Des hommes portent des sacs de farine, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025 ©AFP
Hier, l’ONU a accusé Israël d’avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l’aide humanitaire à Gaza en deux mois.
Gaza est devenu un territoire où la guerre se mène aussi par la privation. Plus de deux millions de civils y vivent sans électricité, sans accès régulier à l’eau potable, et avec moins de 10 % du volume humanitaire nécessaire pour survivre, selon l’ONU. La famine fait rage. Les hôpitaux, ciblés ou débordés, s’effondrent. Les ONG, entravées par les deux camps, sont à bout.
En plus des frappes, le gouvernement israélien verrouille tout avec un blocus renforcé, soumettant chaque convoi humanitaire à une série de contrôles qui transforment l’urgence en labyrinthe bureaucratique, et la survie en négociation. Le Hamas, de son côté, oriente la distribution de l’aide à des fins politiques. Cette double emprise transforme l’action humanitaire en instrument de guerre. L’aide devient un levier de pression ; son absence, une stratégie.
Le droit humanitaire mis à mal depuis 2008
Sommes-nous en train d’assister à un tournant ? Ce n’est pas nouveau à Gaza. Depuis 2008, les conflits successifs ont mis à mal le droit humanitaire. Mais cet été marque une rupture. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge ou encore Médecins sans frontières ne parlent plus seulement de difficultés, mais d’obstruction systématique. Et ce glissement n’est pas cantonné à l’enclave palestinienne.
De l’Éthiopie au Yémen, de l’Ukraine à la Syrie, l’aide humanitaire est de plus en plus soumise à des logiques de guerre. Même les principes du droit humanitaire – la neutralité, l’impartialité, l’accès inconditionnel – semblent remis en cause. Les ONG sont perçues comme suspectes, les journalistes comme indésirables.
À Gaza, la presse internationale est bannie. Lundi, des journalistes de l’AFP ont publié une lettre pour alerter sur la situation de leurs collègues privés, entre autres, d’eau et de nourriture. Cette alerte, lancée après la mort de plus de 200 journalistes depuis octobre, montre que l’information, elle aussi, est devenue un champ de bataille. Ces évolutions traduisent une tendance lourde : la guerre ne se limite plus aux combats sur le terrain, elle s’exerce aussi dans la gestion ou le blocage de l’aide, et transforme la misère en arme.
Inaction générale
Comment réagissent les grandes puissances ? Leurs réactions sont révélatrices. Hier, la France a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza, et exigé – je cite – un « accès de la presse pour montrer ce qu’il s’y passe ». Mais son alignement diplomatique avec Israël limite sa capacité d’action. L’Union européenne en appelle au droit international, mais reste sans leviers. Les États-Unis, alliés d’Israël, déplorent la situation humanitaire tout en continuant leurs livraisons d’armes. L’ONU, paralysée par les divisions du Conseil de sécurité, assiste impuissante à l’érosion de ses propres principes fondateurs. Et dans cette inaction générale, les acteurs humanitaires doivent naviguer entre menaces armées, sanctions financières et surveillance numérique. À Gaza comme ailleurs, ils deviennent les prisonniers d’un monde où la souffrance des civils n’est plus un scandale absolu, mais un outil.
L’interrogation est donc majeure : sommes-nous en train d’assister à une bascule historique où le droit humanitaire, formalisé au 20e siècle pour limiter les souffrances en temps de guerre, devient dépassé ? En tout cas, dans les ruines de Rafah, dans les hôpitaux sans morphine, dans les appels à l’aide restés sans réponse, c’est une certaine idée de la guerre – et de l’humanité – qui vacille. Gaza n’est plus seulement une tragédie. C’est une ignominie. Celle d’un monde où l’on tue en silence, en coupant l’eau, l’aide, l’image. Et où sauver des vies devient plus que jamais un acte de résistance morale et politique.
À écouter
Israël et le droit international : jusqu'où le pays peut-il aller et avec quels soutiens ?
France Culture va plus loin le samedi
40 min
Clés : Monde Info Géopolitique Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien Hamas Benyamin Nétanyahou
Putanges-le-Lac
Rencontres militantes dans le bocage Ornais.
Du 7 au 10 août 2025, dans le bocage Ornais aura lieu la deuxième édition des Résistantes – Rencontres des luttes locales et globales ! Plus de 570 luttes locales sont identifiées aujourd’hui sur la carte de Reporterre, et ces Rencontres par et pour les luttes seront l’occasion de les mettre à l’honneur et de rassembler ce vaste mouvement qui grandit à travers la France.
(Adresse précise sera donnée ultérieurement)
Début : 07/08/2025 12h00
Fin : 10/08/2025 17h01
Site internet : https://lesresistantes.fr
Déjà 126579 signatures
Stop à l'alliance entre milliardaires, pollueurs et ultra-conservateurs
Aux Etats-Unis comme en France et dans de nombreux pays dans le monde, une alliance dangereuse entre grandes fortunes, industries polluantes et ultra-conservateurs est en train d’attaquer violemment nos droits, nos libertés, nos services publics et notre environnement.
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Entretien — Europe
« Une écologie populaire, décoloniale, féministe… peut renverser la table » - 27 juin 2025 à 09h38
Mis à jour le 27 juin 2025 à 14h53 / Par Alexandre-Reza Kokabi
Durée de lecture : 11 minutes
Europe Écologies populaires Féminisme
Difficile d’être une eurodéputée féministe et antiraciste dans un Parlement européen qui se droitise inexorablement. Depuis un an, Mélissa Camara y défend sans relâche une écologie ancrée dans les luttes.
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Qu’est-ce qui vous donne, en ce moment, de l’espoir ?
Ma fille, d’abord. Louison. Elle a 3 ans. Je veux qu’elle grandisse dans une société où sa famille est protégée, avec ses deux mamans. Je veux qu’elle soit libre, sur une planète encore vivable.
Et puis, il y a les gens. Les visages, les résistances, les solidarités. À Istanbul, un militant LGBT m’a dit : « La résistance, c’est une forme de thérapie. » Et c’est vrai. Même dans la nuit la plus noire, il y a toujours des petites lumières qui brillent. Ce sont elles qui me font tenir.
Notes
[1] En droit européen, un rapporteur fictif (ou « shadow rapporteur » en anglais) est un député européen qui, pour un groupe politique autre que celui du rapporteur principal, suit de près les travaux sur un rapport en commission parlementaire, et participe aux négociations en vue de parvenir à un compromis.
[2] On parle désormais de collèges en REP (réseau d’éducation prioritaire).
Publié Il y a 1 jour • 510 vues
C’est la question que beaucoup se posent. À l’heure où ces grandes entreprises technologiques à l’image de Google, Apple, Microsoft, META ou encore Amazon ont pris un pouvoir immense sur nos vies, nos économies mais aussi sur la politique. Avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, leur influence mais aussi leur pouvoir de nuisance n’ont jamais été aussi grands.
Et ce que possèdent Jeff Bezos, Elon Musk, Mark Zuckerberg et les autres c’est une capacité à agir sur la société, à la modeler selon leurs envies. Ils veulent créer un futur centré sur la technologie sans interférence gouvernementale ou régulations.
“Ces capitalistes sont des seigneurs techno-féodaux en devenir, déterminés à saisir l’opportunité de leur alliance avec Trump pour abattre les derniers obstacles politiques à l’instauration d’un nouvel ordre social fondé sur la projection et la manipulation des algorithmes afin de centraliser la valeur produite par le travail et d’imposer leurs lubies millénaristes”. C’est ce que dénonce Cédric Durand, économiste dans son nouveau livre “Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ?”
Ce qui se joue aujourd’hui est vertigineux. Puisque c’est bien la souveraineté économique et politique de la France et de l’Europe qui est en jeu. Mais aussi la désintégration du débat public par ces plateformes numériques…
Cédric Durand propose dans son livre, une voie pour dépasser l'anxiété, sortir de l’impuissance et opposer une alternative à ces géants de la Tech.
Le tout, sans oublier l’urgence écologique, que l’on ne prend que rarement en compte quand on parle de la révolution numérique en cours. Pourtant, la part du numérique dans les émissions de CO2 mondiale devrait passer de 3,5% en 2019 à près de 9% en 2030 ! La demande de métaux pour l’ensemble des technologies numériques a explosé tout comme l'extractivisme minier extrêmement polluant.
Alors comment résister face aux Big Tech ? Comment peut-on se réapproprier les technologies démocratiquement ? Et comment mobiliser la technologie pour construire une société émancipée et tenter de résoudre la crise écologique ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Cédric Durand.
Pour aller plus loin :
Le livre de Cédric Durand http://www.editionsamsterdam.fr/faut-il-se-passer-du-numerique-pour-sauver-la-planete/
Les vidéos Blast liés au sujet
Entretien avec Célia Izoard sur l’extractivisme minier https://www.youtube.com/watch?v=PrjdUNS-p4s
Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz “La transition énergétique n’aura pas lieu” https://www.youtube.com/watch?v=FV_nUNol81M
Entretien avec Philippe Bihouix “La technologie ne nous sauvera pas” https://www.youtube.com/watch?v=FhkK0rMHXdQ
Journaliste : Paloma Moritz
#GAFAM
#Capitalisme
#Ecologie
Visibilité Publique
CatégorieInconnu LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Durée 50min
1 Comment
- OA oatime@mamot.fr Il y a 17 heures @blast
Houlala... malgré que cette intervention puisse paraître sérieuse, beaucoup de contre-vérités (exemple : "on est obligés") et de lacunes sujet (dont les alternatives). Les propositions qui en découlent ne sont vraiment pas désirables... si même Blast en est là bien que certaines pratiques techno intéressantes (instance Peertube, etc), on est vraiment pas sorti.e.s de l'auberge 😔 #blast #blast_info #bigdata #GAFAM #leaveGAFAM #fediverse #decentralisation #alternatives #diy #shadocks
Tr.: ... économie des communs ... empilement numérique 1)Hardware ... 2)Données ... 3)Places de marchés ...
La mémoire vive magnétique, ou MRAM (Magnetoresistive Random Access Memory), est un dispositif permettant de stocker des bits de données à l'aide de charges magnétiques au lieu des charges électriques utilisées par la mémoire vive dynamique (DRAM, Dynamic Random Access Memory).
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un métal comme magnétorésistif si sa résistance électrique subit une légère modification lorsqu'il est placé dans un champ magnétique. En combinant la vitesse élevée de la RAM statique et la haute densité de la DRAM, la MRAM permettrait, selon ses créateurs, d'améliorer considérablement les appareils électroniques. En effet, il serait possible d'y stocker de plus grandes quantités de données, afin de les rendre accessibles plus rapidement tout en économisant la batterie.
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conserve les données même lorsque l'appareil est mis hors tension
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deux écoles scientifiques : 1) la spintronique ou magnétoélectronique, la science qui produit les têtes à magnétorésistance géante utilisées dans les disques durs et 2) la magnétorésistance à effet tunnel, ou TMR (Tunneling Magnetic Resistance), technologie sur laquelle devraient reposer les futures MRAM.
Mise à jour en janvier 2017
Des collectifs de quartiers populaires, de luttes rurales, des associations écologistes et féministes appellent à construire des maisons du peuple comme autant de débouchés à l’action de résistance face à la montée du vote RN.
Alors que les procédures judiciaires et les condamnations à motif politique se multiplient, nombre d'opposants au pouvoir russe sont contraints à l'exil. En dépit de la répression, comment s'organise l’opposition six mois après la mort de celui qui l’incarnait, Alexeï Navalny ?
Avec
- Anne Le Huérou Maîtresse de conférences à l'Université Paris-Ouest-Nanterre, spécialiste de la Russie contemporaine
- Clémentine Fauconnier Maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Haute Alsace, membre du laboratoire SAGE
- Alexandre Tcherkassov Directeur du centre des droits humains de Memorial, ONG prix Nobel de la paix 2022
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Une répression systématique des activités politiques et médiatiques
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Entrevoir une opposition diverse
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Pour Alexandre Tcherkassov, "Le niveau de ces répressions nous montre aussi que celui de la résistance, de l'activité de la société civile est beaucoup plus haut qu'au temps de l'Union soviétique".
Les militants locaux restés en Russie investissent toujours le champ institutionnel à travers le maintien d'une certaine opposition parlementaire. "À l'approche d'élections locales qui auront lieu à l'automne, certains veulent essayer de faire élire quelques députés indépendants qui ne sont pas les représentants du parti du pouvoir. Cela revient à suivre en cela les anciennes consignes d'Alexeï Navalny dans les derniers scrutins précédant l'invasion de l'Ukraine sur ce qu'il appelait le "vote intelligent", c'est-à-dire de voter pour n'importe quel parti qui ne soit pas le parti du pouvoir, simplement pour se compter en quelque sorte dans l'opposition" note Anne Le Hérou.
De Moscou à Baymak, partout des réseaux se créent également dans une forme d'opposition dite hors-système. Pour Clémentine Fauconnier, il est important d'aller contre "la vision qu'on peut avoir de l'opposition russe comme uniquement le fait d'une petite élite sociale concentrée uniquement à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Le mécontentement de la population est bien mieux réparti que ça, aussi bien d'un point de vue territorial que social et idéologique".
Références sons :
- TV5 Monde, 26 juin 2024. VIDÉO. Russie : ouverture du procès du journaliste américain E.Gershkovich | TV5MONDE - Informations
- L'Express, 25 juin 2024. Réaction du directeur de la rédaction à l'interdiction de médias français en Russie.
- France Info, 12 juillet 2024. "Le monde est à nous". Russie : Ioulia Navalnaïa, Oleg Orlov, le journal "The Moscow Times"... autant de symboles de la répression qui sévit dans le pays | franceinfo (radiofrance.fr)
- Le Monde, 7 octobre 2022. Le prix Nobel de la paix 2022 décerné à des opposants du régime russe de Vladimir Poutine (lemonde.fr)
- TV5 Monde, 27 février 2024. Russie : Oleg Orlov, Prix Nobel de la paix envoyé en prison (youtube.com)
- ARTE, 2022. Liberté de la presse en Russie : un journaliste témoigne - Regarder le documentaire complet | ARTE
Clés : Politique Monde Vie citoyenne Europe Russie Vladimir Poutine Guerre en Ukraine Alexeï Navalny
L'équipe Aliette Hovine Production Aloïs Guérin Production déléguée Marie Plaçais Réalisation Chloé Auffray Stagiaire
1 - Le péril néo-fasciste est réel
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2 - La prise de pouvoir des néo-fascistes est le prolongement logique des politiques néo-libérales et autoritaires des gouvernements précédents
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3 – Ces élections sont cruciales mais les bulletins de vote ne suffiront pas à stopper la montée du fascisme
Gardons en mémoire le front populaire de 1936. Il est né dans la rue d'une manifestation anti-fasciste. Ses mesures phares - comme l'instauration des congés payés - sont le fruit d'une longue grève générale avec occupations d’usines enclenchée au lendemain de sa victoire aux élections. L'annonce par Nouveau Front Populaire (NFP) d'un moratoires sur les mégabassines et les autoroutes dans son programme des 15 premiers jours est le fruit du rapport de force que nos luttes ont su imposer au cours des 3 dernières années.
Le terrain et le tempo des Soulèvements de la terre sont ceux de la lutte, de l'auto-organisation des mouvements et de l'action directe populaire. Que le gouvernement soit néo-faciste, macroniste ou de gauche, nous continuerons à lutter contre l’accaparement des terres par l’agro-industrie et la bétonisation du monde. Quel que soit le résultat, nos luttes et nos actions doivent franchir un cap face aux menaces conjointes du ravage écologique et de la fascisation.
Nous vivons pour l'heure un moment historique. Il ne suffit pas de faire barrage au Rassemblement National par les urnes, il faut lui barrer physiquement la route. Il ne doit pas prendre le pouvoir, ni dans trois semaines, ni dans trois ans !
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Contacts : contact@lessoulevementsdelaterre.org
Marie-Cécilia Duvernoy note en effet dans Le Figaro que « comme pour les fongicides déjà existants, de nouveaux pesticides ont le potentiel de rendre les traitements médicaux inefficaces, annonce une étude publiée dans Nature ».
La journaliste explique que « le problème est connu depuis plus de 20 ans pour les antifongiques azolés, la famille de molécules la plus utilisée pour combattre les champignons indésirables. Particulièrement efficaces, ils sont employés comme pesticides dans l’agriculture et le traitement du bois, mais aussi en médecine, où ils sont privilégiés en premier traitement des infections fongiques car ils sont bien supportés par l’organisme et protègent contre la plupart des champignons pathogènes ».
Marie-Cécilia Duvernoy souligne cependant que « cette utilisation massive crée des résistances ». Steffi Rocchi, chercheuse associée au laboratoire Chrono Environnement de Besançon, indique ainsi : « On s’est rendu compte que certains patients avaient des infections pulmonaires à champignon, notamment Aspergillus fumigatus, avec des souches qui étaient résistantes aux traitements médicaux ».
La chercheuse précise : « On connaissait le cas de patients traités avec un antifongique et chez qui le champignon va devenir résistant, comme pour les bactéries avec les antibiotiques. Mais là c’était chez des patients qui n’avaient jamais eu de traitement antifongique auparavant ! C’est comme ça que les recherches se sont tournées vers l’environnement ».
Steffi Rocchi relève en effet : « Il a été montré que les fongicides azolés utilisés en médecine ont des “cousins”, avec les mêmes structures chimiques, qui sont utilisés en agriculture. Les Aspergillus, qui sont naturellement présents dans les sols, sont exposés à ces molécules agricoles et développent des mécanismes de résistance ».
Marie-Cécilia Duvernoy remarque que « le problème de santé publique est réel car ces antifongiques azolés sont le traitement de première intention contre le champignon Aspergillus fumigatus, un pathogène responsable de plus de 600.000 morts chaque année à travers le monde ».
« Dans certaines régions, comme les Pays-Bas, plus de 20% des souches d’Aspergillus sont résistantes aux fongicides azolés. Le phénomène est également documenté en France, mais la statistique est incertaine », poursuit la journaliste.
Marie-Cécilia Duvernoy rappelle qu’« un patient atteint d’une infection résistante a seulement 10% de chance d’y survivre si aucune alternative thérapeutique n’est proposée. Dans un tel contexte, trouver de nouveaux composés est impératif car «il y a très peu de molécules antifongiques», alerte Steffi Rocchi, et toutes ne sont pas aussi efficaces ou bien tolérées que les azolés ».
La journaliste note enfin que « les auteurs de l’étude tirent la sonnette d’alarme ». Ils écrivent dans Nature que « si l’utilisation de produits agrochimiques mène à nouveau à des résistances aux antifongiques cliniques de nouvelle génération, nous limiterons notre capacité future à traiter Aspergillus fumigatus et potentiellement d’autres infections fongiques filamenteuses ».
Steffi Rocchi ajoute : « Il faut qu’on arrive à sortir de cette agriculture avec un usage important des pesticides, mais ça ne va pas se faire du jour au lendemain. Il faut accompagner les agriculteurs et que les choses soient réfléchies ».
Connu / TG le 28/02/24 à 10:09
Entretien — Culture
Corinne Morel Darleux : « S’émerveiller du monde n’est pas une marque de faiblesse » - 30 décembre 2023 à 09h24 Par Hervé Kempf
Mis à jour le 30 décembre 2023 à 17h28 - Durée de lecture : 10 minutes
Culture Grands entretiens
Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
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Tr.: .... bataille culturelle (imaginaires) ... livre "Ailleurs, nous irons trouver la beauté ailleurs" ... Rosa Luxembourg ... la gentillesse ... le jour où nous nous retrouverons sans écrans??, ce sera terrible ...
Proche et Moyen-Orient - 163 commentaires
Pour de nombreux Palestiniens, et malgré la mort de centaines de civils à Gaza et en Israël, l’attaque du Hamas s’explique par les pratiques brutales du gouvernement de Nétanyahou et par la colonisation qui n’a fait que s’étendre. Témoignage de Rula Shadeed, responsable dans une ONG.
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Mediapart a donné la parole à des experts sur place, dont des universitaires, comme Mkhaimar Abusada, professeur de sciences politiques à l’université Al-Aqsa de Gaza, qui voit dans l’attaque surprise du Hamas une conséquence à la politique de ce qu’il décrit comme un « gouvernement israélien d’extrême droite fasciste », en rappelant que certains de ses ministres « pensent que le temps est venu d’expulser les Palestiniens et d’annexer plus de la moitié de la Cisjordanie ».
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C’est le cas de Rula Shadeed, qui travaille depuis des années dans diverses organisations non gouvernementales depuis Ramallah, en Cisjordanie. Aujourd’hui responsable de programme pour le Palestine Institute for Public Diplomacy, elle a œuvré longtemps à l’association Al-Haq, fondée en 1979 pour documenter les violations des droits humains commises dans le cadre du conflit. Al-Haq fait partie des six ONG que le gouvernement israélien a tenté d’interdire en 2021, au prétexte qu’elles aurait des liens avec le terrorisme palestinien, sans convaincre les Occidentaux. https://www.mediapart.fr/journal/international/221121/interdiction-d-ong-palestiniennes-la-manoeuvre-ratee-d-israel-pour-convaincre-les-occidentaux
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les différents partis incluant le Hamas avaient tous appelé à ce que le gouvernement israélien stoppe ses agressions, les attaques contre des civils et contre les lieux et édifices religieux comme la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. »
Elle évoque aussi des humiliations contre « les croyants en train de prier près des églises et des mosquées ». Les images toutes récentes de juifs ultraorthodoxes crachant sur des pèlerins chrétiens dans la vieille ville de Jérusalem ont notamment tourné en boucle à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Le souvenir noir de 1948
Rula Shadeed dénonce également le « nombre insensé de violations et de brutalités » commises par « le gouvernement fasciste israélien, qui ne se soucie d’aucune manière des résolutions de l’ONU, des lois de l’Union européenne, des droits humains, du droit des Palestiniens à simplement vivre ».
Elle fait de l’extrémisme du gouvernement mené par Benyamin Nétanyahou et qui compte parmi ses ministres clés Itamar Ben Gvir, suprémaciste juif, raciste et homophobe, et Bezalel Smotrich, qui se revendique fièrement partisan du Grand Israël, de la Méditerranée au fleuve Jourdain, « l’un des moteurs qui font que le Hamas, mais aussi d’autres partis se sont décidés » [à attaquer – ndlr].
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l’activiste raconte son inquiétude croissante devant « les villages brûlés » et « le transfert des populations auquel on assiste ces derniers mois » pour permettre aux colons israéliens de s’installer sur les territoires palestiniens, avec la bénédiction du gouvernement et de l’armée. « Tous ces événements ont constitué une sorte de signal d’alarme pour tous les Palestiniens, un signe que la menace devenait de plus en plus proche », décrit Rula Shadeed, pour qui ils sont « très similaires à ce qu[’ils ont] connu en 1948 » : la Nakba, l’exode forcé de plusieurs centaines de milliers de Palestiniens, expulsés au cours de la guerre qui a institué l’État d’Israël.
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« Un régime d’apartheid tout entier tourné vers un but ultime, celui de déplacer les Palestiniens pour les remplacer par le peuple juif. »
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« Dans toute situation de colonisation et d’oppression, la violence est le résultat de la brutalité de l’oppresseur. Il ne faut jamais faire porter la responsabilité d’une escalade sur le colonisé, qui est confronté à de grandes injustices depuis des décennies », lance-t-elle.
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« à chaque fois que les Israéliens ont attaqué Gaza, ils l’ont fait dans l’impunité, et sans jamais devoir répondre de leurs actes et de leurs crimes ».
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« Ici, même quand les gens sont brûlés dans leurs propres maisons, ce n’est jamais le bon moment pour soutenir les Palestiniens »
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Elle fait ici référence à l’incendie de plusieurs maisons par des colons israéliens en Cisjordanie en juin 2023, ou à cet enfant, brûlé vif dans l’incendie de son foyer, en 2015
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Connu / https://twitter.com/Mediapart/status/1711011104288092242
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683 - 544 - 1676 - 211,3k
"
Publié le 5 Octobre 2023
Pour continuer sa lutte locale contre cette usine d''engraissement à taurillons
et à la fois participer à cette journée nationale du Collectif RAFU (Résistances Aux Fermes-Usines)
ASPECT ORGANISE UNE MANIFESTATION JOYEUSE
ET SURTOUT BRUYANTE SAMEDI PROCHAIN
le 7 Octobre 2023 A CHATELLERAULT.
10H Tours de la Manu
Venez avec vos instruments musicaux et sonores
On vous attend NOMBREUSES ET NOMBREUX pour exiger et obtenir un moratoire sur ces entreprises d'agrobusiness.
Il faut inventer ensemble un nouveau modèle agricole et de production de biens alimentaires de qualité.
OUI à l'agriculture paysanne, NON à l'agro-industrie et l'agriculture productiviste.
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Non-Violence XXI: https://nonviolence21.org/
Soutenir le CRNV: http://www.non-violence-mp.org/category/accueil/
13ème Télécauserie en compagnie de Ziad Medhoukh, professeur de français, chercheur reconnu, poète et écrivain.
Il est une des rares voix francophones et non-violentes de la résistance Palestinienne à Gaza. convaincu de l’efficacité de l’éducation comme forme de résistance en Palestine. Dans son dixième livre écrit en français, Être non-violent à Gaza, il présente et analyse l’initiative originale de la « Grande marche du retour » qui exprime les revendications légitimes des deux millions d’habitants de la bande de Gaza : fin du blocus israélien et droit au retour.
Ensemble, nous ferons le point sur la situation en ce printemps 2023 et discuterons de l’étonnante vitalité de cette population enfermée : une population civile attachée à sa terre, qui continue à résister et exister, mais surtout à garder espoir pour un lendemain de liberté, de paix et de justice. Une population déterminée et courageuse avec une volonté remarquable et une patience extraordinaire qui vit sous blocus dans une enclave isolée et enfermée, elle a choisi la résilience, la non-violence et la création et pour affronter cette réalité et toutes les difficultés sur place.
👉 Ziad Medoukh est professeur et chercheur dans les universités de Gaza ; il a été récompensé par de nombreuses institutions internationales pour ces actions en faveur de la démocratie, de la liberté, des droits humains et de la francophonie. Il est l’initiateur du site "Gaza en français" qui vient d’être désigné « meilleur site palestinien en langue étrangère » par la plate-forme des sites internet palestiniens, six mois seulement après sa création.
💌 Nous lirons une courte sélection de ses poèmes sur la résistance palestinienne.
Pour aller plus loin :
❣ https://www.gazaenfrancais.net/ - Ce site d'information gratuit créé en septembre 2022 par des jeunes francophones de Gaza offre un point de vue nouveau et plus concret sur la situation sociale, économique et culturelle à Gaza.
❣https://www.middleeasteye.net/fr/opinionfr/palestine-israel-france-couverture-mediatique-occupation-assassinats-blocus-objectivite - Lettre ouverte aux médias français « Arrêtez d'occulter la réalité en Palestine, de cautionner les crimes de l'occupation et soyez objectifs » (Article de Ziad Medoukh de Gaza dans la revue électronique Middle East Eye)
❣ https://www.youtube.com/@GazaLaVie/videos - Gaza La Vie, une chaîne éducative parle des événements actuels dans la bande de Gaza en Palestine, surtout les événements culturels et éducatifs
❣
« Être non-violent à Gaza » Edition Culture et paix, 2019
« Chroniques sous les bombes à Gaza » - Récit de la 4e offensive israélienne contre la bande de Gaza en mai 2021 - Edition Culture et paix, 2021
« Les oliviers poussent encore à Gaza » - Recueil de poèmes, Edition Kairos-Nancy-France, 40 poèmes, 2020
« Gaza, vie est belle » - Recueil de poèmes, Edition du Mont Popey- Carnoux-France, 30 poèmes, 2018
« Gaza, la force tranquille qui résiste » - Recueil de poèmes, Edition Athènes-Alger- Algérie, 45 poèmes, 2017
Connue /mel de ziad medoukh via afps du mer. 2 août 2023 à 16:49
"
... animée par Prune Pont Benoit chargée d'animation du réseau Non-violence XXI, qui a dit que ce professeur et chercheur dans les universités de Gaza a été récompensé par de nombreuses institutions internationales pour ces actions en faveur de la démocratie, de la liberté, des droits humains et de la francophonie. Il est l’initiateur du site "Gaza en français" qui vient d’être désigné « meilleur site palestinien en langue étrangère » par la plate-forme des sites internet palestiniens, six mois seulement après sa création.
Elle a parlé des actions menées par le citoyen palestinien pour les jeunes et les enfants de Gaza, et ses publications poétiques en français. C’est un honneur pour son association, a-t-elle dit, que de recevoir Ziad Medoukh de Gaza à cette grande soirée même via Zoom.
Elle a ajouté que cet échange a une dimension humaine incomparable.
François Marchand, Co-Président de Non-violence XXI, a présenté le professeur palestinien de Gaza :Ce dernier est une des rares voix francophones et non-violentes de la résistance Palestinienne à Gaza. Il est convaincu de l’efficacité de l’éducation comme forme de résistance en Palestine. Dans son dixième livre écrit en français "Être non-violent à Gaza", il présente et analyse l’initiative originale de la « Grande marche du retour » qui exprime les revendications légitimes des deux millions d’habitants de la bande de Gaza : fin du blocus israélien et droit au retour.
Dans son intervention devant un public nombreux et attentif qui a suivi cette rencontre via internet, Ziad Medoukh s’est dit très ému d’échanger avec ces personnes de bonne volonté même à distance sur la confiance et l'espoir de la population civile dans la bande de Gaza
Il a remercié au début, les organisateurs de cette rencontre très intéressante.
Au début, le citoyen de Gaza, a fait le point sur la situation actuelle dans la bande de Gaza et a montré l’étonnante vitalité de cette population enfermée : une population civile attachée à sa terre, qui continue à résister et exister, mais surtout à garder espoir pour un lendemain de liberté, de paix et de justice. Une population déterminée et courageuse avec une volonté remarquable et une patience extraordinaire qui vit sous blocus dans une enclave isolée et enfermée, elle a choisi la résilience, la non-violence et la création et pour affronter cette réalité et toutes les difficultés sur place.
Il a parlé de la non-violence comme forme de résistance en Palestine
Il a évoqué les actions non-violentes dans la bande de Gaza
Après l'intervention de Ziad Medoukh, la jeune francophone Ghada Abed a lu trois poèmes de ce professeur sur la paix, la non-violence et la Palestine.
En conclusion, le chercheur palestinien a montré comment cette population résiste au blocus par plusieurs formes de résistance, et comment les Palestiniens sont plus que jamais très attachés à leur terre en dépit de toutes les mesures atroces de l’occupation israélienne.
Il a confirmé que la population civile en Palestine est toujours debout, elle tient bon, elle patiente, elle résiste, elle existe, elle espère un changement dans l’attente d’une solution politique, et une paix dans la justice.
Ziad Medoukh, a terminé son intervention en remerciant les solidaires de bonne volonté partout dans le monde pour leur soutien à la cause palestinienne comme cause de justice.
Finalement, Il a échangé avec le public présent et a répondu aux questions posées par les personnes présentes.
"
Tr.: Prune accueille ... François Marchand ... ZM : ... le chômage dépasse 52% à Gaza ... espoir ... en français ... projets ... solidarité sociale et familiale ... maintien des jeunes désespérés ... l'attachement à la terre fait partie de la résistance ... fb gaza la vie, site gaza en fr ... donner la chance aux jeunes de créer, inventer ... 120 000 étudiants, site de référence ... non-violence pratique, mal relayée par les médias ... les factions militaires relaient ++ l'ajoutent aux autres formes de résistance ... seule solution, la paix, pas militaire ...
Poésie, francophonie
Fr.Marchand :
Q.:
Alphonse Waseka ...
Rép. La non-violence est un choix stratégique, je suis convaincu depuis 30 ans ... Montrer le courage, la résilience de Gaza ...
François Marchand : les factions, les partis politiques, les médias ...
RéP: livre a eu beaucoup de succès, tout le monde satisfait ... pas traduit en arabe ...
Jean bosco? : ...
Livre s'achète via le MAN ...
Ndlr : débute à https://www.youtube.com/watch?v=8GkiLFuLqVQ&t=270s ??
Le plateau du Larzac accueillera du 3 au 6 août la première édition des rencontres « Les Résistantes », qui espèrent contribuer au renforcement ...
Connu / TG le 16/07/23 à 10:22
Reportage — Agriculture - Mis à jour le 7 juillet 2023 à 15h16 - Durée de lecture : 10 minutes
Photo Dans ce jardin partagé, Pierre Hénon rationne l'eau pour cultiver son potager. - © Mathieu Génon / Reporterre
Récupérer l’eau de pluie, semer différemment dans l’année, utiliser du compost humide... Des jardiniers partagent leurs astuces pour gérer les cultures lorsque l’eau manque.
Hauts-de-Seine, reportage
... Pierre Hénon, passionné par la biologie du sol ... MSV, l’acronyme de maraîchage sur sol vivant ... Olivier Puech ... Hérault ... Le Potager d’Olivier https://www.youtube.com/@LepotagerdOlivier/videos ...
Paillage et ombrage
... des ombrages amovibles, comme des canisses, des filets d’ombrage (en plastique, vendus en magasin) ou des voiles d’ombrage fabriqués avec une toile ou un simple drap.
... des légumes racines — betteraves, céleris, radis noirs ... graines anciennes ... des variétés nouvelles pour un climat nouveau
...
Adapter la surface de culture à la quantité d’eau de pluie récupérée
Didier Helmstetter ... Auteur du livre à succès Le Potager du paresseux, l’ingénieur agronome a publié en 2022 la suite : Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Dans ses conférences et vidéos, il plébiscite le mulch, à savoir un généreux paillage de foin. Cette technique lui permet de réduire son intervention au minimum : pas de travail de la terre, pas d’ajout de compost, réduction des « mauvaises » herbes, conservation de l’humidité, protection du sol ... le « loto potager » en semant plus tôt et en quantité. Si la météo s’avère clémente, la production sera très abondante. Dans le cas contraire, il a toujours l’espoir d’une récolte, même maigre. Il mise aussi sur les légumes qui ne montent pas en graines en cas de sécheresse, « comme le poireau ou les côtes de bettes qui attendront la première pluie pour repartir » ... réduire la perte d’eau par tous les moyens : en favorisant la rétention d’eau dans le sol, en limitant le phénomène d’évaporation et en récupérant la moindre goutte. Olivier a par exemple installé un évier dans son potager afin de récupérer toute l’eau de lavage de ses légumes ...
537 signatures
Destinataire(s) : E. MACRON Pr. de la République, E. BORNE Première Ministre, M. FESNEAU Ministre de l'Agriculture, R. LESCURE Ministre chargé de l'industrie, C. BECHU Ministre de la Transition écologique, H. JAQUET chargé de la santé et du bien-être animal
Campagne lancée par La coalition des résistances aux fermes usines
La coalition des RAFUs (Résistances aux fermes-usines) lance une campagne nationale pour demander un moratoire sur les fermes usine pour en finir avec les dégâts sociaux et environnementaux générés par leur multiplication.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Vous avez dit "ferme-usine"?
Dans une logique productiviste, en appliquant des méthodes industrielles intensives (monocultures, élevages industriels) les fermes-usines accaparent les sols et dégradent les conditions de vie sur terre. Qu'il s'agisse de gigantesques serres, chauffées en hiver et éclairées la nuit, produisant des fruits ou légumes en toutes saisons au prix d'émissions massives de gaz à effet de serre, qu'il s'agisse d'élevages intensifs hors sol concentrant et maltraitant des milliers d'animaux dans des espaces fermés réduits, ou qu'il s'agisse de vastes étendues détournées de leur vocation alimentaire pour approvisionner les méthaniseurs, l'agriculture productiviste cumule les dégâts sur le vivant. Pendant ce temps, une poignée de financiers et d'actionnaires de groupes industriels se frottent les mains.
...
Soutenez-nous, Signez la pétition !
Les premier.es signataires :
- REI (Refus élevage industriel) – Avesnois/Thiérache
- FLANER (Flandre-Lys-Alloeu Nature et environnement respectés)
- Bretagne contre les fermes-usines
- Stop méthane Plouha
- Douriou Gouez
- Sauve qui poules, Plestin les Grèves
- Bocage -environnement Avesnois "les agités du bocage"
- Les soulèvements Sèvre-niortaise
- Bassines non merci 79
- BNM 29
- Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre
- Minga – Faire ensemble
- Nous voulons des coquelicots – Grand Châtellerault
- La ruche de l'écologie des monts du Lyonnais
- Halte aux Marées vertes (HAMV)
- Confédération paysanne 59
- Association Anor Environnement
- Association AIVES
- Collectif "Non à la mégaporcherie de Feusines-Perassay"
Des personnalités
- Morel-Darleux Corinne, autrice
- Cohen Aurélien-Gabriel , chercheur en géographie et en philosophie des sciences
- Tordjman Hélène, économiste, université Sorbonne Paris-nord
- Dessein Mickaël, auteur réalisateur permaculteur amateur
Des élu.es
- De Marci Monique, sénatrice de Gironde
- Garin Marie-Charlotte, députée du Rhöne
- Satouri Mounir, député européen
- Mariel Océane, conseillère communataire de la Rochelle
- Biteau Benoît paysan et député européen EELV
- Combres Maryse, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
- Moncond'huy Léonore, maire de Poitiers
- Chapuis Gauthier, adjoint au maire de Lyon
- Poix Julien, conseiller régional Hauts-de-France
Benoit Biteau - député européen EELV • © Morgane Jacob - France Télévisions
Rubriques : Niort Deux-Sèvres Nouvelle-Aquitaine
Les évènements du 25 et 26 mars 2023 à Sainte-Soline ont été marqués par les graves affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. En colère envers l'État sur la gestion du dossier, le député européen écologiste Benoît Biteau, estime que les anti-bassines ont "gagné la bagarre de l’opinion". Il interroge d'autant plus l'entêtement des pouvoirs publics et soulève les incohérences du projet dans une gestion de l'eau durable et équitable.
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’il n’y a pas d’anti-irrigation, il n’y a pas d’anti-bassines, on veut juste que ça se passe bien et que si on doit utiliser de l’eau en agriculture, il faut créer les conditions de la réussite de tout ça. Je dis souvent que les écologistes, en vérité, par leur positionnement, sont les meilleurs alliés des agriculteurs même s’ils ne s’en rendent pas compte. Les solutions qu’on propose peuvent sortir l’agriculture de la mauvaise ornière dans laquelle elle est enlisée.
Pour aller plus loin :
nature ; manifestation ; social ; économie ; écologie ; environnement ; politique ; mégabassines