MAKE AMERICA GREAT AGAIN ou MAGA (Rendre sa grandeur à l’Amérique)
... est un slogan à connotation raciste et belliqueuse qui veut dire « rendre sa grandeur à l’Amérique », » l’Amérique blanche », celà s’entend.
Cette « grandeur » s’est faite sur les cadavres des Amérindiens(1) et des esclaves africains(2) comme l’histoire l’a enregistré.
Toute personne connaissant la politique des États-Unis peut facilement comprendre que le slogan MAGA n’est pas un symbole de paix et de réconciliation.
Ce slogan a pour origine des histoires macabres sur la manière dont des tueurs s’appliquent à massacrer leurs victimes.
...
A voir la politique des États-Unis dans le monde(Irak, Afghanistan, Syrie, Venezuela, Iran, Libye, Nigeria, Panama, Vietnam, etc…) qui a endeuillé des millions de gens, on ne peut que penser que ce sigle MAGA est un emblème d’un état criminel(4) et raciste(5).
Notes
(1) Voir vidéo « des adolescents pro-Trump se moquent d’un vieil amérindien manifestant pour le droit de ses congénères indigènes » :
Voir aussi article « La colonisation de l’Amérique par les Européens, génocide des Amérindiens ? » :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/04/25/la-colonisation-de-lamerique-par-les-europeens-genocide-des-amerindiens/
2) Voir vidéo « L’esclavage en Amérique » :
Voir aussi article « De l’esclavage aux États-Unis » :
https://fr.m.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Esclavage_aux_%C3%89tats-Unis
3) Voir article « Donald Trump a déposé son slogan pour l’élection 2020 » :
https://amp-parismatch-com.cdn.ampproject.org/v/s/amp.parismatch.com/Actu/International/Donald-Trump-a-depose-son-slogan-pour-2020-1172879?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCCAE%3D#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.parismatch.com%2FActu%2FInternational%2FDonald-Trump-a-depose-son-slogan-pour-2020-1172879
4) Voir article « Les États-Unis, apôtres de la violence :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/04/07/les-etats-unis-apotres-de-la-violence-2/
5) Voir article sur » la suprématie blanche » :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/11/15/4128/
Article sur le même sujet :
https://www.slate.fr/story/172509/etats-unis-trumpisme-maga-visage-ado-blanc-vieil-amerindien?amp
Source :
http://akimaladin.unblog.fr/2019/01/22/maga-le-slogan-belliqueux-des-presidents-des-etats-unis/
Extrême droite Vidéo
/ Samia Dechir et Laura Wojcik le 18 juin 2025 à 12h05
Interrogés sur les propos racistes, homophobes, antisémites et anti-avortement de la députée du Rassemblement national, ses collègues du Palais-Bourbon se sont montrés gênés. La plupart ont évité nos questions, d’autres ont préféré en rire. Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont pas encore réagi.
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au lendemain de nos révélations sur les propos haineux tenus par la députée du Rassemblement national (RN) Caroline Parmentier pendant trente ans dans les colonnes du journal nationaliste Présent, Michaël Taverne, lui aussi député du parti d’extrême droite, s’étonne, visiblement peu au fait des archives exhumées par Mediapart. Puis il minimise : « Je crois que Caroline a quitté ce journal et changé sa ligne. »
Caroline Parmentier, élue depuis 2022 dans le Pas-de-Calais, a été recrutée pour façonner la stratégie de dédiabolisation du parti d’extrême droite. Une mission qu’elle occupe depuis sa retraite journalistique il y a sept ans. Son ancienne carrière est pourtant constellée d’articles racistes, homophobes, anti-IVG et antisémites signés jusqu’en 2018, évoquant un « lobby juif », rendant les homosexuels responsables du sida ou évoquant la « grosse » Simone Veil, « celle de la loi qui porte son nom et qui génocide 220 000 petits innocents par an ».
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Nos articles en lien avec cette émission
Racisme, antisémitisme et homophobie : les écrits de la députée censée dédiaboliser le RN
16 juin 2025 -> https://www.mediapart.fr/journal/politique/160625/racisme-antisemitisme-et-homophobie-les-ecrits-de-la-deputee-censee-dediaboliser-le-rn
Affaire Parmentier : la haine de la députée amie de Marine Le Pen s’étalait aussi sur Facebook - 18 juin 2025 -> https://www.mediapart.fr/journal/politique/180625/affaire-parmentier-la-haine-de-la-deputee-amie-de-marine-le-pen-s-etalait-aussi-sur-facebook
Seine-Saint-Denis
Un directeur d’école affiche le nom de huit professeurs absents pour l’Aïd, tollé général à La Courneuve
« Une publication non réglementaire et inacceptable » pour le rectorat, qui rappelle que ces absences pour les fêtes religieuses sont « de droit ». Les syndicats sont vent debout et dénoncent « une mise en danger » de leurs collègues.
Par Théo Uhart (avec A.A.)
Le 17 juin 2025 à 19h16, modifié le 18 juin 2025 à 06h47
La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le 17 juin 2025. La publication du directeur a été retirée de la devanture de l'école « à la seconde où l'institution en a eu connaissance », explique le rectorat. LP/T.U.
« Je ne comprends pas ce type de pratiques, c’est une non-maîtrise complète des cadres juridiques. » Onze jours après les faits, Marie-Hélène Plard, cosecrétaire départementale du Snuipp-FSU ne décolère pas. Tout comme les autres syndicats du premier degré de Seine-Saint-Denis qui ont signé ce mardi un communiqué pour dénoncer une « mise en danger » de leurs collègues.
Le 5 juin, la veille de la fête de l’Aïd, le directeur de l’école élémentaire Angela-Davis, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a apposé sur la devanture de son établissement une affiche manuscrite listant, avec leur nom, les huit enseignants absents le lendemain. Problème : il a indiqué que ces absences étaient liées à un motif religieux.
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Connu / https://bsky.app/profile/vilainsyndicaliste.bsky.social/post/3lrupuc3dpk23
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Vilain Syndicaliste @vilainsyndicaliste.bsky.social · 1j
Un directeur d'école a affiché devant son établissement la liste des professeurs musulmans qui seraient absents car ils feraient l'Aïd.
Faire des listes, on en est là.
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Ndlr : lié à l'extrême droite ou non ? Au climat fascisant ? Uniquement racisme, islamophobie ? ACT
Tr.: ... INTERGRAPH ... peine pas dissuasive ...
La croisade réinventée - Un fantasme des masculinistes et islamophobes du web
On assiste sur le web à un retour de l'imagerie des Croisades, mêlant racisme, masculinisme et développement ...
Connu / TG le 14/05/25 à 20:18
À propos de la série
LSD questionne les origines du racisme et la notion de race, depuis l’antiquité jusqu’au XIXe siècle, au gré de quatre épisodes historiques.
Les origines du racisme sont difficiles à déterminer, et finalement peu questionnées... Sa naissance remonte sans doute à la nuit des temps, mais pour les historiens, le racisme reste avant tout lié à la construction de la race au XVIIIe siècle, dans le sillage de l'esclavage et de la traite transatlantique. Le mot lui-même n'apparaissant qu'au tout début du XXe siècle... Ce qui ne signifie pas que différentes formes de « racismes » n'aient pas existé avant l'époque moderne, notamment dès la fin de la Reconquista espagnole au XVe siècle, où se met en place pour la première fois un système de domination basé sur le sang : la Limpieza de sangre. Et sans doute plus tôt encore, durant la traite arabo-musulmane...
Une série documentaire de Stéphane Bonnefoi, réalisée par Diphy Mariani
4 Épisodes
- Le Marché aux esclaves. Cette huile sur toile représente un marché aux esclaves de la Rome antique, réalisé vers 1882.
Épisode 1/4 : L'héritage grec en question - 13 juin 2022 • 58 min
Aristote et l’esclave "par nature", Hippocrate et sa théorie climatique… Les penseurs grecs étaient souvent convoqués pour justifier l’esclavage et l’infériorité de certains peuples, à l’époque moderne, mais aussi plus tôt, au cours de la traite arabo-musulmane… - L'expulsion des Morisques par Gabriel Puig Roda (1894). Musée des beaux-arts de Castellón
Épisode 2/4 : L'exclusion par la pureté de sang - 14 juin 2022 • 56 min
Après avoir converti juifs et musulmans, les rois catholiques de la péninsule ibérique vont imposer aux « conversos » de nouveaux statuts, discriminatoires : La pureté de sang (Limpieza de sangre). - Esclaves dans la cave d'un bateau négrier, vers 1830.
Épisode 3/4 : Dans l'ombre des Lumières, la construction de la race - 15 juin 2022 • 59 min
En pleine expansion de la traite transatlantique au XVIIIe siècle, la racialisation de l’esclavage se met en place dans les colonies européennes aux Amériques. Une frontière se forme entre le « nègre » et le blanc... - Jardin zoologique d'acclimatation : Indiens Galibis. Chemins de fer de l'Ouest (Porte Maillot) - 1882.
Épisode 4/4 : La république des zoos humains - 16 juin 2022 • 56 min
Au XIXe et jusqu’au milieu du XXe siècle, les zoos humains vont mettre en scène l’infériorité des peuples colonisés, tant en Europe qu’au Japon ou aux Etats-Unis. Et permettre ainsi une large diffusion de ce que nous nommons, depuis le début du XXe siècle, le racisme.
Clés : Sciences et Savoirs Histoire Documentaire radiophonique Documentaires historiques Documentaires de société Discriminations - Racisme
Ndlr : je le lie à l'extrême droite : cette notion apparaît-elle dans ce docu ? Écouter, VÉRIFIER ACT
Clés : solidarité , racisme , extrême droite
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il ne suffit pas d’activer le clivage de classe pour que le clivage racial perde, automatiquement, de sa vigueur. Dit autrement : désigner des ennemis de classe (riches, patrons, gouvernants, etc.) peut avoir une vertu stratégique en soi, mais n’empêchera pas nécessairement la constitution, en parallèle, de boucs émissaires racialisés (immigrés, musulmans, minorités, etc.). L’hostilité n’est pas un jeu à somme nulle, et les rapports de pouvoir ne fonctionnent pas comme des vases communicants. Parce qu’ils ont chacun leur part d’autonomie, il apparaît crucial de lutter contre le racisme de front, et non simplement en espérant que (faire) regarder ailleurs suffira.
Le travail comme dignité sociale
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les électeurs du RN ne s’éloignent pas de la gauche uniquement dans leur rapport à l’immigration et aux minorités ethno-raciales. Y compris sur des enjeux plus spécifiquement relatifs aux rapports entre classes sociales, cet électorat présente beaucoup d’attitudes qu’on pourrait qualifier de « workfaristes ». Le terme de workfare, venu des États-Unis, mais qui a essaimé depuis, permet de qualifier la « nouvelle norme de la mise au travail » qui « oblige les allocataires de l’aide sociale à travailler pour percevoir leur allocation » (Simonet, 2020 ; voir aussi Barbier, 2008). Désignant un ensemble de réformes du système d’assistance [6], la notion renvoie plus largement à une rhétorique et à une pensée « habituellement associées au répertoire libéral de protection sociale, qui dénoncent les effets désincitatifs des prestations sociales » (Palier, 2008), accompagnant le tournant rigoriste dans le contrôle des chômeurs et des pauvres (Vivès et al, 2023 ; Duvoux, 2012).
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sentiment que les chômeurs « trouveraient plus facilement du travail s’ils le voulaient vraiment » (Ifop, 2023) et que ceux « n’étant pas dans une recherche active d’emploi devraient perdre leur indemnité » (Haute, Le Lann, Touzet, 2024). Au sein de cet électorat se côtoient ainsi des demandes de politiques sociales et de redistribution (taxation des plus riches par exemple) et des positionnements plutôt « de droite » lorsqu’il s’agit de se prononcer sur le contrôle des prestations sociales, sur la liberté patronale de licencier ou sur l’hostilité aux syndicats (Le Lann, 2024). Là encore, la conscience d’antagonismes vis-à-vis du « haut » de l’espace social n’empêche aucunement l’entretien d’hostilités ou de mises à distance vis-à-vis du « bas » – ce que le sociologue Olivier Schwartz (2009) a justement qualifié de « conscience sociale triangulaire ».
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revers d’une forte valorisation du travail, qui devient d’autant plus vive lorsque les emplois stables se font de plus en plus rares. Le sentiment que l’économie est en déclin et qu’il « n’y en aura pas pour tout le monde » se superpose à des univers symboliques où, comme l’a analysé Benoît Coquard, se répète que celui « qui ne travaille pas ne vaut rien » (Coquard, 2019, p. 66). La mise à distance des « chômeurs » et des « assistés » permet de se placer soi-même du côté, digne socialement, des travailleurs.
Dans certaines parties de l’électorat lepéniste, la question fiscale est aussi particulièrement saillante (Marchand-Lagier, 2017), structurée par la conviction de faire partie des groupes à qui l’on « prend beaucoup » et qui n’ont en retour « droit à rien », quand d’autres reçoivent des aides « sans rien faire ». L’impôt est ainsi perçu comme une aumône (Palheta, 2024, p. 100) faite à des personnes qui ne la méritent pas. Selon les segments électoraux concernés, le chômage peut donc susciter tantôt de la peur (la crainte sourde de se retrouver soi-même sans emploi), tantôt de la colère (vis-à-vis des « profiteurs » du système de redistribution étatique) – et, dans les deux cas, de la défiance vis-à-vis des groupes jugés insuffisamment « productifs » (Feher, 2024) [7].
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concurrences entre les groupes sociaux (notamment populaires) et contribué au développement d’attitudes workfare en leur sein.
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« Workfare chauvinism » : le mérite et l’héritage
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C’est lorsque la critique de l’« assistanat » se racialise qu’elle se politise de la façon la plus intense, augmentant sa propension à se traduire en vote pour l’extrême droite. Cette racialisation de l’assistanat constitue un ressort crucial du vote RN.
Des faits à défaire
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les recherches sur cet électorat montrent aussi que des demandes de redistribution persistent en son sein, s’accompagnant d’un « attachement à l’État » (Spire, 2018) et tout particulièrement aux services publics.
Il n’en reste pas moins que les tendances esquissées ici doivent être regardées en face. La centralité du racisme dans la fabrique des préférences électorales pour l’extrême droite est régulièrement euphémisée, on le sait, dans l’espace public, intellectuel et politique. Mais sa reconnaissance ne doit pas non plus faire oublier qu’y compris sur le versant des rapports de classe, les électeurs du RN sont loin de partager des visions du monde qui les porteraient naturellement vers la gauche.
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analyser avec réalisme une situation politique ne signifie en rien qu’il faille s’y résoudre
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Le racisme et la critique de l’assistanat sont des phénomènes diffus et présents dans toute la société, non réductibles aux seuls électorats de l’extrême droite. La gauche a donc un intérêt plus large – et vital politiquement – à défaire ces visions du monde et les sociodicées qui leur sont rattachées [11].
Dossier(s) :
Ce que l’extrême droite fait au monde
Par Alexia Soyeux
2 min ⋅ 15/06/2024
Chose promise, chose due. Voici le nouvel épisode, qui tombe à pic dans le contexte politique cataclysmique.
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Félicien Faury est chercheur en sociologie politique. Son ouvrage « Des électeurs ordinaires - Enquête sur la normalisation de l’extrême-droite » est le résultat d’une longue enquête sociologique dans le Sud-Est de la France. Il éclaire les ressorts du vote pour l’extrême-droite, en donnant à voir les visions du monde qui le sous-tendent : qu’est-ce qui, dans la vie ordinaire des électeur·ices, les rendent sensibles et favorables aux discours du RN ?
Bien sûr, pour comprendre l’ascension de ce parti, l’analyse du contexte économique, politique et médiatique est indispensable, mais pas suffisante. Contrairement aux analyses qui ne se concentrent que sur le ressentiment économique, ou qui tendent à isoler les causes les unes des autres, quitte à balayer la dimension raciale, Félicien Faury montre que le racisme reste un enjeu central dans le vote d’extrême-droite.
Parce que le racisme est multiple et transversal à toute la société, qu’il est un enjeu identitaire, mais aussi un rapport de pouvoir socio-économique.
Ainsi, en évitant la condescendance et le misérabilisme, on peut comprendre le vote RN comme la volonté de maintenir une place et des privilèges fragilisés, dans un ordre social et racial au sein duquel la concurrence pour les ressources communes augmente.
Il est fondamental d’être lucide sur la situation politique, et de penser ensemble les logiques de classe et de race pour comprendre la normalisation du discours d’extrême-droite dans toute la société, et agir en conséquence.
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Approfondir
Suivre Présages : https://linktr.ee/presages
Des électeurs ordinaires, Enquête sur la normalisation de l'extrême droite, Félicien Faury - Editions du Seuil
Mediapart - Dans l’électorat du RN, « le racisme s’articule à des expériences de classes »
Podcast Minuit dans le Siècle - Aux sources du vote FN/RN : prendre le racisme au sérieux
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Le lycée privé Averroès, situé dans l’académie de Lille, a fait couler beaucoup d’encre depuis décembre 2023, quand le préfet a décidé de résilier le contrat d’association qui le liait à l’État. Cet établissement musulman emblématique, fondé il y a plus de vingt ans, était accusé de "dysfonctionnements administratifs majeurs" liés à des financements perçus entre 2011 et 2014 de la part de la fondation Qatar Charity. Il n’en fallait pas plus pour que la droite et l’extrême droite crient à l’entrisme islamiste. Ce fut le point de départ d’un bras de fer politico-médiatique, marqué par une récupération sans gêne, notamment de la part du ministre de l’Intérieur d’alors, Gérald Darmanin, et teinté d’islamophobie.
Près d’un an et demi plus tard, la justice a tranché, rétablissant le contrat d’association du lycée ce mercredi 23 avril. Mais c’était sans compter sur la ténacité du gouvernement, bien silencieux face au scandale de l’établissement catholique Bétharram, et qui, par la voix d’Élisabeth Borne, envisage de faire appel. Bruno Retailleau, lui, en rajoute une couche.
Alors, le cas Averroès révèle-t-il une islamophobie politique de plus en plus décomplexée ? Où en est-on vraiment en France, alors que le ministère de l’Intérieur a recensé plus de 173 actes antimusulmans en 2024 ? Pour en parler, notre invitée : Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine et co-rapporteure d’un texte sur l’islamophobie débattu à l’Assemblée fin mars.
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Ce 16 avril après-midi, un rassemblement se tient à Paris, devant l’Opéra Garnier, en soutien à ces journalistes palestiniens. Plus de 140 d’entre eux ont été tués depuis le 7 octobre. Des reporters, des photographes, des fixeurs, des voix, des regards qui ne demandaient qu’à témoigner, à faire leur travail. Ce rassemblement est aussi une interpellation : celle d’un monde médiatique qui peine, parfois, à nommer les choses, à affirmer une position, à sortir de la neutralité confortable quand le droit international est piétiné.
Certaines rédactions françaises ont signé une tribune pour dénoncer les violences contre les journalistes palestiniens, et c’est un premier pas. Mais pourquoi ce réveil si tardif ? Pourquoi ce silence pendant tant de mois ? Pourquoi si peu d’articles, si peu d’éditos, si peu de débats dans les grands médias, alors que le bilan humain, les destructions, les violations du droit se succédaient chaque jour ?
Et dans une deuxième partie, nous nous pencherons sur les négociations en cours pour une trêve. Que se joue-t-il réellement dans les discussions entre Israël, le Hamas, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ? Quels sont les enjeux humanitaires, géopolitiques, mais aussi médiatiques de cette possible trêve ? Où en est la situation sur le terrain ? Quelles sont les dernières évolutions diplomatiques, et comment les interpréter ? On en parlera avc Paul Elek, chroniqueur au Média, et Amine Snoussi, co-fondateur du collectif Hagrah contre le racisme en politique.
Visibilité Publique Publié originellement 17/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 56min 32sec
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30:00 terminer ACT
La mouvance identitaire est un mouvement politique et une école de pensée de l'extrême droite européenne apparue dans les années 1990 en France. Dérivant de la Nouvelle Droite, les identitaires disent défendre les Européens et leurs identités régionales selon une optique culturelle et/ou ethnique. Le collectif identitaire le plus nombreux était Génération identitaire.
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Les identitaires sont les personnes se réclamant d'un courant de pensée de l'extrême droite qui prône la défense de la civilisation européenne, avec une approche ethnique de ceux qui la...
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Le principe identitaire est la matrice idéologique de l'extrême droite moderne. Les nouvelles extrêmes droites qui ont émergé ces dernières décennies y font d'autant moins exception qu'elles mettent en avant le label identitaire pour mieux cacher leur filiation fasciste et nationale-raciste.
...
Politique - 151 commentaires
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 23 janvier 2025 à 17h07, mis à jour le 24 janvier 2025 à 16h36
Le ministre de l’Intérieur avait «félicité» la présidente et fondatrice du collectif Némésis, qui lui avait demandé la dissolution du mouvement d’extrême gauche La Jeune Garde antifasciste. Il a aujourd’hui déclaré «ne pas se sentir proche» de l’association.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui avait récemment salué le «combat» dont il s'était dit «très proche» de la présidente du collectif identitaire Némésis, est finalement revenu sur ses propos. «Je remets les choses au point», a-t-il déclaré au micro d’Europe 1 ce 24 janvier, avant d’expliquer : «Quand ces jeunes femmes m’ont interpellé, elles m’ont interrogé sur leur combat contre l’islamisme et l’antisémitisme». Le ministre a alors assuré «partager ces combats», mais s’être rendu compte, après coup, qu’il s’agissait «d’une association qui avait des positions très radicales, qui avait très brutalement attaqué Valérie Pécresse». «Je ne me sens pas du tout proche de cette association», a-t-il ajouté.
Mardi, lors d'une conférence sur la sécurité intérieure, Bruno Retailleau a voulu «féliciter» Alice Cordier, présidente et fondatrice du collectif Némésis présente dans la salle, qui lui avait demandé la dissolution de La Jeune Garde antifasciste, un mouvement d'extrême gauche. «Bravo pour votre combat. Vous savez que j'en suis très proche», avait déclaré le ministre, des propos que l'intéressée a qualifié d'«immense fierté» sur X, et qui ont été critiqués par plusieurs députés insoumis.
«Alors Bruno Retailleau assume ouvertement être d'extrême droite (si ce n'était déjà pas assez clair) et il faut le combattre comme tel», a posté sur X Raphaël Arnault, député LFI du Vaucluse. «Voilà comment Retailleau, ministre de l'intérieur, s'adresse à un collectif d'extrême droite violent et raciste», a écrit sur le même réseau l'insoumise Clémence Guetté, vice-présidente de l'Assemblée nationale. «Vraiment, comment ne pas censurer ce gouvernement ?», a interpellé la députée LFI de Paris Sarah Legrain.
Bruno Retailleau «répondait à une question sur la lutte contre l'ultra gauche et sur l'explosion de l'antisémitisme. Voilà ce qu'il a dit partager», a rétorqué son entourage, interrogé par l'AFP. «Après des années d'humiliations, de comptes bancaires qui sautent, de réseaux sociaux censurés, de violences par des militants d'extrême gauche, d'articles à charge... Après tout ça j'ai été félicitée par notre ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau», a publié sur X Alice Cordier, à la tête de ce collectif fondé en 2019.
«Vignot complice»
Début janvier, la municipalité de Besançon a annoncé avoir déposé plainte à l'encontre du collectif Némésis pour avoir perturbé une cérémonie des vœux de la maire écologiste Anne Vignot. Selon la municipalité, deux militantes sont allées sur la scène et ont déployé une banderole proclamant «Violeurs étrangers bienvenus». Elles ont ensuite distribué des tracts avec une image d'Anne Vignot, son nom, et le texte «Soutien aux violeurs étrangers» avant de scander «Vignot complice» puis de poster la vidéo de leur action sur leurs réseaux sociaux.
En avril dernier, deux militantes du même collectif avaient brandi pendant le carnaval de la ville des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Violeurs étrangers dehors» et «Libérez-nous de l'immigration». La maire avait déjà porté plainte et une enquête avait été ouverte pour «provocation à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de leur origine ou d'une prétendue race».
La rédaction vous conseille
- Des élus RN brandissent des pancartes anti-immigration en soutien au collectif Némésis
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Sara Horchani est comédienne et musicienne, et aussi antiraciste et féministe, militante des droits humains et de la paix entre Israéliens et Palestiniens.
(à droite de ce texte, sa photo n&b : femme jeune aux cheveux longs, une mèche en travers du front)
Soirée d'échanges et de débat
Avec Arié Alimi et Sara Horchani
Vendredi 4 avril
20h - 22h
(en rouge) Dédicace Arié Alimi à 19h30
Centre socioculturel des Trois Cités
Place de France
Dialoguer entre citoyen·nes, au-delà de nos différences.
Refuser d'être assigné·es à des identités fermées.
Ensemble, rejeter toutes les formes de racisme.
(Photo n&b homme cheveux courts crépus, moustache, colier, barbe de huit jours, chemise blanche, veste)
À droite : Arié Alimi est avocat et vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme. Il défend des victimes de violences policières, dont des lycéen·nes et des gilets jaunes.
Dessous, dans un encart rectangulaire fond rose/saumon, texte écrit en noir :
A l'initiative d'associations : Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture Poitiers, Amis de la Terre Poitou, Attac 86, Eclaireuses Eclaireurs de France Poitou-Charentes, Education World 86, Fédération des Centres Sociaux de la Vienne, Greenpeace Poitiers, LDH Poitiers, CSC Le Local, CSC Maison des Trois Quartiers, Raisons d'Agir Poitiers, Salam Shalom, SOS Racisme 86, Le Toit du monde, Volar, ...
Connu / https://bsky.app/profile/greenpeacepoitiers.bsky.social/post/3llu37rvn3k22
"
Greenpeace Poitiers @greenpeacepoitiers.bsky.social
· 3j
#Poitiers Vendr 4 avril / #LDH
19h30 stand La Belle Aventure « juif, français, de gauche…dans le désordre » d’Arié Alimi / dédicace livre
20h RÉUNION-DÉBAT avec #SaraHorchani & #AriéAlimi
Différences, refus d'être assigné-es à identités fermées
STOP #Racisme
Bien que des progrès importants aient été réalisés dans de nombreux domaines, nos sociétés demeurent en proie à la discrimination, au racisme et aux inégalités. Aucun des défis complexes et multiformes de notre époque ne peut être relevé efficacement sans inclusion. Tel est le message retentissant du Programme à l’horizon 2030 et de son engagement à « ne laisser personne pour compte ».
...
Dans ce nouveau contexte globalisé et turbulent, il y a un message central à promouvoir : la paix n’est pas synonyme d’absence de guerre mais signifie vivre ensemble dans nos différences de sexe, de race, de langue, de religion et de culture tout en promouvant le respect universel de la justice et les droits humains, deux principes sur lesquelles se fondent cette coexistence. Vivre en paix est le résultat des choix que nous faisons dans toutes les situations que nous confrontons, c’est la décision que nous prenons dans notre vie quotidienne de nous engager dans un dialogue sincère avec d’autres personnes et d’autres communautés.
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Le Café Rhétorique, c'est mon rendez-vous Twitch du matin ! Tous les lundi, mercredi et vendredi à 09h00 sur / clemovitch !
La carte blanche de Seghir Lazri https://www.nouvelobs.com/idees/20250...
Le rapport de l'IHEMI https://www.ihemi.fr/sites/default/fi...
Tr.: ...
le gouv Bayrou et le RN veulent faire évoluer la loi sur la laïcité ... comme en pleine période coloniale en Algérie ...
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Programme :
00:00 : Résumé de l'affaire
01:57 : La réponse d'Elisabeth Borne
Tr.: ...
peur d'une polémique raciste ...
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La vidéo d'Histoires Crépues • RACISÉ ? - Vous allez enfin comprendre !
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*Ndlr : "racisme anti-blanc", voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?ECLfLw
SAMEDI 22 MARS - JOURNÉE MONDIALE CONTRE LE RACISME ET LE FASCISME
Contre le racisme et le fascisme, la riposte est possible !
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Rendez-vous ce vendredi 21 mars à 9h45 pour suivre en direct l'entretien 1 du colloque Lutter contre le racisme et les discriminations : Qu'est ce que le racisme ? Avec Danièle Obono et Solène Brun
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🔴⚡️À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale,
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organise un colloque sur la lutte contre le racisme et les discriminations
À suivre demain en direct à partir de 9h45
20 mars 2025 à 15:37 - 12 reposts - 27 ont aimé
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Tr.: ... Solène Brun, Docteur en sociologie, chargée de recherche au CNRS ... autrice de "la domination blanche" ... processus de racialisation ... la domination blanche ...
25 mn terminer ACT
À 8h20, un Grand Entretien consacré au drame de Crépol, avec Jean-Michel Décugis, grand reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, scénariste et romancière et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe. Ils publient “Une nuit en France. Anatomie du fait divers qui a déchiré le pays” (Grasset)
Les invités du Grand entretien ce lundi matin consacrent un livre au drame de Crépol, dans la Drôme. Jean-Michel Décugis, grand reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, scénariste et romancière et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe publient “Une nuit en France. Anatomie du fait divers qui a déchiré le pays” (Grasset). Ils reviennent sur cette nuit de 18 au 19 novembre 2023, où Thomas, 16 ans, a été tué et quatre autres jeunes ont été grièvement blessés dans un bal de village à Crépol, dans la Drôme.
Dans leur livre, ils ont décortiqué "l’emballement médiatique" et analysé les ressorts sociaux et politiques de ce drame, qui a rapidement dépassé le cadre du fait divers pour devenir un fait de société. "C’est un fait-divers qui a profondément divisé le pays", assure la scénariste et romancière Pauline Guéna. "Il y a eu un emballement médiatico-politico-judicaire", selon le grand reporter Jean-Michel Décugis. Les trois auteurs dénoncent des analyses hasardeuses dans les médias et par les politiques alors même que personne ne savait encore rien des détails du drame. Au lendemain de la mort de Thomas, Éric Ciotti évoquait par exemple un "ensauvagement de la France".
À écouter
Mort de Thomas : un an après, retour à Crépol, terrain d’affrontement politique
Le Zoom de France Inter
4 min
"Démonter cette mécanique infernale"
Les auteurs ont justement voulu comprendre pourquoi ce fait divers a pris une telle ampleur. "Nous, ce qui nous a intéressé, c’est de démonter cette mécanique infernale qui fait que l’on veut, par la couleur de peau, expliquer un fait divers", détaille Jean-Michel Décugis. "On en a fait une affaire de racisme de deux populations qui se détestent les unes envers les autres et il y a aussi une dimension de France des campagnes et de France des cités", souligne Marc Leplongeon.
Le journaliste à L’Équipe et ses co-auteurs veulent également remettre les choses aux clairs : "Ils ne sont pas venus à Crépol au bal avec des couteaux pour agresser des gens, ils sont venus et ils avaient des couteaux […]. Aussitôt après le drame, il a été fait de Crépol, la première grosse affaire de racisme anti-blanc en France. C’est-à-dire qu’il y aurait eu une expédition programmée de ces jeunes qui seraient venus à Crépol pour s’en prendre à des blancs. Nous, tout ce qu’on a fait dans ce livre, c’est démonter cette mécanique-là, revenir sur les faits."
*Tr.: ...
une ségrégation racial ou sociale ? ... exercice de la masculinité ... échec de l'intégration ...