L'essentiel - Mis à jour le 5 juin 2025
Si vous ou l’un de vos proches avez subi une infraction ou si vous avez commis une infraction et que vous souhaitez mieux en comprendre les causes et les conséquences, vous pouvez participer à une mesure de justice restaurative.
Qu’est-ce que la justice restaurative ?
La justice restaurative (appelée aussi « restauratrice » ou « réparatrice ») est gratuite et complémentaire de la justice pénale.
La justice restaurative offre un espace confidentiel, sécurisé et volontaire, de parole et d’échanges sur les ressentis, les émotions, les attentes de toutes les personnes concernées par l’infraction et ses répercussions.
Elle consiste à faire dialoguer, avec l’aide d’un médiateur neutre et formé, une victime, l’auteur d’une infraction ou toute personne concernée.
Elle vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l’auteur de l’infraction et sa réintégration dans la société.
Toute mesure de justice restaurative est confidentielle et autonome de la procédure pénale.
- Elle peut être mise en place à tous les stades d’une procédure pénale : avant, pendant ou après le procès et même en l’absence de poursuites.
- Son déroulement, son succès ou son échec n’ont pas de conséquence sur la décision judiciaire.
- Elle peut être arrêtée à tout moment par l’un des participants.
- Son contenu n’est pas communiqué au juge.
Quelles sont les différentes mesures ?
Les rencontres directes auteur/victime
Ces rencontres mettent en relation les auteurs et les victimes d’une même affaire :
- La médiation restaurative : l’auteur de l’infraction et la victime échangent et/ou se rencontrent avec le soutien d’un animateur qui a mené des entretiens préparatoires, dans le but d’évoquer les faits commis, leurs conséquences et leurs répercussions dans tous les domaines.
- La conférence restaurative : des proches ou des personnes de confiance de l’auteur et de la victime participent à la rencontre entre la victime et l’auteur de l’infraction.
- Le cercle restauratif : des personnes mises en cause et des victimes de faits pour lesquels des poursuites ne sont pas possibles (par exemple, à cause de la prescription) peuvent échanger dans cet espace de parole et de réflexion.
Les rencontres indirectes auteur/victime
Ces rencontres mettent en relation des auteurs et des victimes qui ne sont pas concernés par la même affaire et qui ne se connaissent pas :
- La rencontre détenus-victimes (RDV) : des victimes et des auteurs qui ne sont pas concernés par la même affaire se rencontrent au sein de la prison.
- La rencontre condamnés-victimes (RCV) : des victimes et des auteurs qui ne sont pas concernés par la même affaire se rencontrent en-dehors de la prison.
Les cercles de soutien
Les cercles de soutien sont proposés uniquement aux auteurs sortants de détention :
- Le cercle de soutien et de responsabilité (CSR) : les personnes condamnées pour des infractions à caractère sexuel, présentant un risque élevé de récidive et évoluant dans un grand isolement social, sont accompagnées pour soutenir leur réinsertion.
- Le cercle d’accompagnement et de ressources (CAR) : les personnes qui ont commis des infractions d’une autre nature que sexuelle sont accompagnées vers la reconquête de leur autonomie personnelle et sociale.
Comment demander la mise en œuvre d’une mesure ?
Les mesures de justice restaurative peuvent être proposées aux victimes et auteurs par :
- les autorités judiciaires ;
- le service pénitentiaire d’insertion et de probation ;
- la protection judiciaire de la jeunesse ;
- les associations d’aide aux victimes ;
- toute association socio-judiciaire habilitée par la cour d’appel ;
- les avocats ;
- les services de police et de gendarmerie.
Les victimes, les auteurs et leurs proches peuvent eux aussi demander la mise en place d’une mesure auprès de ces mêmes acteurs.
S’ils sont mineurs, les représentants légaux doivent également donner leur accord.
À savoir
Victime d’une infraction, vous pouvez vous rapprocher d’une association d’aide aux victimes, vous adresser au bureau d’aide aux victimes (BAV) du tribunal judiciaire ou composer le 116 006 (numéro européen d’aide aux victimes).
Auteur d’une infraction, vous pouvez notamment vous adresser au service en charge de votre suivi judiciaire ou auprès du tribunal judiciaire.
Quelles sont les conditions de mise en œuvre ?
- Une mesure de justice restaurative peut être mise en place pour n’importe quelle infraction (crime, délit, contravention), même si le délai de prescription est dépassé.
- L’auteur doit avoir reconnu les faits constitutifs de l’infraction, son implication et sa responsabilité.
- Si l’auteur est mineur, le fait qu’il ne nie pas les faits ou qu’il reconnaisse qu’il « s’est passé quelque chose » permet d’envisager une démarche de justice restaurative.
À noter
La mise en œuvre d’une mesure de justice restaurative ne remet pas en question la présomption d’innocence du mis en cause.
- Tous les participants doivent accepter la mesure après avoir été informés des modalités de mise en œuvre et de contrôle, du caractère confidentiel et de la possibilité de quitter le processus à tout moment.
- Cet accord est recueilli avant la mise en œuvre par le en charge de la mesure.
- Un mineur peut être associé à une mesure de justice restaurative avec l’accord de ses représentants légaux et après vérification de son discernement et de sa maturité.
- Le juge contrôle la mise en œuvre d’une mesure de justice restaurative mais pas son contenu ni son déroulement.
*En savoir plus
- La justice restaurative au cinéma, les CPIP sous les projecteurs
- Le guide méthodologique sur la justice restaurative
- Le guide sur la justice restaurative pour les mineurs
Textes de référence
- Article 10-1 du Code de procédure pénale
- Circulaire du 15 mars 2017 relative à la mise en œuvre de la justice restaurative
Connu / mel
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Sujet : [INVITATION] - Webinaire "Comment sortir du refus écologique"
Date : Mon, 16 Jun 2025 09:49:58 +0000
De : La Fabrique Ecologique contact@9085209.brevosend.com
Répondre à : contact@lafabriqueecologique.fr
Pour : ind1ju@free.fr
[INVITATION] - Webinaire "Comment sortir du refus écologique"
La Fabrique Ecologique vous invite à son webinaire,
le vendredi 20 juin, de 12h30 à 14h00 :
/« Comment sortir du refus écologique ? »/
Cet événement s'inscrit dans la continuité de notre note « Ecologie et vie quotidienne : le chemin d'une transition réussie https://g3qw9.r.a.d.sendibm1.com/mk/cl/f/sh/SMK1E8tHeFuBmnx772Q8kGwnl4mn/OzO4dihh4HmE». Il propose de poursuivre la réflexion sur une question centrale : comment faire en sorte que la transition écologique ne suscite pas de rejet, en particulier de la part des publics les plus vulnérables et les plus éloignés des politiques environnementales actuelles ? Nous explorerons les leviers concrets pour rendre cette transition plus juste, plus inclusive et mieux ancrée dans le quotidien.
Inscrivez-vous pour contribuer à cette réflexion essentielle
et enrichir le débat !
https://g3qw9.r.a.d.sendibm1.com/mk/cl/f/sh/SMK1E8tHeG13Ewm4ICZcq6FXjNN3/6qbwEMcNSKlI
Le débat sera animée par Géraud GUIBERT, président de La Fabrique Ecologique et réunira :
Mélanie COSNIER- membre de la Convention Citoyenne pour le climat, maire de Souvigné-sur-Sarthe et conseillère régionale des Pays de la Loire
Julien MARCHAL- dirigeant au sein d'une entreprise publique et auteur du livre /Déjouer le populisme : bâtir le contrat social du 21e siècle/
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Communiqué de Nous sommes toutes des malfaiteurs ! du 6 juin 2025
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Zéro charge retenue, zéro coupable : relaxe générale pour les 3 derniers prévenus de cette « lamentable épopée judiciaire »
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CE JUGEMENT EST UNE VICTOIRE COLLECTIVE
Jeudi 5 juin 2025, en début d’après-midi, nous avons en effet pris connaissance de notre jugement suite à ce second passage devant la Cour d’Appel de Nancy, le 24 avril dernier (après que la Cour de Cassation a annulé le premier jugement en appel) dans le cadre de l’affaire qui nous préoccupe depuis bien trop longtemps. Une fois n’est pas coutume, ce jugement est très clair : c’est une relaxe générale, pour l’ensemble des prévenus, sur l’ensemble des accusations qui pesaient encore sur elle et eux.
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8 ANNÉES D’UNE PROCÉDURE POLITIQUE
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Dans une étonnante coïncidence, c’est la veille de notre jugement, le 4 juin 2025, que la Cour des comptes a rendu un rapport sur le sujet : "Cette sécurisation représente une charge financière importante pour l’Andra, de l’ordre de 10 M€ / an depuis 2018, liés à la présence permanente sur place des gendarmes et à la location de bungalows ; auxquels pourrait s’ajouter un investissement supplémentaire de 11 M€ sur la période (2023 – 2028) pour améliorer les locaux d’accueil des gendarmes".
Et encore, doit-on ajouter que ceci ne prend pas en compte le million d’euros que l’instruction de notre affaire a coûté ? -> https://reporterre.net/L-Etat-a-depense-un-million-d-euros-contre-les-antinucleaires-de-Bure
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libéré·es de ce poids indu ... nous allons lutter, de toutes nos forces, avec notre joie et notre créativité – avec notre colère aussi – contre ce monde de ruines et de contamination que prépare l’industrie nucléaire ... Rendez-vous est d’ores et déjà pris dès le 20 septembre pour réunir la lutte d’hier, d’aujourd’hui et de demain à Bure dans une large manifestation d’opposition au projet Cigéo >>https://manifbure.fr
Contact : noussommestousdesmalfaiteurs@riseup.net
Vie démocratique - Société - 25/10/2023 - 11 minutes
Auteur Yves Sintomer
Professeur de science politique rattaché à l’Université Paris 8 et chercheur au Centre de Recherches et d’Études Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA)
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C’est la Révolution Française qui, dans sa volonté de redonner la justice au peuple, l’a remis au goût du jour en Europe continentale et l’a inscrit dans ses institutions : les procédures judiciaires incluant les jurés populaires sont définitivement adoptées en septembre et octobre 1791.
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les jurys d’assise ont perpétué la tradition
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remise en cause par la réforme de la justice portée par le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti et qui a été adoptée par l’Assemblée nationale le 18 juillet 2023 : avec la généralisation à l’ensemble du territoire des cours criminelles départementales, les crimes passibles de moins de vingt ans de prison seront jugés non plus par des jurés populaires mais par cinq magistrats professionnels. La Cour de cassation a d’ailleurs transmis au Conseil constitutionnel quatre questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) dont deux sont relatives à la disparition du jury d’assises dans les audiences criminelles de droit commun.
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Le contexte rationaliste des Lumières, qui oppose la Raison, la Volonté générale, le Contrat social, c’est-à-dire tout ce qui met la volition des citoyens au centre, à l’arbitraire et à l’irrationnel, répugne ainsi au tirage au sort, qui, en semblant laisser la décision au simple hasard, est incompatible avec le préjugé rationaliste de l’époque.
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Dans les années 1980, on développe aussi les conférences de citoyens, nées au Danemark et qui portent sur des questions scientifiques et techniques. Cela restait néanmoins technocratique et localisé.
La pratique se diffuse quand certains pays l’adoptent à une échelle plus large et qu’on donne aux assemblées citoyennes la compétence pour prendre des décisions ou au moins pour soumettre des projets à référendum à l’ensemble du peuple. En 2003, la Colombie britannique (province canadienne), considérant qu’elle serait plus efficace et moins partiale que la majorité politique du moment, mais aussi plus créative et inventive que les experts rodés à ces sujets, confie ainsi à une assemblée citoyenne tirée au sort le soin de réviser sa loi électorale. En Irlande, de nombreuses assemblées citoyennes ont été organisées, et, en 2016, deux d’entre élaborant une modification constitutionnelle validée ensuite par référendum et légalisant le mariage pour tous et l’avortement.
Un troisième exemple, français, serait la Convention citoyenne pour le climat lancées en octobre 2019 et hébergée par le Conseil économique, social et environnemental, et celles organisées dans la foulée, à l’échelle locale, nationale, universitaire, transnationale etc. Ces conventions citoyennes ont une affinité particulière avec la question du climat, peut-être parce que ni les générations futures ni les "non humains" ne votent et que le recours à ce type d’instance permet de quitter le court terme du jeu politique électoral en adoptant une autre amplitude de vue.
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l’impartialité
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sous le sceau de l'intérêt général
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égalité démocratique
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la dernière grande force de légitimité du tirage au sort est celle qu’Hélène Landemore désigne par le concept de "démocratie épistémique". C’est l'idée selon laquelle une diversité de points de vue permet d’augmenter la qualité des décisions prises in fine. Cette idée est elle-même héritée de John Dewey. Pour lui, une classe d’experts isolés ne pourrait acquérir une vision suffisamment large des problématiques que rencontre le corps social.
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La parole des experts a une grande importance ... tout autant technique que politique.
La conférence sur le futur de l'Europe, en 2021, est un exemple intéressant ... surreprésentation des europhiles par rapport à la proportion d'euro-sceptiques
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au travers de leurs discours et de leurs analyses, vont orienter les débats. Le panel d'experts doit être pluraliste et contradictoire
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rétribuer matériellement et symboliquement les citoyens
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Ces concertations doivent déboucher sur quelque chose. Sinon le risque de déception est très important, ce d’autant plus que l’investissement des citoyens pèse fortement sur leur vie professionnelle et personnelle.
Dans quelle mesure les dynamiques propres au référendum et au tirage au sort sont-elles complémentaires ?
... Brexit. La bascule de l’opinion en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne s’est produite à cause de l'accréditation d’une fake news selon laquelle le financement du système de santé britannique serait favorisé par le rapatriement de capitaux indûment accaparés par l’UE. Une assemblée citoyenne n’aurait pu se laisser prendre à de telles falsifications, grâce à la qualité des discussions inhérente à son mode d’organisation. De la même façon, concernant la réforme des retraites française, une convention citoyenne, en rendant audible tous les points de vues, aurait probablement permis une sortie par le haut de cette impasse politique.
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La société est faite d’organisations et d’intérêts structurés qui s’opposent. On a pu le constater lors de la Convention citoyenne sur le climat : les propositions qui en ont résulté ont été largement détricotées lorsque des lobbys de tout ordre sont entrés dans l'arène.
Certes, il faut introduire des moments politiques plus impartiaux et permettre de hausser la qualité des délibérations, en représentant davantage de points de vue. Mais dans certains cas, comme celui de la Convention citoyenne pour le Climat, les liens qui se sont établis entre les membres et les mouvements écologistes ont été productifs. Et il ne faut pas oublier que la mise en œuvre des décisions fait toujours l’objet de luttes et de négociations. C’est aussi cela, la démocratie.
Propos recueillis par Lola Carbonell et Hortense Miginiac.
Le 1er site de la communauté du droit : Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, RH, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter.
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ÉDITEUR : une des premières startups du droit en 1996, et a créé notamment Le Village de la Justice ... Le site accueille en moyenne 1 600 000 visites [1], pour 3 000 000 de pages vues mensuelles sur l’ensemble du site (audience certifiée par l’ACPM)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?
Ndlr :
- que vaut ce site ? Que vaut ACPM ? ACT
- quels liens avec le "système Lascoux" ? ACT
Fabien Dabert, Mis à jour le 01 Avril 2025 16:48 / Linternaute.com
La peine d'inéligibilité de Marine Le Pen a été prononcée par le tribunal, avec exécution provisoire. Explications sur une mesure technique qui change tout pour le RN.
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Dans son long jugement de 152 pages, la présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis, a estimé que le choix de prononcer l'exécution provisoire relevait d'une "délicate conciliation" avec le droit de faire appel. Elle avance toutefois un argument majeur qui a fait pencher la balance : le risque de "récidive" pour Marine Le Pen de procéder à des délits du même type. Pourquoi ? Parce que l'ancienne députée européenne comme les autres condamnés pour détournement de fonds publics "n'ont exprimé aucune prise de conscience de leur violation de la loi et de l'importance de la probité".
"Vous êtes capable de récidiver"
"Ce que les juges relèvent, c'est qu'à aucun moment, elle n'a reconnu avoir fait quelque chose de discutable, analyse ce mardi 1er avril Michel Sapin, ancien ministre de la Justice, dans les colonnes du Parisien. Elle s'est placée de fait dans l'état d'esprit de pouvoir continuer. Elle aurait pu reconnaître une erreur. Elle a adopté une autre stratégie, considérant que durant 20 ans, le Rassemblement national n'a fait que des choses parfaitement normales. Le raisonnement du juge revient donc à dire : "Puisque vous n'avez aucune conscience de ce que vous avez fait, vous êtes donc capable de récidiver".
L'ancien ministre, rappelle par ailleurs que "la loi Sapin 2 ne crée pas d'inéligibilité automatique". "Elle n'a d'ailleurs pas été directement appliquée dans ce procès puisque les faits reprochés étaient antérieurs à 2016. Cette loi oblige simplement le juge à examiner une peine d'inéligibilité. [...] L'exécution provisoire n'a pas été créée par la loi Sapin 2. Le dispositif existe depuis très longtemps. Si le juge perçoit un risque important de récidive, il peut décider de l'exécution provisoire. C'est une disposition qui est à la totale discrétion des juges".
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Article rédigé par Armêl Balogog - Radio France
Publié le 03/04/2025 09:26
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639 personnes qui se sont retrouvées dans la même situation que Marine Le Pen en 2023 – ambitions présidentielles mises à part. Elles étaient plus de 300 en 2022, près de 200 en 2021 et moins d'une centaine par an les deux années précédentes.
Le tribunal correctionnel a condamné Marine Le Pen en disant vouloir empêcher les risques de récidive et de trouble à l'ordre public.
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Justice : Marine Le Pen et le spectre de l’inéligibilité à la présidentielle - Publié: 28 mars 2025, 18:46 CET
Auteur Camille Aynès, Maître de conférence en droit public, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Déclaration d’intérêts
Camille Aynès ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Partenaires
Université Paris Nanterre apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Lundi 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement dans l’affaire dite des « assistants parlementaires du FN ». Outre une peine principale d’emprisonnement et une amende, Marine Le Pen risque une peine complémentaire d’inéligibilité dont le parquet a requis qu’elle soit d’effet immédiat. Si le tribunal suivait ces réquisitions, Marine Le Pen ne pourrait alors pas se présenter aux prochaines élections présidentielles. Ce scénario est-il crédible ? Est-ce une « atteinte à la démocratie » comme le clame la principale intéressée ?
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?aNI9ag
Nucléaire - Paix et justice - Le 26 mars 2025
Le Rainbow Warrior premier du nom cingle dans l’océan Pacifique, en direction des îles Marshall. Nous sommes en mai 1985. Deux mois plus tard, le bateau emblématique de Greenpeace gît au fond du port d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, la coque déchirée par deux bombes. Fernando Pereira, photographe et membre de l’équipage, trouve la mort dans cet attentat perpétré par les services secrets français. Aujourd’hui, tout le monde connaît « l’affaire du Rainbow Warrior ». Mais qui se souvient de la dernière expédition qui l’avait conduit là ?
C’est cette expédition que nous allons vous raconter aujourd’hui, alors que le Rainbow Warrior troisième du nom est de retour sur les traces de son grand frère, 40 ans après jour pour jour, dans les eaux du Pacifique.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1i-joQ
Denis Salas, magistrat, enseignant à l'Ecole de la magistrature, directeur de la revue Les Cahiers de la justice - Thomas Louapre / Divergence
Denis Salas, magistrat, enseignant à l'Ecole de la magistrature, directeur de la revue Les Cahiers de la justice - Thomas Louapre / Divergence
Depuis la condamnation prononcée contre Marine Le Pen, deux conceptions de l'Etat de droit s'opposent. Débat avec le magistrat et enseignant associé à l’Ecole nationale de la magistrature, directeur de la revue "Les Cahiers de la justice", Denis Salas.
Avec Denis Salas, magistrat et chercheur français
Chroniques
- Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein
24 min Thomas Snegaroff
25.03.25
Il y a maintenant 2 ans que l’État a voulu défendre le chantier de Ste Soline quel qu’en soit le coût humain
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nous rassembler pour construire nos luttes, à Melle au village de l’Eau, à Migné-Auxances, à la Rochelle, et à Saint-Sauvant en fin d’année.
Nous avons obtenu des victoires. Les financements publics sont gelés et devront attendre l’achèvement d’études scientifiques et de démarches de concertation sur les bassins versants (étude HMUC, PTGE). Les projets de bassines sur les bassins de la Pallu et de l’Aume-Couture en Charente ont été annulés par la justice. En décembre, quatre bassines ont été interdites par la justice pour leur menace sur la biodiversité : Ste-Soline est à l’arrêt, légitimant notre mobilisation. Et ce printemps, l’outarde canepetière pourra revenir à St-Sauvant, comme nous l’avions annoncé !
Malgré ces victoires, la lutte contre les méga-bassines et pour le partage de l’eau n’est pas encore gagnée. Des dérogations pour Ste-Soline et St-Sauvant pourraient être obtenues. De plus, préfecture et département tentent de détourner la démarche de PTGE pour faire passer des bassines en force sur le bassin du Clain. Le préfet de la Vienne a même signé une nouvelle autorisation pour six projets dans le bassin de la Clouère ! Enfin, la nouvelle Loi d’Orientation Agricole a fait des ouvrages déstinés au stockage d’eau un soi-disant intérêt majeur pour l’agriculture, au lieu de renaturer nos milieux pour assurer la résilience de l’ensemble du monde agricole face à la crise écologique.
L’accaparement des terres et des eaux, et la répression des habitant.es qui les défendent, se poursuivent dans de nombreux endroits du monde
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L’actualité en France est toujours dominée par les démêlées judiciaires du RN et de Marine Le Pen, condamnée je vous le rappelle à deux ans de prison ferme aménagés sous bracelet électronique, et à cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate. La déflagration de cette peine qui devrait être jugée en appel l’année prochaine, a éclipsé un autre dossier tout aussi embarrassant pour le parti d’extrême droite. Jordan Bardella, présenté à tort ou à raison comme le plan B du RN, va devoir lui-aussi répondre à des accusations de détournement de fonds publics et recel, faux et usage ainsi qu'escroquerie. C’est l'association anticorruption Adelibe qui a déposé plainte le 25 mars dernier contre le président du RN qu'elle accuse d'avoir occupé un emploi fictif d'assistant parlementaire européen, dans la même affaire qui a vu Marine Le Pen être condamnée. Me Jéremy Afane-Jacquart, L'avocat de l'association Adelibe est notre invité, on décrypte avec lui cette nouvelle affaire qui pourrait contrarier les plans présidentiels du Rassemblement National.
On en parle dans ce nouveau numéro de "Au cœur de l’actu”
Visibilité Publique
Publié originellement 04/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 31min 25sec 1 Comment
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Jack Edwards jack_edwards@toot.aquilenet.fr Il y a 1 jour
@lemediatv merci pour l'entretien avec l'avocat Jéremy Afane-Jacquart, L'avocat de l'association anticorruption Adelibe qui repose les bases d'une inéligibilté immédiate en proctection de la démocratie.
#antifa #lepen #bardella #democratie #justice #lfi
🤩💥 Aujourd’hui, Julien Le Guet (co-porte parole du Collectif BNM) était en direct sur Le Média TV !
🎬 Un reportage et un entretien spécial consacrés à notre évènement "2 ans après Sainte-Soline : on va tout fêter ! ».
À regarder et à diffuser largement !
👉 https://youtu.be/raTptcjRJdE
- 0 à 6'59 : Reportage retraçant la mobilisation de Sainte-Soline de mars 2023
- 6'59 à la fin : Entretien spécial de Julien qui revient sur les évènements de Sainte-Soline, ce qui s'est passé pendant ces deux ans et où nous en sommes aujourd'hui.
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Enfances Parti pris
Affaire Bétharram, réforme de la justice : la République contre ses enfants
Samedi, François Bayrou a rencontré des victimes de l’institution catholique pour tenter d’éteindre l’incendie. À l’arrivée, cette semaine a tout du naufrage politique pour l’exécutif. Qu’il s’agisse des violences faites aux enfants ou de son offensive sur la délinquance des mineurs, aucune de ses politiques n’est à la hauteur.
15 février 2025 à 19h12 / Mathilde Mathieu
Mis à jour le 23 décembre 2024 à 09h51 - Durée de lecture : 7 minutes
Clés : Mégabassines Justice
La décision de justice rendant illégales quatre mégabassines du Poitou est une victoire en demi-teinte. Les arguments portant sur la détérioration de la ressource en eau qu’elles entraînent n’ont pas été entendus.
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les autorisations des quatre mégabassines concernées ne sont que « suspendues ». « Normalement, si un projet n’est pas conforme au Code de l’environnement, il doit être annulé. Là, le juge ne fait que suspendre les projets et laisse une chance aux porteurs de projets de les régulariser. C’est sans doute influencé par le fait que les bassines sont déjà en partie construites. En réalisant leurs travaux sans respecter les règles, ils mettent la justice devant le fait accompli », regrette Marie Bomare, juriste à Nature Environnement 17, l’une des associations requérantes.
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la cour a validé les autorisations environnementales des douze autres mégabassines. Ce qui signifie qu’au-delà de la protection de l’outarde, les arguments et inquiétudes des opposants portant sur la détérioration de la ressource en eau entraînée par ces bassines n’ont pas été entendus par la justice.
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la cour a confirmé la validité de l’étude d’impact, réalisée pour évaluer les conséquences sur la ressource en eau de ces projets de mégabassines. Or, cette étude d’impact avait été sévèrement critiquée pour sa non prise en compte les effets à venir du changement climatique, dans l’évaluation de la disponibilité future de l’eau sur les bassins versants concernés.
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Connu / TG le 18/12/24 à 19:47
Publié Il y a 17 heures • 20 vues
Luigi Mangione, 26 ans, ingénieur brillant et issu d’une famille aisée, est devenu malgré lui le visage d’un débat brûlant aux États-Unis. Diplômé de l’Université de Pennsylvanie, ce jeune homme charismatique, passionné par l’IA, la santé mentale et l’agriculture cellulaire, a été arrêté pour le meurtre de Brian Thompson, puissant patron d’un groupe d’assurance. Cet acte a déclenché un tsunami médiatique : pour certains, Mangione est un justicier, voire un héros, dénonçant un système qui broie les vies. Pour d’autres, c’est un criminel que rien ne saurait excuser.
Le contexte donne une profondeur particulière à l’affaire : Brian Thompson incarne la brutalité du système de santé américain, où les plus vulnérables sont souvent sacrifiés au nom du profit. En parallèle, l’affaire McKinsey resurgit, révélant que le cabinet a échappé à un procès pénal dans le scandale des opiacés en payant 650 millions de dollars. Une impunité révoltante, surtout face aux 800 000 morts causés par cette crise depuis 1999.
Dans ce climat, le geste de Mangione soulève des questions troublantes : qui décide de la valeur d’une vie ? Quels crimes méritent d’être punis ? Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, explore dans son article “Peut-on faire de Luigi Mangione un héros ?” les implications politiques et morales de cette affaire. Il établit des parallèles avec les assassinats politiques de l’extrême gauche des années 70-80 et analyse les signaux laissés par Mangione.
Peut-on comparer ce geste à la violence structurelle des entreprises comme McKinsey ? La justice est-elle équitable, ou favorise-t-elle les puissants ?
Visibilité Publique
Publié originellement16/12/2024
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français Étiquettes Durée 46min 16sec
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Tr.: Ce que ça dit de l'ultra-capitalisme usa et son impunité ... refuser, défendre, déposer en échos à "define, decide, ? ... absence de recours des exclus du système de santé américain ... criminalité en cols blancs ... crimes de masse ... absence de sécurité sociale ...
6 décembre 2024 à 09h30 Mis à jour le 7 décembre 2024 à 09h48
Durée de lecture : 4 minutes
Clés : Climat, Justice
La Cour internationale de justice, aux Pays-Bas, a commencé le 2 décembre 2024 ses auditions, qui s'achèveront le 13 décembre. - © Robin Van Lonkhuijsen Anp Maganp / AFP
C’est une audience historique qui se tient à la Cour internationale de justice de La Haye, dont le Vanuatu est à l’initiative. Elle pourrait fournir un cadre juridique solide dans la lutte contre le réchauffement climatique.