Actualité - Agriculture
Par l’édition du soir, avec l’Agence France-presse.
À la merci des pucerons verts, les cultures de betteraves sont essentiellement protégées avec des pesticides, néfastes pour l’environnement et la santé. Une autre voie vient d’être ouverte par un laboratoire breton, qui a mis au point un répulsif prometteur.
« Toute la différence avec les pesticides, c’est que les odeurs, ça ne tue pas » : dans son laboratoire de Rennes, Ené Leppik, cofondatrice de la jeune pousse française Agriodor, invente avec son équipe des parfums qui chassent les prédateurs des cultures. En trois ans, l’entreprise a mis au point un produit de biocontrôle baptisé Insior, qui donne des résultats très prometteurs contre le puceron vert. Celui-ci est vecteur de la jaunisse de la betterave sucrière, qui peut entraîner jusqu’à 30 % de perte de récolte.
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« Le problème, c’est que (les néonicotinoïdes) tuent aussi les prédateurs du puceron. Avec notre solution olfactive, on empêche ou on retarde l’invasion des pucerons et cela donne le temps à ses prédateurs naturels, comme la coccinelle ou les syrphes, d’arriver », explique-t-elle, défendant une « approche holistique ».
Connu / TG le 3/07/25 à 17:12
Par Stéphane Barnoin Publié le 11 juin 2025 à 09h32 •
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Sébastien Lemoine, l’un des fers de lance du camp des résistants.
Le quinquagénaire installé à Gouzeaucourt (Nord) produit céréales et légumes dans les plaines des Hauts-de-France. Il a fait le choix de la betterave sucrière bio « il y a treize ans », par conviction
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des rendements moindres – « de l’orde de 55 tonnes par hectare, contre 80-85 en conventionnel » – et une charge de travail très supérieure en matière de désherbage. Sur ce volet, Sébastien Lemoine s’appuie sur des bras extérieurs, partagés avec un groupement d’employeurs du secteur, et un robot dernier cri, dans lequel il vient d’investir. « Les outils à notre disposition sont en nets progrès. Contrairement à ce qu’on entend, le bio n’est pas une agriculture d’arrière-garde, on est même à la pointe… »
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Connu / https://bsky.app/profile/isidorepoireau.bsky.social/post/3lrdrupebxk27
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Republié par Dominique C
Isidore Poireau @isidorepoireau.bsky.social· 16 h
«"À un moment, j’en ai eu marre de déverser des 'phytos' dans mes champs. C’est une catastrophe pour la faune et la flore, et au-delà pour les générations futures". Il se lance donc avec l’espoir, à l’époque, "de montrer que l’on peut faire autrement"» www.lamontagne.fr/gouzeaucourt...
Les betteraviers conventionnels sont en première ligne pour réclamer le retour de certains insecticides aujourd’hui interdits, selon eux indispensables à la survie de la production française. Une (pet...
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Hugo Clément dévoile la face cachée de la filière industrielle du biocarburant et du biogaz. Il rencontre des combattants qui se mobilisent partout en France pour davantage de régulation et pour que les méthaniseurs soient alimentés uniquement avec des déchets, et non plus avec des céréales spécialement cultivées ou des denrées consommables.
Alors que nous voulons arrêter d’acheter du gaz et du pétrole de Russie, et plus globalement de réduire notre recours aux énergies fossiles, je me suis demandé si les biocarburants pouvaient être la solution miracle. Sur le papier, ça paraît une excellente idée. C’est fabriqué en France et moins polluant que le pétrole à la sortie du pot d’échappement.
Je pensais donc que cette industrie « verte » nous ouvrirait ses portes à bras ouverts pour nous montrer leurs innovations plus écologiques les unes que les autres. Mais, à ma grande surprise, ils ont tous refusé de nous recevoir. Filmer la production de bioéthanol à partir de betteraves produites en France : impossible. Filmer la production de biodiesel à partir de colza ? Impossible aussi. Quant à la fabrication de carburant à base d’huiles usagées à La Mède, près de Marseille… pareil : nous n’avons pas pu entrer. Qu’ont-ils donc à cacher ?
Nous avons découvert que nous importons du colza du Canada et d’Australie et qu’il s’agit très souvent de colza transgénique : il est interdit d’en planter en France, mais il est possible de l’importer sous prétexte qu’on le transformera en biodiesel. Pour fabriquer nos carburants « verts », nous faisons même venir de l’huile de friture usagée des restaurants de Chine. Elles traversent la planète sur des bateaux-citernes, extrêmement polluants, de manière totalement opaque.
Nous avons également enquêté sur les méthaniseurs qui fleurissent un peu partout en France. Là aussi l’idée semble excellente : arriver à produire de l’énergie en récupérant le méthane issu de la bouse des vaches de nos élevages. Mais j’ai découvert les effets pervers de cette industrie. Les résidus de la maturation sont répandus comme engrais sur les champs, avec parfois des conséquences dramatiques sur l’eau potable. Beaucoup de vaches laitières ne sortent plus à l’air libre : elles restent toute leur vie dans des hangars pour que les éleveurs puissent récolter la totalité de leurs excréments, ce qui n’est pas possible dans une prairie. Certains agriculteurs font aussi pousser des céréales uniquement pour alimenter les méthaniseurs : on utilise donc une partie de nos terres agricoles pour produire de l’énergie et non pour nourrir les hommes, alors que le prix des matières premières atteint des sommets.
Cela nous concerne tous : quand on fait le plein, que ce soit du sans plomb ou du diesel, il y a forcément une part de biocarburant dans notre essence. J’ai rencontré des combattants qui se mobilisent partout en France. Ils réclament plus de régulation et veulent que les méthaniseurs ne soient alimentés qu’avec des déchets (et non plus des céréales spécialement cultivées ou des denrées consommables).
Un espoir se profile : en 2025, tous les Français auront une nouvelle poubelle chez eux, celle des déchets alimentaires, où l’on mettra les restes de légumes, de viande, de poisson, de coquilles d’œufs… Tout cela servira à produire du gaz en ayant un moindre impact sur l'environnement.
Dans ce format original mêlant enquête et découverte de nos écosystèmes les plus précieux, Hugo Clément nous emmène au plus près des femmes et des hommes qui se battent pour défendre la planète.
Présenté par Hugo Clément
Une production Winter Productions avec la participation de France Télévisions
Production : Régis Lamanna-Rodat & Hugo Clément
Rédaction en chef : Pierre Grange
Réalisation (2022) : Victor Peressetchensky
Tr.: ... Sébastien Almagro, professeur de biochimie, Marne ... 23 000 tonnes de betteraves, un camion toutes les 1mn 20 ! ... 3/4 transformées en sucre, 1/4 distillées ... Saipol à ROuen ... Christophe Noisette, confondateur de l'association INF'OGM ... COLZA MS8 GÈNE RF3 marqueur du colza transgénique mis au point par Bayer interdit à la culture en France ... Fabien Kay, resp communication SAIPOL ...38% du colza produit en France, le reste vient d'Allemagne, Ukraine, Australie, Canada (100% OGM) ... récupération des huiles usagées ... vols ... Jean-Louis Muscatelli, société M2JL ... Quatra, leader européen ... Catalin Paruschi, chauffeur ... une seule usine en Belgique ... transforme 250 000 l/jour ... Piet Van Pollaert, gérant de Quatra ... purifiée, homogénéisée ... raffinée à La mède ... Sylvain Angerand, association CANOPÉE ... AUTRES BATEAUX ex. graisse animale pour Total ... Wang Xiaotian, responsable du commerce international de SICHUAN JINSHANG ... économie circulaire en boucle courte, pas internationale ! ... /méthanisation Philippe Collin, agriculteur ... BvL ... plus de 2000 sur tout le territoire ... élever pour produire du fumier ... ex. Toul ... Blandine Vue, chercheuse, se bat pour préserver les campagnes contre l'industrialisation forcée ... Émilien Rogue, agriculteur ... vend son gaz à prix garanti alors que ce n'est pas le cas pour le lait de ses vaches ! ... la bouse plus rentable que le lait ... sègle et orge produit spécialement pour le méthaniseur ... maïs ... ensileuse ... jusqu'à 15% dans le méthaniseur mais en fait ya pas de contrôles ... une agriculture pour produire de l'énergie et pas nous nourrir ... rebuts de l'industrie alimentaire ... entre 60 et 150 tonnes / jour ... à Rarécourt, Meuse, 230 habitants ... bouteilles d'eau payées par la mairie ... Nathalie Coyard, Maire ... automne, eau polluée / épandages de digestats quand les plantes poussent uniquement ... catastrophe écologique ... déchets collectés localement ...
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Pesticides tueurs d'abeilles : le ministre de la Transition écologique laisse entendre qu'une nouvelle dérogation va être accordée aux betteraviers
Interdits en 2018, puis réautorisés pour les seules betteraves sucrières en 2020 pour une durée maximum de trois ans, les néonicotinoïdes sont à nouveau au cœur d'une bataille entre le ministère de l'Agriculture et celui de la Transition écologique. ...
Connu / TG 06/01/23 à 058:22
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A la buvette, un député Marcheur, et bon connaisseur des marchés agricoles, s’est moqué de moi :
« Mais arrête, François, avec tes prix planchers, tu sais très bien que c’est interdit par l’Union européenne…
- Oh, ça je m’en fiche ! On désobéit.
- Et même au-dessus ! L’OMC l’interdit !
- Je m’en fiche encore plus ! On désobéit. On aura des différends, ça prendra des années devant la justice, pendant ce temps-là, on verra bien quel parti prendront les gens, les paysans… »
(Spéciale dédicace à Xavier Ricard, auteur de "Demain la planète. Quatre scénario de déglobalisation".)
Ndlr : il reprend mon idée d'exception agri-culturelle ++
NON AU RETOUR DES TUEURS D'ABEILLES EN FRANCE !
AUCUNE DÉROGATION À L'INTERDICTION DES NÉONICOTINOÏDES SANS PLAN DE TRANSITION AGRICOLE
Pétition à l'attention de : Mesdames les Députées, Messieurs les Députés,
... amenés à vous prononcer sur un projet de modification de la Loi Biodiversité afin de permettre une utilisation plus étendue des pesticides néonicotinoïdes, interdits depuis 2016 à cause de leurs effets délétères largement documentés par la communauté scientifique sur les abeilles, la biodiversité et l'ensemble des écosystèmes ;
... ces dérogations ne permettront pas de sauver des filières mises à mal par les réformes européennes successives, mais impacteront dramatiquement les populations de pollinisateurs et l'ensemble des chaînes trophiques dont dépendent les cultures et notre production alimentaire ;
... rejeter le projet de loi visant à modifier la Loi Biodiversité, et d'œuvrer à la place à un plan de transition agricole qui permettra d'affranchir les agriculteurs de la dépendance chimique, de respecter les écosystèmes et de garantir la souveraineté alimentaire française.
Connu / https://wegreen.fr/group/agriculture-elevage-alimentation/publication/stopneonics
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Le 7 octobre 2020, Adrien Quatennens était l'invité de Salhia Brakhlia et Marc Fauvelle sur France info pour #8h30Franceinfo
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Bridgestone, 5G, néonicotinoïdes, même combat ! Vous me croyez pas ? Vous allez voir : derrière tout ça, il n'y a qu'une seule et même injonction, à la concurrence. La course en avant, qui devient une course au néant.
N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
En podcast : https://anchor.fm/bulletin-ruffin
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Transcription : ... facteur commun ; laconcurrence ... la betterave est le symbole de la picardie, née au 19è siècle sous le blocus des anglais. ... On a supprimé les quotas, chute de 50% du prix du sucre. Pèse plus que les pucerons ! dumping par le bas ... /5G idem continue à sabrer les insectes ... on est dans une course vers le néant. S'arrêter pour réfléchir. Ce n'est pas compétitif. Aucune contrepartie aux accords comme bridgestone ... atténuer ce poison de la concurrence ... Macron "le pire, ce sont les accords de libre-échange" ... "sortir de cette folie" en fait c'est très rationnel. Chantage mis en oeuvre. Le textile en 1975, en 85 c'était terminé. Le libre-échange a mis en concurrence les salariés avec le maroc. C'est une arme contre les salariés. Sentiment de peur chez les salariés. Ça ne bouge pas. ... Rôle de respiration et d'espérance. Pièce ??? peur d'être pris en photo ... comment on lève la chape de plomb ? assistantes maternelles ... ont pris la parole = de petites victoires, redonner confiance dans la force qu'ils ont. ... Abraham Lincoln /guerre de céssession produisant du coton au nord. Il fallait un moment de protectionnisme pour aider à naître l'économie. Puis utiliser le protectionnisme. ...
h.dorchies(at)itbfr.org - Tél. : 06 13 86 22 54
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compilation des réponses techniques aux questions qui défraient l'actualité sur la betterave à sucre, les pucerons verts, la jaunisse et l'usage des néonicotinoïdes.
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La jaunisse, où plutôt les jaunisses, puisque plusieurs virus existent, sont essentiellement transmises aux betteraves sucrières par le puceron vert du pêcher : Myzus persicae. Espèce très polyphage, pouvant coloniser plus de 400 espèces de plantes de différentes familles botaniques, dont des espèces cultivées : colza, pomme de terre, tabac, mais aussi blé, orge ainsi que des crucifères d’interculture (radis, vesce).
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Les résidus de betteraves après la récolte et les repousses foliaires dans les tas de déterrage constituent les premiers réservoirs viraux en interculture. Divers adventices sont également hôtes des virus de la jaunisse.
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En 2020, 4 virus de trois familles virales différentes ont été identifiés. Malgré en moyenne 3 traitements aériens, la très forte dynamique des populations de Myzus persicae, avec des vagues successives d’infestations, n’a pas pu être maitrisée.
La forme grave de la jaunisse (BYV) est présente sur tout le territoire, contrairement à 2019, et systématiquement en co-infection avec la jaunisse modérée ou de la chlorose (BMYV ou BChV), ce qui affecte plus fortement la productivité de la plante. Le virus de la Mosaïque (BtMV) est identifié pour la première fois dans la région Centre: en co-infection avec le virus BYV, il entraîne des pertes pouvant dépasser les 50 %.
En conséquence, la productivité 2020 devrait baisser d’au moins 40 % dans les zones les plus touchées ; l'estimation du rendement national se rapproche désormais de 75 tonnes de betterave à 16°, soit une baisse de la production nationale de sucre comprise entre 580.000 à 840.000 tonnes pour 2020.
Pourquoi utiliser des néonicotinoïdes et pourquoi leur utilisation en betterave présente peu de risque pour la faune auxiliaire ?
... En betterave, ils sont utilisés en enrobage de semence et non en pulvérisation foliaire. De plus, la betterave sucrière ne produit pas de fleur. Les insectes butineurs, tels que les abeilles ne sont donc pas exposés au produit.
... Toutes les parcelles bio suivies par les délégués régionaux de l'ITB et situées en zone infestée sont touchées par la maladie.
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Où en est la recherche de solutions alternatives ?
- Variétés tolérentes : piste très prometteuse.
- Produits de protection des plantes ... insecticides ... 6 substances de biocontrôle, 4 substances naturelles et 2 champignons entomopathogènes (dont 4 substances en 2e année d’essai) dans 2 essais en Normandie et dans le Pas-de-Calais.
- Plantes de service : l’ITB évalue actuellement des graminées produisant des champignons qui libèrent dans le sol des toxines à effet insecticide ou insectifuge. Ces plantes, dites endophytes, pourraient être utilisées en interculture avant betterave afin de limiter les infestations de pucerons.
- Diagnostics viraux : aux côtés de l’INRAE, l’ITB met au point des tests de diagnostics viraux, utilisables en temps réel. A terme, ces tests moléculaires permettront d’analyser le pouvoir virulifère des pucerons en seulement 2 ou 3 heures. L’objectif est de toujours mieux accompagner les agriculteurs et de mieux orienter les traitements.
Ndlr : point de vue qui peut s'entendre. Mais quelles garanties d'indépendance données par l'ITB ? Au final, n'est-ce pas AUSSI un choix SOCIÉTAL que d'interdire ou non les néonicotinoïdes en France ? Àpprofondir, à suivre. ACT