Des hommes portent des sacs de farine, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025 ©AFP
Hier, l’ONU a accusé Israël d’avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l’aide humanitaire à Gaza en deux mois.
Gaza est devenu un territoire où la guerre se mène aussi par la privation. Plus de deux millions de civils y vivent sans électricité, sans accès régulier à l’eau potable, et avec moins de 10 % du volume humanitaire nécessaire pour survivre, selon l’ONU. La famine fait rage. Les hôpitaux, ciblés ou débordés, s’effondrent. Les ONG, entravées par les deux camps, sont à bout.
En plus des frappes, le gouvernement israélien verrouille tout avec un blocus renforcé, soumettant chaque convoi humanitaire à une série de contrôles qui transforment l’urgence en labyrinthe bureaucratique, et la survie en négociation. Le Hamas, de son côté, oriente la distribution de l’aide à des fins politiques. Cette double emprise transforme l’action humanitaire en instrument de guerre. L’aide devient un levier de pression ; son absence, une stratégie.
Le droit humanitaire mis à mal depuis 2008
Sommes-nous en train d’assister à un tournant ? Ce n’est pas nouveau à Gaza. Depuis 2008, les conflits successifs ont mis à mal le droit humanitaire. Mais cet été marque une rupture. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge ou encore Médecins sans frontières ne parlent plus seulement de difficultés, mais d’obstruction systématique. Et ce glissement n’est pas cantonné à l’enclave palestinienne.
De l’Éthiopie au Yémen, de l’Ukraine à la Syrie, l’aide humanitaire est de plus en plus soumise à des logiques de guerre. Même les principes du droit humanitaire – la neutralité, l’impartialité, l’accès inconditionnel – semblent remis en cause. Les ONG sont perçues comme suspectes, les journalistes comme indésirables.
À Gaza, la presse internationale est bannie. Lundi, des journalistes de l’AFP ont publié une lettre pour alerter sur la situation de leurs collègues privés, entre autres, d’eau et de nourriture. Cette alerte, lancée après la mort de plus de 200 journalistes depuis octobre, montre que l’information, elle aussi, est devenue un champ de bataille. Ces évolutions traduisent une tendance lourde : la guerre ne se limite plus aux combats sur le terrain, elle s’exerce aussi dans la gestion ou le blocage de l’aide, et transforme la misère en arme.
Inaction générale
Comment réagissent les grandes puissances ? Leurs réactions sont révélatrices. Hier, la France a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza, et exigé – je cite – un « accès de la presse pour montrer ce qu’il s’y passe ». Mais son alignement diplomatique avec Israël limite sa capacité d’action. L’Union européenne en appelle au droit international, mais reste sans leviers. Les États-Unis, alliés d’Israël, déplorent la situation humanitaire tout en continuant leurs livraisons d’armes. L’ONU, paralysée par les divisions du Conseil de sécurité, assiste impuissante à l’érosion de ses propres principes fondateurs. Et dans cette inaction générale, les acteurs humanitaires doivent naviguer entre menaces armées, sanctions financières et surveillance numérique. À Gaza comme ailleurs, ils deviennent les prisonniers d’un monde où la souffrance des civils n’est plus un scandale absolu, mais un outil.
L’interrogation est donc majeure : sommes-nous en train d’assister à une bascule historique où le droit humanitaire, formalisé au 20e siècle pour limiter les souffrances en temps de guerre, devient dépassé ? En tout cas, dans les ruines de Rafah, dans les hôpitaux sans morphine, dans les appels à l’aide restés sans réponse, c’est une certaine idée de la guerre – et de l’humanité – qui vacille. Gaza n’est plus seulement une tragédie. C’est une ignominie. Celle d’un monde où l’on tue en silence, en coupant l’eau, l’aide, l’image. Et où sauver des vies devient plus que jamais un acte de résistance morale et politique.
À écouter
Israël et le droit international : jusqu'où le pays peut-il aller et avec quels soutiens ?
France Culture va plus loin le samedi
40 min
Clés : Monde Info Géopolitique Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien Hamas Benyamin Nétanyahou
419 k abonnés - 360+ - 1248 vues - 29 commentaires
#LCP #assembleenationale
Conférence de presse du groupe LFI à l’Assemblée nationale le mardi 8 juillet 2025 :
Décès d'Olivier Marleix : Mathilde Panot exprime à nouveau les condoléances de son groupe "aux proches, aux équipes et à la famille politique" du député, avant de "saluer celui qui était profondément attaché à la souveraineté industrielle de la France".
Vote final sur la loi "Duplomb" : Aurélie Trouvé dénonce "une loi trumpiste par excellence", "une loi poison", "contraire à la Constitution et au principe de non-régression environnementale". Elle annonce un recours de son groupe devant le Conseil constitutionnel.
Tr.: ...
100 000 palestiniens auraient été tués à Gaza selon une étude anglaise ... la moitié de la population est des enfants ...
Ndlr : sérieux, précision, fier d'être insoumis. Valoriser ACT
Billet de blog 15 juin 2025
Retrouvez les grands débats du festival en vidéo. Samedi 7 juin, vous étiez 3 300 personnes réunies au Point Fort d’Aubervilliers, entre débats, concerts, rires et partage.
Les Rendez-Vous de Mediapart
Journaliste à Mediapart
Les grands débats : une série de débats, animés par la rédaction de Mediapart, sur les grands engagements du journal et les sujets qui font l'actualité.
Lutter contre la précarité, se nourrir sainement : les pistes de la Sécurité sociale de l’alimentation.
Avec Boris Tavernier, député écologiste de la 2 ème circonscription du Rhône, Pauline Sherer de la SSA (Sécurité sociale de l'alimentation) de Montpellier, Fergus Kinghan de la future SSA de Flers et Jean-Claude Montier, adhérent de la SSA du XXème arrondissement. Un débat animé par Amélie Poinssot et Faïza Zerouala, journalistes à Mediapart.
2005-2025 : les quartiers populaires dans la même galère ? © Mediapart
Avec Aly Diouara, député LFI de Seine-Saint-Denis, Sarah Bennani, présidente de l’association Jeunesse populaire et engagée dans l’Essonne, Hind Ayadi, militante associative à Garges-lès-Gonesse, fondatrice de l’association Espoir et Création et Nordine Nabili, journaliste, ancien directeur du Bondy Blog. Un débat animé par Ilyes Ramdani, journaliste à Mediapart.
De l’Ukraine à la Palestine, la bataille du droit.
Avec Hanna Perekhoda, historienne et chercheuse à l'université de Lausanne, Johann Soufi, avocat spécialisé en droit pénal et Amer Nasser, photographe et vidéaste gazaoui. Un débat animé par François Bougon, journaliste à Mediapart.
#MeToo : le risque de backlash.
Avec Marine Turchi, journaliste à Mediapart, Claude Vincent, avocate dans le cadre du procès Depardieu et membre du Syndicat des Avocats de France, Rokhaya Diallo, journaliste et autrice ainsi que Nadège Beausson-Diagne, actrice et autrice. Un débat animé par Lénaïg Bredoux, co-directrice éditoriale de Mediapart.
Le trumpisme à l'assaut des sociétés.
Avec Caterina Froio, enseignante à Sciences Po et spécialiste des extrêmes droites européennes, Cole Stangler, journaliste franco-américain, Maya Kandel, historienne et David Cormand, député européen. Un débat animé par Yunnes Abzouz, journaliste à Mediapart.
...
Connu / TG le 17/06/25 à 21:11
Ehud Olmert ©AFP - BERND VON JUTRCZENKA / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Ehud Olmert, ancien Premier ministre d'Israël de 2006 à 2009, était l'invité de Sonia Devillers ce mardi. Il dénonce la politique de Benyamin Nétanyahou, qui mène selon lui une "guerre à des fins personnelles" à Gaza, "et ça c'est un crime".
La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza n'est "pas légitime et c'est un crime", dénonce ce mardi sur France Inter l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert. "Quand la guerre a commencé, c'était la guerre la plus juste et la plus compréhensible, il n'y avait pas d'autre façon de réagir aux meurtres menés par le Hamas", explique-t-il. "Mais depuis mars 2025, cette guerre n'est pas acceptable, pas légitime", poursuit-il, car "l'État d'Israël n'a pas respecté l'accord qui aurait pu permettre la libération d'autres otages". "En Israël, il y a presque un consensus pour dire que Nétanyahou mène cette guerre à des fins personnelles et ça c'est un crime", insiste-t-il. "Quand on mène une guerre de cette sorte, c'est une guerre pas légitime et c'est un crime."
À écouter
Elie Barnavi : "Si on n'arrête pas Benyamin Nétanhayou", "on se sera rendu coupable d'un crime contre l'humanité massif"
L'invité de 7h50
10 min
Ces derniers jours, il a déclaré dans la presse qu'Israël commettait "des crimes de guerre". "Ça ne m'a pas rendu très populaire. Des gens ont été très fâchés mais il y en a autant qui m'ont remercié et encouragé", dit-il. Ehud Olmert utilise également le terme de "crimes de guerre" pour qualifier les agressions commises par certains colons israéliens en Cisjordanie. "Il y a une partie des colons qui font des choses vraiment inacceptables aux Palestiniens en Cisjordanie, ils brûlent leurs maisons, leurs champs, ce sont des crimes de guerre, qui sont faits sous le nez de la police et de l'armée israéliennes", dénonce-t-il.
Il réfute en revanche le terme de génocide, qu'il considère comme "pas justifié, pas valable, pas juste", "Il n'y a pas de politique de génocide", insiste-t-il.
L'ancien Premier ministre israélien milite depuis toujours pour la reconnaissance d'un État palestinien, "deux pays, l'État d'Israël et un État palestinien, sur la base des frontières de 1967", confirme-t-il. Il attend que l'administration Trump se mobilise pleinement pour mettre fin à cette guerre. "Je vais me réjouir si Trump invite Nétanyahou à la Maison-Blanche et qu'il dise dans le bureau ovale, devant les caméras, et qu'il va dire comme ça : 'Bibi, ça suffit, c'est fini, c'est fini, c'est la fin.'"
Religion - Planète - Culture - À vif Actualité International
Reportage
Article réservé à nos abonnés.
Des Neturei Karta manifestent contre le jour de l’indépendance israélienne, dans le quartier de Méa Shéarim, à Jérusalem, le 26 avril 2023. ATEF SAFADI / EFE
Dans le quartier de Méa Shéarim, les Neturei Karta, branche radicale de la mouvance ultra-orthodoxe, s’opposent depuis des décennies à l’existence d’Israël, défendant un État palestinien. S’ils ne représentent que quelques milliers d’adeptes, leur visibilité a augmenté dans les manifestations propalestiniennes depuis les attaques du 7-Octobre.
À Jérusalem, où les Palestiniens peuvent aujourd’hui difficilement porter leurs couleurs, il est un lieu inattendu où le drapeau quadricolore apparaît en peinture sur le moindre mur ou flotte aux fenêtres : Méa Shéarim, non loin de la Vieille Ville. Dans ce vaste quartier juif ultra-orthodoxe, une minorité d’habitants de la frange radicale des Neturei Karta (littéralement, les « gardiens de la ville ») affichent haut et fort leur soutien à la cause palestinienne comme leur hostilité au sionisme. Ils justifient leur posture, conjuguée à une observance stricte de la loi religieuse juive, par l’interdiction d’établir un État juif avant la venue du Messie.
Clés : Israël Judaïsme Conflit israélo-palestinien Conflit au Proche-Orient Territoires palestiniens
Sur le même sujet : Israël
- Conflit au Proche-Orient, jour 578 : frappe au Yémen, la trêve s’éloigne Il y a 1 h Des Palestiniens remplissent des jerricans avec de l’eau distribuée par des camions-citernes dans la bande de Gaza, le 5 mai 2025.
- Conflit au Proche-Orient, jour 577 : ce qu’il faut retenir de la situation lundi 5 mai Il y a 19 h Air France a suspendu ses vols vers Tel-Aviv, ce lundi 5 mai 2025, après le tir d’un missile contre l’aéroport Ben Gourion dimanche.
- Gaza : Israël tend l’aide humanitaire d’une main, et brandit l’opération militaire de l’autre Hier à 17h00 Analyse Distribution chaotique d’aide alimentaire dans la bande de Gaza le 5 mai.
- Conflit au Proche-Orient, jour 575 : ce qu’il faut retenir de la situation samedi 3 mai 3 mai L’hôpital militaire d’Harasta, près de Damas, région ciblée par des frappes israéliennes dans la nuit du 2 au 3 mai.
- Conflit au Proche-Orient, jour 574 : ce qu’il faut retenir de la situation vendredi 2 mai 2 mai Un jeune Palestinien de 26 ans, lutte pour survivre sous une tente, souffrant d’ostéoporose et de faiblesse physique due à la malnutrition, à Gaza, le 1er mai 2025.
- Près de Jérusalem, deux monastères touchés par le plus grand incendie d’Israël 2 mai Reportage 13 000 hectares de forêts ont été ravagés par les flammes de l’incendie du mercredi 30 avril. Un incident qui a conduit à l’évacuation de 6 000 personnes, au sein de 11 villages israéliens.
Connu / mel avec pj de l'article => valoriser ACT
• 16 vues
Ce 16 avril après-midi, un rassemblement se tient à Paris, devant l’Opéra Garnier, en soutien à ces journalistes palestiniens. Plus de 140 d’entre eux ont été tués depuis le 7 octobre. Des reporters, des photographes, des fixeurs, des voix, des regards qui ne demandaient qu’à témoigner, à faire leur travail. Ce rassemblement est aussi une interpellation : celle d’un monde médiatique qui peine, parfois, à nommer les choses, à affirmer une position, à sortir de la neutralité confortable quand le droit international est piétiné.
Certaines rédactions françaises ont signé une tribune pour dénoncer les violences contre les journalistes palestiniens, et c’est un premier pas. Mais pourquoi ce réveil si tardif ? Pourquoi ce silence pendant tant de mois ? Pourquoi si peu d’articles, si peu d’éditos, si peu de débats dans les grands médias, alors que le bilan humain, les destructions, les violations du droit se succédaient chaque jour ?
Et dans une deuxième partie, nous nous pencherons sur les négociations en cours pour une trêve. Que se joue-t-il réellement dans les discussions entre Israël, le Hamas, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ? Quels sont les enjeux humanitaires, géopolitiques, mais aussi médiatiques de cette possible trêve ? Où en est la situation sur le terrain ? Quelles sont les dernières évolutions diplomatiques, et comment les interpréter ? On en parlera avc Paul Elek, chroniqueur au Média, et Amine Snoussi, co-fondateur du collectif Hagrah contre le racisme en politique.
Visibilité Publique Publié originellement 17/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 56min 32sec
Aucun commentaire.
30:00 terminer ACT
Quelles seraient les conséquences d’une reconnaissance française de la Palestine ? - Publié le mardi 15 avril 2025 à 09:07 / Le débat du 7/10
avec Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, et David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès.
Tr.: ... Macron s'apprête à reconnaitre la Palestine, après l'Espage, et pour contrecarrer les plans de Trump à Gaza ...
Laurent Richard, directeur de Forbidden Stories, décrit des images de "destruction quasi totale de Gaza" et une "impunité totale" de l'armée israélienne qui cible les journalistes.
Article rédigé par franceinfo Radio France - Publié le 04/04/2025 14:04
...
"On y voit une horreur absolue au quotidien", témoigne vendredi 4 avril sur franceinfo Laurent Richard, directeur du consortium de journalistes Forbidden Stories (Nouvelle fenêtre)qui vient de documenter, dans le cadre du projet "Gaza Project"(Nouvelle fenêtre), grâce à des images de drones, les destructions matérielles à Gaza, dans le camp de réfugiés de Jabaliya, l'une des zones les plus touchées de l'enclave palestinienne, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Les journalistes dronistes qui filment les conséquences des interventions militaires israéliennes ont été régulièrement tués ou blessés par Israël. L’un d’eux, Mahmoud Isleem Al-Basos, qui a collaboré au Gaza Project a été tué avec six autres personnes, le 15 mars dernier. Laurent Richard dénonce l'"impunité totale" de l’armée israélienne. "C’est le quotidien des journalistes gazaouis. C’est aussi pour ça qu'il y a urgence à laisser entrer des journalistes étrangers dans la bande de Gaza", assure-t-il.
...
https://forbiddenstories.org/fr/gaza-project-comment-forbidden-stories-a-enquete-sur-lassassinat-de-presque-de-100-journalistes-a-gaza/
Connu / https://mastodon.top/@franceinfo@piaille.fr/114279817014843357
738 k abonnés - 1,1k+ - 76 344 vues - 508 commentaires
Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, est l'invité de Vincent Roux dans Points de Vue.
5 Personnes mentionnées
Hubert Védrine ; Jacques Chirac ; Emmanuel Macron ; Donald Trump ; Joe Biden
Tr.: ... il faut un état pour la palestine au plus vite, c'est ça le pb de fond ...
Politique , Conflit israélo-palestinien
Plusieurs personnalités politiques, notamment chez LFI, ont dénoncé l’arrestation de deux gendarmes français par la police israélienne sur un site géré par la France à Jérusalem jeudi.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 8 novembre 2024 à 10h36, mis à jour le 8 novembre 2024 à 11h10
"ILS CHERCHENT À ME FAIRE TAIRE !" : PASCAL BONIFACE S'EXPLIQUE SUR LA POLÉMIQUE SUR KARIM BOUAMRANE
Publié Il y a 4 jours • 37 vues
Le Média
Par lemediatv
Un “Muslim d'apparence” ! Cette expression qui a fait couler beaucoup d’encre dans la sphère médiatico-politique, il faut le dire, surtout à droite de l’échiquier, a été utilisée dans un tweet écrit par le chercheur Pascal Boniface le 20 octobre, en parlant de Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen. Pascal Boniface répondait ainsi à une vidéo de l’élu socialiste, invité dans l'émission de France 2 "Quelle époque" et dans laquelle il ne voulait pas parler du conflit au moyen-Orient et de Gaza en particulier, affirmant que ce sujet a importé en France à des fins électoralistes ». Le post du chercheur a vu se succéder : réactions d’indignation, appels à la censure, interdictions de conférences, etc. Dernière salve d'attaques : Le maire de Dijon François Rebsamen a annoncé l'annulation des Internationales de Dijon, un événement organisé chaque année par la ville, en partenariat avec l'IRIS. Nantes Métropole de son côté a annoncé que Pascal Boniface ne sera pas associé aux prochaines éditions des Géopolitiques de Nantes. Le directeur de l’IRIS, n’a pas été épargné par cette déferlante d’attaques, jusqu’à un signalement de la LICRA au procureur de la République. Alors faut-il vraiment voir derrière ce propos un dérapage ou est-il grossièrement instrumentalisé par la droite et les censeurs de la critique de l’Etat d’Israël ? Pascal Boniface est notre invité pour tenter de répondre à cette question.
Visibilité Publique Publié originellement 24/10/2024 Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français
Étiquettes Durée 23min 9sec
Tr.: ... musulmans d'apparence ... conflit israelo-palestinien ... la convention de 1948 est là pour prévenir les génocides ...
2:32:30 - 825 k abonnés - 1,1k+ - 54 977 vues
Le 7 octobre 2023, 1 200 Israélien·nes étaient tué·es par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres étaient kidnappé·es. À ce jour, une centaine d’otages se trouvent encore à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement d’extrême droite israélien.
Immédiatement après, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lançait la guerre pour « éradiquer » le Hamas à Gaza. Depuis un an, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 kilomètres carrés, avec des cadences de frappes inédites par rapport à d’autres conflits.
Hôpitaux ciblés, stratégie de la famine, déplacements forcés de population : « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », répètent ses habitant·es depuis un an. Selon le ministère de la santé palestinien, 42 000 habitant·es de l’enclave ont été tué·es en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres ont été blessé·es. D’autres sont morts, ou mourront de faim, de maladies ou d’absence de traitement. « Le taux de létalité à Gaza est quasiment inconnu au XXIe siècle », analysait cet été sur Mediapart la chercheuse Amélie Férey. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.
Alors que Gaza a été humainement et culturellement détruite et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël porte son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais·es ont été tué·es, et 100 000 ont fui vers la Syrie. Après des frappes iraniennes sur Israël mercredi 1er octobre, le spectre d'une guerre régionale est chaque jour plus menaçant.
Benyamin Nétanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Rendra-t-il un jour des comptes devant la justice internationale ? Entrons-nous dans une guerre régionale entre Israël et l'Iran? Comment mettre un terme à une escalade alors que la négociation paraît illusoire ?
Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques à l’intérieur d’une société israélienne traumatisée par le 7-octobre, où le sort des Palestiniens n’intéresse plus qu’une minorité de la société ?
Comment donner la mesure du « Gazacide » en cours, ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza City, Rafah et Deir el-Balah.
Nos invité·es :
- Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’IFRI, chroniqueuse à Mediapart
- Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, coordinatrice du Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
- Raphaël Pitti, médecin humanitaire
- Rami Abou Jamous, journaliste
- Ibrahim Awad, professeur de français
- Iyad Alasttal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
- Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
- Julia Grignon, professeure de droit humanitaire, directrice scientifique de l’IRSEM
- Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique, réalisatrice
- Alon-Lee Green et Rula Daood, codirecteurs de Standing Together
- Samy Cohen, politiste
- Martial Manet, chercheur en droit international
- Lamia Ziadé, artiste
100 commentaires
- @yasminesabri4789 il y a 5 jours
Ce genre de plateau serait malheureusement impossible sur une chaîne d'info mainstreem ou même sur le service public. C'est dramatique .Et cela en dit beaucoup de l'état dans lequel se trouve notre démocratie, et de l'invisibilisation totale de ce qui se passe, de l'horreur absolue que subissent les palestiniens. Je suis écoeurée et ne supporte plus du tout d'entendre les commentaires dégueulasses sur LCI, BFM et compagnie, leur double standard (vs Ukraine) me dégoûte. . merci à Mediapart de se tenir au-dessus du lot. Même si ces témoignages sont très durs à entendre
56+ - @PhHa547 il y a 5 jours
Merci pour cette émission.
Mme Julia Grignon est d'un courage extraordinaire. Après 20 ans de droit humanitaire, elle ne baisse toujours pas les bras.
Ceux qui ne veulent toujours pas employer le mot génocide , après avoir entendu tous ces témoignages ne peuvent être que de mauvaise foi.
Si après la deuxième guerre mondiale on pouvait dire "on ne savait pas" Là cest sous nos yeux, l'ONU se réunit en urgence tous les jours. Gesticulation ! C'est désespérant 😥
23+ - @achaoPSG il y a 5 jours
Pourquoi persister à tout ramener au 7 octobre. Parce que sans ça, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
40+ - @lucielpr4517 il y a 5 jours
Merci Mediapart ! Une émission importante et éclairante.
17+ - @3475-m9e il y a 5 jours
Le premier plateau est très émouvant et rappelle très justement la situation à Gaza. La 2e partie ressemble aux débats que l’on voit depuis 1 an et chacun reste sur son point de vue. Merci à mediapart d’avoir organisé cette émission pour que l’on n’oublie pas Gaza.
11+ - @sergedurand7345 il y a 5 jours
bizarre tout de même que l'on évoque si peu la spoliation des palestiniens de leur terre .
"spoliation" n'est pas un mot anodin , il signifie le vol sans vergogne du bien de l'autre ...
8+ - @blacksad2049 il y a 5 jours
Merci de votre travail - Honte sur notre exécutif actif complice de cette tragédie par son soutien aux criminels fascistes
13+ - @karlcolomer5697 il y a 4 jours
Invitez Francesca Albanese, ILAN PAPPE, des membres UJFP !! Sinon bon Docu !!
6+ - @salemfathi2532 il y a 5 jours
La photo de votre présentation esr celle, je crois où une petite Palestinienne pleure la mort de son frère et dit à travers ses larmes; ' j'aimerais juste une minute pour te dire adieu" Papa est mort de mort naturelle et j'aurais tant voulu lui dire combien je l'aimais, mais je n'ai pas pu. Si ce n'est pas elle sur cette photo, il y a des milliers d'autres comme elle; Ces horreurs impunies, ce sont les notres
...
Connu / https://framapiaf.org/@Greguti@pouet.chapril.org/113253866642099479
"
Mediapart a partagé 3 j Greguti@pouet.chapril.org mediapart@mediapart.social Grégory Gutierez @Greguti@pouet.chapril.org
40 000 morts identifés à #Gaza (évaluation confirmée par d'autres sources que le seul Ministère de la Santé du #Hamas), dont une centaine de journalistes palestinien·nes.
Beaucoup d'autres décès dûs aux maladies et à l'extrême précarité dans laquelle est plongée la population.
Russie, Chine, Israël, Syrie : on assiste à un renoncement au droit international et à l'effondrement de la crédibilité morale de l'Occident.
Que fait la Cour Pénale Internationale ?
FF @mediapart
"
Tr.: ... ghetto, camp de concentration, urbanicide, terroriser la population, détruire une culture, ... les israéliens n'ont pas protégé les populations ... volonté délibérée de massacrer la population de Gaza ... génocide ... journalistes ciblés en tant que tels, blackout médiatique d'Israël ... des centaines de journalistes assassinés ... crimes de guerre ... le pire, la perte de la dignité humaine ... il faut rappeler nos ambassadeurs d'israël ... le droit humanitaire est le seul corpus ... garder espoir, devoir moral
...
cisjordanie catastrophique ... plan pour recoloniser, vrai projet politique, finir le travail de 1948 par une stratégie de la terreur.
2ème plateau
...
Terminer* >1:31:39 ACT
Synopsis
Le film de montage d'Aymeric Caron, diffusé à l'Assemblée nationale le 29 mai dernier (avant la dissolution)
« Ce film est écrasant, effroyable… Voilà ce qu’est vraiment la supposée “guerre contre le Hamas”. Cette réalité terrible doit être montrée crûment. Il est bon que ce film puisse être vu. On aimerait qu’il soit vu en Israël. »
Rony Brauman (Médecin, essayiste, ex-président de Médecins Sans Frontières)
...
LE FILM VU PAR LES MUTINS DE PANGÉE
... Personne n’a envie de voir des images aussi effroyables, mais elles témoignent de ce qui se passe à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.
Un cauchemar
« C’est un rêve ou une réalité ? » demande une petite fille abasourdie par ses blessures. C’est un cauchemar, sans aucun doute, et rien ne peut le justifier, ni les crimes du 7 octobre ni la détention des otages israéliens par le Hamas. Condamner tous les crimes du 7 octobre, d’avant et d’après, condamner l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, c’est le sens commun. Il semble cependant qu’il faille le préciser. Toute personne normalement constituée souhaite que les otages survivants puissent un jour retrouver leurs familles et que s’arrête immédiatement le massacre à Gaza. Mais aller jusqu’au bout de la démarche, c’est voir les choses en face, voir ce qui se passe à Gaza depuis le 7 octobre, ce que fait l’armée israélienne, ce que ne montrent pas les chaînes de télévision.
Des journalistes documentent
Reporters Sans Frontières a dénoncé la mort d’une centaine de journalistes, tués à Gaza par l’armée israélienne entre le 7 octobre 2023 et début juin 2024, souvent délibérément ciblés, comme l’ont été des soignants et du personnel humanitaire, parmi les dizaines de milliers de gens bombardés ou visés par des snipers, mutilés, déplacés, affamés, harcelés, torturés, des familles entièrement décimées (dont au moins 40 % sont des enfants), dans leurs habitations, dans la rue, dans des écoles, dans des hôpitaux, dans des ambulances, dans des camps de réfugiés… Le bilan s’alourdit en permanence, il est mis à jour par les ONG. L’Unicef alertait dès le début : « La bande de Gaza est aujourd’hui l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant. » (voir site de l'Unicef)
Ce film de montage a été réalisé par le journaliste et député Aymeric Caron avec l’aide d’une équipe, qui a identifié, trié et daté ces images, contacté des journalistes sur place. Sans autres commentaires que les titres et légendes qui datent et donnent les sources des images envoyées depuis Gaza comme des bouteilles à la mer par des filmeurs et des filmeuses, journalistes qui continuent à travailler dans des conditions terribles alors qu’aucun de leurs collègues étrangers n’est autorisé à entrer dans cette zone de crime de 360 km2. Leurs images se percutent avec des prises de paroles israéliennes, officielles et dissidentes, ainsi que des vidéos postées sur les réseaux par des soldats israéliens.
Le film contient beaucoup d’images du journaliste palestinien Motaz Azaiza, aujourd’hui en exil, et qui vient de recevoir le prix Liberté à Caen, décerné par la région Normandie avec l’Institut international des droits de l’homme et de la paix (Le Monde, 17 juin 2024)
Une première séance à l’Assemblée nationale
Le député Aymeric Caron a d’abord organisé une séance à l’Assemblée nationale pour ses collègues de tous les groupes parlementaires, le 29 mai dernier. Seulement 17 députés ont assisté à cette projection, quelques journalistes étaient présents. Aymeric Caron a alors précisé qu’il souhaitait mettre son film « à disposition de tous ceux qui veulent le voir ». Nous l’avons aussitôt contacté pour en parler. Nous nous sommes bien sûr demandé s’il fallait vous montrer ces images sur CinéMutins. Après réflexions, discussions, consultations, nous avons voulu vous laisser la libre décision de visionner ce film (ou pas), en libre accès, après vous avoir averti de la nature de ces images, le réalisateur ayant ajouté un carton au début du film.
Un film qu’on voudrait voir s’arrêter
Préalablement, il a fallu donc visionner le film et nous l’avons jugé terrible, insoutenable… mais nécessaire. Car, au-delà de tous les discours et de « la guerre des mots » qui montrent le visage assez délirant de l’environnement politico-médiatique dans lequel on baigne en France, ces images documentent les crimes de guerre perpétrés, dans une démocratie, par l’autoproclamée « armée la plus morale du monde ». Des crimes commis avec des armes fournies en grande partie par les États-Unis et l’Union européenne, l’Allemagne surtout et même la France comme l’ont révélé Disclose et Marsactu en mars 2024 (en savoir plus).
Dès les premières minutes de visionnage, on voudrait que le film s’arrête, que ça cesse immédiatement… que cessent les crimes, que cesse le feu, que tout ça n’ait jamais existé.
Qui peut encore nier ou justifier ces crimes après avoir vu ces images ?
Nous ne trouvons pas les mots à opposer à la mauvaise foi où le poids d’une photo ne pèse plus bien lourd au milieu de la masse d’images qu’il faut digérer chaque jour, où les réalités sont niées avec aplomb, voire même, carrément justifiées ouvertement avec mépris, insultes et menaces, par des criminels de guerre et leurs complices, qui osent salir les morts qu’ils engendrent, mais aussi la mémoire des victimes de l’antisémitisme dans l’histoire, en usant de cette grave accusation à tous propos dans le but de faire taire toute contestation. Ces images témoignent pour que ça cesse, avant tout. Face à ceux qui continuent à soutenir ces crimes, face aux discours de haine, de vengeance et de déshumanisation, plutôt que de se laisser entrainer dans une forme de surenchère verbale, nous préférons opposer ce miroir sans tain. Bon courage.
Tr.: ... Helena Ranchal, directrice des opérations internationales de Médecins du Monde, le 31/10/23 ...
22 198 Signatures
Lancée le 15 mai 2024 par FORUM INTERNATIONAL POUR LA PAIX
Plusieurs militant(e)s, artistes, intellectuel(le)s et chefs d’entreprise appellent dans une tribune au « Monde » à reconnaître sans plus attendre l'État de Palestine.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/16/nous-citoyens-appelons-le-president-de-la-republique-et-la-communaute-internationale-a-reconnaitre-sans-plus-attendre-l-etat-de-palestine_6233625_3232.html
...
On ne résoudra jamais ce conflit par les armes, et les négociations entre les protagonistes restent lettre morte. Lorsque deux camps ne parviennent pas à s’entendre, des tiers doivent intervenir. La France, en osant être la première grande puissance occidentale à reconnaître l’État de Palestine, se grandira et marquera l’histoire.
La liste complète des premiers signataires :
Abdellatif Laâbi, Poète, Prix Goncourt de la Poésie
Achinoam Nini, Chanteuse
Ahmed Essyad, Compositeur
Alice Barbe, Présidente de l'Académie des Futurs Leaders et co-fondatrice de l’ONG Singa
Amos Gitai, Cinéaste
Anissa Bonnefont, Réalisatrice
Assia Grostesan, Direction régionale aux droits de la Femme et à l’égalité de Nouvelle Aquitaine
Aziz Senni, Entrepreneur
Benjamin Stora, Écrivain, Ancien directeur du Musée de l’immigration
Benoît Miribel, Secrétaire général de la Fondation Une Santé Durable pour Tous
Bertrand Badie, Professeur Émérite des Universités à Sciences Po Paris
Bruno Delay, Diplomate, ancien Ambassadeur, Vice président du groupe Adit
Camille Castaigna, Ecrivain
Caroline Dumas, Cantatrice de l'Opéra de Paris
Célia Gil, Entrepreneure
César Velev, Violoniste, Concertiste
Christine Weill, Responsable de Communication
Clarisse Bronchti, Artiste
Claudine Briane, Professeur
Daniel Cohn Bendit, Militant
David Elfassi, Homme d’affaires
Denis Olivennes, Haut fonctionnaire, Homme d’affaires, Ecrivain
Diane Binder, Femme d’affaires
Dylan Boutiflat, Militant
Edgar Laloum, Ecrivain, Educateur
Elham Belhaj, Assistante de Production
Éric-Emmanuel Schmitt, Dramaturge
Éric Sarner, Poète, Écrivain, Réalisateur, Lauréat du Grand Prix de la Poésie Robert Genzo 2024
Eva Illouz, Sociologue
Fethi Benslama, Membre de l'Académie Tunisienne, Professeur honoraire de l'Université Paris Cité
Fouad Bellamine, Peintre
François Kammerer, Psychiatre
François Zimeray, Avocat, ancien Ambassadeur
Françoise Lepaulmier, Peintre, Ancienne Professeure à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs
Hally Pancer, Photographe et Enseignante
Hanna Assouline, Réalisatrice, Fondatrice des Guerrières de la Paix
Hassan Khader, Écrivain, Journaliste
Hissem Ben Yaiche, Journaliste
Jaci Judelson, Réalisatrice
Jacques Hababou, Entrepreneur
Jean-François Dunyach, Maître de conférence en Histoire à Sorbonne Université
John Tolan, Professeur Émérite d’Histoire, Université de Nantes, Membre de l’Académie Européenne
Judith Simony, Directrice littéraire aux Editions Tallandier
Kabir Ammi, Écrivain
Laura Bronchti, Productrice
Linda Chevrier, Entrepreneure
Lubna Azabal, Actrice
Lyes Salem, Acteur
Maître François Klein, Avocat
Maître William Bourdon, Avocat
Marc Mellinger, Médecin psychiatre
Marguerite Bernard, Collaboratrice au Forum International pour la Paix
Marie-Christine Granjon, Chercheure au Centre d'études et de recherches internationales
Marion Leboyer, Médecin psychiatre, Professeure des universités
Marine Vlahovic, Documentariste et ex-correspondante en Palestine
Martin Legros, Philosophe, Journaliste, Rédacteur en chef de Philosophies Magazine
Maryam Touzani, Actrice, Réalisatrice
Max Mindel, Acteur
Meryem Sebti, Directrice de Recherche au CNRS
Michael Barry, Écrivain, Professeur à l’Université de Princeton et Cambridge
Michel Dray, Ecrivain
Milena Peillon, Productrice de documentaires
Mira Awad, Actrice, Chanteuse
Moïse Soussi, Entrepreneur
Morgan Simon, Cinéaste
Mohammed Bennis, Poète
Nabil Ayouch, Réalisateur
Nadia Benjelloun, Ecrivain
Nadia Farès, Actrice
Nathalie Sarthou, Écrivain, Philosophe, Rédactrice en chef de la revue Etudes
Nava Hefez, Rabbin
Naziha Meftah, Chanteuse
Nedim Gürsel, Ecrivain, Directeur de recherche émérite au CNRS
Ofer Bronchtein, Militant
Olivier Taieb, Metteur en scène
Pascal Boniface, Géopolitologue
Philippe Poinas, Ingénieur spatial
Pierre Duquesne, Diplomate, ancien Ambassadeur
Pierre Olliver, Professeur de Philosophie
Pierre-Alain Weill, Entrepreneur
Rémi Labrusse, Directeur d'études à l'EHESS
Romain Goupil, Réalisateur
Romain Philippe Pomedio, Docteur en Sciences de l'Information et de la Communication, Maître de conférences à l'Université Paris 8
Sadek Beloucif, Chef du service d'anesthésie-réanimation à l'hôpital Avicenne
Salomé Bataille, Collaboratrice au Forum International pour la Paix
Shaddad Attili, Ancien Ministre de l'Eau de l'Autorité Palestinienne
Souâd Belhaddad, Écrivain, Journaliste
Sylvie Germain, Ecrivain
Tahar Bekri, Poète
Tal Redi, Juriste
Tigrane Kazazian, Compositeur, Musicien
Wajdi Mouawad, Metteur en scène, Auteur, Acteur
Yaara Alon, Juriste
Yael Mellul, Avocate
Yaelle Benaim, Journaliste, Réalisatrice
Connue / https://x.com/AA_Avocats/status/1821124794244366338
"
amishcienfuegos #teaminsoumis mastodon @franfan a reposté
Arié Alimi Avocats @AA_Avocats · 6h
J'ai signé cette pétition pour que l'Etat de Palestine soit reconnu. C'est la seule manière d'obtenir un cadre légal et une action effective contre la colonisation et pour un cessez-le-feu. S'opposer a ceux pour une guerre perpetuelle
"
476 387 personnes ont signé
... jusqu'à ce que son gouvernement mette fin à ses attaques contre des civils innocents à Gaza."
Dans un mois, le monde entier aura les yeux tournés vers Paris à l’occasion des Jeux olympiques.
Mais les quelque 36 000 Palestiniens qui ont perdu la vie n’auront pas la chance de les suivre avec nous depuis Gaza. Parmi eux, des enfants démembrés qui rêvaient de prendre part un jour à la compétition.
...
france-5 Interviews 54 min 26 s Français tous publics Vidéo sous-titré - Disponible jusqu'au 03/06/2024
Aux côtés d'Aurélie Casse, une bande de chroniqueurs.euses : Natacha Polony, Louis Amar, Victor Dekyvère, Matthieu Belliard et Eva Roque.
Israël/Hamas : les étudiants se font entendre
Vincent Lemire - professeur d'Histoire, auteur de "Histoire de Jérusalem" paru aux éditions Les Arènes
Le témoignage de la semaine
Isild Le Besco - actrice et réalisatrice qui vient de publier "Dire vrai" aux éditions Denoël
Présenté par : Aurélie Casse
🦏 PROCÈS MÉDIATIQUE EN ANTISÉMITISME : PEUT-ON ENCORE DÉFENDRE LES INSOUMIS ? - 28 avr. 2024 / BLAST, Le souffle de l'info
1,06 M d’abonnés - 27k+ - 364 948 vues - 3 618 commentaires #Rhinocéros #LFI #Palestine
Dans ce nouveau numéro de Rhinocéros, Usul et Lumi décryptent le traitement médiatique des Insoumis et de la gauche radicale. Ils vont même défendre la liberté d’expression. Mais en ce moment c'est compliqué. Surtout s'ils parlent de la Palestine... un Rhinocéros à hauts risques !
Erratum :
Jean-Christophe Camart n’est plus président de l’université de Lille depuis 2022. C’est Régis Bordet qui a pris sa place à ce poste.
Nos excuses pour cette erreur
Chroniqueurs : Lumi, Usul ... Directeur de la publication : Denis Robert
Israël - Palestine / Tous condamnés à choisir son camp ?
Débats avec
- Joann Sfar, auteur de bande dessinée
- Hanna Assouline, fondatrice de l'association Les Guerrière de la Paix
- Jadd Hilal, écrivain
- Arié Alimi, avocat
- Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de Regards
- Latifa Oulkhouir, directrice exécutive de Le Mouvement
Tr.: ... ya un aveuglement à la souffrance palestinienne ... chacun s'est crispé sur ses mots et ses identités ... c'est un symptôme, besoin d'être reconnu ... empathie ... il faut connaître et revenir à l'histoire ... comment réparer ? ... la censure n'est jamais une bonne chose, l'extrême droite au bord du pouvoir ... pour qu'il y ait réconciliation, il faut une volonté ... ya un état colonial ... la complexité du réel me sauve ... s'écouter ... abomination du 7 octobre ... avoir le courage de reparler, de tendre la main ... intelligence émotionnelle ... un peuple en train de disparaître ... communautés bafouées, besoin de reconnaissance ... abus des poursuites judiciaires, dangereux ... on est en train de détruire la démocratie ... hostile à toute interdiction ... émergence d'une identité israélienne des palestiniens ... remettre de la clarté ... parler de stratégie, utiliser le mot apartheid ou non ? ... Le Cercle des familles endeuillées rassemble des familles des deux côtés ...