Graphisme, messagerie, cloud… des acteurs du logiciel libre offrent des alternatives aux Gafam
Alternatives –Technologies libres
Des associations proposent des services pour dire au revoir à Google ; des entreprises choisissent de ne travailler qu’avec des logiciels libres. L’écosystème du numérique libre se développe en France. Focus sur des initiatives bretonnes.
par Rachel Knaebel
23 juillet 2025 à 09h30 Temps de lecture : 8 min.
Deux hommes regardent des écrans d'ordinateur portable, ils sont vu de trois-quarts dos, sur un fonds bleu sur lequel on distingue des logos de dizaines de logiciels libres.
Montage ©Nathalie Quiroga
« C’était la première fois que je voyais des informaticiens de gauche. » Aurore Denis est développeuse informatique. Avant, le logiciel libre, elle ne connaissait que « de loin ». Tout cet univers fait de logiciels au code ouvert, que les utilisateurs ont la liberté d’utiliser, de copier, de modifier et de distribuer, n’était pas vraiment au programme dans sa formation. « Dans mes études d’informatiques, j’ai travaillé un peu sur Linux [un système d’exploitation open source, ndlr], mais pas beaucoup plus. »
... a rejoint le collectif breton Kaz, une association qui propose des services numériques basés sur des logiciels libres et hébergés en Bretagne. À Kaz, « la moitié de gens sont des informaticiens du logiciel libre, l’autre moitié ne viennent ni de l’informatique ni du logiciel libre, mais plutôt du monde militant, et ont des années d’engagement derrière eux, explique Fañch, un autre bénévole de l’association. Kaz, c’est la rencontre de ces deux mondes, qui résonnent vachement bien ensemble. » Bruno Perera, par exemple, n’est pas informaticien. Il est entré à Kaz, « pour le projet politique », celui d’un numérique libéré de Google et des autres multinationales qui ont installé un oligopole sur les outils numériques.
« On a commencé à se réunir pour réfléchir à comment résister aux Gafam », résume Alain Rivat, ancien responsable informatique dans l’Éducation nationale, aujourd’hui retraité. C’est comme ça que Kaz est né en 2020 à Vannes (Morbihan), sur la promesse de proposer à prix réduit du « numérique sobre, libre, éthique et local ».
Alternative à Google Drive
... BigBlueButton, une solution de visioconférence ... des services d’hébergement de sites web, comme celui du média breton Splann !, de messageries mails, d’espaces de travail en commun en ligne (alternatifs aux Google Doc et Drive), de messageries instantanées d’équipe (sur Mattermost, solution alternative à Slack notamment), de formulaires en ligne… « On offre aussi de nouveaux services quand les associations expriment un besoin, par exemple PeerTube [alternative à YouTube, ndlr]
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de très petites entreprises, des syndicats, des associations.
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une solution alternative à Google Drive et Google Doc avec Nextcloud », un logiciel libre, précise François Merciol, qui est enseignant-chercheur en informatique ... Mattermost
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Le sens de la sobriété
... si vous n’utilisez pas certains services, on les désactive, et on les réactive à la demande ... la messagerie, ce n’était pas un lieu de stockage
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Chez les indés
La revue de presse du journalisme engagé : une sélection d’enquêtes, de récits, et d’alternatives parues dans la presse indépendante, directement dans votre boîte mail.
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une mise à jour de Windows peut obliger les utilisateurs à acheter un nouvel ordinateur.
... cinq serveursindispensables pour les services proposés. « Nous n’avons pas l’objectif de multiplier les utilisateurs. Quand on arrivera à nos limites, d’autres devront prendre le relais », souligne Didier, in
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« C’est local »
... Framasoft ... dizaines de structures proposant des services en ligne « libres, éthiques et décentralisés » qui permettent de trouver rapidement des alternatives aux Gafam respectueuses de nos données et de la vie privée ... « chatons » pour « collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires ».
Sur le même sujet « Faire quelque chose, le partager », sans visée commerciale : le combat du logiciel libre n’est pas mort
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Infini ... existe depuis… 1995 ... des gens qui viennent chez nous, car c’est local. Nos serveurs sont à Brest, et nos services sont gratuits contre une adhésion à prix libre. On a une bonne réputation, plein de sites brestois sont hébergés en infini.fr. »
Des logiciels d’animation 3D à zéro euro
... des entreprises privées lucratives engagées pour le logiciel libre. À Rennes, Activ Design, créée en 2011, est un centre de formation au graphisme et un studio graphique qui ne travaille qu’avec des logiciels libres ... valoriser professionnellement ces outils, dit Elisa de Castro, l’une des fondatrices ... le CMS Wordpress [Un CMS, Content Management System, est un logiciel qui permet de créer, gérer et modifier le contenu d’un site web
Sur le même sujet Profs, parents d’élèves et activistes se bougent pour libérer l’école de l’emprise de Google et Microsoft
Dans le domaine du graphisme, Activ Design utilise et forme par exemple aux logiciels libres Blender, pour l’animation en 3D, à Krita pour la peinture numérique, Gimp pour la retouche d’images, Scribus pour la mise en page, Godot Engine, pour créer des médias interactifs en 3D ou en réalité virtuelle, ou encore Inkscape, pour le dessin vectoriel, réaliser des illustrations ou schémas.
« Inkscape est beaucoup utilisé dans l’industrie ... réaliser des plans de vol, explique Cédric Gémy, développeur 3D et chef de projet ... Utiliser le logiciel d’animation 3D Blender coûte zéro euro, alors pour que l’outil Autodesk Maya, la licence coûte plus de 2200 euros par an. ... des graphistes viennent se former à ces logiciels libres souvent ignorés dans les écoles, et des non-graphistes s’initient aux bases du métier avec des outils accessibles.
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« Où veut-on mettre son argent ? »
Un autre modèle pour une entreprise active dans le logiciel libre peut être d’accompagner les utilisateurs dans la mise en place des outils. Toujours à Rennes, une coopérative, la Scop Ézéo, s’est créée en 2023 pour aider associations et petites entreprises à passer à des solutions libres, comme l’espace de travail collaboratif Nextcloud.
« Le secteur des logiciels d’espaces de travail est dominé par le duopole de Microsoft, avec Office 365, et Google avec sa suite », pointe Samuel Louvel, fondateur d’Ézéo ... des personnes qui ont souvent une vision politique de ce qu’est le numérique et veulent que leurs usages s’accordent avec leurs valeurs ... Nextcloud propose certes une version gratuite pour les particuliers, mais payante pour les entreprises
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Boîte noire
À Basta!, on utilise aussi les services de Netxcloud pour nos documents partagés et pour nos travaux collaboratifs en ligne, jamais Google Drive. Et le système sur lequel repose notre site Internet (CMS) est également un logiciel libre, Spip.
Mots-clés : Technologies libres , Travailler autrement, Economie partagée
Nature Climat Luttes Alternatives Monde
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Édito — Vie de Reporterre
Mis à jour le 18 juillet 2025 à 15h50 - Durée de lecture : 2 minutes
Vie de Reporterre Médias Le Monde d’après
L’histoire de Reporterre est intimement liée à celle de Hervé Kempf, son fondateur. À l’occasion de son départ à la retraite, il revient sur son parcours, raconte la création du média et nous fait revivre les temps forts de l’écologie dans un podcast en 4 épisodes.
Pour comprendre un journal, il est bon de connaître son fondateur. L’histoire de Reporterre est intimement liée à celle de Hervé Kempf. Au micro de Rémi Dybowski-Douat, le journaliste livre, à l’occasion de son départ en retraite, un récit intime et politique qui dessine les contours du quotidien de l’écologie.
Sous l’impulsion et la direction de Hervé Kempf, le journal a connu plusieurs vies. La première a démarré en 1989. Un mensuel du nom de Reporterre, en format papier, tiré à 26 000 exemplaires, accompagnait le réveil de l’écologie. Le titre — dont la parution avait été interrompue pour des raisons financières — a fait son retour en 2007, avec le lancement sur internet d’un blog lancé par Hervé Kempf pour accompagner son livre Comment les riches détruisent la planète. En 2012, la troisième vie de Reporterre a commencé avec son départ du Monde et la professionnalisation d’un journal parti de rien et qui a rapidement grandi.
Treize ans plus tard, Reporterre compte 31 salariés dont 26 journalistes qui alimentent deux lettres d’info, un podcast, des vidéos et un site qui compte chaque année plus de 32 millions de visites. En ce mois de juin 2025, alors que le journal est en pleine santé financière et que les lecteurs et lectrices sont au rendez-vous, une nouvelle page se tourne avec le départ de Hervé Kempf.
Il a posé les fondations de ce qu’est aujourd’hui Reporterre :
- Un site en accès libre parce que l’écologie nous concerne tous et toutes ;
- un média indépendant grâce aux 46 000 donateurs et donatrices qui lui donnent les moyens de produire chaque jour une information de qualité ;
- un journal animé par la conviction que l’écologie est la question du XXIe siècle. Et, par la certitude que cette écologie ne peut être que politique, indissociable de la justice sociale ;
- un collectif soudé qui, dans sa production comme dans son fonctionnement, refuse les rapports de domination.
Ces ingrédients qui font la force et la singularité de Reporterre trouvent leur origine dans l’histoire et l’énergie de son fondateur. Des radios libres à la rédaction du Monde, des manifestations étudiantes contre la loi Debré à Notre-Dame-des-Landes, du choc de Tchernobyl au journalisme scientifique, Hervé Kempf raconte, dans un podcast en quatre épisodes, un parcours au service de l’écologie et du journalisme.
Épisode 1 : De l’agitation étudiante au journalisme
Épisode 2 : Du choc de Tchernobyl à la fin du Monde
Épisode 3 : De la zad à la critique du capitalisme et des élites
Épisode 4 : Reporterre, le combat de l’indépendance
Connue / https://ciret.hypotheses.org/le-ciret/sites-des-membres-et-contacts
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Ethnologue, chercheure associée au Laboratoire Environnement Ville Société (UMR 5600 CNRS), Université de Lyon https://umr5600.cnrs.fr/fr/lequipe/name/edith-planche/, ainsi qu’artiste et aquarelliste, mon travail anthropologique cherche à montrer comment la rupture entre science et art est de même souche que la rupture entre nature et culture. C’est ce clivage que je vise à réconcilier à travers la structure SeA, Science et Art que j’ai fondée en 2000 et dirigée pendant 20 ans, avec la conception de supports d’éducation à l’environnement par l’art et l’ethnologie, rassemblés dans « La mallette des merveilles du fleuve » http://science-et-art.com/Mallette-Pedagogique. Ces supports pédagogiques dont je suis auteur et pour certains illustratrice, ont été conçus en faisant le départ avec le réflexe artistique mais aussi en posant l’anthropologie comme possibilité subversive de renversement de paradigme, dans une démarche transdisciplinaire. Les entrées pédagogiques considèrent l’art comme un outil de cognition autant qu’un outil de médiation et médiatisation, favorisant l’éducation au territoire s’intéressant au patrimoine naturel aussi bien que culturel. Mon ouvrage de référence Eduquer à l’environnement par l’approche sensible. Art, ethnologie et écologie, publié en juin 2018, est préfacé par Allain Bougrain-Dubourg et postfacé par Jean Malaurie. Ce livre établit des ponts entre théorie et pratique, puis entre « science » et « art » pour forger une éducation à l’environnement par le sensible. https://www.youtube.com/watch?v=KfCM_jjJKHg (Conférence à 18mn)
edith.planche@orange.fr
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289 000 personnes ont signé - Photo: Ricardo Stuckert / PR - Publié le 18 juillet 2025
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À l’attention du président Lula et du gouvernement brésilien:
Le futur de l’humanité et la santé de notre planète sont en jeu. Les citoyens du monde entier vous demandent de faire tout votre possible pour préserver l’Amazonie et l’ensemble des écosystèmes du Brésil. Voici ce que nous voulons:
- Mettez votre veto au «projet de la dévastation» et à tout autre texte antiécologique adopté par le Congrès;
- Demandez des comptes aux entreprises privées pour avoir empiété sur terres protégées.
3000 territoires - plus d’un tiers de toutes les terres autochtones - sont sur le point de perdre les protections juridiques qui leur permettaient d’échapper à une exploitation massive depuis des décennies.
L’Amazonie est dans le collimateur, et la ministre de l’Environnement elle-même a parlé d’un «coup mortel» porté aux ambitions environnementales du Brésil. Le président Lula pourrait mettre son veto à cette «loi de devastation», mais il n’a que quelques jours pour agir.
Connue / https://bsky.app/profile/greubelinux.bsky.social/post/3lunostlekc24
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GREUBE HUMAINE @greubelinux.bsky.social · 2 h
Bonjour @LulaOficial – vous voulez être un vrai leader et tenir vos promesses? Commencez par poser votre véto sur le "projet de la dévastation" #VetoItLula #NoToTheDevastationBill
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Des hommes portent des sacs de farine, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025 ©AFP
Hier, l’ONU a accusé Israël d’avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l’aide humanitaire à Gaza en deux mois.
Gaza est devenu un territoire où la guerre se mène aussi par la privation. Plus de deux millions de civils y vivent sans électricité, sans accès régulier à l’eau potable, et avec moins de 10 % du volume humanitaire nécessaire pour survivre, selon l’ONU. La famine fait rage. Les hôpitaux, ciblés ou débordés, s’effondrent. Les ONG, entravées par les deux camps, sont à bout.
En plus des frappes, le gouvernement israélien verrouille tout avec un blocus renforcé, soumettant chaque convoi humanitaire à une série de contrôles qui transforment l’urgence en labyrinthe bureaucratique, et la survie en négociation. Le Hamas, de son côté, oriente la distribution de l’aide à des fins politiques. Cette double emprise transforme l’action humanitaire en instrument de guerre. L’aide devient un levier de pression ; son absence, une stratégie.
Le droit humanitaire mis à mal depuis 2008
Sommes-nous en train d’assister à un tournant ? Ce n’est pas nouveau à Gaza. Depuis 2008, les conflits successifs ont mis à mal le droit humanitaire. Mais cet été marque une rupture. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge ou encore Médecins sans frontières ne parlent plus seulement de difficultés, mais d’obstruction systématique. Et ce glissement n’est pas cantonné à l’enclave palestinienne.
De l’Éthiopie au Yémen, de l’Ukraine à la Syrie, l’aide humanitaire est de plus en plus soumise à des logiques de guerre. Même les principes du droit humanitaire – la neutralité, l’impartialité, l’accès inconditionnel – semblent remis en cause. Les ONG sont perçues comme suspectes, les journalistes comme indésirables.
À Gaza, la presse internationale est bannie. Lundi, des journalistes de l’AFP ont publié une lettre pour alerter sur la situation de leurs collègues privés, entre autres, d’eau et de nourriture. Cette alerte, lancée après la mort de plus de 200 journalistes depuis octobre, montre que l’information, elle aussi, est devenue un champ de bataille. Ces évolutions traduisent une tendance lourde : la guerre ne se limite plus aux combats sur le terrain, elle s’exerce aussi dans la gestion ou le blocage de l’aide, et transforme la misère en arme.
Inaction générale
Comment réagissent les grandes puissances ? Leurs réactions sont révélatrices. Hier, la France a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza, et exigé – je cite – un « accès de la presse pour montrer ce qu’il s’y passe ». Mais son alignement diplomatique avec Israël limite sa capacité d’action. L’Union européenne en appelle au droit international, mais reste sans leviers. Les États-Unis, alliés d’Israël, déplorent la situation humanitaire tout en continuant leurs livraisons d’armes. L’ONU, paralysée par les divisions du Conseil de sécurité, assiste impuissante à l’érosion de ses propres principes fondateurs. Et dans cette inaction générale, les acteurs humanitaires doivent naviguer entre menaces armées, sanctions financières et surveillance numérique. À Gaza comme ailleurs, ils deviennent les prisonniers d’un monde où la souffrance des civils n’est plus un scandale absolu, mais un outil.
L’interrogation est donc majeure : sommes-nous en train d’assister à une bascule historique où le droit humanitaire, formalisé au 20e siècle pour limiter les souffrances en temps de guerre, devient dépassé ? En tout cas, dans les ruines de Rafah, dans les hôpitaux sans morphine, dans les appels à l’aide restés sans réponse, c’est une certaine idée de la guerre – et de l’humanité – qui vacille. Gaza n’est plus seulement une tragédie. C’est une ignominie. Celle d’un monde où l’on tue en silence, en coupant l’eau, l’aide, l’image. Et où sauver des vies devient plus que jamais un acte de résistance morale et politique.
À écouter
Israël et le droit international : jusqu'où le pays peut-il aller et avec quels soutiens ?
France Culture va plus loin le samedi
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Clés : Monde Info Géopolitique Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien Hamas Benyamin Nétanyahou
François Ruffin, invité de la Matinale de France Inter ©Radio France - Grégoire Nicolet
vidéo
François Ruffin, député Debout ! de la 1ʳᵉ circonscription de la Somme, était l'invité de France Inter ce mercredi pour évoquer le budget, la loi Duplomb et le renvoi en correctionnelle de Rachida Dati.
Avec François Ruffin, homme politique français
"Le rôle du gouvernement est de protéger les agriculteurs contre le dumping, mais surtout de protéger la santé des Français", estime ce mercredi sur France Inter le député de la Somme François Ruffin, interrogé sur le débat suscité par la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions l'acétamipride. Cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes est utilisé notamment pour la culture de la betterave.
Pour François Ruffin, plusieurs problématiques se retrouvent dans ce débat, à commencer par le revenu des agriculteurs. "L'Union européenne a dérégulé complètement le secteur de la betterave. Elle a fait exploser les quotas de production et d'importation", regrette le député Debout! de la Somme, dénonçant un "dumping". François Ruffin dit aussi comprendre les agriculteurs français qui dénoncent une concurrence déloyale avec l'interdiction de l'acétamipride en France et pas dans les autres pays européens. "Mais quelle doit être notre attitude à nous ? Elle ne doit pas être une attitude de venir baisser les normes environnementales, les normes de protection de la santé des Français. Ça doit être de tout faire pour qu'en Europe, on relève ces normes", observe le député.
À écouter
Loi Duplomb : les études sur l'acétamipride "s'accumulent" et montrent des "toxicités chroniques très importantes"
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"Ce dont on parle, c'est de la santé des gens. Quel est le rôle d'un gouvernement ? C'est de protéger. De protéger les agriculteurs contre le dumping, mais surtout de protéger la santé des Français", insiste-t-il.
Il appelle aussi à "protéger la démocratie". Sur la loi Duplomb, "on a quand même eu, dans un premier temps, un vote sans débat. Là, ce qu'on nous promet pour la rentrée, c'est un débat sans vote. C'est pas possible que ça fonctionne comme ça !", dénonce François Ruffin. Ainsi, évoquant les signataires de la pétition contre la loi Duplomb, il dit souhaiter que "quand il y a un million de personnes qui prennent leur carte d'identité, qui font cet effort-là en ligne, il doit y avoir un référendum d'initiative citoyenne".
Par ailleurs, face aux économies annoncées par le gouvernement dans le prochain budget et notamment la suppression de jours fériés, et face au débat suscité par la loi Duplomb, François Ruffin appelle à une "censure populaire". "Il y a un désaccord avec l'orientation choisie pour notre pays, et moi ce que je souhaite, c'est qu'avant une censure parlementaire, il y ait une censure populaire, il y ait les gens qui viennent exprimer dans la rue leur colère", lance-t-il.
"Quand on va avoir un passage pour corruption devant le tribunal correctionnel, la décence voudrait qu'on se mette en retrait de la vie publique"
Interrogé également sur le renvoi en correctionnelle de la ministre de la Culture Rachida Dati pour corruption dans l'affaire Carlos Ghosn, François Ruffin estime que "la décence voudrait qu'elle se mette en retrait de la vie publique". La ministre a fait appel de cette décision.
"Il y a un grand souci de rapport des gens à la politique et quand il y a une mise en cause judiciaire, cela participe à la désagrégation du lien avec les politiques", regrette le député Debout! de la Somme, anciennement à LFI. "Irréprochable, personne ne l'est. Mais quand on est ministre, on a une responsabilité particulière, on représente une partie du pays et des citoyens et à ce titre-là, quand on est mis en cause, mis en examen, quand on va avoir un passage pour corruption devant le tribunal correctionnel, la décence voudrait qu'on se mette en retrait de la vie publique pendant ce temps-là", affirme François Ruffin.
Rachida Dati a indiqué mardi soir sur LCI qu'elle ne "renoncerait sur rien", ni à son poste de ministre, ni à ses ambitions pour la mairie de Paris. Elle a reçu le soutien du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, et va rester au gouvernement, a indiqué l'entourage d'Emmanuel Macron.
Clés : Info Société Politique
52 554 signatures
Décideur : Premier Ministre
Le problème
Pétition intersyndicale adressée au premier Ministre par l’intersyndicale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES
Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.
...
Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.
Il est temps de reposer la question :
- des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d'euros d'aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales.
- des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations,
- de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle.
Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté.
Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale !
Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée !
L'ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.
Ce que nous attendons, c'est un projet respectueux pour le Pays, porteur d’espoir et de justice.
...
Connu / TG le 20/07/25 à 16:50
157 k abonnés - 2k+ - 29 553 vues - 525 commentaires
La pétition à signer contre la Loi Duplomb : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014
On compte sur vous pour partager un max ! (à l'heure où je publie on est plus de 400.000 à avoir signé la pétition ! C'est énorme ! )
00:00 - Introduction
01:15 - C'est quoi en fait la Loi Duplomb ? Menace ou Chance ?
02:03 : Le faux argument de la compétitivité
04:13 : Dangereux ou pas les néonicotinoïdes
05:54 : Qui se cache derrière la Loi Duplomb (les lobbies ?...)
08:45 : VOUS POUVEZ AGIR !
,
Présentation, Réalisation, Montage : Noé Michas
Musique : Prinzly
Personnes mentionnées
1 personne Laurent Duplomb
Connu / TG le 20/07/25 à 00:03
Connu / TG le 20/07/25 à 18:15
"
ici, le média de la vie locale
Dans le cadre du festival « Haro » organisé ce week-end par le collectif Piscines nucléaires stop à Vauville, près de 800
"
Connu / TG le 11/07/25 à 12:45
Connu / TG le 21/07/25 à 14:08
"
FNE a une campagne en direction des préfets contre la présence des pesticides dans l'eau. Leur objectif est l'interdiction des pesticides dans les aires de captages, objectif qui fait directement écho à la mesure 3 de notre Manifeste (même si nous, nous visons plutôt les mairies).
"
En complément de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?JLhL5Q
Alors que la population vieillit et que les naissances sont en baisse, le think tank Terra Nova estime que la France ne pourra pas se passer des travailleurs immigrés pour maintenir son économie à flot. Une idée qui se heurte au durcissement prôné par le ministre de l'intérieur Bruno Retailleau.
Avec
- Sabrina Agresti-Roubache, femme politique, Ex-secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté depuis juillet 2023
- Hakim El Karoui, essayiste et consultant, co-fondateur du "Club du XXIe siècle"
- Nicolas Pouvreau-Monti, co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
"L'immigration n'est pas une chance", répète à l'envi l'actuel locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau. Mais avec une population de plus en plus âgée et une courbe des naissances en baisse, la survie de l'économie française dépend-elle de la main-d'œuvre étrangère ? C'est ce qui ressort d'un rapport intitulé "Les travailleurs immigrés : avec ou sans eux ?" publié par le centre de réflexion Terra Nova, le 12 mai dernier. Selon le laboratoire d'idées, pour préserver son modèle social, la France devra accueillir entre 250 000 et 310 000 travailleurs étrangers par an à l'horizon 2040-2050.
L'immigration de travail, un impensé ?
Aujourd'hui, les immigrés occupent majoritairement des postes que les employeurs peinent à pourvoir. Ces derniers représentent 39 % des employés de maison, 28 % des agents de sécurité et 22 % des cuisiniers. De l'autre côté des Alpes, même la première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni, a ouvert les portes à 500 000 travailleurs étrangers supplémentaires pour répondre aux pénuries de main-d'œuvre. Pourtant, du côté de la droite française, rares sont les voix qui plaident en faveur de
Faut-il accueillir davantage de travailleurs immigrés ?
La France peut-elle vraiment se passer de main-d'œuvre étrangère ?
Hakim El-Kahoui est directeur du cabinet de conseil Volentia, chercheur associé au think-tank progressiste Terra Nova, qui est proche du Parti Socialiste. Il explique que les partis politiques sont très mal à l'aise avec la question de l'immigration, notamment depuis que la question est devenus l'apanage du Front National, petit à petit plus personne n'en a parlé. "Au début, la gauche disait que c'était formidable l'immigration, c'était l'ouverture, etc. Et puis, quand il y a un certain nombre de problèmes qui sont apparus et quand le Front National s'en est emparé, en fait, tout le monde s'est tu." Il est l'auteur pour Terra Nova d'une note qui dit qu'il faut 300.000 entrées d'immigrés en France la France veut pérenniser son modèle social, qu'il s'agisse de travailleurs ou de familles.
Il précise que ce travail n'est pas un encouragement à l'immigration plutôt une observation, il ne faut pas se méprendre, l'immigration va continuer. 300.000 entrées correspondent en réalité à environs à 150.000 travailleurs. "C'est très bien si on peut en parler, c'est encore mieux si on peut effectivement regarder l'ensemble du spectre, les problèmes, c'est très important de parler des problèmes, mais aussi les solutions, et puis ce que doivent faire les immigrés, mais aussi ce que doit faire la communauté nationale, notamment la politique d'intégration qui est très très faible."
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Nicolas Pouvreau-Monti est co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie, qui est financé, entre autres, par le milliardaire et mécène Pierre-Edouard Sterrin, très conservateur. Il écrivait dans une tribune dans Le Figaro que l'immigration coûterait 3,4% du PIB à la France. Il y a pour lui deux lectures : tout d'abord la question reste en effet politiquement très marquée mais il remarque que les partis du centre et de la droite s'emparent de plus en plus de la question, avec des points de vue restrictionnistes notamment. Des partis de gauche en Europe s'emparent aussi de cette question. "Et dans le contexte français, il faut dire qu'il y a un décalage assez sidérant entre, d'une part, le caractère effectivement très marqué, très clivant, de la question dans le débat public, dans le débat politique, dans le commentaire médiatique, d'une part, et d'autre part, les aspirations globalement consensuelles de l'opinion telle que mesurée par les enquêtes qui ont lieu à peu près maintenant tous les mois sur le sujet."
Sabrina Agristi-Roubache était en charge de l'accueil des réfugiés au sein du gouvernement précédent François Bayrou, elle déplore qu'on oublie un élément dans le débat : que pensent les immigrés eux-mêmes de l'immigration et de la politique de l'immigration ? Elle se rappelle avoir pris une volée de critique lorsqu'elle avait soulevé cette question. "Je m'étais faite évidemment massacrer, mais je pense qu'il y a un sujet de perception face à la réalité." Elle poursuit sur le fait qu'un travailleur immigré peut désormais lui-m^me déposer son dossier de régularisation, sans attendre la démarche de son employeur. "Tout ça, ce sont des avancées. Mais on a oublié de parler d'une chose, l'apprentissage du français ? Et c'est quoi être français ? Comment on devient citoyen ? Comment on en fait des citoyens à part entière ?"
Le chercheur de la fondation Terra Nova explique qu'il y a un fantasme derrière l'immigration, celui qui dit "ils ont quelque chose qu'on n'a pas", idée qui a pris toute la place du débat sur l'AME. L'idée est de soigner les gens avant que les cas deviennent graves, pour des raisons de santé publique, hors le débat s'est déporté sur le coût de la prise en charge, et sur ce qui y était autorisé. Il réaffirme que l'immigration ne coûte pas du tout 100 milliards à l'État, "ça, c'est complètement faux".
Fantasmes et chiffres autour de l'immigration, ses apports et ses coûts, écoutez la suite de ce Débat de midi
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Laurent Mermet : dépasser l’alarmisme bloquant - 17 septembre 2022 - Catégories Non classé
Transcription et mise en forme du podcast publié par Adrastia, mais inaccessible sur leur site.
La vidéo est accessible àhttps://www.youtube.com/watch?v=xjZuPdstCiw
Résumé et contexte
Ce podcast constitue la quatrième intervention de Laurent Mermet dans la série des analyses sur le débat en cours autour du passage à l’action, pour monter en échelle et prendre en charge les problèmes globaux d’environnement.
Il fait notamment suite à une analyse de la démission de Nicolas Hulot (septembre 2018), un approfondissement de celle-ci (octobre 2018) et une réponse à Aurélien Barrau (https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?yj03rg), où il explique la notion éclairante, mais perturbante, de refoulement du distributif (16 min). Il a également fait une analyse critique du livre « Où atterrir » de Bruno Latour, débouchant sur une contre-proposition de cartographie politique.
Durant les quelques mois écoulés depuis, l’alarme émise dans des appels de scientifiques et people a été relayée par un mouvement de masse à la fois français et international pour amplifier ce message d’alarme. C’est à l’analyse critique de ce phénomène qu’est consacrée la présente intervention.
Laurent Mermet y montre qu’au-delà des bonnes intentions et du bon accueil qu’elle reçoit, la prolongation et l’amplification de masse du discours d’alerte posent de sérieux risques de dérives contre-productives pour la planète. Il analyse ensuite les flous, contradictions et incohérences qui sont à la base du discours d’alerte lorsqu’il devient une forme d’action prolongée et massifiée. Enfin il interroge le bon accueil fait par tous les acteurs, qui conduit à une situation métastable, en partie bloquée et bloquante.
Ces analyses s’appuient sur ses travaux de recherche, notamment sur la question des paradigmes de l’action collective (Knowledge that is actionable by whom? Underlying models of organized action for conservation – dans Environmental Science & Policy, mai 2018), exposés également dans la vidéo Théories de la gestion sociale de l’environnement.
Professeur de gestion de l’environnement à AgroParisTech depuis 1994, Laurent Mermet est décédé des suites d’un cancer fulgurant le 16 juin 2019. Son dynamisme et son enthousiasme pour penser avec lucidité les enjeux contemporains de la prise en charge efficace des problèmes d’environnement n’a jamais cessé, et ce podcast a été enregistré sur son lit d’hôpital.
Vous pouvez retrouver ses vidéos de recherche ainsi que ses cours sur sa chaîne YouTube, ainsi que l’ensemble de ses travaux et publications sur son site internet.
Pour une utilisation académique du contenu de cette vidéo vous pouvez la citer sous le format : Laurent Mermet et Clément Feger (2019) « Sauver la planète : pourquoi il est urgent de dépasser l’alarmisme bloquant » disponible en ligne, accédé à telle date, https://www.youtube.com/watch?v=xjZuPdstCiw.
Plan
Introduction
Les problèmes que pose l’alarmisme bloquant
Qui est censé agir pour “régler le problème” ?
La notion d’alarme
L’impasse de l’alarmisme bloquant
“Ils n’ont pas compris”. Vraiment?
Conclusion provisoire – Vue d’ensemble du catastrophisme bloquant
Comment réagit l’État ?
Le monde économique, académique, les ONG
Les médias
Au total, tout le monde s’y retrouve !
Discussion et approfondissement
Épilogue – Compléments
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l’obstacle principal n’est pas du tout dans l’idée d’avoir des procédures pluralistes de discussion, il est dans le refus de pluralisme des acteurs
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c’est encouragé par la seringue médiatique, qui rend de plus en plus limitée l’origine des opinions qui peuvent être vraiment exprimées dans un débat contradictoire, en disant “il y a des choses progressistes” et “des choses inaudibles”. Donc il y a une sorte de modèle-clef du progrès, c’est ce que je reprochais au bouquin de Latour sur “Où atterrir”, c’est-à-dire que, pour lui, il n’y a qu’une seule direction politique qui est envisageable, c’est le terrestre, tous les autres éléments de la carte sont peuplés de salauds ou d’imbéciles.
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l’enjeu n’est pas dans l’organisation des procédures de débat, mais dans le fait de casser le refus de pluralisme, qui est le fait des militants de plus en plus butés sur leur cause, et le fait d’enceintes médiatiques (notamment, mais aussi politique) qui acceptent de plus en plus que des militants qui gueulent fort empêchent la réalité d’expressions pluralistes, puisque tout le monde s’est habitué, par des mécanismes de diabolisation, d’associations diabolisantes, etc., à disqualifier les interlocuteurs, au lieu d’engager le débat avec eux,
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Il n’est pas dans les procédures parce que les procédures elles existent, elles pourraient accueillir des débats contradictoires, c’est des manières progressives de faire et des stratégies de désamorçage du pluralisme, par des cadrages, des insinuations, des dévalorisations, des diabolisations, etc., qui petit à petit ont dévitalisé le pluralisme.
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Les principaux responsables de ce refus de pluralisme, c’est 1/ les militants, 2/ les gens qui gèrent le débat dans une optique où ils acceptent les tactiques qui se sont mises en place, depuis trente ans, pour diminuer progressivement l’expression des opinions qui divergent avec le seul vecteur progressiste qui est acceptable, sur chaque dossier qu’on met en discussion.
Ndlr : LM est un fervent promoteur de Jean-Marc Jancovici. Comme lui il met en avant le nucléaire au détriment des énergies renouvelables et notamment l'éolien qu'il fustige. La sobriété énergétique n'est pas évoquée.
Concernant l'alarmisme bloquant par contre, son approche est très intéressante et donne envie de lire et visionner la suite... ACT
Ça donne du grain à moudre à la médiation de l'urgence... ACT
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Le gouvernement Bayrou prétend que la France dépense trop. Mais la réalité est toute autre : le creusement du déficit depuis 2017 et l’arrivée de Macron au pouvoir vient avant tout des baisses massives d’impôts sur le capital et les entreprises — près de 60 milliards d’euros par an.
Alors que les plus riches bénéficient d’un système fiscal taillé sur mesure, on exige 40 milliards d’économies qui frapperont l’éducation, la santé, l’investissement public et une fois de plus, des millions de ménages français modestes.
Cette politique récessive n’est pas une nécessité économique, c’est un choix idéologique. Pendant ce temps, les ultra-riches et héritiers défendent bec et ongles leurs privilèges tout en faisant un lobbying acharné auprès d’un pouvoir largement acquis à leur cause. Il est désormais temps de remettre la réforme fiscale au cœur du débat pour ne pas tomber dans un chaos politique et social. Sans justice fiscale, pas de transition, pas de redistribution, pas d’avenir.
Pour en discuter, Haussman Vwanderday reçoit ce mardi 8 juillet deux économistes de renom : Christophe Ramaux, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, membre des Economistes atterrés et Liêm Hoang-Ngoc, économiste et ancien député européen
Tr.: ...
l'État social rend les individus plus robustes ... la moitié des revenus des ménages est socialisé, la moitié de la consommation globale est socialisée ... l'activité du privé en est étroitement lié ... 0,5 on est au bord de la récession ... faire cécession face à l'État social ... manque à gagner de 60 milliards ... détricoter ... un gouvernement de droite et on a une augmentation d'impôts ... 90 milliards de baisse ... refixer les caps en terme politique etc ... redistributif sauf tout en haut de l'échelle, céssession des ultrariches ... on revient à l'ancien régime, ceux qui ne payaient pas d'impot, on les appelait les ignobles ... /TVA sociale sont contre tous les deux ... la TVA est l'impôt le plus injuste ... comme la gabelle, impôt sur le sel de l'ancien régime ... /concurrence déloyale fervent partisan du protectionnisme solidaire? ... faire un choc de juste, enjeu sur les impôts de succession des très hauts patrimoines ... réforme fiscale redistributif, progressif sur les revenus (flux) et le patrimoine (stock) ... taxe Zucman réglait ce pb d'injustice de l'ISF ... mettre en musique le rapport Pisani-Ferry ... il faut un projet global ... volet fiscal, volet reconstruction ... supprimer les mutuelles, c'est 15 milliards d'économies de frais de gestion ... moins de pauvres, moins de chômeurs, un choc de reconstruction ... on est aux antipodes des thèses sur la décroissance qui ne résout pas la question écologique qui nécessite des investissements massifs en matière d'écologie et on ne résout pas le déficit public ... ya un pj de reconstruction y compris pour l'espérance. Les besoins ne manquent pas ! ... des aides publiques massives pour relocaliser la production. Ça booste l'activité économique.
Ndlr :* il y a donc une controverse sur la décroissance : utile ou nuisible ? questionner, approfondir ACT
08.07.2025
Après le Sénat, l'Assemblée nationale vient d'adopter définitivement la proposition de loi Duplomb contre l'avis d'une grande partie du monde agricole et de la société civile. Ce texte entérine des régressions agricoles, sanitaires et écologiques d'une très grande gravité, taillées sur mesure pour l'agro-industrie et portées par les dirigeants de la FNSEA, déconnectés de leur base.
Favoriser l'agrandissement des exploitations destinées à la production animale industrielle, l'accaparement de l'eau par la construction de méga-bassines et réintroduire l'acétamipride sont une fuite en avant mortifère et de très court-terme. Les enjeux sont tout autre : garantir un revenu paysan par la mise en place de prix minimums garantis et l'installation de fermes partout sur le territoire.
Or, la coalition « centristes, LR, macronistes et RN » refuse de s'attaquer à cette question du revenu agricole et affaiblit les outils de la transition agro-écologique comme jamais, alors que plus de 80% des agriculteur·rices y sont favorables.
Chaque parlementaire devra donc assumer son vote en faveur d'un texte déconnecté des préoccupations de la majorité des paysan·nes qui subissent de plus en plus violemment la succession de crises sanitaires et climatiques.
Contacts :
Thomas GIBERT - porte-parole national - tél: 06 65 24 66 44
Fanny MÉTRAT - porte-parole nationale - tél: 06 16 60 25 03
Caroline NUGUES - Chargée de communication - tél: 06 95 29 80 78
Connu / AP le 12/07/25
Le rapport des 16-25 ans au travail est commenté partout. Présentée comme plus fainéante que la génération
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Connu / TG le 30/04/25 à 21:04