Des hommes portent des sacs de farine, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025 ©AFP
Hier, l’ONU a accusé Israël d’avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l’aide humanitaire à Gaza en deux mois.
Gaza est devenu un territoire où la guerre se mène aussi par la privation. Plus de deux millions de civils y vivent sans électricité, sans accès régulier à l’eau potable, et avec moins de 10 % du volume humanitaire nécessaire pour survivre, selon l’ONU. La famine fait rage. Les hôpitaux, ciblés ou débordés, s’effondrent. Les ONG, entravées par les deux camps, sont à bout.
En plus des frappes, le gouvernement israélien verrouille tout avec un blocus renforcé, soumettant chaque convoi humanitaire à une série de contrôles qui transforment l’urgence en labyrinthe bureaucratique, et la survie en négociation. Le Hamas, de son côté, oriente la distribution de l’aide à des fins politiques. Cette double emprise transforme l’action humanitaire en instrument de guerre. L’aide devient un levier de pression ; son absence, une stratégie.
Le droit humanitaire mis à mal depuis 2008
Sommes-nous en train d’assister à un tournant ? Ce n’est pas nouveau à Gaza. Depuis 2008, les conflits successifs ont mis à mal le droit humanitaire. Mais cet été marque une rupture. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge ou encore Médecins sans frontières ne parlent plus seulement de difficultés, mais d’obstruction systématique. Et ce glissement n’est pas cantonné à l’enclave palestinienne.
De l’Éthiopie au Yémen, de l’Ukraine à la Syrie, l’aide humanitaire est de plus en plus soumise à des logiques de guerre. Même les principes du droit humanitaire – la neutralité, l’impartialité, l’accès inconditionnel – semblent remis en cause. Les ONG sont perçues comme suspectes, les journalistes comme indésirables.
À Gaza, la presse internationale est bannie. Lundi, des journalistes de l’AFP ont publié une lettre pour alerter sur la situation de leurs collègues privés, entre autres, d’eau et de nourriture. Cette alerte, lancée après la mort de plus de 200 journalistes depuis octobre, montre que l’information, elle aussi, est devenue un champ de bataille. Ces évolutions traduisent une tendance lourde : la guerre ne se limite plus aux combats sur le terrain, elle s’exerce aussi dans la gestion ou le blocage de l’aide, et transforme la misère en arme.
Inaction générale
Comment réagissent les grandes puissances ? Leurs réactions sont révélatrices. Hier, la France a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza, et exigé – je cite – un « accès de la presse pour montrer ce qu’il s’y passe ». Mais son alignement diplomatique avec Israël limite sa capacité d’action. L’Union européenne en appelle au droit international, mais reste sans leviers. Les États-Unis, alliés d’Israël, déplorent la situation humanitaire tout en continuant leurs livraisons d’armes. L’ONU, paralysée par les divisions du Conseil de sécurité, assiste impuissante à l’érosion de ses propres principes fondateurs. Et dans cette inaction générale, les acteurs humanitaires doivent naviguer entre menaces armées, sanctions financières et surveillance numérique. À Gaza comme ailleurs, ils deviennent les prisonniers d’un monde où la souffrance des civils n’est plus un scandale absolu, mais un outil.
L’interrogation est donc majeure : sommes-nous en train d’assister à une bascule historique où le droit humanitaire, formalisé au 20e siècle pour limiter les souffrances en temps de guerre, devient dépassé ? En tout cas, dans les ruines de Rafah, dans les hôpitaux sans morphine, dans les appels à l’aide restés sans réponse, c’est une certaine idée de la guerre – et de l’humanité – qui vacille. Gaza n’est plus seulement une tragédie. C’est une ignominie. Celle d’un monde où l’on tue en silence, en coupant l’eau, l’aide, l’image. Et où sauver des vies devient plus que jamais un acte de résistance morale et politique.
À écouter
Israël et le droit international : jusqu'où le pays peut-il aller et avec quels soutiens ?
France Culture va plus loin le samedi
40 min
Clés : Monde Info Géopolitique Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien Hamas Benyamin Nétanyahou
Il est cancérogène, incolore, très volatil et faiblement soluble, pourtant le CVM
...
Connu / TG le 17/07/25 à 11:41
Scandale, fraude / Pascal Markowski
...
Connu / TG le 16/07/25 à 21:53
Proposition envoyée par France Travail
Offre d'emploi
Offre n°195BYLX
Médiateur (H/F)
16 - ANGOULEME
Publié le 10 juillet 2025
Logélia assure les missions de construction, réhabilitation et gestion de plus de 8 000 logements sociaux.
Nous recherchons un(e) Médiateur(trice) afin d'intégrer l'Agence de l'Angoumois. Rattaché(e) à la Directrice d'Agence, il (elle) intervient afin d'assurer la médiation avec les locataires. Il (Elle) participe à la politique qualité de service de l'Office.
VOS MISSIONS
- Apporter son expertise aux équipes de proximité en les conseillant sur la façon d'appréhender des relations conflictuelles
- Intervenir dès lors qu'un locataire refuse tout contact avec Logélia afin de tenter une mobilisation de sa part avant une judiciarisation du dossier
- Participer à la définition, à l'élaboration et au suivi des politiques concernant la gestion des troubles et incivilités pour des publics spécifiques en intégrant et participant à l'animation du réseau de partenaires
- Mener à bien des enquêtes de voisinages et intervenir à domicile en appliquant les méthodes d'intervention adéquates et en mobilisant si besoin le(s) partenaire(s) pour une approche globale de la situation
- Réaliser de la médiation entre locataires pour réguler les tensions et renouer le dialogue
- Superviser les réponses aux pétitions et aux réclamations faisant état d'un différend entre locataires
- Créer et animer des relations étroites avec l'ensemble des partenaires institutionnels et associatifs engagés en matière de prévention, médiation et tranquillité résidentielle pour résoudre les difficultés rencontrées par les locataires
- Intervenir auprès de locataires présentant des troubles de comportement en lien avec les tuteurs et les curateurs
- Créer des conditions de dialogue entre les habitants et les institutions pour faciliter les concertations entre locataires et institutions
- Lancer et suivre les procédures d'expulsion en matière de troubles du voisinage
VOTRE PROFIL
- Formation supérieure (dès niveau Bac+3) en métiers de la cohésion sociale, ou équivalent
- Expérience : A partir de 5 ans sur un poste similaire
- Bonne capacité rédactionnelle
- Bon relationnel avec les équipes, les prestataires et les locataires
- Capacités d'observation, d'analyse et de préconisations relatives aux situations rencontrées dans son activité (veille sociale, diagnostic de situation, .)
- Adapter son mode relationnel au public concerné et savoir communiquer dans un contexte d'interculturalité
- Maitrise des outils informatiques
NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
- 13ème mois
- Titres Restaurant
- Mutuelle
- Prévoyance
- Transports
- Télétravail possible à partir d'un an d'ancienneté
Type de contrat CDI Contrat travail
Durée de travail 39H/semaine Travail en journée
Salaire Salaire brut : Mensuel de 2100.0 Euros sur 12.0 mois Chèque repas Mutuelle
Profil souhaité
Expérience 5 An(s)Cette expérience est indispensable
Compétences
- Entrer en contact avec la population et promouvoir les initiatives (réunions de concertation, consultations, …) Cette compétence est indispensable
- Organiser une médiation sociale Cette compétence est indispensable
Savoir-être professionnels
- Avoir l'esprit d'équipe
- Etre à l'écoute, faire preuve d'empathie
- Organiser son travail selon les priorités et les objectifs
Informations complémentaires
- Qualification : Employé qualifié
- Secteur d'activité : Location de logements
Employeur
LOGELIA CHARENTE
Ndlr : le médiateur est une fonction de non-pouvoir afin de garantir l'impartialité. Comment lui demander de sanctionner en lançant les procédures d'expulsion ? Dénoncer ACT
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Aurélien Le Coq, député LFI-NFP, était l’invité de BFMTV ce lundi 7 juillet 2025 pour débattre en plateau des questions de sécurité et du rôle de la police municipale, face à plusieurs intervenants issus de la droite et des syndicats de police.
M. Le Coq a réagi à la "polémique" déclenchée par les propos de Mathilde Panot concernant le désarmement de la police municipale et la suppression des caméras de vidéosurveillance en cas de victoire de LFI aux municipales. Il a dénoncé la récupération politique de la droite, accusant ses adversaires de caricaturer la position de la France Insoumise et de refuser tout débat de fond sur la sécurité.
Le député a rappelé que la proposition de LFI vise à renforcer la police nationale et à recentrer la police municipale sur des missions de proximité, tout en dénonçant l’abandon des collectivités locales par l’État. Il a insisté sur la nécessité d’investir dans le renseignement et la prévention, plutôt que dans la surenchère sécuritaire.
Face aux attaques sur la question de l’armement, M. Le Coq a défendu un programme de recrutement massif dans la police nationale, la titularisation des agents contractuels et le renforcement des effectifs administratifs pour remettre des policiers sur le terrain. Il a également souligné que la sécurité doit rester une priorité nationale, loin des logiques électoralistes et des divisions entretenues par la droite.
M. Le Coq a conclu en affirmant que la France Insoumise est le parti de la sûreté et de la tranquillité publique, prônant l’apaisement, la désescalade et le retour à une police de proximité au service des citoyens.
Ndlr : Mr Le Coq pouvait à peine terminer une phrase et encore moins développer ses idées, confronté à une alliance entre journaliste et autres invités de droite. Dénoncer ACT
Bluesky Social (https://bsky.app/profile/lecanardenchaine.fr/post/3lsivuy3brs22)
Le Canard enchaîné (@lecanardenchaine.fr)
Ex-députée macroniste du Nord, Anne-Laure Cattelot fait feu de tout bois : elle s'est fait bombarder à la présidence de l'Office national des forêts, tout en restant
Connu / TG le 26/06/25 à 22:51
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Dans ce 4ème épisode de notre série sur les coulisses de la Commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l'État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, je reviens avec vous sur l'audition du Premier ministre François Bayrou le 14 mai 2025.
Préparation de l'audition, pressions politiques et médiatiques, mensonges, violences, je vous explique tout de cette audition de plus de 5h30, de son contexte, et de ce que j'en retiens.
Tr.: ...
parjure ... souhaite que la justice soit saisie ... culture de la violence / giffle ... geste "éducatif" ... le parlement fait vivre notre démocratie ... traitement médiatique pour disqualifier la commission ... rapport adopté par la commission d'enquête parlementaire ... projet de loi pour protéger les enfants
Ndlr :
- se procurer et lire ce rapport ACT
- suivre le projet de loi pour protéger les enfants ACT
- Continuer à valoriser la démocratie parlementaire ACT
- et dénoncer les mensonges et manipulations de Mr Bayrou, du gouvernement et même du pdt de la république ACT
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#EdouardPhilippe #Enquête #politique
Suite à une plainte déposée en septembre 2023 par une directrice générale adjointe de la métropole du Havre, le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêts, favoritisme, détournement de fonds publics et harcèlement moral. Maire du Havre et président de la communauté urbaine, Édouard Philippe et une de ses maires adjointes sont au cœur des investigations. La plaignante vient de déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la nomination d’un juge d’instruction et avoir accès à la procédure judiciaire. L’ex-Premier ministre et candidat à la présidentielle se défend de « toute irrégularité. » État des lieux et témoignages exclusifs de la plaignante.
Lire l'enquête : https://www.blast-info.fr/articles/2025/detournement-de-fonds-publics-edouard-philippe-dans-le-collimateur-de-la-justice-zydU1nbqRZy5J-YQSPLHpQ
Journaliste : Thierry Gadault
Tr.: ... Stéphanie de Bazelaire, Maire adjointe en charge du numérique, déléguée communautaire, Fondatrice et présidente de l'association LH FRENCH TECH, proche d'Édouard philippe.
... convention signée alors qu'elle était des deux côtés du contrat ... plus de 2 M€ sur 4 ans ... pas rompus à l'accompagnement des startup ... ventilation des coûts (différentes charges de fonctionnement ... mettre en place un comité de suivi n'était pas prévu dans la convention ... yavait pas de réponse sur la trajectoire financière ... l'association est restée domiciliée à son domicile ... 2021, accord d'EP pour mettre fin à la convention ... malaise de plus en plus grand, sauver l'association à tout prix ... injecter des centaines de milliers d'€ ... elle me met directement en cause ...école 42 ... était terriblement vide ... risque pénal énorme ... cumul des fonctions ... alertes pas prises en compte ... ne pas laisser de traces ... mon assistante voit que je ments ... je m'effondre fin nov 2022 ... porter l'alerte plus haut, saisit le défenseur des droits ... qu'a fait la chambre régionale des comptes ? pourquoi tout ça ?
Judith a porté plainte une première fois en sept 2023. Puis a déposé mi-juin 2025 une seconde plainte avec constitution de partie civile. ...
Jérôme Karsenti, avocat de Judith ... atteintes à la probité ... nous n'avons pas accès au dossier ... faire nommer un juge d'instruction pour orienter l'enquête ... faire un appel au don pour financer la procédure, c'est grave.
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#bayrou #macron #retraites
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir
Après l’échec du conclave sur les retraites, François Bayrou a convoqué dans la précipitation les partenaires sociaux … pour conclure qu’il n’y avait pas d’accord. Ayant, encore une fois, trahi sa parole, le Premier ministre s’expose à une censure de la gauche, en particulier portée par le PS. La crise parlementaire approche avec des conséquences imprévisibles. Aura-t-elle lieu ? Pour quelles conséquences ? Et sinon, pourquoi n’aurait-elle pas lieu ? C’est ce qu’on va avoir dans ce nouveau numéro de Dissolution.
On en profitera aussi pour revenir sur la séquence médiatique qui a vu Rachida Dati s’attaquer violemment à un journaliste parce qu’il posait des questions qui la gênaient.
Journaliste : Camille Chastrusse, Victor-Ulysse Sultra, doctorant en droit public
Réalisation : Camille Chastrusse
...
Tr.: ... une ministre menace de poursuites un journaliste pour une question d'intérêt public ... Arnaque de France Médias, réforme de l'audiovisuel public
Ndlr : DÉNONCER ACT
L’équipe de la cellule investigation de Radio France - Tribune 26 juin 2025
1 Billets
0 Édition
L'émission Secrets d'Info menacée : le service public de la radio ne doit pas tourner le dos à l'investigation
Il y a des renoncements qui ne disent pas leur nom. La décision de faire passer Secrets d’info d’une diffusion hebdomadaire à un rythme mensuel ne saurait être considérée comme un simple ajustement de grille. Ce changement constitue un affaiblissement clair de la seule émission d’investigation du service public de la radio. Par l'équipe de la cellule d'investigation.
...
Ndlr : pas de pétition ? ACT
Événement
La France à sec ? Enjeux et déséquilibres de l’eau en 2050
Clés : Changement climatique Ressources naturelles/biodiversité Prospective
Le Mercredi 25 juin 2025 Horaires : 10 h 00 - 11 h 30
Localisation :
Agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
31000 Toulouse
En partenariat avec
Sécheresse prolongée, baisse constante des débits des rivières en été, perturbation durable du cycle de l'eau : les effets du changement climatique se font déjà sentir et s'accentueront significativement à l’horizon 2050. Les conflits d'usage dans les territoires, notamment dans le grand Sud-Ouest, risquent de s’aggraver. Sur le bassin hydrographique Adour-Garonne, ces évolutions pourraient exacerber les conflits d’usage et menacer les équilibres entre besoins et ressources.
Dans le prolongement des travaux publiés en janvier 2025 sur les usages de l'eau, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l’Agence de l’eau Adour-Garonne organisent un événement conjoint afin de mettre en perspective les déséquilibres en eau à l’horizon 2050 et les solutions qui pourraient être apportées pour améliorer l’adaptation des territoires le :
Mercredi 25 juin 2025
de 10h00 à 11h30
à l'agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
ou en distanciel
À cette occasion, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan présentera les conclusions de son nouveau rapport « L’eau : de graves tensions sur les écosystèmes et les usages à l’horizon 2050 » confrontant les évolutions prospectives de la demande aux évolutions potentielles de la ressource en eau. Grâce à des analyses cartographiques avancées, ce rapport met en regard les évolutions futures de la demande à celles des ressources en eau disponibles, afin d’apporter de nouveaux éléments d’aide à la décision pour évaluer les tensions à venir, les anticiper et y répondre.
Au programme :
Ouverture et modération
Élodie GALKO, directrice générale, agence de l’eau Adour-Garonne
Présentation du rapport
*Hélène ARAMBOUROU**, adjointe au directeur du département Développement durable et Numérique, Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Table ronde avec :
- Claire MAGAND, chargée de mission recherche, Office français de la biodiversité (OFB)
- Julien HENIQUE, directeur du cycle de l’eau, Toulouse Métropole
- Lionel ALLETTO, directeur de recherche, INRAE
Conclusion
Clément BEAUNE, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
Organisé par
Le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l'Agence de l'eau Adour-Garonne
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?FMU0tA
*Ndlr : "changement climatique" plutôt que "réchauffement" :-( Dénoncer ACT
En 1ère lecture, ce rapport acte la création du canal seine-nord, semble privilégier la tendance actuelle à l'augmentation des prélèvements, donne à voir "timidement" le scénario sobriété de l'Ademe (pour contenter les opposants ? Approfondir, vérifier ACT
Écologie - 52 min 22 s - Français - Disponible jusqu'au 20/11/2025
Dans la campagne française, dans les Landes comme en Alsace, on peut voir des champs de maïs à perte de vue. Cette céréale absorbe un quart de toute l'eau consommée dans l'Hexagone, les réseaux d'irrigation pompant souvent dans les rivières, parfois même en pleine période de canicule. Une partie du maïs ainsi produit est utilisée pour faire du gaz de ville, du carburant et du sirop de glucose pour l'industrie agroalimentaire. Dans l'Est, la monoculture du maïs met en danger le grand hamster d'Alsace. Mais c'est dans le Sud-Ouest qu'il y a le plus de frictions au sujet de la ressource en eau entre les habitants et les agriculteurs. Le maïs produit dans la région est ensuite en partie exporté à l'étranger.
Diffusé le 16/06/2025 à 21h07 - Disponible jusqu'au 20/11/2025
Présenté par : Hugo Clément
Maison de production : Winter Productions / France Télévisions
Tr.: ...
Bretagne
Charlotte, éleveuse en bio ... agriculture paysanne qui respecte de vivant ... maïs broyé ... pour un élevage intensif avec méthaniseurs ... du gaz de ville avec les bouses de vaches ... le maïs a un pouvoir méthanogène très important ...
1 t de fumier -> 63 m3 de CH4
1 t de maïs -> 91 !
soit 50% de plus (ndlr : pas tout à fait !)
largement subventionné par l'État ... ça fait augmenter le prix des terres agricoles en Fr ... ce sont des agri-managers ... mais plus des paysans ... 27 variétés de maïs pour la méthanisation ! ... seulement 4 pour le bio ...
maxi 15% de cultures alimentaires c'est la loi. Respectée ?
Salon avec vente de méthaniseurs ... un vendeur persuadé de la triche ... ya pas de contrôles, ça passe ...
Au printemps, un champ de plastique pour déherber et accélérer la pousse, dégradables, ne les ramassent pas ...
Charente
Agnès Baudrillart ... de son enfance à son métier d'enseignante, sensible à la préservation de l'eau ... Le maïs irrigué n'a plus sa place dans nos territoires ... se bat pour la préservation de l'eau dans les rivières et les nappes phréatiques ... maïs, plante tropicale, a besoin d'eau en été, en vigilance canicule et arrosent en plein midi !
Un bassin avec de l'eau pompée ... une plante pas adaptée, sur une terre pas adaptée, sous un climat pas adapté ... l'eau pompée dans la charente ... a atteint un débit historiquement bas en 2020 ... c'est un pillage de la ressource ... 5 tuyaux, c'est du délire agroindustriel ! ... Beaucoup de bassines agricoles se construisent dans la région ... des frictions avec les autres utilisateurs de l'eau ...
Gave d'Oloron
Philippe Garcia, pdt association de défense de milieux aquatiques ... eau pompée dans la rivière ... on se rapproche de la mort des rivières ... accaparement de l'eau ... au port de Bordeaux ... maïs pour l'exportation ... en Grande Bretagne ... du wisky, élevage de cochons ... éthanol pour l'essence sans plomb ...
Alsace
Daniel Reininger, association Alsace Nature ... que du maïs, toujours du maïs ... seule monoculture de France ... modèle intensif ... plaine du Rhin, un désert, ni oiseau, ni lièvre, ni grand Amster ...
Caroline Habold, biologiste, CNRS chasse les prédateurs pour réintroduire ce grand Amster ...
Anthony Chuet, directeur adjoint, Naturoparc ... semer du blé au lieu de maïs ... reconstituer une filière de blé bio produit et consommé localement ... label GRAND AMSTER D'ALSACE ...
Jean Kircher, artisan meunier ...
du maïs grain ... 75% du maïs produit en Alsace dans 2 usines. Le maïs est fractionné pour utiliser l'amidon. Le reste devient du tourteau pour animaux et de l'huile de maïs. Les 3/4 en amidon pour solidifier le carton, faire des sacs en plastique de maïs, cosmétique ou isolation.
C'est du sucre, une grande partie part pour l'agroalimentaire en sirop de glucose.
Pierre Slamich, co-fondateur de Open Food Facts ... 50% de biscuits ! ... dans les chips aussi avec de l'huile de palme ... rendre les produits, même salés plus addictifs ... bon marché ... produit ultratransformé -> obésité, impacts négatifs sur la santé ... idem saucisson, gacamol, crêpes ... Une étude américaine vient de prouver que le fructose souvent issu du maïs favorise la croissance des cancers ...
Récapitulons :
2,6 millions d'hectares, l'équivalant de la Bretagne ...
produisent 32 millions de tonnes / an ...
2,8 Mt/an -> méthanisation
17 -> alimentation des vaches
3,8 -> volaille et poulets
3,7 -> export
1,7 -> amidon
0,5 -> éthanol
nourriture humaine :
0,26 -> polenta
0,41 -> maïs doux
0,04 -> pop corn
les humains ne mangent que 2% de la production française.
Raisonnable d'utiliser autant d'eau pour cela ?
Certains ont opéré un virage à 180°
Cédric Steinlé, agriculteur, a décidé de réduire en 2020 de 500 ha à 24.
au bénéfice de lentilles qui enrichissent les sols en azote pour les prochaines cultures et elles sont mangées localement par les alsaciens pour profiter de leurs protéines végétales !
Des collègues de l'huile de colza, du lin, etc.
Et pour les vaches ?
Elles ne mangent que de l'herbe selon Éric Germond, agriculteur de vaches limousines ... J'étais le plus intensif du coin mais le maïs est une dépendance à un système (rendement, croissance, toujours en faire plus). Le soir, j'en étais malade. Produit moins mais a beaucoup moins de charges et plus de revenus. A repris de la liberté.
Bourgogne ... assez humide.
Périgord maïs qui ne vide pas les réserves d'eau ...
Armand Duteil, agriculteur ... maïs bleu a pas mal de protéines, qui date de milliers d'années ... n'a besoin d'aucune irrigation ... On le resème d'année en année, il s'adapte au climat ...
Paula Becker, maraîchère ... Alors qu'un hybride ne le peut pas. Il a été produit pour faire du rendement ... de la résilience face au changement climatique ... notre métier est de nourrir les gens en respectant le plus possible la nature et avec une éthique de production. Il sera transformé en polenta, les grains mangés par des consommateurs
86 - La Vienne Rurale / Vienne
À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera abordée l'étude Hmuc, les syndicats agricoles ont rencontré le préfet.
Publié le 6 juin 2025 - Par Elisabeth Hersandehersand@vienne-rurale.fr
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
© Elisabeth Hersand
...
Aurélie Fleury, présidente de la FNSEA de la Vienne ... François Turpeau, président de la Coordination Rurale de la Vienne
...
On ne comprend pas
Dans un communiqué signé Vienne Nature, la LPO, UFC Que choisir, Stop Pesticides et Greenpeace Poitiers, ces différentes associations dénoncent le projet d'AUP de 2025, qui prévoit 28 millions de m3 d'autorisations de prélèvement, dont 6 qui correspondent aux volumes des 30 réserves de substitution, et qui devraient donc être supprimés lors dès leur mise en œuvre. "Dans les cinq dernières années, les irrigants ont prélevé en moyenne 14 millions de m3. Le projet d'arrêté satisfait la tactique habituelle des gros irrigants : obtenir un volume théorique le plus élevé possible, car lorsque la ressource baisse, il y a des restrictions".
Lire également l'article concernant la position du préfet et l'interdiction de la manifestation de Bassines Non Merci.
-> https://www.caracterres.fr/le-prefet-de-la-vienne-se-positionne-pour-le-stockage-de-leau
-> Prefecture_Vienne-doctrine_eau_v3_compressed.pdf sauvegardée
Connu / TG le 7/06/25 à 11:48
Ndlr : il est faux que la manif ait été interdite ! Dénoncer ACT
qui est derrière ce site ? La chambre d'agriculture ? ACT
Qui est l'Adiv ?
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/8850990
"
Laurent Espitallier - il y a 2 ans
"
Les énergies dites renouvelables, dont le solaire et l'éolien, régulièrement ciblées par l'extrême droite sur son coût supposé. ©AFP - Bernard JAUBERT / ONLY FRANCE
"300 milliards d’euros !" : les mauvais comptes de l’extrême droite pour discréditer les énergies renouvelables
Publié le mercredi 4 juin 2025 / La terre au carré
Dans les dix dernières minutes de l'émission, Anne-Claire Poirier de Vert le média parle du coût des énergies renouvelables qui serait ruineux selon certains, ainsi que vos messages laissés sur le répondeur de l'émission.
Je ne sais pas si vous êtes au courant mais la France n’a plus trop de sous en ce moment !
Il paraîtrait qu’on a vécu au dessus de nos moyens trop longtemps et maintenant il faut trouver 40 milliards d’euros à économiser d’ici l’année prochaine !
Si je vous en (re)parle, c’est parce ça fait plusieurs semaines que des élus à droite et surtout à l’extrême droite affirment avoir trouvé LA source de dépense inutile et coûteuse dont on devrait se passer dès maintenant.
Cette source, ce sont les énergies renouvelables avec un chiffre choc à la clé : 300 milliards d’euros !
En gros leur message est le suivant : si on continue comme ça, on va ruiner la France en subventions aux éoliennes et au solaire.
Inversement, si on arrête maintenant, on récupère 300 milliards !
Et c’est vrai ça ?
Ben non hein… c’est pas la peine de faire durer le suspense plus longtemps : ce chiffre, il évidemment complètement faux…
Ou plutôt, il est inspiré de chiffres bien officiels, mais qui ont été volontairement mal interprétés. C’est le principe d’une fake news en fait.
Alors, qu’est ce qui va pas dans ces 300 milliards ?
Ben déjà c’est pas 300 milliards par an, comme le laissent entendre certains. C’est même pas non plus 300 milliards sur une période donnée. En fait c’est un amalgame entre 200 milliards d’euros d’ici à 2040 d’un côté et 100 milliards d’ici à 2060 de l’autre.
Je m’explique :
Les 200 milliards à 2040, c’est de l’argent que les gestionnaires de réseaux ont prévu d’investir dans leurs lignes électriques. Alors bien-sûr il y en aura un peu pour raccorder les fermes solaires et éoliennes mais 80 % de cette somme c’est tout simplement l’entretien, le renouvellement des lignes électriques qui vieillissent, c’est aussi le raccordement des nouveaux consommateurs, bref, c’est des dépenses qui doivent avoir lieu, énergies renouvelables ou pas.
Ensuite, il reste les 100 milliards d’euros à 2060 et ça c’est le coût maximum que pourrait coûter les subventions aux énergies renouvelables. Donc ça c’est effectivement un scénario qui existe mais il y aussi un autre scénario, tout aussi officiel, qui dit que les énergies renouvelables pourraient aussi rapporter de l’argent au cours de cette même période.
Comment est-ce possible ?
Et bien en fait, l’explication réside dans la façon dont on subventionne les énergies renouvelables en France.
En fait, l’État garantit aux producteurs un certain prix de vente de leur énergie et si les coûts de l’électricité sont plus bas sur les marchés, il leur paie la différence. Mais s’ils sont plus haut alors ce sont les producteurs qui reversent leurs recettes à l’État.
Ça s’est déjà produit par le passé et vu le contexte c’est pas du tout impossible que ça se reproduise à l’avenir.
La conclusion c’est que non seulement les énergies renouvelables ne vont pas coûter 300 milliards d’euros mais en plus elles pourraient nous rapporter de l’argent ?
Et oui, et la dernière chose qu’oublie de dire l’extrême droite c’est que ces énergies renouvelables, elle remplacent les énergies fossiles qui, elles, coûtent vraiment très très cher.
Ça coûte cher d’un point de vue climatique bien-sûr mais aussi financier. L’année dernière ça a coûté 64 milliards d’euros d’importer du gaz et du pétrole de pays pas toujours amis, si vous voyez ce que je veux dire.
Du coup la vraie conclusion, c’est que si on veut s’épargner un désastre climatique et financier, c’est certainement pas sur l’extrême droite qu’il faut compter !
Un Caddie rempli de produits dans une allée de supermarché ©Getty - Jacobs Stock Photography Ltd
Publié le jeudi 5 juin 2025 / La terre au carré
Dans son livre "Les dangers de notre alimentation. Dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies" (Payot), la directrice générale de l'organisation Foodwatch Karine Jacquemart partage les coulisses d'un système agroalimentaire opaque et inégalitaire. Une lutte dans nos assiettes.
Karine Jacquemart publie aux éditions Payot Les dangers de notre alimentation, dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies. Et dans les premières lignes de cet ouvrage, elle évoque sa colère, une colère qu'elle a de plus en plus de mal à réprimer face aux violences décomplexées d'un système qu'on nous impose, en particulier dans nos assiettes.
Il y a plus de 20 ans, elle a décidé de s'engager pour plus de justice sociale, c'est ce qu'elle raconte toujours dans l'introduction du livre. Et elle a choisi de se battre sur le front d'une alimentation saine, digne, abordable. C'est le cœur de son action à Foodwatch.
Les produits les moins chers, moins bons pour la santé ?
Pour Karine Jacquemart, tout est organisé aujourd'hui pour que le consommateur choisisse le produit le plus mauvais pour sa santé. Elle explique : "Quand on regarde bien le système, et les enquêtes le démontrent, 70% des achats alimentaires aujourd'hui en France sont encore faits dans les supermarchés. Ce n'est pas non plus un hasard, c'est aussi parce qu'il y a beaucoup de petits commerçants qui ont été supprimés, et on n'a pas toujours le choix. Et 80% de ce marché alimentaire dans les supermarchés est contrôlé par les cinq principales enseignes de la grande distribution."
Elle explique ensuite : "On vous met dans les rayons des produits pas chers. On ne vous laisse pas le choix, quand vous avez un budget limité, on vous oriente vers des produits qui sont moins bons pour la santé. Et derrière, on a une épidémie de maladies chroniques. C'est l'Organisation Mondiale de la Santé qui le dit, avec des coûts colossaux pour la société." Elle donne des exemples : "Premièrement, avec Foodwatch, on a fait une enquête sur le sucre qu'on a publié mi-janvier. Sur 400 produits, on a regardé 12 catégories de produits. Premier constat, on le sait, mais on l'a prouvé une nouvelle fois et il faut que ça s'arrête, il y a trop de sucre ajouté dans tous les produits, y compris des boîtes de conserve de petits pois. Deuxième constat, on a comparé dans chaque catégorie de produits la teneur moyenne de sucre sur les cinq produits les moins chers par rapport aux cinq produits les plus chers. Systématiquement, dans les 12 catégories, les produits les moins chers étaient plus sucrés que les produits les plus chers. Vous avez un budget limité, on vous fait croire qu'on vous met des produits pas chers, sauf que ce sont des produits qui sont moins bons pour la santé. Deuxième exemple, il y a une dizaine de jours, on a publié une nouvelle enquête avec d'autres associations, on a regardé plus de 5 000 promotions. Sur ces 5 000 promotions des principales grandes enseignes de la grande distribution, 66% flèchent sur des produits qui sont contraires aux recommandations de santé publique."
Le cadmium, un danger pour tous
Un courrier signé par la Conférence nationale des médecins libéraux de toute la France dit que « Le cadmium est une bombe sanitaire ». L’article du Monde signé Stéphane Mandard donne froid dans le dos. Moins connu que le plomb, le mercure ou l’arsenic, le cadmium est un métal lourd classé cancérogène certain pour l’humain. Et il est présent dans le pain, dans les pâtes, dans les pommes de terre ou dans les céréales du petit-déjeuner. Ce cadmium vient des engrais phosphatés que l’agriculture française répand depuis des décennies. Il s’est infiltré dans les sols, puis dans les cultures, puis dans les corps.
À écouter
Le cadmium, un métal aux lourdes conséquences sur la santé
L'info de France Inter
2 min
Karine Jacquemart : "Ce qui est intolérable, c'est qu'on nous impose un système qui nous expose à des risques pour la santé qui sont évitables, qui ne sont pas une fatalité. (...) Et le cadmium, c'est une preuve de plus aujourd'hui, malheureusement, on en a très régulièrement, d'une contamination qui effectivement ne sert qu'à une petite poignée qui fait des bénéfices sur ce système verrouillé et qui est au détriment de la grande majorité de la population et de l'environnement. Donc il faut poser le constat, le dénoncer, et bonne nouvelle, voir comment on peut changer les choses, et c'est ce que je veux partager aussi."
Que faire ?
Pour elle, il faut remettre l'intérêt général au milieu de l'équation, et surtout, on se bat, en enquêtant, en dénonçant, en disant « on vous voit ».
Karine Jacquemart : "La première chose, tenons tête, donc tout seul, on ne peut pas. Donc, on se réunit dans des associations, on fait aussi partie d'un collectif qui s'appelle le collectif Nourrir, qui a plus de 50 membres, associations de paysans, de consommateurs sur l'environnement, tout est lié. Donc travaillons ensemble, soutenez les associations que vous pouvez, soyez bénévoles pour celles qui en ont besoin, c'est important. Et en plus, on se met en mouvement et on a l'impression d'être plus puissant, ce qui est vrai. Et d'être moins seul. Et puis évidemment aussi par des dons quand vous le pouvez. La deuxième chose, c'est qu'individuellement, on peut faire plein de choses à l'échelle locale en lançant des choses, individuellement et collectivement. Par exemple, j'adore voir le nombre de projets comme des épiceries sociales et solidaires, comme des expérimentations de la Sécurité sociale de l'alimentation, comme l'association VRAC qui organise des groupements d'achats dans les quartiers précaires."
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Clés : Bien-être Environnement Alimentation Écologie industrie agroalimentaire Cancer (maladie) Gestion et accès à l'eau