Des hommes portent des sacs de farine, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025 ©AFP
Hier, l’ONU a accusé Israël d’avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l’aide humanitaire à Gaza en deux mois.
Gaza est devenu un territoire où la guerre se mène aussi par la privation. Plus de deux millions de civils y vivent sans électricité, sans accès régulier à l’eau potable, et avec moins de 10 % du volume humanitaire nécessaire pour survivre, selon l’ONU. La famine fait rage. Les hôpitaux, ciblés ou débordés, s’effondrent. Les ONG, entravées par les deux camps, sont à bout.
En plus des frappes, le gouvernement israélien verrouille tout avec un blocus renforcé, soumettant chaque convoi humanitaire à une série de contrôles qui transforment l’urgence en labyrinthe bureaucratique, et la survie en négociation. Le Hamas, de son côté, oriente la distribution de l’aide à des fins politiques. Cette double emprise transforme l’action humanitaire en instrument de guerre. L’aide devient un levier de pression ; son absence, une stratégie.
Le droit humanitaire mis à mal depuis 2008
Sommes-nous en train d’assister à un tournant ? Ce n’est pas nouveau à Gaza. Depuis 2008, les conflits successifs ont mis à mal le droit humanitaire. Mais cet été marque une rupture. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge ou encore Médecins sans frontières ne parlent plus seulement de difficultés, mais d’obstruction systématique. Et ce glissement n’est pas cantonné à l’enclave palestinienne.
De l’Éthiopie au Yémen, de l’Ukraine à la Syrie, l’aide humanitaire est de plus en plus soumise à des logiques de guerre. Même les principes du droit humanitaire – la neutralité, l’impartialité, l’accès inconditionnel – semblent remis en cause. Les ONG sont perçues comme suspectes, les journalistes comme indésirables.
À Gaza, la presse internationale est bannie. Lundi, des journalistes de l’AFP ont publié une lettre pour alerter sur la situation de leurs collègues privés, entre autres, d’eau et de nourriture. Cette alerte, lancée après la mort de plus de 200 journalistes depuis octobre, montre que l’information, elle aussi, est devenue un champ de bataille. Ces évolutions traduisent une tendance lourde : la guerre ne se limite plus aux combats sur le terrain, elle s’exerce aussi dans la gestion ou le blocage de l’aide, et transforme la misère en arme.
Inaction générale
Comment réagissent les grandes puissances ? Leurs réactions sont révélatrices. Hier, la France a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza, et exigé – je cite – un « accès de la presse pour montrer ce qu’il s’y passe ». Mais son alignement diplomatique avec Israël limite sa capacité d’action. L’Union européenne en appelle au droit international, mais reste sans leviers. Les États-Unis, alliés d’Israël, déplorent la situation humanitaire tout en continuant leurs livraisons d’armes. L’ONU, paralysée par les divisions du Conseil de sécurité, assiste impuissante à l’érosion de ses propres principes fondateurs. Et dans cette inaction générale, les acteurs humanitaires doivent naviguer entre menaces armées, sanctions financières et surveillance numérique. À Gaza comme ailleurs, ils deviennent les prisonniers d’un monde où la souffrance des civils n’est plus un scandale absolu, mais un outil.
L’interrogation est donc majeure : sommes-nous en train d’assister à une bascule historique où le droit humanitaire, formalisé au 20e siècle pour limiter les souffrances en temps de guerre, devient dépassé ? En tout cas, dans les ruines de Rafah, dans les hôpitaux sans morphine, dans les appels à l’aide restés sans réponse, c’est une certaine idée de la guerre – et de l’humanité – qui vacille. Gaza n’est plus seulement une tragédie. C’est une ignominie. Celle d’un monde où l’on tue en silence, en coupant l’eau, l’aide, l’image. Et où sauver des vies devient plus que jamais un acte de résistance morale et politique.
À écouter
Israël et le droit international : jusqu'où le pays peut-il aller et avec quels soutiens ?
France Culture va plus loin le samedi
40 min
Clés : Monde Info Géopolitique Bande de Gaza Conflit israélo-palestinien Hamas Benyamin Nétanyahou
Connu / https://bsky.app/profile/michel-briand.bsky.social/post/3lrplvks5cc2t
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Michel Briand @michel-briand.bsky.social · 5j
par Louis Derrac via son blog
...dans un État de droit, je crois qu’on ne peut pas imposer à une partie de la population, même minoritaire, de « passer au numérique »)...
Le « droit au non-numérique » fait son apparition dans les collectivités - Innovation Pédagogique et transition
J'en ai parlé à plusieurs reprises sur ce site1 en évoquant la numérisation des services publics, il me semble que pour garantir l'équité dans (…)
www.innovation-pedagogique.fr
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Billet de blog 15 juin 2025
Retrouvez les grands débats du festival en vidéo. Samedi 7 juin, vous étiez 3 300 personnes réunies au Point Fort d’Aubervilliers, entre débats, concerts, rires et partage.
Les Rendez-Vous de Mediapart
Journaliste à Mediapart
Les grands débats : une série de débats, animés par la rédaction de Mediapart, sur les grands engagements du journal et les sujets qui font l'actualité.
Lutter contre la précarité, se nourrir sainement : les pistes de la Sécurité sociale de l’alimentation.
Avec Boris Tavernier, député écologiste de la 2 ème circonscription du Rhône, Pauline Sherer de la SSA (Sécurité sociale de l'alimentation) de Montpellier, Fergus Kinghan de la future SSA de Flers et Jean-Claude Montier, adhérent de la SSA du XXème arrondissement. Un débat animé par Amélie Poinssot et Faïza Zerouala, journalistes à Mediapart.
2005-2025 : les quartiers populaires dans la même galère ? © Mediapart
Avec Aly Diouara, député LFI de Seine-Saint-Denis, Sarah Bennani, présidente de l’association Jeunesse populaire et engagée dans l’Essonne, Hind Ayadi, militante associative à Garges-lès-Gonesse, fondatrice de l’association Espoir et Création et Nordine Nabili, journaliste, ancien directeur du Bondy Blog. Un débat animé par Ilyes Ramdani, journaliste à Mediapart.
De l’Ukraine à la Palestine, la bataille du droit.
Avec Hanna Perekhoda, historienne et chercheuse à l'université de Lausanne, Johann Soufi, avocat spécialisé en droit pénal et Amer Nasser, photographe et vidéaste gazaoui. Un débat animé par François Bougon, journaliste à Mediapart.
#MeToo : le risque de backlash.
Avec Marine Turchi, journaliste à Mediapart, Claude Vincent, avocate dans le cadre du procès Depardieu et membre du Syndicat des Avocats de France, Rokhaya Diallo, journaliste et autrice ainsi que Nadège Beausson-Diagne, actrice et autrice. Un débat animé par Lénaïg Bredoux, co-directrice éditoriale de Mediapart.
Le trumpisme à l'assaut des sociétés.
Avec Caterina Froio, enseignante à Sciences Po et spécialiste des extrêmes droites européennes, Cole Stangler, journaliste franco-américain, Maya Kandel, historienne et David Cormand, député européen. Un débat animé par Yunnes Abzouz, journaliste à Mediapart.
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Connu / TG le 17/06/25 à 21:11
Du vendredi 23 mai 2025 14:00 au dimanche 28 septembre 2025 18:00
- 63 Boulevard Besson Bey Angoulême
Le Frac Poitou-Charentes et l'Instituto Tomie Ohtake présentent l'exposition collective « Eaux souterraines : récits en confluence », qui s’inscrit dans la programmation de la saison Brésil-France 2025.
L'exposition propose une multiplicité de regards d’artistes contemporains autour des cours d’eau douce et les récits culturels, historiques et environnementaux qui les traversent.
Conçue comme un dialogue imaginaire entre le fleuve Charente et les rivières de São Paulo comme le Tietê
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À l’ère du changement climatique, les oeuvres présentées explorent les thèmes de la pénurie d’eau, de la relation de l’eau avec les histoires coloniales et extractivistes, des questions d’infrastructure et des futurs possibles. « Eaux souterraines : récits en confluence » donne à voir des pratiques artistiques qui reconnaissent les cours d’eau comme des êtres vivants dotés de droits intrinsèques, mais aussi en tant que témoins ancestraux, participants de l’histoire humaine, porteurs de transformations et de rencontres.
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VISITES ACCOMPAGNÉES DE L’EXPOSITION LES PREMIERS DIMANCHES DU MOIS : 6 JUILLET / 3 AOÛT / 7 SEPTEMBRE
Le premier dimanche de chaque mois, nous vous donnons rendez-vous à 16h au Frac pour une découverte de l’exposition en cours accompagnée d’un·e médiateur·ice.
Gratuit et sans inscription.
Clés : #Energies fossiles #Greenwashing #Juridique #Total
Le 5 juin 2025, TotalEnergies a comparu pour la première fois devant un tribunal pour répondre de la sincérité de ses engagements climatiques. Un recours historique, porté par Les Amis de la Terre France, Greenpeace France et Notre Affaire à Tous, avec le soutien de ClientEarth, qui pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre le greenwashing des entreprises polluantes.
C’est historique
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En concentrant ses publicités sur les éoliennes et les panneaux solaires, la multinationale détourne l’attention du public de ses activités polluantes. C’est ça, le greenwashing, une stratégie marketing utilisée par une entreprise pour verdir son image.
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Le droit de la consommation est clair : il impose une communication honnête et vérifiable, y compris en matière climatique et environnementale
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Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lqtq4mgurs2e
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Greenpeace France @greenpeace.fr
👀🔊 On a bien écouté la prise de parole de Monsieur Pouyanné pendant la dernière Assemblée générale de TotalEnergies.
Et justement, la multinationale a rendez-vous aujourd’hui à 14h avec le Tribunal judiciaire de Paris pour parler de son greenwashing 😉
5 juin 2025 à 08:49 18 reposts 22 ont aimé
- Toutes les infos sur ce procès dans cet article 👇
TotalEnergies au tribunal pour greenwashing
Pour la première fois, TotalEnergies doit rendre des comptes devant la justice française sur ses engagements climatiques et ses publicités trompeuses. Vers la fin du greenwashing ?
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Le 1er site de la communauté du droit : Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, RH, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter.
Mentions légales
Le site village-justice.com est édité par la société LEGI TEAM, Société par actions simplifiée au capital de 7.622,45 euros dont le siège social est situé 198 avenue de Verdun - CS 50201 - 92441 Issy Les Moulineaux cedex, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Nanterre sous le numéro B 403 601 750.
ÉDITEUR : une des premières startups du droit en 1996, et a créé notamment Le Village de la Justice ... Le site accueille en moyenne 1 600 000 visites [1], pour 3 000 000 de pages vues mensuelles sur l’ensemble du site (audience certifiée par l’ACPM)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?
Ndlr :
- que vaut ce site ? Que vaut ACPM ? ACT
- quels liens avec le "système Lascoux" ? ACT
Denis Salas, magistrat, enseignant à l'Ecole de la magistrature, directeur de la revue Les Cahiers de la justice - Thomas Louapre / Divergence
Denis Salas, magistrat, enseignant à l'Ecole de la magistrature, directeur de la revue Les Cahiers de la justice - Thomas Louapre / Divergence
Depuis la condamnation prononcée contre Marine Le Pen, deux conceptions de l'Etat de droit s'opposent. Débat avec le magistrat et enseignant associé à l’Ecole nationale de la magistrature, directeur de la revue "Les Cahiers de la justice", Denis Salas.
Avec Denis Salas, magistrat et chercheur français
Chroniques
- Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein
24 min Thomas Snegaroff
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Thématique n°1 : approche générale et principes du droit à l’emploi..
Thématique n°2 : la privation durable d’emploi....
Thématique n°3 : les entreprises de lutte contre la privation d’emploi (ELPE).
Thématique n°4 : garantir au niveau national le droit à l’emploi.
Thématique n°5 : garantir au niveau territorial le droit à l’emploi...
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des SIAE2 proposent des PMSMP3 ... EBE4. ...
2 Structures de l’insertion par l’activité économique
3 Période de mise en situation en milieu professionnel
4 Entreprises à but d’emploi
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l’EPCI6. ...
6 Établissement Public de Coopération Intercommunale : le terme recouvre les communautés de communes, les agglomérations et les métropoles.
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A. Nos convictions :
- Le taux d’emploi est un bien meilleur indicateur de la situation économique et sociale d’un pays que le taux de chômage.
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La France a un faible taux d’emploi : 68% des personnes de 15 à 64 ans seulement sont en emploi alors que plusieurs grands pays voisins ont un taux de 75 à 80 %. En France, ce taux n’a pas connu d’évolution en 50 ans : il a diminué chez les jeunes avec l’allongement des études et l’entrée plus tardive dans la vie active, et augmenté chez les plus de 55 ans avec les départs à la retraite plus tardifs ; il n’est que de 38% pour les non diplômés.
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2. En matière d’emploi, comme pour beaucoup de droits économiques, c’est l’ensemble de la société qui est responsable de faire en sorte que tous ses membres exercent un travail générant un revenu (ce qui est une définition large de l’emploi qui ne se réduit pas à l’emploi salarié). Cela suppose d’encourager la création d’activités et d’emplois utiles.
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veiller à la qualité des emplois.
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4. Un emploi pour et par tous : contribution de l’Atelier Emploi et relations du travail du Pacte civique
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4.5. Tout le monde peut travailler si les conditions sont adaptées aux capacités de chacun. ... minimum d’accompagnement pour répondre aux difficultés que ces personnes et leurs employeurs peuvent rencontrer.
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4.6. Le mécanisme des exonérations de charges sociales doit être retravaillé et impliquer les partenaires sociaux
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(voir https://www.atd-quartmonde.fr/actualites/interview-le-gouvernement-met-en-danger-le-projet-territoires-zero-chomeur-de-longue-duree-en-baissant-son-financement/)
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priorisation. En revanche, on peut parler d'activités à investir (dans la formation, dans l'information, dans l'investissement public...) s'il s'agit de secteur d'avenir comme la transition écologique par exemple.
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pluriannuelles (3 ans minimum). Il nous semble aussi essentiel de valoriser l’impact social et environnemental des activités qui ont beaucoup de potentiel en termes de création d'emploi mais qui peuvent ne pas être rentables. Pour finir, ce dispositif devrait être
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● via notamment la contribution des entreprises (taxer les entreprises les moins vertueuses en matière environnementale, les GAFAM10, les entreprises qui suppriment les emplois - fonds de revitalisation)
● via les particuliers avec par exemple la taxe foncière sur les résidences
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Qui sont-elles ? Les ELPE sont SIAE+STPA+EBE. Les ELPE sont des acteurs à part entière de l'Économie Sociale et Solidaire et qu'à ce titre, elles valident le postulat selon lequel il y a urgence à réorienter l'économie vers des métiers proposant une meilleure plus-value sociale et environnementale (transition écologique et de la vieillesse).
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plus largement l’emploi, et d’enrichir la vie personnelle des candidats, tout en
contribuant à un modèle de consommation plus sobre et plus protecteur de la
planète. Une relance de cette thématique devrait donc être effectuée.
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F. : en fonction des moyens mobilisés, certaines EBE ont fait le choix de créer un poste
d’ASP (Accompagnateur Socio-Professionnel) alors que ça n’existait pas avant. Après,
c’est en fonction des problématiques, du volume que ça représente, du reste de
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de critères opérationnels / emploi et Comités Locaux pour l’Emploi (CLE)
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des personnes RELAIS (médiateurs culturels, sociaux, ...) pour favoriser la démarche d’« aller-vers »
des TIERS LIEUX
Favoriser le LIEN, l’INTERCONNAISSANCE, la COMMUNICATION
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Favoriser la CO-CONSTRUCTION DE PROJETS COMMUNS
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Étudier la mise en place du salaire à vie, selon Bernard Friot, dont le financement est basé sur un système de cotisations. Des modalités de financements publics garanties sur longue durée. Entre ACI15 et EBE, quels liens ? Monter en puissance un modèle adaptable
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besoin d’un accompagnement individuel et collectif
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Les activités de l’économie circulaire essentiellement au titre de l’intérêt écologique.
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5. Président d’une école de production dans le Jura
J'ai participé hier au webinaire de la Concertation sur le Droit à l'Emploi [29/02/2024], et apprécié le diagnostic posé par les uns et les autres, même si sur la partie historique (Axelle Brodiez), j'ai regretté l'absence de l'apport du marxisme dans la prise de conscience collective pendant la période industrielle et les "trente glorieuses". Ce que j'ai principalement retenu des tables rondes, c'est l'importance de l'entrée par les territoires (que je partage pleinement) et l'importance de faire tomber les préjugés.
Je pense, par ailleurs , que l'on ne peut dissocier une réflexion sur le Droit à l'emploi d'une réflexion sur la valeur Travail et son évolution au fil du temps : en effet, la désindustrialisation, l'importance prise par les Services, le passage aux 35H, la financiarisation de l'économie et la mise au centre de la productivité, le développement technologique,...., ont modifié profondément le rapport au travail, et par voie de conséquence, la nature des emplois. Les besoins de qualification se sont accrus , sans que les outils et les actions de formation s'adaptent nécessairement , fabriquant toujours plus d'exclusion... Nos outils d'insertion (EI17, ACI, ETTI18, ESAT19, EA20, etc.) coupent le marché
17 Entreprises d’insertion
18 Entreprises de travail temporaire d’insertion
19 Établissements ou services d’aides par le travail
20 Entreprises adaptées
du travail en 2 parties : un secteur "protégé" et un secteur "performant" et les 2 se complètent mais sont étanches !
Pour sortir de cette situation , nous devons repenser nos outils d'insertion comme de véritables outils accompagnant les demandeurs d’emploi les plus vulnérables vers l'emploi en entreprise "classique" et impliquer les organisations patronales dans ces structures, comme peuvent le faire les GEIQ21 ou les Écoles de Production (pour la formation initiale des jeunes), par exemple.... De ce point de vue, je ne comprends toujours pas pourquoi la formation professionnelle est si peu prise en compte dans les structures
d'insertion !!!!... Enfin, la transition écologique (nouvelle révolution économique) est un formidable levier pour développer le Droit à l'Emploi.
...
Droit heuristique: Permettre à chaque citoyen de gérer dans le meilleur souci de son BIEN-ÊTRE, les ressources potentielles découvertes et développées durant sa vie adulte.
...
Ndlr :
- il est confirmé que accompagnement et médiation sont stratégiques. VALORISER ACT
- le marqueur néolibéral "charges sociales" au lieu de "cotisations sociales" est utilisé :-( LE DÉNONCER ACT
- Le raisonnement ne prend pas du tout en compte à la hauteur de l'enjeu le fait que NOUS SOMMES SOUS L'ANTHROPOCÈNE, que le paradigme a changé du tout au tout et qu'il y a une URGENCE VITALE À AFFRONTER ACT
Les 4 vérités - Eric Coquerel - 1 juil. 2024 / Télé Matin - France 2
268 k abonnés 448+ - 11 333 vues - 183 commentaires
France Télévisions
Retrouvez les émissions en intégralité sur https://www.france.tv/france-2/telematin/replay-videos/%3Fat_medium%3Dcustom2%26at_campaign%3D800%26at_custom1%3Ddescription%26at_custom2%3Dtelematin
Jeff Wittenberg reçoit Eric Coquerel, député LFI sortant, sur le plateau des 4
Tr.: ... la première mesure du RN "l'abrogation du droit du sol"
Ndlr : CONFIRMÉ par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?BcTcGA
dénoncer la suppression du droit du sol, fondement de la France ACT
Sujets relatifs :
Droit associatif, Dons, Fiscalité
Ndlr : réservé aux abonnés, en chercher un-e ACT
programme détaillé (en cours de construction) à https://pad.inno3.eu/9u1-oyaZQ7SwWduyg3WSHg?view#
->
MOTS-CLÉS :
Communs ; design ; droit ; médiation ; gouvernance
Institutions - Temps de lecture 4 minutes
Loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre - Dernière modification : 28 mars 2017
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emploient depuis deux ans plus de cinq mille salariés en son sein et dans ses filiales et dont le siège social est en France, établissent et mettent un Å“uvre un plan de vigilance. Il s'agit de responsabiliser les sociétés transnationales afin d'empêcher la survenance de drames en France et à l'étranger et d'obtenir des réparations pour les victimes en cas de dommages portant atteinte aux droits humains et à l'environnement
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MOTS CLÉS Justice - Droits fondamentaux Loi Droit
« Travailler plus longtemps », avait ordonné le gouvernement Macron avec la contre-réforme des retraites. Avec la loi dite « plein emploi » et « France Travail », il passe maintenant à la mise sous surveillance des travailleur-ses, des privé-es d’emploi, des jeunes, des personnes au RSA ou en situation de handicap.
Le mouvement social du début de 2023 a notamment révélé une aspiration à un travail qui ait du sens, du point de vue social et écologique, accompagné d’une augmentation des salaires alors que l’inflation, les profits et les dividendes grimpent en flèche.
...
Dans ce contexte, la création de « France travail » est illusoirement présentée comme le moyen de défendre le plein emploi pour toutes et tous.
Un droit est un droit, pas un « mérite »
... libéraux : « pas de droits sans devoirs » ... La réduction des droits s’est accompagnée d’un accroissement du contrôle (baptisé « accompagnement ») et de sanctions destinées à écarter des chiffres du chômage les populations les plus précaires. ... « métiers en tension » ... ne serait plus une assurance des travailleur-es ... financer Pole Emploi et demain « France Travail » sur les fonds réservés à l’indemnisation des chômeur-es. On dénie ainsi aux syndicats leur rôle d’amélioration de la situation des privé-es d’emploi, en leur imposant une réduction du budget consacré aux droits. C’est inacceptable !
...
les fermetures d’entreprises bondissent à nouveau depuis un an.
...
France Travail, médiateur public pour le compte des entreprises, un « contrat d’engagement »
...
Prendre le pouvoir sur le travail et la richesse
... aller vers une autogestion des droits sociaux par le monde du travail ... soutenir les projets de bifurcation écologique ... réduire la durée du travail (32h) ... Empêchons aussi la « dématérialisation » généralisée des liens entre les usagers et les services publics, dont le personnel d’accueil doit être renforcé.
...
Signatures :
Etienne Adam (Ensemble !)
Jean-Claude Branchereau (syndicaliste)
Marlène Collineau (adjointe à la mairie de Nantes, porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Annick Coupé (militante syndicaliste et altermondialiste)
Thomas Coutrot (économiste)
Alexis Cukier (Rejoignons-nous)
Gérard Filoche (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Fanny Gallot (syndicaliste et militante féministe)
Didier Gelot (économiste, militant associatif)
Karl Ghazi (syndicaliste)
Mathieu Grégoire (sociologue, IDHES Nanterre)
Marie-Claude Herboux (porte-parole d’Ensemble !)
Romain Jehanin (avocat en droit du travail)
Elie Lambert (secrétaire national de Solidaires)
Malika Kara-Laouar (Rejoignons-nous)
Jean-Claude Mamet (Ensemble !)
Fabien Marcot (Rejoignons-nous)
Odile Merkling (socio-économiste, militante féministe et d’Agir ensemble contre le chômage-AC !)
Jean-François Laé (sociologue, Université Paris 8)
Isabelle Lorand (Parti communiste français)
Evelyne Perrin (Stop Précarité)
Christine Poupin (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Pauline Salingue (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Claude Touchefeu (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Ophélie Vilday (secrétaire nationale de Solidaires).
Pour compléter ces soutiens, écrire : mamet.jean.claude93@gmail.com
NDLR : publié, valoriser ACT
Le débat du 7/10
Thème du jour : "Rentrée politique : la France traverse-t-elle une crise d'autorité ?" Débatteuses :
- Ayyam Sureau Philosophe, fondatrice et directrice de l'Association Pierre Claver
- Marie Dosé Avocate au barreau de Paris
clés : Politique Vie citoyenne
L'équipe Production Nicolas Demorand, Léa Salamé
tr.: ... sobriété... boutade de Surcouf "chacun se bat pour ce qu'il lui manque" ... "qu'est-ce que l'autorité" de Hanna Arendt ... notre répMablique ancrée dans la rupture ... l'autorité est inégalitaire ...
Marie Dosé /... droits / devoirs ... il n'y a pas de devoirs naturels et imprescriptibles ... obsession de l'ancien régime ... le pdt de la république garant de la constitution ... c'est une demande de répression ... donc autoritarisme ... démonstration puissante d'une carence de l'autorité ... le préfet du val d'oise se vante ... mensonge ... scénarisation nourrit ce que l'opinion publique charrie de pire ... prééminence du droit sur les devoirs ... là c'est de la vengeance ... responsabiliser les parents est de l'ordre de l'autorité privée ... tyrannie de la majorité ... tout irait mieux si pas de médiations ...
familles dans l'impuissance, pas dans l'indifférence ...
/ abayas ... l'école doit être tenue à l'écart de la politique ... c'est du folklore pas du religieux ... le culturel frôle le cultuel ... attend de voir comment va se décliner en droit ...
Destinataire(s) : Aux préfet.e.s français.e.s
Campagne lancée par Notre Affaire à Tous, Respire, Générations Futures, La rue est à nous Lyon, FNE Rhône
Le 7 avril 2023, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé, nous avons publié sur Le Monde une tribune nationale dénonçant la faiblesse systémique et persistante des plans locaux de l’Etat sur la qualité de l’air. A Lyon, Marseille, Nice et Grenoble, des collectifs et des collectivités portent même cette urgence devant la justice. Soutenez-vous aussi cette tribune nationale pour exiger de lui qu’il se donne enfin les moyens de protéger la santé de ses citoyen.ne.s tout en intégrant réellement le paramètre de la justice sociale.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
La pollution de l’air : un danger mortel invisible…
...
…En décalage avec l’inaction de l’Etat
...
Nous, scientifiques, représentant·e·s de la société civile, avocat·e·s, politiques, citoyen·ne·s, appelons à des plans locaux de lutte contre la pollution de l’air réellement protecteurs. Nous demandons à ce que la pollution de l’air soit désormais considérée comme un enjeu prioritaire de santé publique et de lutte contre les inégalités sociales et environnementales. Nous exigeons un droit à respirer !
Catégories : Justice Sociale & environnement, Pollutions & Déchets
PROCÈS
Nous avons appris par voie de presse la volonté du Ministre de l’Intérieur de dissoudre le « mouvement DefCo », à la demande notamment du Front National, et ce au motif d’appels au « soulèvement ».
A notre connaissance, aucun courrier en vue d’une réelle procédure ne nous a été envoyé, nous n’avons donc aucune idée des motivations de cette éventuelle dissolution ni de l’entité qui serait visée. En effet, l’appellation « DefCo », employée par le ministre est à Rennes un terme que l’on retrouve régulièrement dans les dossiers judiciaires, les PV de la préfecture et les articles de presse pour désigner toute pratique dite « contestataire »
...
Connu / https://twitter.com/Defense_Co/status/1643139159639375872
france-5 Interviews 1 h 7 min Français tous publics
diffusé le 03/04/23 à 22h44 Disponible jusqu'au 03/05/23
Retour sur les travaux de la Convention Citoyenne sur la fin de vie, qui vient de remettre ses conclusions au président de la République… Faut-il légaliser le suicide assisté voire l’euthanasie ? S’agit-il d’un progrès ou d’une dangereuse rupture anthropologique ? Choisir sa mort est-il un droit, une liberté individuelle ? Donner la mort peut-il relever du soin ?
➤ Claire THOURY, Présidente du comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie
➤ Claude GRANGE, Médecin, praticien hospitalier, ex-chef du service de soins palliatifs de l’hôpital de Houdan (78), co-auteur avec Régis Debray de « Le dernier souffle. Accompagner la fin de vie » aux éditions Gallimard (02/03/23)
➤ Benoit COHEN, Cinéaste, écrivain, auteur de « Formidable » aux éditions Flammarion (01/03/2023)
➤ Vanessa SCHNEIDER, Grand reporter au Monde, romancière
➤ Frédéric WORMS, Philosophe, directeur de l’École normale supérieure, ancien membre du Comité consultatif national d’éthique
➤Jérôme CHAPUIS, Directeur de la rédaction de La Croix
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
france-5 Société 2023 1 h 12 min Français Vidéo sous-titré déconseillé aux moins de 10 ans
diffusé le 02/04/23 à 20h59 Disponible jusqu'au 09/08/23
Jamais les fils et filles de criminels n'avaient été punis au même titre que leurs parents : les enfants des djihadistes de Daech sont un cas d'école. Depuis 2019, environ 500 enfants français ont grandi dans des prisons à ciel ouvert, au mépris total de toutes les lois de protection de l'enfance. Ces cinq années écoulées ont été marquées par des revirements et par le déni des autorités françaises et, pour les familles qui se battent pour le rapatriement des enfants, par d'immenses espoirs et de violentes déceptions. Au printemps 2023, plus d'une centaine d'enfants survivent encore dans le dénuement et la violence des camps d'incarcération syriens.
Réalisé par : Hélène Lam Trong
Maison de production : Cinétévé / France Télévisions
SUIVI DU DÉBAT :
france-5 Politique 40 min Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 02/04/23 à 22h11 Disponible jusqu'au 02/09/23
Des documentaires éclectiques, aux points de vue affirmés, et des débats avec des experts, telles sont les ambitions de l'émission "Le monde en face". Dans un monde en pleine mutation, jamais le besoin d'une parole brute et sincère n'a été aussi fort, p...
Présenté par : Mélanie Taravant
Tr.: ... François Duperron, président de l'association 13onze15 Fraternité - Vérité ... Marie Dosé, avocate au Barreau de Paris, son livre LES VICTOIRES DE DAECH ... Bénédicte Jeannerod, Directrice de Human Right Watch France ... Nicolas Bosc, Pédopsychiâtre Hôpital Avicenne de Bobigny (93) ...
Nous, artistes, intellectuels et scientifiques signataires de cette pétition :
• avons pris connaissance avec consternation du contenu attentatoire aux libertés syndicales élémentaires et au libre exercice du droit de grève du « Projet de loi relatif à l’exercice du droit syndical » et du « Projet de loi relatif à la prévention, au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève » élaborés par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
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nous nous plaçons à leurs côtés pour demander le retrait de ces textes et l’ouverture de négociations avec leurs représentants pour élaborer des textes de lois qui renforcent le dialogue social, qui améliorent la situation sociale des travailleurs et élargissent leurs droits démocratiques ainsi que ceux du peuple algérien dans son ensemble. (omar.syndicat@gmail.com)
Signataires (47)
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Ndlr : mel envoyé pour savoir comment la signer ATT
L'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI) est un minimum social destiné aux personnes invalides disposant de faibles ressources mais n'ayant pas atteint l'âge pour toucher l'Aspa (minimum vieillesse), c'est-à-dire 62 ans. L'ASI fait alors figure de complément de revenus versé par la sécurité sociale afin de permettre au bénéficiaire d'atteindre un niveau de ressources minimal. L'ASI concerne les personnes dont l'invalidité réduit la capacité de travail ou de gain d'au moins 2/3.
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en vigueur jusqu'au 31 mars 2023 : Plafond de ressources de l'ASI
- Pour une personne seule 846,98 euros par mois
- Pour un couple 1482,21 euros par mois
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Pour un seul bénéficiaire vivant seul, le montant de l'ASI est égal à la différence entre 846,98 euros et le montant de ses revenus
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Ndlr : allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)