Manifestation devant la préfecture de Poitiers, samedi 28 juin, contre le projet d'élevage de poules pondeuses à Vaugeton, dans la Vienne. • © Bien vivre à Celle-L'évescault
Écrit par Lune Hornn Publié le 28/06/2025 à 17h30
Les riverains s'inquiètent de possibles nuisances et refusent un modèle d'élevage industriel. L'association Bien Vivre se mobilise à Poitiers, ce samedi 28 juin, pour protester contre le projet de poulailler géant à Celle-L'évescault.
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Interpeller la préfecture
Du 10 juin jusqu'au 11 juillet, une enquête publique est ouverte concernant la transformation de l'élevage de chèvre à Vaugeton en élevage de poules pondeuses. L'association Bien Vivre en profite pour interpeller la préfecture."On souhaite faire pression sur la préfecture, détaille Félix Rainaud, président de l'association, l'enquête publique est en cours, mais c'est le préfet qui doit autoriser ou non le projet".
Il ajoute, "on a rendez-vous avec la préfecture lundi 30 juin pour exposer nos réticences. On a fait une pétition qui a récolté 37 000 signatures."
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Connu / TG le 29/06/25 à 19:02
Connu / TG le 20/06/25 à 12:36
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Philippe Bizien, propriétaire de l’exploitation porcine industrielle Avel Vor à Landunvez a porté plainte pour diffamation
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... exprimer mon opposition au projet de conversion d’un élevage caprin en ferme industrielle de 150 000 poules pondeuses à Celle-Lévescault.
Je m’inquiète notamment des impacts suivants :
- Nuisances pour les habitants (odeurs, bruit, trafic routier)
- Pollution des sols, de l’eau et de l’air
- Conditions d’élevage incompatibles avec le bien-être animal
- Modèle agricole destructeur pour les petites exploitations locales
Connu / https://poitiers.demosphere.net/rv/4230 puis par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?T3yHsA
lire
Le 28 juin : NON à la ferme-usine de poules pondeuses de Vaugeton ! / Dom 2 semaines ago
Le projet d’un élevage industriel de 150 000 poules pondeuses, à moins de 100 mètres des habitations, menace notre environnement, notre santé, notre qualité de vie, et un modèle agricole déjà en crise.
🗣️ Alors que l’enquête publique se déroulera du 10 juin au 11 juillet, faisons entendre notre voix ! Cette manifestation vise à :
➡️ Montrer notre opposition claire et massive au projet
➡️ Remettre les 37 000 signatures de la pétition au préfet
➡️ Exiger qu’il écoute les citoyens et protège l’intérêt général
🙌 Au programme :
🔹 Prises de parole
🔹 Animations et banderoles
🔹 Présence de collectifs et citoyens mobilisés
🔹 Distribution d’infos sur l’enquête publique
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➤ Pour aider à préparer la mobilisation (tractage, affichage, etc.), contactez-nous.
🖋️ Infos et outils pour participer à l’enquête publique :
🌐 nonalafermeusinedevaugeton.neocities.org
✊ Vaugeton debout, le préfet doit entendre !
Sur le compte instagram du collectif (Bien Vivre à Celle-Lévescault), https://www.instagram.com/non_ferme_usine_vaugeton/ retrouvez les dernières infos, en particulier l’article du Canard Enchaîné du 4 septembre 2024 qui parle de ce projet d’usine à poules (ou à œufs).
Il est aussi question de la décision du 19 mai du Tribunal Administratif de Poitiers qui a suivi la commune de Celle-Lévescault contestant l’installation de cette usine à poules.
Connu / TG le 12/06/25 à 13:53
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#Alimentation #Saumon #Ecologie
Produire 10 000 tonnes de saumon par an sur le sol français, c'est l'ambition de Pure Salmon, une vaste multinationale basée à Abu Dhabi et financée par un fonds d'investissement singapourien, 8F Asset Management. Pour 275 millions d'euros, ce projet ultramoderne inédit doit installer de gigantesques bassines d'élevage au Verdon-sur-Mer, une petite commune de la pointe du Médoc, à 100 kilomètres de Bordeaux. L'objectif annoncé? Assurer la souveraineté alimentaire de la France chère au gouvernement en venant faire exploser le marché national jusqu’ici dépendant du saumon norvégien. Mais à l'entrée de l'estuaire de la Gironde et de son patrimoine naturel protégé, cette industrie qui se veut écologique ne fait pas l'unanimité. Impacts sur l'environnement, gigantisme, risques d'accidents, conditions d'élevage... De plus en plus d'opposants se dressent face à ce projet qui vient interroger sur nos modes de consommation et sur les directions à prendre dans la transition écologique. Plongée sur le terrain, au cœur d'une bataille dont les enjeux dépassent de loin le simple saumon que vous retrouverez peut-être demain dans votre assiette.
Journaliste : Thibault Izoret
Connue / https://www.ticketingcine.fr/?nc=0565&lang=fr&ids=419433&ps=erakys&cmp=other
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Séance spéciale
ELEVAGE INTENSIF LA GUERRE DU SAUMAON EST DECLAREE
Version FrançaiseAccès handicapéSéance unique
Informations :En présence de Thibault IZORET, auteur et réalisateur, du collectif Estuaire 2050 ainsi que l'élu à l'Eau de Bordeaux Maxime Ghesquière
jeudi 22 mai 20h00 - SALLE 11
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Ndlr : il convoque un projet régional, le dispositif CHOOSE FRANCE et l'alimentation des français, la biodiversité, les condition animale, l'avenir économique d'un territoire, la question énergétique, etc. Dénoncer ACT
Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lpbthbafbk22
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Greenpeace France @greenpeace.fr · 2j
🏖️ Sur la plage de Penfoul en Bretagne, près de la ferme-usine de Landunvez, des tests montrent des contaminations dangereuses : Escherichia coli, salmonelles et staphylocoques.
Nous exigeons transparence et protection des baigneur·euses !
Notre CP 👇
Le collectif « Stoppons l’extension » tire la sonnette d’alarme face aux résultats accablants d’analyses d’eau indépendantes menées sur la plage de Penfoul à Landunvez (Finistère) [1]. Les analyses ba...
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Connu / https://bsky.app/profile/reseauactionclimat.org/post/3lilxgldb7224
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Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org
Pour pallier les importations de viande, une solution perçue comme simple est régulièrement mise en avant : plus d’élevage intensif.
Mais plus de poulaillers intensifs sur le sol français nous rendra-t-il vraiment plus autonomes ? (1/2)
20 février 2025 à 10:17 14 reposts 23 ont aimé
Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 1j
Retrouvez notre dernier rapport qui dresse un état des lieux de la situation actuelle et envisage des pistes pour renforcer l’indépendance et la résilience de notre système agricole 👉
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Une série documentaire inédite de L214
L214 a enquêté sur le plus grand syndicat agricole français, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), qui prône une agriculture productiviste et intensive.
À l’aide d’images d’archives, d’interviews d’éleveurs et de synthèses graphiques, les épisodes explorent de multiples facettes de ce syndicat faiseur de ministres. Il met en lumière sa restructuration de l’agriculture, ses conflits d’intérêts, mais aussi les conséquences désastreuses de son action pour les éleveurs, l’environnement et les animaux.
Dans les années 1960, la FNSEA s’est donné pour mission de moderniser et d’industrialiser l’agriculture et a favorisé des transformations radicales. Parmi ces transformations, le remembrement joue un rôle clé : cette procédure vise à regrouper des petites parcelles morcelées en exploitations plus vastes. En concentrant ainsi les terres, certains agriculteurs ont constitué de grandes exploitations, ce qui leur a permis de bénéficier des avancées technologiques. Ceux qui ne pouvaient pas suivre cette course à l’agrandissement n’ont pas eu d’autre choix que de quitter leur métier, souvent pour devenir ouvriers d’usine.
Les exploitations s’agrandissent, les volumes de production doublent, mais, en parallèle, le nombre d’agriculteurs s’effondre (divisé par 11).
Émissions de gaz à effet de serre des produits alimentaires
en kgCO2e/kg.
Source : Poore & Nemecek (2018), Bonpote.com, Ourworldindata.com
L’impact des produits animaux, comparé à celui des végétaux, sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) est significatif. Les principales raisons sont :
- la fermentation entérique (chez les ruminants comme les vaches) ;
- l'occupation des terres, notamment la déforestation pour les pâturages ou les cultures destinées à l’alimentation animale, souvent accompagnées d’incendies dévastateurs, comme ceux observés en Amazonie récemment.
En France, le secteur agricole est la deuxième cause du réchauffement climatique.
Élevage intensif : + de 8 animaux sur 10 en France
L’adoption et la promotion d’une agriculture intensive par la FNSEA engendrent un type d’élevage catastrophique pour les animaux.
Chaque année, 1,2 milliard d’animaux issus d’élevages français sont abattus, et 80 % d’entre eux proviennent d’élevages intensifs, sans accès à l’extérieur. Selon leur espèce, ils sont enfermés dans des cages, entassés dans des bâtiments, des enclos, des bassins, souvent sans règles minimales de protection animale, ou avec des exigences dérisoires.
Connu / TG le 09/01/24 à 8:13
Ndlr : les engrais ne sont-ils pas une des causes principales des émissions de gaz à effet de serre pour le secteur agricole ? Vérifier ACT
Connu / TG le 17/11/24 à 22:01
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Des poulets entassés, sans soleil et trop gros pour survivre : Le Gaulois, ne s'engage pas encore contre ces pratiques d'élevage
L'association L214 veut inciter le groupe LDC, premier producteur de poulet en France, notamment sous la marque Le Gaulois, à s'engager contre les "pires pratiques" de l'élevage intensif. Dans 24 villes, les militants ont...
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903 signatures
Un élevage intensif de saumons à terre menace de s’installer sur notre littoral !
Raréfaction des ressources en eau, pollution carbone, emplois locaux en péril (tourisme, conchyliculture, pêche), souffrances animales, surpêche et déforestation, menace de la biodiversité locale, inégalités sociales…
Les impacts à venir seraient colossaux !
Nous, signataires, nous opposons fermement à l'installation d'une ferme-usine de saumons sur le littoral du Verdon-sur-Mer. Ce projet industriel ne répond à aucune nécessité et présente de hauts risques d’incidents polluants.
Ce type d’élevage intensif en RAS (Recirculating Aquaculture System), qui consiste à élever des saumons de l’oeuf à l’abattage dans des bassins à terre, n’a pas encore fait ses preuves et comporte des risques de dommages irréversibles sur la santé publique, sur les écosystèmes et sur la situation économique et sociale du territoire.
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-> https://www.ciwf.fr/actualites/2024/09/les-francais-veulent-une-meilleure-protection-pour-les-poissons-delevage
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Sources :
Appel pour moratoire sur les fermes-usines de saumons en France https://seastemik.org/publications
Mobilisation créée par Seastemik
30/9/2024
Agriculture
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté ce matin le très attendu pacte d’orientation agricole, Greenpeace France déplore le contenu de ce pacte. Les mesures proposées passent à côté des enjeux essentiels pour faire face aux multiples crises subies par le monde agricole, notamment celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1].
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quelle cohérence entre cette politique agricole et la planification écologique présentée il y a quelques mois par le gouvernement, qui mentionnait la nécessité de réduire la consommation et la production de viande et d’orienter nos élevages vers des modèles vertueux plutôt que industriels ? Le ministère de l’Agriculture ne semble pas être concerné
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l’ONG appelle les député·es à faire évoluer le contenu de cette loi qui ne répond pas aux enjeux immenses de la transition de notre modèle agricole.
Un moratoire pour amorcer une sortie de l’élevage industriel
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Sandy Olivar Calvo. Cela permettrait de réduire nos volumes de production et de consommation de produits issus de l’élevage industriel. En parallèle, le gouvernement doit planifier une meilleure répartition de l’élevage sur tout le territoire et soutenir les modèles d’élevages écologiques, au service de la transition agro-écologique [5].”
Notes aux rédactions :
[1] Voir “Élevage industriel : Greenpeace exige un moratoire sur les fermes-usines”, communiqué de presse de Greenpeace France, 16/05/2023.
[2] Acter l’urgence, engager les moyens, Haut Conseil pour le Climat, juin 2023, p.105. Ce chiffre ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre importées (telles que les importations directes de viande et les émissions liées à la déforestation).
[3] Voir “Élevage en France : des fermes, pas des usines !”, dossier de presse de Greenpeace France, 05/2023
[4] Voir la carte des fermes-usines en France (Greenpeace, mai 2023). Pour quantifier les fermes-usines, il est intéressant de regarder les “installations classées pour la protection de l’environnement” (ICPE) d’élevages bovins, porcins et de volailles qui sont soumises à autorisation et en fonctionnement : ce sont les ICPE qui correspondent au plus haut niveau de classification, c’est-à-dire celles qui doivent obligatoirement obtenir une autorisation préfectorale et faire l’objet d’une enquête publique en raison des impacts massifs qu’elles peuvent avoir sur l’eau, l’air, les sols, et des dangers qu’elles peuvent présenter pour l’environnement. Leur densité sur un territoire accentue d’autant plus cette pression environnementale. Source : « Tout savoir sur les ICPE », site du ministère de la Transition écologique, mars 2023
[5] Voir “Pas d’agriculture sans élevage !”, tribune collective publiée dans Ouest-France, 27/02/2023.
Connu / TG le 15/12/23 à 15:04
Ce JEUDI 24 Août 2023, une trentaine de scientifiques, personnalités ET militants du monde associatif CO-SIGNENT UNE TRIBUNE à l’attention du géant de la volaille LDC :
Aujourd’hui, dans un bâtiment anonyme de la zone industrielle de Sablé-sur-Sarthe (Pays de la Loire), un groupe agroalimentaire français tient son Assemblée générale dans la plus grande discrétion. Les actionnaires s’y félicitent de résultats financiers vertigineux, obtenus grâce aux pires méthodes de l’élevage intensif. Ce groupe méconnu du grand public s’appelle LDC, et c’est le n°1 de l’exploitation des animaux en France.
LDC, mastodonte de l’élevage intensif
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Le groupe LDC est un habitué des chiffres démesurés. Composé des initiales de ses fondateurs, Lambert, Dodart et Chancereul, son nom en porte la trace : la famille Lambert, principale actionnaire, figure dans le classement des 200 plus grandes fortunes françaises.
L’un des secrets de ces résultats ? LDC mure la majorité des animaux en élevages intensifs : une manière d’optimiser les coûts, au détriment de toute responsabilité morale et sociétale. Ces derniers mois, des images de chevreaux, de poulets ou de lapins à l’agonie, tournées dans des élevages sous contrat avec le groupe, ont rappelé que de nombreuses espèces subissent la claustration et des densités d’élevage excessives.
Ce sont les résultats du pôle Volaille qui tirent les bénéfices de LDC à la hausse. Le groupe détient en effet 40 % du marché des oiseaux d’élevage, notamment des poulets dits « de chair ». En France, 741 millions de poulets sont abattus chaque année. Pour le groupe LDC, ils sont destinés à fournir des marques bien connues : Le Gaulois, Marie, ou encore Maître CoQ.
Une rentabilité basée sur la cruauté
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TRIBUNE CO-SIGNÉE PAR :
ARNAL Muriel, présidente fondatrice de One Voice
BARLERIN Laetitia, docteure vétérinaire et journaliste
BISMUTH Jérémy, FLAHAULT Laura et RASSI Hadi, de la série Ami des lobbies
BOVET Dalila, éthologue, professeur à l’Université Paris Nanterre
BURGAT Florence, directrice de recherche (ENS/INRAE)
CRONIER Nathalie, présidente de l’association Neuvy Nouvel Horizon
DEL AMO, Jean-Baptiste, écrivain
DUFAURE Esther, membre fondatrice de l’association Eaux Secours Agissons
DUPUIS Sandrine, présidente de l’association Bien Vivre à Saint Péreuse
FERNANDEZ Lisa, présidente de l’association Les 3 Dindes, Ferme-Refuge
FOMBONNE Jacques-Charles, président de la SPA
FRIGNET Jérôme, directeur programme de Greenpeace France
GABRIELE Gaëtan, activiste et créateur de contenu
GEINDREAU Léa, porte-parole d’Alternatiba Paris
GOSSELIN Michel, docteur en médecine et président de l’association Bressolles Bien Vivre
GOTHIÈRE Brigitte, directrice cofondatrice de L214
HOUPLON Pascal, président d’Aube-Durable
KENAN Galitt, directrice du Jane Goodall Institute France
LAHIANI Yves, docteur vétérinaire
LAMART Stéphane, président fondateur de l’Association Stéphane LAMART
MERSCH Manuel, docteur vétérinaire, président de l’OABA
MEURICE Guillaume, humoriste
NAYAK Lucie, chargée de sensibilisation & développement, Refuge GroinGroin
OECHSNER Magali, membre du collectif Non à la mégaporcherie
PELLUCHON Corine, philosophe, professeure à l’université Gustave Eiffel
PUVANESWARAN Vipulan, militant écologiste
RICARD Matthieu, docteur en génétique
SANVISENS Amandine, cofondatrice de PAZ
WAGNER Thomas, fondateur du média Bon Pote
ZUCCOLO Ghislain, directeur général de Welfarm – Protection mondiale des animaux de ferme
Connu / https://twitter.com/GreenpeaceMans/status/1696069516407501172
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Greenpeace - Groupe local du Mans @GreenpeaceMans · 14h
Vous aussi, interpellez LDC sur leurs pratiques d'élevage d'une cruauté sans nom 😖
Surtout que :
Le jeudi 24 août 2023, une trentaine de scientifiques, personnalités et militants du monde associatif co-signent une tribune à l’attention de LDC
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Photo Des militants de Greenpeace tiennent des banderoles lors d'une action de déversement d'algues vertes devant la préfecture du Finistère à Quimper, le 10 juillet 2023. Fred TANNEAU / AFP
Des militants de Greenpeace ont déversé lundi 10 juillet au matin près d'une tonne d'algues vertes devant la préfecture du Finistère pour pointer la responsabilité de l'État dans cette pollution chronique des plages bretonnes, a constaté un photographe de l'AFP sur place.
«Fermes-Usines : ni ici, ni ailleurs», proclamait une grande banderole jaune tendue au-dessus d'un tas d'algues vertes, devant la préfecture de Quimper. «Bretagne polluée : État coupable», pouvait-on lire sur une autre banderole portée par des militants en combinaison blanche, certains avec des masques à gaz, dès 7H00 du matin.
À lire aussi Russie: l'ONG Greenpeace déclarée «indésirable»
Prendre ses responsabilités
De grandes photos d'élevages industriels et de plages polluées ont été également accrochées sur les grilles de la préfecture. «Nous sommes ici pour dénoncer ce modèle d'élevage industriel qui, face à la crise environnementale et climatique, nous mène droit dans le mur, et dont nous ne voulons plus, ni ici, ni ailleurs», a expliqué Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne agriculture à Greenpeace, cité dans un communiqué. «L'État doit prendre ses responsabilités et amorcer une sortie de l'élevage industriel en instaurant un moratoire sur tous les nouveaux projets de création ou d'extension de fermes-usines en France.»
Présentes en mer à l'état naturel, les algues vertes prolifèrent dans les baies bretonnes, où elles sont nourries par des apports de lisier épandu par les agriculteurs dans les champs, et dont les excédents sont acheminés par les fleuves côtiers. Fréquemment commercialisées sous le nom de «laitue de mer», ces ulves, sans risque quand elles sont fraîches, émettent en se décomposant un gaz mortel, l'hydrogène sulfuré (H2S).
À lire aussi TotalEnergies assigne Greenpeace, qui accuse le groupe de sous-estimer son empreinte carbone
Par cette action à Quimper, Greenpeace entend dénoncer la multiplication des «fermes-usines». L'association a récemment rejoint le collectif luttant contre l'agrandissement de la porcherie aux 12.000 cochons Avel Vor, à Landunvez (Finistère). Un recours a été déposé pour annuler la régularisation de l'agrandissement par le préfet en novembre 2022, pourtant retoqué à deux reprises par la justice administrative. Dans le pays du Léon, au nord du Finistère, l'élevage de cochons dépasse par endroits 3000 porcs au km². La Bretagne se place en sixième position européenne pour la taille de son cheptel porcin.
La rédaction vous conseille Le nucléaire français est-il vraiment «sous emprise» de la Russie, comme l'affirme Greenpeace ?
Des militants de Greenpeace arrêtés après une intrusion sur le chantier de l'EPR à Flamanville
Annonces nucléaires de Macron: recours de Greenpeace «pour excès de pouvoir»
Sujets Greenpeace algues écologie - 37 commentaires
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?amNHtg
537 signatures
Destinataire(s) : E. MACRON Pr. de la République, E. BORNE Première Ministre, M. FESNEAU Ministre de l'Agriculture, R. LESCURE Ministre chargé de l'industrie, C. BECHU Ministre de la Transition écologique, H. JAQUET chargé de la santé et du bien-être animal
Campagne lancée par La coalition des résistances aux fermes usines
La coalition des RAFUs (Résistances aux fermes-usines) lance une campagne nationale pour demander un moratoire sur les fermes usine pour en finir avec les dégâts sociaux et environnementaux générés par leur multiplication.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Vous avez dit "ferme-usine"?
Dans une logique productiviste, en appliquant des méthodes industrielles intensives (monocultures, élevages industriels) les fermes-usines accaparent les sols et dégradent les conditions de vie sur terre. Qu'il s'agisse de gigantesques serres, chauffées en hiver et éclairées la nuit, produisant des fruits ou légumes en toutes saisons au prix d'émissions massives de gaz à effet de serre, qu'il s'agisse d'élevages intensifs hors sol concentrant et maltraitant des milliers d'animaux dans des espaces fermés réduits, ou qu'il s'agisse de vastes étendues détournées de leur vocation alimentaire pour approvisionner les méthaniseurs, l'agriculture productiviste cumule les dégâts sur le vivant. Pendant ce temps, une poignée de financiers et d'actionnaires de groupes industriels se frottent les mains.
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Soutenez-nous, Signez la pétition !
Les premier.es signataires :
- REI (Refus élevage industriel) – Avesnois/Thiérache
- FLANER (Flandre-Lys-Alloeu Nature et environnement respectés)
- Bretagne contre les fermes-usines
- Stop méthane Plouha
- Douriou Gouez
- Sauve qui poules, Plestin les Grèves
- Bocage -environnement Avesnois "les agités du bocage"
- Les soulèvements Sèvre-niortaise
- Bassines non merci 79
- BNM 29
- Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre
- Minga – Faire ensemble
- Nous voulons des coquelicots – Grand Châtellerault
- La ruche de l'écologie des monts du Lyonnais
- Halte aux Marées vertes (HAMV)
- Confédération paysanne 59
- Association Anor Environnement
- Association AIVES
- Collectif "Non à la mégaporcherie de Feusines-Perassay"
Des personnalités
- Morel-Darleux Corinne, autrice
- Cohen Aurélien-Gabriel , chercheur en géographie et en philosophie des sciences
- Tordjman Hélène, économiste, université Sorbonne Paris-nord
- Dessein Mickaël, auteur réalisateur permaculteur amateur
Des élu.es
- De Marci Monique, sénatrice de Gironde
- Garin Marie-Charlotte, députée du Rhöne
- Satouri Mounir, député européen
- Mariel Océane, conseillère communataire de la Rochelle
- Biteau Benoît paysan et député européen EELV
- Combres Maryse, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
- Moncond'huy Léonore, maire de Poitiers
- Chapuis Gauthier, adjoint au maire de Lyon
- Poix Julien, conseiller régional Hauts-de-France
Pour illustrer le phénomène de l’industrialisation de l’élevage en France, Greenpeace France publie aujourd’hui ...
Connu / TG le 16/05/23 à 22:46
25,2 k abonnés - 62+ (183+ au 8/5/23) - 328 vues (2 782) - 12 commentaires(17)
Les fermes-usines, symbole de l’élevage industriel, repoussent les limites du possible. Ces énormes bâtiments qui entassent toujours plus d’animaux, et très souvent dans des conditions ignobles, sont aussi un fléau pour notre planète et notre santé.
Pourtant, une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans. Mais ce modèle est-il duplicable à grande échelle? Est-il possible de sortir de l’élevage industriel et nourrir le monde sans détruire la planète?
Nous sommes allés à la rencontre de paysans et paysannes et nous leur avons posé la question.
SOURCES
- Enquête Splann!, BRETAGNE : BOL D’AIR À L’AMMONIAC : https://splann.org/bretagne-bol-dair-a-lammoniac/
- Agroécologie et neutralité carbone en Europe à l'horizon 2050 : quels enjeux ?, Scénario Ten Years for Agro-Ecology : https://www.iddri.org/fr/publications-et-evenements/etude/agroecologie-et-neutralite-carbone-en-europe-lhorizon-2050-quels
POUR ALLER PLUS LOIN
- Les algues vertes : https://www.greenpeace.fr/bretagne-les-algues-vertes-proliferent-letat-laisse-faire/
- Quelle est la position de Greenpeace sur l'élevage : https://www.greenpeace.fr/quelle-est-la-position-de-greenpeace-sur-lelevage/
00:00 : Intro
00:39 : L’échec de l’élevage industriel
02:55 : Un autre modèle…
05:10 : … pour nourrir le monde
07:07 : La question du prix
09:06 : Conclusion
Tr.: ...Nicolas Giraud, porte-parole de la COnfédération paysanne et éleveur laitier... Marie Schwab, associé gérant de la Ferme Ursule? en Vendée ... Mathieu Courgeau, Co-président du Collectif Nourrir et éleveur laitier ...
Connue / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1652590656252936192
Manifestation à Sainte-Soline le 29 octobre 2022 - PHOTOPQR/LE COURRIER DE L'OUEST/MAXPPP
Le débat sur la construction des réserves d'eau agricoles enflamme la scène politique depuis quelques jours. Derrière ce sujet, un autre débat, par Hugo Clément, journaliste et présentateur de l’émission « Sur le front » sur France 5.
Ces immenses réservoirs, destinées à l’irrigation, sont soutenues par le gouvernement et combattues par les écologistes. Ce matin Hugo, vous nous dites qu'un sujet se cache derrière ce débat…
Oui, car il y a un éléphant au milieu de la pièce et personne ou presque ne semble le voir
On entend d’un côté les hydrologues, qui doutent de l’efficacité de ces bassines pour lutter contre la sécheresse.
De l’autre, des élus et certains agriculteurs, qui estiment qu’elles sont la solution pour ne pas manquer d’eau.
Mais on ne se pose pas assez la question suivante : comment est utilisée l’eau stockée dans ces réservoirs ? Qui en profite ? Ou plutôt, quelle culture en profite ?
La réponse, je vous la donne : c’est surtout le maïs.
Cette plante est très gourmande en eau pendant l’été, au moment où il fait le plus chaud, et a donc besoin d’être arrosée pour pousser correctement dans certaines régions.
A tel point que le maïs représente à lui tout seul près de la moitié de toutes les surfaces irriguées dans notre pays.
C’est colossal : on arrose CINQ FOIS plus de terres pour cultiver du maïs que pour faire pousser TOUS les légumes frais que nous consommons.
A-t-on besoin de ce maïs ?
C’est ça la question centrale ! En a-t-on vraiment besoin ?
Pour cela, il faut savoir ce que devient ce maïs qui pompe nos ressources en eau.
Si vous pensez qu’on le mange en salade, vous êtes très loin de la réalité.
Moins de 2% des cultures de maïs en France sont du maïs doux, destiné à l’alimentation humaine.
98% sont soit du maïs fourrage soit du maïs grain, qui servent en très grande majorité à nourrir les animaux d’élevage.
Ces animaux nourris au maïs sont principalement issus d’élevages intensifs de porcs et de volailles, mais aussi d’exploitations laitières.
Eh oui, derrière la question de l’irrigation et des méga-bassines se cache en fait l’industrie de la viande et du lait.
Construire de grands réservoirs agricoles permet, à court terme, de perpétuer le règne du maïs et de nourrir les trois millions d’animaux que nous envoyons à l’abattoir chaque jour en France.
Mais à long terme, cela nous conduit dans le mur.
Car la surproduction de viande, rendue possible grâce au maïs, aggrave le changement climatique, qui lui-même aggrave et multiplie les sécheresses… ce qui nous conduit à manquer toujours plus d’eau.
Bref, c’est un cercle vicieux !
Si l’on veut s’adapter efficacement aux sécheresses à venir, la priorité c’est surtout de réduire la part des cultures nécessitant d’être irriguées en plein été, notamment le maïs.
Sauf si on est prêt à fragiliser nos ressources en eau pour soutenir l’élevage intensif…
442 abonnés - 4 - 35 vues - 0 commentaire
Quand la FNSEA , l'Etat et des collectivités locales soutiennent l'élevage industriel contre l'élevage paysan, l'élevage plein air est en danger. Alors il faut se battre pour sauver et développer une agriculture paysanne, bonne à la fois pour la santé et pour l'environnement
*Tr.: ... Parle des bassines non merci ++
Les cochons de Kees Scheepens sont nourris de rebuts de magasins bio ©Radio France - Giv Anquetil
Résumé
Les champions européens de l’élevage intensif (n°2 mondial des exportations agricoles derrière les Etats-Unis) se résignent à changer de modèle devant l’étendue des dégâts sur l’eau, la terre et la biodiversité.
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Exemple dans la forêt Natura 2000 d’Otterlo où 70% des arbres ont commencé à mourir les uns après les autres. Avec des sols empoisonnés par les nitrates porcins, des émissions de méthane record par les bovins, les autorités ont été condamnées par la plus haute juridiction administrative du pays à rattraper leurs manquements aux engagements européens. Après avoir réduit la vitesse à 100km/h sur autoroute et arrêté les grands chantiers de construction, le gouvernement a mis sur la table 25 milliards d’euros pour diminuer le cheptel de 30%.
En passant de l’intensif à l’extensif, en rachetant les élevages de ceux qui voudraient arrêter, mais en ne s’interdisant pas non plus d’exproprier d’éventuels récalcitrants, l'objectif est de diviser par 2 les émissions d’azote du pays d’ici 2035, tout en changeant un modèle arrivé à bout de course.
Kees Scheepens, ancien vétérinaire dans l'industrie porcine, devenu éleveur bio au grand air Kees Scheepens, ancien vétérinaire dans l'industrie porcine, devenu éleveur bio au grand air © Radio France - Giv Anquetil
Jan Dijkstra spécialiste de l’alimentation des vaches à l'université de Wageningen cherche à diminuer leurs émissions de méthane de 50% en changeant leur menu Jan Dijkstra spécialiste de l’alimentation des vaches à l'université de Wageningen cherche à diminuer leurs émissions de méthane de 50% en changeant leur menu © Radio France - Giv Anquetil
Les vaches sont bardées de capteurs pour étudier leur digestion de différents types d'aliment. Les tests avec de l'ail ont été un échec Les vaches sont bardées de capteurs pour étudier leur digestion de différents types d'aliment. Les tests avec de l'ail ont été un échec © Radio France - Giv Anquetil
La forêt d'Otterlo, pourtant classée Natura 2000, est en train de mourir sur pied à cause de l'acidification des sols provoquée par l'azote La forêt d'Otterlo, pourtant classée Natura 2000, est en train de mourir sur pied à cause de l'acidification des sols provoquée par l'azote © Radio France - Giv Anquetil
Arnold van den Burg est un biologiste qui essaie de sauver la forêt classée d'Otterlo © Radio France - Giv Anquetil
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L'équipe Giv Anquetil, Production - Clément Nouguier, Autre