Connues / mel
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Sujet : [echanges] Vidéos - Rencontres sur l'eau (diffusion)
Date : Fri, 11 Jul 2025 16:38:10 +0200
De : Frédéric Sultan
Organisation : Remix the commons
Pour : réseau communs echanges@bienscommuns.org
J'ai le plaisir de partager la série vidéos de témoignage issues des rencontres sur la gouvernance de l’eau : Faire commun ici et ailleurs - Prendre soin et maîtriser l’usage de l’eau
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12 novembre 2024
Le 29 octobre 2024, des pluies diluviennes se sont abattues sur le sud-est de l’Espagne touchant particulièrement la ville de Valence et sa région. Éric Daniel-Lacombe(1) est architecte DPLG, Professeur titulaire de la chaire « Nouvelles Urbanités face aux risques Naturels : Des abris ouverts » à l’École Nationale Supérieure d’architecture de Paris-la Villette. Entretien.
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En France par exemple, les régions Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Normandie sont les plus exposées vis-à-vis de l’aléa inondation par submersion marine.
Que dit l’Architecte ?
Qu’il faut arrêter de lui demander de faire plus solide et plus étanche, ce qui nous rend aveugle aux mouvements de la nature.(artificialisation des sols).
Qu’il faut arrêter de bâtir des infrastructures illusoires (digues, barrages).
Qu’il faut cesser de reconstruire à l’identique.
Qu’il faut abandonner les projets immobiliers qui vulnérabilisent le site et en inventer qui ménagent les lieux.
Qu’il faut aménager les quartiers inondables de façon à faciliter les régulations naturelles des cours d’eau : savoir mettre la rivière à l’écart quand nécessaire, mais renaturer les berges.
Qu’il faut dessiner la métamorphose de la ville en prenant la température du passage de l’eau.
Quelles sont vos préconisations ?
Qu’il n’y a pas de solution homogène mais des catégories de pensées. J’en relève quatre.
1- Recherche de la sécurité dans les périodes d’exposition au naturel (jamais de voitures garées dans les creux ni dans les rues qui deviendront des torrents, ni dans les sous-sols. Les anciens rez-de-chaussée deviennent les garages ou des préaux frais pour les prochaines canicules).
2- Régulation naturelle (éviter l’addition de protections artificielles et laisser plus de place à la rivière).
3- Intégrer et mettre en scène les forces de la nature pour créer des espaces inspirants (A Malmö, Santiago Calatrava dessine Turning Torso, une tour composée de neuf cubes en spirales évoquant les mouvements organiques et la force du vent. A Malmö encore, Stig L.Andersson invente Anchor Parken, un jardin de formes évoquant la dernière glaciation).
4- Convoquer les habitants, transformer d’anciennes friches industrielles en parcs naturels, conserver la mémoire de l’inondation. Passer de la logique du risque à une culture de la prudence, développée avec et par les habitants.
Votre profession de foi ?
Maintenir une convivialité entre l’humain, les non-humains vivants, et la nature. Apprendre à vivre avec l’eau, observer le mouvement de la nature depuis des passerelles, montrer aux enfants le phénomène de l’inondation, regarder la crue depuis l’abri comme un spectacle pédagogique, intéressant. Le Monde est celui de l’habité, il ne faut pas regarder la nature en ennemi. L’eau est une cinétique.
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Propos recueillis par Tina Bloch
(1)Retrouver toutes les chroniques de la catastrophe annoncée d’Éric Daniel-Lacombe
Dans notre article Livres – Entrelacements d’antinomies ?, découvrir Vers une architecture pour la santé du vivant, par Éric Daniel-Lacombe
Sauf adaptation, 88% de la France sera régulièrement sous "tension hydrique" d'ici 2050
Paris, 25 juin 2025 (AFP) - Quelque 88% du territoire de France métropolitaine connaîtra fréquemment d'ici 2050 des situations de "tension hydrique" en été compte tenu du changement climatique, si le pays ne change pas radicalement sa politique de gestion de l'eau, indique mercredi le Haut-Commissariat à la Stratégie et au Plan dans une note.
A l'horizon 2050, "sans inflexion des tendances actuelles, 88% du territoire hexagonal pourrait être en situation de tension modérée ou sévère en été en matière de prélèvements", indique ce rapport, selon lequel même en menant une politique de rupture, avec une société "sobre en matière d'eau dans tous les secteurs d'activité", cette proportion ne descendrait qu'à 64%.
Dans tous les cas, "des restrictions d'usage de l'eau pour les activités agricoles, industrielles ou pour les particuliers seraient alors probables sur la quasi-totalité du territoire, comme en 2022", souligne le Haut-Commissariat, convoquant le souvenir d'une sécheresse mémorable, marquée par des arrêtés de restriction d'eau en pagaille.
"La tension relative aux consommations (partie des prélèvements qui n'est pas restituée au milieu) pourrait être forte dans le sud-ouest et le sud-est, en raison de la part importante de l'eau consommée, du fait notamment de l'irrigation des cultures", souligne le rapport.
L'institution avait publié en avril 2024 une cartographie des prélèvements et en janvier dernier une étude sur l'évolution de la consommation.
Elle a confronté ces données en s'appuyant sur une étude pilotée par l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), Explore 2, sur l'évolution de la disponibilité de la ressource en eau, rendue publique l'an dernier.
Si la France ne modifie pas ses pratiques en matière de gestion de l'eau ou s'en tient aux dernières mesures qu'elle a mises en oeuvre, en août, au coeur de l'été, "on a près de 90% des bassins versants qui sont touchés par une dégradation de la situation hydrique entre 2020 et 2050", a déclaré Hélène Arambourou, coautrice de la note.
Dans le scénario de rupture, "cette dégradation de la situation hydrique survient dans environ la moitié des bassins versants", a-t-elle ajouté.
Réussir à contenir cette dégradation passe par "une sobriété dans tous les secteurs et toutes les activités humaines", a souligné Mme Arambourou.
Dans l'agriculture, par exemple, elle évoque "la régulation" par les pouvoirs publics du développement des surfaces équipées en irrigation, ou le développement des pratiques agroécologiques qui permettent de mieux stocker l'eau dans les sols".
Connu / TG le 25/06/25 à 15:22
Rapport
La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
Le cycle de l'eau sera de plus en plus affecté par le changement climatique, ce qui risque d'accroître les conflits d'usage dans les territoires. Dans le prolongement de premiers travaux publiés en avril 2024 sur les usages de l'eau, France Stratégie publie un rapport et une note d'analyse consacrés à la demande en eau à horizon 2050. Ils répondent à une mission confiée à France Stratégie à l'automne 2023 par la Première ministre Elisabeth Borne.
Publié le : 20/01/2025 - Mis à jour le : 21/05/2025 - Temps de lecture 5 minutes
Ce travail inédit de prospective présente l'évolution dans les territoires de la demande en eau selon trois scénarios prospectifs d'usage : « tendanciel » qui prolonge les tendances passées, « politiques publiques » qui simule la mise en place de politiques publiques récemment annoncées, et « de rupture », qui se caractérise par un usage sobre de l'eau. De plus, pour chaque scénario d'usage, la demande en eau d'irrigation agricole est estimée selon deux projections climatiques et pour deux conditions météorologiques, pour un printemps-été sec et pour un printemps-été humide.
Un exercice concerté
Les sujets expertisés par France Stratégie le sont dans un cadre collaboratif. Pour réaliser ce travail de prospective sur les usages de l'eau, les équipes de France Stratégie ont auditionné les différentes parties-prenantes en présence : représentants du monde agricole, fédérations d'industriels, producteurs d'énergie, associations environnementales, administrations, etc.
De plus, les hypothèses de construction des scénarios d'usage ont été présentées et discutées au sein du Comité national de l'eau.
Quelle demande en eau pour les activités humaines en 2050 ?
Entre 2020 et 2050, dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée, c'est-à-dire avec la projection climatique la plus pessimiste et pour un printemps-été sec, les prélèvements annuels à l'échelle nationale stagnent dans le scénario « tendanciel » (+ 1 %). Ils diminuent dans les scénarios « politiques publiques » (- 24 %) et dans les scenarios de « rupture » (- 47 %), notamment du fait de la baisse de la demande pour la production énergétique dans la vallée du Rhône. La demande pour l'irrigation augmente fortement et devient majoritaire dans tous les scénarios. À la différence de la production énergétique, l'irrigation consomme la majorité de l'eau prélevée en raison de l'évapotranspiration des plantes. Aussi les consommations augmentent-elles substantiellement dans les scénarios tendanciel (+ 102 %) et politiques publiques (+ 72 %). Dans le scénario politiques publiques, les consommations sont multipliées par plus de deux dans près d'un quart des bassins versants. Seul le scénario de rupture permet de contenir l'augmentation des consommations (+ 10 % par rapport à 2020) dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée.
Ces évolutions sont détaillées selon 40 bassins versants dans le rapport et la note d'analyse.
Quels enjeux selon les périodes de l'année ?
Dans leurs travaux, les auteurs mettent en exergue les différences de prélèvements et de consommations d'eau selon les scénarios, notamment en été. Du fait de l'augmentation de la part de l'irrigation agricole dans les prélèvements, en 2050 la demande en eau devrait être davantage concentrée au cours des mois les plus chauds de l'année, quand la ressource en eau est au plus bas dans les milieux aquatiques.
Une prochaine publication de France Stratégie quantifiera les tensions entre la ressource en eau potentiellement disponible en 2050 et cette demande. Ces éléments contribueront à mieux anticiper les tensions sur la ressource dans les territoires.
Les opinions exprimées dans ces documents engagent leurs auteurs et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement.
Carte prospective territorialisée de la demande en eau à horizon 2050
Cliquer sur un bassin versant pour voir les projections de consommations et de prélèvements
Prospective territorialisée de la demande en haut | Les données
Télécharger l'ensemble des données XLSX - 242.8 Ko
Téléchargement
La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
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Télécharger les données graphiques du rapport XLSX - 1 041.9 Ko
Télécharger la note d'analyse 148 | Quelle évolution de la demande en eau d'ici 2050 PDF - 2 289.8 Ko
Thèmes Alimentation/agriculture Ressources naturelles/biodiversité
Publié par Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Auteurs Hélène Arambourou Simon Ferrière
Événement
La France à sec ? Enjeux et déséquilibres de l’eau en 2050
Clés : Changement climatique Ressources naturelles/biodiversité Prospective
Le Mercredi 25 juin 2025 Horaires : 10 h 00 - 11 h 30
Localisation :
Agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
31000 Toulouse
En partenariat avec
Sécheresse prolongée, baisse constante des débits des rivières en été, perturbation durable du cycle de l'eau : les effets du changement climatique se font déjà sentir et s'accentueront significativement à l’horizon 2050. Les conflits d'usage dans les territoires, notamment dans le grand Sud-Ouest, risquent de s’aggraver. Sur le bassin hydrographique Adour-Garonne, ces évolutions pourraient exacerber les conflits d’usage et menacer les équilibres entre besoins et ressources.
Dans le prolongement des travaux publiés en janvier 2025 sur les usages de l'eau, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l’Agence de l’eau Adour-Garonne organisent un événement conjoint afin de mettre en perspective les déséquilibres en eau à l’horizon 2050 et les solutions qui pourraient être apportées pour améliorer l’adaptation des territoires le :
Mercredi 25 juin 2025
de 10h00 à 11h30
à l'agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
ou en distanciel
À cette occasion, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan présentera les conclusions de son nouveau rapport « L’eau : de graves tensions sur les écosystèmes et les usages à l’horizon 2050 » confrontant les évolutions prospectives de la demande aux évolutions potentielles de la ressource en eau. Grâce à des analyses cartographiques avancées, ce rapport met en regard les évolutions futures de la demande à celles des ressources en eau disponibles, afin d’apporter de nouveaux éléments d’aide à la décision pour évaluer les tensions à venir, les anticiper et y répondre.
Au programme :
Ouverture et modération
Élodie GALKO, directrice générale, agence de l’eau Adour-Garonne
Présentation du rapport
*Hélène ARAMBOUROU**, adjointe au directeur du département Développement durable et Numérique, Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Table ronde avec :
- Claire MAGAND, chargée de mission recherche, Office français de la biodiversité (OFB)
- Julien HENIQUE, directeur du cycle de l’eau, Toulouse Métropole
- Lionel ALLETTO, directeur de recherche, INRAE
Conclusion
Clément BEAUNE, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
Organisé par
Le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l'Agence de l'eau Adour-Garonne
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?FMU0tA
*Ndlr : "changement climatique" plutôt que "réchauffement" :-( Dénoncer ACT
En 1ère lecture, ce rapport acte la création du canal seine-nord, semble privilégier la tendance actuelle à l'augmentation des prélèvements, donne à voir "timidement" le scénario sobriété de l'Ademe (pour contenter les opposants ? Approfondir, vérifier ACT
Connu / TG le 14/07/23 à 10:27
Écologie - 52 min 22 s - Français - Disponible jusqu'au 20/11/2025
Dans la campagne française, dans les Landes comme en Alsace, on peut voir des champs de maïs à perte de vue. Cette céréale absorbe un quart de toute l'eau consommée dans l'Hexagone, les réseaux d'irrigation pompant souvent dans les rivières, parfois même en pleine période de canicule. Une partie du maïs ainsi produit est utilisée pour faire du gaz de ville, du carburant et du sirop de glucose pour l'industrie agroalimentaire. Dans l'Est, la monoculture du maïs met en danger le grand hamster d'Alsace. Mais c'est dans le Sud-Ouest qu'il y a le plus de frictions au sujet de la ressource en eau entre les habitants et les agriculteurs. Le maïs produit dans la région est ensuite en partie exporté à l'étranger.
Diffusé le 16/06/2025 à 21h07 - Disponible jusqu'au 20/11/2025
Présenté par : Hugo Clément
Maison de production : Winter Productions / France Télévisions
Tr.: ...
Bretagne
Charlotte, éleveuse en bio ... agriculture paysanne qui respecte de vivant ... maïs broyé ... pour un élevage intensif avec méthaniseurs ... du gaz de ville avec les bouses de vaches ... le maïs a un pouvoir méthanogène très important ...
1 t de fumier -> 63 m3 de CH4
1 t de maïs -> 91 !
soit 50% de plus (ndlr : pas tout à fait !)
largement subventionné par l'État ... ça fait augmenter le prix des terres agricoles en Fr ... ce sont des agri-managers ... mais plus des paysans ... 27 variétés de maïs pour la méthanisation ! ... seulement 4 pour le bio ...
maxi 15% de cultures alimentaires c'est la loi. Respectée ?
Salon avec vente de méthaniseurs ... un vendeur persuadé de la triche ... ya pas de contrôles, ça passe ...
Au printemps, un champ de plastique pour déherber et accélérer la pousse, dégradables, ne les ramassent pas ...
Charente
Agnès Baudrillart ... de son enfance à son métier d'enseignante, sensible à la préservation de l'eau ... Le maïs irrigué n'a plus sa place dans nos territoires ... se bat pour la préservation de l'eau dans les rivières et les nappes phréatiques ... maïs, plante tropicale, a besoin d'eau en été, en vigilance canicule et arrosent en plein midi !
Un bassin avec de l'eau pompée ... une plante pas adaptée, sur une terre pas adaptée, sous un climat pas adapté ... l'eau pompée dans la charente ... a atteint un débit historiquement bas en 2020 ... c'est un pillage de la ressource ... 5 tuyaux, c'est du délire agroindustriel ! ... Beaucoup de bassines agricoles se construisent dans la région ... des frictions avec les autres utilisateurs de l'eau ...
Gave d'Oloron
Philippe Garcia, pdt association de défense de milieux aquatiques ... eau pompée dans la rivière ... on se rapproche de la mort des rivières ... accaparement de l'eau ... au port de Bordeaux ... maïs pour l'exportation ... en Grande Bretagne ... du wisky, élevage de cochons ... éthanol pour l'essence sans plomb ...
Alsace
Daniel Reininger, association Alsace Nature ... que du maïs, toujours du maïs ... seule monoculture de France ... modèle intensif ... plaine du Rhin, un désert, ni oiseau, ni lièvre, ni grand Amster ...
Caroline Habold, biologiste, CNRS chasse les prédateurs pour réintroduire ce grand Amster ...
Anthony Chuet, directeur adjoint, Naturoparc ... semer du blé au lieu de maïs ... reconstituer une filière de blé bio produit et consommé localement ... label GRAND AMSTER D'ALSACE ...
Jean Kircher, artisan meunier ...
du maïs grain ... 75% du maïs produit en Alsace dans 2 usines. Le maïs est fractionné pour utiliser l'amidon. Le reste devient du tourteau pour animaux et de l'huile de maïs. Les 3/4 en amidon pour solidifier le carton, faire des sacs en plastique de maïs, cosmétique ou isolation.
C'est du sucre, une grande partie part pour l'agroalimentaire en sirop de glucose.
Pierre Slamich, co-fondateur de Open Food Facts ... 50% de biscuits ! ... dans les chips aussi avec de l'huile de palme ... rendre les produits, même salés plus addictifs ... bon marché ... produit ultratransformé -> obésité, impacts négatifs sur la santé ... idem saucisson, gacamol, crêpes ... Une étude américaine vient de prouver que le fructose souvent issu du maïs favorise la croissance des cancers ...
Récapitulons :
2,6 millions d'hectares, l'équivalant de la Bretagne ...
produisent 32 millions de tonnes / an ...
2,8 Mt/an -> méthanisation
17 -> alimentation des vaches
3,8 -> volaille et poulets
3,7 -> export
1,7 -> amidon
0,5 -> éthanol
nourriture humaine :
0,26 -> polenta
0,41 -> maïs doux
0,04 -> pop corn
les humains ne mangent que 2% de la production française.
Raisonnable d'utiliser autant d'eau pour cela ?
Certains ont opéré un virage à 180°
Cédric Steinlé, agriculteur, a décidé de réduire en 2020 de 500 ha à 24.
au bénéfice de lentilles qui enrichissent les sols en azote pour les prochaines cultures et elles sont mangées localement par les alsaciens pour profiter de leurs protéines végétales !
Des collègues de l'huile de colza, du lin, etc.
Et pour les vaches ?
Elles ne mangent que de l'herbe selon Éric Germond, agriculteur de vaches limousines ... J'étais le plus intensif du coin mais le maïs est une dépendance à un système (rendement, croissance, toujours en faire plus). Le soir, j'en étais malade. Produit moins mais a beaucoup moins de charges et plus de revenus. A repris de la liberté.
Bourgogne ... assez humide.
Périgord maïs qui ne vide pas les réserves d'eau ...
Armand Duteil, agriculteur ... maïs bleu a pas mal de protéines, qui date de milliers d'années ... n'a besoin d'aucune irrigation ... On le resème d'année en année, il s'adapte au climat ...
Paula Becker, maraîchère ... Alors qu'un hybride ne le peut pas. Il a été produit pour faire du rendement ... de la résilience face au changement climatique ... notre métier est de nourrir les gens en respectant le plus possible la nature et avec une éthique de production. Il sera transformé en polenta, les grains mangés par des consommateurs
Connu / TG le 12/06/25 à 16:45
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Merci et bravo à BNM79 d'avoir si bien évoqué le rapport sur la gestion de l'eau de GPF !
🕵️♀️ Inspiré·es par le récent rapport explosif de Greenpeace « Démocratie à sec » qui a révélé bon nombre de dérives de la gouvernance de l’eau en France et qui a notamment mis en lumière la mainmise des lobbies agricoles productivistes, en particulier la FNSEA et les irrigants sur les CLE, nous souhaitions interpeller sur le manque de transparence et les conflits d’intérêts qui minent ces instances.
En ce sens, nous avons remis aux membres de la CLE le rapport de Greenpeace et avons également mené “l’enquête” sur place en les interrogeant avec bienveillance sur leurs liens avec le monde agricole, la FNSEA, l’agro-industrie.
☔ Malgré la pluie et une mobilisation restreinte de cinq militant·es face à une préfecture sous présence policière – nous avons pu échanger brièvement avec M. Fetet, nouveau préfet des Deux-Sèvres, en poste depuis avril. Ce dernier, qui ignorait l’existence du rapport de Greenpeace, a écouté les remarques de Julien Le Guet sur la nécessaire transition de notre gestion de l’eau.
Elmano Martins, président de la CLE, lui, a fait preuve d’une attitude autoritaire et méprisante. Il a limité l’accès à la réunion à seulement deux membres de notre collectif alors que nous étions 5 (sic!), nous refusant l’émargement et déclarant, de manière incorrecte : « Vous n’avez qu’à prendre un avocat ». Voilà comment gère le président de la CLE dont l’ouverture au public est laissée à son unique appréciation, à savoir la confiscation de la démocratie locale. Or, rien n’interdit que les réunions de la CLE soient publiques et donc ouvertes à tou-tes !
🌊 Alors que l’eau est un commun et que de nouvelles restrictions de prélèvements d’eau vont entrer en application ce lundi 9 juin y compris dans le niortais, nous refusons qu’elle soit gérée dans le dos des citoyen·nes. Ce combat continue. Nous allons poursuivre notre enquête et vous révèlerons nos analyses prochainement ! Et nous serons là, encore, pour exiger transparence, diversité et véritable participation citoyenne dans les instances de décision. On ne lâche rien !
🗞️ La presse en parle :
- Courrier de l'Ouest : https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/le-porte-parole-des-anti-bassines-interrompt-la-pause-du-nouveau-prefet-des-deux-sevres-51b7453c-42aa-11f0-b321-9f4333574570
- Nouvelle République : https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/deux-sevres-bnm-denonce-la-forte-presence-de-la-fnsea-dans-les-instances-de-l-eau-1749200921
i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?KKDWmg
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Consultez les résultats des prélèvements dans votre commune | Centre d'information sur l'eau
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Connu / TG le 8/02/25 à 6:19
Connu / TG le 24/01/25 à 8:27
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Nos Gestes Climat se jette à l’eau nosgestesclimat.fr permet à chacun de calculer son empreinte carbone. Près ...
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Connu / TG le 17/11/24 à 9:06 (ruralité et eau)
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L’association EAUX ACTES, défendre et préserver l’eau en Xaintrie val Dordogne,
Gestion de l’eau potable en Xaintrie Val Dordogne : Un projet inutile et coûteux Problématique et solutions corréziennes face aux déficits Réputé château d'eau de la France le Limousin connaît des déficits en eau potable certaines années sèches 2003,2019,2021et 2022, durant lesquelles il a été nécessaire de recourir à du citernage. Les études climatiques prévoient ... Lire la suite
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86 - La Vienne Rurale / Vienne
À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera abordée l'étude Hmuc, les syndicats agricoles ont rencontré le préfet.
Publié le 6 juin 2025 - Par Elisabeth Hersandehersand@vienne-rurale.fr
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
© Elisabeth Hersand
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Aurélie Fleury, présidente de la FNSEA de la Vienne ... François Turpeau, président de la Coordination Rurale de la Vienne
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On ne comprend pas
Dans un communiqué signé Vienne Nature, la LPO, UFC Que choisir, Stop Pesticides et Greenpeace Poitiers, ces différentes associations dénoncent le projet d'AUP de 2025, qui prévoit 28 millions de m3 d'autorisations de prélèvement, dont 6 qui correspondent aux volumes des 30 réserves de substitution, et qui devraient donc être supprimés lors dès leur mise en œuvre. "Dans les cinq dernières années, les irrigants ont prélevé en moyenne 14 millions de m3. Le projet d'arrêté satisfait la tactique habituelle des gros irrigants : obtenir un volume théorique le plus élevé possible, car lorsque la ressource baisse, il y a des restrictions".
Lire également l'article concernant la position du préfet et l'interdiction de la manifestation de Bassines Non Merci.
-> https://www.caracterres.fr/le-prefet-de-la-vienne-se-positionne-pour-le-stockage-de-leau
-> Prefecture_Vienne-doctrine_eau_v3_compressed.pdf sauvegardée
Connu / TG le 7/06/25 à 11:48
Ndlr : il est faux que la manif ait été interdite ! Dénoncer ACT
qui est derrière ce site ? La chambre d'agriculture ? ACT
Qui est l'Adiv ?
Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers - 07/06/2025 - 10 juin 2025 / Collectif Bassines Non Merci
4,79 k abonnés - 59+ - 451 vues - Commentaires désactivés
✊ Retour sur la manifestation de samedi à Poitiers !
Retrouvez en image les moments forts de cette mobilisation 👉 • Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers...
À l’appel de plusieurs organisations (la confédération paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Eco Socialiste, Attac 86), environ 400 personnes ont manifesté pacifiquement ce samedi 7 juin à Poitiers. L’objectif était de dénoncer la mauvaise gestion de l’eau du Préfet Boulanger qui n’est pas de nature à régler les problèmes sur le bassin ni à faire face au dérèglement climatique. Une mobilisation joyeuse et déterminée malgré un dispositif policier massif.
⚠️ Rappelons que la CLE (Commission Locale de l’Eau) reste dominée par l’agro-industrie, et que l’étude HMUC, base scientifique sérieuse, est ignorée. Le semblant de concertation que constitue le PTGE vient à peine de débuter. On y voit déjà l'omniprésence des intérêts de l'agro-industrie (FNSEA, ADIV, Terrena...) soutenue par certains élus locaux et qui cherche à capter l'argent public au profit de ses projets destructeurs
Pourtant, le préfet Boulanger récemment en place continue les passages en force :
🔹 Signature d’un arrêté pour 6 bassines dans la Clouère
🔹 Volumes d’eau délirants autorisés pour 8 ans (AUP)
🔹 Chantiers imminents dans la Vienne qui seraient financés en partie par des collectivités
Il est donc clair que le préfet Boulanger veut réaffirmer le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel, au mépris de la science, de la démocratie et du vivant. Mais notre mobilisation est venue lui rappeler que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à faire entendre nos voix pour défendre l’eau comme commun, une gestion juste et la fin des projets de bassines !
Le préfet Boulanger qui n’a visiblement pas souhaité nous rencontrer aux portes de la Préfecture a proposé par le biais de sa directrice de cabinet une réunion de travail... mais à huis clos.
Or, le collectif BNM 86 réclame un débat public et transparent, pas des discussions confinées. Toujours est-il que des membres du Collectif BNM 86 ont remis à la directrice de cabinet du préfet une proposition de formation sur l’étude HMUC, pour exiger une gestion de l’eau réellement adaptée aux besoins du territoire et du vivant.
Les suites seront donc à découvrir au prochain épisode !
Toutes les infos sur bassinesnonmerci.fr
Tr.: ... Laurence Guichard, paysanne, membre de la Confédération Paysanne 86 ... irrigants ... Anne-Morwenn Pastier, co-porte-parole de BNM86 ... Julien Le Guet, co-porte-parole de BNM79 ... Christiane Queyreix, membre de Greenpeace Poitiers ... rapport "démocratie à sec" Greenpeace ... 18 stratégies déployées par les lobbyies agricoles pour s'imposer ...
Connu / TG
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Michele [21/05/2025 17:36]
https://www.fne-pays-de-la-loire.fr/actualites/donnez-votre-avis-sur-l-avenir-de-l-eau-consultation-pour-le-futur-sdage-loire-bretagne
&
Voici le résumé du rapport interministériel de juin 2024 sur la pollution de l'eau. Ce rapport n'a pas été offert aux média comme celui sur l'islamisme dont tout le monde parle aujourd'hui. Ce rapport de plus de 500 pages est pourtant basé sur des faits, des études, des tests, des vérités par des ministères. Que font les média ?
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Publié le mercredi 21 mai 2025
Eaux polluées ©Getty - shaifulzamri
La terre au carré
Qu'elle tombe du ciel, circule dans nos canalisations ou rivières, l'eau qui nous est si précieuse est victime d'une pollution généralisée. L'industrialisation du monde et la chimie de synthèse ont profondément dégradé la qualité de cette ressource essentielle, qu'il est encore temps de sauver ?
Avec Fabrice Nicolino, journaliste spécialiste de l'écologie et essayiste
Connu / mel BNM16
Connu / TG le 8/05/25 à 12:10
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Projet "Eau pure" : un traitement "efficace" contre les polluants éternels dans l'eau potable, mais avec un "impact environnemental majeur" ? / France 3 Paris Ile-de-France
Le Sedif, qui gère la production et la distribution de l’eau potable pour 133 communes ...
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Connu / TG le 16/04/25 à 13:13
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Ce 15 avril 2025, la cour administrative d'appel de Nantes a donné deux mois aux
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Connu / TG le 15/04/25 à 16:19
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Outre l'éventualité d'une catastrophe, quelles sont les conséquences en Loire-Atlantique de l'activité des 14 réacteurs ligériens avec leurs effluents liquides chimiques et radioactifs déversés dans la Loire et la Vienne, donc en amont des captages d'eau de boisson en Loire et nappe associée, les plus importants en Loire Atlantique ?
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