transmettre et partager
Accompagnement et conseil
balance ton cabinet de conseil !
10 ans que nous travaillons avec des collectivités ou des établissements, 10 ans que nous nous rendons compte que tout le monde ne peux pas être compétent dans tous les domaines… et donc, bien souvent, collectivités et structures vont chercher des ressources auprès de cabinets de conseils et de bureaux d’études. Si tout le monde ne tombe pas dans les excès des mastodontes du secteur (Mc Kinsley, Accenture et compagnie), nous avons croisé·es, même à plus petite échelle, des cabinets ou bureaux d’études peu scrupuleux ; parfois très éloignés des réalités de terrain, parfois aveuglés par une vision bien trop technologiques, sans parler de ceux ayant des intérêts bien éloignés du bien commun. Dans tous les cas, les budgets sont élevés, parfois indécents, et amputent les collectivités d’une partie des ressources nécessaires pour mettre en œuvre concrètement les projets étudiés.
Eisenia n’est pas et ne sera jamais un cabinet de conseil. Nos présentations (réalisées sur logiciels libres) manquent certainement de trouvailles graphiques et de mots anglophones. Cependant nous nous estimons compétent·es pour observer, étudier, diagnostiquer, conseiller, dimensionner des projets en partant de notre expérience de terrain, nos réussites, nos échecs et de nos partenariats avec d’autres structures et territoires. Notre ligne de conduite aura toujours comme priorité de faire émerger des projets ayant un impact positif en terme écologique (biodiversité, bilan carbone, transport, ressources) et social (création d’emploi, lien social, redistribution), le tout inscrit dans une logique économique sobre. Nous pouvons intervenir dans le domaine des biodéchets, mais aussi dans celui de la mise en place de projets alternatifs et ultra-locaux sur la gestion de déchets verts ou d’encombrants.
Quelques exemples de nos travaux :
- Diagnostics biodéchets des marchés alimentaires
pesées
enquête de terrain
projections
proposition d’un panel de solutions
documents de synthèse
Réalisés pour : Rillieux-la-Pape / Givors / Villeurbanne / Lyon 8ème - Élaboration de plan de gestion des biodéchets…
formation personnalisée
réflexion collective
collecte de données
comparaison de solutions
prise en compte gestion de déchets verts / réduction du gaspillage alimentaire
chiffrages
A destination de communes et communautés de communes, de structures d’accueil, de restauration collective - Aide à l’élaboration de plateforme de compostage et lombricompostage sobres et low-tech
dimensionnement
matériels
projections
comparaisons de solutions
chiffrage
documents de synthèses
Études pouvant être réalisées en collaboration avec des bureaux d’études, des paysagistes ou d’autres partenaires scientifiques et techniques - Accompagnement de projet de gestion “éco-gardiens”
enquête de terrain
collecte de données
recherche de partenaires
visite de sites ou de projets existants
champ des possibles
évaluation de faisabilité
élaboration de fiches de postes
Pour les bailleurs sociaux, les structures d’accompagnement social ou les communes
Le lobbyiste d'Accenture, écarté après l'affaire du courrier envoyé à Cash Investigation, avait un agenda bien chargé. Consultée par La Lettre, sa feuille de route dévoile l'ampleur des moyens déployés par le géant du conseil pour peser auprès du gouvernement dans la défense, le spatial, l'IA et l'énergie.
Abonné Conseil 12.11.2024
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Aujourd'hui, nous recevons Arnaud Begin qui passera le 20 décembre en conseil de discipline chez EDF en vue de son licenciement.
Ses torts ? avoir voulu faire son métier consciencieusement...
Revenons avec lui sur son parcours, la période à l'inspection nucléaire chez EdF et les rapports qu'il y fait et qui vont déclencher les foudres de certains dirigeants.
Arnaud Begin nous livre aussi sa vision de l'ASN et des relations entre EdF et l'ASN.
Un épisode long mais très éclairant sur le climat qui règne en interne chez EdF dans le monde du nucléaire.
Publié le mardi 19 décembre 2023 à 14:37 par Mathieu Eisinger
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MRar-w
Emmanuel Macron réunit un Conseil de politique nucléaire à l'avenir incertain
La réunion risque de se limiter à des décisions sur les petits réacteurs nucléaires (SMR), non cruciaux pour la sécurité d’approvisionnement de la France. Et pour cause : le sujet principal, celui du financement des prochains EPR2, reste suspendu à la remise d’un devis consolidé par EDF.
Connu / TG le 18/03/25 à 1:25
6 sept. Sabine Grataloup @SabineGrataloup@piaille.fr
Une petite victoire : le Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation vient d'estimer que Géraldine Woessner, rédactrice en chef du Point, a enfreint les règles de véracité des faits et d'offre de réplique dans un article me concernant.
- Jugé inexact par le CDJM :
❌Affirmer "Il n'en est rien" sur la causalité entre l'exposition au #glyphosate et les malformations
❌Nier que le FIVP se soit basé sur des études scientifiques pour rendre son avis
❌Réduire les malformations à une pathologie de l'oesophage - Non respect de la règle d'offre de réplique : quand la présidente d'une association m'a attaquée directement.
Le 31-5-24
Manon Loisel : « Il faut en finir avec la démocratie participative, qui accentue la crise qu’elle prétend résoudre » - Le 13 Avril 2024 | Alternatives Economiques
13 min
Manon Loisel Consultante en stratégies territoriales et enseignante à l’Ecole Urbaine de SciencesPo
Convention citoyenne pour le climat, grand débat post-gilets jaunes, budgets participatifs, conseils de quartier, enquête publique, réunions publiques, panels citoyens… les dispositifs de démocratie participative se sont multipliés ces dernières années. Leur objectif : répondre à la crise de la démocratie représentative matérialisée par la progression de l’abstention. La participation des citoyens à la fabrique des politiques publiques est ainsi présentée comme un remède à leur désintérêt croissant pour le vote.
Ces dispositifs sont cependant largement critiqués par les chercheurs, à la fois en raison de leur fonctionnement et de leur instrumentalisation fréquente par les élus. Dans un ouvrage récent, Pour en finir avec la démocratie participative (Ed. Textuel), Manon Loisel et Nicolas Rio en appellent donc à mettre fin à la « fuite en avant participative ». A la fois chercheurs (ils sont politistes à Sciences Po) et acteurs de terrain (ils ont cofondé Partie prenante, une agence de conseil aux collectivités locales), ils déplorent les limites de la démocratie participative et plaident pour une démocratisation de l’action publique qui déborde largement le champ des élections.
...
anti-redistributif ... sont surtout investis par ceux que qui sont parfois surnommés les « TLM » (Toujours les mêmes). Anciens élus, citoyens engagés, leaders associatifs… ces profils très marqués socialement s’emparent seuls de ces dispositifs. Je défie n’importe qui de trouver un abstentionniste dans une réunion publique ... renforcer la « présentocratie », le pouvoir de ceux qui peuvent se rendre disponibles pour débattre de questions politiques, et ne parvient donc pas à faire entendre les sans-voix. Pire, elle essentialise la parole « des citoyens » à partir de la participation de seulement quelques-uns d’entre eux, très minoritaires en nombre et très peu représentatifs ... générer de l’espoir chez les participants… et donc des désillusions lorsqu’ils n’ont pas de traduction politique ... L’impératif de participation a pris la forme d’une injonction bureaucratique. ... sont intrinsèquement dysfonctionnels, notamment parce qu’ils sont incapables de faire émerger la parole des sans-voix. Où entend-on ceux qui ne votent pas et qui ne prennent jamais la parole dans le débat public ? Souvent dans les mouvements sociaux spontanés comme les gilets jaunes. Parfois dans les manifestations ou dans des collectifs qui échappent largement aux autorités. Parfois aussi dans la presse. Mais jamais dans des dispositifs de démocratie participative. Il est difficile pour les élus d’écouter ces sans-voix dans la mesure où ils n’ont aucun crédit électoral à en tirer. ... La vraie démocratie, c’est l’existence de toute une série de contre-pouvoirs qui agissent comme des filtres successifs. La loi Immigration l’a montré récemment : le Parlement a joué un rôle, le Conseil constitutionnel aussi. D’autres filtres (syndicats, acteurs de l’éducation populaire, manifestants…) sont, ces dernières années, régulièrement évincés, voire réprimés, ce qui affaiblit dangereusement la démocratie en excluant du débat des publics qui n’existent que grâce à eux. Aujourd’hui, qui peut porter la voix des plus marginalisés si ATD Quart Monde n’est pas associée à la politique de lutte contre la pauvreté ? Cette association a une pratique très aboutie du recueil de l’expérience des sans-voix. Mais elle n’est pas sérieusement considérée au niveau national.
Comment faire émerger la parole de ces sans-voix ?
M. L. : Je disais précédemment qu’il est fondamental que les élus accordent plus de crédit et d’attention aux expériences de vie des citoyens, en rééquilibrant leur poids par rapport aux experts. Le cas des zones à faible émission (ZFE) est un bon exemple2. Face à cette mesure, les citoyens les plus pauvres expriment un sentiment d’injustice. Il est très présent dans les médias locaux ou sur les pages Facebook locales qui ne sont pas gérées par des institutions. Mais au niveau politique, c’est l’expertise qui l’emporte. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas faire les ZFE. Mais que les difficultés qu’elles rencontrent aujourd’hui [leur mise en place a été repoussée dans de nombreuses villes, y compris dans des métropoles à majorité écolo, NDLR] auraient pu être évitées en tenant davantage compte des ressentis des ménages modestes. ... écouter des acteurs au profil social différent. Par exemple, un actif périurbain modeste qui vient tous les jours travailler en voiture en ville. Ou encore une personne qui souffre d’asthme et vit proche du périphérique. Plutôt qu’avoir deux élus qui viennent à une réunion publique écouter d’une oreille les conclusions de 100 personnes déjà très investies dans la vie locale, mieux vaut 100 élus qui écoutent avec leurs deux oreilles les récits de vie de deux personnes qui n’ont jamais voix au chapitre. ... Prétendre écouter tout le monde sans distinction, c’est faire fi de tous les mécanismes de domination qui parcourent la société. Le combat pour la parité homme-femme en est l’illustration. C’est en objectivant et en contestant la surreprésentation des hommes que les féministes sont parvenues à la réduire. La parité montre que pour entendre l’ensemble des citoyens, il ne suffit pas de redoubler d’efforts pour aller vers les inaudibles. Il faut aussi restreindre la place accordée à ceux qui s’expriment déjà. ... Le problème de la transition écologique, c’est notre crise démocratique. Comme notre système met les classes populaires hors jeu, la transition devient technocratique et fait l’objet d’un retour de bâton important. Si notre démocratie était plus fonctionnelle, on peut penser que la redistribution des richesses serait plus importante. La mise en place d’une taxe carbone ou de ZFE serait alors beaucoup mieux acceptée puisque les plus riches seraient davantage mis à contribution.
Aujourd’hui, nombre de mesures écologiques apparaissent injustes, car elles ne frappent pas vraiment les riches qui peuvent facilement les contourner (en achetant une grosse voiture électrique pour s’adapter aux ZFE par exemple) ou les assumer (en pouvant se permettre de payer le carburant plus cher dans le cas d’une hausse de la taxe carbone).
...
les lobbies ... l’administration. Cette dernière est souvent vue comme un espace « apolitique », où des techniciens appliquent les politiques décidées par les élus. En réalité, les deux millions d’agents publics qui travaillent dans les collectivités locales ont un poids politique important. C’est particulièrement vrai dans les plus petites d’entre elles, où les élus sont souvent des retraités bénévoles aux connaissances techniques limitées. Dans ces cas-là, il n’est pas rare de voir les techniciens choisir les orientations politiques, car ils considèrent que leurs élus ne font pas le travail. ... la technicité de certains dossiers est telle que les agents jouent forcément un rôle central. Sans parler des cabinets de conseil privés qui ont une influence de plus en plus importante mais ne rendent de comptes à personne ... Démocratiser l’action publique, c’est faire entrer dans l’arène politique tous ces acteurs. ... désacraliser la fonction de l’élu qui décide de tout. Le travail d’un élu, ce n’est pas que de décider, c’est d’écouter et de représenter tous les citoyens, et notamment les absents. Plutôt que de valoriser la figure de l’élu, il faudrait préférer la figure du représentant.
...
utiliser le tirage au sort comme une réponse à la hausse de l’abstention électorale et à la baisse de la représentativité des élus. Si l’on se base sur les élections législatives de 2022, qui déterminent la composition de l’Assemblée nationale, on pourrait procéder de la façon suivante : 46 % des sièges seraient attribués à des élus, sur le modèle actuel. Cette proportion correspond au taux de participation lors de ce scrutin. Les 54 % des sièges restants seraient accordés à des citoyens tirés au sort, de quoi représenter mathématiquement les abstentionnistes. Ce tirage au sort serait corrigé des biais sociaux que l’on constate chez les élus.
Bien sûr, un tel changement nécessiterait un accompagnement et des moyens importants. Mais si l’on met un moratoire sur les démarches de démocratie participative et qu’on réalloue les moyens et les personnels qui y sont dédiés, cela peut se faire à moyens constants. On nous rétorquera que ces nouveaux représentants ne seraient pas compétents, mais la compétence technique est moins importante que l’existence de contre-pouvoirs. Pour qu’une discussion sur la relance sur le nucléaire soit démocratique, l’enjeu n’est pas que tous les députés soient des physiciens chevronnés, mais que leur délibération puisse s’appuyer sur des expertises contradictoires produites par plusieurs institutions et corps intermédiaires compétents sur le sujet. ... guérir la démocratie représentative, car elle est à notre avis le moins mauvais des systèmes ... La démocratie participative a de nombreux défauts, comme on vient de le voir. La démocratie directe, de son côté, n’évite pas non plus l’écueil du présentéisme, à l’image de l’expérience de « Nuit debout » il y a quelques années. La transformation de nos institutions ne viendra pas d’une autre démocratie mais d’une exigence renouvelée sur la mise en pratique de ses principes théoriques.
2,5 milliards pour Mac Kinsey !!!! https://www.touscontribuables.org/les-combats-de-contribuables-associes/cabinets-de-conseil-l-etat-a-bien-verse-2-5-milliards-d-euros-a-mckinsey-et-consorts
(https://www.touscontribuables.org/les-combats-de-contribuables-associes/cabinets-de-conseil-l-etat-a-bien-verse-2-5-milliards-d-euros-a-mckinsey-et-consorts)
Cabinets de conseil : l’État a bien versé 2,5 milliards d’euros à McKinsey et consorts
L’Inspection Générale des Finances confirme l’explosion des dépenses jusqu’en 2021, et épingle notamment certains ministères, dont celui de la justice...
Connu / TG le 08/04/23 à 23:19
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Retrouvez mon intervention lors du conseil d'arrondissement Lyon 7ème mardi 10 janvier 2023.
Cette réforme, visant à imposer à chaque allocataire du RSA une activité professionnelle non rémunérée de 15 à 20 heures hebdomadaires sous peine de voir son allocation se réduire, est une attaque de plus contre les précaires.
Nous dénonçons cette expérimentation dans la métropole de Lyon.
Aujourd’hui, selon la DRESS, le non-recours au RSA est déjà de 34% en France. Cette réforme va donc venir encore plus alourdir et complexifier les démarches pour son obtention et ne fera qu’accroitre de fait le pourcentage de non-recours d’un public déjà en situation de vulnérabilité.
Pour que chacun puisse vivre décemment, il faut créer massivement des emplois, porter le SMIC à 1600€ net par mois et augmenter les salaires !
Connu / TG le 11/01/23 à 04:22
82,1 k abonnés - 30 560 vues - 681 commentaires
L'étendue de la main mise des ex McKinsey au sein de l'appareil d'Etat et de LREM a de quoi poser question. Un résumé des proches d'Emmanuel Macron passés par McKinsey et des déboires du cabinet de conseil US avec la justice.
...
Tr. ...
Thomas Cazenave ... Yann Algan ... Cabinet ... Pons? ... Martin Baumer, ancien président des jeunes avec Macron, accusé d'agressions sexuelle ... Guillaume ??? ... ArianneComore? chef du pôle engagement? ... On laisse la justice faire son travail ... immunité présidentielle ... choisi pour être le président des lobbies ... aucun quotidien national ne fait la une sur ce scandale ... L'opposition devrait s'en emparer ... rapport du sénat ok ... tout est public depuis des années ... que les français se réveillent !
Connue / https://twitter.com/Poulin2012/status/1596452949861011461
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Rapenne Jean et corinne morel darleux suivent
Alexis Poulin @Poulin2012 · 23h
🔴 SCANDALE MC KINSEY
Pour mieux comprendre le rôle du cabinet de conseil américain McKinsey dans la création d'Emmanuel Macron comme candidat, j'ai fait une galerie de portrait des ex-McKinsey autour de Macron.
Édifiant !
📺 Video complète 👉 https://youtu.be/-08DF-aCisg
23,4 k vues - 1:32 - 78 - 1750 - 2712
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Nils Wilcke a retweeté
Le coin des LGBT+ @lecoindeslgbt · 9 juil.
Si vous êtes un homme gay / bi / pan ou une personne trans ayant plusieurs partenaires, ou un.e travailleurse du sexe, il est conseillé de vous faire vacciner contre la variole du singe dès la semaine prochaine. Protégeons-nous !
Image d'illustration sur la Vaccination
6 - 73 - 193
Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation a rendu public hier ses derniers avis. Et l'un d'entre eux fait suite à des saisines de téléspectateurs de France 2 en colère après une édition de l'émission « On est en direct » de Laurent Ruquier, une édition où Jean-Luc Mélenchon était invité et Léa Salamé, chroniqueuse et intervieweuse, une Léa Salamé particulièrement en verve, voire agressive.
Trois des sept personnes qui ont saisi le Conseil de déontologie journalistique ont estimé que Léa Salamé s'était rendue coupable d'inexactitudes et de non véracité des faits en affirmant des choses, notamment l'existence de quartiers où les islamistes ont pris le pouvoir, sans apporter la moindre preuve. Ils ont été suivis par le Conseil, qui a estimé dans son avis que Léa Salamé avait repris à son compte cette affirmation assez grave, sans l'appuyer par des faits et en le faisant, estime le conseil, elle a enfreint la règle déontologique du respect, de l'exactitude et de la vérité.
| Actualités /
Le 22 mars dernier à l’invitation de Madame la Préfète de Région et en présence du Conseil Régional, nous avons appris que les conditions étaient réunies pour pouvoir lancer prochainement sous financement de l’Etat et de la Région (chacun à hauteur de 1 M€), les études préliminaires de régénération de la ligne de chemin de fer LIMOGES-ANGOULEME. Ces études porteront à la fois sur le transport de voyageurs mais aussi sur celui des marchandises (fret).
A l’heure de l’impératif écologique et social, je me suis réjouie de la volonté exprimée par l’Etat et la Région de redonner vie à cette ligne ferroviaire.
Je n’ai pas manqué de rappeler l’importance de cette ligne ferroviaire et celle de la gare LGV d’ANGOULEME en espérant toutefois une offre TGV digne de ce nom, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !
Le citoyen est au cœur des transitions pour concilier écologie, économie et solidarité et ainsi contribuer à la réduction des gaz à effet de serre et à la préservation de la biodiversité par des actes simples et concrets. La transition écologique, accessible à tous, a besoin d’être accompagnée pour une appropriation individuelle et collective de l’urgence climatique.
- Défi 1 - Contribuer à la construction et à la diffusion d’une information fiable
- Défi 2 - Co-construire avec les acteurs de demain La Région a pour volonté d’accompagner la société civile et les territoires dans l’appropriation des enjeux de la transition écologique. c’est l’objectif qu’elle s’est donnée en créant en 2016 le Conseil permanent de la transition énergétique et du climat (COPTEC).
- Défi 3 - Promouvoir les modes de consommation responsables L’éducation à l’environnement est indispensable pour comprendre que la consommation de produits et de services mobilise des ressources naturelles, de l’énergie et amener les citoyens à devenir des “consomm’acteurs” ...
- Défi 4 - La santé des citoyens La santé est au carrefour d’une nécessaire transition des modèles de production, des modèles de consommation et, plus globalement, de nos modes de vie et de son environnement. Améliorer la qualité de l’air, préserver l’eau et manger mieux et sain contribuent à préserver la santé des habitants.
- Défi 5 - Concilier développement, environnement et solidarité Le développement durable a toujours été conçu comme un équilibre entre l’économie, la sauvegarde de l’environnement et le bien-être social pour les citoyens.
Début janvier, on découvrait que certains domaines de la stratégie vaccinale mise en place par le gouvernement avaient été confiés à des cabinets de conseil. Depuis mars, le Ministère de la santé a donc signé 28 contrats avec une demi-douzaine de cabinets privés, pour le conseiller sur la gestion des masques, la logistique, les tests, les vaccins - soit un budget de plus de 11 millions d'euros dont 4 millions pour les seuls américains de McKinsey. Appréciez la balance coût / efficacité...
Les oppositions ne décolèrent pas, pointant perte de souveraineté, incompétence du gouvernement, faillite de nos administrations, etc. Est-il exceptionnel que l'Etat sous-traite des missions à ces cabinets de conseil, qui ont surtout pour clients des entreprises privées ?
En fait ce n’est pas une nouveauté, notamment dans le domaine de la santé. Selon le site Politico, l’administration française a rendu publics au moins 575 contrats passés avec des cabinets de conseil depuis octobre 2018 : aide à la lutte contre l’épidémie, élaboration de plans de relance économique ou recommandations sur la loi climat.
La France recourt au consulting depuis la fin des années 80 ; mais sous Sarkozy ce recours sera massif, notamment pour organiser la réforme de l’Etat (pour l’anecdote, le directeur général de la Modernisation de l’État à l’époque de la RGPP, François-Daniel Migeon, venait lui-même de chez McKinsey).
Pour un cabinet comme McKinsey, les marchés avec des insitutions publiques ou des organismes internationaux représentent tout de même 1/5 de ses activités. Les domaines comme l'éducation et la santé sont vus comme des opportunités de business à exploiter. Ainsi les cabinets de conseil, à commencer par BCG (Boston Consulting Group) et McKinsey, ont joué un rôle considérable ces 15 dernières années dans la restructuration des hôpitaux et leur adaptation aux normes financières et gestionnaires néolibérales.
Résumons : les firmes qui ont accompagné les politiques d’austérité, de suppressions d’emplois dans la fonction publique, de liquidation des services publics, se voient aujourd’hui confier la mission de pallier les défaillances qui en résultent. Le tout pour des tarifs exorbitants et des résultats pas forcément meilleurs que ceux qu'un bon vieux haut fonctionnaire énarque aurait pu obtenir.
Surnommé “la firme”, McKinsey, est le plus gros, le plus cher, le plus réputé de ces cabinets de conseil en stratégie. Ses consultants interviennent auprès des directions des plus grandes entreprises pour changer leur stratégie de management, réussir une acquisition, ou restructurer une branche. Il recrute les meilleurs, diplômés des universités américaines les plus prestigieuses, ou repérés dans d’autres multinationales. Inversement, sortent de McKinsey un nombre considérable de grands dirigeants. On parle de la Firme comme d’une “usine à PDG”.
Ses consultants sont tellement bien intégrés aux réseaux de top managers et de hauts-fonctionnaires qu’on se demande parfois où sont les frontières entre les entités et entre les missions (lire l’enquête récente du Monde sur les liens serrés entre McKinsey et la macronie). Pour un cabinet de conseil en stratégie, collaborer avec un Etat, même gratuitement ou "pro bono", est un investissement. C'est pour le cabinet d'abord un “enjeu réputationnel”, et surtout bien sûr un moyen de cultiver un réseau et de préparer les futurs pantouflages et retro pantouflage, toute cette circulation d'élites privé/public.
Rien d'étonnant, donc, à ce que comme l'affirme le gouvernement, ils soient "venus proposer leurs services” : profiter des crises, s’engouffrer dans des transformations juridiques, etc. fait partie de l’ADN de McKinsey. Lorsqu'en 1933 aux USA le Glass-Steagall Act interdit aux banquiers d’affaires finançant une entreprise d’en conseiller les dirigeants, Marvin Bower (futur directeur de McKinsey) a l'idée d'assurer cette fonction. Il transforme McKinsey, alors modeste société de conseil en management fondée en 1926 en un cabinet de conseil en stratégie qui deviendra "La Firme", le numéro 1 du secteur.
L’industrie du conseil va non seulement acquérir une importance capitale aux USA, mais aussi s’exporter à partir des années 60. Ces firmes collectent ici ou là les bonnes pratiques, les formalisent puis exportent ces nouvelles doctrines, jouant un rôle moteur dans la mondialisation. McKinsey a par exemple largement contribué à la diffusion aux entreprises européennes du standard d’organisation "M-form", ou forme multidivisionnelle.
Comme l'explique la chercheuse Marie-Laure Djelic dans son article "L'arbre banian de la mondialisation. McKinsey et l'ascension de l'industrie du conseil", McKinsey revendique très tôt une démarche scientifique :
“En effet, si le management est une science, il en devient universel – et donc global. McKinsey peut donc revendiquer en toute légitimité un rôle d’expert aussi bien au musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg ou auprès du World Wildlife Fund (deux clients « pro-bono » de McKinsey) que dans une entreprise privée de l’Illinois. En ce sens, et de manière très profonde, l’industrie du conseil est un vecteur de la globalisation, qui est d’une certaine manière inscrite dans la nature même de sa stratégie savante”
McKinsey est-il le cabinet qui contrôle le monde, comme le titrait Marianne ? Officiellement les cabinets de conseil n’interviennent pas sur les choix de politique publiques. Ils fournissent plutôt une expertise en matière de logistique, de gestion des données, et de comparatifs internationaux. Une hypothèse est que recourir à un cabinet extérieur permet à la direction d'une entreprise de court-circuiter sa propre bureaucratie et de démanteler les pratiques établies. De même pour un gouvernement qui voudrait faire des réformes en contournant une partie de sa haute fonction publique.
Les réseaux de la Firme semblent tentaculaires. On est tenté de la comparer à une pieuvre, comme dans les schémas complotistes ou les caricatures de propagande. Mais l'image n'est pas adaptée car elle laisse croire qu'une seule une tête pensante contrôle tout. Une meilleure métaphore serait celle du figuier des banians. Et c'est l'ancien directeur de McKinsey, Rajat Gupta, qui y a recourt. Les branches de cet arbre replongent dans le sol, font des racines, qui donnent de nouveaux troncs, augmentant la superficie de l'arbre. Le plus grand, situé en Inde, couvre à lui seul une surface de 19 000 m2.
McKinsey ouvre des bureaux dans le monde entier, qui comme les branches du banian, vont devenir des troncs qui diffusent cette culture néolibérale : soit directement, par les conseils aux entreprises, soit indirectement, en essaimant leurs employés qui vont occuper des postes de direction privés ou publics. Ces nouvelles branches donnant de nouveaux troncs, et ainsi de suite...
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1362114596467843072
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Le Média @LeMediaTV 8:00 PM · 17 févr. 2021·58 Retweets 6 Tweets cités 80 J'aime
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Pourquoi ne pas faire du vaccin contre le Covid-19 un bien public ? Échange dans « À l'air libre » entre François Ruffin, député de la France insoumise, et la docteure Sophie Crozier, neurologue, membre du Conseil national d’Ethique.
127 commentaires
Tr.: ... le modèle de l'entreprise pharmaceutique n'est plus la recherche, mais la finance ... thèse de chamallou montée de libéralisme autoritaire ... Macron, des paroles et des actes ... ya pas de volonté politique ...
... diffusion de plusieurs clones plus transmissibles dont le variant VOC 202012/01, apparu en Angleterre au mois de septembre, et le variant 501.V2 qui a émergé au mois d’octobre en Afrique du Sud. Selon l’OMS, ces deux clones se sont rapidement propagés dans le monde, ayant atteint respectivement 60 et 23 pays et territoires, dont la France.
La circulation de variants plus contagieux dans la population risquant d’aggraver la situation épidémiologique actuelle, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) préconise de ne porter que des masques chirurgicaux ou des masques en tissu de catégorie 1 (norme Afnor) et d’étendre la distanciation physique de 1 à 2 mètres entre chaque personne.
...
Consciente de la menace que représente la diffusion de variants plus contagieux dans la population, l’Académie nationale de médecine recommande de ne pas modifier les gestes barrière tels qu’ils ont été définis et améliorés depuis plusieurs mois, mais de répéter qu’ils sont plus que jamais nécessaires et de rappeler les bons comportements :
– le masque facial doit être porté en permanence dans l’espace public, même quand la distanciation physique devient supérieure à 1 mètre ;
– il doit couvrir la bouche et le nez et doit être changé au bout de 4 heures ou lorsqu’il devient humide ;
– l’état des masques en tissu doit être contrôlé après chaque lavage avec détergent, toute trace de détérioration devant entraîner leur élimination ;
– le port obligatoire du masque dans les transports en commun, où la distanciation physique ne peut être respectée, doit s’accompagner d’une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner.
Connu / https://twitter.com/pretalemploi/status/1352737871120248837
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Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi · 5h via @acadmed
Lisez, jusqu'au bout, vous m'en direz des nouvelles.
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HÔTEL SALOMON DE ROTHSCHILD - 1 515 vues - 219 - 0 - 15,9 k abonnés
Jeudi 29 octobre, Ugo Bernalicis était l'invité du "Grand Atelier des Avocats" organisé par le Conseil national des barreaux, pour un débat sur la place des avocats dans le fonctionnement de la justice et au travers des réformes qui la concernent, face à Laurence Vichnievsky (députée MODEM), Pierre Morel-à-l'Huissier (député LR) et Cécile Untermaier (députée PS).
Modération des débats assurée par Béatrice Voss (avocate au barreau des Hauts-de-Seine, présidente de la commission "Libertés et droits de l'Homme" du CNB) et Bénédicte Mast (avocate au barreau de Coutances-Avranches, présidente de la commission "Accès aux droits" du CNB).
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Edouard Philippe ne sera pas que maire du Havre . L'ancien Premier ministre devrait dès cet automne rejoindre le conseil d'administration d'Atos, la société de services informatiques française. Le groupe va proposer à ses actionnaires qu'il rejoigne son conseil d'administration comme administrateur indépendant lors de sa prochaine assemblée générale du 27 octobre.
« C'est pour moi une manière de travailler à nouveau pour l'industrie française et pour un champion européen. Atos a des compétences clefs pour notre pays, au coeur des enjeux digitaux et d'indépendance technologique. Je suis très heureux de pouvoir apporter à l'entreprise et à son conseil d'administration mon expérience » ,déclare Edouard Philippe.
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