109 k abonnés - 268+ - 5 308 vues - 34 commentaires - 41:59
Le gouvernement Bayrou prétend que la France dépense trop. Mais la réalité est toute autre : le creusement du déficit depuis 2017 et l’arrivée de Macron au pouvoir vient avant tout des baisses massives d’impôts sur le capital et les entreprises — près de 60 milliards d’euros par an.
Alors que les plus riches bénéficient d’un système fiscal taillé sur mesure, on exige 40 milliards d’économies qui frapperont l’éducation, la santé, l’investissement public et une fois de plus, des millions de ménages français modestes.
Cette politique récessive n’est pas une nécessité économique, c’est un choix idéologique. Pendant ce temps, les ultra-riches et héritiers défendent bec et ongles leurs privilèges tout en faisant un lobbying acharné auprès d’un pouvoir largement acquis à leur cause. Il est désormais temps de remettre la réforme fiscale au cœur du débat pour ne pas tomber dans un chaos politique et social. Sans justice fiscale, pas de transition, pas de redistribution, pas d’avenir.
Pour en discuter, Haussman Vwanderday reçoit ce mardi 8 juillet deux économistes de renom : Christophe Ramaux, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, membre des Economistes atterrés et Liêm Hoang-Ngoc, économiste et ancien député européen
Tr.: ...
l'État social rend les individus plus robustes ... la moitié des revenus des ménages est socialisé, la moitié de la consommation globale est socialisée ... l'activité du privé en est étroitement lié ... 0,5 on est au bord de la récession ... faire cécession face à l'État social ... manque à gagner de 60 milliards ... détricoter ... un gouvernement de droite et on a une augmentation d'impôts ... 90 milliards de baisse ... refixer les caps en terme politique etc ... redistributif sauf tout en haut de l'échelle, céssession des ultrariches ... on revient à l'ancien régime, ceux qui ne payaient pas d'impot, on les appelait les ignobles ... /TVA sociale sont contre tous les deux ... la TVA est l'impôt le plus injuste ... comme la gabelle, impôt sur le sel de l'ancien régime ... /concurrence déloyale fervent partisan du protectionnisme solidaire? ... faire un choc de juste, enjeu sur les impôts de succession des très hauts patrimoines ... réforme fiscale redistributif, progressif sur les revenus (flux) et le patrimoine (stock) ... taxe Zucman réglait ce pb d'injustice de l'ISF ... mettre en musique le rapport Pisani-Ferry ... il faut un projet global ... volet fiscal, volet reconstruction ... supprimer les mutuelles, c'est 15 milliards d'économies de frais de gestion ... moins de pauvres, moins de chômeurs, un choc de reconstruction ... on est aux antipodes des thèses sur la décroissance qui ne résout pas la question écologique qui nécessite des investissements massifs en matière d'écologie et on ne résout pas le déficit public ... ya un pj de reconstruction y compris pour l'espérance. Les besoins ne manquent pas ! ... des aides publiques massives pour relocaliser la production. Ça booste l'activité économique.
Ndlr :* il y a donc une controverse sur la décroissance : utile ou nuisible ? questionner, approfondir ACT
Publié le 16 juillet 2025
Catégories Économie, Géopolitique, Industrie
Mots-clés impérialisme, matérialisme historique, pouvoir, Russie
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issu de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?avmEeg
Ndlr : y a-t-il une différence entre "capitalisme militarisé" et "capitalisme de guerre" ? Approfondir ACT
15 juillet 2025 - Catégories Fédération de Russie
La guerre de Poutine découle des contradictions fondamentales du capitalisme russe — pas de l’expansion de l’OTAN ou du conflit civilisationnel. La stagnation économique de la Russie depuis 2008, le déclin démographique et l’inégalité extrême ont créé une « crise organique » qui ne pouvait être résolue que par l’agression externe. Loin d’être économiquement ruineuse, la guerre a en fait revitalisé le capitalisme russe en créant de nouveaux marchés pour la violence tout en consolidant le pouvoir oligarchique.
Cette perspective matérialiste remet en question les hypothèses occidentales sur l’efficacité des sanctions et offre des perspectives sobres sur pourquoi le conflit ne se terminera pas avec l’Ukraine. [AN]
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Le niveau d’inégalité est incomparable à tout ce que nous pouvons trouver dans d’autres grandes économies. Selon les estimations de Credit Suisse, un pour cent des plus riches en Russie possèdent 59 pour cent de toute la richesse domestique (aux États-Unis c’est 35 pour cent), et cela ignore le niveau extraordinairement élevé de richesse stockée dans des comptes offshore à l’étranger. Donc si nous essayons d’expliquer pourquoi l’invasion s’est produite quand elle l’a fait, nous devrions bien regarder cette crise organique du bloc dirigeant. Nous voyons ici un problème d’accumulation de capital, de reproduction de la main-d’œuvre, et un gouffre fondamental entre un pour cent et le reste de la population.
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Selon Novokmet, Piketty, et Zucman [économistes qui étudient l’inégalité], le niveau actuel d’inégalité ne peut être comparé qu’au niveau d’inégalité dans l’Empire russe juste avant la Révolution d’octobre 1917. Comment expliquez-vous à votre population qu’elle est si pauvre malgré le fait de vivre dans un pays incroyablement riche en ressources ? À travers la mythologie sur la grandeur de l’empire russe et du monde russe. Mais pas seulement cela. Le monde russe est sous menace. Si vous ne vous mobilisez pas maintenant pour le protéger, ses ennemis le détruiront. Peu importe que votre vie ait déjà été détruite par les gens qui vous gouvernent. Ce qui est important, c’est que d’autres viennent prétendument détruire même le peu qui reste.
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chauvinisme ... il y a eu beaucoup de protestations, et pas seulement des protestations par des politiciens de l’opposition libérale, mais aussi des groupes de personnes qui sont conventionnellement comprises comme le cœur du soutien pour le président russe. ... le bloc dirigeant a perdu la capacité de mobiliser la population basée sur une motivation positive. ... La situation ne s’est retournée qu’après que le régime soit passé à la mobilisation économique en étendant le modèle de recrutement des compagnies militaires privées [comme le Groupe Wagner]. Il a transformé les inégalités sociales et la pauvreté généralisée en un avantage en construisant une armée de soldats mercenaires.
La guerre comme solution économique
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le système luttait pour se reproduire ... essayer d’exporter le conflit de classe interne à l’étranger sous la forme d’une invasion de l’Ukraine ... ce n’était pas une décision optimale pour la Russie. Le scénario optimal pour eux aurait été que l’Ukraine rejoigne volontairement le bloc d’intégration. Cela ne s’est pas produit. Donc est venu le plan numéro deux.
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Prendre la Crimée, mais laisser le Donbass tranquille ... L’explication matérialiste historique suggérerait que le but du plan numéro deux était d’intégrer l’Ukraine dans le bloc économique à travers un Donbass réintégré. Cependant, cela ne s’est pas produit parce que les accords de Minsk [accords de paix de 2014-2015 tentant de mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine], qui étaient la forme légale-institutionnelle du plan numéro deux, n’ont jamais été intégrés. Il y a eu une résistance généralisée aux accords de Minsk en Ukraine, ce qui souligne la dimension externe de la crise de légitimité de la Russie.
Alors quel était le plan numéro trois ?
Conquérir Kiev en trois jours. ... ce plan a aussi échoué. Le plan numéro quatre était donc une guerre d’usure
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Comment l’effort de guerre peut-il aider les économies en déclin ?
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La sphère politique et la sphère économique ont des intérêts intégraux. Donc la guerre est supposée fournir un espace pour l’expansion capitaliste, pour l’appropriation de la force de travail, pour renforcer le grand chauvinisme russe comme force légitimante.
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La guerre a relancé l’économie russe d’une manière similaire aux années 1990. Il y a eu une ré-allocation extensive des capacités de production. Le géographe britannique et théoricien social David Harvey appelle cela l’accumulation par dépossession. Beaucoup d’actifs de production sont passés des mains d’investisseurs étrangers aux capitalistes russes. La guerre était avantageuse pour beaucoup de secteurs de l’économie, et surtout pour le grand capital, qui s’est approprié divers actifs à des rabais énormes. De plus, une grande quantité d’actifs qui étaient précédemment stockés à l’étranger sont retournés en Russie. Le secteur bancaire se portait simplement bien, ce qui a revivifié l’économie russe et elle a grandi.
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Des incitations économiques significatives sont apparues pour retirer le capital de retour en Russie. Il était possible d’acquérir des propriétés à rabais qui ont apprécié significativement, ou il était aussi possible de garer de l’argent en Russie et gagner plus de vingt pour cent de taux d’intérêt si vous les déposiez dans une banque russe. C’est un assez bon marché…
Les profits du secteur bancaire russe sont énormes. Ces fonds privés sont par la suite investis dans la violence. Les prêts bancaires fournis aux entreprises impliquées dans la production d’outils et d’équipements conçus pour tuer sont énormes.
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La guerre est un grand bénéfice pour le grand capital. Et la guerre apporte aussi une grande portée pour la coopération entre les secteurs public et privé. Il y a beaucoup d’investissements étatiques, à la fois dans les secteurs produisant la violence et dans la création d’outils pour exercer la violence. La violence devient le moteur du développement capitaliste. On pourrait dire que la violence a déjà remplacé le pétrole et le gaz comme l’article d’exportation principal de l’économie russe.
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il semble que la Russie devient une économie de guerre
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Le keynésianisme suppose que dans l’économie vous redistribuez les ressources du côté de l’offre au côté de la demande. Vous voulez augmenter la demande, et vous augmentez la demande en menant des politiques d’emploi de masse où les travailleurs peuvent conduire la demande à travers une consommation accrue. Dans le keynésianisme, vous voulez créer de grands projets impliquant beaucoup de personnes. La guerre apparaît similaire à première vue. Elle apporte des salaires plus élevés qui sont sans précédent par les standards régionaux en Russie. Cela pourrait être considéré comme un grand projet keynésien où vous stimulez la demande. Mais je dirais que l’emploi élevé et les salaires croissants sont un effet secondaire. La guerre est encore largement un phénomène du côté de l’offre.
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La guerre ne suit pas la logique du keynésianisme militaire mais est encore en accord avec la logique néolibérale
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Impact sur les Russes ordinaires
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En partie dû aux salaires augmentés pour ceux impliqués dans la production d’équipement militaire et de munitions. Mais il y a aussi une inflation énorme
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les taux d’intérêt élevés sont bons pour ceux qui ont déjà de l’argent ... les prêts sont vraiment très chers ... 20 pour cent
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L’efficacité des sanctions
... fonctionnent, mais elles n’apportent pas le résultat désiré ... forcer la Russie à mettre fin à la guerre ... elles ont un impact énorme. Les exportateurs russes ont partiellement réussi à s’adapter aux sanctions dans le domaine des exportations d’énergie. Il y a eu beaucoup de discussions sur la flotte fantôme transportant du pétrole russe autour du monde. Le système capitaliste est complexe et plein de contradictions. Celles-ci créent des obstacles pour le capital russe, mais d’autres aspects, elles créent des opportunités. Les fabricants allemands, par exemple, ne produisent plus de voitures en Russie, mais quand vous regardez les exportations de voitures allemandes vers des endroits comme le Kirghizistan, c’est en hausse. ... les sanctions à de nombreux égards poussent l’inflation vers le haut, mais en même temps ne causent pas l’effondrement de l’économie russe.
Y aurait-il des sanctions internationales qui pourraient avoir un effet plus grand que celles appliquées récemment ?
... elles affectent définitivement aussi des groupes de personnes en Russie qui essaient de s’opposer à la guerre. Mais j’aimerais souligner que la logique des sanctions est étroitement liée à la vision du monde que nous avons sur la guerre
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Si quelqu’un suivait l’explication matérialiste historique de la guerre, peut-être que d’autres idées pour les sanctions émergeraient. Si vous êtes conscient du problème de reproduction de la force de travail en Russie, quel effet cela aurait-il, par exemple, si nous créions des opportunités pour la force de travail russe de quitter la Russie ? En ce moment, la Russie n’a aucune restriction sur les voyages à l’étranger. En fait, elle soutient plutôt le départ des personnes d’opposition du pays.
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Certaines des zones offshore préférées comme Chypre, le Luxembourg, les Pays-Bas sont d’ailleurs localisées directement dans l’UE. Et si nous abolissions le régime offshore mondial ? Non seulement nous compliquerions les investissements du capital russe dans le marché de la violence, mais nous créerions aussi des conditions pour des systèmes fiscaux plus justes dans le monde entier et soutiendrions le développement économique sur les périphéries
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Y a-t-il un moyen de sortir de la guerre pour la direction russe ?
... La guerre lui a donné un nouvel élan énorme, et il sera très difficile de la remettre à un régime de développement pacifique. Nous avons environ 700 000 soldats actuellement mobilisés dans l’effort de guerre. La plupart d’entre eux se sont enrôlés à cause de l’offre de salaires plus élevés.
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Considérez-vous cette dynamique comme une menace pour l’Europe ?
J’en ai peur. Il y a bien sûr des différences, et je ne réduirais pas « l’Europe » à « l’Union européenne » ici. La Russie représente une plus grande menace pour des pays comme la Biélorussie, le Kazakhstan, et la Géorgie que pour la Lituanie ou la Finlande
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Ivan Bakalov travaille comme chercheur à l’Université technique de Dresde. Il a aussi travaillé professionnellement dans des universités à Leyde, Vienne, Marbourg, et Sofia. Il est né en Bulgarie et est membre de la maison d’édition bulgare dVERSIA.
Jan Bělíček est un critique littéraire et journaliste. Depuis la fin de 2019, il est rédacteur en chef d’Alarm.cz, qu’il a co-fondé en 2013. Il écrit sur la littérature, la culture, mais aussi la politique et la société. Avec Pavel Šplíchal, il modère le podcast Kolaps et ensemble avec Eva Klíčová crée le podcast littéraire TL ;DR.
https://denikalarm.cz/2025/06/rusko-uvazlo-ve-slepe-ulicce-ekonomickeho-vyvoje-proto-zautocilo-na-ukrajinu-tvrdi-politolog-bakalov
Traduit pour ESSF par Adam Novak
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article75414
Décrypter - Économie
Depuis toujours, l’extrême droite française met en avant un discours aussi simple que redoutable : “vous payez trop”. Trop d’impôts, trop de taxes, trop de “charges”, trop pour les autres. Aujourd’hui, ce récit se propage de plus en plus, relayé par les réseaux sociaux, les médias de droite et l’univers brun des influenceurs réactionnaires. Il transforme la colère sociale en ressentiment fiscal. Et cette colère, au lieu de viser les vrais profiteurs — les actionnaires, les grandes fortunes, les fraudeurs fiscaux, les multinationales — est soigneusement redirigée vers un bouc émissaire commode : l’État et ceux qui vivent, prétendument, à ses crochets. Ce discours repose sur une série de confusions entretenues, de manipulations économiques grossières, et surtout, d’un projet politique inavoué : démanteler les droits sociaux au nom du “bon sens”.
...
Le jour où Nicolas demandera non plus combien il paie, mais à qui cela profite réellement, le piège se refermera sur ceux qui l’ont construit. Ce jour-là, Nicolas cessera d’être un hashtag au service des puissants : il deviendra une conscience politique.
Guillaume Étievant, Responsable éditorial
Connu / https://bsky.app/profile/frustrationmag.bsky.social/post/3ltp6derzrk2y
"
Frustration Magazine @frustrationmag.bsky.social
Face au chiffre monstrueux de 211 milliards d'aide annuelle aux entreprises, les chroniqueurs de plateaux TV, les think tanks patronaux et les politiciens droitiers nous bombardent d’arguments tous plus mensongers les uns que les autres.
@etievant_g les liste ici et y répond👇
11 juillet 2025 à 17:36
67 reposts 5 citations 110 ont aimé
- 1-“Ce ne sont pas des aides, c’est juste qu’on leur prend moins !” Cet argument oublie que les exonérations de cotisations sociales n’annulent pas les besoins qu’elles couvrent : elles sont compensées par l’État. Autrement dit, par l’impôt, c'est à dire nous tous.
- 2-“Mais 80% de ces aides vont aux entreprises publiques” Cette intox provient de l’IFRAP, un “think tank” présenté comme “indépendant”, mais financé par les entreprises. Pour calculer ce chiffre, il ne prend en compte que 28 milliards d’aides budgétaires sur les 211 milliards.
- 3-"C’est trop hétérogène pour qu’on parle d’1 seul système”Le rapport souligne justement cette fragmentation : 2 200 dispositifs. Cela nourrit l’illusion qu’il ne s’agirait pas d’un système cohérent.Or il l’est : c’est celui de la captation de la richesse par les intérêts privés
- 4-Le groupe Auchan a annoncé le 4 novembre son intention de procéder à un PSE concernant 2 384 salariés employés en France. Le groupe a bénéficié entre 2013 et 2023 de 636 millions d’euros d’aides fiscales et de 1,3 milliard d’euros d’allègements de cotisations sociales.
- 5-En novembre, Michelin a annoncé un PSE concernant 1 254 salariés. Le groupe a bénéficié de 32,4 millions d’exonérations de cotisations sociales en 2023 et 40,4 millions d’euros de CIR en 2024, tout en versant 1,4 milliard d’euros de dividendes la même année.
- 6-ArcelorMittal a annoncé en avril 2025 la mise en place d'un PSE concernant 600 salariés. Le groupe a versé en moyenne 200 millions d’euros de dividendes chaque année depuis dix ans, alors qu’il a bénéficié en 2023 en France de 298 millions d’euros d’aides
- 7-Osons une exigence : supprimer toutes les aides publiques qui ne sont pas strictement vitales à la survie financière des entreprises. Et quand l’État investit des millions dans une entreprise, il doit entrer au capital. Lire l'analyse de @etievant_g :
https://frustrationmagazine.fr/comment-les-bourgeois-camouflent-les-211-milliards-daides-aux-entreprises
Comment les bourgeois camouflent les 211 milliards d’aides aux entreprises
Frustration Magazine, média indépendant et offensif qui relate la guerre des classes.
"
mercredi 9 juillet 2025, par Attac France
Webinaire d’Attac avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
La vidéo sera diffusée le 9 juillet à 19h puis disponible à la rediffusion.
Depuis l’élection de Donald Trump, la guerre commerciale fait rage entre les États-Unis et son concurrent chinois. Comment la Chine a pu devenir un adversaire économique aussi puissant ? En quoi cette concurrence menace la mondialisation sous hégémonie états-unienne ? Comment envisager les conséquences de la politique Trump et les réactions de l’État chinois ? Quelle place pour l’Europe et le reste du monde ?
Nous répondrons à ces questions avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international, mercredi 9 juillet à 19h.
Avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de l’ouvrage Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
Tr.: ... 90% encore système dollar, 10% pris par la chine ... l'UE se plie aux exigences de Trump/USA ... les pays les plus pauvres payent :-( ... les BRICS restent hétérogènes, la chine écrase tout ... nouvelle monnaie internationale abandonnée par la Chine au profit de sa propre monnaie le Yuan (renminbi, la monnaie du peuple) ... l'avenir : chine et usa affirment leur centralité ... hégémonie USA baisse ... acteur dominant mais plus hégémonie ... la Chine tente, politisation de l'économie mondiale, accroissement des tensions, conflits.
Ndlr : débute à 2:00
valoriser ACT
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Eric Coquerel était l'invité du face à face d’Apolline de Malherbe, sur BFM et RMC le mardi 8 juillet 2025. Au lendemain de son rendez-vous à Bercy avec le ministre de l'économie, sur le budget 2026 : "la copie n'est pas prête !".
Eric Coquerel indique que "La France doit être à la pointe de la bataille pour la bifurcation écologique" l'ultime urgence planétaire, plutôt que d'investir dans l'armement.
Ndlr : Mr Coquerel réussit à dire calmement et avec la plus grande clarté son point de vue sur le budget prévu par le gouvernement Bayrou malgré le fait que la journaliste lui coupe sans arrêt la parole, ne donnant pas le temps pour que l'invité développe sa pensée suffisament pour la rentre intelligible au plus grand nombre :-(
Valoriser tout de même ACT
Publié il y a 10 min • 0 vues
Le Sénégal se lance dans un bras de fer avec le plus important exploitant pétrolier du pays, l’australien Woodside Energy. “L’administration fiscale réclame 62,5 millions d’euros au groupe australien, qui exploite le champ de Sangomar. Contestant tout arriéré d’impôt, celui-ci a lancé une procédure d’arbitrage international.” explique Le Monde. Le journal ajoute que “Le cœur du litige serait dû à des évolutions dans le régime fiscal sénégalais. Le groupe pétrolier considère que les exigences sénégalaises contreviennent à des clauses contractuelles censées protéger les investisseurs en cas de changements fiscaux ou légaux. Or entre la signature du contrat de Sangomar, en 2004, qui s’appuyait sur le code pétrolier de 1998, et les revendications des contrôleurs d’impôts, le texte régissant le secteur des hydrocarbures a changé, en 2019.” Souvent, nous avons parlé dans l’Instant Porcher de ces grands groupes qui exploitent les ressources dans les pays africains. De cette relation d’interdépendance mais aussi de la mainmise de l’Occident sur le continent africain.
La procédure lancée par le groupe pétrolier peut durer des années. Et Le Monde rappelle : “l’Etat (sénégalais) est engagé dans une course contre la montre. Surendettement, note souveraine dégradée, gel du financement du Fonds monétaire international (FMI) à hauteur de 1,8 milliard de dollars ayant pour effet de suspendre d’autres financements comme ceux de l’Union européenne (UE)… Les marges de manœuvre du Sénégal, extrêmement limitées, contraignent les autorités à multiplier audits et redressements. Du français Eiffage au turc Summa, beaucoup de grands groupes passent sous les fourches caudines des inspecteurs des impôts.” Cela démontre dans quel étau l’Occident a placé les pays africains avec des ressources.
Le fameux “conclave” sur la réforme des retraites par François Bayrou a fini sur un échec… assez prévisible me direz vous. On l’avait dit ici. Le Premier Ministre voulaient laisser syndicats et patronat discuter, mais a mis des contours : ne pas revenir sur les 62 ans par exemple. La CGT comme d’autres avaient alors quitté la table des négociations. En dernière ligne, les “partenaires sociaux” restants ne se sont pas mis d’accord sur la pénibilité. François Bayrou a tenté de sauver les restes, et avance que le “travail s’est déroulé dans un climat de coopération”.
Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
Visibilité Publique
Publié originellement 30/06/2025
Catégorie Inconnu
Langue Français Étiquettes
Durée 19min 52sec
Aucun commentaire
Tr.: ...
la CFDT a lâché sur l'âge ... c'est une mascarade ...
Annonces de Bayrou sur les retraites : C'est une tournée d'adieu ! - 27 juin 2025 / Eric Coquerel
50,2 k abonnés - 2K+ - 45 140 vues - 564 commentaires
Eric Coquerel était l'invité du 8h30 France info, le vendredi 27 juin 2025, après l'échec attendu du conclave sur les retraites et le rattrapage de Bayrou par de nouvelles annonces sur les retraites. Eric Coquerel appelle tous les opposants parlementaires à cette réforme à voter la motion de censure initiée par la gauche, contre le gouvernement Bayrou.
Tr.: ...
LE CAPital nous coûte trop cher dans ce pays ... guerre commerciale, les allemands ont décidé déficit de 500 milliards d'€ ... mois de juin le plus chaud ... baisse de 2 milliards ... arrêter le nucléaire à terme ... on a un pb de recettes ...faire cotiser les dividendes ... retrouver des marges ... pas d'accord pour affaiblir ... /OTAN : 5% sur la défense : NON ... LA Bifurcation écologique ... souveraineté industrielle, nationaliser arcelor mital ... /JLP 2027 on sort de l'OTAN, plus que jamais.
L'économiste Gabriel Zucman en 2024 ©AFP - Joël Saget
Au menu ce samedi : un débat sur les finances publiques, un crochet par Londres, une questions sur l'amour au travail et un focus sur les ultra-riches. Reportage sur les vies et stratégies des fameux 0,01% et entretien avec Gabriel Zucman, l'économiste qui veut les soumettre à un impôt plancher.
Avec
- Gabriel Zucman, directeur de l’Observatoire européen de la fiscalité, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris
L'entretien
Ce jeudi, la "taxe Zucman" sur le patrimoine des "ultra-riches" sera examinée et débattue au Sénat après avoir été adoptée par les députés en février. Son principe : un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des "ultra-riches", inspirée par les travaux de l'économiste Gabriel Zucman. Interrogé à ce sujet il y a deux semaines à la télévision, Emmanuel Macron estime que cette taxe n'a de sens que "si elle est mondiale", craignant un mouvement massif d'exil fiscal en réponse à une potentielle imposition de la fortune en France.
Faut-il imposer aux "ultra-riches" un impôt plancher sur leur patrimoine ? La taxe Zucman est-elle une nécessité ou une illusion ? Pour en parler ce samedi, Gabriel Zucman, professeur d'économie à l'Ecole d'économie de Paris et directeur de L'Observatoire européen de la fiscalité, est l'invité d'Alexandra Bensaid.
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De Paris à Washington, les politiques veulent-ils vraiment assainir les finances publiques ?
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La Commission européenne a annoncé mercredi mettre en suspens la procédure pour déficit excessif qui visait la France. Alors que François Bayrou doit toujours trouver 40 milliards d'euros d'économies pour le budget 2026 d'ici à ses annonces du 14 juillet prochain, le gouvernement ne se prononce pas sur les pistes étudiées pour réduire la dette. TVA sociale, année blanche, quelles sont ces "multiples pistes" évoquées par la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet ?
Aux Etats-Unis, le projet de loi estampillé "One Big Beautiful Bill" ("grande et belle loi") de Donald Trump, qualifiée d'abomination par son ex-conseiller Elon Musk pourrait creuser encore plus le déficit américain.
Alors de l'Europe aux Etats-Unis, quelle est la détermination politique pour assainir les comptes publics ? Qui veut vraiment réduire la dette ? Eric Heyer, directeur du département Analyse et prévision de l’OFCE, et Béatrice Mathieu, grand reporter à L'Express, ouvrent le débat.
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Pour intégrer le club des 0,01% des français les plus riches, il faut gagner au moins 70 879 € par mois après impôt selon les derniers chiffres publiés cette semaine par l'Observatoire des inégalités. Le rapport basé sur des données de l'OCDE fait le constat d'une France dans laquelle la "fracture sociale" se creuse avec des disparités de revenus et de patrimoine, de conditions de travail et de vie ou encore de réussite scolaire.
Que signifie être "ultra-riche" ? De qui parlons-nous exactement et quel est le mode de vie de ces citoyens ultra-fortunés ? Yachts, conciergerie, parking blindé, cabinets de gestion…
Notre journaliste Léa Guedj commence son reportage dans une villa de la Côte d'Azur, région parmi les plus prisées des milliardaires de la planète.
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Alors que le contrôle des deux derniers hauts-fourneaux de l'aciériste British Steel a été rendu au gouvernement anglais par une loi adoptée d'urgence au Parlement le 12 avril dernier, la perspective de renationalisation de Thames Water serait-elle également d'actualité ? Explications depuis Londres avec notre correspondante Laura Kalmus.
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Le ministre de l'Économie, Éric Lombard, a estimé que ce n'était pas "le bon moment" d'introduire une part "obligatoire" de capitalisation dans le système des retraites, comme l'a proposé l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.
Le ministre de l'Economie, Eric Lombard a estimé dimanche que ce n'était pas "le bon moment" d'introduire une part "obligatoire" de capitalisation dans le système des retraites, comme l'a proposé l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. "En faire un élément obligatoire, je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment. On a des priorités plus brûlantes sur la question des retraites", a déclaré Eric Lombard lors d'un entretien sur France Inter/France Info/Le Monde. "Le problème de la capitalisation, c'est que dans l'organisation actuelle, c'est inégalitaire : ce sont ceux qui ont de l'argent donc ceux qui ont des revenus plus élevés qui peuvent le placer", a-t-il souligné.
"Et si on devait faire une capitalisation obligatoire, qui le financerait ? Les entreprises, on voit bien que les marges sont serrées et il y a pas de quoi prélever. Donc cela demanderait une réflexion plus large sur l'organisation", a-t-il ajouté, privilégiant aujourd'hui une "incitation à investir".
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Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Edouard Philippe a évoqué mercredi 15% de part de capitalisation à introduire dans le système des retraites car "notre société vieillit" tout en faisant face à "la dénatalité". Par ailleurs, Eric Lombard a réitéré la volonté du gouvernement de maîtriser la dépense publique dans le cadre du prochain budget pour 2026, qui nécessitera environ 40 milliards d'euros d'efforts par rapport à l'évolution des dépenses si aucune mesure n'était prise.
Pas d'augmentation d'impôts
"Nous n'augmenterons pas les impôts dans leur ensemble", a-t-il affirmé. "On est dans la stabilisation d'ensemble (de la dépense, NDLR), donc cela veut dire qu'on va pas faire de l'austérité de façon générale", a-t-il expliqué. Concernant la piste d'une "année blanche", soit un gel budgétaire, son éventuel périmètre d'application nécessiterait "des décisions politiques au cas par cas", a estimé le ministre.
"On est obligé de tout distinguer suivant les secteurs", a-t-il développé. "Si on doit avoir des fonds pour la défense, il faut que d'autres ministères contribuent. De la même façon, dans le domaine social, il y a des prestations probablement (qu')on peut stabiliser" alors que d'autres bénéficient aux "personnes les plus modestes, même si l'inflation est très basse cette année".
"Il faut qu'on engage la baisse du nombre de fonctionnaires", a-t-il aussi indiqué, mais "les nombres ne sont pas encore fixés". Dans un entretien au Journal du dimanche publié samedi soir, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a aussi affirmé que le gouvernement voulait "revoir cette tendance" de hausse du nombre de fonctionnaires ces dernières années,
Clés : Politique Économie Fiscalité Impôts Dépenses publiques – Budget de l'État Croissance économique Crise financière Crise économique
L'équipe Carine Bécard, Production Amaury Bocher, Chargé(e) de programme Fabienne Le Moal, Coordination
#effondrement #collapsologie #jeanmarcjancovici #économie
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Laurent Espitallier - il y a 2 ans
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Données ECO récentes
https://www.trademap.org/Country_SelP...
Russia turns to China to develop its Far East
https://www.gisreportsonline.com/r/ru...
China’s steadily expanding investments in Russia since the Ukraine conflict
https://www.orfonline.org/expert-spea...
The Russian Economy in the Fog of War
https://www.konj.se/download/18.443e2...
L’ÉCONOMIE DE GUERRE DE LA RUSSIE : ÉTAT DES LIEUX, Commission de l'économie et de la sécurité (OTAN), 2024
https://www.nato-pa.int/download-file...
DONNEES ECO
https://atlas.hks.harvard.edu/explore...
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METAUX
Bortnikov, N.S., Volkov, A.V., Galyamov, A.L. et al. Fundamental Problems of Development of the Mineral-Resource Base of High-Tech Industry and Energy of Russia. Geol. Ore Deposits 64, 313–328 (2022).
https://doi.org/10.1134/S107570152206...
Russian metals: another headache for manufacturers
https://www.polytechnique-insights.co...
Substances critiques et stratégiques
https://www.mineralinfo.fr/fr/securit...
CHARBON
A supply-driven forecast for the future global coal production
https://www.researchgate.net/publicat...
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AGRICULTURE
https://www.usgs.gov/apps/croplands/a...
HYDROCARBURES
ITC
Energy Institute 2024 73rd edition Statistical Review Of World Energy
https://www.energyinst.org/statistica...
Top-10 crude oil fields (ex USSR)
https://www.offshore-technology.com/d...
What are the largest natural gas fields in Russia?
https://www.nsenergybusiness.com/anal...
Pipelines
https://www.eegas.com/maps.htm
https://theodora.com/pipelines/russia...
https://iiif-cloud.princeton.edu/iiif...
Payments to Russia for fossil fuels
https://www.russiafossiltracker.com/
ARMEMENT
Rapport SIPRI + voir données sur les entreprises d’armement sur le site
https://www.sipri.org/sites/default/f...
FOND SOUVERAIN
https://lerubicon.org/economie-de-gue...
https://tradingeconomics.com/russia/n...
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La Russie est en guerre depuis son invasion à grande échelle de l’Ukraine, il y a maintenant plus de trois ans. Stratégie militaire, influence géopolitique, bataille de l’information : Vladimir Poutine use de tous les moyens pour venir à bout de l’Ukraine. Comment réagit son économie face aux sanctions internationales et aux contraintes de la guerre ?
Malgré les sanctions qui frappent son secteur énergétique et technologique, la Russie affiche une croissance de son PIB grâce à la diversification de ses exportations d’hydrocarbures, notamment à destination de l’Asie. Mais cette résilience cache des faiblesses : inflation galopante, pénuries de main-d'œuvre et dépendance croissante envers la Chine. L’économie russe pourra-t-elle surmonter ces défis ?
Magazine (2025, 12mn)
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Publié Il y a 3 jours • 21 vues - 5+
Visibilité Publique
Publié originellement 19/05/2025
Catégorie Inconnu
Licence Attribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
Langue Français Durée 26min 8sec
https://www.youtube.com/watch?v=Ty531sY3qCY
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Plus de 3h d’interview pour tenter de convaincre les français : Emmanuel Macron était sur TF1 mardi 13 mai pour évoquer tous les sujets. Face à lui, tous types d’interlocuteurs : journalistes, syndicalistes, extrême droite, influenceur… De la fin de vie à Gaza, le Président de la République a aussi évoqué les questions économiques. Finances publiques, TVA sociale, Arcelor Mittal…
Thomas Porcher décrit une interview où le Président n’a rien annoncé mais tente de défendre un bilan, qui se révèle mauvais.
Sans surprise, Emmanuel Macron veut entamer une réflexion sur le financement du modèle social français.
Le chef de l’Etat a été interrogé sur la réforme des retraites. Répondant à Sophie Binet, le Président affirme qu’elle "est beaucoup plus juste que vous le dites", qui avance les carrières longues ou les "dispositifs pour les personnes en situation de handicap", en évoquant l’augmentation des petites retraites.
Sur le recul de l'âge légal de départ, je le cite : "Si on ne le réformait pas, on accumulait les déficits" et cela "permettra de dégager environ 17 milliards d'euros".
Thomas Porcher démonte une nouvelle fois ces arguments et décrit la façon dont les retraites sont ciblés tout en rappelant les cadeaux aux plus riches et grandes entreprises.
Est relancée l’idée d’une “TVA sociale”. Même s’il n’a pas employé ce terme, lundi 13 mai sur TF1, durant l’émission « Les Défis de la France », le président de la République a implicitement plaidé en faveur d’un tel projet, raconte Le Monde, qui s’est procuré un document de travail, où le Haut Conseil du financement de la protection sociale examine l’idée de baisser les cotisations sur les salaires et de remplacer celles-ci par un surcroît de taxe sur les consommateurs pour les biens et services achetés.
Une manœuvre qui fera payer les français, de manière très inégale.
Thomas Porcher s’inquiète aussi des referendum, avec un débat biaisé.
Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
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Kit d’interpellation des collectivités locales
NON au traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur,
OUI à une relocalisation écologique et solidaire !
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Pourquoi contacter votre commune, votre département ou votre région ?
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Ce que vous trouverez dans ce kit :
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Page 3 : Quelques pistes pour réussir à convaincre
Page 5 : Modèle de courrier pour une collectivité locale (à adapter)
Page 6 : Modèle de résolution ou de vœu
Page 8 : Modèle de communiqué de presse (à adapter)
Page 9 : Des idées de messages pour les réseaux sociaux (à adapter)
Page 10 : Ressources (argumentaire, notes explicatives, vidéos, etc)
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Pourquoi parler de « relocalisation écologique et solidaire » ?
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Mofgmg
Économie Économie française
Le chef de l’Etat a observé que l’Europe avait accru « de nombreuses contraintes et régulations dans de nombreux secteurs, tout en ouvrant ses marchés à des entreprises », notamment chinoises, « pratiquant des standards moins élevés ».
Le Monde avec AFP
Publié hier à 21h40, modifié à 09h27
Temps de Lecture 1 min.
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Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a appelé le 9 mai – lui aussi au nom de la lutte contre la bureaucratie – l’Union européenne à supprimer cette directive qui impose aux entreprises des règles en matière de respect de l’environnement et des droits humains dans toute leur chaîne de production.
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Les deux dirigeants donnent ainsi raison aux patronats des deux pays, qui réclamaient cette suppression plutôt qu’un simple report.
Les ONG dénoncent à l’inverse le détricotage de mesures environnementales adoptées pendant le précédent mandat de la Commission.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Derrière les milliards de Choose France, les vents contraires soufflent sur l’attractivité de la France
Publié par Jacques Tiberi dans Extrait du mag n°10 le 18/05/2025 à 19:08
benjmain brice low-tech
Benjamin Brice est docteur en science politique et essayiste. Il est notamment l'auteur de L’impasse de la compétitivité et de La sobriété gagnante, dont la parole a capté l'attention de BFM Business comme de François Ruffin. On lui a demandé ce que lui inspirent quelques concepts économiques chers à la communauté low-tech.
LTJ : Dans tes livres, tu parles de sobriété, de relocalisation de la production, de planification... des mots qu'on retrouve dans la bouche des lautéqueurs lorsqu'ils parlent d'économie. Mais que penses-tu de leurs propositions d'instaurer une économie circulaire et de la fonctionnalité, d'installer des usines distribuées ou de déposer des brevets open source ?
Benjamin Brice : Je pense que c’est une boîte à outils dans laquelle piocher des initiatives intéressantes pour réduire notre consommation de produits importés, sans mettre à mal tout notre équilibre économique.
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l’enjeu est de revoir nos modes de consommation pour baisser notre consommation en volume matériel, mais pas en valeur ... acheter deux paires de chaussettes à 12 €, mais fabriquées en France, plutôt que d'en acheter 6 pour le même prix, made in China.
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défendre la sobriété made in France et accélérer les relocalisations. Par exemple des aides à la revitalisation des bassins d’emploi, des réglementations sur l’obsolescence accélérée, des lois contre les distorsions de concurrence ou un étiquetage environnemental, et même des taxes-carbone sur des produits importés.
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Ce sont les catégories populaires qui subissent le plus le coût des énergies fossiles pour se chauffer et se déplacer. La première chose à faire est d´orienter toutes les politiques d’énergies renouvelables et de transports publics vers les catégories populaires. Or, aujourd’hui, l’État fait le contraire : il finance la transition des riches en subventionnant les rénovations thermiques des ménages les plus aisés et les véhicules électriques haut de gamme ! De plus, il nous manque des produits d’entrée de gamme made in france. C’est l’angle oublié du made in france. Et c’est là que des initiatives comme la Jugaad (l'innovation frugale) entrent en jeu.
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valoriser la qualité et la durée de vie, exige un réapprentissage de la population. Mais quelques réglementations ou normes permettraient de mettre hors marché beaucoup de produits dont la valeur d’usage est très faible. ... démontrer que ces outils ne sont pas que bons pour l'environnement, mais, surtout, bons pour la société, pour l’égalité sociale et pour l’emploi.
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le discours écologique ne suffit pas ... prendre en compte les autres facettes de la réalité : la question sociale, l'économie et la géopolitique ... on n’émet que 1 % des gaz à effet de serre ... Sobriété et relocalisations auront un impact écologique. Mais aussi un impact socio-économique avec de l'emploi, du financement des services publics, etc.
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Les entreprises devront bifurquer rapidement, et devraient déjà commencer, notamment grâce à l’intraprenariat. Les entreprises qui ont les moyens de préparer l’avenir sans remettre en cause tout leur business devraient s’y mettre dès maintenant pour gagner en résilience. En misant notamment sur l’économie de la fonctionnalité. Je pense, d'ailleurs, que les réseaux d’entrepreneurs et d’investisseurs ont intérêt à soutenir ces initiatives pour forger un tissu industriel français moins vulnérable et plus adapté à un avenir sous contraintes.
Mots clés : frugalité, low-tech, sobriété, économie, énergie
Le débat économique / Dominique Seux, Thomas Porcher
Tr.: ...
8,1% des revenus des plus pauvres / 3,4% pour les plus riches ...