Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
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issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
15 juillet 2025 - Catégories Fédération de Russie
La guerre de Poutine découle des contradictions fondamentales du capitalisme russe — pas de l’expansion de l’OTAN ou du conflit civilisationnel. La stagnation économique de la Russie depuis 2008, le déclin démographique et l’inégalité extrême ont créé une « crise organique » qui ne pouvait être résolue que par l’agression externe. Loin d’être économiquement ruineuse, la guerre a en fait revitalisé le capitalisme russe en créant de nouveaux marchés pour la violence tout en consolidant le pouvoir oligarchique.
Cette perspective matérialiste remet en question les hypothèses occidentales sur l’efficacité des sanctions et offre des perspectives sobres sur pourquoi le conflit ne se terminera pas avec l’Ukraine. [AN]
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Le niveau d’inégalité est incomparable à tout ce que nous pouvons trouver dans d’autres grandes économies. Selon les estimations de Credit Suisse, un pour cent des plus riches en Russie possèdent 59 pour cent de toute la richesse domestique (aux États-Unis c’est 35 pour cent), et cela ignore le niveau extraordinairement élevé de richesse stockée dans des comptes offshore à l’étranger. Donc si nous essayons d’expliquer pourquoi l’invasion s’est produite quand elle l’a fait, nous devrions bien regarder cette crise organique du bloc dirigeant. Nous voyons ici un problème d’accumulation de capital, de reproduction de la main-d’œuvre, et un gouffre fondamental entre un pour cent et le reste de la population.
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Selon Novokmet, Piketty, et Zucman [économistes qui étudient l’inégalité], le niveau actuel d’inégalité ne peut être comparé qu’au niveau d’inégalité dans l’Empire russe juste avant la Révolution d’octobre 1917. Comment expliquez-vous à votre population qu’elle est si pauvre malgré le fait de vivre dans un pays incroyablement riche en ressources ? À travers la mythologie sur la grandeur de l’empire russe et du monde russe. Mais pas seulement cela. Le monde russe est sous menace. Si vous ne vous mobilisez pas maintenant pour le protéger, ses ennemis le détruiront. Peu importe que votre vie ait déjà été détruite par les gens qui vous gouvernent. Ce qui est important, c’est que d’autres viennent prétendument détruire même le peu qui reste.
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chauvinisme ... il y a eu beaucoup de protestations, et pas seulement des protestations par des politiciens de l’opposition libérale, mais aussi des groupes de personnes qui sont conventionnellement comprises comme le cœur du soutien pour le président russe. ... le bloc dirigeant a perdu la capacité de mobiliser la population basée sur une motivation positive. ... La situation ne s’est retournée qu’après que le régime soit passé à la mobilisation économique en étendant le modèle de recrutement des compagnies militaires privées [comme le Groupe Wagner]. Il a transformé les inégalités sociales et la pauvreté généralisée en un avantage en construisant une armée de soldats mercenaires.
La guerre comme solution économique
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le système luttait pour se reproduire ... essayer d’exporter le conflit de classe interne à l’étranger sous la forme d’une invasion de l’Ukraine ... ce n’était pas une décision optimale pour la Russie. Le scénario optimal pour eux aurait été que l’Ukraine rejoigne volontairement le bloc d’intégration. Cela ne s’est pas produit. Donc est venu le plan numéro deux.
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Prendre la Crimée, mais laisser le Donbass tranquille ... L’explication matérialiste historique suggérerait que le but du plan numéro deux était d’intégrer l’Ukraine dans le bloc économique à travers un Donbass réintégré. Cependant, cela ne s’est pas produit parce que les accords de Minsk [accords de paix de 2014-2015 tentant de mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine], qui étaient la forme légale-institutionnelle du plan numéro deux, n’ont jamais été intégrés. Il y a eu une résistance généralisée aux accords de Minsk en Ukraine, ce qui souligne la dimension externe de la crise de légitimité de la Russie.
Alors quel était le plan numéro trois ?
Conquérir Kiev en trois jours. ... ce plan a aussi échoué. Le plan numéro quatre était donc une guerre d’usure
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Comment l’effort de guerre peut-il aider les économies en déclin ?
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La sphère politique et la sphère économique ont des intérêts intégraux. Donc la guerre est supposée fournir un espace pour l’expansion capitaliste, pour l’appropriation de la force de travail, pour renforcer le grand chauvinisme russe comme force légitimante.
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La guerre a relancé l’économie russe d’une manière similaire aux années 1990. Il y a eu une ré-allocation extensive des capacités de production. Le géographe britannique et théoricien social David Harvey appelle cela l’accumulation par dépossession. Beaucoup d’actifs de production sont passés des mains d’investisseurs étrangers aux capitalistes russes. La guerre était avantageuse pour beaucoup de secteurs de l’économie, et surtout pour le grand capital, qui s’est approprié divers actifs à des rabais énormes. De plus, une grande quantité d’actifs qui étaient précédemment stockés à l’étranger sont retournés en Russie. Le secteur bancaire se portait simplement bien, ce qui a revivifié l’économie russe et elle a grandi.
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Des incitations économiques significatives sont apparues pour retirer le capital de retour en Russie. Il était possible d’acquérir des propriétés à rabais qui ont apprécié significativement, ou il était aussi possible de garer de l’argent en Russie et gagner plus de vingt pour cent de taux d’intérêt si vous les déposiez dans une banque russe. C’est un assez bon marché…
Les profits du secteur bancaire russe sont énormes. Ces fonds privés sont par la suite investis dans la violence. Les prêts bancaires fournis aux entreprises impliquées dans la production d’outils et d’équipements conçus pour tuer sont énormes.
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La guerre est un grand bénéfice pour le grand capital. Et la guerre apporte aussi une grande portée pour la coopération entre les secteurs public et privé. Il y a beaucoup d’investissements étatiques, à la fois dans les secteurs produisant la violence et dans la création d’outils pour exercer la violence. La violence devient le moteur du développement capitaliste. On pourrait dire que la violence a déjà remplacé le pétrole et le gaz comme l’article d’exportation principal de l’économie russe.
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il semble que la Russie devient une économie de guerre
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Le keynésianisme suppose que dans l’économie vous redistribuez les ressources du côté de l’offre au côté de la demande. Vous voulez augmenter la demande, et vous augmentez la demande en menant des politiques d’emploi de masse où les travailleurs peuvent conduire la demande à travers une consommation accrue. Dans le keynésianisme, vous voulez créer de grands projets impliquant beaucoup de personnes. La guerre apparaît similaire à première vue. Elle apporte des salaires plus élevés qui sont sans précédent par les standards régionaux en Russie. Cela pourrait être considéré comme un grand projet keynésien où vous stimulez la demande. Mais je dirais que l’emploi élevé et les salaires croissants sont un effet secondaire. La guerre est encore largement un phénomène du côté de l’offre.
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La guerre ne suit pas la logique du keynésianisme militaire mais est encore en accord avec la logique néolibérale
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Impact sur les Russes ordinaires
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En partie dû aux salaires augmentés pour ceux impliqués dans la production d’équipement militaire et de munitions. Mais il y a aussi une inflation énorme
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les taux d’intérêt élevés sont bons pour ceux qui ont déjà de l’argent ... les prêts sont vraiment très chers ... 20 pour cent
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L’efficacité des sanctions
... fonctionnent, mais elles n’apportent pas le résultat désiré ... forcer la Russie à mettre fin à la guerre ... elles ont un impact énorme. Les exportateurs russes ont partiellement réussi à s’adapter aux sanctions dans le domaine des exportations d’énergie. Il y a eu beaucoup de discussions sur la flotte fantôme transportant du pétrole russe autour du monde. Le système capitaliste est complexe et plein de contradictions. Celles-ci créent des obstacles pour le capital russe, mais d’autres aspects, elles créent des opportunités. Les fabricants allemands, par exemple, ne produisent plus de voitures en Russie, mais quand vous regardez les exportations de voitures allemandes vers des endroits comme le Kirghizistan, c’est en hausse. ... les sanctions à de nombreux égards poussent l’inflation vers le haut, mais en même temps ne causent pas l’effondrement de l’économie russe.
Y aurait-il des sanctions internationales qui pourraient avoir un effet plus grand que celles appliquées récemment ?
... elles affectent définitivement aussi des groupes de personnes en Russie qui essaient de s’opposer à la guerre. Mais j’aimerais souligner que la logique des sanctions est étroitement liée à la vision du monde que nous avons sur la guerre
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Si quelqu’un suivait l’explication matérialiste historique de la guerre, peut-être que d’autres idées pour les sanctions émergeraient. Si vous êtes conscient du problème de reproduction de la force de travail en Russie, quel effet cela aurait-il, par exemple, si nous créions des opportunités pour la force de travail russe de quitter la Russie ? En ce moment, la Russie n’a aucune restriction sur les voyages à l’étranger. En fait, elle soutient plutôt le départ des personnes d’opposition du pays.
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Certaines des zones offshore préférées comme Chypre, le Luxembourg, les Pays-Bas sont d’ailleurs localisées directement dans l’UE. Et si nous abolissions le régime offshore mondial ? Non seulement nous compliquerions les investissements du capital russe dans le marché de la violence, mais nous créerions aussi des conditions pour des systèmes fiscaux plus justes dans le monde entier et soutiendrions le développement économique sur les périphéries
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Y a-t-il un moyen de sortir de la guerre pour la direction russe ?
... La guerre lui a donné un nouvel élan énorme, et il sera très difficile de la remettre à un régime de développement pacifique. Nous avons environ 700 000 soldats actuellement mobilisés dans l’effort de guerre. La plupart d’entre eux se sont enrôlés à cause de l’offre de salaires plus élevés.
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Considérez-vous cette dynamique comme une menace pour l’Europe ?
J’en ai peur. Il y a bien sûr des différences, et je ne réduirais pas « l’Europe » à « l’Union européenne » ici. La Russie représente une plus grande menace pour des pays comme la Biélorussie, le Kazakhstan, et la Géorgie que pour la Lituanie ou la Finlande
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Ivan Bakalov travaille comme chercheur à l’Université technique de Dresde. Il a aussi travaillé professionnellement dans des universités à Leyde, Vienne, Marbourg, et Sofia. Il est né en Bulgarie et est membre de la maison d’édition bulgare dVERSIA.
Jan Bělíček est un critique littéraire et journaliste. Depuis la fin de 2019, il est rédacteur en chef d’Alarm.cz, qu’il a co-fondé en 2013. Il écrit sur la littérature, la culture, mais aussi la politique et la société. Avec Pavel Šplíchal, il modère le podcast Kolaps et ensemble avec Eva Klíčová crée le podcast littéraire TL ;DR.
https://denikalarm.cz/2025/06/rusko-uvazlo-ve-slepe-ulicce-ekonomickeho-vyvoje-proto-zautocilo-na-ukrajinu-tvrdi-politolog-bakalov
Traduit pour ESSF par Adam Novak
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article75414
Connu / TG le 16/06/25 à 8:14
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▶ Claude SERFATI a été enseignant-chercheur en sciences économiques à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il est membre du conseil scientifique d’ATTAC-France. Ses travaux portent en particulier sur les interactions entre l’économie et le militaire dans le monde, en Europe et en France. Il est l'auteur de "L'État radicalisé" et "Un monde en guerres" aux éditions La Fabrique.
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Claude Serfati revient sur les dynamiques de la mondialisation armée et la radicalisation de l’État français à l'heure ou les tensions internationales et nationales explosent. Il décrypte les ressorts du capitalisme militarisé et de l’imbrication croissante entre intérêts économiques et impérialismes concurrents. Un échange essentiel pour comprendre comment le capitalisme contemporain, loin de pacifier le monde, engendre au contraire un enchevêtrement de crises de plus en plus graves.
👉 NOTRE ARTICLE POUR TOUT COMPRENDRE SUR LA STRATÉGIE DE TRUMP : https://elucid.media/analyse-graphique/tarifs-douaniers-trump-declare-la-guerre-economique-au-reste-du-monde
⚠️ La zone commentaire doit rester un espace respectueux, de débat ouvert et constructif. Les rares attaques et/ou injures envers les invités qui acceptent bénévolement nos invitations ne seront pas acceptées. Merci pour votre compréhension.
Présentateur : Olivier Berruyer
Productrice : Carla Costantini
Monteur : Xavier de Capèle
Sommaire :
00:00:00 - Zapping
00:01:41 - La situation internationale actuelle
00:03:54 - Le commerce et la mondialisation, vecteurs de paix ?
00:09:52 - L'Europe c'est la paix ?
00:21:44 - Les leviers de puissance de l'Europe
00:26:17 - Une défense européenne ?
00:36:22 - Une guerre entre deux empires ?
00:52:13 - La France, un pays pacifique ?
00:57:48 - Le rôle et les risques posés par l'armée en France
01:05:52 - Une stratégie commerciale française centrée sur l'armement
01:18:39 - Lois sécuritaires et dérive autoritaire
01:25:50 - Question finale
Chronique
Le documentaire d’Anna Recalde Miranda, De la guerre froide à la guerre verte, sort ce mercredi au cinéma. Dans un récit intime et politique très tendu, la réalisatrice montre l’une des conséquences de la dictature au Paraguay : des millions d’hectares destinés à la culture intensive du soja, aux mains des soutiens de ce régime ultra-violent.
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Le passé : la dictature d’Alfredo Stroessner, qui a accédé au pouvoir en 1954 et y est resté jusqu’en 1989, avec le soutien des États-Unis ... les archives de ces années de terreur, durant lesquelles les opposant·es politiques, communistes, socialistes et alternatifs ont été poursuivi·es, torturé·es et assassiné·es. ... reste un désastre écologique : huit millions d’hectares (soit la surface du Panama) du pays ont été confiés aux amis du dictateur. Un accaparement des terres qui ne connaît pas de frontière. Le film nous emmène également au Brésil, pays voisin qui a connu le même phénomène, et où 14 millions d’hectares appartiennent aux soutiens de son pouvoir dictatorial. Des deux côtés de la délimitation entre les États, on retrouve des paysages similaires, ceux d’un «désert vert», sans arbre ni insecte, où ne fleurit que du soja planté sur les ruines de la démocratie et de l’environnement.
Il en pousse tellement que les industriels eux-mêmes ont qualifié ces terres malhabidas, (mal acquises, en français) de «république du soja». Massivement déforestées, cultivées de façon intensive à grand renfort de pesticides et d’OGM, elles sont réservées à l’exportation de cette légumineuse, principalement vers l’Europe et la Chine.
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le règne de l’agroindustrie ... défend férocement ses terres spoliées face au mouvement des Paysans sans terre et aux populations autochtones qui veulent les récupérer. En se rendant à leurs côtés, la réalisatrice dévoile la lutte acharnée de ces peuples pour avoir le droit d’habiter et de cultiver leur territoire, de défendre leur environnement, au prix d’un harcèlement continu et de multiples assassinats. ...
À lire aussi
- «L’enjeu, c’est de transformer cette rage en énergie» : un documentaire sur les traces des militants d’Extinction rebellion
Milite planétaire. Tantôt critiqué, tantôt admiré, le mouvement Extinction rebellion est souvent mal compris. Un documentaire de 52 minutes veut déjouer les clichés pour explorer ce qui pousse ses militant·es à s’engager. Il est diffusé ce jeudi soir sur France 3 Paris Île-de-France, puis sera accessible sur le site de France télévisions. - Cinéma : «Anna», le combat d’une éleveuse pour sauver sa terre dans une Sardaigne rurale et patriarcale
Sarde digne. Anna est prête à tout pour ne pas perdre ses terres familiales au profit d’un projet hôtelier. Signée du réalisateur italien Marco Amenta, cette fiction inspirée de faits réels nous plonge au cœur son combat. En salles depuis ce mercredi.
Ndlr : Film documentaire à voir absolument (mais en forme).
Il concerne nos paysans et nous consommateurs de manière indirecte.
Il resitue l'opération CONDOR et montre qu'elle est dans une phase 2 qui colle bien avec les "éco-terroristes"...
Questions :
- que fait gp dans ces pays ?
- comment aider ?
En faisant monter en puissance la médiation de l'urgence ? ACT
Connue / https://diaspora-fr.org/posts/11004992
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gr_perso@diaspora-fr.org - il y a environ 10 heures
Lien YT pour la prévisualisation : https://www.youtube.com/watch?v=EGUQA6YTPwc
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• 27 vues
Pour ce nouveau numéro de “Au cœur de l’actu”, nous avons choisi de vous faire découvrir, peut-être, un conflit qui ne fait jamais la une des journaux, Et pourtant deux ans, jour pour jour, après son déclenchement plusieurs dizaine de milliers de personnes sont mortes. Près de 13 millions d’autres sont déplacées, et 30 millions de personnes se retrouvent dans une situation d’urgence humanitaire, soit plus de la moitié de la population totale. C’est bien un conflit actuel, une guerre sanglante qui agite le Soudan, pays de la corne de l’Afrique, englué dans le face à face entre une armée officielle et de puissants paramilitaires, englué aussi dans les convoitises de grandes puissances mondiales qui y voient des intérêts stratégiques, économiques et géopolitiques. Et malgré tout cela, cette guerre se retrouve éclipsée, notamment par la vaste couverture médiatique dont bénéficie la guerre en Ukraine ou par la couverture sélective et pro-Israélienne des massacres à Gaza. Alors comment l’expliquer et comprendre les tenants et aboutissants de cette guerre ? Pourquoi cette guerre qui oppose l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, qui s’est emparé du pouvoir en 2021, lors d'un putsch, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), affiliées à son ancien adjoint, Mohamed Hamdan Daglo, pourquoi cette guerre continue t-elle depuis deux ans ? Eléments de réponse dans cette émission avec notre invité, Marc Lavergne, Docteur en géographie et Spécialiste de la Corne de l’Afrique.
Visibilité Publique
Publié originellement 16/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 36min 24sec
Aucun commentaire.
Tr.: ...
30 millions de personnes en extrême difficulté
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cette guerre n'intéresse personne ... Darfour ... Sahel ... compétition pour les richesses ... massacres invraissemblables ... camps au Tchad ... la Turquie soutient l'armée ... l'arabie Saoudite et Doubay en compétition ... les médias ne parlent pas de cette guerre ...
Analyse
Europe
Les services secrets ukrainiens ont piégé des milliers de lunettes destinées aux opérateurs contrôlant les drones de combat russes, rapporte le New York Times. Une opération qui n’est pas sans rappeler le sabotage des bipeurs du Hezbollah par le Mossad en septembre 2024.
6 min
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Kiev n’a pas forcément beaucoup le choix. "Le probable désengagement des États-Unis de Donald Trump oblige l’Ukraine à trouver des moyens moins onéreux pour continuer à soutenir l’effort de guerre. C’est peut-être le signe que l’Ukraine se prépare à une guerre de guérilla", conclut Will Kingston-Cox.
Connu / https://bsky.app/profile/esponagrine.bsky.social/post/3liwoaftads2n
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Dominique C @esponagrine.bsky.social · 4 h
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Article mis en ligne le 3 janvier 2025
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10735526
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Marie-Claude Saliceti - il y a environ 4 heures
Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme
Il faut « sortir » du capitalisme mais je ne vous dirais pas comment
https://mcinformactions.net/il-faut-sortir-du-capitalisme-mais-je-ne-vous-dirais-pas-comment
#capitalisme #extremedroite #travail #servicespublics #guerres
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par Olivier Poche, vendredi 27 septembre 2024
Samedi 21 septembre, les auditeurs de France Info ont « rendez-vous » avec la médiatrice de Radio France, Emmanuelle Daviet. Au menu ce jour-là, le traitement réservé aux attaques d’Israël contre les membres du Hezbollah libanais, via leur bipeur ou leur talkie-walkie. L’occasion d’un numéro d’équilibriste de haute voltige, signé Franck Mathevon, directeur de l’information internationale de Radio France.
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Voir aussi...
Israël, Médiateur, terrorisme, liban, 2010 la désinformation continue
Connu / https://mastodon.top/@acrimed@mamot.fr/113220186267410230
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29 sept. Acrimed @acrimed@mamot.fr
«Comment continuez-vous à respecter le principe d’équilibre auquel sont très attachés les auditeurs pour évoquer cette guerre ?» Ou l’auto-aveuglement de la médiatrice de Radio France
Et nulle part ailleurs dans les médias dominants.
27 sept. - 0 - 9 - 1
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion d'une conférence sur le moment politique le 29 novembre 2024.
Il expose une analyse globale des enjeux internationaux, sociaux et politiques. Il commence par dénoncer l'escalade du conflit en Ukraine, exacerbée par les approches de Donald Trump et Joe Biden. Il rappelle les dangers d’un engrenage militaire et prône la diplomatie comme issue inévitable. Il évoque le génocide et les tensions au Liban, appelant à renforcer l’armée libanaise pour stabiliser la région.
Sur le plan sanitaire, il alerte sur l’ampleur de l’épidémie de grippe aviaire en Europe et ses conséquences désastreuses, soulignant les risques de transmission zoonotique, déjà observés aux États-Unis. Concernant l'Afrique, il salue les échanges avec les dirigeants sénégalais, plaidant pour une refonte des relations franco-africaines et la lutte contre l’injustice économique mondiale, critiquant les élites responsables des inégalités croissantes.
Enfin, il revient sur la situation politique nationale en accusant Emmanuel Macron de saper la démocratie. Il souligne que la seule solution est sa destitution ou sa démission, évoquant les préparatifs d’une élection présidentielle anticipée. Jean-Luc Mélenchon affirme que le programme du Nouveau Front populaire est prêt à relever les défis, en proposant une véritable alternative démocratique et sociale.
Personnes mentionnées
2 personnes
Emmanuel Macron
Jean-Luc Mélenchon
La « guerre » menée depuis neuf ans par Israël contre la CPI | Au fil de Là-bas | Là-bas si j'y suis
Connu / https://framapiaf.org/@cobi@mamot.fr/112593090135287341
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10 juin cobi @cobi@mamot.fr
Un article paru dans The Guardian : #espionnage piratage et intimidation : la « guerre » menée depuis neuf ans par #israel contre la #CPI révélée au grand jour
#palestine
En accès libre sur la-bas.org :
Photo-montage avec au 1er plan Karim Khan, procureur général de la CPI, et le portrait de Netanyahu en gros plan derrière, entouré de caméras de surveillance
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2:32:30 - 825 k abonnés - 1,1k+ - 54 977 vues
Le 7 octobre 2023, 1 200 Israélien·nes étaient tué·es par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres étaient kidnappé·es. À ce jour, une centaine d’otages se trouvent encore à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement d’extrême droite israélien.
Immédiatement après, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lançait la guerre pour « éradiquer » le Hamas à Gaza. Depuis un an, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 kilomètres carrés, avec des cadences de frappes inédites par rapport à d’autres conflits.
Hôpitaux ciblés, stratégie de la famine, déplacements forcés de population : « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », répètent ses habitant·es depuis un an. Selon le ministère de la santé palestinien, 42 000 habitant·es de l’enclave ont été tué·es en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres ont été blessé·es. D’autres sont morts, ou mourront de faim, de maladies ou d’absence de traitement. « Le taux de létalité à Gaza est quasiment inconnu au XXIe siècle », analysait cet été sur Mediapart la chercheuse Amélie Férey. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.
Alors que Gaza a été humainement et culturellement détruite et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël porte son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais·es ont été tué·es, et 100 000 ont fui vers la Syrie. Après des frappes iraniennes sur Israël mercredi 1er octobre, le spectre d'une guerre régionale est chaque jour plus menaçant.
Benyamin Nétanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Rendra-t-il un jour des comptes devant la justice internationale ? Entrons-nous dans une guerre régionale entre Israël et l'Iran? Comment mettre un terme à une escalade alors que la négociation paraît illusoire ?
Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques à l’intérieur d’une société israélienne traumatisée par le 7-octobre, où le sort des Palestiniens n’intéresse plus qu’une minorité de la société ?
Comment donner la mesure du « Gazacide » en cours, ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza City, Rafah et Deir el-Balah.
Nos invité·es :
- Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’IFRI, chroniqueuse à Mediapart
- Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, coordinatrice du Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
- Raphaël Pitti, médecin humanitaire
- Rami Abou Jamous, journaliste
- Ibrahim Awad, professeur de français
- Iyad Alasttal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
- Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
- Julia Grignon, professeure de droit humanitaire, directrice scientifique de l’IRSEM
- Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique, réalisatrice
- Alon-Lee Green et Rula Daood, codirecteurs de Standing Together
- Samy Cohen, politiste
- Martial Manet, chercheur en droit international
- Lamia Ziadé, artiste
100 commentaires
- @yasminesabri4789 il y a 5 jours
Ce genre de plateau serait malheureusement impossible sur une chaîne d'info mainstreem ou même sur le service public. C'est dramatique .Et cela en dit beaucoup de l'état dans lequel se trouve notre démocratie, et de l'invisibilisation totale de ce qui se passe, de l'horreur absolue que subissent les palestiniens. Je suis écoeurée et ne supporte plus du tout d'entendre les commentaires dégueulasses sur LCI, BFM et compagnie, leur double standard (vs Ukraine) me dégoûte. . merci à Mediapart de se tenir au-dessus du lot. Même si ces témoignages sont très durs à entendre
56+ - @PhHa547 il y a 5 jours
Merci pour cette émission.
Mme Julia Grignon est d'un courage extraordinaire. Après 20 ans de droit humanitaire, elle ne baisse toujours pas les bras.
Ceux qui ne veulent toujours pas employer le mot génocide , après avoir entendu tous ces témoignages ne peuvent être que de mauvaise foi.
Si après la deuxième guerre mondiale on pouvait dire "on ne savait pas" Là cest sous nos yeux, l'ONU se réunit en urgence tous les jours. Gesticulation ! C'est désespérant 😥
23+ - @achaoPSG il y a 5 jours
Pourquoi persister à tout ramener au 7 octobre. Parce que sans ça, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
40+ - @lucielpr4517 il y a 5 jours
Merci Mediapart ! Une émission importante et éclairante.
17+ - @3475-m9e il y a 5 jours
Le premier plateau est très émouvant et rappelle très justement la situation à Gaza. La 2e partie ressemble aux débats que l’on voit depuis 1 an et chacun reste sur son point de vue. Merci à mediapart d’avoir organisé cette émission pour que l’on n’oublie pas Gaza.
11+ - @sergedurand7345 il y a 5 jours
bizarre tout de même que l'on évoque si peu la spoliation des palestiniens de leur terre .
"spoliation" n'est pas un mot anodin , il signifie le vol sans vergogne du bien de l'autre ...
8+ - @blacksad2049 il y a 5 jours
Merci de votre travail - Honte sur notre exécutif actif complice de cette tragédie par son soutien aux criminels fascistes
13+ - @karlcolomer5697 il y a 4 jours
Invitez Francesca Albanese, ILAN PAPPE, des membres UJFP !! Sinon bon Docu !!
6+ - @salemfathi2532 il y a 5 jours
La photo de votre présentation esr celle, je crois où une petite Palestinienne pleure la mort de son frère et dit à travers ses larmes; ' j'aimerais juste une minute pour te dire adieu" Papa est mort de mort naturelle et j'aurais tant voulu lui dire combien je l'aimais, mais je n'ai pas pu. Si ce n'est pas elle sur cette photo, il y a des milliers d'autres comme elle; Ces horreurs impunies, ce sont les notres
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Connu / https://framapiaf.org/@Greguti@pouet.chapril.org/113253866642099479
"
Mediapart a partagé 3 j Greguti@pouet.chapril.org mediapart@mediapart.social Grégory Gutierez @Greguti@pouet.chapril.org
40 000 morts identifés à #Gaza (évaluation confirmée par d'autres sources que le seul Ministère de la Santé du #Hamas), dont une centaine de journalistes palestinien·nes.
Beaucoup d'autres décès dûs aux maladies et à l'extrême précarité dans laquelle est plongée la population.
Russie, Chine, Israël, Syrie : on assiste à un renoncement au droit international et à l'effondrement de la crédibilité morale de l'Occident.
Que fait la Cour Pénale Internationale ?
FF @mediapart
"
Tr.: ... ghetto, camp de concentration, urbanicide, terroriser la population, détruire une culture, ... les israéliens n'ont pas protégé les populations ... volonté délibérée de massacrer la population de Gaza ... génocide ... journalistes ciblés en tant que tels, blackout médiatique d'Israël ... des centaines de journalistes assassinés ... crimes de guerre ... le pire, la perte de la dignité humaine ... il faut rappeler nos ambassadeurs d'israël ... le droit humanitaire est le seul corpus ... garder espoir, devoir moral
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cisjordanie catastrophique ... plan pour recoloniser, vrai projet politique, finir le travail de 1948 par une stratégie de la terreur.
2ème plateau
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Terminer* >1:31:39 ACT
... en assassinant un dirigeant iranien dans son ambassade en Syrie, Netanyahu ne commettait pas un de ces crimes et une de ces violations du droit international désormais ordinaires pour lui. Pour tous les gens au pouvoir de cette sorte, les traités, les engagements, les accords, les lois sont « des chiffons de papier ». Donc Netanyahu n’agissait pas pour sa « réplique contre le 7 octobre ». Il provoquait une nouvelle étape de la situation de guerre. Sciemment, ouvertement.
Le but était d’obtenir une réaction en riposte de l’Iran. De cette façon il s’agit de redonner à son gouvernement de l’air pour respirer, face à l’isolement sans précédent dans lequel il a placé son pays. Tous les gouvernements, jusqu’au plus complaisant face au génocide en cours, comme le gouvernement allemand, sont sous la pression d’opinions publiques horrifiées. Biden en sait quelque chose. Il est désormais en danger d’être battu par Trump pour avoir méprisé cette composante de la population américaine ...
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Dans ce 170ème numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le discours de Gabriel Attal à l'Assemblée nationale.
Il critique la manière dont le Premier ministre utilise sa jeunesse et sa supposée modernité comme une façade, pour masquer des politiques à l'encontre des principes de liberté et d'autorité. Il l’accuse de faire l'apologie de la suppression des lois et règlements. La politique fiscale du gouvernement ne sert que les plus riches.
Jean-Luc Mélenchon aborde la notion de liberté. Il critique les propositions d'Attal qui semblent affaiblir le code du travail, mettant en garde contre les conséquences sur les salaires, la concurrence, et la qualité de vie des travailleurs. Les annonces de Gabriel Attal sur les logements sociaux, présentées comme une extension de la liberté, conduisent en son amoindrissement pour tout ceux qui attendent un logement décent.
Il poursuit sur la concurrence dans le secteur agricole, soulignant les conséquences négatives de la liberté du commerce sur les producteurs locaux. Il dénonce la remise en question des normes, qui peut être un outil pour l'agriculture locale face à la compétition déloyale qui détruit des exploitations agricoles.
Jean-Luc Mélenchon critique ensuite la vision de l'autorité présentée par Attal, affirmant que l'autorité ne doit pas être confondue avec l'usage de la force. Il met en garde contre les mesures autoritaires qui peuvent créer de la résistance et éloigner la société du modèle démocratique.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon évoque la situation au Moyen-Orient, affirmant que les médias français entérinent sans vérification les récits du gouvernement israélien. Il appelle à la résistance contre la désinformation et à la défense du droit international dans un contexte de conflits ethniques et religieux.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:35 : L'offensive néolibérale du gouvernement Attal
20:17 : Traitement médiatique de la situation à Gaza
25:44 : Constitutionnalisation de l'IVG
LES LIENS
- Le journalisme français, un danger public (Le Monde Diplomatique) : https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/HALIMI/66560
Connu / TG le 18/12/23 à 12:41
Comprendre ce qu’il se passe à Gaza - Conférence de Jean-Luc Mélenchon - Diffusée en direct le 20 nov. 2023 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon était en conférence “Faîtes mieux !” à Paris le 20 novembre 2023 avec l’Institut La Boétie.
Il commence par décrire la situation à Gaza, l'une des zones les plus densément peuplées au monde. Elle est maintenant exposée à une forme de guerre urbaine totale. L'impact de ce contexte est dévastateur sur la population civile.
Jean-Luc Mélenchon appelle au respect des résolutions de l'ONU pour une solution à deux États. Le non-respect du droit international conduit à la guerre totale. Il critique ainsi les États-Unis pour ne pas avoir signé la convention de la Cour pénale internationale, tout comme Israël.
Il exprime également sa déception quant au délai pris par la France pour appeler à un cessez-le-feu. Il note cependant les réactions positives de certains pays qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec le gouvernement israélien et saisissent la CPI sur les crimes de guerre en Palestine. Il appelle à des sanctions financières contre Israël et exhorte la France à saisir le Tribunal pénal international pour mettre fin aux massacres.
Jean-Luc Mélenchon souligne l'importance de rejeter l'antisémitisme et l'islamophobie, appelant à l'unité contre toutes formes de racisme. Il critique le capitalisme pour sa propension à engendrer des conflits, soulignant l'implication de l'appropriation privée des ressources collectives dans l'escalade des guerres et alerte sur la guerre de l’eau déjà commencée.
Pour finir, il appelle à barrer la route à tout ceux qui cherchent à diviser le peuple français et à combattre le racisme et l’extrême droite. Il souligne l’universalité du peuple humain, que la créolisatin peut mettre en œuvre.
Tr.: ... le choc des civilisations de Samuel Huntington ... la force doit l'emporter sur le droit ... à la bourse du travail ... coalition "maintenant le peuple" au niveau européen ... lowfare ... constituer un peuple humain pour l'anthropocène ... 256 bassins fluviaux et de lacs en butte à des frontières ... 5 états ont saisi la cour pénale internationale / israël ... demander des sanctions contre le gouvernement israëlien ... il faut arrêter le massacre ... création d'un état de palestine ... refuser l'alignement politique, france indépendante ... l'indépendance, c'est la liberté, souveraineté du peuple ... les BRICS s'élargissent ... nécessite doigté ... nous avons besoin des autres ... les peuples sont capables d'intelligence collective ...
Pétition Jusqu'au 30.12.2023 - 57578 soutiens
Un nouveau cycle de violence extrême a débuté le samedi 7 octobre 2023, en Israël, à Gaza et en Cisjordanie. Le bilan civil est tragique. Chaque jour qui passe, le nombre de civil·es tué·es augmente. Des milliers de personnes sont déjà mortes et d’innombrables vies ont été détruites ou bouleversées. La priorité : la protection des civil·es. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties.
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