En latin, egregius signifie « remarquable, illustre, exceptionnel ». Cependant, c'est dans le grec ancien 3 qu'il faut chercher l'étymologie et la logique du vocable égrégore. Celui-ci s'entend aussi bien dans έγρήγορα (égrègora), parfait d'έγείρω, faire lever, éveiller, réveiller, que dans le verbe dérivé
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phénomène psychique et spirituel qui se fonde sur l'union fraternelle des membres d'une loge maçonnique. Il confère au groupe une personnalité particulière, observable depuis l'intérieur, et se manifeste à des moments spécifiques de la vie du groupe.
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forme-pensée psychique qui se crée lorsque des personnes partagent un intérêt commun et concentrent leur énergie
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entité psychique collective formée par les pensées, les émotions et les intentions d'un groupe uni par un objectif
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force occulte, nourrie par un groupe, ou un esprit de groupe, qui influence la dynamique du groupe. Le mot vient de l'occultisme, mais il est aussi utilisé en psychologie et en management.
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Les femmes du réseau
Le coeur de Lunité
est aujourd’hui constitué d’un collectif de cinq femmes : Emy, Judith, Marine, Caroline et Ninon.
Ensemble nous portons la structuration du réseau des éclaireuses, l’organisation du Sist’earth, les transmissions et nous ouvrons également des cercles de femmes sur nos territoires respectifs.
Lunité sororité engagée cercle de femmes
- Emy - Finistère (29770)
De nature joyeuse et enthousiaste, Emi aime par dessus tout tisser du lien.
Son moteur dans la vie est de rencontrer hommes et femmes de façon profonde et de créer des passerelles d’entraide et d’écoute entre toutes ces personnes. Elle le fait déjà au travers – du groupe local de femmes qui participent aux cercles qu’elle organise. – de son job de coordinatrice chez TWIZA réseau d’entraide dans l’éco-construction où elle met en lien sur les territoires les auto-constructeurs et des bénévoles qui souhaitent découvrir la construction de maisons écologiques.
Ses 1ers engagements étaient écologiques avec Alternatiba notamment, puis elle a participé à une magnifique aventure tournée vers l’éducation libre en cherchant à ouvrir une école démocratique près de Nantes.
Aujourd’hui installée au bout du monde près de la pointe du raz, elle connecte ses passions en tissant des liens de sororité autour de cercles de femmes et en organisant des friperies locales qui permettent de nouer des liens localement autour d’un mode de vie sobre.
Contact : emilietgirard@gmail.com – 06 15 73 75 24
Lunité sororité engagée cercle de femmes
- Judith - Lot et Garonne (47220)
Âme créative, connectée aux éléments, Judith incarne la prêtresse dans toute sa pleine puissance. Elle devient éclaireuse de Lunité du Lot-et-Garonne, plus précisément localisée à Saint-Sixte, proche d’Agen.
Organisatrice d’événements guidés par l’amour, elle est officiante de cérémonie laïque et passe ainsi son quotidien à célébrer et accompagner les passages de vie : grossesse, naissance, mariage, décès ou autre… Affirmant depuis plusieurs années ses valeurs liées à l’éco-féminisme elle a eu le besoin de trouver des femmes, des sœurs, avec qui elle pourrait impulser des actions telle une tribu engagée : Lunité ! 💫
Aujourd’hui, elle est ravie de devenir la référente de Lunité dans sa localité et très heureuse à l’idée de vous retrouver bientôt pour co-créer ensemble de beaux moments de partage, de sororité et d’empouvoirement ; le tout avec une touche de créativité qui la caractérise tant (une vraie artiste !).
Contact : @j.u.d.i.t.h_c.o.u.s.i.n – 06 76 80 12 91
Lunité sororité engagée cercle de femmes
- Marine - Paris
Co-fondatrice de la Sororité Lunité, Marine est convaincue de la puissance des femmes, encore plus lorsqu’elles sont réunies, qu’elles oeuvrent ensemble.
En ce sens, pour sortir de l’egregore de compétition façonné par la société, elle anime des cercles de femmes depuis 2 ans maintenant. Elle ouvre ses espaces sacrés et ritualisés pour permettre à chacune de se libérer, de guérir, de grandir, de se rencontrer soi, et les autres, au delà de ce qui est conscient ou visible.
Thérapeute énergétique, spécialisée dans la libération émotionnelle des femmes, ses événements sont toujours ponctués de rituels. Ayant vécue au Vietnam, elle est sous influence de la médecine traditionnelle asiatique, ses outils sont donc : l’énergétique, le psycho-émotionnel, le Yin Yoga et les éléments (eau, terre, feu, air).
Contact : @lasource.bienetre – 06 11 30 47 08
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- Caroline - Périgord (87440)
Soit la déesse que souhaites voir dans le monde :
Caroline est une Doula militante éco féministe. elle aide à la naissance d’un nouveau monde sous bien des formes différentes. Son engagement passe par un mouvement de désobéissance fertile où elle défend le droit de vivre en habitat léger dans la nature en agradant son territoire.
En parallèle, elle aime organiser des cercles de femmes, transmettre des soins ancestraux et accompagner la naissance libre, elle se passionne aussi pour les outils de vivre ensemble et la compréhension humaine.
Elle est également une des membres du cœur de Lunité, son investissement dans ce projet est complémentaire à ses activités militantes puisque, selon elle, le soin et la guérison de nos blessures est vecteur d’une coopération saine et donc indispensable à l’avènement d’un monde sans rapports de domination.
perez.c21@gmail.com
06 66 39 66 38
www.desobeissancefertile.com
Lunité sororité engagée cercle de femmes
- Ninon - Poitou (86540)
Joyeuse militante écoféministe, médiatrice dans une ferme collective, facilitatrice de cercles de parole et de rituels.
Sa devise : la vie c’est maintenant !
Elle aime rire, créer, partir à l’aventure, écouter, apprendre, expérimenter, se ressourcer dans la nature.
Elle milite pour un monde de communs où on honorerait la beauté du vivant. Elle vit et est engagée dans une ferme collective qui oeuvre pour l’autonomie alimentaire sur le territoire et la transmission de savoirs. Elle est passionnée par les outils de coopération et de soin relationnel en collectif.
Persuadée de l’importance du rôle des femmes dans le changement de cap, elle propose des cercles comme espace de transformation et d’empuissancement individuel et collectif. Elle se forme également à l’écopsychologie afin de transformer en mixité l’éco-anxiété en force pour agir !
Contact : @ninoncornuau – ninon2@protonmail.com – 07 81 97 77 80
Lunité sororité engagée cercle de femmes
La mission des éclaireuses
Les éclaireuses sont les représentantes de Lunité sur une localité.
Elles sont moteurs de la création de liens, de cercles de femmes et d’évènements qui permettent de diffuser la sororité sur le territoire.
- Creuse
Lunité sororité engagée cercle de femmes
Christelle - Chéniers (23220)
Christelle répond aux élans de Vie, là où la Vie a besoin d’être accompagnée, éclairée, ravivée. Elle est une femme multiple et engagée, une Gardienne.
De la maman qui assure l’instruction de ses enfants à la sorcière connectée aux cycles et bien plus, en passant par la geek à la grande créative, sensible, pleine d’intuition. Elle anime des cercles de femmes, dans la matière comme à distance, en lien avec nos cycles, ceux de la nature.
Passionnée par le fil, elle tisse des Cocons Sacrés, qu’elle propose en coffrets, pour soutenir les femmes au quotidien dans leurs mieux-être et dans l’amour de Soi, tout en nourrissant une intimité avec leur nature profonde. Dans la transmission, « Se remettre au centre », elle allie créativité et méditatif, en guidant la naissance d’un Ojos Del Dios, Ancre de cette l’intention dans un voyage au fil des 7 chakras. Dans l’accompagnement « Renaissance entrepreneuriale », un processus de 3 mois, elle mets à ton service ses compétences de geek, d’expérimenteuse compulsive, de structures, de focus, de soins énergétiques et d’écoute. Actions, Clarté, Soutien et Libération des blocages sont au coeur de ce processus de mise dans la matière pour accoucher de tes rêves.
Elle chemine vers l’ouverture d’espaces sacrés où la parole, l’écoute et l’accueil sont au centre quand la grossesse s’arrête.
Son mantra matinal : qu’est-ce qui aujourd’hui a envie d’être nourri ?
Contact : Christelle Naturelle – Whastapp 06 98 93 83 49
- Dordogne
Lunité sororité engagée cercle de femmes
Cécile - Busserolles (24360)
Lumière vive, musicienne et danseuse.
Un doux mélange de Chopin, Beethoven et Debussy. Le piano, omniprésent depuis sa plus tendre enfance. La musique a aiguisé ses sens.
Les livres et la poésie ont développé son goût pour les mots. Quand elle s’y perd, elle en revient toujours à créer. Avec son corps, sa voix, ses mots. Inventer du beau. Pour elle c’est une évidence : à l’art se joint la transmission. Car créer, c’est aussi rayonner ! Elle aime chanter et faire chanter autant que l’oiseau aime voler. Partager, selon elle, c’est essentiel !
D’ailleurs elle nous partage un poème pour nous dire pourquoi elle devient éclaireuse : « Cet été, un moment de douceur… S’assembler sous la Lune de Juillet, dans le marais. Entendre parmi nos semblables l’écho de nos blessures, voir dans leurs yeux les reflets de nos mers ~ mères intérieures, sentir les mêmes vibrations nous traverser, c’est beau. Avec Lunité et les Dou’soeurs, c’était un voyage introspectif ensemble, une unité dans l’individuation, la mise en lumière de ce qu’est vraiment le Lien. Ce merveilleux souvenir me donne envie de faire vivre cette énergie autour de moi en étant Éclaireuse ! »
Contact : cecile.deroubaix@hotmail.fr – 06 49 71 33 04
- Finistère
Lunité sororité engagée cercle de femmes
Audrey - Audierne (29770)
est tournée vers la médiation artistique et l’art-thérapie spécialisée auprès du public enfant/ado/parents.
Elle est profondément touchée par le monde de l’enfance, et aime proposer des ateliers autour de l’écriture et des arts-plastiques, ou bien de l’expression corporelle.
La nature est pour elle une ressource importante, et quand elle ne jardine pas, elle co-anime avec joie des stages dans un éco-lieu, pour initier le jeune public au Land-art et à la rencontre de ses émotions. Elle s’intéresse aussi à la dimension spirituelle de l’être et aux pratiques énergétiques.
Également ambassadrice Mon Moment Magique, elle tisse du lien entre toutes ces approches qui mêlent rituels bien être et créativité et est ravie de pouvoir s’impliquer dans Lunité, un choix de coeur !
Elle s’engagera dans l’animation de cercles de femmes (et en adelphité) et proposera des ateliers d’exploration créative car elle y voit une source de résilience et d’expression de son moi profond, libre, debout et connecté avec ce-ux qui l’entoure !
Contact : audrey.leverrier@yahoo.fr – 06 30 81 52 07
Lunité sororité engagée cercle de femmes
- Chloé - Bordeaux (33000)
Femme pétillante au surnom de fée clochette, qui adore l’esprit nomade, elle se laisse porter par le vent pour rejoindre et accompagner les personnes qu’elle croise sur son chemin.
Chloé oeuvre pour l’empouvoirement individuel mais aussi collectif à travers ses différentes casquettes.
Depuis l’enfance, c’est une âme passionnée par l’expression corporelle (yoga et danse) et l’expression créative sous toutes ces formes : cuisine, art, chant,…
Éternelle apprentie de la vie et curieuse d’apprendre comment mieux accompagner les DouSoeurs de cette terre, elle rejoint Lunité puisque les valeurs de Lunité résonnent en parfaite harmonie avec ses propres vibrations. Pour elle, être éclaireuse est donc une évidence saupoudrer sa magie et ses savoirs dans sa région.
Contact : hedg.chloe@hotmail.com – 06 49 05 47 44
- Herault
Lunité sororité engagée cercle de femmes
. Elsa - Montpellier (34000)
Elle se passionne depuis toujours pour l’humain. Elle aime créer des ponts et rassembler.
Femme, soeur, mère, entrepreneuse, activiste et Yoga doula, depuis quelques années, elle accompagne les femmes et couples de la préconception au postpartum. Elle a à cœur d’offrir un espace bien-être et spirituel aux jeunes et futurs parents grâce à ses outils de prédilections : l’écoute, l’ouverture du cœur, faciliter les espaces, Kundalini Yoga et de yoga maternité.
Rejoindre Lunité et devenir une éclaireuse c’est pour elle : « venir nourrir un espace de soutien, d’entraide, de sororité autour de chez moi ». Elle souhaite tisser une toile de femmes désireuses de partager ensemble et de se transmettre, de permettre à leur feu intérieur de vibrer et d’offrir ce qui l’a à offrir. Pour ça, elle facilitera des cercles de femmes, des ateliers de lecture et de transmission de savoir sur la sagesse et le soin de la femme (découverte des plantes sauvages, cueillettes,…) et d’autres.
Contact : elsayogadoula@gmail.com – 06 40 84 91 18
- Lille
Lunité sororité engagée cercle de femmes
. Emma
est lilloise de coeur depuis plus de 10 ans. Féministe et éco-consciente, elle a pour ambition de créer une communauté sororale sur Lille, en particulier sur Wazemmes, afin que les femmes retrouvent leur souverainetés chez elles, entre elles et dans les rues.
Solaire, de nature joviale et accueillante, elle pense que le monde irait mieux si chacun.e arrivait à mettre des mots sur leurs maux, grâce à une écoute active et de la communication non violente. De plus, la protection des ressources, de tous les êtres vivants et les mouvements citoyens font partie des luttes pour lesquelles elle s’engage.
À l’écoute des énergies et des éléments, elle saura apporter une touche de magie et de créativité lors de ses cercles, dans l’amour et la bienveillance.
Contact : em_namaste – 06 65 20 27 99
- Oise
Lunité sororité engagée cercle de femmes
. Doïna - Coye la forêt (60580)
Infirmière puéricultrice de formation, petite fille devenue femme, Doïna milite activement par son incarnation douce, humaniste et inclusive dans le monde de la périnatalité et de la parentalité.
Elle est une partenaire de confiance absolument convaincue qu’en trouvant du sens à notre vie, à notre nature humaine, à notre essence, votre essence, nous transcenderons ensemble un vécu parfois douloureux pour le transformer en une arme massive d’amour; et ce dès la naissance.
Doïna aime créer des liens, aime nous rassembler, communiquer,… c’est la raison pour laquelle elle devient éclaireuse de Lunité dans l’Oise.
Son intention : recréer un village, un cercle de femmes, pour célébrer et incarner l’avenir de l’humanité.
Contact : doina.kert@hotmail.com – 07 88 96 22 67
- Paris
Lunité sororité engagée cercle de femmes
. Andréa
L’audace est son moteur !
Cette âme joyeuse et pétillante se passionne et s’enrichît dans le partage. Curieuse de l’Autre, elle aime à penser qu’ensemble c’est mieux ! C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles elle a rejoint Lunité.
Tout d’abord ça lui a apparu comme une évidence tant elle s’est reconnue dans les valeurs véhiculées puis c’est vite devenu une nécessité de continuer d’œuvrer Avec et Pour toutes les femmes.
Yoga Doula, Andrea met sa douceur et sa joie aux services des femmes et familles qu’elle accompagne, tout comme dans ses cours de yoga : Kundalini, pré & postnatal. Récemment formée au gong, elle affectionne tout particulièrement les soins sonores et anime des sessions de yoga et gong régulièrement.
Vous l’aurez compris avec Andrea, le programme sera musicalement joyeux !!
Contact : @youareboldandbeautiful – youareboldandbeautiful@gmail.com
- Seine et Marne
Lunité sororité engagée cercle de femmes
. Célia - Arpajon (91290)
est sensible à la beauté du Monde, elle déploie son Art pour mettre en lumière la perfection de ce qui est, et la beauté d’une Humanité emphatique, à l’écoute, grandie par l’expérience du vivre-ensemble et le respect du vivant.
Pour cette musicienne intervenante de formation, créatrice de spectacles et d’albums sonores, maman de 2 merveilles et à l’origine d’une école démocratique et permaculturelle (À l’Ère Libre) -et tant d’autres !- rejoindre Lunité était une évidence.
Elle facilitera donc des cercles de femmes, proposera des ateliers artistiques, guidera des éco-rituels, animera des Jeu du tao et tant d’autres rencontres au rythme de sa créativité.
Contact : bessaguet.celia@gmail.com – 06 21 65 44 36
Lunité sororité engagée cercle de femmes
- Estelle - Chilly Mazarin (91380)
est thérapeute, masseuse ayurvédique, initiée à la médecine ancestrale indienne, ainsi qu’au reiki et au tantra. Elle fait confiance aux sagesses primitives, aux plantes médecines et au chamanisme. La nature est son refuge, elle s’y ressource, y puise ses inspirations, ancrage et équilibre pour transmettre simplement son amour et sa compréhension.
Elle oeuvre pour le féminin sacré et la réconciliation avec le masculin divin, afin d’arriver à sortir de la dualité pour retrouver la paix dans nos coeurs. C’est ainsi qu’elle souhaite mettre à profit ses diverses expériences dans la spiritualité, les cercles de guérison pour éclairer, soutenir et partager avec d’autres femmes. Ensemble, unies, continuer d’évoluer et de grandir pour oeuvrer pour le Nouveau Monde.
Contact : @estelledunotregalaxy – 06 23 58 50 63
Graphisme, messagerie, cloud… des acteurs du logiciel libre offrent des alternatives aux Gafam
Alternatives –Technologies libres
Des associations proposent des services pour dire au revoir à Google ; des entreprises choisissent de ne travailler qu’avec des logiciels libres. L’écosystème du numérique libre se développe en France. Focus sur des initiatives bretonnes.
par Rachel Knaebel
23 juillet 2025 à 09h30 Temps de lecture : 8 min.
Deux hommes regardent des écrans d'ordinateur portable, ils sont vu de trois-quarts dos, sur un fonds bleu sur lequel on distingue des logos de dizaines de logiciels libres.
Montage ©Nathalie Quiroga
« C’était la première fois que je voyais des informaticiens de gauche. » Aurore Denis est développeuse informatique. Avant, le logiciel libre, elle ne connaissait que « de loin ». Tout cet univers fait de logiciels au code ouvert, que les utilisateurs ont la liberté d’utiliser, de copier, de modifier et de distribuer, n’était pas vraiment au programme dans sa formation. « Dans mes études d’informatiques, j’ai travaillé un peu sur Linux [un système d’exploitation open source, ndlr], mais pas beaucoup plus. »
... a rejoint le collectif breton Kaz, une association qui propose des services numériques basés sur des logiciels libres et hébergés en Bretagne. À Kaz, « la moitié de gens sont des informaticiens du logiciel libre, l’autre moitié ne viennent ni de l’informatique ni du logiciel libre, mais plutôt du monde militant, et ont des années d’engagement derrière eux, explique Fañch, un autre bénévole de l’association. Kaz, c’est la rencontre de ces deux mondes, qui résonnent vachement bien ensemble. » Bruno Perera, par exemple, n’est pas informaticien. Il est entré à Kaz, « pour le projet politique », celui d’un numérique libéré de Google et des autres multinationales qui ont installé un oligopole sur les outils numériques.
« On a commencé à se réunir pour réfléchir à comment résister aux Gafam », résume Alain Rivat, ancien responsable informatique dans l’Éducation nationale, aujourd’hui retraité. C’est comme ça que Kaz est né en 2020 à Vannes (Morbihan), sur la promesse de proposer à prix réduit du « numérique sobre, libre, éthique et local ».
Alternative à Google Drive
... BigBlueButton, une solution de visioconférence ... des services d’hébergement de sites web, comme celui du média breton Splann !, de messageries mails, d’espaces de travail en commun en ligne (alternatifs aux Google Doc et Drive), de messageries instantanées d’équipe (sur Mattermost, solution alternative à Slack notamment), de formulaires en ligne… « On offre aussi de nouveaux services quand les associations expriment un besoin, par exemple PeerTube [alternative à YouTube, ndlr]
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de très petites entreprises, des syndicats, des associations.
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une solution alternative à Google Drive et Google Doc avec Nextcloud », un logiciel libre, précise François Merciol, qui est enseignant-chercheur en informatique ... Mattermost
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Le sens de la sobriété
... si vous n’utilisez pas certains services, on les désactive, et on les réactive à la demande ... la messagerie, ce n’était pas un lieu de stockage
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Chez les indés
La revue de presse du journalisme engagé : une sélection d’enquêtes, de récits, et d’alternatives parues dans la presse indépendante, directement dans votre boîte mail.
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une mise à jour de Windows peut obliger les utilisateurs à acheter un nouvel ordinateur.
... cinq serveursindispensables pour les services proposés. « Nous n’avons pas l’objectif de multiplier les utilisateurs. Quand on arrivera à nos limites, d’autres devront prendre le relais », souligne Didier, in
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« C’est local »
... Framasoft ... dizaines de structures proposant des services en ligne « libres, éthiques et décentralisés » qui permettent de trouver rapidement des alternatives aux Gafam respectueuses de nos données et de la vie privée ... « chatons » pour « collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires ».
Sur le même sujet « Faire quelque chose, le partager », sans visée commerciale : le combat du logiciel libre n’est pas mort
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Infini ... existe depuis… 1995 ... des gens qui viennent chez nous, car c’est local. Nos serveurs sont à Brest, et nos services sont gratuits contre une adhésion à prix libre. On a une bonne réputation, plein de sites brestois sont hébergés en infini.fr. »
Des logiciels d’animation 3D à zéro euro
... des entreprises privées lucratives engagées pour le logiciel libre. À Rennes, Activ Design, créée en 2011, est un centre de formation au graphisme et un studio graphique qui ne travaille qu’avec des logiciels libres ... valoriser professionnellement ces outils, dit Elisa de Castro, l’une des fondatrices ... le CMS Wordpress [Un CMS, Content Management System, est un logiciel qui permet de créer, gérer et modifier le contenu d’un site web
Sur le même sujet Profs, parents d’élèves et activistes se bougent pour libérer l’école de l’emprise de Google et Microsoft
Dans le domaine du graphisme, Activ Design utilise et forme par exemple aux logiciels libres Blender, pour l’animation en 3D, à Krita pour la peinture numérique, Gimp pour la retouche d’images, Scribus pour la mise en page, Godot Engine, pour créer des médias interactifs en 3D ou en réalité virtuelle, ou encore Inkscape, pour le dessin vectoriel, réaliser des illustrations ou schémas.
« Inkscape est beaucoup utilisé dans l’industrie ... réaliser des plans de vol, explique Cédric Gémy, développeur 3D et chef de projet ... Utiliser le logiciel d’animation 3D Blender coûte zéro euro, alors pour que l’outil Autodesk Maya, la licence coûte plus de 2200 euros par an. ... des graphistes viennent se former à ces logiciels libres souvent ignorés dans les écoles, et des non-graphistes s’initient aux bases du métier avec des outils accessibles.
...
« Où veut-on mettre son argent ? »
Un autre modèle pour une entreprise active dans le logiciel libre peut être d’accompagner les utilisateurs dans la mise en place des outils. Toujours à Rennes, une coopérative, la Scop Ézéo, s’est créée en 2023 pour aider associations et petites entreprises à passer à des solutions libres, comme l’espace de travail collaboratif Nextcloud.
« Le secteur des logiciels d’espaces de travail est dominé par le duopole de Microsoft, avec Office 365, et Google avec sa suite », pointe Samuel Louvel, fondateur d’Ézéo ... des personnes qui ont souvent une vision politique de ce qu’est le numérique et veulent que leurs usages s’accordent avec leurs valeurs ... Nextcloud propose certes une version gratuite pour les particuliers, mais payante pour les entreprises
...
Boîte noire
À Basta!, on utilise aussi les services de Netxcloud pour nos documents partagés et pour nos travaux collaboratifs en ligne, jamais Google Drive. Et le système sur lequel repose notre site Internet (CMS) est également un logiciel libre, Spip.
Mots-clés : Technologies libres , Travailler autrement, Economie partagée
Abécédaire Frustration - "E comme ÉCOLOGIE" (avec Clément Sénéchal) - 4 juil. 2025 / Frustration magazine
21,1 k abonnés - 295+ - 5 630 vues
#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses
Dans cet épisode de notre abécédaire politique, on reçoit Clément Sénéchal (Ex-Greenpeace, auteur et militant) pour démonter l’écologie bourgeoise : celle qui culpabilise les individus pendant que les gros pollueurs trinquent tranquillement. On parle écologie populaire, conflits de classes et stratégies politiques pour éviter de foncer droit dans le mur en trottinette électrique.
Le livre de Clément Sénéchal : https://www.placedeslibraires.fr/livr...
Créé et animé par Rob Grams
Réalisé et monté par Farton Bink
#ecologie #frustrationmagazine #luttesdesclasses #clementsenechal
36 commentaires
- @mashkdoc2237 il y a 3 jours
Toujours excellent Clément, honnêteté, sincérité, intelligence, simplicité, infos sourcées, éducation populaire anti capitalisme
Tout pour être écouté attentivement
Respect 🫡 à tous les 2 merci
3 - @CocoGerbic il y a 2 jours
Très éclairant. Je ne connaissais pas Clément Sénéchal ; ravi d'avoir découvert sa pensée et ses analyses. Merci à Frustration magazine. je regrette ma naïveté de jeune électeur : EELV plus jamais
...
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Zip0MA
Tr.: ...
l'écologie, notre relation sociale à la biosphère ... partie intrinsèque de notre société, approche matérialiste ... la crise environnementale interroge plutôt les relations des êtres humains entre eux, la manière dont ils font société
...
le réchauffement climatique ... des territoires entiers submergés en 2050 comme Le Havre, Calais ... face à la dilatation de l'océan par l'augmentation de température ... 220 millions de déplacés l'an passé ... agriculture quasi impossible ... tempêtes, ece, canicules ... 40°C, 60% de taux d'humidité, on entre dans une zone létale ... crée violence économique, zone d'insécurité individuelle et collective plus marquée ... aggrave la vulnérabilité des classes populaires ... le techno-solutionnisme permet de ne pas poser la question de la croissance et de la décroissance, du nécessaire partage des richesse, des privilèges, des antagonismes sociaux ... / GIEC pensé et élaboré par des libéraux en 1984 ... opérationnel en 1988 ... rôle de Maurice Trong, homme d'affaire très lié à l'industrie fossile nord-américaine ... ces instruments de gouvernance climatique conçus pour contrôler, maîtriser la controverse environnementale, écologique, la ramener dans les mains des gouvernements pour l'institutionnaliser et l'aseptiser, la rendre compatible avec un certain nombre d'intérêts économiques dominants. Donc le GIEC n'est pas complètement libre de ses publications. En fait, le GIEC doit être validé en amont par les États, les gouvernements qui ont un intérêt économique, politique fort. Et donc ya des biais, des conflits d'intérêt. Par exemple, ce que peut dire un climatologue comme linda sayeb?? qui a contribué au groupe 3, celui qui propose des solutions. Ya une grande part de techno-solutionnisme avec des scénarios hors sol. Car les états financent beaucoup plus sur le techno-solutionnisme, la géoingéniérie, que sur les sciences sociales car ça crée de la rentabilité, des profits, des plus-values ... plutôt que de réorganiser les rapports sociaux ... Ya aussi des travaux sur le behaviorisme?? le comportementalisme, voir comment on peut orienter le comportement des individus de manière indirecte. ... dissoudre la dimension collective et politique dans une forme d'individualisme vertueux, presque inconscient. Ça se ressent aussi sur les publications
...
sur le plan micro-économique, le paradoxe de Evens?? : si on améliore un processus de production plus sobre, ça va se démultiplier et au final l'empreinte énergétique s'avérera supérieure. Donc décarboner à l'unité n'a pas grand sens.
Idem sur le plan macroéconomique. Par ex les travaux de JBaptiste Fressoz, historien, montre que la transition énergétique, y compris au sein du GIEC, n'existe pas. On continue à utiliser plus de ressources, quelles qu'elles soient. Charbon, bois, sable, pétrole, etc malgré le fait qu'on a aussi démultiplié les ressources naturelles. Il n'y a donc pas de phasisme - âge du pétrole, de l'électricité - on est dans un régime de croissance, intensifier notre empreinte énergétique est rentable.
Donc c'est une manière de confisquer le sujet.
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/Nucléaire opium du capitalisme ... énergie déterrestrée, sans matérialité, recyclable à l'infini, indépendante de toute contrainte physique et donc environnementale car assez décarbonée. Donc ça permet de masquer toutes les matérialités énergétiques qu'il y a derrière les marchandises et donc encore une fois, de ne pas poser la décroissance puisqu'on aurait une source d'énergie infinie sans externalités négatives, ce qui est très loin d'être le cas. Mais Macron peut parler de croissance verte, de développement durable et ce genre de balivernes.
Alors que le nucléaire, ce sont des gens qui vont dans les mines, ce sont des déchets toujours pas traités correctement (seulement 1% du combustible recyclé actuellement) - les déchets à vie courte, c'est 300 ans, donc ce n'est pas rien, les radiations radioactives sont létales et les centrales nucléaires ont une matérialité très concrète, très dangereuses, très vulnérables puisqu'en terme d'accident nucléaire ou d'attaque, en terme de sûreté, c'est des gens qui travaillent, intérimaires bien souvent qui vont prendre des doses pour effectuer l'entretien nécessaire, ce sont des réacteurs qui arrivent en fin de vie et qu'on prolonge un peu artificiellement. La France arrive dans une zone dangereuse avec 50 réacteurs sur le territoire. C'est pas une énergie anodine, mais avec une matérialité écrasante. Tout ça est quand même un mythe d'autant plus que c'est une énergie vulnérable au réchauffement climatique. Une centrale a besoin d'eau pour être refroidie en continu, aléas sur l'abondance des cours d'eau, sur les tempêtes. Donc c'est pas une énergie aussi adaptée que ça. C'est surtout une diversion pour ne pas poser les rapports sociaux de production. ...
/COVID19 La pandémie était intéressante du point de vue environnemental car c'est un moment de suspension des dogmes néolibéraux car on avait une zoonose, maladie issue d'une espèce animale, qui était liée à l'extension du territoire humain sur l'espace sauvage. Ça questionnait la structure de notre mobilité internationale. Et tout d'un coup, on est entré dans une forme d'économie administrée avec le partage entre activités essentielles ou non ; un moment d'inversion de la hiérarchie sociale avec les premiers de cordée, donc les métiers symboliquement les plus valorisés dans cet espace-temps particulier . Donc un nouveau rapport de forces s'est créé avec les multiationales qui avaient besoin de l'État pour indemniser le chômage, les pertes, le ralentissement économique. Donc l'état était dans le rapport de forces pour imposer
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il était temps de donner des objectifs contraignants aux entreprises ... assumer que l'écologie soit en rupture avec le capitalisme ... la sortie du capitalisme est une condition nécessaire ... PJÇ rapprochement avec la CGT ... intrication entre milieux environnementalistes et les milieux ouvriers ... ça n'est pas du tout ce qui a eu lieu, juste mise en scène entre Martinez et JFJulliard ... encore de la croissance verte et pas décroissance ... qu'il n'y a pas d'objectifs de recomposition politique ... on restait sur une structure très féodale, très hiérarchique, que à aucun moment des syndicalistes sont venus nous rencontrer pour nous expliquer les ressorts de l'alliance patronale par ex., et vice-versa. On n'est pas allés dans les usines pour comprendre la condition ouvrière, ses contraintes, les pressions subies, les aliénations qu'on y rencontre. C'est un pb car il va falloir réorienter des secteurs industriels entiers, matériels, social, une large partie de la classe ouvrière ... Puis PJÇ mis en sommeil pendant la présidentielle de 2022. Alors que ça aurait pu servir de prémisse à la constitution d'un front populaire de la société civile qui accompagne dans un rapport dialectique, créer un front commun avec une correspondance entre la société et les mouvements du champ politique. Le bloc au pouvoir n'a pas été inquiété. Le seul succès, la reprise de la Chapelle d'Arblay, seule entreprise de papier recyclé en Fr. La reprise a surtout eu lieu grace à Nicolas Mayer-Rossignol, chapauté par le ministère de l'économie et Véolia et Fibre Excellence, une multinationale du papier. connue pour pratiquer la déforestation de forêts primaires à grande échelle. Le monde d'après, c'était servir sur un plateau un outil productif ...
/Refus de parvenir, rébellion cruciale car c'est le moment où ces grandes écoles servent de socialisation pour reproduire les élites pour les intérêts du capital. C'est le moment où cet ensemble de socialisation commence à être mis en échec, d'inculquer un jeu d'intérêt, un éthos à la future classe dirigeante. Émerge sur le terrain de l'écologie une contradiction pas gérable. Ça n'est pas révolutionnaire. Mais c'est un signal faible qui montre une faiblesse des organisations bourgeoises dans ces instances de socialisation. Qui sont clés : imaginaires, hégémonie culturelle. Les ordonnancements matériels associés.
Ya une contradiction écologique primaire avec le capitalisme qui est lié aux rapports de productions qui le constituent. Il est défini par la marchandise et par la propriété privée des moyens de production. Pour ce faire, il faut qu'un investisseur ait des perspectives de profit. ... Ya un facteur travail, un facteur savoir, et ya les matières premières arrachées à la nature, la biosphère, à notre écosystème. Digérées, aliénées, souvent détruites.ce qui donne des externalités négatives. Donc dans ce système mis en mouvement par les perspectives de profit, les investisseurs sont poussés à démultiplier le volume de marchandises en circulation. Une pression s'accroit sur l'environnement. C'est donc une contradiction primaire. Réduire le nombre de biens matériels disponibles par la publicité, le marketing, les politiques d'obsolescence programmée. Puis les contradictions secondaires d'ordre social : le capitalisme divise la société en ordres sociaux irréductibles, entre ceux qui détiennent les moyens de production et ceux qui détiennent la force de travail. Donc ça crée un antagonisme structurant qui distribue des intérêts contradictoires entre le haut et le bas de l'espace social. Ce qui complique la péréquation des efforts de sobriété à fournir. Qui va accepter de réduire son empreinte matérielle dans son niveau de vie ? Par qui on commence ? Est-ce légitime de demander aux plus pauvres de faire des efforts alors qu'ils sont déjà dans la précarité ? Ou est-ce qu'on demande aux classes supérieures qui détiennent le pouvoir ? Ça crée des frictions irréconciliables. C'est un mode de société qui ne permet pas le consensus. Ça rend la transition compliquée. Dans une société communiste, on va tous faire un pas. Mais par nature inégalitaire.
Autre contradiction, le pouvoir concentré par de grosses sommes d'argent.
Noyer le poisson, vampiriser l'espace public comme Bolloré ... imposer une propagande conforme à ses intérêts ... Le capitalisme vérouille la discussion démocratique sur le changement climatique. On n'a pas le pouvoir décisionnaire sur le contenu de la production. On est amenés dans une forme de dissonance cognitive ... /intérêt général, limites physiques de la biosphère ... rendent sa sortie incontournable pour accéder à une écologie authentique ... /empreinte carbone les plus riches polluent le plus car l'écologie est juste de l'économie, elle répond aux mêmes dynamiques de lutte des classes de l'économie capitaliste. Cette dernière génère de la lutte des classes. Les plus riches ont un niveau de vie supérieur, donc une empreinte supérieure. Ils n'ont pas intérêt à faire des efforts et à s'autodestituer. Donc ça implique une lutte d'intérêts contradictoires pour les différentes strates de la population. Et un rapport /ce qui est consommé et le patrimoine, si l'ensemble de la population comme le 1% le plus riche, on serait déjà à plus de 6° de réchauffement climatique. Le mode d'être social et politique des classes supérieures n'est pas universalisable. Donc ils exercent une violence écologique sur la majorité et en particulier sur les plus pauvres. Donc l'écologie est une lutte des classes.
/Écologie du spectacle, concept inspiré de Guy Debord et sa "société du spectacle" quand la cause devient elle-même marchandisée avait l'impression à GPF de faire partie d'une grande agence de communication pour faire partie de ?? et faire de la collecte. J'ai regardé d'où ça venait cette prééminence de la comm. J'ai découvert que la toute 1ère campagne qui devait avoir lieu ?? sous l'égide du gouv Nixon, GP avait prévu d'aller s'interposer physiquement et j'ai découvert qu'ils avaient fait demi tour en cours de route et qu'ils avaient délibérément tourné le dos à la ?? car ils avaient acquis suffisament de couverture médiatique pour que la mission soit réussie. Parler de la cause était une victoire. Transformé ses échecs en victoire par l'intermédiaire de la médiatisation. Cette écologie du spectacle, c'est le moment où la médiatisation devient une fin en soi. Plus qu'un levier au service de l'action.
A des impacts négatifs comme l'engagement militant. Elle opère une dicotomie entre antagonismes. Une élite d'activistes, les acteurs qui se mettent en scène et la masse des gens intéressés par la cause mais ravalés au rang de spectateurs. Ça donne lieu à une déresponsabilisation de l'engagement ... falcification de la réalité, récit mythologique fondateur de la réalité de GP, son ADN. Et nous ne sommes pas un rond de la désobéissance civile. Les gars ont juste fait une croisière aller-retour. C'est une écologie responsable du symbole de la mise en scène, des apparences, ce banderolisme, mettre en scène de la désobéissance civile soft qui sont en fait des moments pacifiés où la conflictualité est jouée, mobilisation éphémères, prendre des images plus que bloquer, des photo-op(portunity), mettre en valeur des engagements volontaires des multinationales, des labels, des certifications, verdir le discours de la marchandise, une professionnalisation du greenwashing avec un tas de métiers, d'intervenants, de consultants là pour donner le change aux ONG, montrer que la multinationale a mis ça ou ça en place. Participer au folchlore permanent du pouvoir, un partenaire événementiel, ex. Le Grenelle de l'environnement en 2007. Ils ont servi de caution à Nicolas Sarkozy. Idem sous Macron. Des conseils de défense écologique, le One Planet Summith, la convention citoyenne pour le climat, ce genre d'événementiel là. Le fait de servir de caution à des gouvernements écolos adverses, comme LES VERTS Nicolas Hulot, François de Rugis, Barbara Pompili, Pascal Canfin devenu le chef du WWF puis l'homme de Macron au niveau européen. C'est aussi sous Hollande. qui n'hésitait pas à martyriser les militants écolos. Ex à la COP21 grace à un usage excessif des lois sur l'état d'urgence. La mort de Rémi Fresse à Civens. Ou c'est le fait de mettre en circulation des concepts comme le développement durable, la transition écologique, l'art de l'euphémisation permanente de la réalité des enjeux, des rapports de forces, des pb. Ou c'est le fait de considérer que les journalistes sont des vaches sacrées. À GP, interdit de proposer une critique du système médiatique. Impossible d'entrer dans un rapport d'affrontement. Ex. Marine Tondelier copine avec les journalistes de BFM, elle n'est pas du tout dans la conflictualité comme LFI. Car on a besoin que les appareils médiatiques soient favorables à la bonne cause de l'écologie.
Donc elle répond au paradigme ultradominant à la religion de la sensibilisation. Des patrons, les consommateurs, tout le monde. Ça permet de rendre la cause négociable, morcelable, et rentable aussi et ça transforme l'écologie en signifiant vide. C'est exactement ce qui apparait dans le discours de Marine Tondelier quand on lui propose de définir sa ligne, l'écologie sans adjectif. Donc ça devient un référentiel tautologique, circulaire, autoréférencé. In fine une forme de signifiant vide. Un logo, une veste verte, une couleur. Sans doctrine ni projet politique conséquent.
Accaparée par les classes supérieures et la bourgeoisie blanche. Cadrer sur la sensibilisation, garder la main sur le cadrage de la controverse écologiste. Ce qu'a fait quelqu'un comme Cyril Dion?? Ça procède d'une erreur typique que font les classes supérieures qui est de croire que l'infrastructure procède de la super structure. C'est Marx. La dialectique est inverse. C'est plutôt la sphère structure qui répond à un moment donné à l'état des relations sociales. C'est dans une perspective matérialiste, Marxiste. Ou simplement la sociologie critique. Donc c'est pas en faisant pleuvoir des images par le haut qu'on engendre des transformations sociales majeures. Besoin de débouchés politiques. Ce qui compte, c'est les ensembles de socialisation, les socialités qu'on arrive à créer, les débouchées politiques collectives. Aménager les conditions d'engagement politique. Plus que mettre en circulation les imaginaires, les données du GIEC. C'est très rentable de sensibiliser. Derrière, il ne se passe strictement rien. Et on sert de caution à nos propres adversaires.
/Ton livre : "l'écologie pirate" proposée par Fatima Ouassak en 2023 : elle dénonce la mainmise des classes supérieures blanches sur la question écologique. Ensuite, elle dénonce les carences béantes de l'écologie majoritaire en termes de compréhension et de prise en charge du racisme. Elle incite l'écologie dominante à être systématiquement antiraciste. Donc de se préoccuper des fractions de la population qui souffrent de manière systémique par leurs conditions sociales et de populations racisées. Elle dénonce aussi que le mouvement climat le voit en terme de diversité décorative par des EDM?, des pancartes, sans prise en charge structurelle, en fait, de la lutte antiraciste. Elle dit qu'on ne peut pas demander à des gens de s'impliquer dans la protection de la planète ou de la terre si eux-mêmes, on leur refuse toute forme d'ancrage sur le territoire, matériel, social, politique. Puisque c'est des populations emmurées à la périphérie de l'arc républicain et qui subissent une répression politique permanente, ce qu'elle appelle l'APOGRA?? Donc on a des gens qui luttent pour leur survie. Et donc, les discours moralisateurs, les quartiers populaires, l'action du racisme et des oppressions subies sont directes et tangibles. Il n'ont aucune chance d'aboutir correctement.
Elle propose de mettre en position de centralité le racisme et elle propose une libération de la terre qui sera ?? par un droit absolu de circulation qui devrait figurer comme étant une revendication principale du mouvement environnemental. Donc créer des formes d'alliances et de résistance d'une écologie intersectionnelle. Je suis en accord.
À GP j'ai essayé de poser le sujet comme à la COP 27 on m'interdisait de parler de communalisme climatique. Le décolonialisme n'était pas du tout intégré par ce milieu blanc, privilégié de l'écologie. On n'a jamais fait une campagne antiraciste affirmée à GP, on n'a jamais les moyens, ni conceptualisé cela. Seul truc fait, en 2017, dans l'entre-deux tours, on a mis une banderole sur la tour eiffel "Liberté, Égalité, Fraternité". Devise républicaine qui n'est pas forcément un signe d'émancipation pour certains groupes sociaux. On n'a pas nommé l'adversaire. Donc ya un retard énorme. Cet essai met le doigt là où ça fait mal, des constats corrects. Et le reprend à son compte.
/Écoféminisme contribution essentielle : pas gaia, ni féminisme de la nature. pas écolo par essence féminine. Réactionnaire... Intérêt du paralélisme, continuum dans la manière dont le patriarcat et le capitalisme ont tendance à réifier les choses pour les femmes, ou les groupes, la biosphère, la nature. Les considérer comme des choses disponibles, à disposition du pouvoir. Ya un paralélisme de situation, de dynamique relationnelle qu'on trouve à la fois au sein du patriarciat et du capitalisme. Et vu les modes de socialisation actuels, le mode de vie des femmes est 25% moins carboné que les hommes, notamment sur les pratiques alimentaires ou en lien avec des situations socio-professionnelles qui reflètent l'emprise du patriarcat sur la structure économique.
Ya un autre angle qui est que dans beaucoup de civilisations les femmes sont en première ligne vis-à-vis du réchauffement climatique. Ex en Afrique, 70% de la production agricole est assurée par des femmes. Elles en pâtissent en 1er. Les modes de socialisation, de domestication font que les femmes sont les 1ères à se priver de nourriture dans le foyer si les rendements agricoles baissent. Elles assurent en priorité les tâches domestiques dt l'approvisionnement en eau en Afrique. l'eau rarifiée rend leur tâche compliquée. Leur labeur devient de plus en plus pénible. Ça déstabilise les systèmes de santé, l'accès aux soins, ça rend la vie des femmes plus compliquée. Ex. grossesses, /dynamiques d'oppressions liées à l'augmentation de la pauvreté / réchauffement clim. pertes, pauvreté ... Les foyers ont tendance à se débarrasser d'elles. Ça augm les mariages forcés ...
/modes de vie : intrinsèque à l'écologie. impact pas tangible immédiatement ... sur le climat, on a besoin de la médiation scientifique, comprendre ce qui se passe, avoir une représentation ... l'écologie dominante a contribué à éloigner ... la technique, l'individu / écogestes, du mythe du colibri où chacun doit faire sa part ... et donc a contribué à isoler / injonctions environnementales donc à les rendre d'autant plus irréelles et impraticables.
/réguler la production, oeuvrer à l'égalité matérielle entre citoyens / imposer la sobriété : mettre en oeuvre une socialisation de la production. Ya 2 piliers : étrangler le capital (pôle public du crédit, supprimer les banques commerciales, impôts confiscatoires sur les grandes fortunes, interdire des pans entiers de la production, interdire la publicité) et d'un autre côté démocratisation de la production, instaurer une propriété partagée et collective et la généraliser, de nouveaux droits dans l'entreprise, de nouvelles sécurités sociales ex sur le logement, la mobilité, l'alimentation ; la création d'un emploi garanti, vert, pour s'assurer que la main d'oeuvre qui va devoir changer d'activité ex arrêter les fossiles, puisse trouver un point d'atterrissage convenable et rester intégré à la société par ailleurs.
/Jadot / gagner la présidentielle : triple crise de l'écologie / pratique stratégique : la société civile installée est déjà une instance révolutionnaire. Idem sur la lutte des classes. Considère que le vote est trop politique. Que faire ? /théorie du changement comment infléchir le cours de l'histoire ? le régime politique, son ordre social, etc. L'élection, pas prioritaire mais incontournable. La question climatique ne peut pas se prive du levier législatif et diplomatique. Car on a besoin d'exercer une coercition forte sur activités écon. fossiles, le capital fossile, destituer les classes bourgeoises. Il faut un appareil d'état et les différents leviers qu'il procure. Car en face, c'est très très fort. L'écologie par le bas, ces foyers de résistance où on élabore des sociabilités, c'est fondamentale, produisent la montée en généralité qui produisent les leviers supérieurs du pouvoir. Je suis contre une vision seulement électoraliste qui croit faire advenir une force politique et la maîtrise totale de l'ordre social. Une politique de gauche, révolutionnaire sur le plan politique a besoin sur des foyers préexistants et c'est dans le rapport de forces issu de la lutte qu'interviennent aussi les évolutions législatives favorables.
Pour autant, l'élection reste une source de légitimité culturelle, polique et symbolique très forte dans ce pays, qu'on ne peut pas laisser à nos adversaires. Et ya un moment où -lutter si les fachos à la tête de la police ? de la justice ? de Bercy ? de l'ÉTAT ? - le vote qui pose un tas de pb, la démocratie représentative, ya besoin de réformes, mais le vote reste un geste populaire, accessible à tous, dt ceux qui n'ont pas les ressources de militer, de s'engager dans l'insurection, mépriser ça est un mépris de classe aussi.
/A69 LUTTES prometteuses car écologie par le bas, a amené les soulèvements de la terre qui regroupent luttes locales, lutte contre les GPII sont ancrées sur les territoires, ont un contenu empirique, sur des scènes avec diversité des tactiques ex dégradation matérielle, principe nv excluant, on emmène plus de monde dans la lutte et le rapport de forces. Met en place des phénomènes d'opposition entre groupes sociaux qui à priori antagoniste ex discussions naturalistes, paysans, chasseurs, créer des sociabilités locales, des enclaves, le référentiel écologique donne des assises plus concrètes. Écologie d'anti-spectacle. Ex écureuils dans les arbres s'interposent jusqu'au bout avec des tactiques qui leur permettent de supporter les méthodes répressives antiterroristes mises en place par l'état. Ce qui donne une épaisseur bien supérieure à la lutte environnementale. Ce sont les occupations qui obtiennent des résultats ces dernières années. Ex. NDDL seule victoire identifiable obtenue. Luttes prometteuses, permettent de renverser le rapport d'hégémonie au sein du champ environnemental, une écologie du clivage supérieure à l'écologie du consensus. Dimension intersectionnelle de la lutte. Ex. mob contre l'empire BOLLORÉ localisée notamment en Bretagne où j'habite. Écologie antifasciste, antiraciste.
/écologie dominante ? les concurrencer, les interpeler, tenter de les liquider d'une manière ou d'une autre. avec comme porte de sortie de s'aligner sur des propositions plus radicales. Tout ce qui relève de la gauche bourgeoise est contreproductif dans le rapport de forces actuel et dans la lutte des classes.
Porter un travail de critiques, d'interpellations, d'affrontements, /ce secteur là
jeudi 12 juin 2025 - Société - Par Alexandre Monnin, Philosophe, Directeur scientifique d’Origens Media Lab et professeur à l'ESC Clermont Business School
Derrière les discours d’efficience, d’autonomie et de prévention, un glissement insidieux s’opère : celui d’une médecine qui renonce à soigner. Aux États-Unis comme en France, le soin devient conditionnel, réservé aux existences jugées « optimisables ». En s’appuyant sur le cas du programme MAHA, les dérives du One Health, le concept d’« abandon extractif » et l’émergence d’un « eugénisme doux », cet article analyse les ressorts politiques et idéologiques d’un renoncement systémique au soin.
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Aux États-Unis, cette hypothèse se cristallise au travers du programme MAHA – Make America Healthy Again – dont l’ambition n’est plus de soigner, mais d’éviter les coûts liés au soin. Comme le formule explicitement Derek Beres, fin observateur de ces enjeux et co-animateur de l’excellent podcast Conspirituality, le but de MAHA « n’est pas la santé, c’est l’évitement ». En France, la récente loi sur le droit à mourir, en apparence progressiste, a été critiquée par des collectifs antivalidistes comme une manière d’acter l’impossibilité de vivre longtemps avec certains handicaps ou maladies chroniques.
Ce tournant ne se donne pas toujours pour ce qu’il est. Il s’abrite derrière les mots d’efficacité, d’autonomie, de prévention, voire de soutenabilité. Il s’appuie sur des cadres comme le paradigme One Health, censé penser la santé de manière systémique à l’échelle des écosystèmes mais qui, en pratique, contribue à diluer les responsabilités et à rendre invisibles les enjeux de justice sociale. Il prospère sur les ruines de la médecine publique, sur la fatigue des professionnels du soin, sur l’individualisation croissante des parcours de santé.
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ne domine plus la coercition biologique mais la modulation des accès, des incitations, des normes implicites du mérite sanitaire. Dans ce monde, certaines vies méritent encore d’être soignées. D’autres sont progressivement déplacées hors du champ du soin, abandonnées à elles-mêmes, tout en continuant à alimenter des bases de données, des algorithmes, et des modèles de gestion du risque.
Function Health et la « root cause medicine » : une médecine sans soin ?
La logique du non-soin trouve un prolongement dans l’écosystème des startups de la médecine fonctionnelle, à commencer par Function Health, cofondée par Mark Hyman – médecin star, promoteur du self-care optimisé et conseiller santé de Robert F. Kennedy Jr. Promettant une révolution individualisée, Function Health propose à ses clients de mesurer plus de cent biomarqueurs pour « reprendre le contrôle sur leur santé ». Pourtant, ce qui se présente sous les auspices d’une forme d’empowerment est en réalité une mise en marché de diagnostics sans soin : les résultats des tests ne sont accompagnés d’aucune prise en charge clinique réelle, et leur utilité médicale est sérieusement mise en doute.
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Le biologiste Greg Maguire, quant à lui, dénonce Function Health au titre d’une « arnaque façon Theranos », un modèle d’affaire jouant sur le flou scientifique, l’auto-surveillance et la peur du déclin corporel, tout en échappant à toute responsabilité thérapeutique.
Au cœur de cette approche se trouve la notion de « root cause medicine », qui prétend identifier et traiter les causes profondes des maladies plutôt que de se contenter de soulager les symptômes. Bien que louable en apparence, cette philosophie est également au centre du programme MAHA (Make America Healthy Again), porté par l’administration. Le récent rapport de la commission MAHA[2] publié en mai 2025, attribue ainsi la montée des maladies chroniques chez les enfants étasuniens à des facteurs tels que l’alimentation ultra-transformée, l’exposition aux produits chimiques, le manque d’activité physique et le stress chronique. Il critique également la surmédicalisation, notamment l’utilisation excessive de médicaments et de vaccins chez les enfants, et appelle à une réorientation vers la prévention et la recherche sur les causes profondes des maladies.
Cependant, cette focalisation sur les causes profondes peut avoir des conséquences problématiques. En mettant l’accent sur la prévention et la modification du mode de vie, elle risque de délégitimer les besoins des personnes déjà malades, en particulier celles atteintes de maladies chroniques ou de troubles neurodéveloppementaux – y compris l’autisme –, qui seraient liées à des perturbations métaboliques ou environnementales. Si la recherche de cause profondes est légitime, force est de reconnaître qu’elle est instrumentalisée aujourd’hui en vue de délégitimer la recherche scientifique et les politiques de soin au profit d’une écologie pseudo-naturelle du corps performant, de la prévention morale et de l’industrie du diagnostic.
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un transfert massif de ressources depuis les institutions publiques vers des plateformes privées qui transforment le soin en business. Derrière le slogan « Make America Healthy Again », se cache une antienne bien connue : enrichir les cercles proches du pouvoir tout en abandonnant les populations vulnérables, déjà rendues invisibles par les angles morts du marché de la santé.
L’ironie de cette médecine du non-soin est qu’elle s’appuie massivement sur des dispositifs technologiques sophistiqués : capteurs, tests, algorithmes, plateformes. Le soin est externalisé, privatisé, et converti en données. Le quantified self devient la forme contemporaine de l’attention à soi, vidée de toute relation clinique. Ces technologies alimentent des systèmes d’optimisation où l’important n’est plus la guérison, mais la conformité aux normes biologiques ou comportementales. Dans ce contexte, le patient devient un profil de risque, non plus un sujet à accompagner. La plateformisation du soin réorganise en profondeur les régimes d’accès à la santé. La médecine n’est alors plus un service public mais une logistique de gestion différenciée des existences.
One Health ou la naturalisation du non-soin
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Ce flou n’est pas neutre. Il permet de relativiser les demandes d’action immédiate, en invoquant une perspective systémique, lointaine, future. On parle de microbes et de milieux, on « prend de la hauteur » tout en abandonnant les personnes malades ici et maintenant, notamment celles souffrant du Covid long ou d’autres pathologies différées.
Plus grave encore : cette « prise de hauteur » s’accompagne d’un transfert de schèmes idéologiques issus de l’écologie réactionnaire. Le retour à la nature se double d’une défiance vis-à-vis des vaccins, des traitements, de l’intervention médicale. Dans certains discours, relayés par exemple par la journaliste Marie-Monique Robin, la fusion avec le monde microbien devient un idéal, et la prévention sanitaire, une intrusion[3]. On célèbre « l’immunité naturelle » pour mieux fustiger l’intervention publique. Des deux côtés de l’échiquier politique.
Sous couvert d’intégration des savoirs, le One Health organise en réalité une double démission : institutionnelle, d’abord, en se dégageant de toute responsabilité immédiate ; cognitive, ensuite, en affaiblissant la distinction entre pathogène et environnement. Il participe ainsi pleinement du paradigme du non-soin.
Une autre logique traverse ces dynamiques : un catastrophisme vitaliste, qui prend racine à la fois dans certaines critiques de la modernité médicale et dans un rapport idéalisé à la « nature ». Face aux dégradations écologiques, le réflexe n’est plus de renforcer les capacités collectives de soin. Il s’agit désormais de retrouver une forme de pureté corporelle ou environnementale perdue. Cette quête se traduit par l’apologie du jeûne, du contact avec les microbes, de la « vitalité » naturelle – et la dénonciation des traitements, des masques, des vaccins comme autant d’artefacts « toxiques ». Elle entretient une confusion entre médecine industrielle et médecine publique, et reformule le soin comme une purification individuelle. Là encore, le paradigme du non-soin prospère non pas en contradiction avec l’écologie, mais bien davantage au nom d’une écologie mal pensée
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Elle puise dans une généalogie critique où Ivan Illich tient lieu de figure tutélaire. Sa dénonciation de l’iatrogénie, des professions médicales et de la médicalisation de la vie reste aujourd’hui une référence centrale, souvent mobilisée par des discours « alternatifs » à la médecine. Or cette critique a changé de camp : d’arme contre l’industrie pharmaceutique, elle devient ressource idéologique pour désarmer la médecine publique au profit des marchands de compléments alimentaires, d’algorithmes et de tests en tous genres. Le mythe d’un retour à l’harmonie naturelle, débarrassée des intrusions techniques, alimente aujourd’hui une écologie vitaliste parfois indistincte des idéologies de droite libertarienne ou survivaliste
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Extractive abandonment et soft eugenics : organiser le tri
Dans ce monde du non-soin, l’abandon n’est ni un effet secondaire ni une faute mais un principe actif de gestion. Le concept d’extractive abandonment, formulé par Beatrice Adler-Bolton et Artie Vierkant dans Health Communism, désigne une situation où les populations vulnérables sont à la fois exclues de la prise en charge, et maintenues dans des dispositifs qui extraient de la valeur de leur existence, sans compensation, ni reconnaissance, ni soutien.
Ce paradigme, qui organise le retrait actif de l’État ou des institutions médicales, s’appuie sur une économie politique éminemment problématique : les malades chroniques, les personnes handicapées ou marginalisées deviennent des sources de données, des objets d’expérimentation, des supports de tests – mais sans accès réel à des soins. Dans le meilleur des cas, elles sont orientées vers des parcours de « self-care » algorithmique, où la personnalisation de la gestion de santé dissimule une désinstitutionnalisation complète.
Ce processus rejoint l’eugénisme doux. Loin des formes brutales et déclarées du XXe siècle, ce nouveau tri sanitaire est diffus, technicisé, comportemental. Il repose sur des critères d’optimisation et de rendement. La question n’est pas « qui doit vivre ? » mais « qui vaut l’investissement ? ». Les profils « compliance-ready » sont favorisés. Les autres, invisibilisés, écartés. On ne les nomme plus : ils ne rentrent simplement pas dans les catégories de priorisation.
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la santé publique cesse d’être pensée comme un bien commun, et devient une performance individuelle, mesurée, scorée, marchandée. La médecine elle-même, soumise à l’austérité, finit par abandonner ses missions fondamentales : observer, diagnostiquer, soigner. Elle se contente de prévenir – et encore, seulement pour ceux qu’on juge capables – et/ou suffisamment méritants.
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Loin d’être intrinsèquement opposée au soin, la prévention a longtemps constitué une avancée majeure de la médecine sociale : campagnes de vaccination, médecine du travail, hygiène publique, politiques de dépistage… Autant d’acquis issus des luttes collectives et des savoirs institutionnels. Le tournant actuel consiste moins à valoriser la prévention qu’à la retourner contre les malades
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Repolitiser le soin
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avance sous une pluralité de masques ceux du pragmatisme, de l’innovation, de la prévention mais aussi de l’écologie, d’une vision plus « holistique » et pleine de sens, et de la liberté de choisir. Elle substitue au droit au soin un devoir de performance ; à la médecine, une ingénierie du tri ; au thérapeutique, un récit de responsabilisation individuelle. Ce que l’on nous propose n’est pas moins de soin – c’est un monde sans soin, ou du moins réservé à celles et ceux qui peuvent en justifier la rentabilité sociale ou biologique.
C’est là que la convergence devient troublante. Car ce paradigme du non-soin, loin d’être réservé au trumpisme ou à la droite libertarienne, trouve des échos dans certains pans de la gauche et de l’écologie politique. Il repose sur une série de structures partagées, bien que parfois contradictoires :
– Une « biopolitique négative » – selon la définition de Benjamin Bratton : refus d’intervenir collectivement sur les milieux de vie, rejet de toute régulation sanitaire ou environnementale sous prétexte de défendre des libertés individuelles. Cette posture a entravé la mise en place d’infrastructures collectives de soin pendant la pandémie, elle concerne également les politiques écologiques.
– Une responsabilisation individualisée – où l’autonomie devient injonction à l’autosurveillance : bien se nourrir, bien s’exposer, bien gérer son stress (ou son empreinte environnementale). Mais sans jamais reconstruire les conditions collectives du soin ni reconnaître l’inégale capacité des individus à le faire.
– Une quête de purification par la nature (et l’effort) – à travers le sport, les régimes, les huiles essentielles, l’exposition aux microbes, etc. Cette quête valorise un corps en harmonie avec un « milieu naturel » et disqualifie les infrastructures médicales jugées artificielles ou toxiques. Le soin est alors redéfini comme retour méritoire à l’origine ou à l’équilibre, en lieu et place d’un accompagnement institutionnalisé.
– Une foi partagée dans l’auto-optimisation – qu’elle passe par les algorithmes, le quantifying-self ou les routines « naturelles », elle légitime un tri silencieux entre les corps adaptables (et disposés à s’adapter) et les autres. La surveillance remplace l’attention, la donnée remplace la relation, le test remplace le soin.
Ainsi, sous couvert de libération individuelle ou de vision plus systémique, se met en place une architecture du tri : une santé sans soin, une médecine sans clinique – une écologie sans solidarité.
Contrairement à une vision simpliste qui opposerait un État providentiel déclinant à un secteur privé envahissant, le retrait du soin s’opère aujourd’hui par une transformation active de l’action publique. L’État ne disparaît pas : il prescrit, organise, finance, externalise. Il se fait plateforme, courtier de services, émetteur d’appels à projets. En matière de santé, cela signifie le financement de dispositifs de prévention algorithmique, l’encouragement de solutions « innovantes » portées par des start-ups, ou encore le remboursement indirect de produits encore non éprouvés. Ce nouveau régime n’est pas une absence de soin, c’est une délégation programmée du soin à des acteurs dont l’objectif premier n’est pas le soin mais la rentabilité. L’État ne s’efface pas en totalité : il administre la privatisation du soin.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrdvcjffzs2u
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 1 mois
Il y a tous les jours des articles stimulants sur @aoc-media.bsky.social , toutefois je recommande particulièrement ce texte d'Alexandre Monnin, qui fait beaucoup réfléchir et propose une critique salutaire du concept de One Health et de la crise du soin médical.
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Ont collaboré aux travaux présentés dans ce site :
Mireille Aïn psychologue, psychanalyste (1)
Dr Jean Alexis, MD, Pédiatre
Dr Claude Alié, MD, Neuro-Psychiatre, Psychanalyste (1), (2), (3), (4)
Pr Yves Aragon, PhD, statistiques
Benjamin Auriol, chanteur (ténor), ingénieur Imac
Benjamin Auriol et les dernières nouvelles de la Science
Dr Bernard Auriol, MD, psychiatre, psychanalyste
Chantal Auriol-Pitard
Claire Auriol (†), institutrice, écrivain, Chevalier du Mérite National
Claude Auriol (†) (1) (2)
Jean-Bernard Auriol, PhD, ingénieur Télécom-Paris, Chef de Projet GE
Nanou Auriol (1)
Pierre Auriol (Aude)
Dominique Bacciochi, orthophoniste
Georges Baccrabère (†), Pr émérite (Institut Catholique de Toulouse) (1)
Gabriel Bacquier, baryton
Willy Bakeroot
Dr J.P. Banquet, PhD, MD, INSERM, Neurosciences et modélisation, UMR_S483 (1), (2)
Aloma Bardi, journaliste spécialisée (giornale della musica)
Bernard Barel, Psychologue
Isabelle Barger - Ma Shakti Devi, IYF Secretary USA
Clarisse Baruch, PhD
Jean-Louis Bassano, PhD (1), (2)
Louis Bassou (†), PhD (1), (2), (3)
Jean-Philippe Basuyaux, polytechnicien
I.L. Battin (†), PhD
Yogacharya Dr.Ananda Balayogi Bhavanani
Nicole Baylac, psychologue (France), Dr en naturopathie (USA)
Jacqueline Baylé, journaliste
Mireille Bellet-Saliba, formatrice, Pr de Yoga (1)
Pr Michel Benaïm, PhD, mathématicien
fr. Benoît-Dominique de la Soujeolle, op.
Jane Berbié, mezzo-soprano
Françoise Berthonneau, traduction en allemand
Michel Bertin, Professeur d'éducation physique
Stéphane Berruchon, neuropsychologue
Jacqueline Besson, psychologue, thérapie biodynamique
Dr Sylvie Bijaoui, MD
Michaël de Bona
Alain Bonal, enseignant de Qi-Gong (Tchi-Kong)
Béatrice Bonzom-Gourc (anglais) (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)
Dr Monique Bord-Pagès, MD, psychiatre, psychanalyste (1) (2) (3)
Elodie Bouazza
Sylviane Boubée, Ingénieur acousticienne
Louis Bourbonnais, PhD, Université de Montréal
J.P. Bourgeois, ingénieur conseil (1) (2)
Dr Françoise Boursin
Dr Michel Bousseyroux, MD, psychiatre, psychanalyste (1) (2)
Philippe Bouvard (interview du Dr Bernard Auriol sur RTL)
Elisabeth Boyreau
Yves Brault, Agrégé de Physique, Psychothérapeute
Laurence Brian, Pr Yoga, Danse-thérapeute, Maîtrise :Traduction-Interprètariat, (1) , (2) , (3)
André Bruneau, OP, PhD
Pr Broto Jean-Marc, PhD, Doyen de la Faculté des Sciences et d'Ingénierie de Toulouse , Président de la CDUS
H.H. Jagatguru Swami Buaji, Président d'Honneur de la Federation Internationale de Yoga et du Concile Mondial du Yoga (World Wide Yoga Council)
Xavier Buscail, Psychologue
Marie-Claire Busnel, PhD, INRA et CNRS U.R.A. 1294
Roland Cahen (†), MD, neuro-psychiatre, psychanalyste, fondateur de la société française de psychologie analytique, traducteur de nombreux ouvrages de C.G. Jung (1)
Myriam Campardon, DESS statistiques
Florence Cardinal
Pascale Catala, psychologue (1) (2), (3)
Corine Cardona, DESS statistiques
Pr Carlier (†), PhD, statistiques
Dr Jean-Philippe Catonné, MD, PhD, Psychiatre (1) (2) (3)
Cédric Chabalier, psychologie clinique
Pr. Rémy Chauvin, PhD
Pr J. Allan Cheyne, PhD
Jean-Pierre Chollat, Psychologue, (Directeur de Travail Différent)
Martina Chyba, journaliste (TSR Suisse Romande)
Pr Claudia Cimino, PhD
Hélène Civera-Castres, occitan
Anne Clancier, psychanalyste, écrivain
Gérard Claustres, Technicien EDF
Solange Collery, historienne, experte en communication, journaliste
Bernard Collet, Professeur de Yoga
Sarah Combe, écrivain, (Kurma Purana)
Marie-Christine Combourieu, psychologie sociale
Olivier Costa de Beauregard, PhD, (†)
Philippe Couritas
Pr Pierre Csillag, PhD, ex Pr ENSEEIHT (1), (2), (3), (4), (5)
Dr Hugues Dablanc, MD, Radiologue, Sénologue, Oenologue (1) (2) (3) (4)
Francis Da Silva, traduction portugais (1)
Robert Dedieu, Professeur de Yoga († 2008)
Pierre Dehornoy, en cours de PhD (théorie des noeuds)
Fabien Delle Maestra, karateka
Claude Delpla, Historien
Dr Jacques Denis, MD
Pr Marc-Alain Descamps, PhD
Dr Didier Descouens, MD, oto-rhino-laryngologiste (1) (2)
Robert Devoux, formateur
Yogacharya Yogarishi Dileepji, President of North American Yoga Federation et représentant de la Fédération Internationale de Yoga auprès des Nations Unies
Diorki, traducción castellana
Dr Louis Doat
Dr Bernard Doyon, PhD, MD, INSERM (1) (2), (3)
Dr Claude Dray, MD, Psychiatre
Gérard Ducourneau, Formateur, Atelier de Musicothérapie de Bordeaux (1), (2)
Sylvain Dupertuis, Professeur de mathématiques
Claude-Philippe Durand, Professeur au Conservatoire de Perpignan
Lise Durand, PhD, Cemes CNRS - Université Paul Sabatier (1), (2)
Marie-Françoise Dussert-Belin (généalogie)
S. Egada (†), PhD, exégète
Dr Aimé El Bèze, MD
Mahmou Elhassane, Pr agrégé de Mathématiques
Dr Patrice EON, MD, psychiatre et psychanalyste
Jocelyne Escudero, Art-Thérapeute
Isabelle Espinet
Pierre Etevenon, PhD, Directeur de Recherche Honoraire INSERM (1), (2), (3)
Luc Faucher
François Favre, penseur gnostique
Dr Pierre Fernet, directeur de l'informatique hospitalière (CHU, Toulouse)
David Ferrer Revull
Irène Figuerola
Antonio Fischetti, PhD
Alexia Fournier, traduction en anglais (1) (2) (3)
Dr Valeriu FRUNTES, MD, (1)
Art Funkhouser, traduction anglaise (1)
François et Bernadette Gallon
René Gamba, président d’honneur du CICF-GIAC
Frédéric Garcia, PhD, Directeur de recherche INRA
Dr Pierre Gardey, MD, Psychiatre, Audio-Psycho-Phonomogie
Franck Gary, Pr de Yoga, Licencié en lettres modernes et Licencié en sociologie.
Alain Gérard, PhD, philosophe, écrivain, peintre, Pdt d'Honneur du Grep-mp
Emilie Gérard (pour la saisie et la correction)
Dr Robert Gerard, MD, psychothérapeute
Olga Gomez, traductrice français/russe
Régine Gomez, traduction en espagnol
T.N.E Greville (†), PhD
Lin Grimaud, psychologue (1) (2) (3) (4)
Dr Gérard Guasch, MD, Psychiatre, Analyste reichien, Maitre Taoïste, Mexico
Dr Yamina Guelouet, PhD, MD, Physicienne, Psychiatre, Psychanalyste (1), (2)
Christian Guérin, professeur de technique vocale
Sophie Guignard, musicothérapeute (1) (2) (3)
Grégory Gutierez, journaliste, ancien membre du Comité Directeur de l'IMI
Pr Georges Hahn (†), PhD, philosophe, éditeur (1) (2)
Stéphanie Haton, Maitrise de Psychologie
Jean Herpin(1) (2)
Hon Code
Dr. A. Honegger, MD, O.R.L., Phoniatre
Yves d'Horer
P. Plantin de Hugues
Oumarou Idani, traducteur français / russe (1) (2) (3) (4) (5)
Jean-Laurent Imianitoff, Compositeur, Psycho-phoniste
Dr Jean-Michel -Issartel (1)
Dr Françoise Joffrin, MD, psychiatre, psychothérapeute (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9)
Pr Pierre Josserand (†) , PhD, acousticien (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9)
Jacques Jouhaneau, PhD
Axel Kamalak, traduction en turc
Hélène Kamenski, traduction Russe
Francis Keeping, baryton, Pr New York méthode Tomatis (1), (2), (3)
Pierre de Kercadio, photographe (1) (2)
Alain Kieser, analyste jungien
Fouad Ktiri, Professeur de Yoga, traduction arabe (Rabat) (1) (2)
Marie-Céline Lacointa, DESS psychologie interculturelle (saisie et correction)
Jean-Philippe de Lagarcie
Sylvie Lagrange, DESS statistiques
Jacques Lamothe, MD, pédiatre, homéopathe
Carole de Landtsheer, journaliste à « Femme Actuelle »
Karine Lanne, comédienne
Elodie Larousse, journaliste
Hélène Lasserre, psychomotricienne
Sylvia Lassy, Pr Espagnol, Pr Yoga (1), (2), (3), (4), (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
Mireia Latorre, traducción española
Nadine Lécole-Solnichkine (conseil pour le russe)
Pr Eve Leconte, PhD
Pr Edith Lecourt, PhD, psychanalyste (1), (2)
Simon Légasse, ofm cap, PhD, exégète, écrivain
Pr Claude Legros, PhD, (1)
C. Leguillet
Pr. Emile Leipp (†) acousticien
Christine Lépine, Ingénieur acousticien CNAM
Vanessa Leroux, Pr de maths (1) (2) (3)
Pr Yves Lignon, Maître de Conférence U.T.M. (1) (2) (3)
Pauline Limouni, DESS de Psychologie
Pr Juan Luis Linares, M.D., Ph. D.
Paula Lonergan, linguistics (Master)
Dr Aïttor Loroño, MD, psychotherapeute, traduction en espagnol
Kevin Lorrain, Art-thérapie
Emilie Lucas, Lettres et Civilisations Anglophones
Pierre Macias, électronicien, webmaster
Sophie Maegerlin, Yogini
Solange Magre, Psychologue
Maharishi Mahesh Yogi
Djalila Maïza, sophrologue en arabe, anglais et français
Dr André Malacan (†), MD
Pr Yves Malier, PhD, Académicien (Technologies), ancien Directeur de l'ENS Cachan
Marc MARONNE, Journaliste, Poitiers
Chantal Marty, Pr Anglais
Joëlle Marty, conteuse
Pr Nicolas Marty, Maître de conférences d'histoire contemporaine (1) (2)
Sebastian Marx, performer (1) (2) (3)
Dr Eduardo Marzorati Auriol, MD (1)
Farid Matallah, Master de Psychologie Cognitive (1)
Nancy Matis (1) (2) (3) (4), Traductrice Anglais
Irène Maurette, Orthophoniste, Psychologue
Dr Gilbert Maurey, MD, psychiatrist, analyste RED (GIREP)
Catherine Mercadié
Mady Mesplé, cantatrice soprano coloratur
François Mezrich
Marc Michel, PhD (mathématiques)
Pr Annie Moch, PhD
Georges Morales, ingénieur ENSEEIHT
Luc Morel, éducateur spécialisé
Elsa Morel-Civera, STAPS, karateka
Corinne Morer, DESS statistiques
Marianna Mucciaccio
Médecins Maîtres Toile
Brice Néant, traduction français-anglais
Ian R. Newby-Clark
M.C. Nguyen, Professeur d'Anglais
Nina de Tahiti, Professeur de Yoga, traduction en Norvégien (1)
Pr Buford Norman, Distinguished Professor Emeritus, University of South Carolina, (1) (2) (3)
Gilles Noury, entrepreneur (1) (2)
Marcel Odier, Ingénieur, écrivain, Pdt Fondation Psycho-Physique (Genève)
Monique Odier, Fondation Psycho-Physique (Genève)
Marie Orantin, musicothérapeute
Emmanuelle Ouahnich, journaliste à Sud-Radio (1), (2)
Dr Jean Oulès
Sylvie Oussenko (1), (2), (3)
Chantal Pairon, auteure, metteuse en scêne
Angela Pallero de Jesus, traduction en Espagnol (1)
Didier Pannaci, Maître en Psychopathologie
Luigi Parra (journaliste, TSR Suisse Romande)
Pavlenichvili Nino, pianiste
Elena Perez, photographe
Olivier Perrin, PhD, statistics
Dr Chiara Piccinini, MD (1) ... (2) (3)
Dr Nicole Pinar-Palandjian, MD, psychiatre, psychanalyste (1), (2)
Pr Barbara Philips, PhD
Monique Jonet-Pinon, sophrologue
Melissa Pizarro-Gonzales, Staps, karateka
Patricia Planson, ingénieure ENSEEIHT
Rose-Charlotte Poinçon, infirmière, Yogathérapeute
Pr Christian Poirel, MD, PhD, auteur (†)
Caroline Portalès, Professeur
Roberta Prada, Contralto, Pr New York méthode Tomatis(1) (2), (3)
Pr Jean-Marie Pradier, PhD
Suzette Privat, Psychologue Clinicienne, Graphologue (SFG, GGCF)
L.P., traduction en allemand (1)
Olivier Rabat, DESS statistiques
Michel Raji, danseur et chorégraphe
Pr Eric Raufaste, PhD, Maître de Conférence psychologie expérimentale
Médecin-Colonel Jean Raynaud, MD, psychiatre (1) (2)
Alain Richard
Yogacharya André Riehl, président de la Fédération Française des yoga traditionnels
Pr Jean-Claude Risset, PhD, médaille d'Or du CNRS, compositeur (1), (2) (3)
Jean-Paul Roelly
David Rossoni
Véronique Rousseau, psychothérapeute, sophrologue
Steve D. Rueffer
R. Ruiz, acousticien
Vincent Sablong, graphiste
Louis Sagnières
Pierre Salies (†), Fondateur d'Archistra, Prix Marfan (Académie des Jeux Floraux).
Habib Samrakandi, Psycho-sociologue, Fondateur et Directeur de "Horizons Maghrébins"
Patrice Sammut, Coaching (1) (2) (3)
Pr Manuel Samuelides, PhD
Pr. Marie-Jean Sauret, PhD, psychologue, psychanalyste,
Pierre Scala, acousticien
Pr Jean-Marie Scieszka, Musicologue, Professeur-coordinateur au C N R
Gilbert Sescousse, Analyste RED, Pr de Musique (1) (2) (3)
Basile Solnychkine
Janick Sorreau, Maîtrise d'Anglais
André Soueix, Psychanalyste
fr. Benoît-Dominique de la Soujeolle, op
Dr Hector Spivak, MD, psychothérapeute, traducteur français-espagnol (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
Jeannine Stringaro, infirmière spécialisée (CHS G. Marchant)
Dr Swami Maitreyananda (Dr. Fernando Estevez-Griego)
Swami Saradananda
Pr Henri Sztulman, MD, PhD, Psychiatre, Psychanalyste
Giorgia Talarico, PhD, Turino
Pr Michael A. Thalbourne, PhD, University of Adelaide, Australia (1955-2010)
Jean-Paul Thibaud, PhD, CNRS
Marc Thiberge, MD, Psychiatre, Psychanalyste
Pr Bernard Thourel, PhD, facteur d'orgues, organiste (1), (2) (3) (4) (5) (6)
Pr Léo Thourel (†), PhD
Léna Tomatis
Marc Touche, PhD, CNRS
Ghislain Tranié, historien
DR. Nitin Unkule, MD, Chief Co-coordinator, Reversal of Heart Disease Program, Poona Hospital and Research Center; Director, Kaivalya Yoga Institute, Pune; India; Bramhavidya Research Foundation., Pune, India (1), (2)
Henri Urgell, Audio-prothésiste
Mathieu Valette
Sophie Valentin, DESS statistiques
Dr André Vals, MD, psychiatre, psychanalyste
Stéphanie Vandendaele, infirmière
Mario Varvoglis, PhD, Président de l'Imi
Hélène Vecchiali, orthophoniste, psychanalyste, coach
Gabriel Véraldy, Journaliste au Figaro, écrivain, Prix Fémina
Dr Mariane Vincent, MD
Chantal Vinyolas, conférencière, traductrice (1), (2), (3), (4), (5), (6), (7), (8)
Kevin de Vismes
Stephen Wagner
Micheline Weinstein, psychanalyste
Myriam Westcott, MD, Audiologist, Heidelberg, Victoria, Australia (1) (2) (3)
Monique Widmer, op
Dr Lonce Wyse, Senior Scientist ( Institute for Infocomm Research)
Adjunct Associate Professor ( University Scholars Program; National University of Singapore)
F. Zarifian (1)
Nous prions les collaboratrices, collaborateurs ou personnes morales
qui n'ont pas encore été inclus dans cette liste de nous le pardonner
et de nous signaler les lacunes constatées.
Ayant été assez rebelle et sans doute trop critique à l'égard de ceux qui m'ont transmis leurs connaissances et leur savoir faire, je tiens à marquer aujourd'hui ma reconnaissance et ma déférence à Mr Aït Bachir (enseignant), Mr Aït Taleb, Pr Anne Ancelin-Shutzenberger, PhD, Jean-Pierre Arfeuil (OP, psychologue), Pr Michel Barges (MD, PhD, neurologue), Dr Barry, Médecin-Directeur de l'Hopital de Boké (République de Guinée-Conakry), Cécile Bessière (†)(pharmacienne, psycho-sociologue, formatrice), Mme Boudebza (cuisinière au grand coeur), Bernard Boursicot (cf. aussi)(lors de son activité à l'Ambassade de France en Algérie) (au café de Flore), Swami Ji YogiRaj Bua (†), Dr Roland Cahen (traducteur de plusieurs ouvrages de CG Jung (†), Dr JP Catonné (MD, PhD), Pr Alfonso Caycedo (MD, Psychiatre, fondateur de la sophrologie), fr. Cazères (†) (frère mariste), Dr Henri Chambron, (Didacticien en Rêve Eveillé), Pr Rémi Chauvin, PhD (†) (éthologiste, parapsychologue), Marcel Connault (ofm cap.), Pr Louis Corman, MD (†), Olivier Costa de Beauregard (†) (PhD), Frédéric Dimier (enseignant, qui m'a donné le goût de la philosophie : d'origine allemande, résistant pendant la guerre 39-45, ainsi que son frère et son oncle le fr Martin), Dr Françoise Dolto-Marette (†) (MD, Psychiatre, Psychanalyste), Dr Boris Dolto (†) (MD, Médecine Physique), Martine Faideau (Psychologue, Graphologue), Jacqueline Falguière (Psychodramatiste), Jean-Benoit Fanjau (enseignant en Algérie), David Feldman (MD), Jean Franchimont (†) (Directeur d'Ecole à la Kasbah d'Alger après la Conquête de l'Indépendance), Robert Fréminé (†) (fondateur du Grep-Mp, ancien ministre), Pr Louis Gayral (†) (psychiatre d'une vaste culture), Pr Charles Géronimi (neurologue algérien), Pr Grat-Cabanac (†) (PhD, chimiste), Dr François Grisoni (MD, psychiatre - Psychodrame), Abbé Pierre (†) (Henri Grouès, dont l'amitié, la sincérité, l'humanité et le courage m'ont beaucoup encouragé lors de mon activité en Algérie indépendante), Mr Guédon (ajusteur d'une technicité remarquable, et d'une grande valeur humaine, très respecté par Eloi Auriol), frère Guy (chanteur, frère portier du couvent des capucins, ofm cap †2013), Dr Michel Horassius (psychiatre, psychanalyste), Dr Nicole Horassius (psychiatre, psychanalyste), Roger Hovsépian, Père Jules (ofm cap, bibliothécaire au Couvent de Bitche, aujourd'hui fermé), Pr Louis Lareng (MD, anesthésiologiste, urgentiste créateur des SAMUs, député), Jean Lassalle (enseignant), Père Laurent (ofm cap), Simon Légasse (†, PhD, ofm cap, exégète), Pr Claude Legros (MCF, HDR, acousticien), Maharishi Mahesh Yogi (†), Dr Henriette Mailhebiau (MD, psychiatre), Philippe Maillard (OP), P. Maurand (ofm cap), Françoise Mézière (†) (kinésithérapeute), Pr Pierre Moron (†)(MD, psychiatre), Jean Oulès (†) (MD, psychiatre), Claude Ouzilou (psycho-sociologue, psychodramatiste), Dr Pierre Pennec (MD, psychiatre, musicothérapeute), P. Placide (ofm cap), Dantès Rameau (Bassoniste diplomé de McGill, Fondateur de l'Atlanta-Music-Project lié à El-Sistema), Marie-Mache Rameau (Philosophe), Pierre Rameau (économiste), Pr André Rascol (MD, neurologue), Jean-Jacques Romatet, Directeur des Hopitaux de Marseille (AP-HM), Pr Jean de Rougemont (MD, neurochirurgien), Robert Ruiz, (HDR, MCF, UTM, ESAV, LARA), Claude Sicre (PhD, auteur, compositeur, interprète, Créateur des Fabulous troubadours, du Festival "Peuples et Musiques au Cinéma", du "Forum des Langues"), Dr Roger Soubrier (MD, psychiatre), Dr Soukhane (MD, neurologue), Pr Srivastava (PhD, philosophe), Stéphanie Morris-Thankappan (PhD, Pr de Yoga à New-York, USA), Marc Thiberge (MD, Psychiatre et Psychanalyste).
et tous ceux que j'oublie de mentionner ici. Je souhaite recevoir les rappels utiles à ce sujet.
Rubriques : Psychosonique Yogathérapie Psychanalyse & Psychothérapie Dynamique des groupes Eléments Personnels
© Copyright Bernard AURIOL (email : auriol@free.fr ) 26 Avril 2015
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Gcv4ng
Ndlr :
- indexer
- mes propres recherches sont-elles (prises en compte, compatibles) avec la Fondation Psycho-Physique à Genève ? ACT
Peck Scott,
Le chemin le moins fréquenté :
apprendre à vivre avec la vie (J’ai lu, 1990)
(Analyse par le Dr Patrice Eon)
L'ouvrage de Scott Peck a été écrit en 1978, l'auteur est un psychiatre américain à orientation analytique qui ne fait aucune distinction entre le spirituel et le mental donc aucune distinction entre évoluer spirituellement et évoluer mentalement, pour lui c'est la même chose. Il pense que l'évolution personnelle implique un travail complexe et ardu qui dure toute la vie et considère que la psychothérapie peut être une aide substantielle mais qu'elle n'est pas fondamentale. Il se situe hors tout courant dogmatique, ne se déclare ni Freudien, ni Jungien, ni Adlérien et défend la pluralité des voix vers l'évolution spirituelle.
La première partie de son ouvrage est consacrée à la discipline.
...
élaborer une façon d'aborder la douleur de manière constructive
...
la plupart des gens sont incapables de retarder une satisfaction, en quelque sorte, ils veulent tout et tout de suite ; seul, une minorité est capable de différer la satisfaction d'un désir ce qui serait le témoignage d'une certaine maturité. Il en fait le commencement d'une autodiscipline. Pour que les enfants puissent développer cette capacité à retarder la satisfaction, il est nécessaire qu'ils aient des modèles d'autodiscipline : un sens de leur propre valeur, une confiance en la sécurité de leur existence. Ces trésors sont acquis grâce à l'amour authentique profond et discipliné offerts par les parents ; Scott Peck pense également que la plupart les hommes ont tendance à différer l'approche de leurs problèmes dans l'espoir que ceux-ci disparaissent d'eux-mêmes ; hors bien évidemment, les problèmes ne disparaissent pas, on doit les affronter sinon ils demeurent, restent toujours une barrière pour l'évolution et le développement de l'esprit. Il nous invite donc à choisir de souffrir maintenant en espérant que la satisfaction viendra plus tard, plutôt que de continuer à profiter de la satisfaction présente en espérant que la souffrance future ne sera pas nécessaire.
La deuxième technique, concernant la maîtrise de la souffrance, consiste à accepter la responsabilité. IL faut en effet accepter d'endosser la responsabilité d'un problème avant de pouvoir le résoudre. Pour Scott Peck, beaucoup essaie d'éviter la douleur en en projetant la cause sur leur entourage, se débarrassant de la responsabilité de la résolution de celui-ci sur les autres. Il considère que les névrosés assument trop de responsabilité alors que les gens qui souffrent de troubles du caractère n'en assument pas suffisamment ; Il insiste sur le fait qu'il est plus facile de travailler en psychothérapie avec des névrosés qui s'estiment coupables qu'avec des personnes souffrant de troubles du caractère qui ne se sentent pas responsables de leur situation.
La troisième technique de discipline, c'est le culte de la vérité.
... la reproduction dans le présent de comportements infantiles ... consacrer sa vie à la vérité consiste en une remise en question permanente et rigoureuse ... la seule manière d'être certain que notre carte de la réalité est bonne est de l'exposer à la critique et au défit des autres cartographes. L'entreprise de la psychothérapie est une remise en question délibérée de ses vérités de l'enfance. Scott Peck considère que les patients en thérapie sont, contrairement à l'image stéréotypée, des gens plus forts et plus sains que la moyenne dans la mesure justement où ils acceptent de remettre en question leurs vérités infantiles. Scott Peck considère la psychothérapie comme un raccourci légitime et souvent négligé vers l'évolution spirituelle.
L'équilibre est la quatrième technique de discipline.
... nous donne la souplesse ... aider les patients à rendre leur système de réponse plus souple c'est à dire à trouver le délicat équilibre entre les courants conflictuels tels que les besoins, les buts, les devoirs, les responsabilités, les ordres, etc.… et l'essence de cette discipline d'équilibre est le renoncement. Pour qu'une thérapie soit réussie, il faut pouvoir abandonner une partie de son ancien moi ... la dépression est le sentiment qui est associé au processus de renoncement à quelque chose à aimer ... phénomène normal et fondamentalement simple ... l'imminence de changement majeur obligatoire pour une adaptation réussie et évolutive. C'est en renonçant à leur moi que les humains peuvent trouver dans la vie la joie la plus durable, la plus solide, et la plus extatique ; c'est la mort qui donne à la vie tout son sens. Le processus de renoncement au moi est pour la plupart une progression dans laquelle on s 'achemine par étape.
...
se libérer de la douleur émotionnelle ... de façon nuancée, oui parce que ... non parce qu'il y a un grand manque d'efficacité dans le monde, un vide qui doit être comblé. Scott Peck pense qu'une façon, peut être la meilleure, de mesurer la grandeur de quelqu'un c'est de mesurer sa capacité à souffrir
...
il faut déjà avoir quelque chose pour pouvoir y renoncer ... se forger une identité avant d'y renoncer. Ceci reprend l'idée que j'avais développée dans mon texte sur la Psychanalyse et la Spiritualité : avant d'entreprendre une démarche spirituelle, il faut avoir construit son identité de façon solide en ayant fait si nécessaire une démarche psychothérapique pour pouvoir ensuite aborder le domaine de la Spiritualité.
La deuxième partie de l'ouvrage de Scott Peck est consacrée à l'amour.
...
L'amour est donc une forme de travail ou bien une forme de courage. C'est le courage ou le travail ayant pour but l'évolution spirituelle. Si une action n'est ni du travail ni du courage, ce n'est pas un acte d'amour. L'un des principaux aspects que peut prendre l'acte d'amour est l'attention ... la véritable écoute est un acte d'amour
...
Les enfants ne peuvent évoluer vers une maturité psychologique dans une atmosphère où l'imprévisible domine et où ils sont hantés par la peur d'être abandonnés
...
deux façons de se confronter à un être humain, la première est celle de l'arrogance : j'ai raison et tu as tort, la deuxième est celle de l'humilité. Des époux qui s'aiment doivent pouvoir s'affronter pour l'évolution spirituelle des deux partenaires. La confrontation provoquée avec amour fait partie intégrante de toutes les relations humaines réussies et importantes
...
lorsque nous exerçons notre pouvoir, nous jouons à être Dieu ... parmi les sentiments qu'il faut discipliner, il y a tout d'abord la cathexis, ce sentiment apporte une énergie créatrice mais s'il veut devenir le maître le résultat ne sera pas l'amour véritable mais la confusion et l'improductivité ... choisir qui on veut aimer véritablement ... L'une des caractéristiques principales du véritable amour consiste à maintenir et encourager la distinction entre nous-même et l'autre
...
L'évolution personnelle et l'évolution de la société sont interdépendantes mais elles sont toujours et inévitablement liées aux efforts évolutifs individuels
...
La qualité de ceux qui réussissent est la chaleur humaine et leur capacité à communiquer
...
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?eTQpMg
Ndlr : défusion pour éviter la confusion... VALORISER ACT
Le chantier de l'autoroute A69 traverse le village de Saint-Germain-des-Prés, dans le Tarn, en mai 2025 ©AFP - Ed Jones
Le recul du droit de l’environnement : "Un coup de tronçonneuse en cachant la tronçonneuse" - Lundi 23 juin 2025 / La terre au carré
Reprise du chantier de l'A69, ré-autorisation de l’usage de certains néonicotinoïdes, vote de la loi de simplification de la vie économique... Si le "détricotage" du droit de l'environnement n'est pas nouveau, force est de constater qu'il s'accélère dangereusement.
Avec
- Chloé Gerbier, juriste de l’association « Notre affaire à tous »
- Sébastien Mabile, avocat au barreau de Paris (cabinet Seattle avocats), spécialiste des contentieux environnementaux.
N’hésitant pas à parler de "sabotage du droit de l’environnement", plus d’une centaine de professionnels du droit s’unissent dans une tribune publiée par l'association Terres de Luttes pour dénoncer un détricotage du droit de l’environnement depuis une dizaine d’années et son accélération depuis quelques mois : réduction de la participation et de l’information du public, réduction de la capacité d’agir des riverains et des associations, validation d’une politique du fait accompli… Comment en est-on arrivés là ? Quels outils juridiques restent encore à disposition de ceux qui luttent pour l’environnement ? Comment mettre la justice au service de l’écologie ?
"Simplification", le mot magique
Le mot magique est désormais "simplification" : simplifier les normes, simplifier les procédures, simplifier les recours. En quinze ans, une dizaine de lois dites de simplification ont été adoptées en France. La dernière en date, adoptée le 17 juin 2025 à l'Assemblée nationale, entérine le retour de certains pesticides, l'assouplissement des règles sur l'artificialisation des sols ou encore la suppression des zones à faible émission (ZFE).
"Cette loi va être un gros recul, notamment au niveau de ce qu'on appelle le ZAN, c'est-à-dire l'objectif de zéro artificialisation nette, commente la juriste Chloé Gerbier, coprésidente de l'association Terres de Luttes. Cet objectif, issu de la loi Climat et Résilience votée après la Convention citoyenne pour le climat, constituait "un super acquis" pour limiter concrètement la construction sur des espaces naturels d'ici à 2050. Mais la nouvelle loi introduit une disposition permettant aux collectivités de dépasser de 30% cet objectif. Pire, souligne-t-elle, cette dérogation n'est pas prévue pour pouvoir construire une école ou un cabinet dans un désert médical… Elle figure dans un article concernant les data centers. "Donc on est bien vraiment dans du permissif et de laisser passer toujours plus des projets imposés et polluants."
Un "détricotage maille par maille"
"C'est un grand fourre-tout, un grand n'importe quoi", dénonce l'avocat Sébastien Mabile, spécialiste du droit de l'environnement et auteur de Justice climatique, pour une nouvelle lutte des classes (Actes Sud, janvier 2025). Il espère que le Conseil constitutionnel censurera un certain nombre de dispositions de cette loi qui n'ont, selon lui, "rien d'une simplification" : "C'est uniquement de la dérégulation des normes environnementales qui ne simplifie rien du tout. L'objet même de la loi est complètement dévoyé".
Pour Chloé Gerbier, ces "simplifications" ont avant tout pour objectif de "simplifier la vie des industriels et des porteurs de projets. Les projets sont accélérés, ils peuvent s'implanter de plus en plus vite, les procédures sont allégées." Dans le même temps, les procédures vont être rendues "plus difficiles pour les requérants, les associations, les partis". Elle y voit du "détricotage maille par maille" du droit de l'environnement. "C'est tout le principe du détricotage, c'est de mettre un coup de tronçonneuse, mais petit à petit, et en nous cachant la tronçonneuse."
La démocratie environnementale affaiblie
Sébastien Mabile y voit un affaiblissement de "la démocratie environnementale", consacrée par une convention signée en 1998 à Aarhus, au Danemark : "On réduit les trois piliers de la justice environnementale que sont l'information, la participation du public et l'accès au juge".Malgré ces reculs, les deux invités maintiennent que le droit reste un outil de lutte efficace pour l'écologie. Chloé Gerbier souligne que "80% des luttes victorieuses des dernières années ont fait l'usage du recours juridique".
Mais face au démantèlement de ce droit, elle rappelle l'urgence : "Faites tous les recours que vous pouvez maintenant, parce qu'avec le mouvement qu'on est en train de vivre, c'est maintenant qu'il faut les faire. On a de moins en moins d'outils, on a de moins en moins d'efficacité, mais aujourd'hui, il faut y aller, il faut utiliser le droit".
Invités
- Chloé Gerbier, juriste, co-autrice de Lutter contre les projets polluants et imposés, manuel juridique de Terres de luttes, éditions Le passager clandestin, mai 2025
- Sébastien Mabile, avocat au Barreau de Paris et spécialiste du droit de l'environnement, auteur de Justice climatique, pour une nouvelle lutte des classes, Actes Sud, janvier 2025
Connu / https://bsky.app/profile/mpaulhiacpison.bsky.social/post/3lrzthckog22v
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Marine Paulhiac-Pison @mpaulhiacpison.bsky.social · 1j
Pour comprendre à quel point ce vote est aberrant je vous invite à consulter le site comprendre2050.fr/fiche/04-ELE... qui fait l'état du consensus des experts sur le sujet de RTE à Negawatt.
C'est une mine d'info
https://comprendre2050.fr/fiche/04-ELEC-42_quelle-place-pour-l-eolien-dans-la-transition
comprendre2050.fr
Arnaud Gossement
@arnaudgossement.bsky.social
· 1j
⚠️ Les députés votent un moratoire sur l'éolien et le solaire photovoltaïque
www.linkedin.com/feed/update/...
⚠️ Les députés votent un moratoire sur l'éolien et le solaire photovoltaïque | Arnaud Gossement
⚠️ Les députés votent un moratoire sur l'éolien et le solaire photovoltaïque
Depuis le 16 juin 2025, les députés examinent, en séance publique, la proposition de loi, adoptée par le Sénat, portan...
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Guitendo 64
@guitendo64.bsky.social
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Mobilisation « mégabassines » juillet 2024 : un maintien de l’ordre violent et illégal et une criminalisation des militants environnementaux dénoncé par dix observatoires des libertés publiques et des pratiques policières - LDH
Publication du rapport “Contrôle, surveillance, punition” le 24 juin 2025 Mobilisation « mégabassines » juillet
Connu / TG le 18/06/25 à 7:40
Billet de blog 15 juin 2025
Retrouvez les grands débats du festival en vidéo. Samedi 7 juin, vous étiez 3 300 personnes réunies au Point Fort d’Aubervilliers, entre débats, concerts, rires et partage.
Les Rendez-Vous de Mediapart
Journaliste à Mediapart
Les grands débats : une série de débats, animés par la rédaction de Mediapart, sur les grands engagements du journal et les sujets qui font l'actualité.
Lutter contre la précarité, se nourrir sainement : les pistes de la Sécurité sociale de l’alimentation.
Avec Boris Tavernier, député écologiste de la 2 ème circonscription du Rhône, Pauline Sherer de la SSA (Sécurité sociale de l'alimentation) de Montpellier, Fergus Kinghan de la future SSA de Flers et Jean-Claude Montier, adhérent de la SSA du XXème arrondissement. Un débat animé par Amélie Poinssot et Faïza Zerouala, journalistes à Mediapart.
2005-2025 : les quartiers populaires dans la même galère ? © Mediapart
Avec Aly Diouara, député LFI de Seine-Saint-Denis, Sarah Bennani, présidente de l’association Jeunesse populaire et engagée dans l’Essonne, Hind Ayadi, militante associative à Garges-lès-Gonesse, fondatrice de l’association Espoir et Création et Nordine Nabili, journaliste, ancien directeur du Bondy Blog. Un débat animé par Ilyes Ramdani, journaliste à Mediapart.
De l’Ukraine à la Palestine, la bataille du droit.
Avec Hanna Perekhoda, historienne et chercheuse à l'université de Lausanne, Johann Soufi, avocat spécialisé en droit pénal et Amer Nasser, photographe et vidéaste gazaoui. Un débat animé par François Bougon, journaliste à Mediapart.
#MeToo : le risque de backlash.
Avec Marine Turchi, journaliste à Mediapart, Claude Vincent, avocate dans le cadre du procès Depardieu et membre du Syndicat des Avocats de France, Rokhaya Diallo, journaliste et autrice ainsi que Nadège Beausson-Diagne, actrice et autrice. Un débat animé par Lénaïg Bredoux, co-directrice éditoriale de Mediapart.
Le trumpisme à l'assaut des sociétés.
Avec Caterina Froio, enseignante à Sciences Po et spécialiste des extrêmes droites européennes, Cole Stangler, journaliste franco-américain, Maya Kandel, historienne et David Cormand, député européen. Un débat animé par Yunnes Abzouz, journaliste à Mediapart.
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Connu / TG le 17/06/25 à 21:11
Le réalisateur Thomas Lafarge a suivi pendant de longues semaines Arnaud Svrcek, maire de Courmelles, petite commune des Hauts-de-France. Un maire qui s'oppose à l'implantation d'une multinationale. Un documentaire très réussi à voir sur France 3
Il est grand, a des épaules carrées, des mains robustes, et la voix qui porte fort. Arnaud Svrcek cultive des pommes de terre depuis des années dans sa campagne natale.
Quand il n’est pas dans son champ, il est à la mairie de Courmelles, un village de 1830 habitants.
Arnaud Svrcek est monsieur le maire. Et monsieur le maire est très en colère depuis qu’il a appris la prochaine installation à Courmelles de l’usine Rockwool, une multinationale spécialisée dans la laine de roche.
Il faut l'entendre lors d'une première manifestation auprès d’un millier de personnes : "On a commencé, on était un petit groupe, une petite section, une petite compagnie. Aujourd'hui, on est un bataillon. Demain, on sera une armée. Rien n'est fini. Aussi bien au niveau juridique qu'au niveau de la rue. C'est la conjugaison des deux qui va faire qu'on va gagner. Il y a une chose qu'il ne faut pas perdre de vue. Moi, en tant qu'élu, je ne suis pas là pour décider pour les habitants de mon village, je suis là pour porter haut et fort leurs attentes et leurs souhaits".
Menace de pollution
Si Arnaud Svreck s'oppose à l'implantation de cette usine, c'est pour une raison principale. Il redoute les effets des particules et des produits rejetés dans l’air, des substances toxiques et cancérogènes.
Il n’est pas le seul à s’inquiéter et à protester contre cette implantation. Les résultats de la consultation citoyenne qu’il a organisée sont clairs : 96,6% des habitants ne veulent pas de Rockwool.
Une bataille juridique s’engage alors pour tenter de faire annuler le permis de construire accordée par la préfecture.
Un combat long, épuisant, complexe, qui fait monter en pression le maire : "C'est un combat à mort. Faut qu'il y en ait un qui a la peau de l'autre. Ils sont partis pour avoir la nôtre, mais on va la vendre chère. Ca va résonner. On va faire du bruit. Ils arrivent ici, ils dictent leur loi... Mais ils ont rien compris au truc. Moi, je vais aller au bout. On va leur montrer que dans l'Aine, c'est une terre de résistance, une terre de bataille, et que le chemin des Dames, on va le déplacer de 30km et puis on va le mettre là. On va en prendre plein la gueule mais on va en donner. Parce qu'on va pas se laisser faire comme ça"...
Derrière la voix d'Arnaud Svrcek, c'est une musique de western qui se fait entendre. Parce que cette histoire tourne au western.
Après une première défaite juridique - cinq procédures sont en cours au moment du tournage du documentaire - le maire envisage sérieusement des actions plus violentes.
Il ne le fera pas, mais au fil des mois, on mesure son abattement.
Démocratie locale
Il ne lui a pas échappé que cette usine est la promesse de 120 emplois Une broutille dans une région qui souffre de la désindustrialisation depuis des années. Arnaud Srcek affirme : "je doute sur le fait de gagner cette bataille, mais pas sur la légitimité de mon combat. J'ai compris. C'est pas parce qu'on est contre l'implantation d'une usine polluante qu'on est contre le travail. Ou qu'on est contre la réindustrialisation. On veut des emplois respirables. C'est quand même pas sorcier".
Le documentaire réalisé par Thomas Lafarge est très réussi. Il parvient à filmer Arnaud Svrcek dans toute sa complexité, capte ses contrariétés, ses espoirs, son attachement à sa terre, ses relations avec ses proches…
Thomas Lafarge raconte aussi la démocratie à l’échelle locale, les batailles entre puissants et citoyens qui s’inquiètent pour l’avenir de leur famille.
Quel camp sort vainqueur de ce combat ? Début de réponse à la fin du documentaire auquel la direction de Rockwool a refusé de participer.
Le documentaire « Le maire contre la multinationale » est diffusé ce soir à 22.45 sur France 3 et sera disponible sur la plateforme France.tv
Bactéries miroir : la nouvelle menace mondiale ? ©Getty - Twenty47studio
Publié le mercredi 4 juin 2025 / La terre au carré
Un collectif de 38 scientifiques s’est inquiété dans la revue Science de la possibilité de voir apparaître des bactéries miroir, qui pourraient perturber les écosystèmes et la santé publique si elles se développent sans contrôle. Faut-il interdire toute recherche en ce sens ?
Avec
- Hervé Chneiweiss, neurologue, directeur de recherche au CNRS, président du comité d’éthique de l’Inserm, professeur de biologie au Collège de France, et directeur du laboratoire "Plasticité Gliale".
Les recherches en biologie synthétique ont ouvert des perspectives inédites sur la compréhension et la manipulation du vivant. Au sein de ce domaine, quelques chercheurs s’intéressent à la « biologie miroir », un sujet de recherche encore confidentiel .
Mais dans une étude récente, des scientifiques mettent en garde contre les dangers potentiels de cette recherche.
Leur sujet d’inquiétude : le développement de bactéries miroir. Contrairement à celles que l'on trouve dans la nature, ces bactéries miroir seraient constituées d’acides nucléiques orientés à gauche et de protéines orientées à droite.
A cause de leur chiralité inversée, ces bactéries pourraient potentiellement échapper aux défenses immunitaires des humains et des animaux.
Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Parmi les signataires figurent des figures de renom comme les prix Nobel Greg Winter et Jack Szostak, ainsi que des spécialistes en immunologie, écologie, et bioéthique.
A l’appui d’un rapport de 300 pages, ils recommandent un moratoire immédiat sur leur développement.
Où en est-on réellement de ces recherches sur les bactéries miroir ? Faut-il réellement paniquer ?
Les 12 et 13 juin 2025, l'institut Pasteur accueillera la première conférence internationale consacrée à cette menace.
À écouter
Biologie et informatique
Chroniques littorales
4 min
Clés : Sciences et Savoirs Société Santé Sciences Hervé Chneiweiss
Arnaud Chneiweiss
Les systèmes de médiation – on peut aussi parler de règlement amiable des litiges – prennent une importance croissante en France et en Europe. Parce qu’ils sont plus souples, plus rapides, plus pragmatiques que nos tribunaux classiques, ils sont amenés à jouer pour résoudre des conflits dans une société française devenue si défiante, ainsi que le montre Arnaud Chneiweiss, président du Club des médiateurs et médiateur de l’assurance.
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La médiation de la consommation dans sa forme actuelle résulte d’une directive européenne de 2013, transposée en droit français en 2015.
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Que faut-il retenir de ces textes ? Trois idées :
- toute entreprise ayant affaire au grand public doit se doter d’un système de médiation. Ce dernier peut être créé au sein de l’entreprise (il y a par exemple un médiateur d’EDF, d’Engie, de la SNCF, du groupe La Poste…) ou il peut s’agir d’une médiation sectorielle (médiation du tourisme, du commerce et de la distribution, du notariat, des avocats, de l’assurance…) ;
- l’accès à ces médiations est gratuit pour le consommateur – c’est ce que prévoit la loi française ;
- la nomination des médiateurs – et éventuellement leur révocation – est effectuée par une Commission administrative indépendante, la Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC).
Celle-ci est présidée par un conseiller d’État (Marc El Nouchi aujourd’hui) ; le vice-président est un magistrat de la Cour de cassation, et y siègent des représentants des consommateurs, du Medef et de la CPME, ainsi qu’un professeur spécialiste en droit de la consommation.
Quatre-vingt-deux médiateurs de la consommation sont aujourd’hui agréés par la CECMC pour couvrir autant que possible tous les secteurs d’activité économique. Le but est de régler les litiges de consommation de la vie courante. Ces médiateurs rendent compte à la CECMC de leur activité, notamment par un rapport annuel, et le Code de la consommation leur demande de faire des propositions pour améliorer les pratiques commerciales au vu de leurs constats. Les médiateurs doivent être indépendants, neutres, impartiaux.
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La loi du 23 mars 2019 de réforme pour la justice a imposé le recours préalable à une médiation ou à un conciliateur de justice en cas de litige dont l’enjeu est inférieur à 5000 euros. Autrement dit, le juge peut refuser de se saisir d’une affaire dont l’enjeu est inférieur à cette somme s’il ne constate pas qu’une tentative de médiation a déjà eu lieu. En 2019, le professeur de droit Xavier Lagarde commentait ainsi cette évolution cruciale : « Il semble que l’ambition de régler les litiges prenne aujourd’hui le pas sur l’application de la règle2 ». Lors d’une intervention consacrée aux politiques de l’amiable à la Cour d’appel de Paris en décembre dernier, la directrice des affaires civiles et du sceau du ministère de la Justice, Valérie Delnaud, a évoqué la possibilité que ce seuil soit remonté à 10 000 euros. Le but est bien sûr de désengorger les tribunaux.
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les « médiateurs institutionnels ». Ils exercent dans les ministères (Finances, Éducation nationale…), dans le cadre de dispositifs publics (médiateur du crédit, médiateur des entreprises) ou dans les institutions publiques (Caisse des dépôts et consignations, France Travail…). Ces médiateurs sont nommés par le ministre ou par le directeur général de l’institution dans laquelle ils exercent.
En janvier 2023, le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, a annoncé que l’un des principaux axes du « plan d’action pour la justice » serait le développement d’une « politique de l’amiable ». Il s’expliquait ainsi : « Aujourd’hui, 60% des décisions rendues par les tribunaux sont des décisions civiles. Pour favoriser une justice plus rapide et plus proche du citoyen, le plan d’action prévoit donc de développer une véritable politique de l’amiable pour une justice participative. Mon objectif est clair : réduire par deux les délais de nos procédures civiles d’ici 2027. Nous allons, tous ensemble, mettre au vert tous les feux de l’amiable. Si, depuis 1995, la volonté existe de développer une politique de l’amiable, les nouveaux modes amiables de règlement des différends impliqueront une révolution culturelle pour le monde judiciaire ».
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Il est probable que les missions des médiations continueront de s’étendre au cours des prochaines années. Tout y concourt, que ce soit la volonté européenne (actualisation de la directive existante élargissant les domaines de la médiation de la consommation) ou nationale (afin de désengorger les tribunaux). Il est donc important que les différents mondes (magistrats, avocats, médiateurs agréés) apprennent à mieux se connaître et à se faire confiance, car ils contribuent tous à la résolution des conflits dans une société française devenue si défiante.
Du même auteur
Environnement
Schiste noir
Arnaud Chneiweiss
08/02/2016
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?0UbYOQ
Ndlr : dénoncer mais en se démarquant de JLL ACT
Connu / TG le 7/04/25 à 15:48
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On est pas prêt de voir l'EPR fonctionner à 100% et c'est toujours aussi inquiétant de constater autant de problèmes graves après 17 ans de chantier...
https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/epr-de-flamanville-nouvelles-deconvenues-pour-edf-1022137.html
www.latribune.fr (https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/epr-de-flamanville-nouvelles-deconvenues-pour-edf-1022137.html)
L'EPR de Flamanville ne pourra pas livrer toute sa puissance sans de lourds travaux
Selon nos informations, EDF ne parvient toujours pas à identifier la cause expliquant le dysfonctionnement de la turbine du réacteur normand.
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