Pétition - 50.235 signatures
Destinataire(s) : La direction de Radio France et de France inter
Nous venons de l’apprendre : la Terre au carré, le rendez-vous quotidien de l'écologie de Mathieu Vidard sur France inter, sera amputé de dix minutes, sur moins d’une heure de programme, à la rentrée prochaine.
Et ce n’est pas n’importe quel passage de l’émission qui disparait.
Il s’agit du dernier segment, dans lequel vous pouviez écouter : des chroniques de militant·es (Cyril Dion, Claire Nouvian, Féris Barkat, etc.) et de la journaliste Camille Crosnier sur les luttes écologistes ; les témoignages et avis des auditeur·ices (le répondeur) ; les chroniques de médias invités : Vert, Reporterre, Epsiloon et Libération.
Une amputation qui survient sans explication rationnelle de la direction de France Inter. Celle-ci le justifie par un «manque de lisibilité» de cette partie de l’émission et soutient que la place de l’écologie est conservée avec une nouvelle chronique de Camille Crosnier tous les jours à 6h45.
Les audiences de la Terre au carré sont pourtant excellentes, avec plus de 850 000 auditeur·ices par jour entre 14h et 15h. C’est une année record pour ce programme, qui est le plus écouté de toute la France à cette heure-là.
De surcroît, l’émission ne démarrera plus juste après les infos de 14h, mais à 14h15 après un «rendez-vous» sur l’Histoire, ce qui représente un risque élevé de perdre des auditeurs à ce moment charnière de la journée.
La Terre au Carré est la seule émission quotidienne consacrée à l’écologie de tout le groupe Radio France. Une décision annoncée… en pleine canicule.
Horaire moins porteur, moins de personnalités, moins de médias invités (qui donnaient de la visibilité à l’émission sur leurs supports) : tous les ingrédients sont réunis pour que les audiences baissent l’année prochaine. Cela présage aussi du pire : cette émission de référence pourrait disparaître rapidement.
Cette décision est annoncée en pleine canicule, au moment-même où les reculs environnementaux se multiplient au niveau politique.
Si les changements de grille sont habituels dans la vie des chaînes de radio et de télévision, le service public ne peut justifier de diminuer l’espace médiatique alloué à l’écologie alors que nous venons de connaître l’année la plus chaude de l’histoire de l’humanité et que la biodiversité s’effondre à un rythme sans précédent.
Sur Radio France, l’amputation de la Terre au carré n’est pas un cas isolé.
L’an passé, les trois heures hebdomadaires de Planète Bleu, l’émission de Benoît Prospero sur France Bleu (Radio Ici), ont laissé place à une simple chronique quotidienne à 5h55. Cet été, Radio France supprime aussi Mouv’, la radio des jeunes, des ondes FM, et son rendez-vous «Demain le monde», animé par Valentin Després.
Il y a trois ans, après l’été 2022, un collectif de journalistes lançait la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique. Au même moment, Radio France annonçait son «tournant environnemental» et mettait en place des formations pour les journalistes sur le climat. Trois ans plus tard, force est de constater que l’écologie y perd du terrain.
Nous citoyen·nes, journalistes, scientifiques, militant·es, médias invités de la Terre au carré, demandons que l’émission de la Terre au carré soit maintenue telle quelle sur France Inter et que la place de l’environnement à Radio France soit assurée, pour continuer à porter les voix plurielles de l’écologie sur le service public, toucher le plus de monde possible et garantir à nos enfants une planète habitable.
Premiers signataires :
Loup Espargilière, rédacteur en chef, Vert le média
Juliette Quef, directrice, Vert le média
Olivier Monod, journaliste, Libération
Hervé Poirier, corédacteur en chef, Epsiloon
Amélie Mougey, directrice, Reporterre
Lorène Lavocat, journaliste, Reporterre
Cyril Dion, réalisateur, écrivain et chroniqueur
Claire Nouvian, directrice de Bloom
Valérie Masson-Delmotte, climatologue
Christophe Cassou, climatologue
Heidi Sevestre, glaciologue
Philippe Grandcolas, écologue, directeur de recherche au CNRS
Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat
Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch
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Internet dans les années 1990, puis les réseaux sociaux dans les années 2000, ont fait miroité la promesse d'un rapport renouvelé au débat public et à la liberté d'expression. Qu'en est-il aujourd'hui ? À l'heure où certains alertent sur les dangers de la désinformation en ligne et en appellent à une meilleure modération tandis que d'autres dénoncent les modérations excessives et sont prêts à acheter des réseaux sociaux comme Twitter au nom de la "liberté d'expression", l'heure est venue de se poser la question de l'impact des réseaux sociaux sur les individus et la société.
Les réseaux sociaux sont-ils compatibles avec la démocratie et si oui à quelles conditions ? Dans le sillage de "Toxic Data - Comment les réseaux manipulent nos opinions" (Chavalarias D. 2023 Ed. Champs), cette conférence interrogera à partir d'exemples concrets l'impact des réseaux sociaux, de leurs effets sur nos vies jusqu'à leurs impacts géopolitiques, avec en toile de fond l'arrivée d'une nouvelle catégorie d'acteurs : les intelligences artificielles.
David Chavalarias
est Directeur de Recherche CNRS au CAMS (EHESS) et Directeur de l’Institut des Systèmes complexes de Paris Île-de-France. Normalien, docteur de l’École Polytechnique en Sciences Cognitives, ses recherches portent sur la compréhension de nos comportements collectifs et des dynamiques d’opinion à partir de la modélisation et de l’analyse de données du Web. Concepteur de plusieurs macroscopes, outils numériques qui sont au social ce que le microsope est au vivant, il les a mobilisés dans son dernier ouvrage "Toxic Data - comment les réseaux manipulent nos opinions" (Flammarion 2022) pour enquêter sur l’impact des médias numériques sur nos démocraties.
Connu / https://wiki.april.org/w/Faut-il_changer_d'%C3%A8re_num%C3%A9rique_pour_pr%C3%A9server_la_d%C3%A9mocratie
Tr.: ... "Non respect du droit français sur l'apologie de contenus Nazis" ... risque systémique ... comment réguler ces plateformes ?
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L’ère du confusionnisme
... citation de Hannah Arendt qui disait : « Le sujet idéal du régime totalitaire n’est pas le nazi ou le communiste convaincu, mais les gens pour qui la distinction entre le fait et la fiction et la distinction entre le vrai et le faux n’existent plus. » C’est ce qui s’est passé aux États-Unis. La plupart des électeurs de Trump étaient convaincus que les élections de 2020 étaient truquées et que c’était Trump qui avait remporté et pas Biden.
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Le temps de la subversion
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L’Europe en ligne de mire
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le Kremlin a une agence qui s’appelle IRA [Internet Research Agency , Institut de Recherche Internet, qui emploie des centaines de personnes depuis au moins 2013 pour intervenir sur différents terrains numériques pour faire de la désinformation et faire avancer son agenda.
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Un climato-dénialisme opportuniste
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MAGA ... ULTRA-MAGA
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Comment gagner une élection
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Désinformation du Kremlin – France 2024 Complicité d’ingérence aux Européennes et législatives en 2024
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Biais algorithmiques
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La nouvelle donne des Big Tech
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il y a incompatibilité entre le modèle économique des plateformes des GAFAM et les démocraties
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Quelques pistes de solution
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Quels réseaux sociaux pour la démocratie ?
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Il est important de comprendre, d’arriver à faire comprendre aux citoyens que leur choix d’infrastructure numérique d’aujourd’hui détermine les régimes politiques de demain, qu’il faut choisir des plateformes en fonction des principes qu’elles se donnent, notamment choisir des protocoles et pas des plateformes fermées.
En termes de protocole ouvert, les plateformes basées sur des protocoles ouverts par rapport à X, la seule alternative pour l’instant c’est le fédiverse/Mastodon et un peu Bluesky, mais Bluesky n’est pas vraiment décentralisé à l’heure actuelle.
Quels réseaux sociaux comme conventions sociales
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La face cachée de la désinformation
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puisque en fait X n’est pas modéré, il y a par exemple des contenus nazis qui devraient être modérés en Europe et qui ne le sont pas
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Campagne de dénigrement contre l’équipe d’OpenPortability
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Ndlr :
- est-ce le même constat sur Facebook ? Approfondir ACT
- valoriser ACT
Projet Collectivités Financement public
24 juin 2025
La méthode pour construire son plan pluriannuel d’investissement (PPI) aligné climat est un outil innovant, au service des collectivités, pour garantir la cohérence entre la stratégie financière et la stratégie climatique.
Elle s’adresse aux collectivités volontaires qui souhaitent s’assurer que leur stratégie climat dispose de moyens financiers suffisants pour être mise en œuvre tout en respectant la soutenabilité financière de la collectivité.
Une méthode pour définir combien coûte la stratégie climat pour la collectivité et comment assurer son financement
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permet à la collectivité de définir ses besoins d’investissement climat à partir de ses objectifs et de les intégrer à son PPI afin de garantir la réalisation des projets tout en assurant l’équilibre financier.
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Sont disponibles à ce jour :
- La synthèse pour décideurs, présentant les intérêts de la méthodologie, ses objectifs et les démarches à mettre en place dans la collectivité
- Le guide méthodologique pour réaliser son PPI aligné climat, détaillant le processus et les facteurs de réussite.
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Le cahier atténuation, composé de fiches méthodologiques de chiffrage par action climat, sur les compétences du bloc local
Sont aussi à paraitre :
- une annexe technique (format tableur) pour faciliter la prise en main du cahier atténuation ;
- un jeu sérieux pour sensibiliser aux enjeux du PPI aligné climat dans les collectivités ;
- des wébinaires explicatifs, en partenariat avec des associations d’agents, d’élus et de collectivités.
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Ce travail part de deux constats :
- Le mandat municipal et intercommunal 2026-2032 revêt une importance historique qui doit consacrer la montée en puissance de l’action publique locale de décarbonation, dans un contexte où l’ensemble des collectivités métropolitaines doivent doubler leurs efforts d’investissement climat d’ici 2030.
- Le deuxième constat est l’absence de communication systématique entre stratégies climatique et financière. Ainsi, les stratégies climat ne sont à ce jour presque jamais adossées à un véritable plan de financement permettant leur mise en œuvre exhaustive sur une base pluriannuelle.
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Contacts I4CE
- Marion FETET, Chercheuse – Collectivités, Finances locales, Budget vert
Email - François THOMAZEAU, Directeur de programme – Collectivités et Adaptation au changement climatique
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Connu le 3/7/25 / webinaire du RAC via GPF
Publications Collectivités Financement public
13 septembre 2024 - Étude Climat - Par : Aurore COLIN / Axel ERBA-ROUX / François THOMAZEAU / Julie MARCOFF / Alice MONTICELLI / Luc Alain VERVISCH
Un panorama complet et actuel des enjeux de financement de la transition bas-carbone à l’échelle locale
Les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer pour l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France à 2050, inscrits dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, elles doivent porter de nombreux investissements climat, mettre en place des stratégies et plans d’action, et déployer des actions d’animation des acteurs de leur territoire.
Si les leviers pour décarboner les territoires sont de mieux en mieux connus, le volet économique de l’action en faveur du climat à l’échelle locale reste quant à lui relativement inexploré : les communes, intercommunalités, départements et régions, à supposer qu’ils le veuillent, sont-ils en capacité d’investir à hauteur des besoins tels qu’ils découlent des documents de planification écologique de l’État lui-même ?
Dans la continuité de travaux antérieurs, cette étude vient dresser un paysage d’ensemble des enjeux économiques et budgétaires du financement de l’action climatique des collectivités locales. Ce faisant, elle cherche à alimenter plusieurs débats actuellement en mouvement :
- celui du financement de la transition bas-carbone, bien sûr, et de la répartition de l’effort entre acteurs publics et privés, et, au sein du secteur public, entre État et les administrations locales ;
- celui du pilotage national des finances locales, qui dorénavant, à l’image de celui de l’ensemble des comptes publics, doit tenir compte de façon systématique de l’urgence climatique et de ses impacts budgétaires ;
- celui de la nature du dialogue État/Collectivités et de son évolution, notamment dans le cadre de la « territorialisation de la planification écologique » entamée depuis quelques mois, et à laquelle il manque encore un volet financement.
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La France s’est fixé l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et s’est engagée à réduire de – 50 % ses émissions brutes de gaz à effet de serre (GES) en 2030 par rapport à 1990.
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Les principaux documents donnant une vision prospective des finances publiques dans le cadre institutionnel français sont les lois de programmation des finances publiques (LPFP), documents votés par le Parlement mais sans force contraignante, et les programmes de stabilité (PSTAB) établis au titre de la coordination des politiques économiques des États membres de l’Union Européenne. En toute logique, ce sont donc ces documents qui ont vocation à porter la vision française de la dynamique des investissements climat portés
par les acteurs publics dans leur ensemble, y compris les administrations publiques locales (APUL24).
Pour autant, il n’existe pas, à ce jour, de document officiel retraçant les besoins de financements publics
dédiés à l’atteinte de la neutralité carbone au sein de l’État.
- La catégorie des administrations publiques locales (APUL) regroupe les collectivités territoriales, les organismes divers d’administration locale
(ODAL, exemple : centres communaux d’action sociale) ainsi que des établissements publics nationaux ayant une action territorialisée (agences de
l’eau, Société des grands projets).
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la plus forte baisse du produit des droits de mutation à titre onéreux (DMTO)
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Tribune
Le réchauffement climatique ravage déjà des territoires et détruit des vies. Dans le cadre de « l'Affaire du siècle » et faute de réponse du gouvernement à leur demande de renforcement du Plan national d'adaptation, des citoyens annoncent saisir le Conseil d'Etat.
Climat
Mayotte
Le troisième Plan national d'adaptation (PNACC-3), présenté en mars par votre gouvernement, n'est pas à la hauteur, estiment les auteurs de la tribune. (Mathieu Pattier / SIPA)
Par Tribune collective
Publié le 25 juin 2025 à 07:08Mis à jour le 25 juin 2025 à 07:29
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Connu / TG le 25/06/25 à 16:43
Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.eu/post/3lsgg5kxfc22l
"
Greenpeace EU @greenpeace.eu · 12 min
Our friends @greenpeace.fr with @oxfamfrance.bsky.social and @notreaffaireatous.bsky.social are helping people suffering from climate impacts to take action against the French government for their weak climate adaptation plan
Heatwaves, flooding, unstable ground, lost harvests – the crisis is here
L’Affaire du Siècle, communiqué de presse, 25 juin 2025 Ce mercredi 25 juin, un recours sera déposé devant le Conseil d’État. Porté par des sinistré·es climatiques, […]
laffairedusiecle.net
"
Connu / TG le 20/06/25 à 8:54
Connu / TG le 24/01/25 à 8:27
"
Nos Gestes Climat se jette à l’eau nosgestesclimat.fr permet à chacun de calculer son empreinte carbone. Près ...
"
Malgré la gravité des enjeux écologiques, peu d’articles des grands médias sont consacrés à l'écologie ou au climat, et quand ils le sont, les sujets contiennent souvent des informations biaisées ou erronées….
Avec
- Eva Morel, secrétaire générale de l'association Quota Climat
- Thomas Huchon, journaliste, auteur, réalisateur, spécialiste du web, des infox et des théories complotistes
Invisibilisation des enjeux, allégations fausses ou trompeuses, polarisation du débat… Sur les sujets écologiques et climatiques, la désinformation a plusieurs facettes.
Parmi les thématiques les plus exposées: l'énergie, la mobilité, et tout ce qui touche de façon indirecte à un changement des modes de vie…
Dans un monde où l’information circule plus rapidement que jamais, la diffusion intentionnelle de fausses informations relatives au changement climatique et à l'écologie retarde l’action et menace nos démocraties.
Comment en est-on arrivés là ? D’où nait la désinformation et comment se propage-t-elle ?
On décrypte la mécanique de la désinformation écologique et climatique avec nos invités, Eva Morel co-fondatrice et secrétaire générale de QuotaClimat et Thomas Huchon journaliste, auteur, réalisateur, spécialiste du web, des infox et des théories complotistes, auteur de Résister aux fake news. Comment faire face aux théories du complot les plus courantes ? éditions First
Structures préparées pour l'installation de panneaux solaires dans le désert de Lingwu, dans la région de Ningxia, au nord de la Chine, le 14 avril 2025. ©AFP - STR
Par Sandy Dauphin ⸱ Publié le vendredi 23 mai 2025
La chronique environnement Sandy Dauphin / Planète verte
Selon une nouvelle étude, les émissions de CO2 de la Chine ont baissé au premier trimestre et elles ont arrêté de grimper depuis 12 mois.
Bonne nouvelle pour le climat. En Chine, premier pollueur au monde, les émissions de CO2 ont baissé. Un recul de 1,6 % au premier trimestre 2025 par rapport à la même période l'année dernière. Et -1 % sur les 12 derniers mois. C’est une étude d'un institut de recherche basé en Finlande, le Crea, le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur, publié par le média spécialisé Carbon Brief.
Une étude d'un institut de recherche basé en Finlande, le Crea, le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur.
L’auteur, Lauri Myllyvirta, l'un des meilleurs spécialistes de la Chine, se base sur des statistiques officielles chinoises croisées avec d'autres données, notamment commerciales. Il y a déjà eu des baisses d'émissions en Chine, Souvenez-vous du Covid-19. Mais c'est la première fois que cette diminution n'est pas liée à un ralentissement économique. C'est frappant, les émissions baissent alors que la demande en électricité a augmenté de 2,5 %. Alors comment expliquer cette baisse ? Grâce à des investissements gigantesques dans les énergies renouvelables. Car même si la Chine est encore très dépendante au charbon, elle construit près de deux fois plus de capacité éoliennes et solaires que tous les autres pays réunis.
La Chine a-t-elle atteint son pic d'émissions ?
La Chine a promis d'atteindre le pic de ses émissions de gaz à effet de serre avant 2030. Est-elle arrivée plus tôt que prévu au sommet de la courbe pour enfin entamer la descente ? C'est trop tôt pour le dire. L'auteur de l'étude, Lauri Myllyvirta, lui-même reste prudent. Comment savoir si l'essor massif des énergies renouvelables va continuer au même rythme effréné ? Et puis, le contexte international est instable. Pour l’instant, il y a une trêve dans la guerre commerciale avec les États-Unis. Mais si elle reprend, qui dit que la Chine ne va pas relancer des secteurs très émetteurs en CO2 ?
À écouter
Les émissions trimestrielles de CO2 de la Chine sont en baisse de 1%, selon une étude
L'info de France Inter
Le nouveau Plan climat de la Chine attendu avant la COP30 au Brésil
On en saura davantage bientôt. Pékin a promis d'annoncer ses nouveaux engagements climatiques pour 2035 avant le grand sommet climat de novembre, la COP30 au Brésil . Depuis le retour de Donald Trump à la maison blanche, la Chine tente de s'imposer comme un leader de la lutte contre le réchauffement climatique. Ce n'est pas interdit d'espérer. La Chine représente 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si elles baissaient durablement, ce serait un tournant historique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Clés : Environnement Monde Asie Chine Gaz à effet de serre Énergies fossiles
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le degré d’avancement des distributeurs allemands, britanniques ou néerlandais s’explique en partie par l’adoption par les pouvoirs publics de lois et de stratégies ambitieuses pour une alimentation plus saine, végétale et durable – ce qui fait largement défaut en France.
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Les distributeurs reconnaissent également le besoin de co-construire collectivement – acteurs économiques, pouvoirs publics et société civile – des règles du jeu et des objectifs communs pour transformer le secteur agroalimentaire et dépasser le blocage induit par la concurrence exacerbée et la guerre des prix que se livrent les enseignes.
Parmi les chantiers identifiés, la nécessité d’améliorer la durabilité de l’offre et de mettre les pratiques commerciales de mise en avant (têtes de gondole, catalogues, etc.), de marketing et de promotions au service de la transition vers une alimentation saine, durable et accessible à toutes et tous.
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l’élevage compte même pour 80 % des émissions agricoles françaises si l’on prend en compte les engrais chimiques utilisés pour produire l’alimentation des animaux. Il ne s’agit toutefois pas seulement de réduire les émissions, mais aussi de favoriser le stockage du carbone dans les sols et les espèces végétales (couverts végétaux, haies, arbres, etc.).
L’agriculture joue également un rôle majeur dans la préservation ou la destruction de la biodiversité, et dans l’entretien ou la dégradation des milieux naturels (air, eaux, sols).
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72 % des Français ne mangent pas assez de fruits et légumes, et seulement 48 % mangent des légumes secs chaque semaine 23
(Santé Publique France recommandant d’en consommer au moins 2 fois par semaine).
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Le soja est la principale matière première liée à la déforestation importée en France. En 2024 selon les douanes françaises [1], après des années de stagnation, la France a importé plus de 3,7 millions de tonnes de soja graines et sous forme de tourteaux, dont environ deux tiers en provenance du Brésil, principalement destinés à l’alimentation animale. On constate une augmentation de 24 % des importations par rapport à 2023. Cette tendance se confirme sur 2025.
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Voir les recommandations de Mighty Earth pour une grande distribution française réellement Zéro Déforestation et Zéro Conversion pour fin 2025 dans l’Encadré 20
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Carrefour est la seule enseigne à indiquer publiquement un objectif de réduction de ses ventes de protéines animales
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16 % des Français déclarent ne pas manger à leur faim191, tandis que 20 % de la population étudiante dépend de l’aide alimentaire192 .
Dans le même temps, les franges basses de la classe moyenne rencontrent aussi des difficultés économiques. 40 % des Français seraient ainsi en situation d’insécurité alimentaire, avec parmi eux nombre de familles monoparentales, étudiants, personnes âgées, célibataires, etc.193 .
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la littérature scientifique est aujourd’hui largement assez documentée pour identifier les grands axes de réduction de l’impact environnemental : moins d’élevage pour limiter l’emprise au sol et les émissions d’émission de gaz à effet de serre, favoriser les systèmes d’élevages économes et autonomes pour préserver les ressources et favoriser la biodiversité, privilégier l’agriculture biologique pour supprimer l’utilisation de pesticides de synthèse destructeurs pour la biodiversité et polluant les sols et les eaux...
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il manque aujourd’hui d’un dispositif permettant d’objectiver et communiquer clairement au consommateur la plus-value des produits “responsables” vis-à-vis des produits standards à moindre prix.
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trop de labels tue les labels,
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METTRE DE L’ORDRE DANS LA JUNGLE DES LABELS, MENTIONS
VALORISANTES ET ALLÉGATIONS ENVIRONNEMENTALES
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à force d’asséner au consommateur que le prix bas est le juste prix, le consommateur, même quand il en a les moyens, n’est pas prêt à payer plus cher pour de la qualité.
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DONNER PLUS DE VALEUR À L’ALIMENTATION
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APPORTER UN SOUTIEN FINANCIER AUX MÉNAGES MODESTES POUR LEUR PERMETTRE D’ACCÉDER À UNE ALIMENTATION DURABLE ET DE QUALITÉ
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Le manque de collaboration entre amont agricole, industrie agroalimentaire et grande distribution malgré leurs interdépendances
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RENFORCER LES MOYENS ET L’INVESTISSEMENT DES DISTRIBUTEURS ET DES INDUSTRIELS DANS LES ESPACES DE TRAVAIL COLLECTIF COMME L’INSTITUT DU COMMERCE
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FACILITER LE DÉVELOPPEMENT DES COALITIONS D’INDUSTRIELS ET DE DISTRIBUTEURS SUR LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS SCOPE 3 ET LE DÉVELOPPEMENT DES PROTÉINES VÉGÉTALES
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CONTRAINDRE LES INDUSTRIELS À FAIRE PREUVE DE TRANSPARENCE SUR LEURS IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX (CLIMAT, DÉFORESTATION, ETC.)
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IMPOSER AUX INDUSTRIELS DES OBJECTIFS CHIFFRÉS ET DATÉS SIMILAIRES AUX DISTRIBUTEURS EN MATIÈRE DE DÉFORESTATION IMPORTÉE ET DE RÉDUCTION DE LEURS ÉMISSIONS DE SCOPE 3
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UNE ORGANISATION ET UNE GOUVERNANCE DES ENSEIGNES QUI MARGINALISE LA RSE DANS LES DÉCISIONS STRATÉGIQUES ET LES PRATIQUES OPÉRATIONNELLES
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La sociologue britannique Elizabeth Shove a ainsi démontré les limites de l’approche des politiques focalisées sur les “attitudes”, le “comportement” et le “choix” des individus, dans son article “Beyond the ABC: Climate Change Policy and Theories of Social Change” 217. Dans plusieurs rapports récents, les chercheurs de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) montrent en effet que les facteurs explicatifs des achats des consommateurs sont beaucoup plus variés et complexe 218. Les pratiques de ces derniers sont en effet façonnées par les environnements alimentaires dans lesquels ils évoluent.
- économique
- cognitif
- socio-culturel
- physique
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UN MODÈLE ÉCONOMIQUE FONDÉ SUR LES PRIX BAS, L’ACCROISSEMENT DES VOLUMES ET LES PRODUITS ANIMAUX PEU COMPATIBLE AVEC L’URGENCE DE LA TRANSITION
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ENGAGER UNE RÉFLEXION COLLECTIVE SUR LA RÉFORME DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DE LA GRANDE DISTRIBUTION, AFIN DE CRÉER DE LA VALEUR ET RESTER RENTABLE TOUT EN RENONÇANT À LA CROISSANCE DES VENTES DE PRODUITS CARNÉS, GRAS, SUCRÉS ET SALÉS
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DÉFINIR COLLECTIVEMENT DES RÈGLES COMMUNES POUR DÉPASSER LE BLOCAGE INDUIT PAR LA GUERRE DES PRIX ENTRE DISTRIBUTEURS
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des politiques publiques volontaristes et la mise en place de règles communes pour favoriser un nivellement par le haut des pratiques des distributeurs
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Un Programme National Nutrition Santé (PNNS) intégré aux enjeux climatiques serait une réponse globale aux défis actuels. Inspiré des campagnes pour la consommation de 5 fruits et légumes par jour, ce programme associerait recommandations nutritionnelles et sensibilisation aux impacts environnementaux des choix alimentaires
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ENCADRER PLUS STRICTEMENT LA PUBLICITÉ, LE MARKETING ET LA COMMUNICATION DES ENTREPRISES ET DES LOBBIES DU SECTEUR ALIMENTAIRE
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AUGMENTER L’OFFRE DE PRODUITS ET DE PLATS À BASE DE LÉGUMINEUSES EN SOUTENANT LA STRUCTURATION DES FILIÈRES DE L’AMONT AGRICOLE À LA COMMERCIALISATION
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CONTRAINDRE LES DISTRIBUTEURS À PROPOSER EN MAJORITÉ DES PROMOTIONS SUR DES ALIMENTS BONS POUR LA SANTÉ (FRUITS ET LÉGUMES, LÉGUMINEUSES, FRUITS À COQUE, CÉRÉALES COMPLÈTES) ET DAVANTAGE DE PROMOTIONS POUR LES PRODUITS BIOLOGIQUES
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Un manque de cap et de discours clairs des pouvoirs publics sur l’alimentation durable et le modèle agricole de demain
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une attente de planification de la transition alimentaire et de la transition écologique de l’agriculture et du secteur agroalimentaire
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nécessité d’articuler toute chose avec la Stratégie nationale alimentation nutrition climat (SNANC)
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des légumes locaux en GMS
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10 RECOMMANDATIONS PRIORITAIRES AUX POUVOIRS PUBLICS
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“Recommandations pour une grande distribution française réellement Zéro Déforestation et Zéro Conversion pour fin 2025”, par Mighty Earth
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Connu / https://reseauactionclimat.org/la-grande-distribution-alliee-ou-frein-a-une-alimentation-saine-et-durable-pour-toutes-et-tous
connu / https://bsky.app/profile/greenpeace-lille.bsky.social/post/3lp73x453cc2y
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Greenpeace Lille @greenpeace-lille.bsky.social · 3j
🍽️ Alors que l'alimentation représente 25% de nos émissions de GES et malgré quelques progrès, la grande distribution toujours en retard en terme de transition alimentaire selon ce nouveau rapport d'enquête de @reseauactionclimat.org Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 5j
🛒 Supermarchés : bons ou mauvais élèves pour une alimentation bonne pour la santé et la planète ?
Deux ans après sa première évaluation des enseignes de supermarchés, le Réseau Action Climat revient avec une nouvelle édition actualisée 🧵 (1/4)
- 🤔 Il est en effet important de tenir les grandes enseignes responsables : elles disposent d'un immense pouvoir d'influence sur le choix des consommateurs !
Les grandes surfaces comptent d'ailleurs pour 78 % des ventes de produits alimentaires consommés à domicile.
- 🥩🍅 Offre proposée, information sur les produits, mise en valeur en rayon, offres promotionnelles…
Nous avons évalué les pratiques des supermarchés à l’aide d’une quarantaine d’indicateurs relatifs à l’alimentation durable et au climat.
- Résultat : malgré des progrès très inégaux, les pratiques des grands distributeurs restent à rebours du discours selon lequel ils nous aideraient à "mieux manger", ou de leurs engagements parfois ambitieux sur le climat 👉 pourdessupermarchesdurables.org -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pM6x7g
"
Ndlr :
- Voir aussi en complément l'étude qualitative https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?_mu19Q
- comment accompagner au mieux ce besoin de co-construire ? La médiation de l'urgence ne serait-elle pas toute indiquée par son approche holistique et holomidale ? ACT
Environnement
Comment Total a fabriqué l’insouciance climatique ces 50 dernières années
Dès 1971, Total savait que ses activités pétrolières auraient des conséquences catastrophiques sur le climat. Des chercheurs révèlent les stratégies mises en place pendant des années par le groupe pour échapper à sa responsabilité écologique.
Publication 28 oct. 2021, 15:36 CEST / De Margot Hinry
Station service Total
PHOTOGRAPHIE DE Unsplash
Trois chercheurs français, Christophe Bonneuil, Pierre-Louis Choquet et Benjamin Franta, ont récemment fait réagir l’opinion publique et la communauté scientifique en publiant leur travail de recherche et d’investigation dans la revue scientifique Global Environnemental Change.
Cette recherche dévoile des faits accablants. Au sein du magazine interne de l’entreprise, Total information, au début des années 1970, on pouvait lire ces mots : « si la consommation de charbon et de pétrole garde le même rythme dans les années à venir, la concentration de gaz carbonique pourrait atteindre 400 parties par million vers 2010 ».
Il y a cinquante ans donc, l’industrie pétrolière Total et Elf, avec qui elle a fusionné en 1999, savait. Elle connaissait les enjeux climatiques liés à son activité et a été mise au courant plus en détail au cours des années 1980 de la gravité de la situation à venir.
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place au pouvoir des lobbies puis du greenwashing.
LA MISE EN PLACE DU DOUTE, UNE STRATÉGIE EXTERNE
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signé par un scientifique et précédé d’un éditorial du PDG de Total d'alors, René de Lilliac. Il y précise que « la défense de l’environnement s’accompagne souvent de critiques assez vives dirigées à l’encontre des grandes industries parmi lesquelles les compagnies pétrolières ». Il ajoute que de son côté, le groupe Total « mesure pleinement » les impacts « négatifs » que peuvent avoir ses activités sur la nature.
En interne, plusieurs études scientifiques sont réalisées et diffusées, d’après les chercheurs, pour comprendre, analyser et répondre au mieux à une situation qui pourrait clairement mettre en péril l’activité pétrolière.
Mais comme le souligne Justine Ripoll de l’association Notre Affaire à Tous, « après l’article de 1971, il faut attendre la fin des années 1980 pour que la question du réchauffement climatique soit de nouveau abordée par les compagnies pétrolières, notamment dans les pages de magazines comme Total information ».
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créer un système de négation et de doute
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Comme le démontre le travail méticuleux des chercheurs, Exxon a alerté le secteur après avoir établi des programmes de recherches internes dès 1970, suivi par Shell en 1981. Dans ces recherches, on découvre que Bernard Tramier, directeur de l'environnement chez Elf de 1983 à 1999 (et plus tard chez TotalFinaElf après la fusion de 2000 à 2003) se souvient avoir été « alerté du sérieux du réchauffement climatique » lors d’une réunion à Houston en 1984. L’ancien directeur explique que l’entreprise avait pris soin d’étudier les enjeux du réchauffement climatique discrètement, à l’abri des regards.
...
C’est lors d’un colloque à Baltimore en 1987 que les géants du pétrole se sont réunis pour mettre en place une stratégie de défense ... ce n’est pas une stratégie de précaution qu’ils choisissent, mais vraiment [une stratégie] défensive et agressive » explique Justine Ripoll.
...
mettre en échec les politiques visant à réviser la dépendance aux énergies fossiles
...
« En 1994, lorsque la Commission européenne relance l’écotaxe dans une version plus modérée, Elf et Total s’y attaquent encore une fois » peut-on lire dans l'étude.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378021001655
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2002, deux ans après avoir racheté Elf, que Total tiendra son premier « séminaire interne consacré au développement durable ». À l’époque, le nouveau PDG, Thierry Desmaret aurait pris la parole pour préciser l'engagement du groupe. « Certes, les éléments scientifiques ne sont pas toujours convaincants et sont parfois contestables. Cela dit, je pense que nous avons atteint un stade où un certain niveau de principe de précaution doit être pris en compte. Ainsi, en matière de réchauffement climatique, une certaine modération dans l’émission des polluants est, au stade de nos connaissances, souhaitable ».
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Leur discours c’est de dire que ce n’est pas à eux de changer l’offre mais aux citoyen.ne.s de changer la demande
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Le co-auteur de l’étude, Christophe Bonneuil, le confirme « l’histoire nous vaccine. Il y a une course à la puissance entre les États, à l’accumulation du capital des acteurs économiques, qui font que leurs intérêts ne vont pas forcément dans le sens de la préservation du climat ».
Le chercheur espère que le travail historique fourni servira à « éduquer notre regard de citoyen ... notre esprit critique ...
Pour lire l'étude dans son intégralité : Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971–2021 de Christophe Bonneuil, Pierre-Louis Choquet et Benjamin Franta, 2021.
Clés : Effet de serre Environnement Pollution de l'air Changement climatique Pollution Préoccupations environnementales
Connu / TG le 16/05/25 à 8:59
retrouvé à https://bsky.app/profile/cbeaumont.bsky.social/post/3lcuyb7pw322u
"
Coralie Beaumont @cbeaumont.bsky.social · 5 mois
Réponse à Observatoire des délires conspirationnistes du Québec
Je pense qu'il faut aussi considérer les décennies de désinformation sur les changements climatiques depuis au moins les années 1980 qui a fait beaucoup de dégâts et la grande résilience nécessaire pour faire face l'information prouvée scientifiquement
"
A l’appel du « Réseau Action climat », plus d’une centaine de personnalités représentants des dizaines d’associations et de mouvements lancent un appel au sursaut dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique « qui n’oublie personne ».
Un dispositif d’ombrage destiné à rafraîchir l’été une rue commerçante de Rennes (Ille-et-Vilaine). | ARCHIVES DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
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Dix ans après l’Accord de Paris sur le Climat, signé dans notre propre pays, c’est ensemble que nous devons interpeller le Gouvernement pour construire et accélérer notre adaptation et transition face au changement climatique et à ses impacts.
Faut-il renforcer les sanctions économiques envers les pays non coopérants en matière de lutte contre le changement climatique ?
« Pour une transition qui n’oublie personne »
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Le gouvernement français se retrouve une nouvelle fois face à ses incohérences avant une étape cruciale, celle de la COP30 en novembre au Brésil, année des 10 ans de l’Accord de Paris. Il doit faire face à sa responsabilité historique. Pour nous, il n’y a pas le choix, c’est une question de survie et de justice pour l’Humanité. Si les dangers et conflits montent de toutes parts dans un monde en tensions, le changement climatique n’est pas en pause.
Personne n’est ni ne sera épargné par ses conséquences.
Convaincus, abattus, isolés, motivés : quel que soit notre état d’esprit, nous savons que les victoires se gagnent toujours ensemble, en restant visibles, solidaires, fiers des victoires passées, déterminés pour la justice. À l’heure où le péril climatique et l’effondrement des écosystèmes s’intensifient, nous ne devons pas nous cacher. C’est notre histoire et c’est ensemble que nous l’écrivons. »
(1) Parmi les signataires de cet appel (consultable sur le site du Réseau Action Climat) :
Agnès Rossetti - Présidente de Initiative Développement ; Aïcha Koraichi, Présidente, Action contre la Faim ; Alice Apostoly et Déborah Rouach, Co-directrices de l’Institut du Genre en Géopolitique ; Allain Bougrain Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux ; Amélie Franco, pour GreenFaith France ; Anne-Françoise Taisne, Déléguée générale du Comité français pour la solidarité internationale - CFSI ; Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France ; Antoine Gatet, Président de France Nature Environnement ; Antoine Tirot, Responsable secteur Économie/Consommation/Environnement à La Confédération Syndicale des Familles (La CSF) ; Bernard Bonnet, Président de Vie Océane ; Bernard Laponche, Président de Global Chance ; Blaise Desbordes, Directeur Général Max Havelaar France ; Bruno Lemarchand, Président de Santé En Transition ; Camille Lecharpentier et Capucine Thomas, Co-présidentes des Jeunes Ambassadeurs pour le Climat ; Cathie Boutonnet, Jean-François Boutonnet, Thierry Lavisse et William Ramirez, équipe de l’Association Canopée12 (Aveyron) ; Cécile Duflot, DG, Oxfam France ; Cédric Javanaud, Directeur général, Fondation GoodPlanet ; Céline Meresse, Présidente, CRID ; Céline Proenca Pina, pour la Recyclerie du Sud ; Christian Léger - Président de la SEOR ; Christophe Chauveau, Directeur Général d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières ; Claire Le Floch, Présidente de Cataliz ; Claire Nouvian, BLOOM Association ; Clara Prosperi, Co-présidente de Déclic Collectif ; Clotilde Bato, Déléguée Générale SOL ; Cyrille Moulin, Président de Bio Équitable en France ; Didier Bourse, Président ATTAC Réunion ; Didier Duriez, Président national du Secours catholique - Caritas France ; Emanuela Croce et Alexandre Morel, co-Directeur. ice Général, CARE France ; Eric Morbo, Directeur Général, Surfrider Foundation Europe ; Fanny Fanou, Présidente de Géominnov ; Fanny Petitbon, Responsable France, 350.org ; Florent forestier, Président yes WE CAN nette ; Francis Nativel, Président de l’association Eau et Rivières de Bretagne ; Françoise Vernet, Présidente d’honneur, Terre & Humanisme ; Franzeska Bindé, Porte-parole d’Alternatiba ; Geneviève Bernard, Présidente Fédération nationale Terre de Liens ; Gilbert Laporte, Président de Domoun Laplaine ; Gilles Delecourt, Directeur Général, Action Education ; Gilliane Le Gallic, Alofa Tuvalu ; Guillaume Grima, Représentant légal de l’association Effet de Serre Toi-Même ! ; Hania Hamidi, Secrétaire Générale, UNEF ; Hélène Bâ, Présidente de Basket Pour Toutes ; Ismaël Paillard, Président de Fridays for Future France ; Jade Verda, co-directrice artistique du Collectif Minuit 12 ; Jacky Herbiniere, Porte-parole de l’association GERMIN’ACTEURS (Réunion) ; Jason Temaui Man, Président de Te Motu ; Jean Azan, Administrateur des Ami·e·s de la Confédération paysanne ; Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France ; Jean-Marc Civière, Président, all4trees ; Jean-Marie Delalande, Président de Paysages de France ; Jérémie Suissa, Délégué général de Notre Affaire À Tous ; Joel Guiot, Président du Groupe Régional d’Experts sur le changement climatique en région PACA (Air-Climat/GREC-Sud) ; José Tissier, Président de Commerce Equitable France ; José Manço Fondateur Les Fringues Store Associatif ; Julie Ferrua, Murielle Guilbert, Co-déléguées générales de l’Union syndicale Solidaires ; Julien Kien, Président de Bio Consom’acteurs ; Julien Le Guet, Coporte-parole de Bassines Non Merci ; Karin Flick et Jean-Luc Bausson, Co-président.es, CMR - Chrétiens dans le monde rural ; Laurence Marandola, Porte-parole de la Confédération paysanne ; Le Collectif Bassines Non Merci 79 ; Léa Zaïdat, Coordinatrice des mobilisations chez Action Justice Climat Paris ; Léo Kichenassamy Alamelou, Responsable Régional Outre-Mer – PTC Régional ; Lorana Vincent, Déléguée générale VRAC France ; Lou Chesné, Porte-parole d’Attac France ; Loraine Derville, Déléguée Générale du Mouvement Tilt ; Luc Gateau, Président de l’Unapei ; Luc De Ronne, Président d’ActionAid France ; Magali Payen, fondatrice d’On est prêt; Manon Rousselot-Pailley, Présidente du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) ; Marie Gabrielle Domizi, Présidente de l’ONAV - Observatoire National des Alimentations Végétales ; Marie Cohuet et Laura Thieblemont, Co-Présidentes des Amis de la Terre France ; Marie-Noëlle Reboulet, Présidente du Geres ; Marin Chaveyriat, Président du Lobby Climatique Citoyen ; Mathis Fidaire, Président du Réseau étudiant pour une Société écologique et solidaire (RESES) ; Matthieu Barthas, Président de Guyane Nature Environnement ; Maximin Assoune, Président et Dominique OUDIN, directeur du CBN-CPIE Mascarin ; Morgane Créach, Directrice générale du Réseau Action Climat-France ; Nathalie Tehio, Présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Nicolas Huet, Président de l’association Nature Océan Indien ; Nicolas Verzotti, Président de Réseau CIVAM ; Nikolic Natacha, Présidente de l’Agence de Recherche pour la Biodiversité à la Réunion (ARBRE) ; Olivier Bruyeron, Président Coordination SUD ; Pauline Debrabandere, Responsable plaidoyer et campagnes, Zero Waste France ; Priscillia Ludosky, Présidente du CLSE ; Rachid Lahlou, Président fondateur, Secours Islamique France ; Rémi Donaint, Porte-parole d’Action non-violente COP21 ; Tanguy Martin, Administrateur mandaté par Ingénieurs sans frontière Groupe agricultures et souveraineté alimentaire ; Sandra Cossart, Directrice, Sherpa ; Sarah-Maria Hammou, coordinatrice des programmes justice climatique chez Ghett’up ; Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice générale de la Fondation pour la Nature et l’Homme ; Sylvain Barbot pour Zéro Déchet La Réunion ; Sylvain Benusiglio, Co-président Le Taille-Vent, Réunion ; Véronique Andrieux, WWF France ; Véronique Moreira, Présidente de WECF France ; Virginie Amieux, Présidente du CCFD-Terre Solidaire ; Yannick Boyer, Président de l’APN (les Amis des Plantes et de la Nature) ; Yvan Savy, Directeur général, CIWF France ; Yvette Duchemann, Présidente Solidarité Écologiste Populaire POU NOUT TÈR.
Clés : Climat Environnement Réchauffement climatique Météo Monde Inondations Réflexion Point de vue
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?EDffcA
986 k abonnés - 3,2k+ - 182 909 vues #CàVous
« Quand vous êtes ministre, ça ne fait pas de vous quelqu’un de compétent sur des sujets que vous n’avez jamais vus pendant vos études. »
Jean-Marc Jancovici, expert en énergie et climat, était sur le plateau de #CàVous le 30 août 2022 pour nous alerter sur les enjeux et conséquences du changement climatique.
1 091 commentaires
dont
- @chrisroyer2143 il y a 2 semaines
Très bonne intervention de Jean-Marc Jancovici sur le climat, mais j’aimerais rappeler que la crise environnementale ne se limite pas au réchauffement climatique. La perte de biodiversité, l’agriculture intensive, la déforestation, la pollution et la surexploitation des ressources sont tout aussi alarmantes. Ces problèmes sont liés et mériteraient autant d’attention. Il faut une approche globale si on veut vraiment préserver notre avenir collectif.
Tr.: ... baisser les émissions de gaz à effet de serre le plus vite possible ... adapter nos activités aussi peu mal que possible ... plus urgent que la 5G ... bien définir le pb ... le pétrole est partout dans nos vies, c'est systémique ... former le gouvernement ...
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À l’appel de Greenpeace, des Amis de la Terre et Action Non-Violente COP21, 2030 citoyennes et citoyens ont paralysé pendant plus de 10 heures l’activité de quatre tours de la Défense pour dénoncer l’alliance toxique d’Emmanuel Macron et du gouvernement avec les dirigeants des entreprises multinationales. Cette action de désobéissance civile, d’ampleur inédite, s’inscrit dans la semaine internationale de rébellion pour le climat.
Justice climatique et environnementale - 28 mars 2025
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Alors que le changement climatique domine les discussions mondiales, les actions concrètes et efficaces restent rares. Des études révèlent que l’humanité consomme 70 % de ressources de plus que la planète ne peut régénérer chaque année. Cela est dû à l’appropriation excessive de la nature, qui est transformée en marchandise, ainsi qu’à la production massive de déchets provenant de l’exploitation minière, de l’industrie et de l’agriculture.
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créant des contradictions et des conflits.
Les accords multilatéraux conclus par des organisations et des nations se sont révélés inefficaces pour traiter le changement climatique. Un exemple alarmant est le rapport d’Oxfam, qui montre que, dans les 10 premiers jours de 2025, le 1 % le plus riche de la population mondiale avait déjà consommé son quota d’émissions de CO2 pour l’année, tel qu’établi par l’Accord de Paris. Pendant ce temps, la moitié la plus pauvre mettrait plus de trois ans pour atteindre le même niveau d’émissions.
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Connu / https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/06/la-crise-climatique-un-systeme-au-bord-du-gouffre
Durée de lecture : 4 minutes - Climat
Saint-Nicolas-de-Redon, au nord de la Loire-Atlantique, touché par les inondations le 1er février 2025. - © Jean-François Monier / AFP
Records de chaleurs, de pluies, de sécheresses... Dans un rapport, Météo-France décrit le climat d’une France à +4 °C, soit la hausse des températures prévue pour 2100.
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hausse du thermomètre attendue en 2100 (par rapport à l’ère préindustrielle) si les politiques climatiques poursuivent leur trajectoire actuelle. La France se réchauffe plus vite que le reste du monde. Sans changement majeur de l’action climatique internationale, la température moyenne devrait y être supérieure de 2 °C aux moyennes préindustrielles en 2030, et de 2,7 °C en 2050. Les États qui ont signé l’Accord de Paris s’étaient pourtant engagés, en 2015, à limiter le réchauffement à 1,5 °C.
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Les extrêmes seront tellement intenses et fréquents qu’il ne s’agira plus de vivre mais de survivre à de tels bouleversements », a décrit le climatologue et directeur de recherche au CNRS Davide Faranda
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une année telle que 2022 — la plus chaude jamais enregistrée en France — pourrait sembler exceptionnellement fraiche. Des records de chaleur jusqu’à 50 °C seraient possibles localement dès l’horizon 2050 et deviendraient « probables » lors des canicules en 2100. Les habitants du sud de la France, mais aussi du centre, de l’est et de la région parisienne seraient touchées par ces chaleurs extrêmes, dont les conséquences sanitaires peuvent aller jusqu’à la mort.
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Inaction gouvernementale
... le texte « reste un brouillon inabouti, un assemblage de mesures floues », selon Oxfam. « En plus d’être dépourvu d’objectifs ambitieux, le plan national d’adaptation au changement climatique prévoit de financer ces politiques avec des fonds que [le gouvernement] vient tout juste de supprimer, comme la coupe dans le fonds vert »
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Lire aussi : Adaptation à +4 °C : le plan de la France blâmé par le Haut Conseil pour le climat
Seule solution : diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, insiste Météo-France dans son rapport ...
Qui sommes-nous ?
Le climat et le vivant à la Une, tous les jours
Vert, c’est un média indépendant qui vous raconte toute l’actualité de l’écologie
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Directrice de la publication : Juliette Quef
Directeur de la rédaction : Loup Espargilière
Vert est édité par la SAS Vert
« Femme », « climat »... Trump interdit des mots dans les articles scientifiques / Reporterre
Les scientifiques étasuniens doivent désormais bannir tout un lexique environnemental et social de leurs travaux, ...
1,61 M d’abonnés - 9,8k+ - 159 558 vues - 5 928 commentaires ✪ Priorité aux membres le 8 février 2025
Want to restore the planet’s ecosystems and see your impact in monthly videos? The first 200 people to join Planet Wild with my code SABINE2 will get the first month for free at https://planetwild.com/r/sabinehossen...
If you want to get to know them better first, check out their latest mission, where they go on an insane journey to save the most trafficked mammal on the planet. https://planetwild.com/r/sabinehossen...
With the Trump administration fully in control of the U.S., it appears that the tides are changing in the climate change discussion. The White House has already withdrawn from the Paris climate agreement, Trump wants to end what he’s calling “the green new scam,” and corporations around the world are abandoning their carbon neutrality pledges. How will this affect the climate change situation? Let’s take a look.
#science #sciencenews #climate #politics
Daily Science News with Sabine
de Sabine Hossenfelder
7:52
The Wave-function of the Universe Might Finally Be Calculable
de Sabine Hossenfelder
12:47
Our insane journey to save the pangolin
de Planet Wild
Tr.:
Transcription
Nous sommes en 2025 et le vent tourne autour du changement climatique. Il me semble que ce sera l’année où nous arrêterons d’essayer d’empêcher que cela se produise et où nous nous concentrerons plutôt sur notre adaptation.
Donald Trump est de retour à la Maison Blanche et il est sérieux. Il a déjà retiré les États-Unis de l’Accord de Paris et annoncé qu’il mettrait fin à ce qu’il appelle la « nouvelle arnaque verte » et qu’il investirait plutôt dans les routes, les ponts et autres infrastructures. "Et nous allons percer, bébé, forer."
Pendant ce temps, les Européens ont peur de prendre du retard dans la concurrence internationale, et les entreprises mondiales ont fini de prétendre qu’elles se soucient de la neutralité carbone. L’année dernière déjà, en mars, Shell avait abandonné son objectif de réduire les émissions de carbone de 45 % en invoquant « l’incertitude quant au rythme du changement dans la transition énergétique ». En octobre, Reuters a rapporté que « BP avait abandonné son objectif de réduire la production pétrolière » et, de manière très révélatrice, que « les actions de BP étaient en hausse de 0,8 % ».
La raison probable pour laquelle les entreprises de combustibles fossiles abandonnent leurs objectifs climatiques est qu’elles s’attendent à une augmentation de la demande. De nombreuses sociétés multinationales, dont Gucci, Nestlé et Easyjet, ont revu à la baisse leurs ambitions de réduction des émissions de carbone. Il n’est pas difficile de deviner pourquoi :
la neutralité carbone n’aide pas leur entreprise.
Les énergies fossiles reviennent donc à la mode et le secteur financier en subit également les conséquences. Le signe le plus clair est que l’Alliance bancaire Net Zéro est en train de s’effondrer. Il s’agit d’un groupe de banques qui « se sont engagées à aligner leurs activités de prêt, d’investissement et de marchés de capitaux sur des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d’ici 2050 ». En décembre, Goldman Sachs a quitté l’Alliance, suivi de Bank of America, Morgan Stanley, Wells Fargo, Citigroup et JP Morgan.
Un récent rapport de ShareAction, une organisation caritative qui soutient les investissements responsables, a révélé que les efforts de décarbonisation déployés par 18 grandes banques européennes, dont HSBC et Barclays, sont en deçà de leurs objectifs et je soupçonne que ces banques cesseront bientôt de prétendre qu'elles s'en soucient. Le 13 janvier, l'initiative Net Zero Asset Managers, l'un des plus grands groupes d'investisseurs climatiques au monde, a annoncé qu'elle suspendait ses activités en raison des « développements récents aux États-Unis et des différentes attentes des réglementations et des clients ».
La tendance à s’éloigner de la neutralité carbone est évidente, mais elle n’est pas uniquement motivée par des incitations financières.
De plus en plus, elle est motivée par la course à la superintelligence artificielle. Nous avons
beaucoup entendu parler du coût énergétique élevé de la formation en IA, à tel point que certains gars de la Silicon Valley ont prédit qu'ils construiraient une usine à gaz de 100 gigawatts pour alimenter leur intelligence surhumaine.
Cela prendra un certain temps avant de devenir réalité, mais ce qui s'est déjà produit l'année dernière, c'est que la société mère de Google, Alphabet, qui déclarait depuis 2007 vouloir être neutre en carbone, a mis fin à son programme de neutralité carbone. La raison pour laquelle ils citent est que la croissance de leurs centres de données d’IA a rapidement augmenté leurs émissions de carbone. Et je suppose qu’ils ont compris maintenant pourquoi s’embêter à essayer. Meta n'a pas encore abandonné ses objectifs, mais les rapports indiquent, sans surprise, qu'ils ont du mal à atteindre leurs objectifs, et je pense qu'il ne faudra pas longtemps avant qu'ils abandonnent officiellement.
Que Trump ne croit pas au changement climatique est logique, car au moment où les choses commenceront à tourner en enfer, il sera mort. Mais il reflète le point de vue de ceux qui ont voté pour lui. Selon Pew Research, seuls 12 % des Républicains pensent que la lutte contre le changement climatique devrait être une priorité absolue, tandis que 84 % pensent qu'il est important de renforcer l'économie.
On pourrait penser que le nouveau copain de Trump, Elon Musk, pourrait l'aider à voir la lumière. Hélas, Musk a déclaré que « le risque lié au changement climatique est réel, mais beaucoup plus lent que ne le prétendent les alarmistes ». Et cela est vrai dans le sens où si vous êtes milliardaire, il vous faudra beaucoup plus de temps avant d’en ressentir les conséquences.
Musk a également exprimé son soutien à l'Alternative allemande pour l'Allemagne (AfD),
un parti qui occupe actuellement la deuxième place dans les sondages pour les élections fédérales qui auront lieu fin février. L’AfD veut sortir de tous les accords climatiques et creuser, bébé, chercher du charbon.
Dans son programme officiel du parti pour 2025, l’AfD écrit que « le changement climatique a toujours eu lieu […] La question de l’ampleur de la contribution humaine n’a pas été scientifiquement réglée ». Oui, nous sommes en 2025 et nous avons encore des négationnistes du changement climatique au sein du gouvernement.
Mais cela ne fera pas une grande différence de toute façon. Comme nous l’avons évoqué dans un épisode précédent, les « plans » zéro émission nette de la plupart des pays ne sont de toute façon que des mots vides de sens. Ils sont économiquement irréalisables. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils soient abandonnés et aucune poursuite intentée par les militants du climat ne fera quoi que ce soit à ce sujet. Parce qu’il n’existe aucune institution sur cette planète qui puisse faire appliquer une loi contre des milliards de personnes qui ne peuvent ou ne veulent tout simplement pas changer leur mode de vie. A moins que les IA superintelligentes ne prennent le relais. Ce ne serait peut-être pas si mal.
Oui, donc pour être honnête, je n’ai pas vraiment confiance dans nos gouvernements pour faire les choses correctement.
Mais je suis convaincu que nous pouvons améliorer les choses si nous le faisons ensemble. Cela demande juste un peu d’organisation et de planification, comme ils le font chez Planet Wild. Planet Wild est un groupe de protection de la nature financé par la communauté. Je les ai rejoints l'année dernière et c'était merveilleux de voir le groupe communautaire grandir. Planet Wild se lance chaque mois dans une nouvelle mission pour restaurer les écosystèmes et changer le monde pour le meilleur. Qu'il s'agisse de planter des arbres, de réintroduire des animaux dans les forêts où ils prospéraient autrefois ou d'utiliser des drones pour étudier les baleines bleues, Planet Wild fait une réelle différence pour la préservation de la nature. Et votre argent ne disparaît pas simplement dans un trou noir, ils documentent toutes leurs missions avec des vidéos sur YouTube et sur leur application. Vous pouvez facilement vous inscrire à Planet Wild sur leur application et contribuer n’importe quel montant mensuel, grand ou petit. Tout ce qui vous semble bon. Lors de l'une de leurs nouvelles missions, ils se rendent au Vietnam pour aider les pangolins, l'un des mammifères les plus trafiqués au monde et qui risque de disparaître à jamais. L’équipe de Planet Wild a sauvé, réhabilité puis
relâché des pangolins dans leur habitat naturel. Et si vous faites partie des 200 premières personnes à s'inscrire avec mon code QR ou mon lien, je paierai votre premier mois et ne craignez pas que vous soyez coincé avec eux. Vous pouvez annuler votre adhésion à tout moment. Merci d'avoir regardé, à demain.