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Dans ce 4ème épisode de notre série sur les coulisses de la Commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l'État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, je reviens avec vous sur l'audition du Premier ministre François Bayrou le 14 mai 2025.
Préparation de l'audition, pressions politiques et médiatiques, mensonges, violences, je vous explique tout de cette audition de plus de 5h30, de son contexte, et de ce que j'en retiens.
Tr.: ...
parjure ... souhaite que la justice soit saisie ... culture de la violence / giffle ... geste "éducatif" ... le parlement fait vivre notre démocratie ... traitement médiatique pour disqualifier la commission ... rapport adopté par la commission d'enquête parlementaire ... projet de loi pour protéger les enfants
Ndlr :
- se procurer et lire ce rapport ACT
- suivre le projet de loi pour protéger les enfants ACT
- Continuer à valoriser la démocratie parlementaire ACT
- et dénoncer les mensonges et manipulations de Mr Bayrou, du gouvernement et même du pdt de la république ACT
(Toulouse)
...
Dont
Jeudi 24 avril
18h à 20h
[BAF] Introduction à l’intervention dans les violences interpersonnelles
2ère lecture collective de la Boîte à outils de Creative Interventions
Guide pratique pour mettre un terme à la violence interpersonnelle est une traduction collective, émanant de nombreuses personnes du Québec, de France, de Suisse et de Belgique, d’un gigantesque travail de compilation et de formalisation de stratégies visant à mettre fin à des violences interpersonnelles sans recourir à l’État ou un tiers répressif. Ce gigantesque ouvrage, dont la traduction française n’est pas encore largement disponible, vise à construire une culture de l’intervention, c’est-à-dire à confier la cessation et la réparation des violences aux personnes les ayant subies, commises, ou étant témoins ou proches. Il s’inscrit dans une démarche de justice transformatrice et de responsabilisation communautaire.
Parce que ce texte est intimidant, et aussi parce que le collectif est à la base des pratiques et de la culture pronées par ce guide, il nous paraît intéressant de s’en emparer collectivement. Nous proposons ainsi une série de lectures et discussions collectives autour d’extraits.
Lors de cette deuxième session, nous lirons les parties « Qu’est-ce que l’intervention communautaire face à la violence ? » et « Violence intepersonnelle : des bases que tout le monde devrait avoir ». Nous prendrons quelques notes afin de transmettre ce que nous avons lu aux personnes souhaitant se joindre à des sessions ultérieures. Prochaine session (à vérifier dans le programme) : 15/05.
Don libre et non nécessaire en soutien à la Bibliothèque Anarcha-Féministe.
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Ndlr : cela peut-il se rapprocher de la médiation par les pairs ?
David Gourion, Amine Benyamina et Sabine Duflo sont nos invités de ce vendredi à 8h20. ©AFP - Leemage / AFP – Philippe Lavieille – PhotoPQR Le Parisien / MaxPPP – photo perso
Le médecin psychiatre David Gourion, la psychothérapeute et spécialiste des écrans Sabine Duflo et le psychiatre Amine Benyamina, spécialisé en addictologie, étaient les invités de France Inter ce vendredi. Ils échangent sur l'impact des écrans sur la santé mentale des adolescents.
L'accès des plus jeunes aux réseaux sociaux est porteur d'"épidémies de violences" qu'il faut "absolument réguler", a déclaré mercredi le président de la République Emmanuel Macron. Il a promis leur interdiction prochaine aux moins de 15 ans, après qu'une surveillante a été mortellement poignardée mardi par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"C'est un fait que les jeunes, les adolescents vont mal, très mal. Près de la moitié souffre de troubles anxieux, dont 8% de troubles anxieux généralisés", indique Sabine Duflo, psychothérapeute et spécialiste des écrans. "On sait que classiquement, le mal-être chez les garçons s'exprime plutôt sous forme d'agressions, de colère. Et chez les jeunes filles, sous forme d'une violence internalisée, on a une augmentation énorme des punitions auto-infligées, scarification, tentatives de suicide, ingestion médicamenteuse, etc."
Il y a effectivement "une dégradation d'une population de jeunes particulièrement vulnérables, en particulier des jeunes filles", abonde le médecin psychiatre David Gourion. "Mais il y a aussi des jeunes qui vont très bien", souligne-t-il.
À écouter
Surveillante poignardée en Haute-Marne : quel rôle jouent réellement les réseaux sociaux dans la violence ?
L'info de France Inter
7 min
"C'est multifactoriel"
"À chaque fois qu'il y a un drame, on a une série de propositions et d'explications ultra-simplistes", déplore David Gourion. "Honnêtement, qui peut croire qu'un adolescent ou une adolescente qui va bien irait d'un seul coup, parce qu'il ou elle a vu sur son écran une vidéo violente, prendre un couteau et planter des gens ? Bien sûr que non." Il interroge davantage sur ce qu'il se passe "dans le cerveau d'un ado", évoquant des "tempêtes" "multifactorielles" et citant ce qu'il se passe à la maison, à l'école ou encore "ce que le système de santé n'a pas vu". "C'est multifactoriel, ce n'est pas qu'une histoire d'écrans, de parents, de harcèlement scolaire ou sexuel, d'addictions. C'est un tout, c'est une société, c'est un état d'esprit", insiste le spécialiste.
À écouter
Sécurité et santé mentale à l'école avec Johanna Dagorn et Audrey Chanonat
Le 13/14
59 min
"Il n'y a pas de lien direct entre la consommation des écrans et les passages à l'acte", abonde Amine Benyamina, co-président de la commission qui a remis le rapport au président de la République sur les écrans. "En revanche, on peut avoir des thématiques d'inspiration, des phénomènes de condensation et de précipitation à un moment précis." Dans le rapport, les spécialistes ont fait une série de 29 propositions, qui "sont interdépendantes", avec notamment "un questionnement sur l'adolescent dans notre société et sur la présence des écrans".
Clés : Société Santé Santé psychologique – Psychiatrie Adolescence
Publié le mardi 27 mai 2025
Le romancier Xavier Leclerc est venu parler de son nouveau livre, "Le Pain des Français", dans lequel il évoque les souffrances que la colonisation de l'Algérie a engendrées. Un récit poignant, lumineux, introspectif dans lequel il appelle à l'apaisement et la réconciliation de la mémoire.
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Chronique
Le documentaire d’Anna Recalde Miranda, De la guerre froide à la guerre verte, sort ce mercredi au cinéma. Dans un récit intime et politique très tendu, la réalisatrice montre l’une des conséquences de la dictature au Paraguay : des millions d’hectares destinés à la culture intensive du soja, aux mains des soutiens de ce régime ultra-violent.
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Le passé : la dictature d’Alfredo Stroessner, qui a accédé au pouvoir en 1954 et y est resté jusqu’en 1989, avec le soutien des États-Unis ... les archives de ces années de terreur, durant lesquelles les opposant·es politiques, communistes, socialistes et alternatifs ont été poursuivi·es, torturé·es et assassiné·es. ... reste un désastre écologique : huit millions d’hectares (soit la surface du Panama) du pays ont été confiés aux amis du dictateur. Un accaparement des terres qui ne connaît pas de frontière. Le film nous emmène également au Brésil, pays voisin qui a connu le même phénomène, et où 14 millions d’hectares appartiennent aux soutiens de son pouvoir dictatorial. Des deux côtés de la délimitation entre les États, on retrouve des paysages similaires, ceux d’un «désert vert», sans arbre ni insecte, où ne fleurit que du soja planté sur les ruines de la démocratie et de l’environnement.
Il en pousse tellement que les industriels eux-mêmes ont qualifié ces terres malhabidas, (mal acquises, en français) de «république du soja». Massivement déforestées, cultivées de façon intensive à grand renfort de pesticides et d’OGM, elles sont réservées à l’exportation de cette légumineuse, principalement vers l’Europe et la Chine.
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le règne de l’agroindustrie ... défend férocement ses terres spoliées face au mouvement des Paysans sans terre et aux populations autochtones qui veulent les récupérer. En se rendant à leurs côtés, la réalisatrice dévoile la lutte acharnée de ces peuples pour avoir le droit d’habiter et de cultiver leur territoire, de défendre leur environnement, au prix d’un harcèlement continu et de multiples assassinats. ...
À lire aussi
- «L’enjeu, c’est de transformer cette rage en énergie» : un documentaire sur les traces des militants d’Extinction rebellion
Milite planétaire. Tantôt critiqué, tantôt admiré, le mouvement Extinction rebellion est souvent mal compris. Un documentaire de 52 minutes veut déjouer les clichés pour explorer ce qui pousse ses militant·es à s’engager. Il est diffusé ce jeudi soir sur France 3 Paris Île-de-France, puis sera accessible sur le site de France télévisions. - Cinéma : «Anna», le combat d’une éleveuse pour sauver sa terre dans une Sardaigne rurale et patriarcale
Sarde digne. Anna est prête à tout pour ne pas perdre ses terres familiales au profit d’un projet hôtelier. Signée du réalisateur italien Marco Amenta, cette fiction inspirée de faits réels nous plonge au cœur son combat. En salles depuis ce mercredi.
Ndlr : Film documentaire à voir absolument (mais en forme).
Il concerne nos paysans et nous consommateurs de manière indirecte.
Il resitue l'opération CONDOR et montre qu'elle est dans une phase 2 qui colle bien avec les "éco-terroristes"...
Questions :
- que fait gp dans ces pays ?
- comment aider ?
En faisant monter en puissance la médiation de l'urgence ? ACT
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#DeVilliers #ExtremeDroite #GrandOuest
Les groupes violents d'extrême droite se sont multipliés ces dernières années sur tout le territoire français. C'est particulièrement vrai dans le grand Ouest, l'ancien pays des Chouans, ces contre-révolutionnaires qui prirent les armes contre les armées républicaines en 1791, et dont se réclament des mouvements locaux.
Une zone qui correspond grosso modo à l'actuelle région Pays de la Loire, où les groupes d'extrême droite sont désormais bien implantés. Blast fait le point dans cette nouvelle enquête.
Journaliste : Thierry Vincent
Bluesky : https://bsky.app/profile/blast-info.fr
Tr. ... fief de l'extrême droite Angers ... Jean-Eudes Gannat, fondateur du groupe identitaire l'Alvarium ... GUD : Groupe Union Défense ... à la croisée de nationalistes révolutionnaires (néofascistes avec battes de base-ball) et des Générations Identaires plus bourgeois ... avec l'aide de son père Pascal Gannat il fonde un café associatif, l'Alvarium ... commet des violences comme François-Aubert Gannat, frère de Jean-Eudes, militant d'extrême droite ... nouvelle Halles ... Les Blancs de l'Ouest ... Bourgeois ... Alexandre Boumédienne? ... Medouana Noctua ... Les Chouans ... Philippe de Villiers, ultracatholique ... a évolué vers l'extrême droite et le complotisme ... ICES, Institut catholique d'études supérieures ... homophobes ...
L'hétéropessimisme, posture contre-productive, ou moyen de supporter l'insupportable ?
7 min ⋅ 05/05/2025
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L’hétéropessimisme désigne l’expression de regret, de déception, de désillusion ou d’embarras lié aux relations hétéros
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Le terme hétéropessimisme a été forgé par l’universitaire américain Asa Seresin dans un article sur The New Inquiry.
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Le “mec hétéro” de base est un archétype tragi-comique, sur les réseaux sociaux et dans la vraie vie, une caricature vivante du type incapable de communiquer, de faire preuve d’écoute, d’introspection, ou peut-être simplement de considérer les femmes comme de véritables être humains.
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L’objet de la critique portée par héteropessimisme est large, très large, et ne désigne pas tant l’hétérosexualité en elle-même que la misogynie au fondement du système patriarcal, qui consolide les inégalités structurelles qui façonnent de larges pans de nos vies.
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ce que la philosophe et spécialiste de la théorie des affects Lauren Berlant appelle “l’optimisme cruel”, qui désigne le fait de continuer à s’engager dans des pratiques qui nous nuisent
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La critique de l’hétérosexualité n’est pas neuve, loin de là. Simone de Beauvoir, Monique Wittig, Adrienne Rich en parlaient déjà au XXe siècle. Mais ce désenchantement semble avoir une acuité particulière aujourd’hui. À l'heure où les discours féministes occupent une place importante dans l’espace public, la réalité des inégalités se modifie peu.
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insinuer qu’une relation saine est une affaire de choix et de volonté verse dans “l’hétéro exceptionnalisme”, qui est une autre façon de faire porter aux femmes le poids des inégalités, en hiérarchisant les femmes qui ont su bien choisir leur conjoint, et les autres
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montrer en contrepoint un horizon où existent d’autres façons de vivre et d’aimer dont la société tout entière pourrait bénéficier : des modes de relation égalitaires, empathiques et respectueux, des familles élargies ou non traditionnelles, des constellations d’amitiés intenses, des sexualités joyeuses. Des luttes politiques et une contre-propagande culturelle sont nécessaires pour que ces visions concurrentes du modèle hétéronormatif se réalisent. Il s’agit de dé-privatiser la famille, l’amour et l’affection, de les débarrasser de leur violence et de faire du soin et de l’entraide des enjeux collectifs. Il s’agit de lutter contre la fascisation et sa violence, contre l’ordre sexiste, raciste, transphobe et validiste qui affirme que certains corps n’ont pas le droit de vivre ou de se reproduire alors que d’autres y sont contraints. Il s’agit finalement de considérer que toutes les vies se valent, sont dignes de soin et d’amour.
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Je ne peux m’empêcher de lier le sujet de l’hétéropessimisme au livre Vivre avec les hommes - réflexions sur le procès Pélicot, de la philosophe Manon Garcia, que je vous recommande chaudement. “Peut-on vivre avec les hommes ? A quel prix ?”
... Des centaines de viols par soumission chimique ... pour beaucoup d’hommes, “vivante ou morte, aimée ou inconnue, enfant ou adulte, cela revient à peu près au même.”
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constat que les normes de genre empêchent les hommes de considérer les femmes comme des semblables
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Qu’on soit optimiste ou pessimiste, nous avons tous·es à négocier avec les normes, nos contradictions, et le réel. Et la lutte continue ... Alexia
1.480 signatures
Auteur(s) : STAA CNT-SO & MeTooBD
Destinataire(s) : Association du FIBD
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Depuis plusieurs mois, nous, professionnel·les de la bande dessinée, auteur·ices et autres travailleur·euses du milieu, interpellons l’Association du FIBD d’Angoulême sur la nocivité du contrat qui la lie avec la société 9eArt+, depuis près de 20 ans.
Une société dont les pratiques managériales ont été questionnées dans plusieurs articles de presse, dont une enquête de L’Humanité magazine qui révèle notamment le licenciement d’une employée après qu’elle a dénoncé un viol lors de la 51e édition.
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Connue / https://mastodon.top/@STAA@piaille.fr/114358048266575007
"
1 j STAA @STAA@piaille.fr
Désertons le FIBD dAngoulême !
À l'initiative du STAA CNT-SO et de MeTooBD, des professionnel•les, collectifs, maisons d'éditions liés au milieu de la BD appellent au boycott du FIBD d'Angoulême.
#petition #boycott #fibd #bd #angouleme #festival
Désertons le FIBD d'Angoulême
... Lors de la dernière réunion de l’ADBDA du 3 avril, l’Association du FIBD a évoqué la possibilité de dénoncer le contrat qui la lie avec la société 9eArt+, mais elle n’a pas manifesté le souhait de soumettre la gestion du festival à un appel à projets impartial. Elle semble au contraire vouloir concrétiser son projet de fusion en SAS avec 9eArt+, qui deviendrait, de fait, gérant illimité du festival. Nous voulons rappeler très fermement à l’Association du FIBD que si en plus de 50 ans d’existence, le festival d’Angoulême est devenu un événement incontournable de la BD, c’est grâce aux acteur·ices qui le font vivre et qui l’animent : travailleur·euses de la BD, auteur·ices,
éditeur·ices, traducteur·ices, journalistes et critiques… et bien entendu les lecteur·ices, par leur fidélité à cet événement. Celui-ci appartient désormais à la collectivité et, à ce titre, il est devenu un événement d’intérêt public pour la survie de notre medium. Il serait donc inadmissible de le corseter d’intérêts personnels ou de choix autoritaires. Il serait inacceptable que la gérance de cet événement soit à nouveau confiée pour une décennie supplémentaire, voire plus, et sans consultation des parties qui font sa vitalité et sa diversité, à une entreprise qui soulève de nombreuses interrogations sur ses prérogatives. Face à cet aveuglement et à cette obstination, face à cette appropriation insupportable et face au mépris affiché à l’égard de nos interpellations répétées, NOUS, travailleur·euses de la BD, informons l’Association du FIBD, ainsi que tous ses partenaires, publics et privés, que si elle ne se décide pas à dénoncer ce contrat en bonne et due forme et à faire un appel à projets pour la gestion du festival, nous appellerons à boycotter massivement la prochaine édition du festival en 2026. Sans nous, cette édition sera une coquille vide !
Signer la pétition.
STAA CNTSO, Article à retrouver également sur notre site : https://staa-cnt-so.org
"
Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OI8kiA
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Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment.
Tr.: ... préfère intégration à assimilation ...
... Vous faites de la politique, pas du journalisme ... cas d'espèce à prendre en considération ... mères méritent plus d'être valorisées pour leur courage. Généralisation hâtive, prudence.
Vers un « scandale d'État » ?
Publié le 13/02/2025 à 15:44 Par Marianne avec AFP
Derrière la polémique politique que suscite l'attitude de François Bayrou dans l'affaire des accusations d'agressions sexuelles au sein d'un établissement catholique béarnais, des témoins et l'opposition de gauche mettent en cause la proximité de l'actuel Premier ministre avec cette institution et ses incidences.
Jusqu'où iront les répercussions de cette affaire ? Depuis les révélations de Mediapart du 5 février, François Bayrou est dans la tourmente, alors qu'une partie de la gauche appelle à sa démission. Et pour cause, le Premier ministre est accusé d’avoir menti pour couvrir l’institution catholique Notre-Dame-de-Bétharram, située dans son département des Pyrénées-Atlantiques, où ses enfants ont été scolarisés et son épouse a enseigné le catéchisme.
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Que lui opposent des témoins ?
Françoise Gullung, professeure de mathématiques à Bétharram de 1994 à 1996, a porté plainte à l'époque pour y dénoncer un climat violent. « J'en ai parlé de vive voix à François Bayrou pour lui dire qu'il fallait être vigilant parce qu'il se passait des choses anormales », affirme-t-elle aujourd'hui, ajoutant avoir alors également écrit, avec l'infirmière du collège-lycée, au conseil général des Pyrénées-Atlantiques où il siégeait. Pour le père du garçon victime de la violente claque en 1996, François Bayrou « était absolument au courant » et « n'a eu aucune réaction ».
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Selon Alain Esquerre, plaignant à l'origine de la dénonciation collective des faits l'an dernier, ce religieux était en réalité « un ami de la famille Bayrou ». « Sa femme était aux obsèques » du prêtre en 2000, ajoute une autre victime, Jean-Marie Delbos. Mediapart a aussi dévoilé ce mardi 11 février la lettre d'un ancien élève adressée en mars 2024 à François Bayrou qui raconte des faits d'attouchements subis à la fin des années 1950, restée sans réponse. Selon le procureur de Pau, interrogé ce mercredi 12 février, les auditions de victimes sont terminées et le parquet doit décider désormais des suites judiciaires à donner.
Que dénoncent opposition et victimes ?
La France insoumise (LFI) dénonce un « scandale d'État » et réclame une commission d'enquête, en accusant le Premier ministre de « mensonges », ce qu'il réfute. Ministre de l'Éducation jusqu'en mai 1997, redevenu ensuite député et président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou aurait dû, pour certains, déclencher l'article 40 du code de procédure pénale qui lui imposait de signaler à la justice des faits criminels ou délictueux dont il aurait eu connaissance avant elle.
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À LIRE AUSSI : Protestant sur la dette, catho social sur la démocratie : on a décrypté l'homélie du père Bayrou à l'Assemblée
Mais « savait-il ? », a interrogé ce jeudi 13 février sur France Info Me Thierry Sagardoytho, l'avocat qui représentait la victime de viol en 1998. « Il savait, à mon sens, ce que tout le monde savait en lisant la presse », estime le conseil. De même pour les « châtiments corporels » qui faisaient partie de « la charte éducative de l'établissement », ajoute Me Sagardoytho. « C'était connu », résume-t-il.
En mai 1996, un mois après le dépôt de la plainte pour violence, François Bayrou s'était rendu à Notre-Dame-de-Bétharram, en tant que ministre de l'Éducation, à l'occasion de la réception de travaux. Il avait alors pris la défense de l'établissement face aux « attaques » ayant suscité « un sentiment douloureux et un sentiment d'injustice » chez de nombreux Béarnais, avait relaté Sud-Ouest à l'époque.
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Alain Esquerre reproche à François Bayrou de « n'avoir pas eu un mot » pour les victimes avant d'y être forcé, ce mardi 11 février, par la question d'un député. À laquelle il a répondu, jugent les socialistes dans un communiqué, avec une « légèreté inacceptable », sans prononcer le mot « victimes ».
Violences sexistes et sexuelles Enquête
Viols à Bétharram : Bayrou a menti, Mediapart publie de nouveaux documents
Le premier ministre a déclaré, mardi 11 février à l’Assemblée, n’avoir « jamais » été informé des violences commises dans cet établissement catholique de la région de Pau. Mediapart publie un courrier avec son accusé de réception ainsi qu’une photo d’archive qui font voler en éclats sa défense.
David Perrotin et Antton Rouget - 11 février 2025 à 20h07
Connu / https://x.com/simerique2/status/1889620909331222989
Ndlr : bien documenté, crédible, appeler à signer la pétition https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?R3Jcwg ACT
Sommaire
- Autour de la violence, ressenti, usage →
- La cancel culture →
- Justice transformative et intracommunautaire : outils et réflexions →
- ... témoignages, opinions →
- Abolitionnisme pénal →
- Espaces safe, espaces communautaires →
- Violences conjugales dans les marges →
- Le consentement →
- La pensée critique →
- Sitographie utile →
- Liste de collectifs psy et d'accueil →
Fracas est un collectif queer et féministe d’aide à la gestion de conflits interpersonnels, de violences et d’agressions au sein de collectifs.
Signer la pétition À Emmanuel Macron, Olaf Scholz et tous les dirigeants européens:
Tout rapport sexuel non consenti est un viol. En tant que citoyens de toute l'Europe, nous vous demandons de vous tenir du côté des victimes. Faites du consentement un principe fondateur de la législation sur la violence de genre dans l'UE.
243 094 signatures
En Europe, nous sommes 9 millions de femmes à avoir été violées au moins une fois au cours de notre vie. Et nous gardons bien souvent ce lourd secret enfoui. Beaucoup d’entre nous ont envisagé le suicide.
Si nous ne pouvons pas nous confier à notre famille, à nos amis et encore moins aux autorités, c’est parce que la société nous renvoie que nous sommes en partie responsables. Au traumatisme de l'agression s'ajoute alors celui de la culpabilité.
Pourtant, voici notre message pour les survivantes: nous n'y sommes pour rien. Tout rapport sexuel non consenti est un viol.
Aujourd’hui, le Parlement européen et la Commission veulent ancrer ce principe fondamental dans la loi. Cela changerait tout: pour les victimes, la possibilité de se faire entendre, pour la société, plus de justice. Mais la France et l’Allemagne font honteusement blocage.
Soyons nombreux à dénoncer publiquement leurs fausses excuses avant la discussion du Conseil le 14 novembre. Ensemble, faisons pression pour une justice qui permette aux victimes de se reconstruire et interpellons directement les décideurs français et allemands.
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Le conflit est un phénomène sociétal normal dans la mesure où il résulte de la rencontre d’opinions et de positions opposées et incompatibles. Il devient problématique quand il génère de la violence mais sans cela, il a tout intérêt à émerger et à s’exprimer pour réclamer d’être traité. À ce titre, cet ouvrage se propose de décrire le conflit comme un fait social porteur d’opportunités. Il s’appuie sur une approche, théorisée dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de Conflict transformation, qui vise à transformer les relations et les structures à la base du conflit. Elle est ici étudiée et mise en pratique par les auteurs sur différents terrains : les violences dans la ville, les violences produites par les politiques publiques sur l’asile et les migrations ou encore les réponses politiques aux menaces du terrorisme.
Ecrit en collaboration avec Nathalie Cooren et Cyril Musila.
Mots-clés : Immigration, Médiation, Non-violence, Paix, Violence
Prix : 19 € Date de parution : 2017 Nombre de pages : 204 Partenaires de diffusion Modus Operandi
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/ Laëtitia Forhan ... de Emin Alper ... en raison de l'évocation d'une romance homosexuelle.
Prix Spécial du Jury de la 3e édition de la Mostra de Venise avec Abluka - Suspicions, le metteur en scène turc Emin Alper est de retour avec Burning Days.
Présenté en compétition dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2022, ce thriller politique haletant suit Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible qui vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. À peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.
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véritable réflexion sur la violence ... luttant contre l’élite corrompue d'une ville. Le réalisateur s'est inspiré des récentes expériences politiques de son pays.
Il explique : "On peut toujours avoir le courage et l'envie de se battre contre des politiciens corrompus et autoritaires, mais quand on voit que ces gens sont populaires et qu’ils sont réélus par le peuple encore et encore, on se sent désespéré, et isolé. ... cas presque universel et transmettre la solitude des gens qui sont consternés par la montée des populismes autoritaires."
Il ajoute : "Yaniklar, où se déroule l’action du film, est une ville entièrement fictive mais c’est un microcosme de la Turquie ... Tourné en Anatolie, ... aborde le sujet de la pénurie d'eau ... Avec la disparition des nappes phréatiques, le nombre de dolines augmente rapidement et crée un réel danger pour les populations. Mais malgré ce danger, la surconsommation d'eau se poursuit. ... Ces gouffres béants symbolisent les fosses dans lesquelles les populistes nous entraînent"
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L'explosion sociale a remis sur le devant de la scène le problème du maintien de l'ordre en France. BRAV-M, CRS, Gendarmes, les forces de l'ordre s'enfoncent dans une escalade violente avec les manifestants. Comment en est on arrivé là ? A qui profite cette situation ? Entretien avec le sociologue Fabien Jobard.
Journaliste : Antoine Etcheto
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#Pouvoir #Violence #Démocratie
Visibilité Publique - Publié originellement15 avril 2023
Catégorie Divertissement
Licence Inconnu - Langue Inconnu
Étiquettes blast ; explosion sociale ; pouvoir ; spectacle ; Violence
Durée 43min 33sec
Connu / TG le 15/04/23 à 10:27
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
748 k abonnés - 21k+ - 374 481 vues - 2 381 commentaires #Darmanin #Intérieur #ExtrêmeDroite
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Entre son débat avec Marine Le Pen, son rapprochement avec les syndicats de police ou ses remarques jugées antisémites, qui est le ministre de l'Intérieur ? Portrait signé Salomé Saqué.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Camille Chastrusse Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Réseaux Sociaux : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven
Connue / https://mastodon.top/@jbouchez@mstdn.social/110216524826030187
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Bertrand P a partagé 1 h *
jbouchez@mstdn.social InsoumisCbv@mamot.fr JBouchez @jbouchez@mstdn.social
Gérald #Darmanin, ministre de l'Intérieur français, accusé de viol, catho intégriste-nationaliste et d'extrême-droite. Et après on se demande pourquoi la flicaille est de plus en plus violente en France...
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