Rapport
La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
Le cycle de l'eau sera de plus en plus affecté par le changement climatique, ce qui risque d'accroître les conflits d'usage dans les territoires. Dans le prolongement de premiers travaux publiés en avril 2024 sur les usages de l'eau, France Stratégie publie un rapport et une note d'analyse consacrés à la demande en eau à horizon 2050. Ils répondent à une mission confiée à France Stratégie à l'automne 2023 par la Première ministre Elisabeth Borne.
Publié le : 20/01/2025 - Mis à jour le : 21/05/2025 - Temps de lecture 5 minutes
Ce travail inédit de prospective présente l'évolution dans les territoires de la demande en eau selon trois scénarios prospectifs d'usage : « tendanciel » qui prolonge les tendances passées, « politiques publiques » qui simule la mise en place de politiques publiques récemment annoncées, et « de rupture », qui se caractérise par un usage sobre de l'eau. De plus, pour chaque scénario d'usage, la demande en eau d'irrigation agricole est estimée selon deux projections climatiques et pour deux conditions météorologiques, pour un printemps-été sec et pour un printemps-été humide.
Un exercice concerté
Les sujets expertisés par France Stratégie le sont dans un cadre collaboratif. Pour réaliser ce travail de prospective sur les usages de l'eau, les équipes de France Stratégie ont auditionné les différentes parties-prenantes en présence : représentants du monde agricole, fédérations d'industriels, producteurs d'énergie, associations environnementales, administrations, etc.
De plus, les hypothèses de construction des scénarios d'usage ont été présentées et discutées au sein du Comité national de l'eau.
Quelle demande en eau pour les activités humaines en 2050 ?
Entre 2020 et 2050, dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée, c'est-à-dire avec la projection climatique la plus pessimiste et pour un printemps-été sec, les prélèvements annuels à l'échelle nationale stagnent dans le scénario « tendanciel » (+ 1 %). Ils diminuent dans les scénarios « politiques publiques » (- 24 %) et dans les scenarios de « rupture » (- 47 %), notamment du fait de la baisse de la demande pour la production énergétique dans la vallée du Rhône. La demande pour l'irrigation augmente fortement et devient majoritaire dans tous les scénarios. À la différence de la production énergétique, l'irrigation consomme la majorité de l'eau prélevée en raison de l'évapotranspiration des plantes. Aussi les consommations augmentent-elles substantiellement dans les scénarios tendanciel (+ 102 %) et politiques publiques (+ 72 %). Dans le scénario politiques publiques, les consommations sont multipliées par plus de deux dans près d'un quart des bassins versants. Seul le scénario de rupture permet de contenir l'augmentation des consommations (+ 10 % par rapport à 2020) dans la configuration climatique la plus défavorable étudiée.
Ces évolutions sont détaillées selon 40 bassins versants dans le rapport et la note d'analyse.
Quels enjeux selon les périodes de l'année ?
Dans leurs travaux, les auteurs mettent en exergue les différences de prélèvements et de consommations d'eau selon les scénarios, notamment en été. Du fait de l'augmentation de la part de l'irrigation agricole dans les prélèvements, en 2050 la demande en eau devrait être davantage concentrée au cours des mois les plus chauds de l'année, quand la ressource en eau est au plus bas dans les milieux aquatiques.
Une prochaine publication de France Stratégie quantifiera les tensions entre la ressource en eau potentiellement disponible en 2050 et cette demande. Ces éléments contribueront à mieux anticiper les tensions sur la ressource dans les territoires.
Les opinions exprimées dans ces documents engagent leurs auteurs et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement.
Carte prospective territorialisée de la demande en eau à horizon 2050
Cliquer sur un bassin versant pour voir les projections de consommations et de prélèvements
Prospective territorialisée de la demande en haut | Les données
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La demande en eau - Prospective territorialisée à l’horizon 2050
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Thèmes Alimentation/agriculture Ressources naturelles/biodiversité
Publié par Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Auteurs Hélène Arambourou Simon Ferrière
Événement
La France à sec ? Enjeux et déséquilibres de l’eau en 2050
Clés : Changement climatique Ressources naturelles/biodiversité Prospective
Le Mercredi 25 juin 2025 Horaires : 10 h 00 - 11 h 30
Localisation :
Agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
31000 Toulouse
En partenariat avec
Sécheresse prolongée, baisse constante des débits des rivières en été, perturbation durable du cycle de l'eau : les effets du changement climatique se font déjà sentir et s'accentueront significativement à l’horizon 2050. Les conflits d'usage dans les territoires, notamment dans le grand Sud-Ouest, risquent de s’aggraver. Sur le bassin hydrographique Adour-Garonne, ces évolutions pourraient exacerber les conflits d’usage et menacer les équilibres entre besoins et ressources.
Dans le prolongement des travaux publiés en janvier 2025 sur les usages de l'eau, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l’Agence de l’eau Adour-Garonne organisent un événement conjoint afin de mettre en perspective les déséquilibres en eau à l’horizon 2050 et les solutions qui pourraient être apportées pour améliorer l’adaptation des territoires le :
Mercredi 25 juin 2025
de 10h00 à 11h30
à l'agence de l'eau Adour-Garonne - 90 rue du Férétra à Toulouse
ou en distanciel
À cette occasion, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan présentera les conclusions de son nouveau rapport « L’eau : de graves tensions sur les écosystèmes et les usages à l’horizon 2050 » confrontant les évolutions prospectives de la demande aux évolutions potentielles de la ressource en eau. Grâce à des analyses cartographiques avancées, ce rapport met en regard les évolutions futures de la demande à celles des ressources en eau disponibles, afin d’apporter de nouveaux éléments d’aide à la décision pour évaluer les tensions à venir, les anticiper et y répondre.
Au programme :
Ouverture et modération
Élodie GALKO, directrice générale, agence de l’eau Adour-Garonne
Présentation du rapport
*Hélène ARAMBOUROU**, adjointe au directeur du département Développement durable et Numérique, Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan
Table ronde avec :
- Claire MAGAND, chargée de mission recherche, Office français de la biodiversité (OFB)
- Julien HENIQUE, directeur du cycle de l’eau, Toulouse Métropole
- Lionel ALLETTO, directeur de recherche, INRAE
Conclusion
Clément BEAUNE, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
Organisé par
Le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan et l'Agence de l'eau Adour-Garonne
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?FMU0tA
*Ndlr : "changement climatique" plutôt que "réchauffement" :-( Dénoncer ACT
En 1ère lecture, ce rapport acte la création du canal seine-nord, semble privilégier la tendance actuelle à l'augmentation des prélèvements, donne à voir "timidement" le scénario sobriété de l'Ademe (pour contenter les opposants ? Approfondir, vérifier ACT
par Marie-Claire Tartarin et Grégory Orticoni
Don avec contrepartie
Née il y a 5 ans, notre ferme biologique en polyculture élevage a besoin de votre aide pour continuer à avancer.
Nouvelle-Aquitaine
Bussière-Badil, France
61 Contributeurs pour 9 680 €
Projet financé !
Le 10 juillet 2024
En soutenant ce projet, vous oeuvrez pour :
Sécurité et souveraineté alimentaire ; Biodiversité ; Emplois et territoires
Projet
Contributeurs 61
Communication 2
Commentaires 3
Webinaire "Créer et restaurer des mares pour favoriser la biodiversité dans nos fermes" - Diffusée en direct le 26 mai 2025 / Terre de Liens
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Depuis les années 1950 et le remembrement agricole, on estime que la moitié des mares en France ont disparu. Pourtant, elles sont indispensables à nos écosystèmes, notamment agricoles, et nous rendent de nombreux services. Réserves d’eau, ilôts de fraicheurs, lieux d’accueil de la biodiversité auxiliaire (insectes, amphibiens, oiseaux…), elles sont une aide précieuse pour les agriculteur·rices dans leurs activités.
Pour en savoir plus, nous vous donnons rendez-vous le 26 mai à 12h pour notre webinaire “Créer et restaurer des mares pour favoriser la biodiversité dans nos fermes” ! Nous recevrons Jean-Baptiste Decotte de la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui nous parlera des bénéfices apportés par les mares pour les agriculteur·rices et de tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans un projet de restauration/création de mares. Nous écouterons également le témoignage d’un paysan engagé pour la préservation des mares.
Tr.: ...
Fondation Terre de Liens ... Ferme du Mont-d'Or en Charente-Maritime et ferme ? dans la Drôme
...
La LPO ... ya pas de poissons, ce n'est pas un étang, ni un lac ... nappe d'accompagnement ... mares-libellule site internet ACT
...
15:00 terminer ACT
Écologie –Bétonisation
Suspendus un temps par la justice, les travaux de l’A69 devraient reprendre mi-juin. Face à ce revers politique et judiciaire, les opposants au projet ne baissent pas les bras et continuent la lutte. Rapports de force fait le point.
par Maïa Courtois 5 juin 2025 à 09h30 Temps de lecture : 5 min.
Cet article est publié dans le cadre de notre partenariat avec Rapports de force.
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Rendez-vous est donné pour une mobilisation sur trois jours, du 4 au 6 juillet
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La lutte continue devant les tribunaux
...
aux côtés d’autres organisations écologistes (France nature environnement, Groupe national de surveillance des arbres…), les Amis de la Terre France n’abandonnent pas le terrain judiciaire. Trois plaintes au pénal sont actuellement examinées par un juge d’instruction. La première plainte vise la « destruction de biodiversité en bande organisée ». La deuxième, le risque d’inondation sur plus de 500 mètres d’autoroute, « au sujet duquel nous avons pu démontrer que les études et plans d’inondations avaient été falsifiés pour dissimuler ce risque », explique Jean Olivier (une enquête de Mediapart en montre les nombreuses irrégularités).
Enfin, la troisième vise une « prise illégale d’intérêt et trafic d’influence » : alors que le tracé de l’A69 passait initialement sur les terres d’un élu local, le maire de Maurens-Scopont, celui-ci aurait fait modifier le tracé, grâce à des intermédiaires. Parmi ces intermédiaires : Jean Terlier, le fameux député du Tarn à l’origine du texte de loi discuté hier à l’Assemblée nationale. Avocat de profession, celui-ci serait en charge des intérêts de la famille du maire de Maurens depuis 2012, selon France 3.
Pour rappel, outre les considérations écologiques – artificialisation des sols, destruction de la biodiversité, atteinte aux nappes phréatiques… -, l’utilité même de l’A69 questionne. Ses opposant·es font valoir que le gain de temps sur le trajet Toulouse-Castres serait minime (12 minutes selon eux, 25 selon les constructeurs) puisque le trajet de l’autoroute est quasiment parallèle à celui de l’actuelle RN 126.
Mots-clés : Bétonisation ; Rapports de force ; Luttes sociales
986 k abonnés - 3,2k+ - 182 909 vues #CàVous
« Quand vous êtes ministre, ça ne fait pas de vous quelqu’un de compétent sur des sujets que vous n’avez jamais vus pendant vos études. »
Jean-Marc Jancovici, expert en énergie et climat, était sur le plateau de #CàVous le 30 août 2022 pour nous alerter sur les enjeux et conséquences du changement climatique.
1 091 commentaires
dont
- @chrisroyer2143 il y a 2 semaines
Très bonne intervention de Jean-Marc Jancovici sur le climat, mais j’aimerais rappeler que la crise environnementale ne se limite pas au réchauffement climatique. La perte de biodiversité, l’agriculture intensive, la déforestation, la pollution et la surexploitation des ressources sont tout aussi alarmantes. Ces problèmes sont liés et mériteraient autant d’attention. Il faut une approche globale si on veut vraiment préserver notre avenir collectif.
Tr.: ... baisser les émissions de gaz à effet de serre le plus vite possible ... adapter nos activités aussi peu mal que possible ... plus urgent que la 5G ... bien définir le pb ... le pétrole est partout dans nos vies, c'est systémique ... former le gouvernement ...
Écologie et élections présidentielles : le compte à rebours est lancé / Publié le jeudi 3 avril 2025 - La terre au carré
À deux ans du scrutin des présidentielles, le compte à rebours pour que l'écologie soit un élément central du débat public est lancé. ©Getty
Dans les dix dernières minutes de l'émission, la Une des médias avec Thibaut Sardier, journaliste scientifique à Libération, qui interroge la place ainsi que le poids de l'écologie dans le débat public au vu de l'actualité et à l'approche des élections présidentielles de 2027.
Plus que deux ans avant la prochaine élection présidentielle.
Nous sommes dans ce fatidique mois d’avril, comme dans «21 avril 2002», quand Le Pen père est arrivé au second tour.
Comme le 23 avril 2017 et le 10 avril 2022 quand la fille a fait de même.
Alors je sais, sa condamnation lundi en première instance à une peine d’inéligibilité de 5 ans est une sacrée épine dans le pied. Mais avec ou sans elle, l’extrême droite a des chances de l’emporter. Or, elle est ennemie de l’écologie, comme Cyril Dion l’expliquait ici hier.
Et si la présidentielle ne fait pas tout, Donald Trump montre que la destruction de politiques environnementales peut aller vite : il a décimé l’Agence d’observation océanique et atmosphérique, et il pourrait soutenir l’exploitation des grands fonds marins à quelques semaines de la Conférence des Nations Unies sur l’océan, qui se tiendra en juin à Nice.
Les partis qui défendent l’écologie sont-ils prêts à faire face ?
Pour les finesses de l’analyse politique, il faudra demander à Patrick Cohen demain matin. Mais j’ai en mémoire le vent de panique à gauche quand il a fallu mener en express la campagne des législatives en juin dernier, et combien la victoire du Nouveau Front Populaire a semblé incertaine.
À l’époque, les militants écologistes de quartiers populaires comme Fatima Ouassak ou Feris Barkhat de Banlieues Climat expliquaient dans Libé que leur vote n’était pas acquis à la gauche tant elle aurait délaissé les quartiers. Et le constat n’était pas plus brillant dans les petites villes et dans la ruralité.
Dix mois plus tard, c’est toujours le RN qui se gargarise d’un lien privilégié avec les classes populaires, et laisse entendre que ses thèmes habituels - insécurité / immigration - seraient les plus pertinents. Par ailleurs, plusieurs observateurs notent un mécontentement croissant dans la société vis-à-vis des politiques de transition écologique.
La politique va-t-elle abandonner l’écologie ?
Soyons optimistes. A deux ans de la présidentielle, nous n’avons aucune raison de se résigner sur l’écologie. Reconquête démocratique et ambition écologique vont même de pair. Je vous donne trois arguments :
- Les classes populaires sont les plus vulnérables face aux conséquences des crises écologiques, elles sont surreprésentées dans les territoires exposés aux pollutions, et ont moins de moyens pour s’adapter aux vagues de chaleur ou aux catastrophes naturelles.
- L’impact écologique de leur mode de vie est plus faible. Elles consomment peu, réparent et partagent, ne prennent pas l’avion. Attention, ces comportements sont contraints par la précarité, ce n’est pas toujours de l’écologie revendiquée, mais peut-être que partir des standards de vie des employés et des ouvriers serait une bonne façon de diminuer l’empreinte carbone globale tout en augmentant le niveau de cohésion sociale.
- Les classes populaires ne sont pas réfractaires à la transition écologique. Elles refusent certaines mesures qui impactent leur mode de vie déjà très contraint (rappelez-vous les gilets jaunes) mais elles sont plutôt favorables aux énergies renouvelables ou à la transition agricole.
Bref, laissons les classes populaires dire ce qu’il faut faire !
J’emprunte une bonne partie au chercheur Théodore Tallent qui l’explique dans une note pour la Fondation Jean Jaurès et dans une interview à Libé avec Camille Etienne.
La militante considère qu’il est important pour la société civile, de faire corps sur des sujets qui ont un potentiel rassembleur, comme l’a récemment montré la loi contre les PFAS.
Tallent dit aussi que “Lorsque l’écologie occupe une place centrale dans le débat public, les citoyens deviennent plus attentifs et critiques envers un parti qui minimiserait son importance.”
Nous journalistes savons ce qu’il nous reste à faire. Il n’y a plus qu’à voir si nos politiques ont compris le message.
Clés : Environnement Biodiversité Écologie
Francis Wolff, professeur émérite de philosophie à l’Ecole normale supérieure (Paris), auteur de “La vie a-t-elle une valeur?” (Philosophie magazine éditeur)
« La vie a-t-elle une valeur ? » C’est la question posée par le philosophe Francis Wolff dans son dernier ouvrage. Pour le professeur émérite à l'École normale supérieure, ce n’est pas la vie qui a une valeur absolue, c’est chaque vie humaine. Pas le vivant, mais les êtres humains. Débat.
Avec Francis Wolff, professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure ULM.
Tr.: ... l'humanisme nécessite de faire cesser les injustices ...
Insectes, oiseaux, champignons, microbes… une étude prouve la nocivité des pesticides pour l’ensemble de la biodiversité - 14/02/2025 - Par Esteban Grépinet / Vert !
Ces substances nuisent à de nombreuses espèces qu’elles ne sont pas censées cibler, démontre une étude majeure publiée dans la revue Nature Communication, jeudi. Une preuve supplémentaire de leur rôle dans l’effondrement du vivant.
En théorie, un insecticide est censé nuire uniquement à certaines espèces d’insectes dits «ravageurs». Cette idée, défendue par l’industrie agroalimentaire, est battue en brèche par une étude internationale qui vient de paraître dans la revue Nature Communication. Son titre est éloquent : «Les pesticides ont des effets négatifs sur les organismes non-ciblés».
https://www.nature.com/articles/s41467-025-56732-x
...
Dave Goulson, professeur de biologie à l’université de Sussex (Grande-Bretagne) et coauteur de l’étude. «Les pesticides menacent l’intégrité des écosystèmes», complète ce spécialiste reconnu des insectes.
Plus de 800 espèces impactées négativement
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«Le dogme du pesticide ciblé est complètement faux»
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11 min - Disponible jusqu'au 02/10/2025 - Pays France - Année 2024
La journaliste Marie-Monique Robin dénonce une société ennemie des microbes au gré d'un système axé sur l’hygiène et la propreté… Mais à quel prix ? Marie-Monique Robin en parle dans son enquête “Vive les microbes!”, également adapté en livre.
Tr. : ...
Nantes a remis de la biodiversité dans les cours de récréation ...
éviter de prendre des antibiotiques, privilégier le lait cru.
...
Livre "Vive les microbes ! - Comment les microbiomes protègent la santé planétaire - Ces animaux qui nous protègent - Arte EDITION"
Les sénateurs suppriment l'objectif d'étendre la surface agricole en bio d'ici 2030 - Hugo Clément
Publié le mercredi 12 février 2025 à 07:20 / Hugo Clément, en toute subjectivité
Les sénateurs, c’est un peu comme des gamins de 4 ans. Si vous les laissez seuls 5 minutes dans une pièce en leur disant de ne SURTOUT pas toucher au vase, vous pouvez être sûr qu’ils vont faire une grosse bêtise. Et ça n’a pas manqué…
Mercredi dernier, je vous parlais du sénateur Laurent Duplomb, qui veut réautoriser l’acétamipride, un insecticide ultra toxique interdit en France à cause de ses effets nocifs sur la nature.
Eh bien, le soir même, dans la nuit de mercredi à jeudi, les sénateurs ont cette fois-ci décidé de s’attaquer à l’agriculture biologique.
En fait, ils ont supprimé du code rural les objectifs chiffrés de développement du bio. Jusqu’à présent l’objectif inscrit dans la loi était d’atteindre en 2030, 21% des surfaces agricoles cultivées en bio, pour réduire l’utilisation des pesticides et développer une agriculture plus respectueuse de l’environnement.
Eh bien, les sénateurs ont décidé de supprimer purement et simplement cet objectif. Paf, comme ça, d’un seul coup, le bio part à la poubelle !
La majorité sénatoriale de droite et du centre justifie ce vote par la crise de l’agriculture biologique, qui avait connu une croissance importante pendant le covid, mais qui subit depuis une baisse de la demande, liée en partie à l’inflation.
Les sénateurs auraient pu soutenir la filière dans cette épreuve, mais non, ils préfèrent attaquer le bio, au moment où on a pourtant le plus besoin de lui.
En effet, la biodiversité s’effondre à un rythme alarmant, notamment à cause des produits phytosanitaires.
Et face à cela, les 61 000 fermes bio de France sont un véritable un rempart, puisqu’elles n’utilisent ni pesticides chimiques ni engrais de synthèse, pour le plus grand bonheur des insectes, des oiseaux ou encore des vers de terre.
Par ailleurs, les agriculteurs bio s’exposent moins que leurs confrères conventionnels à des produits qui peuvent les rendre malades.
C’est notamment pour cela que le bio attire une part importante des futurs agriculteurs, en quête de sens et d’une manière de produire moins nocive.
Et puis, en s’en prenant au bio, les sénateurs s’en prennent aussi à notre souveraineté…
Oui le bio, c’est moins de dépendance à l’étranger, car c’est moins d’importation d’engrais, de pesticides ou encore de tourteaux de soja d’Amazonie. Et 71% des produits bios consommés en France sont produits en France. En plus de s’attaquer à la nature et à notre santé, le Sénat manque donc de patriotisme…
Je le dis, on ne peut pas les laisser seuls 5 minutes…
Mais bon, la bonne nouvelle, c’est que nous sommes en février, et comme aurait dit Coluche : « Le mois de l’année où les politiciens font le moins de conneries, c’est le mois de février, parce qu’il n’y a que 28 jours. »
Clés : Info Politique Vie citoyenne
Publié le 31/01/2025
Sauvons les berges du Suzon
Devant le Tribunal administratif - jeudi 6 février à 11h45
Le jeudi 6 février, ce sera l’audience du recours contre le permis de construire du projet immobilier Venise-2 qui menace de destruction les 3 hectares de la Réserve Urbaine de Biodiversité du Suzon (RUBS).
Un rassemblement de soutien est organisé dès 11h45 devant le Tribunal administratif (22 rue d’Assas à Dijon).
Apéro partagé : apporte une boisson ou quelque chose à grignoter.
Contact : alerte-beton@riseup.net
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21 007 Signatures
Lancée le 17 janvier 2025 par OFB SOUTIEN
Les mises en cause injustes des inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité, police de l'environnement chargée de rechercher les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes, rendent nécessaires leur soutien et leur union.
Ils sont dévoués à leurs missions au service du public, ils protègent la société toute entière contre la dégradation de la qualité de l'eau, de l'atteinte portée aux espèces protégées, aux milieux naturels dans l'intérêt de tous et ils font face à des intimidations, des menaces, des dégradations allant jusqu’à la violence et à la mise en danger de leur vie.
Les agents de l'OFB possèdent des points communs avec les exploitants agricoles qu'ils respectent, avec qui ils partagent une fine connaissance des territoires et des espaces ruraux. Il y a plus de proximité entre les techniciens de l'environnement et les agriculteurs qu'il n'y en aura jamais avec la sphère politique. Ils parlent le même langage, partagent les mêmes loisirs de la chasse à la pêche, s'apprécient et se côtoient au quotidien. Ils sont fils d'agriculteurs, frères, conjoints, amis, voisins, riverains.
Les affaires sont menées à charge et à décharge, dans tous les domaines, avec indépendance et impartialité, garanties par le serment qu’ils prêtent devant les tribunaux avant de prendre leurs fonctions. En évoquant leur désarmement, c’est une rupture de l’égalité des citoyens face à la loi qui est promise. La gendarmerie nationale a formé 4000 gendarmes verts, l’anéantissement des missions de l’OFB ne ferait que les déplacer vers ces militaires.
Pour mettre un terme à un débat qui n'a pas lieu d'être, l'OFB étant un établissement public ; l'ennemi des exploitations agricoles étant la mondialisation par la concurrence déloyale des multinationales, unissons-nous sur les territoires.
Connue / https://mastodon.top/@Neoresistant@mamot.fr/113911588681330097
Par Rémi Brancato ⸱ Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 07:13
L'étang du Grand Albert, dans le Nord Isère, fait l'objet d'une "obligation réelle environnementale" depuis 2018 ©Radio France - Rémi Brancato
C'est une disposition méconnue de la loi biodiversité adoptée en 2016 : les obligations réelles environnementales. Elles obligent certaines entreprises à compenser leurs atteintes à l'environnement. Des particuliers s'en saisissent aussi pour protéger des terres jusqu'à 99 ans. Reportage en Isère.
C'est une maison accompagnée de deux hectares de terrain à Gillonnay, entre Lyon et Grenoble au nord de l'Isère. Claire Jeudy n'y vit plus, depuis qu'elle a vendu il y a plus de deux ans, mais elle y revient régulièrement pour monter sa jument, restée en pension chez Simon et Garance, les nouveaux propriétaires.
"Vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra"
Avant de partir, la fonctionnaire territoriale a voulu absolument protéger ce terrain et les aménagements qu'elle avait pu y faire. "Ce n'était pas envisageable d'abandonner cette propriété, riche de biodiversité : j'ai vu des renards, des chevreuils, des lièvres et beaucoup, beaucoup d'oiseaux "
Alors sur l'annonce immobilière, elle précise que la propriété sera visée par une O.R.E., une obligation réelle environnementale, qui fixe de nombreux critères de préservation de la nature, "jusqu'en 2121" sourit Claire. "C'était assez vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra, quels que soient les propriétaires suivants". Elle impose d'entretenir et de ne pas couper plus de 500 arbres et près de 300 mètres de haies.
Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans © Radio France - Rémi Brancato
Ainsi, l'ORE écarte d'emblée les acquéreurs potentiels, comme ceux qui voulaient "creuser une piscine" ! "Cela correspondait à nos valeurs écologiques, environnementales, c'est venu naturellement" commente aujourd'hui Simon Bolla, propriétaire de la maison et de deux chevaux, avec sa compagne, même s'il reconnait une "inquiétude" administrative au départ.
Des associations garantes des contrats chez le notaire
Pour formaliser ce contrat, signé chez le notaire avant la vente, la loi prévoit qu'un garant y figure aussi. A Gillonnay, c'est la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). "Depuis 2018, nous avons eu une cinquantaine de demandes, et actuellement j'en ai une presque chaque semaine : il y a un vrai intérêt" s'enthousiasme Jean Deschâtres, bénévole en charge des ORE à la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, qui a déjà contractualisé 13 obligations en 6 ans.
Parmi elles, la toute première fait figure de modèle. Dans le massig de Bonneveau, c'est Myriam Lenoël qui nous y guide. Médecin retraitée, elle a hérité avec sa famille d'un vaste étang de 17 hectares en eau, le Grand Albert.
Avec un frère et une tante, elle décide de protéger et de restaurer cette zone naturelle. Car la digue cet ancien étang de pêche et de loisir a cédé en 2008. "On a pris conscience de l'intérêt environnemental du site, du fait que les zones humides sont en danger dans le monde et nous, nous étions propriétaires d'une zone humide" raconte-t-elle.
Au Grand Albert, un étang de 17 hectares privé, désormais protégé par une ORE depuis 2018 © Radio France - Rémi Brancato
Avec l'aide de la LPO, elle découvre l'outil juridique qu'est l'ORE, car aucune protection environnementale des pouvoirs publics ne s'applique sur ce site. "C'était compliqué de faire soit une réserve naturelle régionale soit un espace naturel sensible" précise Myriam. Alors depuis l'ORE, le site est juridiquement protégé "et pour 99 ans", jusqu'en 2117. "Ici, par exemple, la butte à castor vise à les accueillir et les protéger et cet aménagement comme les autres doivent être respectés, c'est gravé dans le marbre" sourit la retraitée. Interdiction aussi de pêcher ou d'embarquer sur le lac : "si quelqu'un vient couper un arbre, il peut être inquiété".
Un moyen de remplir un "devoir de citoyen" : protéger la biodiversité
L'ORE, ouverte aussi aux entreprises, séduit de plus en plus de particuliers, même si elle reste confidentielle. "Dans la loi de 2016, il est indiqué que les individus ont un devoir de protection de la biodiversité et cet instrument est un des moyens de remplir ce devoir" estime Jean Deschâtres.
Entre mi 2022 et septembre 2024, une soixantaine d'ORE dites "patrimoniales", signées par des particuliers ont été dénombrées par le ministère de la transition écologique, contre 40 ORE de compensation, signées par des entreprises. Un nombre largement sous-estimé de l'avis des acteurs du secteur.
Clés : Info Environnement Biodiversité Protection de la nature
238 Signatures
Lancée le 30 novembre 2024 par Amelie OLLARD
...
Ce que nous demandons
Un moratoire immédiat sur tout projet impliquant la destruction ou l'aménagement du bois.
La réalisation d'une étude écologique approfondie pour évaluer la richesse de la faune et de la flore du site.
L’ouverture d’un dialogue entre la mairie, la SCI propriétaire, et les citoyens, afin de co-construire des projets respectueux de l’environnement et des besoins des habitants.
Une réflexion globale à l’échelle du Grand Angoulême sur la gestion des espaces boisés et naturels, incluant des engagements clairs contre la destruction des zones vertes.
...
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Entretien
Article réservé aux abonnés
A Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars 2023, lors d'une manifestation symbole des violences policières à l'encontre des organisations écologistes. (Benjamin Guillot-Moueix/Hans Lucas. AFP)
Infographie Source Université de Bristol. Le taux d'arrestation est la proportion de rassemblements ayant donné lieu à au moins une interpellation. (Julien Guillot)
Spécialiste de l’activisme climatique, le politologue Oscar Berglund documente dans une étude inédite la répression à laquelle font face les mouvements écologistes. Un phénomène mondial qui touche aussi l’Hexagone.
Face A, le mouvement européen pour le climat et la biodiversité s’assoupit. En Autriche, le groupe Letzte Generation (Dernière génération) renonce aux blocages de routes et de pièces de théâtre. A Londres, Extinction Rebellion a troqué ses actions coups de poing contre des happenings bon enfant. Face B, la cour administrative d’appel de Bordeaux vient d’annuler l’autorisation délivrée à la retenue de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), offrant une victoire symbolique aux Soulèvements de la terre, qui ont su mettre en scène la bataille des mégabassines.
Familier des hauts et des bas de la lutte écologique à travers l’histoire, le politologue
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Pour aller plus loin :
Réchauffement climatique
La biodiversité
Violences policières
Soulèvements de la Terre
Connu / https://x.com/lessoulevements/status/1875814496603627608
1 638 signatures - il y a 1 mois - Catégorie : Biodiversité
Destinataire(s) : Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, et élus communautaires de Plaine Limagne
STOP au projet d'une déchetterie de 10 000 m² sur des terres agricoles à St Clément de Régnat !
Campagne lancée par Préservons Saint-Clément
Le SBA (Syndicat du Bois de l’Aumône) cherche à implanter sur notre commune rurale de 500 habitants un pôle de valorisation des déchets. Ce projet se situe sur des terres agricoles cultivées, à moins de 300m des habitations les plus proches, et en surplomb d'un ruisseau (le Biolet, affluant du Buron).
Nous demandons l'abandon de ce projet pour les raisons suivantes :
- Bétonnisation de 10 000 m² de terres agricoles cultivées
- Risque de pollution du ruisseau (absence d'assainissement collectif sur la commune)
- Dégradation de la biodiversité (haies à proximité)
- Nuisances sonores, visuelles, olfactives
- Risque routier accru
- Dégradation de la qualité de l'air
- Risque de déchets et de dépots sauvages sur la voie publique, les champs et chemins communaux
- Impact sur le paysage.
Illustration du réchauffement climatique ©Getty - VICTOR de SCHWANBERG/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Publié le vendredi 20 décembre 2024 / Planète verte
Cette semaine, dans mon rétroviseur, il y a deux rapports très importants qui émanent de l'IPBES, un groupe d'une centaine de scientifiques du monde entier, mandatés par l'ONU, l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Ils nous invitent à repenser profondément notre rapport à la nature.
Avec Célia Quilleret Journaliste Environnement à France Inter
Tous les décideurs de la planète devraient lire ces deux rapports. Peut-être pas en entier, faut pas rêver, il y a des milliers de pages, mais ils peuvent au moins parcourir le résumé, rédigé pour eux par les scientifiques. Le fruit de trois ans de travail.
Une phrase est particulièrement marquante : "nous dépensons plus d'argent pour détruire la nature que pour la protéger". Vous le saviez ? On se dit comment est-ce possible ? Ce sont des mécanismes complexes, les subventions néfastes à la biodiversité, de l'argent public investi pour les énergies fossiles, les pesticides, les engrais.
La facture est loin d'être négligeable : 1700 milliards de dollars, l'équivalent du déficit public américain est dépensé chaque année par les États pour abîmer la nature !
Si le premier rapport de l'IPBES, intitulé "Nexus", évoque l'interconnexion entre différents enjeux, le climat, la biodiversité, la santé, l'alimentation, le deuxième rapport, intitulé "La planète en péril" va beaucoup plus loin dans la critique de notre modèle de société actuel.
Selon ce rapport, un Terrien sur deux vit dans une zone en déclin, où la nature s'abîme, où il n'y a pas d'eau, pas de sécurité alimentaire, sanitaire, une zone vulnérable aux effets du changement climatique. Cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Si, Mayotte qui vit en ce moment le chaos climatique. Les cyclones sont des phénomènes météo, qui deviennent plus intenses avec le réchauffement, mais on peut aider la nature à une certaine forme de résilience pour limiter les dégâts.
Changer notre relation avec la nature, un changement complet de paradigme
Ces rapports ouvrent de nouvelles perspectives. Leçon numéro 1, issue du premier rapport : ne jamais négliger la nature, quand on veut régler un problème climatique ou alimentaire. Tous les enjeux étant liés, inutile, voire dangereux, de construire un gros barrage hydroélectrique ou un champ de panneaux solaires dans une forêt à préserver.
Leçon numéro 2 : changer notre relation avec la nature, se reconnecter, ne pas vouloir la dominer. Et au contraire la restaurer, la conserver, en évitant la confiscation des richesses par quelques-uns ou le court-termisme. Mesurer le progrès par la croissance du PIB est une autre erreur, selon ces scientifiques. C'est un changement de paradigme qui est proposé, une réconciliation.
Sinon, on risque de perdre définitivement nos coraux ou nos forêts. Car les solutions mises en place jusqu'à présent n'ont pas été efficaces. Or, il manque 1000 milliards de dollars par an pour réparer les dégâts. Vous vous souvenez des 1700 milliards qui vont dans le mauvais sens ? Eh bien, si vous me suivez, on pourrait jouer avec ces vases communicants, prendre des milliards dans le mauvais vase et les reverser dans le bon.... D'ailleurs, si on agit tout de suite, ça pourrait rapporter 10.000 milliards de dollars d'ici 2030.
Dans le viseur, quel avenir pour les bassines du Poitou ?
Et notamment à Sainte-Soline ? Mercredi, c'était Noël avant l'heure pour les opposants à ces retenues d'eau. La justice administrative a tranché en leur faveur, en appel. Quatre bassines ne sont plus autorisées en l'état car les promoteurs de ces ouvrages n'ont pas pensé à demander une dérogation pour espèce protégée. Dommage, ils avaient oublié un oiseau en particulier, l'outarde canepetière, un oiseau marcheur qui vole comme un canard.
Deux cas de figure, soit les défenseurs des bassines obtiennent la dérogation et la bassine de Sainte-Soline pourra fonctionner, dès cet été, soit ce sera un coût d'arrêt et elle ne pourra plus être remplie à l'avenir !
L'oiseau aura sifflé la fin de la récré. Tiens, cela nous ramène au premier sujet, et si on écoutait davantage la nature ?
Les deux rapports à :
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Mxa07Q
et
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?REBQ7A changement transformateur nécessaire de toute urgence pour mettre fin à l'effondrement de la biodiversité
Connu / https://mastodon.top/@siltaer@piaille.fr/113662155676065849
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6 h Simon D. ⏚ @siltaer@piaille.fr - 0 - 1 - 0
85% des sapins de Noël commercialisés en France sont contaminés par des pesticides. En analysant 17 sapins, l’association a notamment identifié, sur certains d’entre eux, treize pesticides différents incluant les plus toxiques du marché.
La Relève et La Peste · 3 j
La production des sapins de Noël mêlant utilisation de pesticides, monoculture et coupes rases, est délétère pour la biodiversité.
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