Internet dans les années 1990, puis les réseaux sociaux dans les années 2000, ont fait miroité la promesse d'un rapport renouvelé au débat public et à la liberté d'expression. Qu'en est-il aujourd'hui ? À l'heure où certains alertent sur les dangers de la désinformation en ligne et en appellent à une meilleure modération tandis que d'autres dénoncent les modérations excessives et sont prêts à acheter des réseaux sociaux comme Twitter au nom de la "liberté d'expression", l'heure est venue de se poser la question de l'impact des réseaux sociaux sur les individus et la société.
Les réseaux sociaux sont-ils compatibles avec la démocratie et si oui à quelles conditions ? Dans le sillage de "Toxic Data - Comment les réseaux manipulent nos opinions" (Chavalarias D. 2023 Ed. Champs), cette conférence interrogera à partir d'exemples concrets l'impact des réseaux sociaux, de leurs effets sur nos vies jusqu'à leurs impacts géopolitiques, avec en toile de fond l'arrivée d'une nouvelle catégorie d'acteurs : les intelligences artificielles.
David Chavalarias
est Directeur de Recherche CNRS au CAMS (EHESS) et Directeur de l’Institut des Systèmes complexes de Paris Île-de-France. Normalien, docteur de l’École Polytechnique en Sciences Cognitives, ses recherches portent sur la compréhension de nos comportements collectifs et des dynamiques d’opinion à partir de la modélisation et de l’analyse de données du Web. Concepteur de plusieurs macroscopes, outils numériques qui sont au social ce que le microsope est au vivant, il les a mobilisés dans son dernier ouvrage "Toxic Data - comment les réseaux manipulent nos opinions" (Flammarion 2022) pour enquêter sur l’impact des médias numériques sur nos démocraties.
Connu / https://wiki.april.org/w/Faut-il_changer_d'%C3%A8re_num%C3%A9rique_pour_pr%C3%A9server_la_d%C3%A9mocratie
Tr.: ... "Non respect du droit français sur l'apologie de contenus Nazis" ... risque systémique ... comment réguler ces plateformes ?
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L’ère du confusionnisme
... citation de Hannah Arendt qui disait : « Le sujet idéal du régime totalitaire n’est pas le nazi ou le communiste convaincu, mais les gens pour qui la distinction entre le fait et la fiction et la distinction entre le vrai et le faux n’existent plus. » C’est ce qui s’est passé aux États-Unis. La plupart des électeurs de Trump étaient convaincus que les élections de 2020 étaient truquées et que c’était Trump qui avait remporté et pas Biden.
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Le temps de la subversion
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L’Europe en ligne de mire
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le Kremlin a une agence qui s’appelle IRA [Internet Research Agency , Institut de Recherche Internet, qui emploie des centaines de personnes depuis au moins 2013 pour intervenir sur différents terrains numériques pour faire de la désinformation et faire avancer son agenda.
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Un climato-dénialisme opportuniste
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MAGA ... ULTRA-MAGA
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Comment gagner une élection
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Désinformation du Kremlin – France 2024 Complicité d’ingérence aux Européennes et législatives en 2024
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Biais algorithmiques
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La nouvelle donne des Big Tech
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il y a incompatibilité entre le modèle économique des plateformes des GAFAM et les démocraties
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Quelques pistes de solution
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Quels réseaux sociaux pour la démocratie ?
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Il est important de comprendre, d’arriver à faire comprendre aux citoyens que leur choix d’infrastructure numérique d’aujourd’hui détermine les régimes politiques de demain, qu’il faut choisir des plateformes en fonction des principes qu’elles se donnent, notamment choisir des protocoles et pas des plateformes fermées.
En termes de protocole ouvert, les plateformes basées sur des protocoles ouverts par rapport à X, la seule alternative pour l’instant c’est le fédiverse/Mastodon et un peu Bluesky, mais Bluesky n’est pas vraiment décentralisé à l’heure actuelle.
Quels réseaux sociaux comme conventions sociales
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La face cachée de la désinformation
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puisque en fait X n’est pas modéré, il y a par exemple des contenus nazis qui devraient être modérés en Europe et qui ne le sont pas
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Campagne de dénigrement contre l’équipe d’OpenPortability
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Ndlr :
- est-ce le même constat sur Facebook ? Approfondir ACT
- valoriser ACT
Un manifestant de Truth Tuesdays et Rise and Resist devant le siège de Fox News à Manhattan le 25 mars 2025 ©Getty - Erik McGregor/LightRocket
Autoritarisme, mensonges, désignation de boucs émissaire, réorganisation de l’ordre mondial basée sur la puissance et non plus sur le droit, règne de l’arbitraire, brutalité, contrôle social et culturel : le trumpisme est-il un fascisme ?
Avec
- Marie-Anne Matard-Bonucci, universitaire française, chercheuse à l’Institut français de géopolitique
- Arnaud Miranda, politologue
- David Chavalarias, directeur de recherche CNRS, au centre d’analyses et de mathématiques sociales, et directeur de l'institut des systèmes complexes de Paris.
Pour traiter de cette terrible question, car la réponse est complexe, Thomas Legrand a convié trois invités, spécialistes de l’histoire du fascisme, des nouvelles idées réactionnaires, conservatrices et révolutionnaires des droites qui ont cours aux États-Unis et aussi du monde numérique qui favorise l’épanouissement de ces idées.
« En quête de politique » reçoit donc Marie-Anne Matard-Bonucci historienne spécialiste du fascisme, du totalitarisme et de l'antisémitisme, professeure d'Histoire contemporaine à l'université Paris 8, Arnaud Miranda, docteur en théorie politique, associé au CEVIPOF et David Chavalarias, mathématicien, directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales de l’EHESS. Mais le trumpisme est-il donc un fascisme ou davantage le véhicule d’une certaine forme de fascisme ? Ces trois spécialistes vont essayer de donner quelques clés théoriques pour se faire une idée, car si les signes sont là, c’est maintenant à la société américaine de réagir et les mois qui viennent nous diront si la constitution, la démocratie et le corps social américain sont solides.
Bibliographie :
- « Totalitarisme fasciste », Marie-Anne Matard-Bonucci, CNRS Editions
- « Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions », David Chavalarias, Flammarion
- « Elon Musk en 50 Tweets », David Chavalarias, Seuil.
Clés : Monde Géopolitique Amérique du Nord États-Unis Fascisme Donald Trump Elon Musk Ku Klux Klan
Publié le mercredi 5 février 2025 / La terre au carré
Pourquoi X (ex-Twitter) est devenu toxique pour les scientifiques ©AFP - NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO
Alors que de nombreux chercheurs utilisaient Twitter comme un véritable outil pour s'informer, partager leurs recherches, communiquer des messages au grand public, comment le réseau social s'est-il transformé au point de devenir si toxique pour l'information scientifique ?
Avec David Chavalarias Directeur de recherche CNRS, au centre d’analyses et de mathématiques sociales, et directeur de l'institut des systèmes complexes de Paris.
Nous sommes en 1986 dans les couloirs du Capitole américain. Le sénateur Lloyd Bentsen se tient devant ses collègues. L'objet de son discours ? Une série de lettres massivement distribuées aux membres du Congrès, toutes semblant provenir de citoyens ordinaires. Mais ces lettres ne sont en réalité pas l'expression spontanée du peuple, mais plutôt des manifestations soigneusement orchestrées par des lobbyistes cherchant à influencer la législation.
Bentsen, qui cherche un terme pour décrire cette pratique manipulatrice, propose une métaphore qui allait bientôt s'ancrer dans le jargon politique américain. Comparant ces faux mouvements de base à un produit bien connu – l'AstroTurf, un type de gazon synthétique utilisé dans les stades sportifs pour imiter l'herbe naturelle – il popularise le terme "astroturfing".
Ce mot fait référence à l'essence de ces campagnes artificielles, conçues pour ressembler à de véritables initiatives citoyennes, aussi authentiques que du faux gazon sur un terrain de sport.
Le terme astroturfing est ainsi devenu synonyme de fausses mobilisations, où des intérêts particuliers créent l'illusion d'un soutien populaire massif.
Après la Première guerre mondiale, Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud, a été le premier à théoriser et à généraliser l’utilisation de telles stratégies. S’appuyant sur les travaux de son oncle, mais aussi de Gustave Le Bon en matière de psychologie des masses, il affirme en 1928 : «La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays».
Si l’astroturfing n’a donc pas été inventé hier, ses capacités d’influence ont été décuplées grâce à l’avènement du Web et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).
Les techniques de l’astrotufing sont multiples : construction de faux profils en ligne, achat de faux followers sur Twitter ou de faux avis positifs, embauche de personnes pour manifester dans la rue, création de groupes citoyens de façade… La liste et longue.
Le plus souvent, l’astroturfing implique la création massive par des algorithmes de faux comptes (bots) sur les réseaux sociaux ou l’usurpation de comptes existants. Ces programmes informatiques générant automatiquement du contenu sont très présents sur X (ex Twitter) où ils influencent les tendances. Cette “propagande computationnelle” a par exemple particulièrement bénéficié à Donald Trump pendant la dernière campagne présidentielle américaine.
La diffusion de fausses informations est devenue le fond de commerce du réseau social X avec des conséquences majeures pour nos démocraties.
David Chavalarias est mathématicien de formation. Ses recherches, à la croisée entre les sciences cognitives et la science des systèmes complexes, portent sur l’étude de nos comportements collectifs, des dynamiques d’opinion et de la connaissance, à partir de la modélisation et de l’analyse de données du web. Avec le Climatoscope, il a expliqué comment le fonctionnement et la manipulation des algorithmes ont favorisé la montée du climatoscepticisme sur la toile. Aujourd’hui, il est à l’initiative d'un outil de portabilité qui permet de quitter X sans perdre sa communauté, popularisé par le mouvement citoyen HelloQuitteX. Il est l'auteur de Toxic Data (Flammarion) et de l'étude Les nouveaux fronts du dénialisme et du climatosceptisme.
Livre : David Chavalarias, Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions, Flammarion, Champs Actuel, janvier 2023
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Intelligence artificielle : "2023 restera l'année dans laquelle tout le monde s'est emparé du sujet"
ChatGPT ©Radio France
Intelligence artificielle : "2023 restera l'année dans laquelle tout le monde s'est emparé du sujet" - Mardi 26 décembre 2023 / L'invité de 8h20
2023 restera l'année où l'intelligence artificielle générative est entrée avec fracas dans nos vies. Elle existait avant, mais elle est soudainement devenue très concrète. Ce n'est surement qu'un avant goût de ce qui nous attend en 2024.
Isabelle Ryl, professeure des universités, experte en intelligence artificielle. Elle dirige le "Paris Artificial Intelligence Research Institute" :
"Je pense que 2023 restera l'année dans laquelle tout le monde s'est emparé du sujet, c'est-à-dire tout citoyen a vraiment pris conscience d'une technologie qui arrivait à la portée de chacun et de ce qu'elle allait pouvoir changer dans leur vie."
Quelles sont les limites techniques au développement de l’intelligence artificielle ? "Il y a déjà la limite de la donnée. Il y a une limite concernant la disponibilité des processeurs. Aujourd'hui le monde entier veut s'équiper en serveurs et en méga-clusters. La disponibilité des puces est un problème, c'est aussi un problème de souveraineté, de disposer des moyens. Autre problème : celui de l’énergie et de la consommation."
"Il y a aussi beaucoup de gens qui travaillent sur une IA qui fonctionnerait avec des modèles plus petits, avec moins de données, avec moins de calculs. On peut espérer que cette limite n'en soit pas une puisqu'on va changer de modèle entre deux."
David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS au Centre d’analyses et de mathématiques sociales :
Si le créateur de ChatGPT a pour objectif de créer une IA aux capacités cognitives supérieures à celle des humains. "Des chercheurs pensent que cela n’arrivera jamais", précise le directeur de recherche au CNRS. "C'est plus à long terme. Mais pour être sûr que ça n'arrive pas déjà aujourd'hui, effectivement il y a des capacités assez impressionnantes."
"Certaines IA ont passé par exemple l'examen du barreau aux États-Unis, donc on pourrait penser qu'elles sont intelligentes, mais il faut quand même garder à l'esprit que ce sont des machines qui reproduisent des choses qu'elles ont apprises à partir d'immenses bases de connaissances."
"Pour refaire quelque chose qui existe déjà, ça va très bien. Pour recombiner aussi et faire un petit peu de nouveau, ça va très bien aussi. Mais pour faire du radicalement nouveau, comme on le fait nous tous les jours, c'est très difficile. Pour se donner juste une idée, si vous demandez à une IA d'écrire une phrase sans la lettre "e", si demandez à ChatGPT d'écrire une phrase sans "e" à la Georges Perec, il n'y arrivera pas, parce qu'en fait il ne reconnaît pas les lettres. "
L'équipe Alexis Morel Production
L'invité de 6h20
Nos démocraties à la merci des réseaux sociaux - lundi 7 mars 2022 par Sonia Devillers - L’instant M
19 minutes
David Chavalarias présente son ouvrage, Toxic Data, paru le 2 mars chez Flammarion, où il analyse et décrypte comment la manipulation de masse se déploie sur les réseaux.
Février dernier, les convois de la liberté atteignent l’Arc de triomphe. Sur Twitter et sur Facebook, la tension est à son comble. Les anti-pass vont prendre la capitale. Dans leur laboratoire, une équipe de mathématiciens cartographient ce moment de suractivité sur les réseaux sociaux et s’interrogent : Quels comptes s’emploient à relayer tel ou tel message et dans l’intérêt de qui ? Les algorithmes favorisent-ils la montée de telle ou telle colère ? Des robots viennent-ils grossir les rangs des insurgés ? Des puissances étrangères ont-elles intérêt à semer la discorde, chez nous, en France ? Les réseaux sociaux sont-ils la meilleure arme de la Russie et de la Chine cherchant à reconfigurer l’ordre mondial ?
David Chavalarias publie « Toxic Data », tout y est très simplement expliqué : Comment les mouvements d’opinion sont aujourd’hui hautement manipulés et amplifiés sur les réseaux au point que nos démocraties vont y laisser leur peau.
Légende du visuel principal: Comment les réseaux sociaux manipulent-ils les opinions ? © Getty / Yuichiro Chino
Les invités David Chavalarias, Directeur de Recherche CNRS
L'équipe Anne-Cécile Perrin, Réalisatrice Redwane Telha, Rédacteur en chef Marion Philippe, Attachée de production Sanaa Rezag-Bara, stagiaire
Tr.: ... manipulation par la Russie sur les réseaux sociaux ex élection présidentielle usa, ETC ...
http://rf.proxycast.org/a3b38fa1-3eb7-4a96-b41d-e5b824a12f6a/13938-07.03.2022-ITEMA_22954187-2022F22803S0066-22.mp3
David Chavalarias, Directeur de Recherche au CNRS, CAMS/ISC-PIF
Mardi dernier, la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a exprimé son souhait de missionner le CNRS pour une « étude scientifique » sur l’« islamo-gauchisme » qui, d’après ses propos de dimanche (14/02/21) sur une chaîne TV privée, « gangrène la société dans son ensemble ». « L’Université n’[y étant] pas imperméable », il s’agirait de définir « ce qui relève de la recherche et du militantisme ». La Conférence des Présidents d’Université a immédiatement exprimé sa stupeur devant de tels propos, tandis que le CNRS indiquait dans un communiqué de presse que « “L’islamogauchisme” , slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique ».
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Nous nous appuierons sur le Politoscope, un instrument du CNRS que nous avons développé à l’Institut des Systèmes Complexes de Paris IdF http://iscpif.fr/ pour l’étude du militantisme politique en ligne. Il nous permet d’analyser à ce jour plus de 290 millions de messages à connotation politique émis depuis 2016 entre plus de 11 millions de comptes Twitter.
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Epilogue
Pour revenir sur la question de l’indépendance des universitaires et des chercheurs qui a donné à cette polémique une couverture nationale, on remarquera qu’il y a là un exemple assez pur du mode opératoire de l’alt-right, que la Ministre, a priori à son insu, a accompagné. Comme le montre Simon Ridley (2020), l’alt-right n’est plus un activisme marginal, exercé sous couvert de la « liberté d’expression », mais un engagement dans des actions criminelles destinées à créer du chaos et à renverser la réalité[16]. Un mode opératoire récurrent des partisans de l’alt-right est de créer un ennemi imaginaire contre lequel ils se positionnent en rempart, espérant ainsi créer la réaction hostile à leur encontre qui justifiera leurs actions, souvent violentes.
L’alt-right cible de manière privilégiée la jeunesse et les universités. L’idée qu’il puisse y avoir au sein de l’université des groupes tels que des “islamo-gauchistes” sert précisément à légitimer leur intervention dans ce milieu. On a donc ici un parfait renversement de valeurs : un groupe qui promeut des méthodes malhonnêtes et violentes essaie de faire croire à l’existence d’un pseudo-groupe pour apparaître comme un rempart salutaire.
Ceci étant dit, il est sain de veiller à ce qu’aucune forme d’extrémisme ne se développe à l’Université ou dans la recherche, qu’elle soit religieuse, de droite, de gauche ou sectaire. Pour cela, ayons conscience que l’efficacité de leur éradication se joue dans la manière de les nommer.
Pour aller plus loin
Articles grand public
Chavalarias, D., 2018. A l’ère numérique, nos démocraties doivent évoluer pour ne pas mourir. AOC media – Analyse Opinion Critique. URL https://aoc.media/analyse/2018/11/14/a-lere-numerique-nos-democraties-doivent-evoluer-ne-mourir.
Chavalarias, D., 2018. Fake news : l’arbre qui cache la forêt. AOC media – Analyse Opinion Critique. URL https://aoc.media/analyse/2018/11/07/fake-news-larbre-cache-foret
Chavalarias, D., 2017. Avis de tempête sur notre démocratie – Le Front National bénéficie déjà du “vote” des étrangers, , Politoscope, CNRS, https://politoscope.org/2017/05/astroturfing
Chavalarias, D., 2017. Le premier tour de l’élection présidentielle a tourné au concours de beauté. Le Monde.fr.
Articles scientifiques
Chavalarias, D., Gaumont, N., Panahi, M., 2019. Hostilité et prosélytisme des communautés politiques. Réseaux n° 214-215, 67–107. (Accès libre ici https://iscpif.fr/chavalarias/?p=1577)
Gaumont, N., Panahi, M., Chavalarias, D., 2018. Reconstruction of the socio-semantic dynamics of political activist Twitter networks—Method and application to the 2017 French presidential election. PLOS ONE 13, e0201879. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0201879
McLamore, Q., Uluğ, Ö.M., 2020. Social Representations of Sociopolitical Groups on r/The_Donald and Emergent Conflict Narratives: A Qualitative Content Analysis. Analyses of Social Issues and Public Policy 20, 508–535. https://doi.org/10.1111/asap.12212
Port-Levet, F., 2020. Simon Ridley, L’alt-right : de Berkeley à Christchurch. https://journals.openedition.org/lectures/45532
Torrekens, C., 2020. Islamo-gauchisme. La Revue nouvelle Vol. 5.