À l'Inrae, des scientifiques mènent des expériences de pointe pour évaluer l'impact des néonicotinoïdes sur les
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Connu / TG le 11/07/25 à 17:14
Charles Darwin ©Getty
Théorie de l'évolution : le jour où Darwin a bien failli être doublé - Mardi 1 juillet 2025 / La vie à portée de main
Retour sur la première présentation de la théorie de l'évolution de Darwin en 1858. Une idée révolutionnaire qui a transformé notre compréhension du monde vivant.
Le 1ᵉʳ juillet 1858, à Londres, les membres de la Linnean Society ont assisté à la première présentation de la théorie de l'évolution de Charles Darwin. À part quelques visionnaires tournés en ridicule, personne n'imaginait que les espèces pouvaient changer. De l'avis général, les espèces étaient là, identiques à elles-mêmes depuis la création.
Vingt ans auparavant, le jeune Darwin avait observé la nature et vu que tout cela ne collait pas. Pour lui, il n'y avait plus aucun doute, les espèces changeaient d'une époque à une autre, et d'un endroit à un autre. Il partit à la recherche du mécanisme qui permettrait de comprendre pourquoi, et se mit en tête d'écrire un livre colossal qui expliquerait cette sélection naturelle, exemples et preuves à l'appui.
Mais au printemps 1858, quelques semaines avant la présentation devant la Linnean Society, il reçut une lettre en provenance de Borneo, écrite par un explorateur inconnu du nom d'Alfred Russell Wallace. Et d'après Darwin lui-même, cette lettre, qui contenait les idées de Wallace sur l'évolution, était le meilleur résumé qu'on aurait pu faire du livre que lui voulait écrire depuis vingt ans. Il s'était fait doubler...
À écouter
Alfred Russel Wallace : l’autre Darwin ?
Sciences chrono
30 min
Clés : Sciences et Savoirs Histoire Sciences Sciences naturelles Charles Darwin Animaux Nature
Connu / https://bsky.app/profile/cnrs.fr/post/3lqu6jeeg4s2t
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#Communiqué 🗞️ À la veille de l’ #UNOC3, les scientifiques du Congrès One Ocean Science lancent un appel fort : agir vite, en s’appuyant sur la science.
Leurs 10 recommandations, issues d’un an de travaux, seront remises aux chefs d’État le 8 juin.
#OOSC #CNRSocean 🌊
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Un chercheur du centre d'analyse Mercator Océans examine des images de surveillance océanique à Toulouse en 2017. ©AFP - REMY GABALDA / AFP
... Hervé Poirier le co-rédacteur en chef au magazine "Epsiloon" revient sur les mystères de l’océan ...
Dans deux semaines, à Nice, va se tenir la conférence des Nations unies sur l’océan, un rendez-vous politique majeur pour tenter de régler les problèmes de surpêche, de pollution plastique, de protection de la haute mer et des grands fonds. Mais juste avant, dans une semaine, toujours à Nice, 2 000 chercheurs vont se réunir pour la conférence One Ocean Science, tout aussi cruciale. Car derrière l’urgence politique se cache une autre, scientifique : réussir à mesurer et à modéliser l’impact sur l’océan du réchauffement climatique.
Prenez l’Atlantique : que va devenir l’AMOC, cet énorme courant venu des tropiques qui régule le climat de l’Europe, de l’Amérique du Nord, ainsi que la mousson africaine ? « Il y a encore beaucoup de suspense, reconnait Didier Swingedouw, spécialiste de la dynamique océanique à l’université de Bordeaux. Les résultats des modèles actuels sur son devenir d’ici à la fin du siècle varient entre un ralentissement de 3 % et une diminution de 72 %. »
Énorme incertitude, énorme enjeu
Idem pour le Pacifique : que va devenir El Niño, ce phénomène cyclique qui nait des oscillations de température entre l’est et l’ouest du Pacifique, et qui a une influence décisive sur les précipitations en Asie, en Australie, en Amazonie ? Comme le reconnait Éric Guilyardi, au Laboratoire d’océanographie et du climat, à la Sorbonne, « Il n’y a aucun consensus scientifique sur la manière dont cette zone de l’océan va évoluer sous l’effet du réchauffement ».
Et l’océan Austral, autour de l’Antarctique, censé représenter 40 % de l’absorption océanique du carbone ?
Une équipe allemande vient d’annoncer qu’il absorberait en fait 25% de plus que prévu, et une chinoise 30% de moins. Sachant qu’on ne sait pas si le réchauffement va enrayer ou intensifier cette pompe. Quant à l’océan Arctique, où la banquise est en train de disparaitre, « Les incertitudes sont monstrueuses, les projections divergent énormément », déplore Camille Lique, au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale, à Brest. Bref, en cette Année de la Mer, les scientifiques le reconnaissent : ils sont face à des océans d’incertitudes.
Que faire face à tant d’inconnues ?
Déjà, justement, les regarder en face : Jean-Pierre Gattuso, qui va coprésider la semaine prochaine One Ocean Science, le reconnait : « Jusqu’à maintenant, l’océan a été traité de manière séparée et fragmentaire, entre le climat, la biodiversité, le plastique, la pêche, le transport… Il n’y a pas eu d’approche transversale ». Cela est en train de changer. L’organisation Mercator Ocean, basée à Toulouse, espère par exemple que sera entérinée à Nice son statut d’organisation intergouvernementale, l’équivalent de l’Organisation météorologique mondiale. Les programmes de mesures se multiplient, les modélisations s’affinent. Mais la communauté scientifique tremble à l’idée que les États-Unis se désengagent.
N’est-ce pas dangereux de mettre ainsi en avant toutes ces incertitudes ?
« On en sait assez pour agir », nous ont répété les chercheurs, inquiets, eux aussi, que cet aveu d’ignorance justifie l’inaction ou alimente le climatoscepticisme. Mais, une fois cet avertissement posé, ils racontent des débats passionnés, ils sont pleins d’espoir sur leurs travaux en cours, car ils savent de mieux en mieux ce qu’ils ne savent pas. Et ça, c’est le début de la connaissance.
Publié le mardi 27 mai 2025 / Pr Frank Zal - Hemarina / Chroniques littorales
L'arenicol, un ver marin aux propriétés exceptionnelles, suscite l'espoir dans le domaine médical. Le Pr. Frank Zal évoque les freins à son développement en France.
Frank Zal, fondateur d'Hemarina :
« C'est l'ancêtre de nos globules rouges, 40 fois plus d'oxygène qu'une hémoglobine humaine. Nous avons trouvé une molécule qui est au centre de la vie dans un organisme marin, un simple ver marin qui est une hémoglobine universelle qui peut servir dans le domaine de la santé. Grâce à ce ver marin, cette hémoglobine est au centre de la médecine.
En France, il y a 70 0000 personnes qui souffrent de plaies. On parle d'une amputation toutes les 30 secondes. Il manque 100 millions de litres de sang dans le monde. Et en plus, on travaille également sur la transplantation d'organes. C'est aussi un problème de santé publique. Aujourd'hui, on perd à plus ou moins long terme un organe sur deux. Alors, bien sûr qu'il manque des greffons, mais c'est surtout parce quand on déconnecte un greffon d'un donneur, il a besoin d'oxygène.
Et ce qui est aussi extrêmement important, c'est que cette molécule peut être lyophilisée. Donc, imaginez, demain, avoir du sang en poudre qui a une date de péremption de cinq ans à température ambiante, mais c'est inimaginable ! Et donc, aujourd'hui, il faut dire haut et fort que la France a trouvé une innovation majeure, quelque chose qui peut remplacer le sang, et le sang, c'est la vie.
L’innovation est en panne parce qu'il n'y a pas de régulation qui a été mise en place pour ce type d'innovation. Et c'est vraiment un blocage typiquement français puisque je voyage à travers le monde, je suis sollicité partout. Il y a des dizaines et des dizaines d'articles scientifiques qui décrivent nos technologies, mais malheureusement, nous en France, on regarde ailleurs et on n'arrive pas à porter son regard sur cette innovation de rupture. »
Clés : Monde Sciences et Savoirs Sciences Biologie Mers et océans
L'équipe Jose Manuel Lamarque
La responsabilité des entreprises pétrolières dans le réchauffement climatique -
Publié le jeudi 24 avril 2025 / La terre au carré
Plateforme pétrolière offshore. ©Getty
A la une des médias aujourd’hui Olivier Monod, journaliste pour le quotidien Libération, parle de la responsabilité des entreprises pétrolières dans le changement climatique.
Vous êtes vous déjà demandé à combien s’élèverait la note si les entreprises pétrolières devaient un jour payer pour les conséquences des émissions de gaz à effet de serre dont elles sont responsables ?
Des milliers de milliards de dollars selon une étude américaine parue ce mercredi dans Nature. En s’intéressant uniquement aux vagues de chaleur de 1991 à 2020, les chercheurs Justin Mankin et Christopher Callahan estiment que les 111 principales compagnies pétrolières sont responsables d'une baisse du PIB mondiale de 28 mille milliards de dollars. Oui on croirait une insulte du capitaine haddock.
Comment les chercheurs parviennent à ce chiffre ?
Il s’agit d’une étape de plus dans les sciences de l’attribution.
Vous savez, c’est cette discipline qui permet d'établir si un événement extrême est dû, ou non, au changement climatique.
Il s'agit de calculs complexes basés sur des modèles du climat.
Depuis 2014, un réseau de scientifiques internationaux s'est créé sur le sujet, le World Weather Attribution.
Par exemple, ils ont analysé 29 des centaines d'événements extrêmes survenus en 2024. 26 de ces 29 ont été rendus plus intenses et plus fréquents par les émissions humaines de gaz à effet de serre.
On peut donc dire dans quelle mesure un événement météorologique extrême est dû au réchauffement climatique.
Justin Mankin et Christopher Callahan proposent d'aller plus loin. Ils font un lien entre les dommages causés par les événements extrêmes et les émissions de chaque entreprise pétrolière.
Imaginez que l'atmosphère soit une baignoire et le CO2 de l'eau.
Les activités humaines sont un robinet qui remplit la baignoire jusqu'à ce qu'elle déborde. Dans cette analogie, Justin Mankin et Christopher Callahan, arrivent à modéliser non pas un robinet, mais 111. Un robinet pour chaque entreprise pétrolière.
Ils affirment pouvoir définir la responsabilité de chaque entreprise dans votre dégât des eaux.
Avec le but, in fine, de leur faire payer la facture à la juste mesure de leur participation au problème.
Cette étude pourra-t-elle être utilisée en justice ?
En tout cas, elle intéresse grandement les avocats et les associations spécialiste de l'environnement. Définir la responsabilité individuelle des entreprises pétrolières dans le réchauffement climatique est un enjeu de plusieurs procès en cours.
On peut citer le cas d'un agriculteur belge, Hugues Falys, qui veut faire payer TotalEnergie pour ses pertes de rendements liés au changement climatique. Ou encore l'agriculteur péruvien, Saúl Luciano Lliuya opposé depuis 2015 au géant RWE, qu’il accuse de contribuer à la fonte des glaces qui menace sa ville des Andes.
Aux Etats-Unis, deux Etats, le Vermont et New York ont voté la mise en place de fonds alimentés par les entreprises pour gérer les conséquences du changement climatique. Des initiatives que le président Trump cherche d'ailleurs à bloquer.
La transposition de la science dans le droit est loin d'être automatique.
Par exemple, est-ce qu'une entreprise pétrolière est responsable des émissions de votre voiture ?
Dans cette étude, les chercheurs partent du principe que oui. Mais, en droit, cela peut se discuter.
Justin Mankin fait le parallèle avec la crise des opiacés, aux Etats-Unis. Les firmes pharmaceutiques sont bien tenues pour responsable de l'utilisation de leur produit. Pourquoi en serait-il différent pour le pétrole ?
Cette étude est donc une étape supplémentaire, pour obliger les compagnies pétrolières à rendre des comptes.
Elles qui connaissaient depuis les années 70 les conséquences de la combustion massive d'énergie fossile.
Publié le samedi 19 avril 2025 à 06:38
Au sommaire de la Planète des sciences cette semaine : un rebondissement inattendu dans l'enquête sur la mort d'une planète, les effets d'un anxiolytique sur la migration des saumons sauvages et un crâne unique au monde exposé pour la première fois à Toulouse...
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Cette étude montre comment un seul médicament peut agir sur la migration et le comportement d’un animal sauvage dans son milieu naturel. Or, à ce jour près de 1 000 polluants pharmaceutiques ont été détectés dans des environnements du monde entier. Leur présence pourrait déséquilibrer les écosystèmes. Les chercheurs suggèrent deux pistes pour remédier au problème : améliorer le traitement des eaux usées et concevoir des médicaments qui se décomposent plus facilement dans l’environnement.
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charte rédigée lors de sa création en 2002
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Nous vivons un changement de nature des risques, des disparités et des dangers créés par les modes dominants de production et de consommation. La mondialisation libérale accentue ces menaces et entend soumettre la recherche et le développement technique aux exigences de la solvabilité. Ces dernières années, l’accumulation de crises (Tchernobyl, amiante, sang contaminé, vache folle, OGM…) ont montré la nécessité de prendre en compte d’autres intérêts et risques que ceux définis par les acteurs techno-industriels. Elles ont suscité une remise en cause de l’expertise et de la science, un renouveau des mobilisations sociales et de nombreuses initiatives d’implication de ’profanes’ dans la recherche, l’expertise ou la vigilance, qui ont conduit à un certain désenclavement de la science et de ses institutions.
Face à la marchandisation des savoirs et du vivant, ces mobilisations et initiatives amorcent un sursaut démocratique et un nouveau pacte social pour une science citoyenne, responsable et solidaire. Loin de se réduire à « une montée des croyances irrationnelles » ou à un manque d’information ou de « culture scientifique », elles affirment qu’une science pour tous doit se construire avec tous, dans le dialogue avec des savoirs autrefois dévalorisés.
Moteur d’émancipation pendant plusieurs siècles, la science, devenue technoscience, est aujourd’hui un formidable pouvoir. Pour servir le bien-être de l’ensemble des êtres humains de notre planète, ce pouvoir requiert d’autres pilotes que la seule volonté de savoir, le désir de puissance ou les logiques de profit. Après l’ère de la « maîtrise de la nature », doit donc venir celle de la « maîtrise de la science », de la citoyenneté scientifique.
Sciences Citoyennes a pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique des sciences, afin de les mettre au service du bien commun.
Elle se donne notamment pour objectifs :
- L’accroissement des capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, consuméristes, syndicales et citoyennes. Nous appuierons la constitution d’un tiers secteur scientifique, répondant mieux à des besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’Etat ou de l’industrie privée.
- la stimulation de la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, l’appui aux lanceurs d’alerte et le développement de controverses publiques et de « forums hybrides » sur les enjeux à forte technicité scientifique. Loin des peurs frileuses des interventions du public et des logiques technocratiques, le pluralisme et la controverse sont la source non seulement d’une meilleure exploration des mondes possible et, partant, de meilleures décisions, mais aussi d’une appropriation active des connaissances scientifiques par le public.
- de promouvoir l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques. Nous favoriserons la mise en débat public des politiques publiques en matière de recherche, de technologie et d’organisation de l’expertise. Nous mènerons également l’analyse vigilante des nouveaux dispositifs délibératifs qui se multiplient afin de soutenir ceux qui favorisent une véritable démocratie technique.
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Face à l’effondrement de la biodiversité et au changement climatique, nombreux sont les scientifiques qui ont l’impression de sonner l’alarme sans être entendus. Certains s'engagent dans des mouvements qui peuvent aller jusqu'à la désobéissance civile. Mais peut-on vraiment être militant tout en étant scientifique ?
Avec Cédric Buron, maitre de conférences en informatique à l'Université de Nantes, co-auteur de "Sortir des labos pour défendre le vivant" aux éditions du @editions_du_seuil.
00:00 : intro
03:04 : qui est derrière "Scientifiques en rébellion" ?
05:34 : des actions de désobéissance civile efficaces ?
07:22 : "neutralité" scientifique ?
11:38 : faire de la politique ?
13:47 : quelles réactions de la communauté scientifique ?
16:34 : un collectif sans porte-parole officiel... pourquoi ?
18:38 : l'accusation d'"antiscience"
21:03 : procès en cours... quel accompagnement des scientifiques condamnés ?
Tr.: ...
Sortir des labos pour défendre le vivant ... pj de recherche autour de l'évaluation des risques ... ce n'est pas une association, une plateforme de 450 à 500 personnes ... ya aussi des groupes locaux dont tous ne sont pas sur cette plateforme ... interpeler les médias ... avec d'autres collectifs qui luttent pour le climat ... /neutralité : elle n'existe pas, tout est politique ... mon ex : recherche en robotique, la science a de l'intérêt en soin, puis quel impact sur la société ? changer notre objet de recherche ! sans impacts latéraux négatifs ... c'est ce qu'a fait le CNRS ... désobéissance civile illégale ... féministes, minorités de genre ... ya plusieurs manières de s'engager en politique ... on est apartisans mais pas apolitiques ... réaliser des actions au grand jour pour risque juridique ... remettre en cause certains pans de l'industrie ... on a à y perdre dans son poste ex moi maître de conférence ... besoin d'équité, /colonialisme /sud global ... l'occident premier pollueur mais pas le plus impacté ... on milite pour un changement mais ... vision tactique et stratégique ... ya des limites posées ... ex / armes autonomes / éthique idem /climat ... /soutien psy renc physiques unE fois par an ...
Ndlr : avec le devoir d'alerte, le scientifique lucide deviendrait-il médiateur ? Valoriser ACT
« Femme », « climat »... Trump interdit des mots dans les articles scientifiques / Reporterre
Les scientifiques étasuniens doivent désormais bannir tout un lexique environnemental et social de leurs travaux, ...
Connue / https://diaspora-fr.org/posts/10803553
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Emmanuel Florac - il y a environ 2 heures
#environnement #science #politique
https://yewtu.be/watch?v=bR2obRwMCh0
https://www.youtube.com/watch?v=bR2obRwMCh0
1 repartage
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Tr.: ...
inquiétude sur l'avenir du vivant ... forêts allemandes, 60% des insectes ont disparu depuis 1960 ... sentiment d'inaction en 2021, après le confinement, tout reparti de plus belle, convention citoyenne sur le climat ... Mme ? travaille dans la sûreté nucléaire ... SMR webinaire de l'IRIS
Terminer >8:00
fondé en 2016, est un webzine qui a rapidement su se démarquer par sa rigueur scientifique et sa passion pour la science.
Son équipe est composée d’ingénieurs, de journalistes scientifiques d’expérience, de scientifiques et de passionnés. Tous décortiquent avec passion les actualités scientifiques quotidiennes et en font une synthèse détaillée et fiable.
Une référence pour la vulgarisation scientifique : 7 années d’expertise Plus de 9000 articles Une vaste communauté très engagée, avec plus de 1 million d’abonnés sur les réseaux sociaux 2017 : indexé dans Google Actualités
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Mis à jour le 23 décembre 2024 à 09h51 - Durée de lecture : 7 minutes
Clés : Mégabassines Justice
La décision de justice rendant illégales quatre mégabassines du Poitou est une victoire en demi-teinte. Les arguments portant sur la détérioration de la ressource en eau qu’elles entraînent n’ont pas été entendus.
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les autorisations des quatre mégabassines concernées ne sont que « suspendues ». « Normalement, si un projet n’est pas conforme au Code de l’environnement, il doit être annulé. Là, le juge ne fait que suspendre les projets et laisse une chance aux porteurs de projets de les régulariser. C’est sans doute influencé par le fait que les bassines sont déjà en partie construites. En réalisant leurs travaux sans respecter les règles, ils mettent la justice devant le fait accompli », regrette Marie Bomare, juriste à Nature Environnement 17, l’une des associations requérantes.
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la cour a validé les autorisations environnementales des douze autres mégabassines. Ce qui signifie qu’au-delà de la protection de l’outarde, les arguments et inquiétudes des opposants portant sur la détérioration de la ressource en eau entraînée par ces bassines n’ont pas été entendus par la justice.
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la cour a confirmé la validité de l’étude d’impact, réalisée pour évaluer les conséquences sur la ressource en eau de ces projets de mégabassines. Or, cette étude d’impact avait été sévèrement critiquée pour sa non prise en compte les effets à venir du changement climatique, dans l’évaluation de la disponibilité future de l’eau sur les bassins versants concernés.
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... « science étudiant la vie ancienne » et, plus précisément, de la discipline qui étudie les organismes disparus ayant laissé dans les terrains sédimentaires des restes de leur corps ou des traces de leurs activités. Ces restes ou traces sont appelés fossiles.
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au croisement de la géologie et de la biologie
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Au sommaire cette semaine : des traces de pas qui ouvrent une fenêtre sur un monde disparu, une nouvelle théorie sur l'origine de l'eau sur Terre et une hache préhistorique dans une chambre d'enfant...
Des empreintes de pas laissent entrevoir la cohabitation de deux espèces d’hominidés
Ces traces de pas ont été découvertes au Kenya. Elles se sont imprimées il y a 1,5 millions d’années dans les rives boueuses d’un lac, au cœur d’une savane regorgeant d’animaux sauvages. L’analyse de ces empreintes qui appartiennent à deux espèces différentes d’hominidés, révèlent qu’elles ont été laissées à quelques heures d’intervalle seulement. Les unes appartiennent à Homo ergaster notre ancêtre direct, les autres auraient été laissées par un paranthrope, un cousin éloigné dans l’arbre buissonnant de la lignée humaine.
Des ossements fossiles laissaient penser que des cohabitations de ce genre avaient eu lieu à cette époque mais selon les auteurs de cette étude, c’est la première fois que l’on a une preuve directe que deux espèces d’hominidés, toutes deux bipèdes mais avec une façon de marcher très différente, ont arpenté le même sol au même moment.
Pour les chercheurs ces empreintes sont un peu comme une photo instantanée. Elles montrent que ces hominidés, assez éloignés morphologiquement, se sont très certainement vus. On peut imaginer qu’ils se sont influencés. Peut-être même ont-ils interagi directement. Ces premiers humains ont fait une expérience de l’altérité à laquelle nous, sapiens, désormais uniques et derniers représentants sur Terre de la lignée humaine, nous n’aurons jamais accès.
Pour en savoir plus : l'étude publiée dans Science https://www.science.org/doi/10.1126/science.ado5275?adobe_mc=MCMID%3D43980557852708438143528998882073380847%7CMCORGID%3D242B6472541199F70A4C98A6%2540AdobeOrg%7CTS%3D1732874951
Une nouvelle théorie pour expliquer comment l’eau est arrivée sur Terre
Il est communément admis aujourd’hui, qu’au tout début de son histoire la planète bleue ne l’était pas. On pense qu’elle a reçu un apport d’eau extérieur au cours de ses 100 premiers millions d’années. Selon la théorie dominante, ce seraient des corps glacés comme des astéroïdes ou des comètes qui auraient percuté la Terre et constitué ses océans. Mais ce grand billard cosmique impliquant de très nombreuses collisions est statistiquement discutable selon des chercheurs français qui proposent un scénario alternatif « un peu plus naturel et un peu plus simple » à leurs yeux.
Selon leur théorie, étayée par des analyses d’astéroïdes et des observations astronomiques récentes, au tout début de la formation de notre système solaire, il y a 4,6 milliards d’années, la ceinture d’astéroïdes dont les vestiges se trouvent encore entre Mars et Jupiter, était constituée de corps glacés beaucoup plus massifs qu’aujourd’hui. Chauffée par le Soleil, leur glace s’est transformée en vapeur. Un gigantesque disque de vapeur d’eau se serait alors étendu dans tout le système solaire. La Terre aurait progressivement capté par gravitation une partie de cette ressource.
Ce mécanisme permet d’expliquer la présence d’eau sur d’autres astres du système solaire comme Mars ou la Lune. Il offre aussi une piste pour identifier les planètes hors de notre système solaire susceptibles d’avoir constitué leurs océans de la même façon et peut-être d’y abriter la vie.
Pour en savoir plus : l'étude publiée dans Astronomy & Astrophysics https://www.aanda.org/articles/aa/full_html/2024/12/aa51263-24/aa51263-24.html
Sans le savoir, cet enfant avait dans sa chambre un outil rare du paléolithique
C’est l’histoire de Ben, un jeune Britannique de 9 ans qui au détour d’une sortie au musée pour visiter une exposition sur l’âge de pierre, se rend compte qu’il a dans sa chambre un caillou qui ressemble beaucoup aux pierres taillées exposées dans les vitrines. Il avait ramassé le caillou en question 3 ans plus tôt, sur une plage du Sussex. La forme particulière de ce silex brillant lui avait plu, il l’avait emporté et conservé précieusement.
Ni une ni, deux, Ben apporte son caillou au musée pour le faire expertiser. Verdict : il s’agit d’une hache datée de 40 000 à 60 000 ans vraisemblablement taillée par un Néandertalien. Selon le musée, c’est la meilleure trouvaille qu’on leur ait apporté depuis 10 ans. Ben a accepté de prêter sa précieuse pierre taillée pour qu’on l’expose. Elle sera ensuite enregistrée pour en garder une trace mais le musée a promis au jeune garçon de lui rendre son trésor.
Pour en savoir plus : un article de la BBC
Clés : Sciences et Savoirs Sciences Astronomie Astrophysique Mers et océans
Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute ©Radio France - Rémi Brancato
Que ressent-on par 50°C à l'ombre ? Une température qu'on pourrait atteindre en 2050 plusieurs jours de suite. L'explorateur Christian Clot propose au public d'en faire l'expérience dans son nouveau camion "Climate sense". France Inter l'a visité avec les premiers visiteurs, à Verdun.
Avec Christian Clot Explorateur et ecrivain franco suisse
50°C à l'ombre, plusieurs jours de suite ? C'est un scénario climatique probable, en France, en cas de pic de chaleur, en 2050. Cette expérience, ils sont quatre visiteurs à s'apprêter à la vivre, à l'entrée de ce tout nouveau camion, un projet unique au monde, le "Climate sense". Installé ce jeudi et jusqu'à lundi, à la foire de Verdun, dans la Meuse, il ouvre au public pour la première fois, trois ans après le lancement du projet par Christian Clot, explorateur, chercheur et fondateur du "Human adaptation institute".
"On va vous faire vivire le climat du futur, qui pourrait monter jusqu'à 50 degrés à l'ombre, même ici dans le Grand Est !" Les participants signent une décharge et entrent. Derrière la porte, 50 degrés et 35% seulement d'humidité. "Je commence à transpirer, il fait très chaud !" lâche Ludivine, après seulement 5 minutes de marche plutôt lente.
"Je n'arrive plus à réfléchir, il fait trop chaud !"
Les participants sont invités à participer à trois types d'activité : une simulation de déplacement à vélo ou à pied, un jeu d'adresse, et un questionnaire pour tester ses capacités cognitives. En à peine 10 minutes, Jérôme montre déjà des signes de fatigue intense, le front perlé de sueur. "Je ne me sens pas très bien, je ne vais pas tarder à sortir, je ne vais pas tenir, c'est invivable !" Ce professeur en lycée professionnel quittera le camion une minute plus tard.
Pour les autres, chaque geste devient une épreuve. "Je n'arrive plus à réfléchir, il fait trop chaud" lâche Andrew, qui tente désespérement de résoudre les énigmes proposées. "C'est difficile de se concentrer, le rythme cardiaque s'accélère" constate pour sa part Ludivine, pourtant assise au calme avec un livre.
Au bout de 30 minutes, c'est la libération, un air frais à 15 degrés : "Vous auriez imaginé, rester une journée entière là-dedans ?" questionne Christian Clot. La réponse est unanimement négative. "Au Pakistan, l'année dernière, ils ont eu cette chaleur pendant 3 semaines consécutives" informe le scientifique.
Le changement "ne viendra que par une expérience sensorielle vécue"
Christian Clot, connu pour ses expéditions scientifiques, notamment dans les régions au climat extrême, est devenu spécialiste de l'adaptation du corps humain. Pour déclencher chez tout un chacun une envie d'agir, il a eu l'idée de ce projet : rendre mobile la chambre climatique, ce dispositif utilisé jusqu'ici en laboratoire. "Cela donne deux envies aux gens : réfléchir à ce qu'on peut changer et à ce qu'on peut préparer pour s'adapter" argumente-t-il : "nos recherches sur le cerveau montrent que la décision de changement d'une personne ne viendra que par une expérience sensorielle vécue".
À écouter : En milieux extrêmes avec Christian Clot et les "climatonautes"
Le temps d'un bivouac
56 min
Après leur passage dans le camion, les visiteurs sont invités à regarder une vidéo et une exposition. Ils peuvent y piocher des actions à réaliser pour limiter son empreinte carbone ou sa pollution. Certaines solutions sont à destination des décideurs économiques ou politique. "Il faut agir de façon systémique, à nos dirigeants d'avoir le courage d'agir" abonde Ludivine !
Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute Lancement du camion "Climate sense" pour tester le climat du futur, développé par Christian Clot, explorateur et scientifique, qui dirige le Human adaptation institute © Radio France - Rémi Brancato
Jérôme Dumont, le président du conseil départemental de la Meuse, approuve et promet de venir tester le camion durant le week-end de la foire de Verdun. Christian Clot, lui, proposera aux présidents de région, réunis à Strasbourg les 25 et 26 septembre de monter à bord et espère aussi convaincre bientôt députés et sénateurs. "Il y a eu une expérience très intéressante de simulation de la douleur des règles pour les députés hommes, on veut la même chose pour le climat : à eux de nous inviter à installer le camion dans la cour de l'Assemblée nationale et du Sénat".
Mais la sensibilisation n'est pas la seule utilité du dispositif. Christian Clot entend aussi déposer un dossier de demande d'autorisation de mener des recherches sur l'Homme pour sa chambre climatique mobile, unique au monde.
Clés : Sciences et Savoirs Environnement Sciences Climat Changement climatique Recherche et découvertes scientifiques Christian Clot
L'équipe Rémi Brancato Journaliste
Le champ unifié - Une Interview de Nassim Haramein et André Charbonnier - il y a 6 ans / André Charbonnier
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Magnifique interview de la non moins magnifique Nadiejda Charova, de la chaîne Sensorial Realms.
intrication ... les systèmes d'organisation qui créent la biologie ... l'univers sait ce qu'il fait car c'est de l'information qui passe ... la conscience présente au niveau atomique ... on est comme des antennes collectées à un réseau d'informations qui fait partie de l'univers ... ce champ nous redonne ?? ... toute l'information de l'univers est présent dans tous les protons ... hologramme vivant, constamment en train de changer ... réseau universel ... on reçoit un peu d'information différentes, on donne une information différente ... dans la loupe de rétroaction ... illusion sensorielle ...
Ndlr : démonté notamment par https://rationalwiki.org/wiki/Nassim_Haramein
réhabilité par https://www.volecommelepapillon.com/nassim-haramein-genie-ou-charlatan/ ?
François BOCQUET a reposté Bastien Masse @BastienMasse · 15h
Encore un super outil de médiation proposé par @Vittascience pour mieux comprendre l'#IA et la génération d'image. Il vient s'ajouter à ceux qui permettent de comprendre la génération d'image par #GAN, les modèles de langage #LLM, ou encore la reconnaissance des gestes.
Citation
Vittascience
@Vittascience
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2:43 PM · 21 juin 2024 - ·878 vues
Clés : Enquête Décarbonation
[Le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ? 2/3] Il s’est imposé comme le standard de référence de la décarbonation des plus grandes entreprises au niveau mondial. Née en 2015, à la suite de la COP 21 à Paris, la Science based targets initiative – ou SBTi – certifie désormais les trajectoires climat de près de 5500 entreprises dans le monde, dont 400 en France. Mais que garantit-il vraiment ? Est-il plus qu’un joli tampon apposé sur une feuille de route ? Réponse dans le deuxième épisode de cette série.
Réservé aux abonnés - Mis à jour 28 Mai 2024 - 7 min. de lecture
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Notre enquête : le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ?
- Episode 1 : Tout comprendre au SBTi, le nouveau mantra des grandes entreprises en matière de décarbonation
- Episode 2 : Plus qu'un simple label, le SBTi peut-il être garant de la décarbonation des grandes entreprises ?
- Episode 3 (à paraître) : Tiraillé par les batailles d'influences, le SBTi en quête de stabilité
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