinistralité moyenne depuis 40 ans (3,7 milliards d’euros).
Ce coût total moyen dissimule une variabilité importante. A titre d’exemple, la sécheresse de 2022 a coûté – à elle seule – entre 3 et 3,5 milliards d’euros. Il masque aussi une incapacité à projeter ces coûts dans un futur proche. L’analyse du système français de mutualisation des risques climatiques, hérité des années 1980, questionne sa capacité à répondre aux défis posés par l’intensification des aléas climatiques.
Trois scénarios pour adapter le modèle de mutualisation des risques climatiques
Afin de repenser la solidarité et la couverture des risques climatiques face à leur intensification, le rapport verse trois scénarios au débat. Ils diffèrent selon le rôle de l’Etat dans la gestion du risque, selon le niveau de solidarité que l’on souhaite atteindre (entre zones à risque et non à risque, entre propriétaires et locataires, entre ménages aisés et précaires), et selon les évolutions à venir du risque climatique.
- Le premier scénario offre un socle minimal de couverture et des garanties supplémentaires face aux évènements climatiques, en conservant le partage de risque entre le marché de l’assurance et l’État. En intervenant sur le marché de la réassurance et en régulant celui de l’assurance, l’État maintient l’assurabilité des risques climatiques sur le marché.
- Le deuxième scénario élargit la réassurance publique à l’ensemble des risques climatiques, en supprime le caractère exceptionnel et confie à l’État la couverture de la sécheresse. La gestion des risques climatiques s’accompagne d’une politique d’adaptation des logements plus volontariste, en offrant notamment des subventions à la prévention ou en incitant les habitants à sortir des zones à haut risque.
- Le troisième scénario socialise les risques climatiques, c’est-à-dire qu’il propose une couverture universelle et unifiée des risques climatiques. Il présente à la fois une dimension réparatrice, avec la création de branches d’indemnisation, et une dimension préventive renforcée, avec la création d’un circuit de prévention des risques et d’adaptation des logements aux risques climatiques. Des cotisations climatiques viennent remplacer les primes d’assurance.
« Ce rapport affiche des montants, de dépenses et de contributions, qui sont élevés. Ils doivent être bien entendu évalués, maîtrisés, discutés. Mais soyons clairs : c’est avant tout la facture du changement climatique ; la question clé est celle de sa prise en charge, publique ou privée, individuelle ou solidaire. Toute action qui permet de réduire ce dérèglement, d’en diminuer la vitesse, l’ampleur ou les impacts, en abaisse le coût pour la société. Et le coût de l’inaction est très supérieur au coût de l’action. »
Clément Beaune, Haut-commissaire
Connu en cherchant à partir de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?LPkLRQ
Ndlr : amélioration ? propositions pertinentes ? Approfondir ACT
Remarques :
- la grèle absente de la synthèse alors que présente dans le rapport complet !
- quid de faire payer les principaux responsables : l'industrie fossile ?
- résilence mais pas robustesse, sauf à propos de la sécurité sociale :
"
La Sécurité sociale, qui fête ses 80 ans à l’automne 2025, trouve ses racines dans des débats anciens sur la responsabilité, la solidarité et la place de l’État dans la protection contre les aléas de la vie. Dès le XIXe siècle, les risques liés notamment à l’industrialisation (accidents du travail, chômage, maladie, vieillesse) apparaissent comme trop lourds pour être assumés par les seuls individus ou la bienveillance patronale. Des dispositifs d’assurance mutuelle émergent, d’abord dans les milieux ouvriers, avant d’être institutionnalisés sous l’impulsion de l’État. Le système de Sécurité sociale en 1945 incarne un tournant fondamental : celui d’une prise en charge publique, universelle et obligatoire de risques jusqu’alors laissés à l’initiative privée. Cette construction s’est faite sur la base d’un compromis entre plusieurs logiques : l’assurance (cotisation contre protection), l’assistance (solidarité nationale financée par l’impôt), la mutualisation (redistribution entre les assurés) et la régulation étatique (définition des règles, collecte, contrôle). Elle repose également sur des tensions durables, entre logique contributive et logique redistributive, entre public et privé, entre prévention et réparation, entre équité et incitation. Ces tensions ont structuré durablement les politiques sociales françaises, mais elles n’ont pas empêché la constitution d’un système robuste, suscitant une large adhésion et capable d’évoluer avec le temps.
"
Eric Lombard ©AFP - Thomas SAMSON
Le ministre de l'Économie, Éric Lombard, a estimé que ce n'était pas "le bon moment" d'introduire une part "obligatoire" de capitalisation dans le système des retraites, comme l'a proposé l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.
Le ministre de l'Economie, Eric Lombard a estimé dimanche que ce n'était pas "le bon moment" d'introduire une part "obligatoire" de capitalisation dans le système des retraites, comme l'a proposé l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. "En faire un élément obligatoire, je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment. On a des priorités plus brûlantes sur la question des retraites", a déclaré Eric Lombard lors d'un entretien sur France Inter/France Info/Le Monde. "Le problème de la capitalisation, c'est que dans l'organisation actuelle, c'est inégalitaire : ce sont ceux qui ont de l'argent donc ceux qui ont des revenus plus élevés qui peuvent le placer", a-t-il souligné.
"Et si on devait faire une capitalisation obligatoire, qui le financerait ? Les entreprises, on voit bien que les marges sont serrées et il y a pas de quoi prélever. Donc cela demanderait une réflexion plus large sur l'organisation", a-t-il ajouté, privilégiant aujourd'hui une "incitation à investir".
Publicité
Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Edouard Philippe a évoqué mercredi 15% de part de capitalisation à introduire dans le système des retraites car "notre société vieillit" tout en faisant face à "la dénatalité". Par ailleurs, Eric Lombard a réitéré la volonté du gouvernement de maîtriser la dépense publique dans le cadre du prochain budget pour 2026, qui nécessitera environ 40 milliards d'euros d'efforts par rapport à l'évolution des dépenses si aucune mesure n'était prise.
Pas d'augmentation d'impôts
"Nous n'augmenterons pas les impôts dans leur ensemble", a-t-il affirmé. "On est dans la stabilisation d'ensemble (de la dépense, NDLR), donc cela veut dire qu'on va pas faire de l'austérité de façon générale", a-t-il expliqué. Concernant la piste d'une "année blanche", soit un gel budgétaire, son éventuel périmètre d'application nécessiterait "des décisions politiques au cas par cas", a estimé le ministre.
"On est obligé de tout distinguer suivant les secteurs", a-t-il développé. "Si on doit avoir des fonds pour la défense, il faut que d'autres ministères contribuent. De la même façon, dans le domaine social, il y a des prestations probablement (qu')on peut stabiliser" alors que d'autres bénéficient aux "personnes les plus modestes, même si l'inflation est très basse cette année".
"Il faut qu'on engage la baisse du nombre de fonctionnaires", a-t-il aussi indiqué, mais "les nombres ne sont pas encore fixés". Dans un entretien au Journal du dimanche publié samedi soir, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a aussi affirmé que le gouvernement voulait "revoir cette tendance" de hausse du nombre de fonctionnaires ces dernières années,
Clés : Politique Économie Fiscalité Impôts Dépenses publiques – Budget de l'État Croissance économique Crise financière Crise économique
L'équipe Carine Bécard, Production Amaury Bocher, Chargé(e) de programme Fabienne Le Moal, Coordination
L’affaire Bayrou-Bétharram - 181 commentaires
Le premier ministre a publié sur son site puis transmis à BFMTV des « preuves » présentées comme exclusives et supposées montrer qu’il n’a jamais menti. En réalité, tous ces documents sont déjà connus et ne le dédouanent absolument pas. François Bayrou a aussi omis tous les éléments mettant à mal sa version.
...
François Bayrou savait et n’a rien fait
...
Le surveillant n’a pas été licencié après sa condamnation
...
François Bayrou s’attaque bien à une lanceuse d’alerte
C’était l’axe central de sa défense devant la commission
...
François Bayrou a pu bénéficier d’informations privilégiées en violation du secret de l’instruction
...
François Bayrou a pu intervenir en faveur du père Carricart
...
Parmi les anciens témoins identifiés, l’un d’eux, retrouvé par Mediapart, avait justement pu déposer plainte contre le père Carricart. La deuxième pour viol sur mineur.
Boîte noire
Sollicité pour avoir des éléments sur les documents publiés sur son site internet et sur la plainte annoncée après une « cyberattaque massive », le cabinet du premier ministre n’a pas souhaité donner suite.
Connu / https://bsky.app/profile/vilainsyndicaliste.bsky.social/post/3lqfhddjoec2c
"
Vilain Syndicaliste
@vilainsyndicaliste.bsky.social
· 21 h
Bayrou savait et n'a rien fait
Le surveillant n'a pas été licencié après sa condamnation
Il y a eu violation du secret de l'instruction
Bayrou s'attaque à une lanceuse d'alerte
Il a pu intervenir en faveur du père Carricart
Les "preuves" de Bayrou démontées
6 - 124 - 265
"
Publié Il y a 3 jours • 21 vues - 5+
Visibilité Publique
Publié originellement 19/05/2025
Catégorie Inconnu
Licence Attribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
Langue Français Durée 26min 8sec
https://www.youtube.com/watch?v=Ty531sY3qCY
"
1,3 M d’abonnés - 2,4k+ - 53 894 vues - 180 commentaires
Plus de 3h d’interview pour tenter de convaincre les français : Emmanuel Macron était sur TF1 mardi 13 mai pour évoquer tous les sujets. Face à lui, tous types d’interlocuteurs : journalistes, syndicalistes, extrême droite, influenceur… De la fin de vie à Gaza, le Président de la République a aussi évoqué les questions économiques. Finances publiques, TVA sociale, Arcelor Mittal…
Thomas Porcher décrit une interview où le Président n’a rien annoncé mais tente de défendre un bilan, qui se révèle mauvais.
Sans surprise, Emmanuel Macron veut entamer une réflexion sur le financement du modèle social français.
Le chef de l’Etat a été interrogé sur la réforme des retraites. Répondant à Sophie Binet, le Président affirme qu’elle "est beaucoup plus juste que vous le dites", qui avance les carrières longues ou les "dispositifs pour les personnes en situation de handicap", en évoquant l’augmentation des petites retraites.
Sur le recul de l'âge légal de départ, je le cite : "Si on ne le réformait pas, on accumulait les déficits" et cela "permettra de dégager environ 17 milliards d'euros".
Thomas Porcher démonte une nouvelle fois ces arguments et décrit la façon dont les retraites sont ciblés tout en rappelant les cadeaux aux plus riches et grandes entreprises.
Est relancée l’idée d’une “TVA sociale”. Même s’il n’a pas employé ce terme, lundi 13 mai sur TF1, durant l’émission « Les Défis de la France », le président de la République a implicitement plaidé en faveur d’un tel projet, raconte Le Monde, qui s’est procuré un document de travail, où le Haut Conseil du financement de la protection sociale examine l’idée de baisser les cotisations sur les salaires et de remplacer celles-ci par un surcroît de taxe sur les consommateurs pour les biens et services achetés.
Une manœuvre qui fera payer les français, de manière très inégale.
Thomas Porcher s’inquiète aussi des referendum, avec un débat biaisé.
Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
"
"MACRON EST UN COMPLOTISTE ISLAMOPHOBE" (LOUIS BOYARD)
Publié Il y a 1 heure • 8 vues
Le Média
Par lemediatv
début à 04:50
Émission exceptionnelle de la Contre-Matinale, aujourd’hui diffusée ici sur la chaîne du Média TV ! L’occasion parfaite de découvrir ce que vous ratez si vous ne suivez pas encore Le Média 24/7 (https://www.youtube.com/@LeMédia24-7).
Au programme : #Gaza, Ukraine, droit international bafoué… et surtout, un entretien sans détour avec le député Louis #Boyard, à propos des violences à l’école, du rapport édulcoré sur Stanislas, et de la diversion islamophobe orchestrée autour des Frères musulmans.
Boyard dénonce une Macronie complice d’un glissement autoritaire et interpelle la gauche sur l'impasse stratégique d'une union à tous prix. #islamophobie #macron
À voir absolument.
#LouisBoyard #ViolencesScolaires #Gaza #FrèresMusulmans #Stanislas #Macronie #Islamophobie #CommissionEnquête #UnionDeLaGauche #LeMedia #ContreMatinale #Boyard #PrimaireGauche #Retraites #Macron #Retailleau #RN #ExtrêmeDroite
Visibilité Publique
Publié originellement 22/05/2025
CatégorieInconnu LicenceAttribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
Langue Français Étiquettes Durée 43min 32sec
1 Comment
Tr.: ...
Mr Retailleau vient de l'extrême droite et cherche la convergence avec la macronie et la division du peuple ... a une réthorique coloniale ... raciste notoire ... radicalisation de la droite ... ya encore des contre-pouvoirs ... le coeur, bolloré et stérin ... la fr n'est pas tout à fait une démocratie ... on a gagné les dernières élections ... gj ... ya la réaction ... peur chez les puissants ... nous sommes forts, ne pas baisser la tête ... dynamique de rupture, pas primaire avec Hollande, on n'a pas le temps ... ce peuple attend la rupture ... on a déjà dépassé 1,5°C de réchauffement climatique, ya le fascisme, les guerres ... rester du côté de la cohérence ... question de programme de rupture ... obstruction du RN et de la droite ... débat de fond, choisir la fin de sa vie ... Gaza sidération honte, ridicule de la France ... pj colonial de Mr Trump sanction économique, embargo sur les armes, Carrefour, il faut des sanctions ... / génocide caractérisé, ya une intention le pdt de rép manque de courage ... "animaux humains" ...l'école a appris le droit international, les génocides ... continuer les mobs ... ne pas baisser les yeux, la tête ... la démocratie fr se fait détruire /médias /mobs popul non reconnues /assos dissoutes ... le peuple est en désaccord ... marche vers l'autoritarisme ... unité du mvt social ... 6ème république, justice sociale, justice écologique ...
980 k abonnés - 4,3k - 159 731 vues - 737 commentaires À l'air libre
La présidente PS de la commission d’enquête sur les violences à l’école, Fatiha Keloua-Hachi, revient dans « À l’air libre » sur l’audition « irritante » du premier ministre mercredi à propos de l’affaire Bétharram. Elle se dit décidée à agir si la commission s’aperçoit d’un faux témoignage sous serment.
🗞️ Pour lire notre article « Affaire Bétharram : révélations sur des plaintes et signalements enterrés » : https://www.mediapart.fr/journal/france/280225/affaire-betharram-revelations-sur-des-plaintes-et-signalements-enterres
🗂️ Pour lire les articles de Mediapart sur l'affaire Bétharram : https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/l-affaire-notre-dame-de-betharram
Une émission préparée par Mathieu Magnaudeix, David Perrotin et Mathilde Goanec, et présentée par Mathieu Magnaudeix.
Je démonte les MENSONGES de Bayrou devant la Commission Bétharram - Clément Viktorovitch - 15 mai 2025 / Clément Viktorovitch
360 k abonnés - 12k - 215 755 vues - 1 148 commentaires
Le Café Rhétorique, c'est mon rendez-vous Twitch du matin ! Tous les lundi, mercredi et vendredi à 09h00 sur / clemovitch !
il n'a pas fait à l'époque tout ce qui était en son pouvoir en tant que ministre de l'éducation nationale ... n'aurait pas lu le rapport ! ... parjures ... intimidation d'un grand organe de presse ... le témoignage de Françoise Gulungue tient ... il ne conçoit pas une éducation sans violence ... lui, il pouvait agir ... responsable politique ... sa responsabilité politique est directement engagée
...
**Chaque année 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles.
1 enfant meurt tous les 5 jours des suites de maltraitances.**
268 k abonnés - 7,2k+ - 69 364 vues - 545 commentaires
#Bétharram #Bayrou #France
Entendu par la commission d’enquête sur Bétharram, François Bayrou a tenté d’instruire le procès de celle-ci. Ce n’est qu’en lisant la presse locale qu’il aurait appris ce qu’il se passait dans l’établissement. Et le Premier ministre n’hésite pas à mettre en cause la santé mentale des témoins qui l’embarrassent. C’est le sommaire de ce numéro 115 du Bourbon de Serge.
Journaliste : Serge Faubert
00:00 Intro et générique
01:00 Bétharram : la carapace du tortueux Bayrou se fissure
07:56 À la découverte du vide intersidéral
11:56 Pure Politique a besoin de vous !
Bétharram : les 14 mensonges de François Bayrou (Mediapart, 13/05/2025, Abonnez-vous !) - il y a 2 j
r/france • guilamu
Bétharram : les 14 mensonges de François Bayrou (Mediapart, 13/05/2025, Abonnez-vous !) - il y a 2 j
Connu / https://bsky.app/profile/brume.piaille.fr.ap.brid.gy/post/3lp5bjsvrch62
"
brume ⏚ 😡 ⛵ 🐧 ☮️ 🇵🇸 @brume.piaille.fr.ap.brid.gy · 17 h
#Bétharram : les 14 mensonges de François #Bayrou (Mediapart, 13/05/2025)
Allez, qu'il dégage, et vite !
"
• 7 vues
Le lycée privé Averroès, situé dans l’académie de Lille, a fait couler beaucoup d’encre depuis décembre 2023, quand le préfet a décidé de résilier le contrat d’association qui le liait à l’État. Cet établissement musulman emblématique, fondé il y a plus de vingt ans, était accusé de "dysfonctionnements administratifs majeurs" liés à des financements perçus entre 2011 et 2014 de la part de la fondation Qatar Charity. Il n’en fallait pas plus pour que la droite et l’extrême droite crient à l’entrisme islamiste. Ce fut le point de départ d’un bras de fer politico-médiatique, marqué par une récupération sans gêne, notamment de la part du ministre de l’Intérieur d’alors, Gérald Darmanin, et teinté d’islamophobie.
Près d’un an et demi plus tard, la justice a tranché, rétablissant le contrat d’association du lycée ce mercredi 23 avril. Mais c’était sans compter sur la ténacité du gouvernement, bien silencieux face au scandale de l’établissement catholique Bétharram, et qui, par la voix d’Élisabeth Borne, envisage de faire appel. Bruno Retailleau, lui, en rajoute une couche.
Alors, le cas Averroès révèle-t-il une islamophobie politique de plus en plus décomplexée ? Où en est-on vraiment en France, alors que le ministère de l’Intérieur a recensé plus de 173 actes antimusulmans en 2024 ? Pour en parler, notre invitée : Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine et co-rapporteure d’un texte sur l’islamophobie débattu à l’Assemblée fin mars.
Visibilité Publique
CatégorieInconnu LicenceAttribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
Langue Français Étiquettes Durée 39min 40sec
Aucun commentaire
L’ANALYSE DE THOMAS PORCHER SANS CONCESSION : CE QUE BAYROU VA SACRIFIER POUR LE BUDGET 2026
Publié Il y a 1 jour • 32 vues / Le Média
Budget 2026 : 40 milliards d’économies, mais à quel prix ?
François Bayrou a fixé un cap clair : 40 milliards d’euros d’économies pour 2026, sans hausse d’impôts. En ligne de mire : un pays qui “ne produit et ne travaille pas assez”. Le haut-commissaire au Plan évoque la réindustrialisation et cite même Trotski pour souligner l’urgence d’un réveil national. La dette est également au cœur du discours, alors que Thomas Porcher rappelle qu’il n’y a aucun danger. Bayrou avance la balance commerciale reste déficitaire de 100 milliards, et les taux d’emploi des jeunes et des seniors sont en berne. Côté dépenses, Bayrou propose de tailler dans les “doublons” administratifs, révélant un projet politique plus qu’économique. Enfin, alors que la fraude fiscale pourrait atteindre 100 milliards, Pierre Moscovici préfère pointer la fraude sociale, pourtant bien moindre. Une vision partielle qui interroge sur les véritables priorités du gouvernement.
Visibilité Publique
Publié originellement 21/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 26min 13sec
• 51 vues
Bruno Retailleau ose : Marine Le Pen serait « très à gauche ». Une punchline taillée pour faire le buzz sur CNews, mais révélatrice d’une stratégie. En attaquant le RN sur le terrain social, il cherche à séduire l’électorat le plus à droite : zemmouristes, conservateurs radicaux, droite dure en quête d’autorité. Evidemment, sur le fond, l’accusation ne tient pas. Le programme économique du RN reste ultralibéral : selon deux économistes, il creuserait les inégalités, augmentant les revenus des plus riches de 10 % et faisant chuter ceux des plus pauvres de 30 %. Le vernis social n’est qu’un leurre électoral.
Retailleau, lui, assume une ligne dure : austérité, moins de droits sociaux, plus de contrôle. Il instrumentalise la question du RSA ou des retraites pour se positionner comme le vrai défenseur d’une droite de l’effort, face à un RN jugé trop flou, trop tiède. Et ce recentrage brutal s’observe aussi au Sénat, où la majorité LR enchaîne les textes d’inspiration réactionnaire : immigration, mariage des étrangers, réduction des aides sociales…
En 2025, la droite "républicaine" ne veut plus courir derrière Le Pen : elle veut la doubler. Retailleau en est le moteur. Pour peser, il ne suffit plus d’imiter l’extrême-droite — il faut devenir sa version assumée.
Visibilité Publique Publié originellement 16/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 14min 58sec
Aucun commentaire.