Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
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issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
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Le problème
Du 16 au 22 juin 2025, l’aéroport du Bourget, situé au nord-est de Paris, accueillera la 55e édition du Salon International de l’Air et de l’Espace (SIAE), aussi connu sous les noms de Salon du Bourget ou de Paris Air Show. Organisé par le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), le salon du Bourget est l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale.
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l’Élysée précisait que la participation israélienne « pourrait être favorablement examinée, en conséquence du cessez-le-feu à Gaza et au Liban. »
Le cessez-le-feu en question a été continuellement violé par l’armée israélienne, qui pendant la durée de la trêve a fait plus de 150 morts à Gaza et a étendu son offensive en Cisjordanie. Dans la nuit du 17 au 18 mars 2025, Israël a repris les bombardements sur Gaza, ajoutant en 48h plus de 500 victimes à l’estimation basse de 48 000 morts décomptés dans les 16 mois précédents.
Au 8 avril, au moins 9 exposants israéliens sont annoncés sur le site officiel du SIAE 2025. Parmi eux, des géants de l’industrie d’armement israélienne, tels que Rafael Advanced Systems, Israel Aerospace Industries et Elbit Systems, mais aussi le ministère des armées israélien. À ceux-ci s’ajoutent de nombreuses entreprises françaises et internationales connues pour vendre des armes à Israël, telles que Lockheed-Martin, BAE Systems, Leonardo ou encore Thales.
La France et les organisateurs du Salon s’apprêtent donc à offrir à un État accusé de génocide l’opportunité d’acheter les armes qui alimenteront ses offensives en cours et à venir, mais également de vendre ses propres produits « testés au combat » sur les populations civiles palestiniennes lors de l’offensive meurtrière qui continue aujourd’hui.
Autoriser Israël à participer à la 55e édition du salon du Bourget, c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs.
La France doit cesser de favoriser le commerce d’armement avec Israël, sous quelque forme que ce soit.
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Appel signé par plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats, dont :
AFPS – Association France Palestine Solidarité
ATTAC
Campagne BDS France
CGT 93
CGT Airbus Defence&Space Région Parisienne et Toulouse
CGT Thales
Coordination féministe
Émancipation Tendance Intersyndicale
FSU
La France Insoumise
LDH – Ligue des Droits de l’Homme
Les Inverti.e.s
Les Soulèvements de la Terre
Stop Arming Israel France
Tsedek ! Collectif juif décolonial
UJFP – Union Juive Française pour la Paix
Union Communiste Libertaire
Union Syndicale Solidaires
Urgence Palestine
Publié le dimanche 20 avril 2025 (première diffusion le dimanche 22 septembre 2024)
Des câbles réseau dans un data center. Image d'illustration. ©AFP - David Cleveland / Connect Images
Reportage dans les coulisses d’Internet et de nos vies toujours plus connectées, à la découverte de ces datacenters, qui stockent, reçoivent, envoient les milliards de données et, surtout, poussent comme des champignons. Indispensables à notre monde virtuel, ils sont aussi terriblement énergivores.
Envoyer un courriel, consulter un site internet, stocker une photo de vacances, regardez un film en streaming, participer à une réunion de travail à distance, utiliser son GPS en voiture… rien de cela n’est possible sans les datacenters. Si Internet est un réseau mondial qui transporte les données de nos vies quotidiennes hyperconnectées, les antennes et les câbles fibre-optique en sont les routes et les Centre données en sont les carrefours, les ronds-points, les péages, les entrepôts de stockage de cette toile mondiale.
La France en compte 250, c’est le 8eme parc mondial, avec une croissance exponentielle liée à l’augmentation permanente de la production de données, de leurs stockages, de leurs échanges, ainsi qu’au développement de l’intelligence artificielle. Encouragée par l’Etat, la filière s’est considérablement développée en France et attire les grands groupes. En Ile de France et à Mulhouse, Microsoft vient d’annoncer 4 milliards d’euros d’investissement. A Marseille, la multiplication des câbles sous-marins et des datacenters fait désormais de la cité phocéenne la 5ème plateforme mondiale d’interconnexion. Les chiffres donnent le vertige : dans 10 ans, l’humanité produira presque 50 fois plus de données qu’aujourd’hui.
Revers de la médaille : la consommation électrique des Datacenters. Aux Etats unis et en Chine, là où les datacenters s’étendent souvent sur 300, 500 ou 700.000 m2, on atteint des consommations de 15 à 20.000 mégawatts - 25 fois plus que la France dont le parc avoisine les 650 mégawatts. Consommateur d’énergie pour fonctionner en permanence, les serveurs abrités dans les datacenters doivent aussi être refroidis constamment. La facture climatique est donc salée, car ce sont aussi des millions de mètres cubes d’air ou d’eau brassés et réchauffés par leur passage au milieu des circuits informatiques qui sont rejetés.
Cette réalité mal connue pose la question de notre production effrénée de données, qui va de pair avec la numérisation de nos vies et de nos économies. Elle interroge aussi nos usages d’Internet -personnels et professionnels- et l’enjeu d’une forme de sobriété énergétique à développer. Elle pose un défi majeur à la filière qui multiplient les innovations pour améliorer son bilan carbone.
Clés : Société Tech – Web Économie numérique Gaz à effet de serre
L'équipe
Aurélien Colly Production
Antoine Giniaux Production
Sophie Parmentier Production
Gaetan Kolly Réalisation
Martine Meyssonnier Attaché(e) de production
Tr.: ...
industrie lourde des usines numériques ... 50 000 serveurs ... routeurs ... intermédiation ... aérothermes ... 40% d'énergie à se refroidir ... chaudière numérique (de 2 MW à 24 MW) ...
Collectif GreenIT, Frédéric Bordage ... sobriété numérique ... hygiène numérique, réduire nos impacts ...
26,7 k abonnés - 1,2k+ - 28 355 vues
Ou comment l'histoire d'une petite cuillère en plastique symbolise l'absurdité de nos sociétés productivistes.
Et parce que nous pouvons (aussi) agir à notre échelle contre la surproduction, nous avons lancé la newsletter des "Mardis verts". Tous les mardis dans votre boîte aux lettres, on analyse l'empreinte écologique d'un objet du quotidien, et on vous donne plein d'idées pour agir. Abonnez vous : https://www.greenpeace.fr/mardis-verts/ 💪
Retrouvez d'autres contenus et ressources de sensibilisation et éducation à l'environnement sur le site de Greenpeace France : https://www.greenpeace.fr/education-environnement
46 commentaires
- Épinglé par Greenpeace France @greenpeacefr il y a 4 ans - 3+
Et parce que nous pouvons (aussi) agir à notre échelle contre la surconsommation, on a lancé la newsletter des "Mardis verts". Tous les mardis dans votre boîte aux lettres, on analyse l'empreinte écologique d'un objet du quotidien, et on vous donne plein d'idées pour agir dès maintenant. Abonnez vous 💪 ---> https://www.greenpeace.fr/mardis-verts/ - @nathaliepaltot9387 il y a 5 ans - 3+
bravo pour cette vidéo qui démontre qu'il vaut mieux avoir le courage de laver une cuillère - @pascalgobard6578 il y a 5 ans - 2+
Le parcours absurde, insensé pour l'obtention d'une cuillère pourrait rester comique si son empreinte sur l'environnement était neutre, le reportage le montre bien, merci.
Agir bien commun ça demande du courage. - @fabiennestraub5707 il y a 5 ans - 3+
Super vidéo! Il est grand temps que la folie humaine s'arrête! Nous tous, chacun de nous et tous ensemble !!! - @misteryo2480 il y a 6 ans - 11+
Ça fait beaucoup pour une simple cuillère en plastique, enfin maintenant elle n'est plus si simple :) - @didierlamant8573 il y a 4 ans - 2+
Une leçon de vie... à méditer - @wickafate8401 il y a 7 mois
Stressant, voire flippant, la fabrication d'une cuillère ! Quel rythme ! On revient sur le forage, le pompage du pétrole, on voyage via des cargos, des camions pour atterrir à l'usine où sont produits en masse du plastique et parmi ce volume de marchandise, la cuillère qui est emballée. Puis retour sur le transport, voyage à la vitesse de la lumière pour atterrir dans notre assiette. Non, on n'avait pas besoin ni du pétrole ni du plastique !
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Clés : Stmicroelectronics Isère STMICROELECTRONICS, CROLLES (38190)
La restructuration de STMicroelectronics se précise. Jeudi 10 avril, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs a annoncé prévoir jusqu’à 2800 départs volontaires dans les trois ans, auxquels viendront s’ajouter d'éventuels départs en retraite non remplacés. Le plan dévoilé confirme la stratégie d’accélérer sur la production en 300 mm et le carbure de silicium.
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Mis à jour 10 Avril 2025 - 5 min. de lecture
© STMicroelectronics
Vue extérieure du site de Crolles de STMicroelectronics.
On savait le groupe en pleine restructuration et négociations avec les syndicats. Jeudi 10 avril, STMicroelectronics a révélé que son plan de transformation, décidé à l’automne dans un contexte de mauvais résultats financiers, pourrait signifier jusqu’à 2800 départs volontaires dans les trois ans, à travers le monde, sur un total de 50000 salariés. Viendront s’ajouter d’éventuels départs en retraite non remplacés.
«Il n’y aura aucun départ contraint», a insisté, auprès de L’Usine Nouvelle, la direction du fabricant franco-italien de semi-conducteurs, qui indique que le gros des départs se fera en 2026 et 2027. Si la direction ne chiffre pas officiellement les départs en retraite non remplacés, les syndicats sont catégoriques. «On nous a annoncé un remplacement pour trois départs», rapporte Henri Errico, secrétaire CGT du comité de groupe européen de STMicroelectronics.
Le projet confirme que les investissements se concentreront désormais sur «les infrastructures de fabrication de pointe en silicium 300 mm, en carbure de silicium 200 mm, ainsi que sur la R&D technologique». Les trois projets de mégafabs – en France avec l’extension du site de fabrication en 300 mm de Crolles (Isère), et en Italie à Agrate Brianza (toujours pour du 300 mm) et à Catane (sur le carbure de silicium) – sont confirmés. STMicroelectronics tient pour l’instant son engagement de ne fermer aucun site. Mais le plan, dit «de remodelage de [l’]empreinte industrielle» du groupe afin, selon la direction, de «préserver la compétitivité de ST», contient bien d’importantes restructurations, en particulier pour les sites français de Crolles (Isère), Rousset (Bouches-du-Rhône) et Tours (Indre-et-Loire).
A Crolles, un changement de métier pour 1000 salariés
A Crolles, la montée en puissance de la production en 300 mm est confirmée. «Le plan est d’augmenter la capacité à 14000 plaquettes par semaine d’ici 2027» et peut-être «jusqu’à 20000 plaquettes par semaine, en fonction des conditions de marché», peut-on lire dans le communiqué. La production en 200 mm est, elle, arrêtée. Cette partie du site est réorientée vers deux nouvelles activité : le tri des plaquettes – une étape de test où l’on vérifie que chaque puce sur chaque plaquette fonctionne correctement avant de découper, selon ST – et l’encapsulation selon des technologies avancées. «Deux activités qui n’existent pas aujourd’hui en Europe», fait valoir la direction du groupe.
Mais les syndicats restent interrogatifs. «On ne sait pas aujourd’hui quels investissements sont prévus pour accompagner cette transformation», s’inquiète Henri Errico, qui précise que cette inconnue vaut pour toutes les annonces, aucun montant d’investissement n’étant indiqué par site. «Sachant que pour les 1000 personnes travaillant aujourd’hui sur la production en 200 mm à Crolles, c’est un changement complet de métier : ils vont passer d’une usine de production à une usine de tri. C’est comme passer de boulanger à garagiste. Ca ne se fait pas en deux semaines. Et cela suppose d’enlever tous les équipements et d’en installer d’autres, donc d’investir.»
Les syndicats italiens inquiets pour l’usine d’Agrate
STMicroelectronics va donc concentrer sa production en silicium 200 mm sur le site français de Rousset – en plus des sites asiatiques. Il accueillera «des volumes additionnels réalloués depuis d’autres sites, permettant d’assurer la pleine saturation de la capacité de fabrication existante pour une efficacité optimisée», selon le communiqué publié par le groupe. Le site de Tours continuera aussi son activité destinée à des marchés de niche, qui fonctionne bien d’après les syndicats. Elle sera complétée par une nouvelle activité dite de «panel-level-packaging», une technique d’encapsulation des puces sur de grandes plaquettes, qui permet de produire davantage de puces en une seule fois selon le fabricant de semi-conducteurs.
Du côté de l’Italie, c’est l’avenir du site d’Agrate qui continue d’inquiéter. Le plan dévoilé prévoit pourtant une montée en puissance de la ligne de production en 300 mm, avec pour objectif «de doubler sa capacité actuelle à 4000 plaquettes par semaine d’ici 2027 », et en se donnant la possibilité de monter «la capacité jusqu’à 14000 plaquettes par semaine, en fonction des conditions de marché». La ligne de production en 200 mm d’Agrate se recentrera sur les Mems, ces dispositifs électromécaniques miniaturisés. «On n’a plus de technologie compétitive sur les Mems, un segment sur lequel on a perdu beaucoup de parts de marché», objecte Henri Errico, rapportant que les syndicalistes italiens ne voient là que des déclarations d’intention.
Le représentant CGT questionne plus globalement la stratégie dessinée par la direction : «Ils veulent recentrer toute la production sur les trois mégafabs, quitte à y faire produire des vieilles technologies pour les saturer et réduire les coûts de fabrication. Sauf que c’est une vision de court terme, qui réduit la bande passante pour le R&D».
Rome retire sa confiance au PDG
Ces annonces interviennent dans un contexte de forte tension avec Rome : la veille, selon Bloomberg, le gouvernement italien aurait retiré son soutien au PDG Jean-Marc Chéry. Une réaction à la décision du conseil de surveillance de rejeter la nomination de l’un de ses deux candidats, proposés pour occuper les deux postes vacants au sein de cet organe de contrôle. Un épisode très politique. La candidature rejetée – en vue d’un vote à la prochaine Assemblée générale des actionnaires le 25 mai – est celle de Marcello Sala, le directeur général du département économique du ministère des Finances italien, présenté comme un proche de la Première ministre Giorgia Meloni.
Le président du conseil de surveillance, Nicolas Dufourcq – également à la tête de la banque française d'investissement Bpifrance – a tenté d’apaiser le gouvernement italien. Dans une note citée par Reuters, il renvoie la responsabilité de ce rejet aux administrateurs indépendants de l'entreprise, qui partagent les huit postes du conseil de surveillance avec les représentants français et italiens. Car la holding que détiennent, chacun pour moitié, la France et l’Italie, ne possède que 27,5% du capital de STMicroeletronics.
300 à 360 millions de dollars d'économies en 3 ans
Mais la colère du gouvernement italien ne date pas que de cet épisode politique. Mi-mars déjà, la presse italienne révélait la décision prise par Rome d’utiliser, le moment venu, son droit de véto au conseil d’administration, empêchant ainsi la direction de ST de prendre des décisions stratégiques. De quoi manifester son désaccord avec la politique menée, le gouvernement italien reprochant à Jean-Marc Chéry de favoriser la France dans ses décisions et investissements.
Il faudra donc voir dans le détail comment les usines françaises et italiennes seront affectées par la réduction des effectifs à venir. A l’automne, ST avait déjà dit sa volonté d’économiser entre 300 et 360 millions de dollars d’ici à la fin 2027. Une anticipation des mauvais résultats financiers dévoilés en janvier, avec un chiffre d’affaires 2024, en baisse de 23% par rapport à l’année précédente. L’ambition d’atteindre les 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires entre 2025 et 2027 a, elle, été repoussée à 2030.
Alors qu’une partie du secteur des semi-conducteurs se porte bien, tirée par la demande pour les datacenters et l’intelligence artificielle, STMicroelectronics est lui plongé dans un bas de cycle qui se prolonge douloureusement. En raison d’une demande qui ne repart pas sur ses marchés séculaires, l’automobile et l’industrie.
aut
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Laboratoire, makerspace, atelier, grand garage collectif, ces termes nous décrivent tous un peu sans toutefois parvenir à être exacts ou exhaustifs. L’Electrolab, c’est avant tout une association à but non lucratif dont l’objet est le partage des connaissances dans le domaine des sciences et des techniques. C’est une communauté de passionnés qui se sont retroussé les manches pour faire leur petit coin de paradis électrique, mécanique, chimique, artistique
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1 500 m² pour apprendre, expérimenter et partager
Un espace associatif dédié aux sciences et techniques
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acteur de la médiation numérique
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Les Salariés
- Cécile :: Chargée de communauté
- Hippo :: Fabmanager
- Lamia :: Chargée d’administration
- Joyce :: Chargé de communication
Le Bureau
Vincent “Vince” Patrelle, Président
Ellyan Bichet, Vice-président
Florian “Flax” Savard, Secrétaire
François “Airman” Brulé, Trésorier
Lucas Grelaud, Trésorier Adjoint
Le CA compte aussi 4 membres : Renaud, Sébastien, Tarek et Loeiz.
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Coder au féminin
Au sein de l’Electrolab, nous effectuons des actions de médiation scientifique et technique depuis près de 10 ans. C’était l’objet même de notre association lorsque nous l’avons créée en 2011 : diffuser et partager les connaissances relatives aux cultures scientifique, technique et industrielle.
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52 Rue Paul Lescop, 92000 Nanterre
contact[at]electrolab.fr
01 83 80 11 50
Revu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?sj2IZw
S4 E5 - Pesticides, poisons éternels ? / Vert de rage
Documentaires environnement 2025 - 51 min 52 s - Diffusé le 03/02/2025 à 21h05 - Disponible jusqu'au 08/08/2025
En France, comme partout sur la planète, l'industrie des pesticides est soupçonnée de polluer l'environnement. Pendant un an, Mathilde Cusin, Manon de Couët, Martin Boudot et l'équipe de "Vert de rage" ont enquêté sur la persistance des pesticides interdits dans l'environnement. Bien que retirés du marché en Europe pour leur toxicité, certains de ces pesticides sont encore fabriqués par des géants de l'industrie phytosanitaire en France pour être exportés vers des pays aux réglementations moins strictes. Ces produits interdits et toxiques se retrouvent ensuite dans les fruits et légumes importés en France.
Hugo Clément, en toute subjectivité - Publié le mercredi 8 janvier 2025
... offensive menée en France par un géant chinois, Shein, mastodonte de la fast-fashion.
Shein, ce monstre industriel chinois, envahit petit à petit les garde-robes des Français, et particulièrement des jeunes. Avec ses tee-shirt à 5 euros ou encore ses robes à 7 euros, fabriqués en Asie et expédiés en quelques jours, Shein écrase toute concurrence. Mais ce succès commercial se fait au détriment des fabricants européens, qui ne peuvent pas lutter à armes égales, et au détriment de l’environnement.
Des chiffres qui donnent le tournis
Shein proposent en temps réels 470 000 articles différents sur son site internet. 7000 nouvelles références sont ajoutées quotidiennement au catalogue, et au total Shein fabrique un million de vêtements par jour. Une production frénétique qui dégagerait d’après les estimations, 15 à 20 000 tonnes de Co2 chaque jour.
Pour ne rien arranger, ces habits de piètre qualité s’usent très rapidement : la durée de vie moyenne d’un vêtement Shein est d’à peine 65 jours, selon les calculs de l’association « en mode climat ». Avec cette usure ultra rapide et ces prix dérisoires, les clients sont donc incités à surconsommer, en jetant régulièrement leurs vêtements pour en racheter.
Une offensive politique de Shein en France
Shein vient de recruter une personnalité politique française de premier plan au sein de son comité stratégique régional : Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron. Officiellement, il sera chargé de « conseiller l’entreprise sur sa responsabilité sociale et environnementale. » Oui, ça peut faire sourire après tout ce que je viens de vous dire…
Mais en réalité, ce recrutement fait partie d’une stratégie d’influence du géant chinois, qui veut empêcher la France de nuire à son business.
Une stratégie d'influence pour contourner la loi
Le 14 mars 2024, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une proposition de loi visant à limiter la fast-fashion, pour protéger la nature et les industriels européens. Cette proposition de loi prévoit l’interdiction de la publicité pour les marques de fast-fashion comme Shein, mais aussi la mise en place d’un malus écologique pour les articles vendus à prix cassés, ou encore l’obligation pour les entreprises de communiquer l’impact environnemental de leurs produits.
Le Sénat va prochainement examiner ce texte, et si les sénateurs décidaient eux aussi de l’adopter, ce serait un énorme manque à gagner pour Shein, qui ne compte pas se laisser faire et qui embauche donc des personnalités françaises pour l’aider dans son travail de lobbying.
Christophe Castaner, un cas isolé ? Réponse, non.
Shein a également recruté Nicole Guedj, ancienne secrétaire d’État et Bernard Spitz, président du pôle international et Europe du Medef, le syndicat des patrons. Selon la fédération française du prêt-à-porter, je cite, « l’engagement de ces figures politiques auprès d’une entreprise dont les impacts environnementaux et sociaux sont unanimement dénoncés constitue un signal alarmant ».
Reste à savoir si les parlementaires résisteront face à ces manœuvres.
Clés : Environnement ; Vie quotidienne ; Mode – Styles ; Écologie ; Christophe Castaner ; Industrie textile
pour le calcul et la simulation en ingénierie industrielle
LIVRE : L'INDUSTRIE DU COMPLOTISME
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Matthieu Amiech poursuit l’exploration des ravages de la numérisation sur les sociétés humaines. Internet et les réseaux sociaux sont ainsi le terreau du phénomène complotiste. Mais celui-ci a également pour carburant le nihilisme des oligarchies, qui assument de plus en plus l’appauvrissement des populations et la destruction de la vie sur terre, pour maintenir le système économique en place.
Dans une ambiance de fin du monde, le complotisme ne peut que proliférer. Ce livre choisit d’affronter les questions qu’il soulève (tantôt absurdes, tantôt légitimes), en les réinscrivant dans une perspective politique.
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Ndlr : sorti il y a un an, mais j'étais passé à côté.
https://reporterre.net/Presentation-publique-de-L-Industrie-du-complotisme-Reseaux-sociaux-mensonges-d-Etat-et
/ Jean-Sébastien Thomas - 27 septembre 2024 \ 17h00 - 1 min. de lecture Éco - social Social Papier - Carton
33 823 Signatures
Lancée le 29 juillet 2024 par Collectif NON À LA PORCHERIE DU LAC
Non au projet de porcherie industrielle du Lac de Vassivière
Sur la commune de Royère-de-Vassivière au Villard
Madame la Préfète de la Creuse,
Une demande d’enregistrement d'un élevage d’engraissement porcin au titre des Installations Classées Pour l'Environnement, au lieu-dit Le Villard sur la commune de Royère-de-Vassivière, est en cours de dépôt auprès des services de la préfecture. Nous souhaitons ici vous alerter sur les risques de ce projet en tant qu’habitants, citoyens, acteurs économiques et touristiques des communes concernées et au-delà.
...
Il s'inscrit dans une chaîne entièrement contrôlée par la coopérative Cirhyo basée à Montluçon dans l'Allier, qui vend et fournit les porcelets ainsi que les céréales nécessaires pour l'alimentation, et enfin rachète les porcs une fois l'engraissement terminé. (Notons que les porteurs de projet vont s'endetter à vie pour un bâtiment très rapidement obsolète et non reconvertible, et seront à la merci des cours du porc, des céréales et du pétrole, car il n'y a aucune garantie sur la fluctuation des prix.) Cet élevage, destiné à accueillir 1200 bêtes pour une production de 2200 porcs par an, repose sur la construction d’un bâtiment de 1000m2, sur caillebotis, en dessous duquel une fosse d’1,5m de profondeur pourra stocker jusqu’à 9 mois de lisier. Un plan d’épandage du lisier a été prévu sur 266 hectares répartis sur les communes de Royère-de-Vassivière, Gentioux-Pigerolles et Faux-la-Montagne. La Coopérative a en outre précisé le 22 mai 2024 à la mairie de Royère-de-Vassivière : "ce projet pourra être suivi d'agrandissements ou d'extensions, la porte n'est pas fermée".
Voici les différents risques et enjeux que nous avons identifiés
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Retrouvée / TG le 24/8/24 à 00:07
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Je vous remercie de signer cette pétition contre l’installation d’une ferme usine de 1200 porcs que veulent réaliser deux de mes cousins germains à Royere de Vassiviere dans le Limousin:
"
Mercredi 20 mars 2024
C’est par eux que passent plus de 90% des données qui traversent les continents. C’est sur eux que repose la nature vraiment mondiale de l’Internet. Bienvenue dans le monde fascinant des câbles sous-marin
Avec Clément Marquet Assistant de recherche en sociologie des sciences et des techniques au Centre de Sociologie de l’Innovation (CSI)
Je crois que plus que la dichotomie entre matériel et immatériel, ce que je trouve très difficile à penser avec Internet, c’est le mélange de légèreté et de lourdeur. La légèreté, ce serait les logiciels, les micro-processeurs minuscules qui font des milliards de calculs, les données qui font le tour de la planète en quelques millisecondes, nos téléphones qui tiennent dans nos mains, nos ordinateurs qui ne pèsent plus rien etc. La lourdeur, ce serait les matériaux qu’il faut extraire et traiter pour fabriquer ces téléphones et ces ordinateurs, les usines où on les assemble, leur recyclage, la lourdeur, ce sont aussi les data centers gigantesques qui stockent les données, l’énergie qu’ils consomment, les chaînes de satellites de Starlink qui sont apparues dans le ciel, etc.
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L'équipe Xavier de La Porte Production
Aux États-Unis, les pétroliers pourraient payer la facture des catastrophes climatiques - 5 juin 2024 à 09h55 / Edward Maille - REPORTERRE
Mis à jour le 6 juin 2024 à 09h57 - Durée de lecture : 4 minutes
L’État du Vermont a fait passer une loi, le 30 mai, pour réclamer de l’argent aux entreprises d’énergies fossiles, responsables de catastrophes climatiques. Une loi historique, pas si simple à mettre en place.
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colloque
Les samedi 13 et dimanche 14 janvier, l’Institut La Boétie organisait la première édition de ses « Journées économiques : pour une économie au service des besoins ».
La crise du Covid-19 a fait apparaître au grand jour le désastre que représente la destruction et la délocalisation de l’appareil industriel français ayant cours depuis des décennies. Le pays a mis en jeu son indépendance pour entrer dans la course au dumping social et environnemental généralisé. Si un relatif consensus rassemble aujourd’hui les décideurs autour de la nécessité d’une réindustrialisation, les modalités concrètes et les objectifs diffèrent fortement. Quelles filières faut-il investir pour réduire notre empreinte carbone et développer notre autonomie industrielle ? La question des outils se pose également : incitations aux entreprises, mise en concurrence internationale ou protectionnisme écologique ?
date 14 janvier 2024 14h00
lieu Campus Condorcet, Place du Front Populaire, Aubervilliers
intervenants
- Nadine Levratto, directrice du laboratoire EconomiX de l’université Paris Nanterre et économiste spécialiste de l’industrie et de l’innovation
- Matthias Tavel, député LFI-NUPES, membre de la Commission des Affaires économiques
- Christian Saint-Etienne, économiste et professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers
Animée par : Hervé Nathan (Alternatives Économiques)
Actualités
L’urgence écologique et climatique est incompatible avec toute « pause réglementaire » souhaitée par Macron. Il nous faut au contraire franchir plusieurs marches pour être à la hauteur de la situation .
Nous n’avons plus le temps des petits pas .
Voici notre contre projet ...
Connu / TG le 19/07/23 à 23:02