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Dans ce 4ème épisode de notre série sur les coulisses de la Commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l'État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, je reviens avec vous sur l'audition du Premier ministre François Bayrou le 14 mai 2025.
Préparation de l'audition, pressions politiques et médiatiques, mensonges, violences, je vous explique tout de cette audition de plus de 5h30, de son contexte, et de ce que j'en retiens.
Tr.: ...
parjure ... souhaite que la justice soit saisie ... culture de la violence / giffle ... geste "éducatif" ... le parlement fait vivre notre démocratie ... traitement médiatique pour disqualifier la commission ... rapport adopté par la commission d'enquête parlementaire ... projet de loi pour protéger les enfants
Ndlr :
- se procurer et lire ce rapport ACT
- suivre le projet de loi pour protéger les enfants ACT
- Continuer à valoriser la démocratie parlementaire ACT
- et dénoncer les mensonges et manipulations de Mr Bayrou, du gouvernement et même du pdt de la république ACT
Rapport
La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
Le cycle de l'eau sera de plus en plus affecté par le changement climatique, ce qui risque d'accroître les conflits d'usage dans les territoires. Dans le prolongement de premiers travaux publiés en avril 2024 sur les usages de l'eau, France Stratégie publie un rapport et une note d'analyse consacrés à la demande en eau à horizon 2050. Ils répondent à une mission confiée à France Stratégie à l'automne 2023 par la Première ministre Elisabeth Borne.
Publié le : 20/01/2025 - Mis à jour le : 21/05/2025 - Temps de lecture 5 minutes
Ce travail inédit de prospective présente l'évolution dans les territoires de la demande en eau selon trois scénarios prospectifs d'usage : « tendanciel » qui prolonge les tendances passées, « politiques publiques » qui simule la mise en place de politiques publiques récemment annoncées, et « de rupture », qui se caractérise par un usage sobre de l'eau. De plus, pour chaque scénario d'usage, la demande en eau d'irrigation agricole est estimée selon deux projections climatiques et pour deux conditions météorologiques, pour un printemps-été sec et pour un printemps-été humide.
Un exercice concerté
Les sujets expertisés par France Stratégie le sont dans un cadre collaboratif. Pour réaliser ce travail de prospective sur les usages de l'eau, les équipes de France Stratégie ont auditionné les différentes parties-prenantes en présence : représentants du monde agricole, fédérations d'industriels, producteurs d'énergie, associations environnementales, administrations, etc.
De plus, les hypothèses de construction des scénarios d'usage ont été présentées et discutées au sein du Comité national de l'eau.
Quelle demande en eau pour les activités humaines en 2050 ?
Entre 2020 et 2050, dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée, c'est-à-dire avec la projection climatique la plus pessimiste et pour un printemps-été sec, les prélèvements annuels à l'échelle nationale stagnent dans le scénario « tendanciel » (+ 1 %). Ils diminuent dans les scénarios « politiques publiques » (- 24 %) et dans les scenarios de « rupture » (- 47 %), notamment du fait de la baisse de la demande pour la production énergétique dans la vallée du Rhône. La demande pour l'irrigation augmente fortement et devient majoritaire dans tous les scénarios. À la différence de la production énergétique, l'irrigation consomme la majorité de l'eau prélevée en raison de l'évapotranspiration des plantes. Aussi les consommations augmentent-elles substantiellement dans les scénarios tendanciel (+ 102 %) et politiques publiques (+ 72 %). Dans le scénario politiques publiques, les consommations sont multipliées par plus de deux dans près d'un quart des bassins versants. Seul le scénario de rupture permet de contenir l'augmentation des consommations (+ 10 % par rapport à 2020) dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée.
Ces évolutions sont détaillées selon 40 bassins versants dans le rapport et la note d'analyse.
Quels enjeux selon les périodes de l'année ?
Dans leurs travaux, les auteurs mettent en exergue les différences de prélèvements et de consommations d'eau selon les scénarios, notamment en été. Du fait de l'augmentation de la part de l'irrigation agricole dans les prélèvements, en 2050 la demande en eau devrait être davantage concentrée au cours des mois les plus chauds de l'année, quand la ressource en eau est au plus bas dans les milieux aquatiques.
Une prochaine publication de France Stratégie quantifiera les tensions entre la ressource en eau potentiellement disponible en 2050 et cette demande. Ces éléments contribueront à mieux anticiper les tensions sur la ressource dans les territoires.
Les opinions exprimées dans ces documents engagent leurs auteurs et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement.
Carte prospective territorialisée de la demande en eau à horizon 2050
Cliquer sur un bassin versant pour voir les projections de consommations et de prélèvements
Prospective territorialisée de la demande en haut | Les données
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Téléchargement
La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
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Thèmes Alimentation/agriculture Ressources naturelles/biodiversité
Publié par Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Auteurs Hélène Arambourou Simon Ferrière
Mobilisation « mégabassines » juillet 2024 : un maintien de l’ordre violent et illégal et une criminalisation des militants environnementaux dénoncé par dix observatoires des libertés publiques et des pratiques policières - LDH
Publication du rapport “Contrôle, surveillance, punition” le 24 juin 2025 Mobilisation « mégabassines » juillet
Connu / TG le 18/06/25 à 7:40
Connu / TG le 12/06/25 à 16:45
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Merci et bravo à BNM79 d'avoir si bien évoqué le rapport sur la gestion de l'eau de GPF !
🕵️♀️ Inspiré·es par le récent rapport explosif de Greenpeace « Démocratie à sec » qui a révélé bon nombre de dérives de la gouvernance de l’eau en France et qui a notamment mis en lumière la mainmise des lobbies agricoles productivistes, en particulier la FNSEA et les irrigants sur les CLE, nous souhaitions interpeller sur le manque de transparence et les conflits d’intérêts qui minent ces instances.
En ce sens, nous avons remis aux membres de la CLE le rapport de Greenpeace et avons également mené “l’enquête” sur place en les interrogeant avec bienveillance sur leurs liens avec le monde agricole, la FNSEA, l’agro-industrie.
☔ Malgré la pluie et une mobilisation restreinte de cinq militant·es face à une préfecture sous présence policière – nous avons pu échanger brièvement avec M. Fetet, nouveau préfet des Deux-Sèvres, en poste depuis avril. Ce dernier, qui ignorait l’existence du rapport de Greenpeace, a écouté les remarques de Julien Le Guet sur la nécessaire transition de notre gestion de l’eau.
Elmano Martins, président de la CLE, lui, a fait preuve d’une attitude autoritaire et méprisante. Il a limité l’accès à la réunion à seulement deux membres de notre collectif alors que nous étions 5 (sic!), nous refusant l’émargement et déclarant, de manière incorrecte : « Vous n’avez qu’à prendre un avocat ». Voilà comment gère le président de la CLE dont l’ouverture au public est laissée à son unique appréciation, à savoir la confiscation de la démocratie locale. Or, rien n’interdit que les réunions de la CLE soient publiques et donc ouvertes à tou-tes !
🌊 Alors que l’eau est un commun et que de nouvelles restrictions de prélèvements d’eau vont entrer en application ce lundi 9 juin y compris dans le niortais, nous refusons qu’elle soit gérée dans le dos des citoyen·nes. Ce combat continue. Nous allons poursuivre notre enquête et vous révèlerons nos analyses prochainement ! Et nous serons là, encore, pour exiger transparence, diversité et véritable participation citoyenne dans les instances de décision. On ne lâche rien !
🗞️ La presse en parle :
- Courrier de l'Ouest : https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/le-porte-parole-des-anti-bassines-interrompt-la-pause-du-nouveau-prefet-des-deux-sevres-51b7453c-42aa-11f0-b321-9f4333574570
- Nouvelle République : https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/deux-sevres-bnm-denonce-la-forte-presence-de-la-fnsea-dans-les-instances-de-l-eau-1749200921
i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?KKDWmg
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Rapport
Qui dans la société doit payer les coûts d'une aggravation du changement climatique et de ses évènements extrêmes ? Quels mécanismes de solidarité à l'égard des plus exposés ou des plus vulnérables ? Comment financer et déclencher les actions de prévention pertinentes ? Quels rôles de l'Etat et du secteur assurantiel ?
Fruit d’un travail original ayant mobilisé un groupe de travail pluridisciplinaire pendant près de deux ans, ce rapport du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan questionne les fondements et les limites du système actuel de mutualisation des risques climatiques. Il dresse un parallèle avec la mutualisation des risques sociaux et la construction des assurances sociales au XIXe siècle, et la nécessité, aujourd’hui, de réinventer notre solidarité collective face aux aléas naturels.
En regard, les autrices proposent trois scénarios de réformes, qui diffèrent selon l’ampleur de la couverture et la place de l’Etat dans cette nouvelle protection climatique. Ces scénarios sont détaillés, d’un Etat régulateur du secteur de l’assurance à une socialisation plus large des risques climatiques, sur le modèle de la protection sociale.
Publié le : 12/06/2025
Temps de lecture 7 minutes
Télécharger l'édito de Clément Beaune, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
PDF - 4 129.7 Ko
Autrices
- Mathilde Viennot, Cheffe de projet, Coordonnatrice
- Marine de Montaignac, Cheffe de projet, Autrice
- Alice Robinet, Cheffe de projet, Autrice
Le système en vigueur de mutualisation des risques climatiques est-il efficace ?
En comparaison internationale, le modèle français d’indemnisation des risques climatiques (assurance habitation doublée du régime « Cat Nat ») apparait particulièrement mutualisé et solidaire. Toutefois, le système de mutualisation dans son ensemble, incluant aussi la prévention, présente des limites, en particulier pour les ménages, telles que :
- Une indemnisation partielle des dommages, une non-couverture de certains risques (trait de côte) ou une couverture incertaine (sécheresse), une couverture assurantielle inégale sur l’ensemble du territoire (forte non-assurance en Outre-mer)
- Une politique de prévention inégale en matière de financement, de risques couverts, de soutien à la prévention individuelle, qui est distincte de l’indemnisation.
En considérant les projections d’aléas naturels pour les 25 prochaines années, le rapport questionne l’assurabilité globale des risques climatiques (la soutenabilité́ environnementale du système), la pertinence du régime « Cat Nat » (sa soutenabilité financière), et la capacité de ce système à fournir une solidarité collective face aux aléas naturels (sa soutenabilité sociale).
Le changement climatique, source de vulnérabilité du système actuel
Le réchauffement climatique se traduit par une intensification des phénomènes extrêmes et des dommages qui en découlent. Entre 2019 et 2023, le coût total de la sinistralité (pour les biens particuliers et professionnels) liée aux événements naturels s’est élevé en moyenne entre 4 et 4,5 milliards d’euros par an – des niveaux déjà supérieurs de 10 à 20% à la sinistralité moyenne depuis 40 ans (3,7 milliards d’euros).
Ce coût total moyen dissimule une variabilité importante. A titre d’exemple, la sécheresse de 2022 a coûté – à elle seule – entre 3 et 3,5 milliards d’euros. Il masque aussi une incapacité à projeter ces coûts dans un futur proche. L’analyse du système français de mutualisation des risques climatiques, hérité des années 1980, questionne sa capacité à répondre aux défis posés par l’intensification des aléas climatiques.
Trois scénarios pour adapter le modèle de mutualisation des risques climatiques
Afin de repenser la solidarité et la couverture des risques climatiques face à leur intensification, le rapport verse trois scénarios au débat. Ils diffèrent selon le rôle de l’Etat dans la gestion du risque, selon le niveau de solidarité que l’on souhaite atteindre (entre zones à risque et non à risque, entre propriétaires et locataires, entre ménages aisés et précaires), et selon les évolutions à venir du risque climatique.
- Le premier scénario offre un socle minimal de couverture et des garanties supplémentaires face aux évènements climatiques, en conservant le partage de risque entre le marché de l’assurance et l’État. En intervenant sur le marché de la réassurance et en régulant celui de l’assurance, l’État maintient l’assurabilité des risques climatiques sur le marché.
- Le deuxième scénario élargit la réassurance publique à l’ensemble des risques climatiques, en supprime le caractère exceptionnel et confie à l’État la couverture de la sécheresse. La gestion des risques climatiques s’accompagne d’une politique d’adaptation des logements plus volontariste, en offrant notamment des subventions à la prévention ou en incitant les habitants à sortir des zones à haut risque.
- Le troisième scénario socialise les risques climatiques, c’est-à-dire qu’il propose une couverture universelle et unifiée des risques climatiques. Il présente à la fois une dimension réparatrice, avec la création de branches d’indemnisation, et une dimension préventive renforcée, avec la création d’un circuit de prévention des risques et d’adaptation des logements aux risques climatiques. Des cotisations climatiques viennent remplacer les primes d’assurance.
« Ce rapport affiche des montants, de dépenses et de contributions, qui sont élevés. Ils doivent être bien entendu évalués, maîtrisés, discutés. Mais soyons clairs : c’est avant tout la facture du changement climatique ; la question clé est celle de sa prise en charge, publique ou privée, individuelle ou solidaire. Toute action qui permet de réduire ce dérèglement, d’en diminuer la vitesse, l’ampleur ou les impacts, en abaisse le coût pour la société. Et le coût de l’inaction est très supérieur au coût de l’action. »
Clément Beaune, Haut-commissaire
Connu en cherchant à partir de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?LPkLRQ
Ndlr : amélioration ? propositions pertinentes ? Approfondir ACT
Remarques :
- la grèle absente de la synthèse alors que présente dans le rapport complet !
- quid de faire payer les principaux responsables : l'industrie fossile ?
- résilence mais pas robustesse, sauf à propos de la sécurité sociale :
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La Sécurité sociale, qui fête ses 80 ans à l’automne 2025, trouve ses racines dans des débats anciens sur la responsabilité, la solidarité et la place de l’État dans la protection contre les aléas de la vie. Dès le XIXe siècle, les risques liés notamment à l’industrialisation (accidents du travail, chômage, maladie, vieillesse) apparaissent comme trop lourds pour être assumés par les seuls individus ou la bienveillance patronale. Des dispositifs d’assurance mutuelle émergent, d’abord dans les milieux ouvriers, avant d’être institutionnalisés sous l’impulsion de l’État. Le système de Sécurité sociale en 1945 incarne un tournant fondamental : celui d’une prise en charge publique, universelle et obligatoire de risques jusqu’alors laissés à l’initiative privée. Cette construction s’est faite sur la base d’un compromis entre plusieurs logiques : l’assurance (cotisation contre protection), l’assistance (solidarité nationale financée par l’impôt), la mutualisation (redistribution entre les assurés) et la régulation étatique (définition des règles, collecte, contrôle). Elle repose également sur des tensions durables, entre logique contributive et logique redistributive, entre public et privé, entre prévention et réparation, entre équité et incitation. Ces tensions ont structuré durablement les politiques sociales françaises, mais elles n’ont pas empêché la constitution d’un système robuste, suscitant une large adhésion et capable d’évoluer avec le temps.
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13/06/2025
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Inondations, cyclones, sécheresses... Les récents "événements d'ampleur exceptionnelle" amènent à s'interroger sur "la capacité du système assurantiel à prendre en charge les dommages", observent les autrices du rapport.
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s'interroger sur "la capacité du système assurantiel à prendre en charge les dommages", observent les autrices du rapport.
"C'est une question qu'on se posera à chaque catastrophe naturelle, donc c'est un débat qu'on doit avoir dès maintenant. C'est pour cela qu'on propose une conférence nationale sur le changement et les risques climatiques", a déclaré Mathilde Viennot, l'une des autrices du rapport, lors d'un point presse.
Pour le régime "catastrophes naturelles", le coût cumulé des sinistres a oscillé entre 1,8 et 2,3 milliards d'euros par an en moyenne entre 2019 et 2023, et pourrait atteindre jusqu'à 4 milliards d'euros par an en 2050.
Dans ce dispositif, qui couvre les inondations, sécheresses et ouragans, l'État prend en charge la moitié des dommages, alors que ceux liés aux tempêtes, à la grêle et à la neige sont couverts par les assureurs.
Ce système d'indemnisation, même s'il est globalement protecteur et solidaire, recouvre cependant des disparités territoriales (avec une faible couverture dans les territoires ultramarins) et des inégalités de prise en charge.
Ce rapport propose donc trois scénarios pour faire évoluer l'assurance habitation, "des pistes que nous mettons dans le débat public", a déclaré Alice Robinet, seconde autrice du rapport, lors du point presse.
"Dans le premier scénario, l'État va jouer un rôle de régulateur du marché de l'assurance. Dans le second, il est garant de l'ensemble des risques climatiques et dans le troisième, qui prévoit la socialisation des risques climatiques, il est assureur", a-t-elle poursuivi.
À lire aussi : Le coût des catastrophes naturelles exceptionnellement élevés l'an dernier
Cette dernière proposition correspond à une "Sécurité sociale climatique", avec une "branche sécheresse" et une "branche météo", comme la Sécurité sociale comporte déjà une branche retraite et une branche famille.
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Connu / TG le 13/06/25 à 17:45
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L'assurance habitation doit s'adapter à l'évolution des risques climatiques, selon un rapport / linfodurable.fr
Il faut ouvrir le débat sur le système d'assurance des logements des Français face à l'évolution des risques climatiques, conclut un rapport publié jeudi par le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan (HCSP).
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Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers - 07/06/2025 - 10 juin 2025 / Collectif Bassines Non Merci
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✊ Retour sur la manifestation de samedi à Poitiers !
Retrouvez en image les moments forts de cette mobilisation 👉 • Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers...
À l’appel de plusieurs organisations (la confédération paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Eco Socialiste, Attac 86), environ 400 personnes ont manifesté pacifiquement ce samedi 7 juin à Poitiers. L’objectif était de dénoncer la mauvaise gestion de l’eau du Préfet Boulanger qui n’est pas de nature à régler les problèmes sur le bassin ni à faire face au dérèglement climatique. Une mobilisation joyeuse et déterminée malgré un dispositif policier massif.
⚠️ Rappelons que la CLE (Commission Locale de l’Eau) reste dominée par l’agro-industrie, et que l’étude HMUC, base scientifique sérieuse, est ignorée. Le semblant de concertation que constitue le PTGE vient à peine de débuter. On y voit déjà l'omniprésence des intérêts de l'agro-industrie (FNSEA, ADIV, Terrena...) soutenue par certains élus locaux et qui cherche à capter l'argent public au profit de ses projets destructeurs
Pourtant, le préfet Boulanger récemment en place continue les passages en force :
🔹 Signature d’un arrêté pour 6 bassines dans la Clouère
🔹 Volumes d’eau délirants autorisés pour 8 ans (AUP)
🔹 Chantiers imminents dans la Vienne qui seraient financés en partie par des collectivités
Il est donc clair que le préfet Boulanger veut réaffirmer le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel, au mépris de la science, de la démocratie et du vivant. Mais notre mobilisation est venue lui rappeler que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à faire entendre nos voix pour défendre l’eau comme commun, une gestion juste et la fin des projets de bassines !
Le préfet Boulanger qui n’a visiblement pas souhaité nous rencontrer aux portes de la Préfecture a proposé par le biais de sa directrice de cabinet une réunion de travail... mais à huis clos.
Or, le collectif BNM 86 réclame un débat public et transparent, pas des discussions confinées. Toujours est-il que des membres du Collectif BNM 86 ont remis à la directrice de cabinet du préfet une proposition de formation sur l’étude HMUC, pour exiger une gestion de l’eau réellement adaptée aux besoins du territoire et du vivant.
Les suites seront donc à découvrir au prochain épisode !
Toutes les infos sur bassinesnonmerci.fr
Tr.: ... Laurence Guichard, paysanne, membre de la Confédération Paysanne 86 ... irrigants ... Anne-Morwenn Pastier, co-porte-parole de BNM86 ... Julien Le Guet, co-porte-parole de BNM79 ... Christiane Queyreix, membre de Greenpeace Poitiers ... rapport "démocratie à sec" Greenpeace ... 18 stratégies déployées par les lobbyies agricoles pour s'imposer ...
Connu / TG
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Michele [21/05/2025 17:36]
https://www.fne-pays-de-la-loire.fr/actualites/donnez-votre-avis-sur-l-avenir-de-l-eau-consultation-pour-le-futur-sdage-loire-bretagne
&
Voici le résumé du rapport interministériel de juin 2024 sur la pollution de l'eau. Ce rapport n'a pas été offert aux média comme celui sur l'islamisme dont tout le monde parle aujourd'hui. Ce rapport de plus de 500 pages est pourtant basé sur des faits, des études, des tests, des vérités par des ministères. Que font les média ?
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"MACRON EST UN COMPLOTISTE ISLAMOPHOBE" (LOUIS BOYARD)
Publié Il y a 1 heure • 8 vues
Le Média
Par lemediatv
début à 04:50
Émission exceptionnelle de la Contre-Matinale, aujourd’hui diffusée ici sur la chaîne du Média TV ! L’occasion parfaite de découvrir ce que vous ratez si vous ne suivez pas encore Le Média 24/7 (https://www.youtube.com/@LeMédia24-7).
Au programme : #Gaza, Ukraine, droit international bafoué… et surtout, un entretien sans détour avec le député Louis #Boyard, à propos des violences à l’école, du rapport édulcoré sur Stanislas, et de la diversion islamophobe orchestrée autour des Frères musulmans.
Boyard dénonce une Macronie complice d’un glissement autoritaire et interpelle la gauche sur l'impasse stratégique d'une union à tous prix. #islamophobie #macron
À voir absolument.
#LouisBoyard #ViolencesScolaires #Gaza #FrèresMusulmans #Stanislas #Macronie #Islamophobie #CommissionEnquête #UnionDeLaGauche #LeMedia #ContreMatinale #Boyard #PrimaireGauche #Retraites #Macron #Retailleau #RN #ExtrêmeDroite
Visibilité Publique
Publié originellement 22/05/2025
CatégorieInconnu LicenceAttribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
Langue Français Étiquettes Durée 43min 32sec
1 Comment
Tr.: ...
Mr Retailleau vient de l'extrême droite et cherche la convergence avec la macronie et la division du peuple ... a une réthorique coloniale ... raciste notoire ... radicalisation de la droite ... ya encore des contre-pouvoirs ... le coeur, bolloré et stérin ... la fr n'est pas tout à fait une démocratie ... on a gagné les dernières élections ... gj ... ya la réaction ... peur chez les puissants ... nous sommes forts, ne pas baisser la tête ... dynamique de rupture, pas primaire avec Hollande, on n'a pas le temps ... ce peuple attend la rupture ... on a déjà dépassé 1,5°C de réchauffement climatique, ya le fascisme, les guerres ... rester du côté de la cohérence ... question de programme de rupture ... obstruction du RN et de la droite ... débat de fond, choisir la fin de sa vie ... Gaza sidération honte, ridicule de la France ... pj colonial de Mr Trump sanction économique, embargo sur les armes, Carrefour, il faut des sanctions ... / génocide caractérisé, ya une intention le pdt de rép manque de courage ... "animaux humains" ...l'école a appris le droit international, les génocides ... continuer les mobs ... ne pas baisser les yeux, la tête ... la démocratie fr se fait détruire /médias /mobs popul non reconnues /assos dissoutes ... le peuple est en désaccord ... marche vers l'autoritarisme ... unité du mvt social ... 6ème république, justice sociale, justice écologique ...
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le degré d’avancement des distributeurs allemands, britanniques ou néerlandais s’explique en partie par l’adoption par les pouvoirs publics de lois et de stratégies ambitieuses pour une alimentation plus saine, végétale et durable – ce qui fait largement défaut en France.
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Les distributeurs reconnaissent également le besoin de co-construire collectivement – acteurs économiques, pouvoirs publics et société civile – des règles du jeu et des objectifs communs pour transformer le secteur agroalimentaire et dépasser le blocage induit par la concurrence exacerbée et la guerre des prix que se livrent les enseignes.
Parmi les chantiers identifiés, la nécessité d’améliorer la durabilité de l’offre et de mettre les pratiques commerciales de mise en avant (têtes de gondole, catalogues, etc.), de marketing et de promotions au service de la transition vers une alimentation saine, durable et accessible à toutes et tous.
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l’élevage compte même pour 80 % des émissions agricoles françaises si l’on prend en compte les engrais chimiques utilisés pour produire l’alimentation des animaux. Il ne s’agit toutefois pas seulement de réduire les émissions, mais aussi de favoriser le stockage du carbone dans les sols et les espèces végétales (couverts végétaux, haies, arbres, etc.).
L’agriculture joue également un rôle majeur dans la préservation ou la destruction de la biodiversité, et dans l’entretien ou la dégradation des milieux naturels (air, eaux, sols).
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72 % des Français ne mangent pas assez de fruits et légumes, et seulement 48 % mangent des légumes secs chaque semaine 23
(Santé Publique France recommandant d’en consommer au moins 2 fois par semaine).
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Le soja est la principale matière première liée à la déforestation importée en France. En 2024 selon les douanes françaises [1], après des années de stagnation, la France a importé plus de 3,7 millions de tonnes de soja graines et sous forme de tourteaux, dont environ deux tiers en provenance du Brésil, principalement destinés à l’alimentation animale. On constate une augmentation de 24 % des importations par rapport à 2023. Cette tendance se confirme sur 2025.
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Voir les recommandations de Mighty Earth pour une grande distribution française réellement Zéro Déforestation et Zéro Conversion pour fin 2025 dans l’Encadré 20
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Carrefour est la seule enseigne à indiquer publiquement un objectif de réduction de ses ventes de protéines animales
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16 % des Français déclarent ne pas manger à leur faim191, tandis que 20 % de la population étudiante dépend de l’aide alimentaire192 .
Dans le même temps, les franges basses de la classe moyenne rencontrent aussi des difficultés économiques. 40 % des Français seraient ainsi en situation d’insécurité alimentaire, avec parmi eux nombre de familles monoparentales, étudiants, personnes âgées, célibataires, etc.193 .
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la littérature scientifique est aujourd’hui largement assez documentée pour identifier les grands axes de réduction de l’impact environnemental : moins d’élevage pour limiter l’emprise au sol et les émissions d’émission de gaz à effet de serre, favoriser les systèmes d’élevages économes et autonomes pour préserver les ressources et favoriser la biodiversité, privilégier l’agriculture biologique pour supprimer l’utilisation de pesticides de synthèse destructeurs pour la biodiversité et polluant les sols et les eaux...
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il manque aujourd’hui d’un dispositif permettant d’objectiver et communiquer clairement au consommateur la plus-value des produits “responsables” vis-à-vis des produits standards à moindre prix.
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trop de labels tue les labels,
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METTRE DE L’ORDRE DANS LA JUNGLE DES LABELS, MENTIONS
VALORISANTES ET ALLÉGATIONS ENVIRONNEMENTALES
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à force d’asséner au consommateur que le prix bas est le juste prix, le consommateur, même quand il en a les moyens, n’est pas prêt à payer plus cher pour de la qualité.
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DONNER PLUS DE VALEUR À L’ALIMENTATION
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APPORTER UN SOUTIEN FINANCIER AUX MÉNAGES MODESTES POUR LEUR PERMETTRE D’ACCÉDER À UNE ALIMENTATION DURABLE ET DE QUALITÉ
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Le manque de collaboration entre amont agricole, industrie agroalimentaire et grande distribution malgré leurs interdépendances
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RENFORCER LES MOYENS ET L’INVESTISSEMENT DES DISTRIBUTEURS ET DES INDUSTRIELS DANS LES ESPACES DE TRAVAIL COLLECTIF COMME L’INSTITUT DU COMMERCE
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FACILITER LE DÉVELOPPEMENT DES COALITIONS D’INDUSTRIELS ET DE DISTRIBUTEURS SUR LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS SCOPE 3 ET LE DÉVELOPPEMENT DES PROTÉINES VÉGÉTALES
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CONTRAINDRE LES INDUSTRIELS À FAIRE PREUVE DE TRANSPARENCE SUR LEURS IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX (CLIMAT, DÉFORESTATION, ETC.)
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IMPOSER AUX INDUSTRIELS DES OBJECTIFS CHIFFRÉS ET DATÉS SIMILAIRES AUX DISTRIBUTEURS EN MATIÈRE DE DÉFORESTATION IMPORTÉE ET DE RÉDUCTION DE LEURS ÉMISSIONS DE SCOPE 3
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UNE ORGANISATION ET UNE GOUVERNANCE DES ENSEIGNES QUI MARGINALISE LA RSE DANS LES DÉCISIONS STRATÉGIQUES ET LES PRATIQUES OPÉRATIONNELLES
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La sociologue britannique Elizabeth Shove a ainsi démontré les limites de l’approche des politiques focalisées sur les “attitudes”, le “comportement” et le “choix” des individus, dans son article “Beyond the ABC: Climate Change Policy and Theories of Social Change” 217. Dans plusieurs rapports récents, les chercheurs de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) montrent en effet que les facteurs explicatifs des achats des consommateurs sont beaucoup plus variés et complexe 218. Les pratiques de ces derniers sont en effet façonnées par les environnements alimentaires dans lesquels ils évoluent.
- économique
- cognitif
- socio-culturel
- physique
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UN MODÈLE ÉCONOMIQUE FONDÉ SUR LES PRIX BAS, L’ACCROISSEMENT DES VOLUMES ET LES PRODUITS ANIMAUX PEU COMPATIBLE AVEC L’URGENCE DE LA TRANSITION
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ENGAGER UNE RÉFLEXION COLLECTIVE SUR LA RÉFORME DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DE LA GRANDE DISTRIBUTION, AFIN DE CRÉER DE LA VALEUR ET RESTER RENTABLE TOUT EN RENONÇANT À LA CROISSANCE DES VENTES DE PRODUITS CARNÉS, GRAS, SUCRÉS ET SALÉS
...
DÉFINIR COLLECTIVEMENT DES RÈGLES COMMUNES POUR DÉPASSER LE BLOCAGE INDUIT PAR LA GUERRE DES PRIX ENTRE DISTRIBUTEURS
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des politiques publiques volontaristes et la mise en place de règles communes pour favoriser un nivellement par le haut des pratiques des distributeurs
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Un Programme National Nutrition Santé (PNNS) intégré aux enjeux climatiques serait une réponse globale aux défis actuels. Inspiré des campagnes pour la consommation de 5 fruits et légumes par jour, ce programme associerait recommandations nutritionnelles et sensibilisation aux impacts environnementaux des choix alimentaires
...
ENCADRER PLUS STRICTEMENT LA PUBLICITÉ, LE MARKETING ET LA COMMUNICATION DES ENTREPRISES ET DES LOBBIES DU SECTEUR ALIMENTAIRE
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AUGMENTER L’OFFRE DE PRODUITS ET DE PLATS À BASE DE LÉGUMINEUSES EN SOUTENANT LA STRUCTURATION DES FILIÈRES DE L’AMONT AGRICOLE À LA COMMERCIALISATION
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CONTRAINDRE LES DISTRIBUTEURS À PROPOSER EN MAJORITÉ DES PROMOTIONS SUR DES ALIMENTS BONS POUR LA SANTÉ (FRUITS ET LÉGUMES, LÉGUMINEUSES, FRUITS À COQUE, CÉRÉALES COMPLÈTES) ET DAVANTAGE DE PROMOTIONS POUR LES PRODUITS BIOLOGIQUES
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Un manque de cap et de discours clairs des pouvoirs publics sur l’alimentation durable et le modèle agricole de demain
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une attente de planification de la transition alimentaire et de la transition écologique de l’agriculture et du secteur agroalimentaire
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nécessité d’articuler toute chose avec la Stratégie nationale alimentation nutrition climat (SNANC)
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des légumes locaux en GMS
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10 RECOMMANDATIONS PRIORITAIRES AUX POUVOIRS PUBLICS
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“Recommandations pour une grande distribution française réellement Zéro Déforestation et Zéro Conversion pour fin 2025”, par Mighty Earth
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Connu / https://reseauactionclimat.org/la-grande-distribution-alliee-ou-frein-a-une-alimentation-saine-et-durable-pour-toutes-et-tous
connu / https://bsky.app/profile/greenpeace-lille.bsky.social/post/3lp73x453cc2y
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Greenpeace Lille @greenpeace-lille.bsky.social · 3j
🍽️ Alors que l'alimentation représente 25% de nos émissions de GES et malgré quelques progrès, la grande distribution toujours en retard en terme de transition alimentaire selon ce nouveau rapport d'enquête de @reseauactionclimat.org Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 5j
🛒 Supermarchés : bons ou mauvais élèves pour une alimentation bonne pour la santé et la planète ?
Deux ans après sa première évaluation des enseignes de supermarchés, le Réseau Action Climat revient avec une nouvelle édition actualisée 🧵 (1/4)
- 🤔 Il est en effet important de tenir les grandes enseignes responsables : elles disposent d'un immense pouvoir d'influence sur le choix des consommateurs !
Les grandes surfaces comptent d'ailleurs pour 78 % des ventes de produits alimentaires consommés à domicile.
- 🥩🍅 Offre proposée, information sur les produits, mise en valeur en rayon, offres promotionnelles…
Nous avons évalué les pratiques des supermarchés à l’aide d’une quarantaine d’indicateurs relatifs à l’alimentation durable et au climat.
- Résultat : malgré des progrès très inégaux, les pratiques des grands distributeurs restent à rebours du discours selon lequel ils nous aideraient à "mieux manger", ou de leurs engagements parfois ambitieux sur le climat 👉 pourdessupermarchesdurables.org -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pM6x7g
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Ndlr :
- Voir aussi en complément l'étude qualitative https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?_mu19Q
- comment accompagner au mieux ce besoin de co-construire ? La médiation de l'urgence ne serait-elle pas toute indiquée par son approche holistique et holomidale ? ACT
Le 17 avril 2025
Déforestation, travail forcé, revenus indécents, pollution de l’eau… nous vous révélons la face cachée des aliments du quotidien importés en France depuis des pays situés hors Europe et OCDE.
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Connu / TG le 17/04/25 à 16:48
Publié le 15 avril 2025 - Catégories France, Politique
Comment la diminution des recettes publiques et les cadeaux fiscaux ont creusé la dette ?
Résumé
Dans son discours de politique générale, le Premier ministre François Bayrou a justifié les coupes budgétaires drastiques engagées dans le budget 2025 par la « dette abyssale » de l’État. Le même sermon est réitéré depuis près de 20 ans par les partisans des politiques néolibérales : nous aurions vécu au-dessus de nos moyens, il faudrait donc faire des efforts, réduire les dépenses publiques, travailler davantage, etc.
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rapport 03/25
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/03/maquettage-note-dette-sans-infographies-1.pdf
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Rapport de l’association ATTAC et du CADTM (Comité pour l’Annulation des Dettes illégitimes)
Coordination : Observatoire de la justice fiscale
Soutenu par :
Les Amis de la Terre ; Confédération paysanne ;
Fédérations des syndicats Unitaires ; OXFAM ; Union syndicale Solidaires
Membres de l’Alliance écologique et sociale (AES)
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Un article de fond sur l'impact d'une France à +4° (à ne pas lire si vous voulez restez de bonne humeur)
Le rapport de Météo France intitulé « À quel climat s’adapter en France selon la TRACC ? » publié le 20 mars 2025
Connu / TG le 2/04/25 à 10:23
Durée de lecture : 4 minutes - Climat
Saint-Nicolas-de-Redon, au nord de la Loire-Atlantique, touché par les inondations le 1er février 2025. - © Jean-François Monier / AFP
Records de chaleurs, de pluies, de sécheresses... Dans un rapport, Météo-France décrit le climat d’une France à +4 °C, soit la hausse des températures prévue pour 2100.
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hausse du thermomètre attendue en 2100 (par rapport à l’ère préindustrielle) si les politiques climatiques poursuivent leur trajectoire actuelle. La France se réchauffe plus vite que le reste du monde. Sans changement majeur de l’action climatique internationale, la température moyenne devrait y être supérieure de 2 °C aux moyennes préindustrielles en 2030, et de 2,7 °C en 2050. Les États qui ont signé l’Accord de Paris s’étaient pourtant engagés, en 2015, à limiter le réchauffement à 1,5 °C.
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Les extrêmes seront tellement intenses et fréquents qu’il ne s’agira plus de vivre mais de survivre à de tels bouleversements », a décrit le climatologue et directeur de recherche au CNRS Davide Faranda
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une année telle que 2022 — la plus chaude jamais enregistrée en France — pourrait sembler exceptionnellement fraiche. Des records de chaleur jusqu’à 50 °C seraient possibles localement dès l’horizon 2050 et deviendraient « probables » lors des canicules en 2100. Les habitants du sud de la France, mais aussi du centre, de l’est et de la région parisienne seraient touchées par ces chaleurs extrêmes, dont les conséquences sanitaires peuvent aller jusqu’à la mort.
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Inaction gouvernementale
... le texte « reste un brouillon inabouti, un assemblage de mesures floues », selon Oxfam. « En plus d’être dépourvu d’objectifs ambitieux, le plan national d’adaptation au changement climatique prévoit de financer ces politiques avec des fonds que [le gouvernement] vient tout juste de supprimer, comme la coupe dans le fonds vert »
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Lire aussi : Adaptation à +4 °C : le plan de la France blâmé par le Haut Conseil pour le climat
Seule solution : diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, insiste Météo-France dans son rapport ...
Accueil Environnement - Article premium, Réservé aux abonnés
Les écologistes militent pour « une réforme des instances censées préserver la ressource en eau » - Publié le 26/02/2025 à 11h27 / LE COURRIER DE L’OUEST
Dans le sillage de Greenpeace, le groupe écologiste du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine appelle à plus de transparence, en particulier dans les Commissions locales de l’eau. Tout en encourageant davantage, y compris financièrement, les bonnes pratiques agricoles.
Nicolas Gamache, élu écologiste au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. | ARCHIVES CO
Le groupe écologiste au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine " soutient les propositions de Greenpeace pour une réforme des instances censées préserver la ressource en eau ", indiquent le Deux-Sévrien Nicolas Gamache et son homologue de la Vienne Christine Graval. Parmi elles, les écologistes retiennent " l’interdiction des conflits d’intérêts au sein des commissions locales de l’eau (CLE), la publication en ligne obligatoire des comptes rendus de réunions et l’accompagnement des agriculteurs dans leur transition vers des pratiques plus écologiques. "
« Plus grande pluralité »
Le groupe écologiste rappelle que mi-février, Greenpeace France a publié " une enquête révélant comment les lobbies agricoles manipulent la gouvernance locale de l’eau au détriment de l’environnement..."
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Jancovici : Audition à l’Assemblée Nationale sur l'agriculture - 15/01/2025 - 18 janv. 2025 / Jean-Marc Jancovici
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Mercredi 15 janvier 2025, la commission du développement durable a auditionné Jean-Marc Jancovici, président du think tank "The Shift Project" à l'origine de la publication le 22 novembre 2024 du rapport "Pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère. Pour une transformation ambitieuse du secteur".
Accompagné de Corentin Biardeau-Noyers, ingénieur de projet Agriculture, et de Laure Le Quéré, ingénieure experte Agriculture, ils présentent leur rapport devant les députés, pointant un "système agricole complexe" et dressant des recommandations à l'égard des pouvoirs publics, des acteurs territoriaux et des agriculteurs.
vulnérabilité de leur ferme à 80%
besoin de reporter les paradigmes économiques : valeur ajoutée divisée par deux depuis 1950? ... logique d'aides de la PAC a coûté plus cher et a fait baisser le revenu des agriculteurs ... AB favoriser la demande ...
le RN ... réponse : souhait d'actions, les agriculteurs gagnent quasiment rien, on a de grosses marges de manoeuvre ... non au mercosur, d'abord les flux physiques ... être protégés contre ?
Pierre Caseneuve : rép : on n'a pas regardé les coûts ... /biomasse concurrence d'usages yen aura pas pour tout le monde ex biocarb avion sic ! Préférences sociales !
/externalités positives de l'agriculture /stockage du carbone / retourn des prairies, on déstocke du carbone ! maintenir un max de prairies permanentes
Mme ?? LFI Hautes-Pyrénées détricotage des abattoirs ... /AB /MÉGABASSINES nouveau contrat rép/ créer du consensus, discuter avec tout le monde ... 25% d'AB sur grosse culture ... enjeux physiques absence totale de facteurs azotés baisse de 70% arbitrage local pour l'eau
Chantal Jourdan député PS ORNE : conflits d'usage scénario afterre ... place bio agroécologie, moins de mécanisation etc Rép.: prio pour la prod alim on s''est appuyé sur le scénarios déjà produits ex afterre
antoine vermorel député lr loire : /importations / clauses miroir et réciprocité Rép : baisse de 2,7%/an on propose de la ralentir ... garder les prairies, maintenir prio élevage sur prairie permanente ya un facteur 10 ! agroforesterie, couvert végétal, légumineuses ... c'est à la société fr de choisir de mieux rémunérer
/importations protéger pratiques vertueuses des importations
Marie Pochon députée eelv drôme : la mondialisation grace aux fossiles est partout à toutes les étapes du processus dépendance aval au pétrole, partout. Comment garder les avantages sans les inconvénients ? C'est pas un pb écon, il faut un consensus social.
échelle macro : pas pb technique
Hubert Hot? démocrates haut-rhin : le vivant, atout irremplaçable Rép :
1:09:00 terminer ACT
©AFP - Philippe LOPEZ
Aujourd’hui, une question brûlante suite aux révélations de Betharram : comment une institution qui se veut éducative peut-elle devenir un véritable broyeur d’enfants ? Début de réponse avec Anne-Cécile Mailfert.
Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas. Des coups qui s’entendaient à travers les murs. Des enfants contraints à des douches glacées, à dormir dehors par zéro degré, à subir les viols de la part des surveillants et des punitions des plus grands. Alexandre, Olivier, Adrien, Marc, Pascal, Patrice, Julien, Francis... Des décennies de témoignages étouffés, mais qui disent tous la même chose : à Bétharram, la violence n'était pas un dérapage, elle était la règle. Elle était sue, elle était voulue. Dans la région, des parents disaient “si tu ne progresse pas en maths, je t’envoie à Betharram”.
Et ce n’est pas un hasard. Car ce n'était pas seulement une institution stricte, c'était une machine à briser les enfants, à en faire des hommes. Des hommes qui auraient appris par la peur, l'obéissance. cette violence devient un modèle. Car la domination, c’est aussi ça : apprendre à être soumis pour mieux soumettre ensuite.
Et dans cette machine, les violences sexuelles jouent un rôle central
Les violences sexuelles sont l’ultime outil d’asservissement. Les coups marquent la chair, mais les violences sexuelles anéantissent l'intégrité d’un enfant, son rapport à lui-même, sa dignité. Elles ne sont pas des dérives. Elles sont la leçon d’humiliation absolue. Ceux qui passent par là en sortent brisés. On peut y survivre mais on reste marqué. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
Ce que vous décrivez, ce n’est donc pas seulement l’histoire de Bétharram, c’est celle de toute une société ?
Exactement. Ouvrir les yeux sur Bétharram, c’est ouvrir les yeux sur la société entière. Ce n’est pas une exception, c’est un miroir grossissant. Nous vivons dans une société qui maintient encore cette confusion entre autorité et domination. Entre discipline et brutalité. Entre violence et fermeté, entre éducation et destruction. C’est le cas partout où l'on prétend "faire des hommes" ou des champions ou des championnes, en les matant d'abord. Créer des petits soldats dociles, insensibles et accoutumés à l’ordre, un rêve pour tous ceux qui souhaitent un "réarmement".
Contre les violences qui n’ont jamais rien d’éducatives en 2019 il y a eu une loi
Mais contre les violences sexuelles ? Les plaintes explosent les condamnations stagnent. On tente des ajustements par ci par là. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
D’autant plus qu’on sait : en novembre 2023, la CIIVISE suite aux dizaines de milliers de témoignages récoltés, a remis un rapport de 800 pages, avec 82 recommandations. Elles sont restées lettres mortes. Déni. Silence. Impunité. Pourtant, nul besoin d’avoir peur d’agir : 82 % des Français considèrent que la lutte contre les violences sexuelles doit être une priorité nationale. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
Connu / https://bsky.app/profile/reseauactionclimat.org/post/3lilxgldb7224
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Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org
Pour pallier les importations de viande, une solution perçue comme simple est régulièrement mise en avant : plus d’élevage intensif.
Mais plus de poulaillers intensifs sur le sol français nous rendra-t-il vraiment plus autonomes ? (1/2)
20 février 2025 à 10:17 14 reposts 23 ont aimé
Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 1j
Retrouvez notre dernier rapport qui dresse un état des lieux de la situation actuelle et envisage des pistes pour renforcer l’indépendance et la résilience de notre système agricole 👉
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Tr.: rapport du député renaissance de Moselle et du député LFI Antoine Léaument ... légalisation du canabis ... s'attaquer au sommet de la pyramide : blanchiment d'argent, corruption ... renforcer les GIR ... dépénalisation