De nombreuses fausses informations circulent autour de l’acétamipride, un néonicotinoïde qui pourrait être réintroduit par la loi Duplomb.
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Connu / TG le 10/07/25 à 12:07
Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
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issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
Abécédaire Frustration - "E comme ÉCOLOGIE" (avec Clément Sénéchal) - 4 juil. 2025 / Frustration magazine
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#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses
Dans cet épisode de notre abécédaire politique, on reçoit Clément Sénéchal (Ex-Greenpeace, auteur et militant) pour démonter l’écologie bourgeoise : celle qui culpabilise les individus pendant que les gros pollueurs trinquent tranquillement. On parle écologie populaire, conflits de classes et stratégies politiques pour éviter de foncer droit dans le mur en trottinette électrique.
Le livre de Clément Sénéchal : https://www.placedeslibraires.fr/livr...
Créé et animé par Rob Grams
Réalisé et monté par Farton Bink
#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses #clementsenechal
36 commentaires
- @mashkdoc2237 il y a 3 jours
Toujours excellent Clément, honnêteté, sincérité, intelligence, simplicité, infos sourcées, éducation populaire anti capitalisme
Tout pour être écouté attentivement
Respect 🫡 à tous les 2 merci
3 - @CocoGerbic il y a 2 jours
Très éclairant. Je ne connaissais pas Clément Sénéchal ; ravi d'avoir découvert sa pensée et ses analyses. Merci à Frustration magazine. je regrette ma naïveté de jeune électeur : EELV plus jamais
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Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Zip0MA
Tr.: ...
l'écologie, notre relation sociale à la biosphère ... partie intrinsèque de notre société, approche matérialiste ... la crise environnementale interroge plutôt les relations des êtres humains entre eux, la manière dont ils font société
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le réchauffement climatique ... des territoires entiers submergés en 2050 comme Le Havre, Calais ... face à la dilatation de l'océan par l'augmentation de température ... 220 millions de déplacés l'an passé ... agriculture quasi impossible ... tempêtes, ece, canicules ... 40°C, 60% de taux d'humidité, on entre dans une zone létale ... crée violence économique, zone d'insécurité individuelle et collective plus marquée ... aggrave la vulnérabilité des classes populaires ... le techno-solutionnisme permet de ne pas poser la question de la croissance et de la décroissance, du nécessaire partage des richesse, des privilèges, des antagonismes sociaux ... / GIEC pensé et élaboré par des libéraux en 1984 ... opérationnel en 1988 ... rôle de Maurice Trong, homme d'affaire très lié à l'industrie fossile nord-américaine ... ces instruments de gouvernance climatique conçus pour contrôler, maîtriser la controverse environnementale, écologique, la ramener dans les mains des gouvernements pour l'institutionnaliser et l'aseptiser, la rendre compatible avec un certain nombre d'intérêts économiques dominants. Donc le GIEC n'est pas complètement libre de ses publications. En fait, le GIEC doit être validé en amont par les États, les gouvernements qui ont un intérêt économique, politique fort. Et donc ya des biais, des conflits d'intérêt. Par exemple, ce que peut dire un climatologue comme linda sayeb?? qui a contribué au groupe 3, celui qui propose des solutions. Ya une grande part de techno-solutionnisme avec des scénarios hors sol. Car les états financent beaucoup plus sur le techno-solutionnisme, la géoingéniérie, que sur les sciences sociales car ça crée de la rentabilité, des profits, des plus-values ... plutôt que de réorganiser les rapports sociaux ... Ya aussi des travaux sur le behaviorisme?? le comportementalisme, voir comment on peut orienter le comportement des individus de manière indirecte. ... dissoudre la dimension collective et politique dans une forme d'individualisme vertueux, presque inconscient. Ça se ressent aussi sur les publications
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sur le plan micro-économique, le paradoxe de Evens?? : si on améliore un processus de production plus sobre, ça va se démultiplier et au final l'empreinte énergétique s'avérera supérieure. Donc décarboner à l'unité n'a pas grand sens.
Idem sur le plan macroéconomique. Par ex les travaux de JBaptiste Fressoz, historien, montre que la transition énergétique, y compris au sein du GIEC, n'existe pas. On continue à utiliser plus de ressources, quelles qu'elles soient. Charbon, bois, sable, pétrole, etc malgré le fait qu'on a aussi démultiplié les ressources naturelles. Il n'y a donc pas de phasisme - âge du pétrole, de l'électricité - on est dans un régime de croissance, intensifier notre empreinte énergétique est rentable.
Donc c'est une manière de confisquer le sujet.
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/Nucléaire opium du capitalisme ... énergie déterrestrée, sans matérialité, recyclable à l'infini, indépendante de toute contrainte physique et donc environnementale car assez décarbonée. Donc ça permet de masquer toutes les matérialités énergétiques qu'il y a derrière les marchandises et donc encore une fois, de ne pas poser la décroissance puisqu'on aurait une source d'énergie infinie sans externalités négatives, ce qui est très loin d'être le cas. Mais Macron peut parler de croissance verte, de développement durable et ce genre de balivernes.
Alors que le nucléaire, ce sont des gens qui vont dans les mines, ce sont des déchets toujours pas traités correctement (seulement 1% du combustible recyclé actuellement) - les déchets à vie courte, c'est 300 ans, donc ce n'est pas rien, les radiations radioactives sont létales et les centrales nucléaires ont une matérialité très concrète, très dangereuses, très vulnérables puisqu'en terme d'accident nucléaire ou d'attaque, en terme de sûreté, c'est des gens qui travaillent, intérimaires bien souvent qui vont prendre des doses pour effectuer l'entretien nécessaire, ce sont des réacteurs qui arrivent en fin de vie et qu'on prolonge un peu artificiellement. La France arrive dans une zone dangereuse avec 50 réacteurs sur le territoire. C'est pas une énergie anodine, mais avec une matérialité écrasante. Tout ça est quand même un mythe d'autant plus que c'est une énergie vulnérable au réchauffement climatique. Une centrale a besoin d'eau pour être refroidie en continu, aléas sur l'abondance des cours d'eau, sur les tempêtes. Donc c'est pas une énergie aussi adaptée que ça. C'est surtout une diversion pour ne pas poser les rapports sociaux de production. ...
/COVID19 La pandémie était intéressante du point de vue environnemental car c'est un moment de suspension des dogmes néolibéraux car on avait une zoonose, maladie issue d'une espèce animale, qui était liée à l'extension du territoire humain sur l'espace sauvage. Ça questionnait la structure de notre mobilité internationale. Et tout d'un coup, on est entré dans une forme d'économie administrée avec le partage entre activités essentielles ou non ; un moment d'inversion de la hiérarchie sociale avec les premiers de cordée, donc les métiers symboliquement les plus valorisés dans cet espace-temps particulier . Donc un nouveau rapport de forces s'est créé avec les multiationales qui avaient besoin de l'État pour indemniser le chômage, les pertes, le ralentissement économique. Donc l'état était dans le rapport de forces pour imposer
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il était temps de donner des objectifs contraignants aux entreprises ... assumer que l'écologie soit en rupture avec le capitalisme ... la sortie du capitalisme est une condition nécessaire ... PJÇ rapprochement avec la CGT ... intrication entre milieux environnementalistes et les milieux ouvriers ... ça n'est pas du tout ce qui a eu lieu, juste mise en scène entre Martinez et JFJulliard ... encore de la croissance verte et pas décroissance ... qu'il n'y a pas d'objectifs de recomposition politique ... on restait sur une structure très féodale, très hiérarchique, que à aucun moment des syndicalistes sont venus nous rencontrer pour nous expliquer les ressorts de l'alliance patronale par ex., et vice-versa. On n'est pas allés dans les usines pour comprendre la condition ouvrière, ses contraintes, les pressions subies, les aliénations qu'on y rencontre. C'est un pb car il va falloir réorienter des secteurs industriels entiers, matériels, social, une large partie de la classe ouvrière ... Puis PJÇ mis en sommeil pendant la présidentielle de 2022. Alors que ça aurait pu servir de prémisse à la constitution d'un front populaire de la société civile qui accompagne dans un rapport dialectique, créer un front commun avec une correspondance entre la société et les mouvements du champ politique. Le bloc au pouvoir n'a pas été inquiété. Le seul succès, la reprise de la Chapelle d'Arblay, seule entreprise de papier recyclé en Fr. La reprise a surtout eu lieu grace à Nicolas Mayer-Rossignol, chapauté par le ministère de l'économie et Véolia et Fibre Excellence, une multinationale du papier. connue pour pratiquer la déforestation de forêts primaires à grande échelle. Le monde d'après, c'était servir sur un plateau un outil productif ...
/Refus de parvenir, rébellion cruciale car c'est le moment où ces grandes écoles servent de socialisation pour reproduire les élites pour les intérêts du capital. C'est le moment où cet ensemble de socialisation commence à être mis en échec, d'inculquer un jeu d'intérêt, un éthos à la future classe dirigeante. Émerge sur le terrain de l'écologie une contradiction pas gérable. Ça n'est pas révolutionnaire. Mais c'est un signal faible qui montre une faiblesse des organisations bourgeoises dans ces instances de socialisation. Qui sont clés : imaginaires, hégémonie culturelle. Les ordonnancements matériels associés.
Ya une contradiction écologique primaire avec le capitalisme qui est lié aux rapports de productions qui le constituent. Il est défini par la marchandise et par la propriété privée des moyens de production. Pour ce faire, il faut qu'un investisseur ait des perspectives de profit. ... Ya un facteur travail, un facteur savoir, et ya les matières premières arrachées à la nature, la biosphère, à notre écosystème. Digérées, aliénées, souvent détruites.ce qui donne des externalités négatives. Donc dans ce système mis en mouvement par les perspectives de profit, les investisseurs sont poussés à démultiplier le volume de marchandises en circulation. Une pression s'accroit sur l'environnement. C'est donc une contradiction primaire. Réduire le nombre de biens matériels disponibles par la publicité, le marketing, les politiques d'obsolescence programmée. Puis les contradictions secondaires d'ordre social : le capitalisme divise la société en ordres sociaux irréductibles, entre ceux qui détiennent les moyens de production et ceux qui détiennent la force de travail. Donc ça crée un antagonisme structurant qui distribue des intérêts contradictoires entre le haut et le bas de l'espace social. Ce qui complique la péréquation des efforts de sobriété à fournir. Qui va accepter de réduire son empreinte matérielle dans son niveau de vie ? Par qui on commence ? Est-ce légitime de demander aux plus pauvres de faire des efforts alors qu'ils sont déjà dans la précarité ? Ou est-ce qu'on demande aux classes supérieures qui détiennent le pouvoir ? Ça crée des frictions irréconciliables. C'est un mode de société qui ne permet pas le consensus. Ça rend la transition compliquée. Dans une société communiste, on va tous faire un pas. Mais par nature inégalitaire.
Autre contradiction, le pouvoir concentré par de grosses sommes d'argent.
Noyer le poisson, vampiriser l'espace public comme Bolloré ... imposer une propagande conforme à ses intérêts ... Le capitalisme vérouille la discussion démocratique sur le changement climatique. On n'a pas le pouvoir décisionnaire sur le contenu de la production. On est amenés dans une forme de dissonance cognitive ... /intérêt général, limites physiques de la biosphère ... rendent sa sortie incontournable pour accéder à une écologie authentique ... /empreinte carbone les plus riches polluent le plus car l'écologie est juste de l'économie, elle répond aux mêmes dynamiques de lutte des classes de l'économie capitaliste. Cette dernière génère de la lutte des classes. Les plus riches ont un niveau de vie supérieur, donc une empreinte supérieure. Ils n'ont pas intérêt à faire des efforts et à s'autodestituer. Donc ça implique une lutte d'intérêts contradictoires pour les différentes strates de la population. Et un rapport /ce qui est consommé et le patrimoine, si l'ensemble de la population comme le 1% le plus riche, on serait déjà à plus de 6° de réchauffement climatique. Le mode d'être social et politique des classes supérieures n'est pas universalisable. Donc ils exercent une violence écologique sur la majorité et en particulier sur les plus pauvres. Donc l'écologie est une lutte des classes.
/Écologie du spectacle, concept inspiré de Guy Debord et sa "société du spectacle" quand la cause devient elle-même marchandisée avait l'impression à GPF de faire partie d'une grande agence de communication pour faire partie de ?? et faire de la collecte. J'ai regardé d'où ça venait cette prééminence de la comm. J'ai découvert que la toute 1ère campagne qui devait avoir lieu ?? sous l'égide du gouv Nixon, GP avait prévu d'aller s'interposer physiquement et j'ai découvert qu'ils avaient fait demi tour en cours de route et qu'ils avaient délibérément tourné le dos à la ?? car ils avaient acquis suffisament de couverture médiatique pour que la mission soit réussie. Parler de la cause était une victoire. Transformé ses échecs en victoire par l'intermédiaire de la médiatisation. Cette écologie du spectacle, c'est le moment où la médiatisation devient une fin en soi. Plus qu'un levier au service de l'action.
A des impacts négatifs comme l'engagement militant. Elle opère une dicotomie entre antagonismes. Une élite d'activistes, les acteurs qui se mettent en scène et la masse des gens intéressés par la cause mais ravalés au rang de spectateurs. Ça donne lieu à une déresponsabilisation de l'engagement ... falcification de la réalité, récit mythologique fondateur de la réalité de GP, son ADN. Et nous ne sommes pas un rond de la désobéissance civile. Les gars ont juste fait une croisière aller-retour. C'est une écologie responsable du symbole de la mise en scène, des apparences, ce banderolisme, mettre en scène de la désobéissance civile soft qui sont en fait des moments pacifiés où la conflictualité est jouée, mobilisation éphémères, prendre des images plus que bloquer, des photo-op(portunity), mettre en valeur des engagements volontaires des multinationales, des labels, des certifications, verdir le discours de la marchandise, une professionnalisation du greenwashing avec un tas de métiers, d'intervenants, de consultants là pour donner le change aux ONG, montrer que la multinationale a mis ça ou ça en place. Participer au folchlore permanent du pouvoir, un partenaire événementiel, ex. Le Grenelle de l'environnement en 2007. Ils ont servi de caution à Nicolas Sarkozy. Idem sous Macron. Des conseils de défense écologique, le One Planet Summith, la convention citoyenne pour le climat, ce genre d'événementiel là. Le fait de servir de caution à des gouvernements écolos adverses, comme LES VERTS Nicolas Hulot, François de Rugis, Barbara Pompili, Pascal Canfin devenu le chef du WWF puis l'homme de Macron au niveau européen. C'est aussi sous Hollande. qui n'hésitait pas à martyriser les militants écolos. Ex à la COP21 grace à un usage excessif des lois sur l'état d'urgence. La mort de Rémi Fresse à Civens. Ou c'est le fait de mettre en circulation des concepts comme le développement durable, la transition écologique, l'art de l'euphémisation permanente de la réalité des enjeux, des rapports de forces, des pb. Ou c'est le fait de considérer que les journalistes sont des vaches sacrées. À GP, interdit de proposer une critique du système médiatique. Impossible d'entrer dans un rapport d'affrontement. Ex. Marine Tondelier copine avec les journalistes de BFM, elle n'est pas du tout dans la conflictualité comme LFI. Car on a besoin que les appareils médiatiques soient favorables à la bonne cause de l'écologie.
Donc elle répond au paradigme ultradominant à la religion de la sensibilisation. Des patrons, les consommateurs, tout le monde. Ça permet de rendre la cause négociable, morcelable, et rentable aussi et ça transforme l'écologie en signifiant vide. C'est exactement ce qui apparait dans le discours de Marine Tondelier quand on lui propose de définir sa ligne, l'écologie sans adjectif. Donc ça devient un référentiel tautologique, circulaire, autoréférencé. In fine une forme de signifiant vide. Un logo, une veste verte, une couleur. Sans doctrine ni projet politique conséquent.
Accaparée par les classes supérieures et la bourgeoisie blanche. Cadrer sur la sensibilisation, garder la main sur le cadrage de la controverse écologiste. Ce qu'a fait quelqu'un comme Cyril Dion?? Ça procède d'une erreur typique que font les classes supérieures qui est de croire que l'infrastructure procède de la super structure. C'est Marx. La dialectique est inverse. C'est plutôt la sphère structure qui répond à un moment donné à l'état des relations sociales. C'est dans une perspective matérialiste, Marxiste. Ou simplement la sociologie critique. Donc c'est pas en faisant pleuvoir des images par le haut qu'on engendre des transformations sociales majeures. Besoin de débouchés politiques. Ce qui compte, c'est les ensembles de socialisation, les socialités qu'on arrive à créer, les débouchées politiques collectives. Aménager les conditions d'engagement politique. Plus que mettre en circulation les imaginaires, les données du GIEC. C'est très rentable de sensibiliser. Derrière, il ne se passe strictement rien. Et on sert de caution à nos propres adversaires.
/Ton livre : "l'écologie pirate" proposée par Fatima Ouassak en 2023 : elle dénonce la mainmise des classes supérieures blanches sur la question écologique. Ensuite, elle dénonce les carences béantes de l'écologie majoritaire en termes de compréhension et de prise en charge du racisme. Elle incite l'écologie dominante à être systématiquement antiraciste. Donc de se préoccuper des fractions de la population qui souffrent de manière systémique par leurs conditions sociales et de populations racisées. Elle dénonce aussi que le mouvement climat le voit en terme de diversité décorative par des EDM?, des pancartes, sans prise en charge structurelle, en fait, de la lutte antiraciste. Elle dit qu'on ne peut pas demander à des gens de s'impliquer dans la protection de la planète ou de la terre si eux-mêmes, on leur refuse toute forme d'ancrage sur le territoire, matériel, social, politique. Puisque c'est des populations emmurées à la périphérie de l'arc républicain et qui subissent une répression politique permanente, ce qu'elle appelle l'APOGRA?? Donc on a des gens qui luttent pour leur survie. Et donc, les discours moralisateurs, les quartiers populaires, l'action du racisme et des oppressions subies sont directes et tangibles. Il n'ont aucune chance d'aboutir correctement.
Elle propose de mettre en position de centralité le racisme et elle propose une libération de la terre qui sera ?? par un droit absolu de circulation qui devrait figurer comme étant une revendication principale du mouvement environnemental. Donc créer des formes d'alliances et de résistance d'une écologie intersectionnelle. Je suis en accord.
À GP j'ai essayé de poser le sujet comme à la COP 27 on m'interdisait de parler de communalisme climatique. Le décolonialisme n'était pas du tout intégré par ce milieu blanc, privilégié de l'écologie. On n'a jamais fait une campagne antiraciste affirmée à GP, on n'a jamais les moyens, ni conceptualisé cela. Seul truc fait, en 2017, dans l'entre-deux tours, on a mis une banderole sur la tour eiffel "Liberté, Égalité, Fraternité". Devise républicaine qui n'est pas forcément un signe d'émancipation pour certains groupes sociaux. On n'a pas nommé l'adversaire. Donc ya un retard énorme. Cet essai met le doigt là où ça fait mal, des constats corrects. Et le reprend à son compte.
/Écoféminisme contribution essentielle : pas gaia, ni féminisme de la nature. pas écolo par essence féminine. Réactionnaire... Intérêt du paralélisme, continuum dans la manière dont le patriarcat et le capitalisme ont tendance à réifier les choses pour les femmes, ou les groupes, la biosphère, la nature. Les considérer comme des choses disponibles, à disposition du pouvoir. Ya un paralélisme de situation, de dynamique relationnelle qu'on trouve à la fois au sein du patriarciat et du capitalisme. Et vu les modes de socialisation actuels, le mode de vie des femmes est 25% moins carboné que les hommes, notamment sur les pratiques alimentaires ou en lien avec des situations socio-professionnelles qui reflètent l'emprise du patriarcat sur la structure économique.
Ya un autre angle qui est que dans beaucoup de civilisations les femmes sont en première ligne vis-à-vis du réchauffement climatique. Ex en Afrique, 70% de la production agricole est assurée par des femmes. Elles en pâtissent en 1er. Les modes de socialisation, de domestication font que les femmes sont les 1ères à se priver de nourriture dans le foyer si les rendements agricoles baissent. Elles assurent en priorité les tâches domestiques dt l'approvisionnement en eau en Afrique. l'eau rarifiée rend leur tâche compliquée. Leur labeur devient de plus en plus pénible. Ça déstabilise les systèmes de santé, l'accès aux soins, ça rend la vie des femmes plus compliquée. Ex. grossesses, /dynamiques d'oppressions liées à l'augmentation de la pauvreté / réchauffement clim. pertes, pauvreté ... Les foyers ont tendance à se débarrasser d'elles. Ça augm les mariages forcés ...
/modes de vie : intrinsèque à l'écologie. impact pas tangible immédiatement ... sur le climat, on a besoin de la médiation scientifique, comprendre ce qui se passe, avoir une représentation ... l'écologie dominante a contribué à éloigner ... la technique, l'individu / écogestes, du mythe du colibri où chacun doit faire sa part ... et donc a contribué à isoler / injonctions environnementales donc à les rendre d'autant plus irréelles et impraticables.
/réguler la production, oeuvrer à l'égalité matérielle entre citoyens / imposer la sobriété : mettre en oeuvre une socialisation de la production. Ya 2 piliers : étrangler le capital (pôle public du crédit, supprimer les banques commerciales, impôts confiscatoires sur les grandes fortunes, interdire des pans entiers de la production, interdire la publicité) et d'un autre côté démocratisation de la production, instaurer une propriété partagée et collective et la généraliser, de nouveaux droits dans l'entreprise, de nouvelles sécurités sociales ex sur le logement, la mobilité, l'alimentation ; la création d'un emploi garanti, vert, pour s'assurer que la main d'oeuvre qui va devoir changer d'activité ex arrêter les fossiles, puisse trouver un point d'atterrissage convenable et rester intégré à la société par ailleurs.
/Jadot / gagner la présidentielle : triple crise de l'écologie / pratique stratégique : la société civile installée est déjà une instance révolutionnaire. Idem sur la lutte des classes. Considère que le vote est trop politique. Que faire ? /théorie du changement comment infléchir le cours de l'histoire ? le régime politique, son ordre social, etc. L'élection, pas prioritaire mais incontournable. La question climatique ne peut pas se prive du levier législatif et diplomatique. Car on a besoin d'exercer une coercition forte sur activités écon. fossiles, le capital fossile, destituer les classes bourgeoises. Il faut un appareil d'état et les différents leviers qu'il procure. Car en face, c'est très très fort. L'écologie par le bas, ces foyers de résistance où on élabore des sociabilités, c'est fondamentale, produisent la montée en généralité qui produisent les leviers supérieurs du pouvoir. Je suis contre une vision seulement électoraliste qui croit faire advenir une force politique et la maîtrise totale de l'ordre social. Une politique de gauche, révolutionnaire sur le plan politique a besoin sur des foyers préexistants et c'est dans le rapport de forces issu de la lutte qu'interviennent aussi les évolutions législatives favorables.
Pour autant, l'élection reste une source de légitimité culturelle, polique et symbolique très forte dans ce pays, qu'on ne peut pas laisser à nos adversaires. Et ya un moment où -lutter si les fachos à la tête de la police ? de la justice ? de Bercy ? de l'ÉTAT ? - le vote qui pose un tas de pb, la démocratie représentative, ya besoin de réformes, mais le vote reste un geste populaire, accessible à tous, dt ceux qui n'ont pas les ressources de militer, de s'engager dans l'insurection, mépriser ça est un mépris de classe aussi.
/A69 LUTTES prometteuses car écologie par le bas, a amené les soulèvements de la terre qui regroupent luttes locales, lutte contre les GPII sont ancrées sur les territoires, ont un contenu empirique, sur des scènes avec diversité des tactiques ex dégradation matérielle, principe nv excluant, on emmène plus de monde dans la lutte et le rapport de forces. Met en place des phénomènes d'opposition entre groupes sociaux qui à priori antagoniste ex discussions naturalistes, paysans, chasseurs, créer des sociabilités locales, des enclaves, le référentiel écologique donne des assises plus concrètes. Écologie d'anti-spectacle. Ex écureuils dans les arbres s'interposent jusqu'au bout avec des tactiques qui leur permettent de supporter les méthodes répressives antiterroristes mises en place par l'état. Ce qui donne une épaisseur bien supérieure à la lutte environnementale. Ce sont les occupations qui obtiennent des résultats ces dernières années. Ex. NDDL seule victoire identifiable obtenue. Luttes prometteuses, permettent de renverser le rapport d'hégémonie au sein du champ environnemental, une écologie du clivage supérieure à l'écologie du consensus. Dimension intersectionnelle de la lutte. Ex. mob contre l'empire BOLLORÉ localisée notamment en Bretagne où j'habite. Écologie antifasciste, antiraciste.
/écologie dominante ? les concurrencer, les interpeler, tenter de les liquider d'une manière ou d'une autre. avec comme porte de sortie de s'aligner sur des propositions plus radicales. Tout ce qui relève de la gauche bourgeoise est contreproductif dans le rapport de forces actuel et dans la lutte des classes.
Porter un travail de critiques, d'interpellations, d'affrontements, /ce secteur là
jeudi 12 juin 2025 - Société - Par Alexandre Monnin, Philosophe, Directeur scientifique d’Origens Media Lab et professeur à l'ESC Clermont Business School
Derrière les discours d’efficience, d’autonomie et de prévention, un glissement insidieux s’opère : celui d’une médecine qui renonce à soigner. Aux États-Unis comme en France, le soin devient conditionnel, réservé aux existences jugées « optimisables ». En s’appuyant sur le cas du programme MAHA, les dérives du One Health, le concept d’« abandon extractif » et l’émergence d’un « eugénisme doux », cet article analyse les ressorts politiques et idéologiques d’un renoncement systémique au soin.
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Aux États-Unis, cette hypothèse se cristallise au travers du programme MAHA – Make America Healthy Again – dont l’ambition n’est plus de soigner, mais d’éviter les coûts liés au soin. Comme le formule explicitement Derek Beres, fin observateur de ces enjeux et co-animateur de l’excellent podcast Conspirituality, le but de MAHA « n’est pas la santé, c’est l’évitement ». En France, la récente loi sur le droit à mourir, en apparence progressiste, a été critiquée par des collectifs antivalidistes comme une manière d’acter l’impossibilité de vivre longtemps avec certains handicaps ou maladies chroniques.
Ce tournant ne se donne pas toujours pour ce qu’il est. Il s’abrite derrière les mots d’efficacité, d’autonomie, de prévention, voire de soutenabilité. Il s’appuie sur des cadres comme le paradigme One Health, censé penser la santé de manière systémique à l’échelle des écosystèmes mais qui, en pratique, contribue à diluer les responsabilités et à rendre invisibles les enjeux de justice sociale. Il prospère sur les ruines de la médecine publique, sur la fatigue des professionnels du soin, sur l’individualisation croissante des parcours de santé.
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ne domine plus la coercition biologique mais la modulation des accès, des incitations, des normes implicites du mérite sanitaire. Dans ce monde, certaines vies méritent encore d’être soignées. D’autres sont progressivement déplacées hors du champ du soin, abandonnées à elles-mêmes, tout en continuant à alimenter des bases de données, des algorithmes, et des modèles de gestion du risque.
Function Health et la « root cause medicine » : une médecine sans soin ?
La logique du non-soin trouve un prolongement dans l’écosystème des startups de la médecine fonctionnelle, à commencer par Function Health, cofondée par Mark Hyman – médecin star, promoteur du self-care optimisé et conseiller santé de Robert F. Kennedy Jr. Promettant une révolution individualisée, Function Health propose à ses clients de mesurer plus de cent biomarqueurs pour « reprendre le contrôle sur leur santé ». Pourtant, ce qui se présente sous les auspices d’une forme d’empowerment est en réalité une mise en marché de diagnostics sans soin : les résultats des tests ne sont accompagnés d’aucune prise en charge clinique réelle, et leur utilité médicale est sérieusement mise en doute.
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Le biologiste Greg Maguire, quant à lui, dénonce Function Health au titre d’une « arnaque façon Theranos », un modèle d’affaire jouant sur le flou scientifique, l’auto-surveillance et la peur du déclin corporel, tout en échappant à toute responsabilité thérapeutique.
Au cœur de cette approche se trouve la notion de « root cause medicine », qui prétend identifier et traiter les causes profondes des maladies plutôt que de se contenter de soulager les symptômes. Bien que louable en apparence, cette philosophie est également au centre du programme MAHA (Make America Healthy Again), porté par l’administration. Le récent rapport de la commission MAHA[2] publié en mai 2025, attribue ainsi la montée des maladies chroniques chez les enfants étasuniens à des facteurs tels que l’alimentation ultra-transformée, l’exposition aux produits chimiques, le manque d’activité physique et le stress chronique. Il critique également la surmédicalisation, notamment l’utilisation excessive de médicaments et de vaccins chez les enfants, et appelle à une réorientation vers la prévention et la recherche sur les causes profondes des maladies.
Cependant, cette focalisation sur les causes profondes peut avoir des conséquences problématiques. En mettant l’accent sur la prévention et la modification du mode de vie, elle risque de délégitimer les besoins des personnes déjà malades, en particulier celles atteintes de maladies chroniques ou de troubles neurodéveloppementaux – y compris l’autisme –, qui seraient liées à des perturbations métaboliques ou environnementales. Si la recherche de cause profondes est légitime, force est de reconnaître qu’elle est instrumentalisée aujourd’hui en vue de délégitimer la recherche scientifique et les politiques de soin au profit d’une écologie pseudo-naturelle du corps performant, de la prévention morale et de l’industrie du diagnostic.
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un transfert massif de ressources depuis les institutions publiques vers des plateformes privées qui transforment le soin en business. Derrière le slogan « Make America Healthy Again », se cache une antienne bien connue : enrichir les cercles proches du pouvoir tout en abandonnant les populations vulnérables, déjà rendues invisibles par les angles morts du marché de la santé.
L’ironie de cette médecine du non-soin est qu’elle s’appuie massivement sur des dispositifs technologiques sophistiqués : capteurs, tests, algorithmes, plateformes. Le soin est externalisé, privatisé, et converti en données. Le quantified self devient la forme contemporaine de l’attention à soi, vidée de toute relation clinique. Ces technologies alimentent des systèmes d’optimisation où l’important n’est plus la guérison, mais la conformité aux normes biologiques ou comportementales. Dans ce contexte, le patient devient un profil de risque, non plus un sujet à accompagner. La plateformisation du soin réorganise en profondeur les régimes d’accès à la santé. La médecine n’est alors plus un service public mais une logistique de gestion différenciée des existences.
One Health ou la naturalisation du non-soin
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Ce flou n’est pas neutre. Il permet de relativiser les demandes d’action immédiate, en invoquant une perspective systémique, lointaine, future. On parle de microbes et de milieux, on « prend de la hauteur » tout en abandonnant les personnes malades ici et maintenant, notamment celles souffrant du Covid long ou d’autres pathologies différées.
Plus grave encore : cette « prise de hauteur » s’accompagne d’un transfert de schèmes idéologiques issus de l’écologie réactionnaire. Le retour à la nature se double d’une défiance vis-à-vis des vaccins, des traitements, de l’intervention médicale. Dans certains discours, relayés par exemple par la journaliste Marie-Monique Robin, la fusion avec le monde microbien devient un idéal, et la prévention sanitaire, une intrusion[3]. On célèbre « l’immunité naturelle » pour mieux fustiger l’intervention publique. Des deux côtés de l’échiquier politique.
Sous couvert d’intégration des savoirs, le One Health organise en réalité une double démission : institutionnelle, d’abord, en se dégageant de toute responsabilité immédiate ; cognitive, ensuite, en affaiblissant la distinction entre pathogène et environnement. Il participe ainsi pleinement du paradigme du non-soin.
Une autre logique traverse ces dynamiques : un catastrophisme vitaliste, qui prend racine à la fois dans certaines critiques de la modernité médicale et dans un rapport idéalisé à la « nature ». Face aux dégradations écologiques, le réflexe n’est plus de renforcer les capacités collectives de soin. Il s’agit désormais de retrouver une forme de pureté corporelle ou environnementale perdue. Cette quête se traduit par l’apologie du jeûne, du contact avec les microbes, de la « vitalité » naturelle – et la dénonciation des traitements, des masques, des vaccins comme autant d’artefacts « toxiques ». Elle entretient une confusion entre médecine industrielle et médecine publique, et reformule le soin comme une purification individuelle. Là encore, le paradigme du non-soin prospère non pas en contradiction avec l’écologie, mais bien davantage au nom d’une écologie mal pensée
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Elle puise dans une généalogie critique où Ivan Illich tient lieu de figure tutélaire. Sa dénonciation de l’iatrogénie, des professions médicales et de la médicalisation de la vie reste aujourd’hui une référence centrale, souvent mobilisée par des discours « alternatifs » à la médecine. Or cette critique a changé de camp : d’arme contre l’industrie pharmaceutique, elle devient ressource idéologique pour désarmer la médecine publique au profit des marchands de compléments alimentaires, d’algorithmes et de tests en tous genres. Le mythe d’un retour à l’harmonie naturelle, débarrassée des intrusions techniques, alimente aujourd’hui une écologie vitaliste parfois indistincte des idéologies de droite libertarienne ou survivaliste
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Extractive abandonment et soft eugenics : organiser le tri
Dans ce monde du non-soin, l’abandon n’est ni un effet secondaire ni une faute mais un principe actif de gestion. Le concept d’extractive abandonment, formulé par Beatrice Adler-Bolton et Artie Vierkant dans Health Communism, désigne une situation où les populations vulnérables sont à la fois exclues de la prise en charge, et maintenues dans des dispositifs qui extraient de la valeur de leur existence, sans compensation, ni reconnaissance, ni soutien.
Ce paradigme, qui organise le retrait actif de l’État ou des institutions médicales, s’appuie sur une économie politique éminemment problématique : les malades chroniques, les personnes handicapées ou marginalisées deviennent des sources de données, des objets d’expérimentation, des supports de tests – mais sans accès réel à des soins. Dans le meilleur des cas, elles sont orientées vers des parcours de « self-care » algorithmique, où la personnalisation de la gestion de santé dissimule une désinstitutionnalisation complète.
Ce processus rejoint l’eugénisme doux. Loin des formes brutales et déclarées du XXe siècle, ce nouveau tri sanitaire est diffus, technicisé, comportemental. Il repose sur des critères d’optimisation et de rendement. La question n’est pas « qui doit vivre ? » mais « qui vaut l’investissement ? ». Les profils « compliance-ready » sont favorisés. Les autres, invisibilisés, écartés. On ne les nomme plus : ils ne rentrent simplement pas dans les catégories de priorisation.
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la santé publique cesse d’être pensée comme un bien commun, et devient une performance individuelle, mesurée, scorée, marchandée. La médecine elle-même, soumise à l’austérité, finit par abandonner ses missions fondamentales : observer, diagnostiquer, soigner. Elle se contente de prévenir – et encore, seulement pour ceux qu’on juge capables – et/ou suffisamment méritants.
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Loin d’être intrinsèquement opposée au soin, la prévention a longtemps constitué une avancée majeure de la médecine sociale : campagnes de vaccination, médecine du travail, hygiène publique, politiques de dépistage… Autant d’acquis issus des luttes collectives et des savoirs institutionnels. Le tournant actuel consiste moins à valoriser la prévention qu’à la retourner contre les malades
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Repolitiser le soin
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avance sous une pluralité de masques ceux du pragmatisme, de l’innovation, de la prévention mais aussi de l’écologie, d’une vision plus « holistique » et pleine de sens, et de la liberté de choisir. Elle substitue au droit au soin un devoir de performance ; à la médecine, une ingénierie du tri ; au thérapeutique, un récit de responsabilisation individuelle. Ce que l’on nous propose n’est pas moins de soin – c’est un monde sans soin, ou du moins réservé à celles et ceux qui peuvent en justifier la rentabilité sociale ou biologique.
C’est là que la convergence devient troublante. Car ce paradigme du non-soin, loin d’être réservé au trumpisme ou à la droite libertarienne, trouve des échos dans certains pans de la gauche et de l’écologie politique. Il repose sur une série de structures partagées, bien que parfois contradictoires :
– Une « biopolitique négative » – selon la définition de Benjamin Bratton : refus d’intervenir collectivement sur les milieux de vie, rejet de toute régulation sanitaire ou environnementale sous prétexte de défendre des libertés individuelles. Cette posture a entravé la mise en place d’infrastructures collectives de soin pendant la pandémie, elle concerne également les politiques écologiques.
– Une responsabilisation individualisée – où l’autonomie devient injonction à l’autosurveillance : bien se nourrir, bien s’exposer, bien gérer son stress (ou son empreinte environnementale). Mais sans jamais reconstruire les conditions collectives du soin ni reconnaître l’inégale capacité des individus à le faire.
– Une quête de purification par la nature (et l’effort) – à travers le sport, les régimes, les huiles essentielles, l’exposition aux microbes, etc. Cette quête valorise un corps en harmonie avec un « milieu naturel » et disqualifie les infrastructures médicales jugées artificielles ou toxiques. Le soin est alors redéfini comme retour méritoire à l’origine ou à l’équilibre, en lieu et place d’un accompagnement institutionnalisé.
– Une foi partagée dans l’auto-optimisation – qu’elle passe par les algorithmes, le quantifying-self ou les routines « naturelles », elle légitime un tri silencieux entre les corps adaptables (et disposés à s’adapter) et les autres. La surveillance remplace l’attention, la donnée remplace la relation, le test remplace le soin.
Ainsi, sous couvert de libération individuelle ou de vision plus systémique, se met en place une architecture du tri : une santé sans soin, une médecine sans clinique – une écologie sans solidarité.
Contrairement à une vision simpliste qui opposerait un État providentiel déclinant à un secteur privé envahissant, le retrait du soin s’opère aujourd’hui par une transformation active de l’action publique. L’État ne disparaît pas : il prescrit, organise, finance, externalise. Il se fait plateforme, courtier de services, émetteur d’appels à projets. En matière de santé, cela signifie le financement de dispositifs de prévention algorithmique, l’encouragement de solutions « innovantes » portées par des start-ups, ou encore le remboursement indirect de produits encore non éprouvés. Ce nouveau régime n’est pas une absence de soin, c’est une délégation programmée du soin à des acteurs dont l’objectif premier n’est pas le soin mais la rentabilité. L’État ne s’efface pas en totalité : il administre la privatisation du soin.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrdvcjffzs2u
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 1 mois
Il y a tous les jours des articles stimulants sur @aoc-media.bsky.social , toutefois je recommande particulièrement ce texte d'Alexandre Monnin, qui fait beaucoup réfléchir et propose une critique salutaire du concept de One Health et de la crise du soin médical.
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Stop à l'alliance entre milliardaires, pollueurs et ultra-conservateurs
Aux Etats-Unis comme en France et dans de nombreux pays dans le monde, une alliance dangereuse entre grandes fortunes, industries polluantes et ultra-conservateurs est en train d’attaquer violemment nos droits, nos libertés, nos services publics et notre environnement.
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mercredi 9 juillet 2025, par Attac France
Webinaire d’Attac avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
La vidéo sera diffusée le 9 juillet à 19h puis disponible à la rediffusion.
Depuis l’élection de Donald Trump, la guerre commerciale fait rage entre les États-Unis et son concurrent chinois. Comment la Chine a pu devenir un adversaire économique aussi puissant ? En quoi cette concurrence menace la mondialisation sous hégémonie états-unienne ? Comment envisager les conséquences de la politique Trump et les réactions de l’État chinois ? Quelle place pour l’Europe et le reste du monde ?
Nous répondrons à ces questions avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international, mercredi 9 juillet à 19h.
Avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de l’ouvrage Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
Tr.: ... 90% encore système dollar, 10% pris par la chine ... l'UE se plie aux exigences de Trump/USA ... les pays les plus pauvres payent :-( ... les BRICS restent hétérogènes, la chine écrase tout ... nouvelle monnaie internationale abandonnée par la Chine au profit de sa propre monnaie le Yuan (renminbi, la monnaie du peuple) ... l'avenir : chine et usa affirment leur centralité ... hégémonie USA baisse ... acteur dominant mais plus hégémonie ... la Chine tente, politisation de l'économie mondiale, accroissement des tensions, conflits.
Ndlr : débute à 2:00
valoriser ACT
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Quelques jours après avoir lancé son parti "La France humaniste", Dominique de Villepin est l'invité de Darius Rochebin ce dimanche 6 juillet sur LCI. L'ex-Premier ministre de Jacques Chirac est revenu sur de nombreux sujets de politique internationale comme intérieure, alors qu'il entretient le flou sur une possible candidature lors de la prochaine élection présidentielle.
Tr.: ... Trump dépend la souveraineté des USA, contrairement à l'Union Européenne ... il nous faut relever le défi sécuritaire ... Mitterrand, Chirac, ont défendu la souveraineté ... il a manqué une vision ... grande difficulté technologique ... nos démocraties sont prises en otage par les USA ... inquiet pour l'indépendance de la France ... l'Allemagne prête à céder ... la politique, c'est relever des défis ... prisme pro-américain ancestral ... partir de l'intérêt général des européens ... de la dignité ... critique les empires ... il faut de nouveaux piliers de puissance ... connaisseur de Napoléon ... appel du 18 juin ... nous sommes dans un autre age ... monde post-moderne, reposant sur le droit ... il faut se battre sur la scène internationale ... risque immense de prolifération nucléaire ... traité de non prolifération de 1968? ... réponse avec les britanniques et les allemands ... définir un intérêt commun ... le sud global ... critique Retailleau ... besoin d'unité pour sortir les otages, réenclencher une mécanique de coopération ... la méthode dure ne marche pas ... gestes à faire pour renouer avec l'Algérie ... mémoriel, sahara occidental ... discours de reconnaissance et de respect avec l'Algérie ... il y a eu d'horribles massacres faits par la Fr en Alg ... loi de 2005, une insulte ... Jacques Chirac, discours du Vel d'Hiv ... plaide pour une Fr non alignée ... liberté, pluralisme et pas surenchère sécuritaire ... exigence de méthode ... exigence de justice sociale ... réforme des retraites faite contre le peuple, est pour la retraite à points ... créer les conditions pour que tous ceux qui veulent travailler puissent le faire ... poser la question du travail ... plan pluriannuel de réduction de la dépense publique ... campagne ridicule des Républicains ya quelques années ... décision à partager avec les Fr ... remettre la justice sociale au coeur ... veut entendre les préoccupations des Fr ... pb d'humanité et de souveraineté ... Annie Ernault ... l'ordre républicain, la justice sociale, le coeur et identité de la Fr ... la démocratie ne donne pas le droit de martyriser les minorités ... Retailleau, confusion des genres ... /JLM : un point commun, nés au Maroc, ne croit pas à la 6ème république ... ne porte pas pj radical ... /Bayrou en guerre permanente ... perte des connaissances générales fr, maths, etc ... /colonialisme culturel ex Corée du Sud, livre "Le pouvoir de dire non". Développer des tempéraments et des personnalités.
Ndlr :
- de quelle SOUVERAINETÉ parle-t-il ? Populaire ou nationale ? On peut parier sur la seconde. Vérifier ACT
- reste un homme de droite sur le plan économique et de l'attachement à l'ordre, mais est pour le moins fréquentable. Valoriser ACT
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Aurélien Le Coq, député LFI-NFP, était l’invité de BFMTV ce lundi 7 juillet 2025 pour débattre en plateau des questions de sécurité et du rôle de la police municipale, face à plusieurs intervenants issus de la droite et des syndicats de police.
M. Le Coq a réagi à la "polémique" déclenchée par les propos de Mathilde Panot concernant le désarmement de la police municipale et la suppression des caméras de vidéosurveillance en cas de victoire de LFI aux municipales. Il a dénoncé la récupération politique de la droite, accusant ses adversaires de caricaturer la position de la France Insoumise et de refuser tout débat de fond sur la sécurité.
Le député a rappelé que la proposition de LFI vise à renforcer la police nationale et à recentrer la police municipale sur des missions de proximité, tout en dénonçant l’abandon des collectivités locales par l’État. Il a insisté sur la nécessité d’investir dans le renseignement et la prévention, plutôt que dans la surenchère sécuritaire.
Face aux attaques sur la question de l’armement, M. Le Coq a défendu un programme de recrutement massif dans la police nationale, la titularisation des agents contractuels et le renforcement des effectifs administratifs pour remettre des policiers sur le terrain. Il a également souligné que la sécurité doit rester une priorité nationale, loin des logiques électoralistes et des divisions entretenues par la droite.
M. Le Coq a conclu en affirmant que la France Insoumise est le parti de la sûreté et de la tranquillité publique, prônant l’apaisement, la désescalade et le retour à une police de proximité au service des citoyens.
Ndlr : Mr Le Coq pouvait à peine terminer une phrase et encore moins développer ses idées, confronté à une alliance entre journaliste et autres invités de droite. Dénoncer ACT
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#LCP #assembleenationale
Conférence de presse du groupe LFI à l’Assemblée nationale le mardi 8 juillet 2025 :
Décès d'Olivier Marleix : Mathilde Panot exprime à nouveau les condoléances de son groupe "aux proches, aux équipes et à la famille politique" du député, avant de "saluer celui qui était profondément attaché à la souveraineté industrielle de la France".
Vote final sur la loi "Duplomb" : Aurélie Trouvé dénonce "une loi trumpiste par excellence", "une loi poison", "contraire à la Constitution et au principe de non-régression environnementale". Elle annonce un recours de son groupe devant le Conseil constitutionnel.
Tr.: ...
100 000 palestiniens auraient été tués à Gaza selon une étude anglaise ... la moitié de la population est des enfants ...
Ndlr : sérieux, précision, fier d'être insoumis. Valoriser ACT
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Eric Coquerel était l'invité du face à face d’Apolline de Malherbe, sur BFM et RMC le mardi 8 juillet 2025. Au lendemain de son rendez-vous à Bercy avec le ministre de l'économie, sur le budget 2026 : "la copie n'est pas prête !".
Eric Coquerel indique que "La France doit être à la pointe de la bataille pour la bifurcation écologique" l'ultime urgence planétaire, plutôt que d'investir dans l'armement.
Ndlr : Mr Coquerel réussit à dire calmement et avec la plus grande clarté son point de vue sur le budget prévu par le gouvernement Bayrou malgré le fait que la journaliste lui coupe sans arrêt la parole, ne donnant pas le temps pour que l'invité développe sa pensée suffisament pour la rentre intelligible au plus grand nombre :-(
Valoriser tout de même ACT
Pétition - 50.235 signatures
Destinataire(s) : La direction de Radio France et de France inter
Nous venons de l’apprendre : la Terre au carré, le rendez-vous quotidien de l'écologie de Mathieu Vidard sur France inter, sera amputé de dix minutes, sur moins d’une heure de programme, à la rentrée prochaine.
Et ce n’est pas n’importe quel passage de l’émission qui disparait.
Il s’agit du dernier segment, dans lequel vous pouviez écouter : des chroniques de militant·es (Cyril Dion, Claire Nouvian, Féris Barkat, etc.) et de la journaliste Camille Crosnier sur les luttes écologistes ; les témoignages et avis des auditeur·ices (le répondeur) ; les chroniques de médias invités : Vert, Reporterre, Epsiloon et Libération.
Une amputation qui survient sans explication rationnelle de la direction de France Inter. Celle-ci le justifie par un «manque de lisibilité» de cette partie de l’émission et soutient que la place de l’écologie est conservée avec une nouvelle chronique de Camille Crosnier tous les jours à 6h45.
Les audiences de la Terre au carré sont pourtant excellentes, avec plus de 850 000 auditeur·ices par jour entre 14h et 15h. C’est une année record pour ce programme, qui est le plus écouté de toute la France à cette heure-là.
De surcroît, l’émission ne démarrera plus juste après les infos de 14h, mais à 14h15 après un «rendez-vous» sur l’Histoire, ce qui représente un risque élevé de perdre des auditeurs à ce moment charnière de la journée.
La Terre au Carré est la seule émission quotidienne consacrée à l’écologie de tout le groupe Radio France. Une décision annoncée… en pleine canicule.
Horaire moins porteur, moins de personnalités, moins de médias invités (qui donnaient de la visibilité à l’émission sur leurs supports) : tous les ingrédients sont réunis pour que les audiences baissent l’année prochaine. Cela présage aussi du pire : cette émission de référence pourrait disparaître rapidement.
Cette décision est annoncée en pleine canicule, au moment-même où les reculs environnementaux se multiplient au niveau politique.
Si les changements de grille sont habituels dans la vie des chaînes de radio et de télévision, le service public ne peut justifier de diminuer l’espace médiatique alloué à l’écologie alors que nous venons de connaître l’année la plus chaude de l’histoire de l’humanité et que la biodiversité s’effondre à un rythme sans précédent.
Sur Radio France, l’amputation de la Terre au carré n’est pas un cas isolé.
L’an passé, les trois heures hebdomadaires de Planète Bleu, l’émission de Benoît Prospero sur France Bleu (Radio Ici), ont laissé place à une simple chronique quotidienne à 5h55. Cet été, Radio France supprime aussi Mouv’, la radio des jeunes, des ondes FM, et son rendez-vous «Demain le monde», animé par Valentin Després.
Il y a trois ans, après l’été 2022, un collectif de journalistes lançait la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique. Au même moment, Radio France annonçait son «tournant environnemental» et mettait en place des formations pour les journalistes sur le climat. Trois ans plus tard, force est de constater que l’écologie y perd du terrain.
Nous citoyen·nes, journalistes, scientifiques, militant·es, médias invités de la Terre au carré, demandons que l’émission de la Terre au carré soit maintenue telle quelle sur France Inter et que la place de l’environnement à Radio France soit assurée, pour continuer à porter les voix plurielles de l’écologie sur le service public, toucher le plus de monde possible et garantir à nos enfants une planète habitable.
Premiers signataires :
Loup Espargilière, rédacteur en chef, Vert le média
Juliette Quef, directrice, Vert le média
Olivier Monod, journaliste, Libération
Hervé Poirier, corédacteur en chef, Epsiloon
Amélie Mougey, directrice, Reporterre
Lorène Lavocat, journaliste, Reporterre
Cyril Dion, réalisateur, écrivain et chroniqueur
Claire Nouvian, directrice de Bloom
Valérie Masson-Delmotte, climatologue
Christophe Cassou, climatologue
Heidi Sevestre, glaciologue
Philippe Grandcolas, écologue, directeur de recherche au CNRS
Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat
Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch
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Le réseau des communes et collectifs participatifs
7èmes Rencontres Nationales des Listes Citoyennes et participatives – Poitiers du 21 au 24 août 2025
Mai 28, 2025
LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES !
A VOS AGENDAS !
Participez aux 7èmes Rencontres Nationales des Listes Citoyennes à Poitiers, organisées par Actions Communes et cette année par Poitiers Collectif
À l’approche des élections municipales 2026, le réseau Actions Communes, en partenariat avec l’association Poitiers Collectif, organise son événement de l’année d’autant plus crucial avant 2026 : les 7èmes Rencontres Nationales des Listes Citoyennes à Poitiers, du 21 au 24 août 2025. Cet événement majeur se tiendra au Parc et aux Salons de Blossac, un lieu emblématique de la ville de Poitiers.
Objectifs des Rencontres Nationales à Poitiers
L’objectif principal de ces rencontres est de permettre à un maximum de listes citoyennes, qu’elles soient déjà constituées ou en cours de formation, de se doter des outils nécessaires pour réussir leur campagne municipale et instaurer une gouvernance partagée au sein de leur commune.
La France, avec ses 35 000 communes et plus de 500 000 élus locaux bénévoles, offre un terrain exceptionnel pour le développement de la démocratie participative et des mouvements municipalistes. Ces Rencontres Nationales sont une occasion unique de valoriser cette spécificité française et de renforcer l’engagement citoyen à l’échelle locale.
Programme des Rencontres : Ateliers, Plénières et Retours d’Expérience
Durant quatre jours, les participants pourront assister à une cinquantaine d’ateliers pratiques, centrés sur des outils concrets pour organiser une campagne électorale efficace, mais aussi sur la démocratie participative, la gouvernance partagée et le retour d’expérience des listes citoyennes participatives. Des plénières ouvertes au public mettront en lumière la diversité des initiatives locales, nationales et internationales en faveur de la réappropriation du pouvoir politique par les citoyens.
Le programme inclura :
- Une boîte à outils pour organiser sa campagne municipale (constitution de la liste, gestion budgétaire, facilitation, entre-deux-tours…)
- Des ateliers dédiés aux petites communes, quartiers populaires et intercommunalités
- Des temps d’échange sur la lutte contre les oppressions systémiques et le bien-être des membres des collectifs
- Des parcours spécifiques selon la taille et la réalité géographique des communes
- Des retours d’expériences et un bilan de listes citoyennes participatives (LCP) élues en 2020
- Des temps de travail par région pour favoriser le maillage territorial
- Sans oublier bien sur des temps festifs et d’interconnaissance
Un événement ouvert, inclusif et engagé pour la démocratie locale
Cette édition 2025 des Rencontres Nationales à Poitiers mettra également l’accent sur l’accueil de nombreux partenaires associatifs et citoyens, afin de montrer la richesse et la diversité de l’engagement citoyen hors des partis politiques traditionnels.
Face à la montée des discours de haine et à la polarisation de la société, les communes participatives incarnent l’espoir d’une démocratie locale vivante, inclusive et respectueuse de toutes les voix. Ces rencontres visent à renforcer le débat public et la confiance entre citoyens, tout en promouvant des solutions concrètes pour une gouvernance municipale partagée.
Rejoignez-nous à Poitiers du 21 au 24 août 2025 pour construire ensemble la démocratie locale de demain !
rencontres.nationales@actionscommunes.org
INSCRIVEZ-VOUS !
Internet dans les années 1990, puis les réseaux sociaux dans les années 2000, ont fait miroité la promesse d'un rapport renouvelé au débat public et à la liberté d'expression. Qu'en est-il aujourd'hui ? À l'heure où certains alertent sur les dangers de la désinformation en ligne et en appellent à une meilleure modération tandis que d'autres dénoncent les modérations excessives et sont prêts à acheter des réseaux sociaux comme Twitter au nom de la "liberté d'expression", l'heure est venue de se poser la question de l'impact des réseaux sociaux sur les individus et la société.
Les réseaux sociaux sont-ils compatibles avec la démocratie et si oui à quelles conditions ? Dans le sillage de "Toxic Data - Comment les réseaux manipulent nos opinions" (Chavalarias D. 2023 Ed. Champs), cette conférence interrogera à partir d'exemples concrets l'impact des réseaux sociaux, de leurs effets sur nos vies jusqu'à leurs impacts géopolitiques, avec en toile de fond l'arrivée d'une nouvelle catégorie d'acteurs : les intelligences artificielles.
David Chavalarias
est Directeur de Recherche CNRS au CAMS (EHESS) et Directeur de l’Institut des Systèmes complexes de Paris Île-de-France. Normalien, docteur de l’École Polytechnique en Sciences Cognitives, ses recherches portent sur la compréhension de nos comportements collectifs et des dynamiques d’opinion à partir de la modélisation et de l’analyse de données du Web. Concepteur de plusieurs macroscopes, outils numériques qui sont au social ce que le microsope est au vivant, il les a mobilisés dans son dernier ouvrage "Toxic Data - comment les réseaux manipulent nos opinions" (Flammarion 2022) pour enquêter sur l’impact des médias numériques sur nos démocraties.
Connu / https://wiki.april.org/w/Faut-il_changer_d'%C3%A8re_num%C3%A9rique_pour_pr%C3%A9server_la_d%C3%A9mocratie
Tr.: ... "Non respect du droit français sur l'apologie de contenus Nazis" ... risque systémique ... comment réguler ces plateformes ?
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L’ère du confusionnisme
... citation de Hannah Arendt qui disait : « Le sujet idéal du régime totalitaire n’est pas le nazi ou le communiste convaincu, mais les gens pour qui la distinction entre le fait et la fiction et la distinction entre le vrai et le faux n’existent plus. » C’est ce qui s’est passé aux États-Unis. La plupart des électeurs de Trump étaient convaincus que les élections de 2020 étaient truquées et que c’était Trump qui avait remporté et pas Biden.
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Le temps de la subversion
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L’Europe en ligne de mire
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le Kremlin a une agence qui s’appelle IRA [Internet Research Agency , Institut de Recherche Internet, qui emploie des centaines de personnes depuis au moins 2013 pour intervenir sur différents terrains numériques pour faire de la désinformation et faire avancer son agenda.
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Un climato-dénialisme opportuniste
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MAGA ... ULTRA-MAGA
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Comment gagner une élection
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Désinformation du Kremlin – France 2024 Complicité d’ingérence aux Européennes et législatives en 2024
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Biais algorithmiques
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La nouvelle donne des Big Tech
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il y a incompatibilité entre le modèle économique des plateformes des GAFAM et les démocraties
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Quelques pistes de solution
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Quels réseaux sociaux pour la démocratie ?
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Il est important de comprendre, d’arriver à faire comprendre aux citoyens que leur choix d’infrastructure numérique d’aujourd’hui détermine les régimes politiques de demain, qu’il faut choisir des plateformes en fonction des principes qu’elles se donnent, notamment choisir des protocoles et pas des plateformes fermées.
En termes de protocole ouvert, les plateformes basées sur des protocoles ouverts par rapport à X, la seule alternative pour l’instant c’est le fédiverse/Mastodon et un peu Bluesky, mais Bluesky n’est pas vraiment décentralisé à l’heure actuelle.
Quels réseaux sociaux comme conventions sociales
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La face cachée de la désinformation
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puisque en fait X n’est pas modéré, il y a par exemple des contenus nazis qui devraient être modérés en Europe et qui ne le sont pas
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Campagne de dénigrement contre l’équipe d’OpenPortability
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Ndlr :
- est-ce le même constat sur Facebook ? Approfondir ACT
- valoriser ACT
Pétition lancée le 30 juin 2025 - 552 signatures
Le problème
Non à l’implantation d’une usine de combustible nucléaire à partir d’uranium et de plutonium dans la vallée de la Seine, entre les villages de Pont-sur-Seine et Marnay-sur-Seine (10400), dans le département de l’Aube, en lisière de la fragile et précieuse zone humide de la Bassée auboise.
NOTRE SANTÉ EST EN JEU !
Refusons la pollution de l’air, de l’eau, des sols, les nuisances sonores et visuelles, les risques d’explosion, la multiplication des transports de matières radioactives, à quelques centaines de mètres des habitations.
Rappelons que selon l’Autorité de Sûreté Nucléaire, « la mise en oeuvre du plutonium, élément très radiotoxique et pouvant présenter des risques de criticité, nécessite des précautions particulières, notamment en termes de radioprotection des travailleurs, dans la fabrication du combustible MOX, son transport et son utilisation en réacteur. »
Sauvegardons la vitalité des sols et la biodiversité pour nos enfants et les générations futures.
Ne laissons pas ceux que nous avons élus nous imposer des projets comportant des risques significatifs pour notre santé et notre environnement, qui transformeront durablement notre cadre de vie sans notre consentement, au mépris des habitants et des principes de la démocratie.
Est-il bien raisonnable de confier la maitrise de l'énergie nucléaire et la manipulation de matières dangereuses à une jeune start-up du secteur privé,ce qui représente d'énormes risques en matière de sûreté et de sécurité ?
Refusons la fuite éperdue en avant vers le tout nucléaire que le gouvernement s’acharne à mettre en place en modifiant les règlementations censées protéger les citoyens pour faciliter l’implantation des installations nucléaires et leur multiplication sur tout le territoire.
Projet Collectivités Financement public
24 juin 2025
La méthode pour construire son plan pluriannuel d’investissement (PPI) aligné climat est un outil innovant, au service des collectivités, pour garantir la cohérence entre la stratégie financière et la stratégie climatique.
Elle s’adresse aux collectivités volontaires qui souhaitent s’assurer que leur stratégie climat dispose de moyens financiers suffisants pour être mise en œuvre tout en respectant la soutenabilité financière de la collectivité.
Une méthode pour définir combien coûte la stratégie climat pour la collectivité et comment assurer son financement
...
permet à la collectivité de définir ses besoins d’investissement climat à partir de ses objectifs et de les intégrer à son PPI afin de garantir la réalisation des projets tout en assurant l’équilibre financier.
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Sont disponibles à ce jour :
- La synthèse pour décideurs, présentant les intérêts de la méthodologie, ses objectifs et les démarches à mettre en place dans la collectivité
- Le guide méthodologique pour réaliser son PPI aligné climat, détaillant le processus et les facteurs de réussite.
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Le cahier atténuation, composé de fiches méthodologiques de chiffrage par action climat, sur les compétences du bloc local
Sont aussi à paraitre :
- une annexe technique (format tableur) pour faciliter la prise en main du cahier atténuation ;
- un jeu sérieux pour sensibiliser aux enjeux du PPI aligné climat dans les collectivités ;
- des wébinaires explicatifs, en partenariat avec des associations d’agents, d’élus et de collectivités.
...
Ce travail part de deux constats :
- Le mandat municipal et intercommunal 2026-2032 revêt une importance historique qui doit consacrer la montée en puissance de l’action publique locale de décarbonation, dans un contexte où l’ensemble des collectivités métropolitaines doivent doubler leurs efforts d’investissement climat d’ici 2030.
- Le deuxième constat est l’absence de communication systématique entre stratégies climatique et financière. Ainsi, les stratégies climat ne sont à ce jour presque jamais adossées à un véritable plan de financement permettant leur mise en œuvre exhaustive sur une base pluriannuelle.
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Contacts I4CE
- Marion FETET, Chercheuse – Collectivités, Finances locales, Budget vert
Email - François THOMAZEAU, Directeur de programme – Collectivités et Adaptation au changement climatique
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Connu le 3/7/25 / webinaire du RAC via GPF
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Dans ce 4ème épisode de notre série sur les coulisses de la Commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l'État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, je reviens avec vous sur l'audition du Premier ministre François Bayrou le 14 mai 2025.
Préparation de l'audition, pressions politiques et médiatiques, mensonges, violences, je vous explique tout de cette audition de plus de 5h30, de son contexte, et de ce que j'en retiens.
Tr.: ...
parjure ... souhaite que la justice soit saisie ... culture de la violence / giffle ... geste "éducatif" ... le parlement fait vivre notre démocratie ... traitement médiatique pour disqualifier la commission ... rapport adopté par la commission d'enquête parlementaire ... projet de loi pour protéger les enfants
Ndlr :
- se procurer et lire ce rapport ACT
- suivre le projet de loi pour protéger les enfants ACT
- Continuer à valoriser la démocratie parlementaire ACT
- et dénoncer les mensonges et manipulations de Mr Bayrou, du gouvernement et même du pdt de la république ACT
À propos
En mars 2022, pour fêter ses deux ans, le jeune média Vert.eco lance l’idée d’un « manifeste pour une écologie médiatique ». Considérant que les Français•es sont mal informés sur le climat et le vivant et que cette mal-information empêche la prise de conscience climatique et l’action, l’idée est de trouver une manière de réconcilier les citoyens avec les journalistes et les médias dans une approche alliant les questions liées au climat, au vivant et à la justice sociale. Il s’agit aussi d’associer des acteurs des médias, de la société civile et des scientifiques.
Les fondateurs de Vert demandent à Anne-Sophie Novel, qui renforce alors leur équipe le temps des élections présidentielle et législatives, de piloter ce chantier. Anne-Sophie travaille sur ces questions depuis plus de 15 ans et met à profit son réseau et sa connaissance du milieu pour tester l’idée auprès de différentes personnalités dans le monde médiatique comme dans les réseaux d’experts des questions écologiques.
Le texte est alors diffusé à des professionnels des médias, à des personnalités comme Valérie Masson-Delmotte ou Jean-Marc Jancovici, à des collectifs de citoyens comme Climat médias, Quota climat, et d’autres, de manière assez réduite, afin de tester l’idée.
Fin avril, une première réunion est organisée en visio avec des journalistes de tous horizons : Anne-Sophie Novel (Vert), Thomas Baïetto (France info), Camille Adaoust (France info), Steven Jambot (RFI), Barnabé Binctin (indépendant), Béatrice Héraud (indépendante), Léa Dang (indépendant), Philippe Vion-Dury (Socialter), Laury-Anne Cholez (Reporterre), Hervé Kempf (Reporterre), Julien Le Bot (indépendant), Carine Mayo (JNE), Juliette Quef (Vert), Loup Espargilière (Vert). Cette réunion est décisive : nous nous mettons d’accord sur l’idée de ne pas avoir un texte moralisateur, mais d’être à l’écoute des attentes de la société et de rassembler le plus de monde possible.
Nous décidons d’abandonner l’idée du manifeste au bénéfice d’une charte dont la formulation pourrait, avec concision, proposer un certain nombre de principes définis par la profession pour la profession, afin de faire bouger les lignes dans les rédactions. Il s’agit de lister des points précis pour faire évoluer les fondamentaux du métier.
La démarche se veut très ouverte. En mai 2022 débute une longue série d’échanges avec un groupe étoffé de journalistes comme Sophie Roland (indépendante), Lucile Berland (indépendante), Sandrine Feydel (France TV), Rafaële Brillaud (ESJ Lille), Millie Servant (Climax), Paloma Moritz (Blast), Laurie Debove (La relève et la peste), Hervé Gardette (ex-France Culture, maintenant chez 28 Minutes), etc.
La richesse du travail collectif mené autour de ce texte sauront, on l’espère, proposer une boussole utile pour aiguiller les pratiques journalistiques vers un meilleur traitement des enjeux du siècle.
La charte
Il appartient à l’ensemble des journalistes d’être à la hauteur du défi que représente l’emballement du climat pour les générations actuelles et à venir. Face à l’urgence absolue de la situation, nous, journalistes, devons modifier notre façon de travailler pour intégrer pleinement cet enjeu dans le traitement de l’information.
1 800 journalistes, en leur nom :
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Aballain Olivier, Directeur Des Formations Au Journalisme, Esj
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Abbiateci Jean, Journaliste, Bulletin
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Adaoust Camille, Journaliste Spécialisée Climat-Environnement, Franceinfo.Fr
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Aiquel Pablo, Journaliste, La Gazette Des Communes
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Alvarez Concepcion, Cheffe De Rubrique Transition Écologique, Novethic
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Ascher David Directeur De Publication, Actu Environnement
Badets Véronique, Cheffe De Rubrique Environnement, Le Pélerin
Baïetto Thomas, Journaliste, Franceinfo.Fr
Bannier Hélène, Coordinatrice De Rédaction, Vivant Le Média
Bardou Florian, Rédacteur Reporter, Libération -
Barthelemy Simon, Rédacteur En Chef, Rue89 Bordeaux
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Bataillon Stéphane, Grand Reporter, La Croix
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Beiner-Molière Dylan, Journaliste, Sciences Et Vie
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Benakcha Maud, Journaliste, Productrice, Louie Media Et France Inter
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Besse Lucille, Journaliste, Sud-Ouest
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Bigot Laurent, Directeur École Publique De Journalisme De Tours
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Binet Hélène, Journaliste Indépendante, Makesense
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Binot Macha, Rédactrice En Chef Respect Et Upconf
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Blanc Alexandra, Journaliste ; C News Et Canal +
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Blanchard Pauline, Fondatrice Et Rédactrice En Chef Grain Magazine
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Blanchart Jérôme, Rédacteur En Chef, Sciences Et Vie Junior
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Bonfils Antoine, Président Jne
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Bonnet Richard, Journaliste Arte
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Bono Bastien, Journaliste Jara Prod France5
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Boquen Manon, Rédactrice En Chef, Pays
Boubetra Nora, Journaliste Grand Reporter, France Télévisions
Boudard Lauren, Journaliste, Cofondatrice Climax
Boudet Charles-Henry , Présentateur – Journaliste, France Télévisions
Boudot Martin, Journaliste Premières -
Bougrain Dubourg Allain, Journaliste Rtl, Charlie Hebdo, Oiseau Mag…
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Bouvier Jérôme, Président, Journalisme Et Citoyenneté
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Bras Anne-Cécile, Journaliste Rfi
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Brillaud Rafaële, Journaliste Et Responsable Pédagogique À L’esj Lille
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Carlo Anne Lise, Journaliste
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Chapelle Sophie, Journaliste, Basta !
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Chaumette Lucie, Journaliste, Franceinfotv
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Chaze Emmanuelle, Correspondante, Deutsche Welle, France24
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Cheissoux Denis, Producteur De Radio, France Inter
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Cholet Laury-Anne, journaliste, Reporterre
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Civard-Racinais Alexandrine, Journaliste Et Autrice, Curieux!
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Clapeau François, Journaliste, France 3 Nouvelle Aquitaine
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Cojean Thibaut, Rédacteur En Chef Adjoint, L’etudiant
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Combalbert Nicolas, Réalisateur Et Producteur, Films Du Texmex
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Cros Philippe Chef De Rédaction, La République Du Centre
-
Crosnier Camille, Journaliste, France Inter
Dagorn Gary, Journaliste, Le Monde
Dana Marc, Grand Reporter , France Tv
De Boni Marc, Journaliste, « Et Tout Le Monde S’en Fout »
Debove Laurie, Rédactrice En Chef, La Relève Et La Peste
Deleu Christophe, Directeur Cuej
Delmas Vanina, Journaliste – Cheffe De Rubrique Ecologie, Politis
Deniaud Jean-Paul, Co-Fondateur, Pioche!
Desprez Mathieu, Co Fondateur, Les Horizons
Dezecot Julien, Journaliste, Directeur De Publication, Sans Transition Magazine
Dorzée Hugues, Rédacteur En Chef, Imagine Demain Le Monde -
Ernault Sylvain, Journaliste, Splann !
-
Espargilière Loup, Journaliste, Vert
Favre Aude Journaliste, Arte / Wtfake
Feydel Sandrine, Journaliste, France Tv
Foin Michèle , Fondatrice, Collectif Solvo
Frank Cyrille, Journaliste/Formateur, Esj Pro
Gagnier Emmanuel, Rédacteur En Chef, Premières Lignes
Gallet Stéphanie, Journaliste, Rcf
Gamblin Guillaume, Journaliste, Silence
Gardette Hervé, Rédacteur En Chef
Gay Eléonore, Présentatrice De « Nous, Les Européens », France Télévisions
Geiselhart Dan, Journaliste, Cofondateur Climax
Giraud Marc, Écrivain Et Chroniqueur Radio, Delachaux Et Nestlé, Europe 1 -
Giraud Valentin, Journaliste, La Nouvelle République Du Centre Ouest
Gonzalez Romain, Journaliste, Le Point
Gouin Simon, Journaliste, Grand-Format (Magazine Normand En Ligne)
Groison David, Redacteur En Chef Phosphore Et We Demain 100% Ado
Groult Charles Henry , Journaliste, Le Monde
Guénée Pascal Directeur, Institut Pratique Du Journalisme De L’université Paris Dauphine-Psl (Ipj)
Hermann Luc, Président Producteur Premières Lignes
Jambot Steven, Journaliste, Rfi -
Jeanneau Laurent, Dir De La Rédaction, Alternatives Economiques
Jehanno Emilie, Journaliste, 20 Minutes
Josse Guillaume, Directeur De La Publication, Futura
Kalioris Dimitri, Journaliste, Hortus Focus
Kerléo Anne, Journaliste – Rédactrice En Chef Écologie, Rcf
Koch Marjolaine, Journaliste, Membre Du Collectif De Presse Extra Muros
Lacroux Margaux, Journaliste, Libération
Lallouët-Geffroy Julie, Journaliste
Lamoureux Marine, Cheffe De Rubrique Environnement, La Croix
Lang Dominique, Journaliste Sgr, Le Pélerin
Laramée De Tannenberg Valéry, Rédacteur En Chef, Aje
Le Bot Julien, Journaliste, Auteur-Réalisateur Et Responsable Innovation Chez Samsa -
Le Gall Sophie, Rédactrice En Chef, Cash Investigation
-
Legrand Thomas, Journaliste, France Inter Et Libération
Léon Morvan, Journaliste Rédacteur, Le Télégramme
Léraud Inès, Journaliste
Leroy Peggy, Realisatrice, France Tv
Macdonald Alastair, Rédacteur En Chef, Wow! News
Mallet Mélanie, Directrice, Radio Nova
Manier Bénédicte, journaliste, autrice, ex AFP
Martin Julia, Journaliste Présentatrice, France Télévisions
Mayo Carine, Journaliste, Journalistes-Écrivains Pour La Nature Et L’écologie (Jne)
Monod Olivier Journaliste, Libération
Monteil Florence, Chef De Service Culture, Notre Temps
Monteux Agnes, Cheffe Adjointe Service Société Rédaction France Télévisions -
Morin Jérôme , Journaliste, Le Progrès
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Moritz Paloma, Journaliste, Responsable Du Pôle Écologie Blast
Morvan-Smith Soraya, Journaliste, France 24
Moullot Pauline, Journaliste Agriculture, Libération
Mugnier Marine, Journaliste, Collectif Antidotes
Muratet Christine, Journaliste Rfi, Red Chef Adjoint Coordination Environnement Rfi
Nabat Agnes, Journaliste Reporter, Free-Lance Pour Arte, France 5/3
Novel Anne-Sophie, Journaliste Indépendante Et Autrice, Vice-Présidente Des Jne
Nowak Camille, Journaliste, France 3
Ouadia Dahvia, Rédactrice En Chef, L’etudiant -
Pages Rémi-Kenzo, Journaliste, Le Média
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Parrot Clément, Journaliste Rédacteur, Franceinfo.Fr
Pialot Dominique, Journaliste Indépendante
Piard Sophie, Journaliste Grande Reporter, France Tv Rédaction Nationale
Poughon Raphael, Responsable Innovation Et Coordination Rse, Groupe Centre France
Pouliquen Fabrice, Journaliste, 20 Minutes
Poumier Vincent, Secrétaire De Rédaction, La Croix L’hebdo -
Poupard Emmanuel, Premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes
Prabonnaud Frédérique, Journaliste Santé, France Tv
Quef Juliette, Journaliste Et Directrice De Publication Vert
Reix Justine, Journaliste, Vice France -
Renard Jean-Denis, Journaliste, Sud Ouest
Ridon Xavier, Journaliste, La Clé Des Ondes
Robin Marie-Monique, journaliste d’investigation, réalisatrice
Roland Sophie, journaliste et formatrice -
Rousseaux Agnès, Directrice, Politis
Ruben Simon, Responsable Du Cfpj
Samuel Laurent, Journaliste, Rédacteur En Chef Du Site Des Jne
Sapena Nathalie, Présidente De La Commission Des Journalistes De La Scam France 2 -
Saque Salomé, Journaliste, Blast
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Sarfaty Lucie, Rédaction La Terre Au Carré, France Inter
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Scherer Eric, Directeur Du Médialab De L’information & Des Affaires Internationales De France Télévisions
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Schwartz Arnaud, Directeur De L’institut De Journalisme Bordeaux Aquitaine – Ijba
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Servant Millie, Rédactrice En Chef, Climax
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Souchay Grégoire, Journaliste Pigiste
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Sutter Beatrice, Directrice De La Rédaction, L’adn
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Tardieu Vincent, Journaliste Scientifique Et Coordinateur De La Revue 90º
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Tayac Delphine, Journaliste, Collectif Antidotes
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Terroille Charles, Journaliste, France Télévisions
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Tison Coline, Productrice/Rédactrice En Chef, La Jolie Prod
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Toussaint Gilles, Responsable De La Rubrique Planète, La Libre Belgique
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Tual Raphaël, Journaliste/Rédacteur En Chef Adjoint, Enquêtes D’actu/Actu.Fr
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Vernet Agnès, Journaliste Scientifique, Présidente De L’association Des Journalistes Scientifiques De La Presse D’information (Ajspi)
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Vidard Mathieu, Animateur , La Terre Au Carré, France Intr
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Vion-Dury Philippe, Journaliste, Socialter
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Waleckx Tristan, Journaliste France 2
Etc
Ndlr :
- à la lecture de l'historique, ne serait-ce pas déjà un acte de médiation de l'urgence ?
- valoriser notamment avec MdU ACT
Le consensus scientifique est clair : la crise climatique ...
Traduit de l'américain par Laurence Minard
1990 aux éditions J'AI LU
https://www.jailu.com › le-chemin-le-moins-frequente › 9782290342541
Scott Peck nous invite à ne plus fuir ce qui fait mal en utilisant des subterfuges ou des excuses. A travers les récits de ses patients et des exemples issus de sa propre vie, il nous enseigne ce que personne ne nous a jamais appris : des leçons fondamentales pour grandir, aimer, s'engager et être plus fort.
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comprendre comment la psychologie et la psychiatrie ne sont que des étapes sur le chemin de la guérison, car la guérison réelle et définitive ne s'obtient que grâce à un retour vers soi-même, un soi-même intérieur bien sûr. Et rien n'arrive sans travail, sans détermination, donc sans ...
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La vie n'est plus difficile à partir du moment ou l'on admet qu'elle l'est. Mieux vaut donc appréhender la douleur qui est inévitable de manière constructive.
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une véritable bible de l'existence qui ne semble pas avoir subi les affres du temps tellement tout est encore si vrai. Dans un style plutôt accessible, Scott Peck a réussi à théoriser et décortiquer des concepts ...
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Livre broché - 4 octobre 1987 Édition Français
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faire des pas de géants dans votre vie en vous offrant des clés d'évolution psychologique et spirituelle
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avec l'aide du psychiatre Scott Peck, ce livre offre de belles perspectives pour une meilleure connaissance de soi et comprendre les mécanismes humains
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précédé d'une réputation fracassante. Il figure depuis trois ans parmi les meilleures ventes
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Ndlr :
- page 234 : "il n'est donc pas étonnant que l'humanité soit une montagne de conflits. Nous sommes dans une situation où les hommes, qui doivent avoir des rapports entre eux, ont des vues très différentes de la réalité, et où chacun pense que son point de vue est correct puisqu'il est fondé sur le microcosme de sa propre expérience. Et le pire, c'est que beaucoup ne sont pas conscients de leur vision du monde, et encore moins de l'unicité des expériences dont elle provient. Bryan Wedge, un psychiatre spécialisé dans les relations internationales, a étudié les négociations entre les États-Unis et l'URSS, et il a pu avancer un certain nombre de données de base sur la nature des Américains ... radicalement différente de celle des Soviétiques ... dictaient les comportements au cours des négociations. Or, aucune des deux parties n'était consciente ... comme les trois aveugles du proverbe qui, chacun touchant une partie du corps de l'éléphant, clamaient connaître la forme de l'animal tout entier ... défendre notre vision du monde, et tous les conflits sont en fait des guerres saintes."
Ce texte illustre à quel point le comportement humain est identique quelle que soit l'échelle, de l'interpersonnel au géopolitique. L'actualité de juin 2025 nous le donne à voir éminemment... que ce soit à Gaza ou en Iran, face à Israël et aux USA...
Ce constat est repris dans un livre que je lis en ce moment : "Le conflit n'est pas une agression", de Sarah Schulman.
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