Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers - 07/06/2025 - 10 juin 2025 / Collectif Bassines Non Merci
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✊ Retour sur la manifestation de samedi à Poitiers !
Retrouvez en image les moments forts de cette mobilisation 👉 • Manifestation "Défendons l'eau" à Poitiers...
À l’appel de plusieurs organisations (la confédération paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Eco Socialiste, Attac 86), environ 400 personnes ont manifesté pacifiquement ce samedi 7 juin à Poitiers. L’objectif était de dénoncer la mauvaise gestion de l’eau du Préfet Boulanger qui n’est pas de nature à régler les problèmes sur le bassin ni à faire face au dérèglement climatique. Une mobilisation joyeuse et déterminée malgré un dispositif policier massif.
⚠️ Rappelons que la CLE (Commission Locale de l’Eau) reste dominée par l’agro-industrie, et que l’étude HMUC, base scientifique sérieuse, est ignorée. Le semblant de concertation que constitue le PTGE vient à peine de débuter. On y voit déjà l'omniprésence des intérêts de l'agro-industrie (FNSEA, ADIV, Terrena...) soutenue par certains élus locaux et qui cherche à capter l'argent public au profit de ses projets destructeurs
Pourtant, le préfet Boulanger récemment en place continue les passages en force :
🔹 Signature d’un arrêté pour 6 bassines dans la Clouère
🔹 Volumes d’eau délirants autorisés pour 8 ans (AUP)
🔹 Chantiers imminents dans la Vienne qui seraient financés en partie par des collectivités
Il est donc clair que le préfet Boulanger veut réaffirmer le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel, au mépris de la science, de la démocratie et du vivant. Mais notre mobilisation est venue lui rappeler que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à faire entendre nos voix pour défendre l’eau comme commun, une gestion juste et la fin des projets de bassines !
Le préfet Boulanger qui n’a visiblement pas souhaité nous rencontrer aux portes de la Préfecture a proposé par le biais de sa directrice de cabinet une réunion de travail... mais à huis clos.
Or, le collectif BNM 86 réclame un débat public et transparent, pas des discussions confinées. Toujours est-il que des membres du Collectif BNM 86 ont remis à la directrice de cabinet du préfet une proposition de formation sur l’étude HMUC, pour exiger une gestion de l’eau réellement adaptée aux besoins du territoire et du vivant.
Les suites seront donc à découvrir au prochain épisode !
Toutes les infos sur bassinesnonmerci.fr
Tr.: ... Laurence Guichard, paysanne, membre de la Confédération Paysanne 86 ... irrigants ... Anne-Morwenn Pastier, co-porte-parole de BNM86 ... Julien Le Guet, co-porte-parole de BNM79 ... Christiane Queyreix, membre de Greenpeace Poitiers ... rapport "démocratie à sec" Greenpeace ... 18 stratégies déployées par les lobbyies agricoles pour s'imposer ...
Les déchets issus de la filière nucléaire s’entassent en attendant l’ouverture du site Cigéo de Bure, dans la Meuse. À la Hague, dans la Manche, Orano envisage maintenant de stocker à sec.
De nombreux pays comme la Suisse, ou ici les Pays-Bas, ont opté pour le stockage à sec de leurs déchets nucléaires. | ORANO
La question de la gestion des déchets de l’industrie nucléaire est déterminante pour l’avenir de la filière. « La poubelle s’agrandit », tacle d’entrée Guy Vastel, pour l’Association de contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, à l’assemblée générale de la Commission locale d’information (CLI) d’Orano la Hague, mercredi 8 mars 2023. « Un équilibre précaire s’installe », insiste l’ex-expert nucléaire de Greenpeace Yannick Rousselet. Gaëtan Lafforgue-Marmet, chef de division...
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Connu / TG le 09/03/23 à 19:50
Le débat public français sur la gestion des matières et déchets radioactifs se termine le 25 septembre. En Suisse, Reporterre a pu visiter les installations d’entreposage à sec, défendu par certains experts comme alternative à l’enfouissement définitif. La France privilégie l’immersion en piscine et une complexe filière de retraitement.
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Le Swilag a été conçu pour cinquante ans d’exploitation, avec une capacité totale de 200 canisters. Alors que certains experts défendent l’entreposage à sec comme alternative à l’enfouissement définitif, il n’a pas été pensé comme une solution définitive pour les 100.000 mètres cubes de déchets radioactifs qui resteront sur les bras des Suisses, après la fermeture et le démantèlement de toutes les centrales. Le 21 novembre 2018, le Conseil fédéral a approuvé le programme de gestion des déchets nucléaires déposé en 2016, qui préconise, comme en France, un enfouissement en couche géologique profonde. Trois zones ont déjà été identifiées : Zürich Nordost, Jura Ost et Nördlich Lägern.