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le degré d’avancement des distributeurs allemands, britanniques ou néerlandais s’explique en partie par l’adoption par les pouvoirs publics de lois et de stratégies ambitieuses pour une alimentation plus saine, végétale et durable – ce qui fait largement défaut en France.
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Les distributeurs reconnaissent également le besoin de co-construire collectivement – acteurs économiques, pouvoirs publics et société civile – des règles du jeu et des objectifs communs pour transformer le secteur agroalimentaire et dépasser le blocage induit par la concurrence exacerbée et la guerre des prix que se livrent les enseignes.
Parmi les chantiers identifiés, la nécessité d’améliorer la durabilité de l’offre et de mettre les pratiques commerciales de mise en avant (têtes de gondole, catalogues, etc.), de marketing et de promotions au service de la transition vers une alimentation saine, durable et accessible à toutes et tous.
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l’élevage compte même pour 80 % des émissions agricoles françaises si l’on prend en compte les engrais chimiques utilisés pour produire l’alimentation des animaux. Il ne s’agit toutefois pas seulement de réduire les émissions, mais aussi de favoriser le stockage du carbone dans les sols et les espèces végétales (couverts végétaux, haies, arbres, etc.).
L’agriculture joue également un rôle majeur dans la préservation ou la destruction de la biodiversité, et dans l’entretien ou la dégradation des milieux naturels (air, eaux, sols).
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72 % des Français ne mangent pas assez de fruits et légumes, et seulement 48 % mangent des légumes secs chaque semaine 23
(Santé Publique France recommandant d’en consommer au moins 2 fois par semaine).
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Le soja est la principale matière première liée à la déforestation importée en France. En 2024 selon les douanes françaises [1], après des années de stagnation, la France a importé plus de 3,7 millions de tonnes de soja graines et sous forme de tourteaux, dont environ deux tiers en provenance du Brésil, principalement destinés à l’alimentation animale. On constate une augmentation de 24 % des importations par rapport à 2023. Cette tendance se confirme sur 2025.
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Voir les recommandations de Mighty Earth pour une grande distribution française réellement Zéro Déforestation et Zéro Conversion pour fin 2025 dans l’Encadré 20
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Carrefour est la seule enseigne à indiquer publiquement un objectif de réduction de ses ventes de protéines animales
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16 % des Français déclarent ne pas manger à leur faim191, tandis que 20 % de la population étudiante dépend de l’aide alimentaire192 .
Dans le même temps, les franges basses de la classe moyenne rencontrent aussi des difficultés économiques. 40 % des Français seraient ainsi en situation d’insécurité alimentaire, avec parmi eux nombre de familles monoparentales, étudiants, personnes âgées, célibataires, etc.193 .
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la littérature scientifique est aujourd’hui largement assez documentée pour identifier les grands axes de réduction de l’impact environnemental : moins d’élevage pour limiter l’emprise au sol et les émissions d’émission de gaz à effet de serre, favoriser les systèmes d’élevages économes et autonomes pour préserver les ressources et favoriser la biodiversité, privilégier l’agriculture biologique pour supprimer l’utilisation de pesticides de synthèse destructeurs pour la biodiversité et polluant les sols et les eaux...
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il manque aujourd’hui d’un dispositif permettant d’objectiver et communiquer clairement au consommateur la plus-value des produits “responsables” vis-à-vis des produits standards à moindre prix.
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trop de labels tue les labels,
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METTRE DE L’ORDRE DANS LA JUNGLE DES LABELS, MENTIONS
VALORISANTES ET ALLÉGATIONS ENVIRONNEMENTALES
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à force d’asséner au consommateur que le prix bas est le juste prix, le consommateur, même quand il en a les moyens, n’est pas prêt à payer plus cher pour de la qualité.
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DONNER PLUS DE VALEUR À L’ALIMENTATION
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APPORTER UN SOUTIEN FINANCIER AUX MÉNAGES MODESTES POUR LEUR PERMETTRE D’ACCÉDER À UNE ALIMENTATION DURABLE ET DE QUALITÉ
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Le manque de collaboration entre amont agricole, industrie agroalimentaire et grande distribution malgré leurs interdépendances
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RENFORCER LES MOYENS ET L’INVESTISSEMENT DES DISTRIBUTEURS ET DES INDUSTRIELS DANS LES ESPACES DE TRAVAIL COLLECTIF COMME L’INSTITUT DU COMMERCE
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FACILITER LE DÉVELOPPEMENT DES COALITIONS D’INDUSTRIELS ET DE DISTRIBUTEURS SUR LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS SCOPE 3 ET LE DÉVELOPPEMENT DES PROTÉINES VÉGÉTALES
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CONTRAINDRE LES INDUSTRIELS À FAIRE PREUVE DE TRANSPARENCE SUR LEURS IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX (CLIMAT, DÉFORESTATION, ETC.)
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IMPOSER AUX INDUSTRIELS DES OBJECTIFS CHIFFRÉS ET DATÉS SIMILAIRES AUX DISTRIBUTEURS EN MATIÈRE DE DÉFORESTATION IMPORTÉE ET DE RÉDUCTION DE LEURS ÉMISSIONS DE SCOPE 3
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UNE ORGANISATION ET UNE GOUVERNANCE DES ENSEIGNES QUI MARGINALISE LA RSE DANS LES DÉCISIONS STRATÉGIQUES ET LES PRATIQUES OPÉRATIONNELLES
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La sociologue britannique Elizabeth Shove a ainsi démontré les limites de l’approche des politiques focalisées sur les “attitudes”, le “comportement” et le “choix” des individus, dans son article “Beyond the ABC: Climate Change Policy and Theories of Social Change” 217. Dans plusieurs rapports récents, les chercheurs de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) montrent en effet que les facteurs explicatifs des achats des consommateurs sont beaucoup plus variés et complexe 218. Les pratiques de ces derniers sont en effet façonnées par les environnements alimentaires dans lesquels ils évoluent.
- économique
- cognitif
- socio-culturel
- physique
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UN MODÈLE ÉCONOMIQUE FONDÉ SUR LES PRIX BAS, L’ACCROISSEMENT DES VOLUMES ET LES PRODUITS ANIMAUX PEU COMPATIBLE AVEC L’URGENCE DE LA TRANSITION
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ENGAGER UNE RÉFLEXION COLLECTIVE SUR LA RÉFORME DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DE LA GRANDE DISTRIBUTION, AFIN DE CRÉER DE LA VALEUR ET RESTER RENTABLE TOUT EN RENONÇANT À LA CROISSANCE DES VENTES DE PRODUITS CARNÉS, GRAS, SUCRÉS ET SALÉS
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DÉFINIR COLLECTIVEMENT DES RÈGLES COMMUNES POUR DÉPASSER LE BLOCAGE INDUIT PAR LA GUERRE DES PRIX ENTRE DISTRIBUTEURS
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des politiques publiques volontaristes et la mise en place de règles communes pour favoriser un nivellement par le haut des pratiques des distributeurs
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Un Programme National Nutrition Santé (PNNS) intégré aux enjeux climatiques serait une réponse globale aux défis actuels. Inspiré des campagnes pour la consommation de 5 fruits et légumes par jour, ce programme associerait recommandations nutritionnelles et sensibilisation aux impacts environnementaux des choix alimentaires
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ENCADRER PLUS STRICTEMENT LA PUBLICITÉ, LE MARKETING ET LA COMMUNICATION DES ENTREPRISES ET DES LOBBIES DU SECTEUR ALIMENTAIRE
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AUGMENTER L’OFFRE DE PRODUITS ET DE PLATS À BASE DE LÉGUMINEUSES EN SOUTENANT LA STRUCTURATION DES FILIÈRES DE L’AMONT AGRICOLE À LA COMMERCIALISATION
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CONTRAINDRE LES DISTRIBUTEURS À PROPOSER EN MAJORITÉ DES PROMOTIONS SUR DES ALIMENTS BONS POUR LA SANTÉ (FRUITS ET LÉGUMES, LÉGUMINEUSES, FRUITS À COQUE, CÉRÉALES COMPLÈTES) ET DAVANTAGE DE PROMOTIONS POUR LES PRODUITS BIOLOGIQUES
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Un manque de cap et de discours clairs des pouvoirs publics sur l’alimentation durable et le modèle agricole de demain
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une attente de planification de la transition alimentaire et de la transition écologique de l’agriculture et du secteur agroalimentaire
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nécessité d’articuler toute chose avec la Stratégie nationale alimentation nutrition climat (SNANC)
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des légumes locaux en GMS
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10 RECOMMANDATIONS PRIORITAIRES AUX POUVOIRS PUBLICS
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“Recommandations pour une grande distribution française réellement Zéro Déforestation et Zéro Conversion pour fin 2025”, par Mighty Earth
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Connu / https://reseauactionclimat.org/la-grande-distribution-alliee-ou-frein-a-une-alimentation-saine-et-durable-pour-toutes-et-tous
connu / https://bsky.app/profile/greenpeace-lille.bsky.social/post/3lp73x453cc2y
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Greenpeace Lille @greenpeace-lille.bsky.social · 3j
🍽️ Alors que l'alimentation représente 25% de nos émissions de GES et malgré quelques progrès, la grande distribution toujours en retard en terme de transition alimentaire selon ce nouveau rapport d'enquête de @reseauactionclimat.org Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 5j
🛒 Supermarchés : bons ou mauvais élèves pour une alimentation bonne pour la santé et la planète ?
Deux ans après sa première évaluation des enseignes de supermarchés, le Réseau Action Climat revient avec une nouvelle édition actualisée 🧵 (1/4)
- 🤔 Il est en effet important de tenir les grandes enseignes responsables : elles disposent d'un immense pouvoir d'influence sur le choix des consommateurs !
Les grandes surfaces comptent d'ailleurs pour 78 % des ventes de produits alimentaires consommés à domicile.
- 🥩🍅 Offre proposée, information sur les produits, mise en valeur en rayon, offres promotionnelles…
Nous avons évalué les pratiques des supermarchés à l’aide d’une quarantaine d’indicateurs relatifs à l’alimentation durable et au climat.
- Résultat : malgré des progrès très inégaux, les pratiques des grands distributeurs restent à rebours du discours selon lequel ils nous aideraient à "mieux manger", ou de leurs engagements parfois ambitieux sur le climat 👉 pourdessupermarchesdurables.org -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pM6x7g
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Ndlr :
- Voir aussi en complément l'étude qualitative https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?_mu19Q
- comment accompagner au mieux ce besoin de co-construire ? La médiation de l'urgence ne serait-elle pas toute indiquée par son approche holistique et holomidale ? ACT
Accueil Espace Presse - Agriculture
Alors que les tensions géopolitiques ne cessent de s’intensifier et que les échanges économiques sont instables, les Amis de la Terre France, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et le Réseau Action Climat publient aujourd’hui une analyse sans appel : notre modèle agricole et alimentaire actuel, présenté comme un levier de puissance et de souveraineté, est en réalité extrêmement vulnérable. Le renforcement de l’autonomie alimentaire en France et en Europe passe par une transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus autonomes [1], et non par des initiatives politiques qui visent à intensifier davantage l’agriculture, telles que la “loi Duplomb”. Les responsables politiques doivent cesser les doubles discours.
Lire l’analyse
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?pajRHQ
Le modèle agricole défendu aujourd’hui, productiviste et dépendant d’intrants importés, ne nous affranchit en rien des risques liés au contexte géopolitique actuel : pire, il les aggrave. Continuer à encourager la croissance des exportations agricoles et l’intensification de la production sous couvert de « souveraineté » est un contresens politique et stratégique.
Une agriculture sous perfusion de l’extérieur
Derrière la notion de “réarmement alimentaire” qui émerge dans le débat public et politique, prônée par la FNSEA et la ministre de l’Agriculture, se trouve une vision de l’agriculture qui augmenterait fortement nos vulnérabilités.
La prétendue souveraineté française et européenne repose en réalité sur des importations massives d’engrais de synthèse (dont la fabrication est liée aux énergies fossiles) et de protéines végétales (telles que le soja, utilisées pour l’alimentation de nos animaux d’élevage). Ainsi, depuis le début de la guerre en Ukraine, les importations françaises d’engrais russes ont augmenté de 86 %, passant de 402 000 tonnes en 2021 à 750 000 tonnes en 2023 [2]. De même, aujourd’hui, 95 % du soja – soit 3 millions de tonnes chaque année – provient de l’étranger.
Ce modèle rend la France structurellement dépendante d’autres pays tels que la Russie ou les États-Unis, à rebours de toute véritable souveraineté, autonomie et résilience alimentaires. Les décisions politiques actuelles pointent le problème mais se bornent à déplacer perpétuellement les points d’approvisionnement, reproduisant les mêmes logiques de dépendance ailleurs, sans adopter de solutions visant à nous rendre réellement autonomes et à réduire la consommation d’engrais de synthèse [3].
Un coût humain, économique et écologique
En plus d’une pression accrue sur les ressources naturelles, le modèle agricole productiviste a des conséquences directes sur les Français et les Françaises. Il rend notre agriculture dépendante des importations d’engrais et de matières premières agricoles, ce qui la rend vulnérable aux variations des cours. Par exemple, la hausse du prix de l’énergie engendre une augmentation du prix des intrants et des matières premières agricoles, qui se répercute sur le coût de l’alimentation et donc le pouvoir d’achat des citoyen·nes. Ces hausses affectent également les agriculteurs et agricultrices et, in fine, peuvent accroître le risque de crise sociale. Ce modèle est insoutenable économiquement, injuste socialement et destructeur écologiquement.
Des systèmes alimentaires plus autonomes sont indispensables
Nos organisations appellent les pouvoirs publics à cesser les doubles discours. La concrétisation de la souveraineté alimentaire passe par des actes cohérents, et non par des lois qui confortent un modèle agricole dépassé et vulnérable, comme c’est le cas de la proposition de loi Duplomb prochainement discutée à l’Assemblée nationale.
Les politiques publiques françaises et européennes doivent soutenir de manière structurelle les modèles agricoles qui réduisent nos vulnérabilités et sont plus résilients, tels que l’agroécologie. Il est notamment urgent et nécessaire de mettre en œuvre un véritable plan pour réduire la consommation et accroître l’autonomie en engrais, qui doit faire partie d’une stratégie cohérente et de long terme pour :
- réduire notre dépendance aux engrais azotés, phosphatés et potassiques importés ;
- relocaliser la production de protéines végétales pour l’alimentation animale ;
- accompagner les agriculteurs et agricultrices vers la transition agroécologique.
Notes aux rédactions :
[1] Il a été fait le choix dans cette note d’utiliser plutôt le terme d’autonomie alimentaire, clé à la fois d’une meilleure souveraineté alimentaire pour la France en période de risque militaire et d’une meilleure résilience du pays face aux aléas environnementaux, sanitaires et géopolitiques.
[2] Béatrice Mathieu, « La redoutable stratégie de Poutine pour mettre l’agriculture française sous dépendance », L’Express, septembre 2024.
[3] Comme en atteste le projet de la Commission européenne de proposer des droits de douane sur les derniers produits agricoles et les engrais en provenance de Russie et de Biélorussie, janvier 2025.
A l’appel du « Réseau Action climat », plus d’une centaine de personnalités représentants des dizaines d’associations et de mouvements lancent un appel au sursaut dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique « qui n’oublie personne ».
Un dispositif d’ombrage destiné à rafraîchir l’été une rue commerçante de Rennes (Ille-et-Vilaine). | ARCHIVES DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
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Dix ans après l’Accord de Paris sur le Climat, signé dans notre propre pays, c’est ensemble que nous devons interpeller le Gouvernement pour construire et accélérer notre adaptation et transition face au changement climatique et à ses impacts.
Faut-il renforcer les sanctions économiques envers les pays non coopérants en matière de lutte contre le changement climatique ?
« Pour une transition qui n’oublie personne »
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Le gouvernement français se retrouve une nouvelle fois face à ses incohérences avant une étape cruciale, celle de la COP30 en novembre au Brésil, année des 10 ans de l’Accord de Paris. Il doit faire face à sa responsabilité historique. Pour nous, il n’y a pas le choix, c’est une question de survie et de justice pour l’Humanité. Si les dangers et conflits montent de toutes parts dans un monde en tensions, le changement climatique n’est pas en pause.
Personne n’est ni ne sera épargné par ses conséquences.
Convaincus, abattus, isolés, motivés : quel que soit notre état d’esprit, nous savons que les victoires se gagnent toujours ensemble, en restant visibles, solidaires, fiers des victoires passées, déterminés pour la justice. À l’heure où le péril climatique et l’effondrement des écosystèmes s’intensifient, nous ne devons pas nous cacher. C’est notre histoire et c’est ensemble que nous l’écrivons. »
(1) Parmi les signataires de cet appel (consultable sur le site du Réseau Action Climat) :
Agnès Rossetti - Présidente de Initiative Développement ; Aïcha Koraichi, Présidente, Action contre la Faim ; Alice Apostoly et Déborah Rouach, Co-directrices de l’Institut du Genre en Géopolitique ; Allain Bougrain Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux ; Amélie Franco, pour GreenFaith France ; Anne-Françoise Taisne, Déléguée générale du Comité français pour la solidarité internationale - CFSI ; Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France ; Antoine Gatet, Président de France Nature Environnement ; Antoine Tirot, Responsable secteur Économie/Consommation/Environnement à La Confédération Syndicale des Familles (La CSF) ; Bernard Bonnet, Président de Vie Océane ; Bernard Laponche, Président de Global Chance ; Blaise Desbordes, Directeur Général Max Havelaar France ; Bruno Lemarchand, Président de Santé En Transition ; Camille Lecharpentier et Capucine Thomas, Co-présidentes des Jeunes Ambassadeurs pour le Climat ; Cathie Boutonnet, Jean-François Boutonnet, Thierry Lavisse et William Ramirez, équipe de l’Association Canopée12 (Aveyron) ; Cécile Duflot, DG, Oxfam France ; Cédric Javanaud, Directeur général, Fondation GoodPlanet ; Céline Meresse, Présidente, CRID ; Céline Proenca Pina, pour la Recyclerie du Sud ; Christian Léger - Président de la SEOR ; Christophe Chauveau, Directeur Général d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières ; Claire Le Floch, Présidente de Cataliz ; Claire Nouvian, BLOOM Association ; Clara Prosperi, Co-présidente de Déclic Collectif ; Clotilde Bato, Déléguée Générale SOL ; Cyrille Moulin, Président de Bio Équitable en France ; Didier Bourse, Président ATTAC Réunion ; Didier Duriez, Président national du Secours catholique - Caritas France ; Emanuela Croce et Alexandre Morel, co-Directeur. ice Général, CARE France ; Eric Morbo, Directeur Général, Surfrider Foundation Europe ; Fanny Fanou, Présidente de Géominnov ; Fanny Petitbon, Responsable France, 350.org ; Florent forestier, Président yes WE CAN nette ; Francis Nativel, Président de l’association Eau et Rivières de Bretagne ; Françoise Vernet, Présidente d’honneur, Terre & Humanisme ; Franzeska Bindé, Porte-parole d’Alternatiba ; Geneviève Bernard, Présidente Fédération nationale Terre de Liens ; Gilbert Laporte, Président de Domoun Laplaine ; Gilles Delecourt, Directeur Général, Action Education ; Gilliane Le Gallic, Alofa Tuvalu ; Guillaume Grima, Représentant légal de l’association Effet de Serre Toi-Même ! ; Hania Hamidi, Secrétaire Générale, UNEF ; Hélène Bâ, Présidente de Basket Pour Toutes ; Ismaël Paillard, Président de Fridays for Future France ; Jade Verda, co-directrice artistique du Collectif Minuit 12 ; Jacky Herbiniere, Porte-parole de l’association GERMIN’ACTEURS (Réunion) ; Jason Temaui Man, Président de Te Motu ; Jean Azan, Administrateur des Ami·e·s de la Confédération paysanne ; Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France ; Jean-Marc Civière, Président, all4trees ; Jean-Marie Delalande, Président de Paysages de France ; Jérémie Suissa, Délégué général de Notre Affaire À Tous ; Joel Guiot, Président du Groupe Régional d’Experts sur le changement climatique en région PACA (Air-Climat/GREC-Sud) ; José Tissier, Président de Commerce Equitable France ; José Manço Fondateur Les Fringues Store Associatif ; Julie Ferrua, Murielle Guilbert, Co-déléguées générales de l’Union syndicale Solidaires ; Julien Kien, Président de Bio Consom’acteurs ; Julien Le Guet, Coporte-parole de Bassines Non Merci ; Karin Flick et Jean-Luc Bausson, Co-président.es, CMR - Chrétiens dans le monde rural ; Laurence Marandola, Porte-parole de la Confédération paysanne ; Le Collectif Bassines Non Merci 79 ; Léa Zaïdat, Coordinatrice des mobilisations chez Action Justice Climat Paris ; Léo Kichenassamy Alamelou, Responsable Régional Outre-Mer – PTC Régional ; Lorana Vincent, Déléguée générale VRAC France ; Lou Chesné, Porte-parole d’Attac France ; Loraine Derville, Déléguée Générale du Mouvement Tilt ; Luc Gateau, Président de l’Unapei ; Luc De Ronne, Président d’ActionAid France ; Magali Payen, fondatrice d’On est prêt; Manon Rousselot-Pailley, Présidente du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) ; Marie Gabrielle Domizi, Présidente de l’ONAV - Observatoire National des Alimentations Végétales ; Marie Cohuet et Laura Thieblemont, Co-Présidentes des Amis de la Terre France ; Marie-Noëlle Reboulet, Présidente du Geres ; Marin Chaveyriat, Président du Lobby Climatique Citoyen ; Mathis Fidaire, Président du Réseau étudiant pour une Société écologique et solidaire (RESES) ; Matthieu Barthas, Président de Guyane Nature Environnement ; Maximin Assoune, Président et Dominique OUDIN, directeur du CBN-CPIE Mascarin ; Morgane Créach, Directrice générale du Réseau Action Climat-France ; Nathalie Tehio, Présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Nicolas Huet, Président de l’association Nature Océan Indien ; Nicolas Verzotti, Président de Réseau CIVAM ; Nikolic Natacha, Présidente de l’Agence de Recherche pour la Biodiversité à la Réunion (ARBRE) ; Olivier Bruyeron, Président Coordination SUD ; Pauline Debrabandere, Responsable plaidoyer et campagnes, Zero Waste France ; Priscillia Ludosky, Présidente du CLSE ; Rachid Lahlou, Président fondateur, Secours Islamique France ; Rémi Donaint, Porte-parole d’Action non-violente COP21 ; Tanguy Martin, Administrateur mandaté par Ingénieurs sans frontière Groupe agricultures et souveraineté alimentaire ; Sandra Cossart, Directrice, Sherpa ; Sarah-Maria Hammou, coordinatrice des programmes justice climatique chez Ghett’up ; Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice générale de la Fondation pour la Nature et l’Homme ; Sylvain Barbot pour Zéro Déchet La Réunion ; Sylvain Benusiglio, Co-président Le Taille-Vent, Réunion ; Véronique Andrieux, WWF France ; Véronique Moreira, Présidente de WECF France ; Virginie Amieux, Présidente du CCFD-Terre Solidaire ; Yannick Boyer, Président de l’APN (les Amis des Plantes et de la Nature) ; Yvan Savy, Directeur général, CIWF France ; Yvette Duchemann, Présidente Solidarité Écologiste Populaire POU NOUT TÈR.
Clés : Climat Environnement Réchauffement climatique Météo Monde Inondations Réflexion Point de vue
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?EDffcA
Le monde du travail face à l'urgence écologique ©Getty - Tom Werner
Où travailler pour contribuer à la transition et avoir un impact sur le climat ? Comment le monde du travail se transforme-t-il au regard des enjeux de transition écologique ?
Dans un monde où 90% de la population tire ses revenus de l’activité de travail (agricole, industriel, de services), engager la réflexion sur une transformation écologique du travail et des emplois soulève des enjeux fondamentaux.
De plus en plus d’étudiant.e.s expriment le souhait de travailler dans un secteur ou une entreprise en accord avec la transition.
Transformer la conviction en engagement
Face à l'ère de la transition écologique et face à l'urgence environnementale, de plus en plus de personnes, étudiants, jeunes diplômés, personnes actives ou en recherche d'emploi cherchent à transformer leur conviction en engagement professionnel. Cette question est au cœur des bouleversements menés pour répondre aux enjeux de demain, pour pouvoir anticiper l'évolution des métiers bas carbone. Pour être écolo, faut-il forcément changer de boulot ? Comment préparer une transition juste sans le faire aux dépens de personnes travaillant dans les secteurs les plus polluants ? Et comment s'orienter ou se reconvertir et quels sont les domaines à privilégier et ceux qui vont décroître ?
À lire aussi
Bonne ambiance, respect, épanouissement : les jeunes redéfinissent le monde du travail
L’emploi, moteur de la transition écologique pour les jeunes ?
Pour Marine Le Lan, membre du collectif Pour un réveil écologique, il y a dans cette nouvelle génération d’étudiants, des gens plus concernés par les problèmes écologiques que d’autres : « Nous avons mené un sondage avec le collectif Harris Interactive. L'idée, c'était d'interroger 2000 jeunes de 18 à 30 ans, de toute catégorie socioprofessionnelle confondues. Un chiffre qui nous a beaucoup alertés, c'est que 70 % des jeunes sont prêts à renoncer à un emploi qui ne prendrait pas en compte ces enjeux de transition écologique. Il y a un réel intérêt de la part des jeunes sur ces questions-là. Un autre élément que nous avons remarqué, c’est que lors des forums d’école ces derniers mois, beaucoup d’étudiants sont intervenus pour dénoncer la présence de certaines entreprises qui menaient des actions climaticides, comme certains grands groupes pétroliers. Les jeunes sont donc de plus en plus mobilisés. »
Un intérêt chez les jeunes pour les emplois verts ?
Liza Baghioni est sociologue et anthropologue du travail au CEREQ, pour elle, il y a deux approches au niveau de la demande des jeunes autour des emplois verts : « Il y a ceux qui visent à protéger l'environnement avec des métiers comme gardes forestiers, agents de déchetterie, agents de la police des eaux, et qui représentent 0,5 % de l'emploi total en 2018. Et une autre approche qui va comptabiliser les métiers dits verdissants qui intègrent des nouveaux blocs de compétences liées aux enjeux environnementaux. Il est à 14 % de l'emploi total en 2018. Ce sont des volumes assez faibles, et qui évoluent peu rapidement ces dernières années. »
À écouter
Laurent Berger (CFDT) : "La question demain est de travailler tous et dans de meilleurs conditions"
L'invité de 8h20 : le grand entretien
26 min
500 0000 emplois en plus liés à la transition énergétique
Selon certaines prospectives, il pourrait y avoir jusqu’à 500 000 emplois liés à la transition énergétique en 2050 si la France applique sa stratégie bas carbone. Pour Antoine Durand, responsable Transition écologique et emplois au Réseau Action Climat : « Dans le scénario le plus favorable qui est présenté aujourd'hui par la stratégie nationale bas carbone, nous sommes dans une fourchette entre 200 000 et 500 000 emplois en 2050. »
Un boom des métiers autour des énergies renouvelables ?
Pour Antoine Durand, on constate qu’il y a une forte augmentation des emplois dans le domaine des énergies renouvelables : « Si on regarde les derniers chiffres, par exemple pour la filière photovoltaïque, la croissance est tout à fait nette. Si on prend le scénario négaWatt associé au développement des énergies renouvelables, on a 130 000 emplois qui pourraient être attendus en France d'ici 2030. Quand on discute avec les professionnels du secteur, ils nous disent qu’ils ont besoin de recruter des techniciens en maintenance notamment. Donc oui, l'offre d'emploi existe. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission...
Avec :
- Liza Baghioni Sociologue et anthropologue du travail au CEREQ - Département Travail Emploi et Professionnalisation (DTEP) du Céreq. Elle a co-publié en 2022 « La transition écologique au travail : emploi et formation face au défi environnemental », Céreq BREF, n°423.
- Antoine Durand Responsable Transition écologique et emplois - Réseau Action Climat.
- Marine Le Lan membre du collectif Pour un réveil écologique, elle a participé à la création du guide pour « l’emploi de demain ».
À écouter
Les salariés s’engagent de plus en plus dans la transition écologique de leur entreprise
Histoires économiques
2 min
Chroniques
- Les tracteurs des agriculteurs sur l'A4 au niveau de Jossigny, à l'est de Paris, ce lundi.
- Que sont les accords de libre-échange au cœur de la crise agricole ?
- La mobilisation des agriculteurs continue partout en Europe, et au cœur de la crise, il y a les accords de libre-échange négociés par l’Union européenne. De quoi s’agit-il exactement et pourquoi posent-ils problème ?
La lutte enchantée 29 janv. 2024 • 5 min
Développé par l’ADEME et le Réseau Action Climat, cet outil est disponible en libre accès.
Connu / https://bsky.app/profile/reseauactionclimat.org/post/3lilxgldb7224
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Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org
Pour pallier les importations de viande, une solution perçue comme simple est régulièrement mise en avant : plus d’élevage intensif.
Mais plus de poulaillers intensifs sur le sol français nous rendra-t-il vraiment plus autonomes ? (1/2)
20 février 2025 à 10:17 14 reposts 23 ont aimé
Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 1j
Retrouvez notre dernier rapport qui dresse un état des lieux de la situation actuelle et envisage des pistes pour renforcer l’indépendance et la résilience de notre système agricole 👉
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Le Réseau Action Climat, en partenariat avec l'ADEME, publie un rapport présentant un panorama des impacts du changement climatique dans toutes les régions de France. Forêts, plages, montagnes, plaines... tous les paysages sont déjà affectés avec des répercussions pour tous et dans tous les secteurs.
1-AuRA - Les glaciers en danger
2-BFC - Le secteur agricole à sec
3-Bret - Alerte aux vagues de submersion
4-CVL - Agriculture, patrimoine et forêts face aux sécheresses
5-Corse - Des risques du fond des mers au sommet des montagnes
6-GE - Toute l'économie perturbée
7-HdF - Les Hauts-de-France prennent l'eau
8-IdF - invivable en été ?
9-Normandie - La mer grignote la côte
10-NAqu - Des territoires variés, tous impactés
11-Occitanie - Faire face aux sécheresses
12-PdL - Entre sécheresses et inondations
13-PACA - La Provence-Alpes-Côte-d'Azur en surchauffe
14-DROM - Les Outre-mer en première ligne
Le rapport complet -> https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2024/09/rac_climat-region-rapport_11-web-1.pdf
Réseau Action Climat @RACFrance · 1h
Le secteur aérien est le seul dont le carburant n’est pas taxé ET dont les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Taxer le kérosène pour financer des trains + fréquents, plus de gares et des billets moins chers, c’est agir pour le climat et la justice sociale. #ChaqueLoiCompte
0 - 10 - 10 - 592
Notre alimentation est à l’origine de nombreux impacts sur l’environnement et contribue fortement à la crise climatique. Il est donc urgent de faire évoluer notre alimentation. Mais comment faire en l’absence de choix suffisant et sans information sur les impacts environnementaux des produits ?
Le Réseau Action Climat a évalué les enseignes de supermarchés
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résultat
Aucun supermarché ne permet aux consommateurs d’avoir une alimentation durable. Face à l’ampleur et l’urgence des changements attendus, les engagements volontaires ne suffiront pas : il est grand temps que les pouvoirs publics encadrent plus strictement le secteur de la grande distribution.
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-> https://agir.greenvoice.fr/petitions/exigeons-un-veritable-etiquetage-environnemental-des-produits-alimentaires
707 signatures
Connu / https://wegreen.fr/group/9858/home/publication/lancement-de-la-campagne-grande-distributiuon-du-rac
Editeur : Réseau pour la transition énergétique - CLER; Réseau Action Climat France - RAC F
Cote CLER : EN LIGNE
Descripteurs : #webséminaire ; Généralité énergie renouvelable ; Collectivité locale ; Planification spatiale ; #ToolsAménage ; Réglementation ; Plaidoyer ; Urbanisme ; #ToolsEnR
EN LIGNE
Alexis Monteil-Gutel, Responsable énergies renouvelables au CLER-Réseau pour la transition énergétique et Zélie Victor, Responsable transition énergétique au Réseau Action Climat décryptent le projet de loi EnR et ses enjeux.
00:00 Introduction
5:15 contexte, analyses et propositions du Réseau Action Climat
38:00 analyses et propositions du CLER-Réseau pour la transtion énergétique sur notamment la planification et le partage de la valeur
1:00 Échanges avec les participant.e.s
URL : https://www.youtube.com/watch?v=_vzoDkSyqYw -> i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?CwhXgw
Langue : Français
Niveau d'autorisation : 0
- Présentation Webinaire EnR.pptx-RAC.pdf téléchargé
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Connu / https://twitter.com/RACFrance/status/1603320942700134400
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Réseau Action Climat
@RACFrance
Alors que le COI remettra prochainement son rapport afin d’éclairer les choix politiques d’investissement du Gouvernement, le @RACFrance
publie son propre Plan d’investissement dans les infrastructures de transport afin de réussir la transition écologique 👇
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10:27 AM · 15 déc. 2022
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Greenpeace Poitiers
Réseau Action Climat
@RACFrance
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5h
En réponse à
@RACFrance
Les choix politiques qui seront faits par le Gouvernement feront office de test de crédibilité de la planification écologique 🧐
Plusieurs dizaines de milliards d'€ sont en jeu et ces choix conditionneront la manière dont nous nous déplacerons au cours des prochaines décennies
Réseau Action Climat
@RACFrance
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5h
En pleine crise écologique et alors que notre système de transport affronte depuis plusieurs mois des crises à répétition, le @RACFrance
détaille 5⃣ propositions pour faire de ce quinquennat celui de la transformation de notre mobilité
Réseau Action Climat
@RACFrance
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5h
1⃣ Instaurer un moratoire sur les nouveaux projets routiers
En France, il existe en encore plus de 55 projets routiers contestés.
En plus de leurs impacts sur le climat et la biodiversité, le coût total estimé de ces projets est de plus de 18 Mds€ dont 12 Mds€ d'argent public
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David Valence et 9 autres personnes
Réseau Action Climat
@RACFrance
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5h
2⃣ Interdire toute extension ou construction de nouvel aéroport 🛬
Malgré la proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat d'interdire les projets d'extensions d'aéroports qui entraîneraient une hausse du trafic aérien, 🔟 projets sont encore sur la table en 🇫🇷...
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@CharlieFleurene@mamot.fr et 3 autres personnes
Réseau Action Climat
@RACFrance
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5h
3⃣ Faire du train un moyen de transport de masse en investissant au moins 3 Mds€ en plus par an dans l'entretien et la modernisation du réseau ferroviaire 🚊
Lors du #PLF2023 le Gouvernement avait rejeté ces propositions en renvoyant justement au rapport du COI 🧐
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Réseau Action Climat
@RACFrance
3⃣ Faire du train un moyen de transport de masse en investissant au moins 3 Mds€ en plus par an dans l'entretien et la modernisation du réseau ferroviaire 🚊
Lors du #PLF2023 le Gouvernement avait rejeté ces propositions en renvoyant justement au rapport du COI 🧐
10:28 AM · 15 déc. 2022
Greenpeace Poitiers
Réseau Action Climat
@RACFrance
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6h
En réponse à
@RACFrance
4⃣ Créer 50 000 kilomètres de pistes cyclables partout en 🇫🇷 grâce à un nouveau #PlanVélo doté d'un budget de 3 Mds€ sur le quinquennat🚲
Ces financements devront notamment permettre aux petites et moyennes villes et aux territoires ruraux de déployer leurs propres réseaux vélo
Réseau Action Climat
@RACFrance
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6h
5⃣Doubler le nombre de déplacements en transports en commun grâce à un financement régulier de 2,5Mds€sur le quinquennat 🚍
Ce financement doit permettre de soutenir le développement des infrastructures et services de transports en commun y compris dans les zones moins denses
Réseau Action Climat
@RACFrance
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6h
@RACFrance
appelle aussi le Gouvernement à instaurer une règle d’or climatique & environnementale sur tous les nouveaux projets d’infrastructures de transport⚖️
Cette règle d'or doit notamment permettre de limiter fortement le coût de ces investissement pour les pouvoirs publics
Réseau Action Climat
@RACFrance
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6h
Le détails de nos propositions #ChoisirNosMobilités 👇
Connu / https://wegreen.fr/post/194945
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Quel candidat dispose du meilleur programme sur l’écologie ? Une vidéo signée Blast :
Classement des candidats par Réseau Action Climat :
Elections 2022 : 7 axes pour le climat
Elections 2022 : 7 axes pour le climat
Pour les élections présidentielle et législatives, le Réseau Action Climat et ses organisations membres proposent un ensemble de mesures ambitieuses pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs des transports, de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, de l’international, du bâtiment et de la fiscalité verte.
Réseau Action Climat
Classement de Greenpeace : https://www.greenpeace.fr/presidentielle-2022-ecolo-ou-pas-les-candidat·es/
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Enquête — Alternatives - Durée de lecture : 11 minutes
[1/4] Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
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Sans sobriété, « on n’y arrivera pas », avertissait pourtant en juillet dernier Jean Jouzel, paléoclimatologue et ancien vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
Le concept de sobriété, prisé des philosophes antiques qui l’associaient au bonheur et à la sagesse, connaît aujourd’hui un regain d’intérêt. Un nombre croissant d’intellectuels, d’associations et d’institutions (comme l’Ademe, l’Agence de la transition écologique) y voient l’un des éléments centraux d’une transition énergétique réussie, permettant de rompre avec « l’ébriété » de nos sociétés de surabondance.
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réduire notre consommation d’énergie et de biens matériels par un changement en profondeur de nos comportements et de nos modes de vie. Elle s’inscrit dans une démarche collective, dans la mesure où elle remet en cause les habitudes de consommation qui « structurent » aujourd’hui nos sociétés industrialisées, comme l’écrit Luc Semal dans Sobriété énergétique — Contraintes matérielles, équité sociale et perspectives institutionnelles (éd. Quae). En nous affranchissant de désirs superflus, nous limiterions la pression que nous exerçons sur l’atmosphère et le vivant.
« Évidemment, elle s’adresse à ceux qui ont des modes de consommation irraisonnés et peuvent les réduire » , précise Anne Bringault, coordinatrice des opérations au Réseau Action Climat (RAC). Alors que 3,8 millions de personnes en France sont en situation de précarité énergétique, la sobriété est une affaire d’équité sociale, selon Barbara Nicoloso, directrice de l’association Virage Énergie et autrice du Petit traité de sobriété énergétique (éd. Charles Léopold Mayer). « L’idée, c’est de rééquilibrer les choses, d’arriver à une juste consommation : que les personnes consommant trop arrêtent de le faire, et que celles étant dans une situation délicate puissent satisfaire leurs besoins essentiels, dit-elle à Reporterre. Il faut penser l’énergie comme une ressource vitale devant être accessible à l’ensemble de la population. »
L’ingénieur énergéticien Thierry Salomon, également vice-président de l’association Négawatt, définit la sobriété comme une « intelligence de l’usage ». Il distingue quatre leviers d’économies d’énergie. La sobriété structurelle consiste à réorganiser nos activités et l’espace de manière à favoriser des usages peu énergivores (comme en réduisant la distance entre les lieux de travail, les commerces et les habitations). La sobriété dimensionnelle vise à réduire autant que possible la taille de nos équipements — faire ses courses avec un véhicule d’une tonne n’est par exemple pas indispensable, dans la mesure où un vélo cargo peut souvent faire l’affaire. La sobriété d’usage, elle, invite à modérer notre utilisation desdits équipements — éteindre les écrans publicitaires, limiter la vitesse sur la route ou réparer son téléphone plutôt que de le jeter sont autant de manières de réduire notre consommation, explique-t-il. La sobriété conviviale, enfin, relève d’une logique de « mutualisation des équipements et de leur utilisation » : partager sa tondeuse avec ses voisins, par exemple, permet de diviser par deux les nuisances environnementales que sa production génère.
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Le Réseau Action Climat demande au Gouvernement français de s’opposer publiquement à la classification par la Commission européenne du gaz fossile, aussi appelé à tort “naturel”, comme énergie “verte” dans la taxonomie européenne.
Contexte : la taxonomie européenne est la première classification mondiale définissant précisément ce qu’est un investissement “vert”. Elle a pour objectif de donner aux investisseurs publics comme privés la liste des activités pouvant être considérées comme ayant des effets bénéfiques pour le climat et l’environnement.
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Investir dans le gaz fossile, c’est maintenir la dépendance de l’Europe à une énergie fossile pour les 30 prochaines années et rendre l’objectif climatique européen pour 2030 ainsi que la neutralité climatique d’ici à 2050 inatteignables.
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Connu / https://twitter.com/RACFrance/status/1376887142778032135
7 155 signatures à travers 63 campagnes locales
Il y a urgence à agir contre la pollution de l’air qui empoisonne nos grandes agglomérations. Il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur : les effets négatifs sur la santé de l’exposition chronique à une pollution de fond, au-delà des seuls pics de pollution, sont connus et scientifiquement documentés. Le trafic routier et automobile y tient aujourd’hui une responsabilité de premier ordre.
... Pour rendre cette transition possible et acceptable socialement, il faut développer les alternatives (vélo, transport en commun, marche, solutions partagées comme le covoiturage ou autopartage, etc.) et mettre en place des mesures d’accompagnement et des aides.
C’est également un impératif pour faire face à la crise climatique. À l’échelle nationale, le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre, avec 31 % des émissions. Parmi les différents modes de transport, le routier est à lui seul responsable de près de 94 % des émissions au niveau national et les véhicules particuliers de plus de la moitié d’entre elles (52 %), chiffres à l’appui https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2020/09/hcc_rapport_grand-public_2020_-2.pdf. À l’échelle des métropoles, le transport routier est également le premier, ou l’un des premiers secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Selon le WWF, en 2018, le transport représentait 16% des émissions de gaz à effet de serre dans les 10 plus grandes métropoles françaises https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2018-07/20180704_Etude-defi-climatique-villes.pdf.
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lancez une campagne d’interpellation de vos élu.es locaux pour exiger une autre mobilité urbaine !
=> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MubbcQ
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plus de détails sur les demandes politiques possibles sur ce sujet https://docs.google.com/document/d/18F5Pcc5sxq6XZOKqYkUwoaeumZIsrXO6ue_Qf1jNz3k/edit#heading=h.o7m8aadng3ml
Connu / mel
Sujet : Un début d’année sur les chapeaux de roues (de vélo)
Date : Thu, 28 Jan 2021 10:22:57 -0500 (EST)
De : L'équipe GreenVoice <> Pour : ind1ju
Janvier 2021 Le journal de la Résistance Verte En partenariat avec Alternatiba et le RAC ...
Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l'Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l'Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l’Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l’Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Malheureusement, cela ressemble à une fin de non recevoir. Encore une fois le virage écologique et social annoncé ne se traduit pas dans les faits immédiats ; il est repoussé à plus tard.
Parmi les nombreuses mesures rejetées, dont la mise en œuvre aurait pu être voté dès maintenant : l’intégration d’une composante poids dans le Malus pour l’achat de véhicules, la baisse de TVA à 5,5 % sur les billets de train, la mise en place de prêts à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu émetteur, l’élargissement des publics éligibles pour les aides à la rénovation performante, la mise en place des éco-conditionnalités “climat” véritablement contraignantes pour les entreprises qui reçoivent des aides publiques, la mise en place d’une prime à l’investissement pour la restauration collective afin d’atteindre les objectifs de la loi EGALIM, augmenter les montants du Fonds Vélo pour financer des pistes cyclables etc.
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Si le PLFR3 acte une hausse de 1 milliard de la dotation de soutien à l’investissement local, cette augmentation n’est ni suffisante ni conditionnée ! Elle reste bien en deçà des besoins de financement et ne résout pas le besoin des collectivités en dépenses de fonctionnement. Si ce test est un échec, la session de rattrapage aura lieu avec le PLF 2021 qui doit acter un soutien fort pour réaliser la transition dans les territoires.”
Dans un copieux document de sept pages mis en ligne vendredi 3 avril, le Réseau action climat (RAC) propose de grandes orientations pour gérer l’urgence et préparer la suite : sauver un maximum d’entreprises à court terme certes, mais préparer un plan de sortie de crise de moyen terme qui favorise les relocalisations, conduise les industries à diminuer leurs pollutions et leurs émissions de gaz à effet de serre et incite les consommateurs et les pouvoirs publics à favoriser les produits respectueux de l’environnement et à lutter contre l’obsolescence programmée. Le tout dans un esprit de justice sociale — en accélérant la rénovation énergétique des logements et en accompagnant dans la transition les travailleurs des industries les plus polluantes notamment — dans un cadre économique où la règle d’airain des 3 % de déficit public serait durablement assouplie et où tous les investissements seraient fléchés vers la transition écologique.
« On ne prétend pas savoir quand on sortira de la crise et la priorité reste la solidarité avec les malades, l’hôpital public et le secteur de la santé, précise à Reporterre Neil Marakoff, du RAC. Mais après, comment ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’en 2008 ? Car nous sommes face à une crise sanitaire qui a une source environnementale — le trafic d’animaux sauvages —, aggravée par la mondialisation — comme le montrent les pénuries de médicaments — et qui touche plus gravement les ménages les plus précaires et les plus pauvres — revenus précaires, mal-logés, etc. On ne pourra pas faire un reset du vieux monde après cette crise, qui a mis en lumière les vulnérabilités de notre société. » Pour l’heure, le document a été envoyé aux différents ministères dont ceux de l’Économie et de la Transition écologique et solidaire. « Il est surtout destiné à nourrir le débat public. Nous essaierons d’apporter des propositions concrètes plus tard, tout en discutant avec les autres acteurs qui mènent des travaux similaires. »
Connu / https://reporterre.net/Crise-sanitaire-les-propositions-se-multiplient-pour-penser-un-apres-plus-ecologique