Connu / https://bsky.app/profile/michel-briand.bsky.social/post/3lrplvks5cc2t
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Michel Briand @michel-briand.bsky.social · 5j
par Louis Derrac via son blog
...dans un État de droit, je crois qu’on ne peut pas imposer à une partie de la population, même minoritaire, de « passer au numérique »)...
Le « droit au non-numérique » fait son apparition dans les collectivités - Innovation Pédagogique et transition
J'en ai parlé à plusieurs reprises sur ce site1 en évoquant la numérisation des services publics, il me semble que pour garantir l'équité dans (…)
www.innovation-pedagogique.fr
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Article de revue
Démocratie radicale et tirage au sort
Au-delà du libéralisme Par Manuel Cervera-Marzal et Yohan Dubigeon
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si les évidences sont parfois trompeuses de sorte qu'Aristote et Montesquieu concluaient peut-être trop rapidement à l'existence d'une nature intrinsèquement démocratique du tirage au sort la réalité peut l'être aussi ; elle ne se donne jamais immédiatement au chercheur, et il se peut que l'usage actuel du tirage au sort par les régimes libéraux induise certaines contradictions que l'on ne saurait percevoir faute d'examiner le sujet avec la profondeur qu'il requiert. L'on pourrait alors concevoir les usages actuels du sort non comme la preuve en actes d'une compatibilité longtemps ignorée entre tirage au sort et libéralisme mais plutôt comme une opération de banalisation et de domestication venant étouffer la portée profondément subversive, démocratique et antilibérale du tirage au sort qu'Aristote et Montesquieu avaient su percevoir. Pour le dire sans détour, il conviendrait d'admettre qu'en tant que mode de désignation des gouvernants le tirage au sort comporte principalement deux vertus : l'une égalitaire, l'autre neutralisante. La vertu égalitaire réside dans le fait que le sort, contrairement à l'élection, présuppose l'égale compétence politique des citoyens et refuse ainsi toute forme de professionnalisation de la politique et toute séparation durable et pérenne entre gouvernants et gouvernés. Le sort s'oppose ainsi à l'élitisme qui repose, sous de multiples variantes, sur le postulat d'une supériorité de compétence des représentants vis-à-vis des représentés. La vertu neutralisante du sort réside pour sa part dans le fait qu'en confiant le choix au hasard il aboutit à une désignation neutre des gouvernants, puisque, contrairement à l'élection, aucune volonté, aucun intérêt ni aucune passion humaine ne sont impliqués dans le processus.
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faire du débat sur le tirage au sort une entrée privilégiée dans le questionnement relatif à la logique démocratique et aux pratiques d'une démocratie radicale. Considérer le tirage au sort comme une procédure libérale simplement sous prétexte qu'il serait « neutre » et « impartial » et qu'il s'intégrerait aujourd'hui sans accroches aux « démocraties représentatives » est une manière de dépolitiser le débat et d'occulter la portée subversive du sort, en tant qu'il repose sur le présupposé radicalement démocratique d'une égale compétence politique des êtres humains. Faire du tirage au sort une simple procédure au service de n'importe quel objectif, c'est avant tout oublier que le tirage au sort a été et demeure toujours considéré comme scandaleux en ce qu'il déconstruit l'assimilation trompeuse de la démocratie à l'État de droit
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Le libéralisme et l'adjectif « libéral » sont ici à entendre au sens le plus large possible, c'est-à-dire comme défense de l'État de droit, des libertés individuelles, du constitutionnalisme et de la démocratie représentative [7]. Il ne s'agit pas pour nous de réduire cette riche tradition politique à l'un de ses multiples courants, ni de tenter d'en cerner l'essence ou le substrat. Nous abordons volontairement le libéralisme comme une tradition politique englobante et notre objet n'est pas d'en énoncer des contours irréfutables ni d'en dévoiler son soi-disant « noyau véritable » (qu'il s'agisse du marché, de l'individualisme, du droit ou de la séparation des pouvoirs). Ces discussions sur la définition du libéralisme sont d'un intérêt indéniable mais, quelle que soit la définition adoptée au final, cela ne change rien aux idées défendues dans cet article. En conséquence, il nous suffit de préciser deux points. D'abord, que nous traitons ici du libéralisme philosophique et politique et non du libéralisme économique ou du libéralisme culturel [8]. Ensuite, que dans cet article le libéralisme désignera les idées sous-jacentes à la société occidentale contemporaine. Il faut donc entendre « libéralisme » en un sens social, voire sociologique, et non théorique ou idéel. Le libéralisme ne désigne pas ici une synthèse rigoureuse des idées des grands philosophes libéraux (Kant, Rawls, etc.). Il désigne, pour reprendre un concept de l'École des Annales, la mentalité de la société contemporaine. En ce sens, les penseurs « libéraux » (ou « apparentés ») cités dans les pages qui vont suivre sont étudiés moins pour eux-mêmes que parce que leurs idées, par certains aspects (mais pas tous), sont symptomatiques et révélatrices de l'esprit de la « démocratie libérale » contemporaine.
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la littérature anglo-saxonne sur le tirage au sort, bien qu'elle soit largement plus développée que son homologue francophone [9], ne concerne pas au premier chef le sujet de cet article, à l'exception notable de Barbara Goodwin et d'Oliver Dowlen, dont nous parlerons plus bas. Cette littérature aborde le tirage au sort dans une optique plus utilitariste que politique, laissant ainsi de côté la question qui nous intéresse, à savoir celle des rapports que la méthode aléatoire entretient avec la démocratie radicale et le libéralisme. Les chercheurs anglo-saxons se sont surtout intéressés à la manière dont le hasard permet de se sortir (en tirant à pile ou face) d'une situation inextricable où deux personnes vont mourir dans un incendie mais où il nous est possible de n'en sauver qu'une seule, ou encore à la manière dont il permet (via la grande loterie de l'Immigration Diversity Program) au gouvernement américain de délivrer chaque année 50 000 visas de résidence permanente. Ce type d'approches ne concerne donc pas directement notre propos. On les trouve notamment développée par Jon Elster [10] et Bernard Williams [11]. L'idée centrale de cette littérature est finalement que le tirage au sort permet de résoudre des situations dans lesquelles aucune procédure rationnelle ne fournit de solution satisfaisante [12].
Exercice de comparaison : Tirage au sort et élection
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La légitimité d'une élite consentie
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Approche philosophique : la démocratie ou le règne du « n'importe qui »
La philosophie libérale, nous l'avons entrevu, repose sur le postulat de l'incapacité politique partielle du peuple. Ce dernier est tout au plus habilité à choisir les meilleurs de ses membres, mais il ne saurait en aucun cas prendre directement part au pouvoir car, comme le soutient Joseph Schumpeter, le citoyen typique est un « primitif » qui « dès qu'il se mêle de politique régresse à un niveau inférieur de rendement mental [42] ». Sans même parler des sociologues élitistes et de leur thèse très déterministe selon laquelle toute société serait nécessairement, de tout temps et en tout lieu dirigée par des élites, on retrouve cette idée dans tout un pan de la pensée libérale. Si l'on retrace le fil historique d'une pensée de l'élite nécessaire passant par l'instauration d'un suffrage censitaire, l'idée qu'il faille consentir à des représentants compétents, ou encore l'idée que l'élite est ouverte et plurielle grâce au leurre méritocratique, on arrive finalement à une réduction de la démocratie à une procédure dans laquelle la compétence politique du peuple souverain n'est même plus questionnée. Peu importe, donc, que nos régimes soient assis sur la contradiction fondamentale entre la reconnaissance de la souveraineté du peuple et l'inexistence de la moindre procédure d'accès aux charges politiques. Le citoyen, puisqu'il ne possède pas la compétence technique de ses dirigeants, n'est qu'un arbitre, extérieur au régime comme l'arbitre sportif est extérieur au jeu qui se déroule devant lui. Il n'est bon qu'à instituer et destituer de manière pacifique et régulière les dirigeants. Ainsi va la démocratie procédurale, véritable essence des régimes contemporains, fort bien décrite par Schumpeter ou Popper au niveau théorique.
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L'idée de tirer au sort certaines charges politiques suppose qu'on admette que n'importe qui puisse exercer ces fonctions. Bien sûr l'usage politique du sort s'accompagne en général de quelques filtres comme s'assurer que les citoyens savent lire et écrire, qu'ils acceptent un minimum les règles du jeu démocratique, etc. mais il est d'abord et avant tout le mode de sélection le plus égalitaire parmi des égaux
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Le jugement de l'ensemble des usagers est donc généralement mieux informé que celui du spécialiste : « En général et en moyenne, celui qui habite la maison est meilleur juge que l'architecte ». Cela est encore plus vrai en politique en ce qu'il ne s'agit pas d'une fonction technique mais d'un art général pour lequel la capacité ne s'appuie pas sur une légitimation technique. La force de cette idée d'Aristote est qu'elle ôte radicalement toute légitimité à l'existence d'élites politiques. On retrouve la même idée dans la bouche du Protagoras de Platon, lors de son dialogue avec Socrate. Protagoras interprète le mythe d'Épiméthée et de Prométhée pour en arriver à la conclusion suivante : les dieux ont distribué équitablement aux hommes l'art du jugement politique, pour leur permettre de constituer une communauté d'égaux. La compétence politique est bien une compétence générale et non technique, au sens où elle est également partagée entre tous, rendant ainsi possible l'iségoria et souhaitable la démocratie (au sens fort, sans élites) [43]. C'est ce qui fait dire à Protagoras : « ...voilà pourquoi et les Athéniens et les autres, quand il s'agit d'architecture ou de tout autre art professionnel, pensent qu'il n'appartient qu'à un petit nombre de donner des conseils, et si quelque autre, en dehors de ce petit nombre se mêle de donner un avis, ils ne le tolèrent pas, comme tu dis, et ils ont raison selon moi. Mais quand on délibère sur la politique où tout repose sur la justice et la tempérance, ils ont raison d'admettre tout le monde, parce qu'il faut que tout le monde ait part à la vertu civile ; autrement il n'y a pas de cité [44] ».
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Si la démocratie est envisagée comme absence de titre à gouverner, comme prévalence de l'égalité sur toute forme de subordination hiérarchique, alors tout pouvoir politique explicite doit s'instituer par la participation politique effective de tous. Ainsi, il s'agit de s'appuyer sur l'autonomie de chaque citoyen en même temps que d'avoir pour objectif le renforcement de cette autonomie individuelle et collective. On pourrait évidemment nous rétorquer que dans la société actuelle, les individus ne sont pas tous a priori autonomes, et que donc il n'est pas possible de faire reposer le pouvoir politique sur cette autonomie, puisqu'elle n'existe pas réellement. Les individus réels n'étant pas pleinement autonomes, on ne pourrait donc rejeter toute forme de tutelle politique. Nous répondrons simplement qu'une société qui se donne pour objectif l'autonomie individuelle et collective on pourrait aussi dire l'auto-émancipation doit au minimum, par les pratiques qu'elle met en place, favoriser le plus possible le renforcement de cette autonomie. Nous arrivons à ce stade au seuil de toute une réflexion sur la praxis autonome, et sur les moyens pédagogiques comme politiques de faire advenir l'autonomie au moyen même de cette autonomie encore inaboutie dans l'état existant des relations sociales. Si notre but présent n'est pas de développer cette question, nous pouvons d'ores et déjà énoncer que toute pratique politique qui vise l'autonomie suppose donc de combattre toute forme de domination politique fondée sur un rapport social d'autorité stable, quelle qu'en soit la source hérédité, argent, prestige, titres scolaires, patriarcat, etc. Le sort, en fonction des propriétés que nous lui avons attribué précédemment, nous semble particulièrement utile à cette fin.
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Parce qu'au fond les libéraux pressentent qu'un usage politique du tirage au sort saperait les fondements oligarchiques des régimes libéraux, ils ne l'utilisent qu'avec modération. Pourtant, dans la perspective d'un usage authentiquement démocratique du tirage au sort, il conviendrait de lui accorder une place de premier choix au sein de nos institutions politiques. Sans nier toute utilité à l'élection qui reste nécessaire pour l'attribution de charges requérant une compétence technique spécifique , un usage radical et extensif du tirage au sort l'associerait à des mandats courts et limités, à la révocabilité permanente des gouvernants, à la reddition de comptes et à une formation civique appropriée. Autant d'éléments oubliés par les gouvernements représentatifs et qui ramènent in fine le tirage au sort au cœur de la tradition démocratique bien plus qu'à la tradition libérale.
Date de mise en ligne : 27/06/2013
Magazines d'actualité
1 h 20 min
Français
Disponible jusqu'au 24/06/2025
Gaza : deux regards sur une tragédie avec :
- Sepideh FARSI, Réalisatrice, scénariste. Réalisatrice du film « Put your soul on your hand and walk » présenté à L'Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID)
- Dominique MOÏSI Membre fondateur de l’IFRI, politologue. Auteur de « Le Triomphe des émotions », Robert Laffont
État de droit : l’avocat lanceur d’alerte avec :
- Patrice SPINOSI Avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, Auteur de « Menace sur l’état de droit , comment préserver nos démocraties », Allary éditions
Stérin : le milliardaire qui veut changer la france avec
- Cole STANGLER Journaliste, Auteur de « Le miroir Américain », Les Arènes
- Camille VIGOGNE Grand reporter Le Nouvel Observateur, Autrice de « Les rapaces - Enquête sur la "Mafia Varoise" de Marine Le Pen » aux éditions Les Arènes (02.11.23), prix du Livre du Journalisme 2024
FRÈRES MUSULMANS / LE RAPPORT QUI FAIT DÉBAT avec
- Hugo MICHERON, Chercheur à Sciences Po, spécialiste du Moyen-Orient et de l’islamisme, Auteur de « La colère et l’oubli » , Gallimard - Prix Femina essai 2023 + prix du livre géopolitique.
Présenté par :
Emilie Tran Nguyen
Maison de production :
Together Media / France Télévisions
Tr.: ...
217 journalistes tués à Gaza ... en tant qu'iranienne ... il faut sauver les civils ... ARRÊTER D'ENVOYER DES ARMES ... le droit n'est pas la tyrannie de la majorité ... Stérin, un de ses modèles Élon Musk ... en 2012, il quitte la France pour échapper à l'impôt ... vision libertarienne ... catholique, croyant, vision identitaire ... ambition messianique ... aligné sur l'extrême droite contre les migrants ... labo politique Péricles (Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes) ... contrôle des médias, des sondages ... alliance des droites extrêmes ... aider à prendre l'Élysée ... vision libertaire de la société ... le rend différent de Vincent Bolloré ... ya une internationale des populistes ex Victor Orban, mécanismes, feuille de route ... il a fait forture grâce à la France mais ne paye pas d'impôts ... ne pas se rendre à la commission d'enquête parlementaire est une infraction ... on installe des vérités qui n'en sont pas ... le prendre au sérieux ... François Durvye, homme important
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Rapport Frères musulmans de 73 pages ... Hugo Micheron, consulta sur ce rapport, n'y a pas participé ... mais travaille sur ce sujet, sur le djihadisme .... ya l'islam 2ème religion, ya des groupes politiques, monde du militantisme islamique ... positionnés de l'extrême gauche à l'extrême droite ... dire ce que l'état en fait ... ex GB 125 entretiens, rapport consistant ... un noyau restreint de 400/1000 personnes lien Égypte, discipline ... 7,5 millions de fidèles ... partir du local ... polémique lycée, voile ... entrisme, pas terrorisme ... cibler les valeurs fondamentales ... mouvance bien documentée ... des machines de prédication, passé en ligne ... logique algorithmique, plutôt salafiste ... mieux le quantifier ... équilibre démocratique, les contre-pouvoirs ont sauté ... construire des contre-algorithmes ... il faut un état de droit sur les réseaux sociaux ...
✊ [Mobilisations contre l'extrême droite demain] 🔥
Demain (samedi 12 avril) auront lieu des dizaines de rassemblements et manifestations partout en France pour défendre l'état de droit face à l'extrême droite.
Un appel (https://www.ldh-france.org/appel-de-la-societe-civile-pour-la-defense-de-letat-de-droit/) a été publié mardi, signé par des dizaines d'organisations de la société civile (LDH, CGT, GPF, Amnesty, Nous Toutes, FSU, Solidaires, Oxfam, SOS Racisme...).
Connu / TG le 11/04/25 à 18:14
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Le Café Rhétorique, c'est mon rendez-vous Twitch du matin ! Tous les lundi, mercredi et vendredi à 09h00 sur / clemovitch !
Personnes mentionnées
1 personne Donald Trump
1 913 commentaires
@Pogonzo il y a 2 jours
Il ne faut pas oublier que The Heritage Foundation appartient à l'organisation ATLAS qui opère dans le monde entier. Cette organisation installe sur tous les plateaux TV des "experts" qui au quotidien influencent les débats en France.
Tr.: ... Donald Trump fasciste ... il veut détruire l'état de droit ...
𝕜𝕖𝕣𝕝𝕖𝕘𝕒𝕣𝕤 🔻🧹 a partagé 1 j
plonivel@framapiaf.org blast, le souffle de l’info @blast@video.blast-info.fr
PeerTube #blast #darmanin #etatdedroit
1:21:52 - 180 vues
Actualités
Dimanche 10 avril, trois blocs politiques clairement délimités et de proportion équivalente ont émergé des urnes. L’un autour de la droite néolibérale et autoritaire, l’autre avec l’extrême droite, le troisième avec l’Union populaire qui atteint un score historique de 22% des suffrages.
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formidable campagne, d’un travail programmatique conséquent et d’une activité militante intense ... mobilisation décisive de la jeunesse et des quartiers populaires ... Marine Le Pen ajoute au projet de maltraitance sociale qu’elle partage avec Emmanuel Macron un ferment dangereux de xénophobie et d’exclusion religieuse et une remise en cause de l’Etat de droit. C’est la raison pour laquelle nous réaffirmons : pas une voix pour Marine Le Pen !
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élire une majorité de députés de l’union populaire. Ils pourront appliquer notre programme dès le mois de juin prochain. Tant de femmes et d’hommes déçus par le résultat du 10 avril comptent sur nous.
Dans cet objectif, nous voulons stabiliser et élargir davantage encore le pôle populaire à l’ensemble des organisations politiques, comme des personnalités, qui y sont prêtes. ... nous proposons :
- Un programme partagé de gouvernement ...
- Une stratégie cohérente et ouverte : l’union populaire ...
- Une campagne pour gagner ...
- Un cadre de respect mutuel permettant de passer à une nouvelle étape des relations entre ces organisations ...
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Seul compte pour nous notre capacité à proposer, dès les élections législatives, un autre avenir pour notre pays.
Offert par le vote des abonné.e.s
Emmanuel Macron a ""très envie de les emmerder"". Depuis la rentrée, les non-vaccinés sont au cœur des débats dans la lutte sanitaire contre le Covid-19 et son variant Omicron. Ils étaient ainsi, en décembre dernier, plus de cinq millions à ne pas avoir entamé leur parcours de vaccination. Les non-vaccinés sont pointés du doigt par le gouvernement, et le corps médical observe qu'ils occupent au moins la moitié, et parfois plus, des lits dans les services de réanimation, retardant certaines interventions chirurgicales nécessitant un accès à la réa. "Le Monde" et "Libération" ont décortiqué les différents chiffres à ce sujet (""[...] les non-vaccinés, bien qu’aujourd’hui neuf fois moins nombreux dans la population adulte que les [vaccinés], représentent une part équivalente ou plus importante, en valeur absolue, dans les admissions (ou dans les lits occupés) en réanimation, ou en soins critiques au sens large"", écrit "Libération"). Ils sont par ailleurs souvent confondus, notamment par Emmanuel Macron dans son interview pour le "Parisien", avec les "antivax", critiqués pour leur adhésion aux thèses complotistes ou les violences commises contre des élus.
Mais qui sont les non-vaccinés ? Quels sont leurs arguments ? Sont-ils les bouc-émissaires médiatiques de la crise du Covid ? nous allons en discuter aujourd’hui avec nos invités : Bruno Andreotti, physicien, professeur à l’université de Paris, qui a travaillé sur la physique des aérosols, au cœur des questionnements sur la circulation du Covid et signataire d’une tribune parue le 12 janvier dans Libération, qui appelle à la mise en place d’un arsenal sanitaire complet, dont la vaccination universelle, pour sortir de la crise ; Barbara Stiegler, professeur de philosophie à l’université Bordeaux Montaigne, vice-présidente du comité d’éthique du CHU de Bordeaux et membre du conseil de surveillance de l’agence régionale de santé de la région Nouvelle-Aquitaine ; et enfin François Alla, médecin, professeur de santé publique, et chef du service prévention du CHU de Bordeaux, qui a notamment travaillé avec Barbara Stiegler pour la rédaction de son tract paru chez Gallimard, De la démocratie en pandémie.
L'isolement des non-vaccinés
On a vu en ce début d'année de nombreuses images de journalistes allant à la rencontre de manifestants contre le pass vaccinal, comme le journaliste de LCI Paul Larrouturou. Est-ce que ces personnes interviewées lors de microtrottoirs parfois musclés reflètent l'ensemble des non-vaccinés ? Certainement pas pour François Alla : "Ils existent", mais les plus virulents sont "ultra-minoritaires". L'enjeu de la non-vaccination est plutôt "en lien avec la précarité, avec l'éloignement géographique". Le médecin explique que dans sa région Nouvelle-Aquitaine, le profil-type de la personne non vaccinée c'est "la personne âgée isolée, vivant loin d'un centre de vaccination et n'utilisant pas internet".
Tr.: ... ce n'est pas la partie couverte par le vaccin qui est dure à copier, mais l'encapsulation ...chez des personnes à très faible risque, difficile de voir les avantages de la balance béléfice-risque ... en santé publique c'est une question de vision globale ... ya des cas graves non détectables, c'est pourquoi il faut vacciner largement. ... Ya aussi les covid-longs ... proposition de loi sur l'endométriose de Clémentine Autain, adoptée à l'assemblée nationale ...
Connu / mel du 23/1/22 de 19:22 de crieur-libre-expression
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C'est suite à la publication du livre "La Démocratie en état d'urgence. Quand l'exception devient permanente"
Une citation extraite de l'entretien: ""L'état d'urgence n'est jamais une parenthèse qui s'ouvre nettement et qui se ferme nettement. Il n'y a pas de retour au statu quo", rappelle Stéphanie Hennette-Vauchez. "Nous essayons de résoudre des problèmes structurels par des mesures qui sont pensés pour être exceptionnels. Et comme ça ne fonctionne pas bien, ces mesures exceptionnelles finissent par contaminer l'État de droit", poursuit-elle."
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Ndlr : REMARQUABLE analyse des dérives des médias et du gouvernement. Valoriser ACT
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Election de Donald Trump, montée en puissance de Viktor Orban, arrivée au pouvoir de Matteo Salvini, puis de Jair Bolsonaro... Sur tous les continents, on voit apparaître des figures aux tendances, et aux discours, autoritaires. Alors est-on en train d'assister au crépuscule des démocraties libérales ? Clément Viktorovitch a posé la question à la philosophe Sandra Laugier, à l'historien Marc Lazar et à l'essayiste David Djaïz. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Viens Voir les Docteurs.
299 commentaires
Tr.: ... des dirigeants qui font pression, bande grise ou ligne rouge ? ... en 2016, forme de privatisation de la démocratie ... Djaïz risque que les électeurs perdent confiance ... italie berlusconi, un homme d'affaire qui entre en politique, Trump battu mais a plus de 70 millions d'électeurs ! ... Bolsonaro modification du système politique; Hongrie Horban ~idem en plein coeur de l'union européenne : sécurité, justice, universités ... Djaïz: le populisme, un style ou une doctrine politique ? néolibéralisme autoritaire ou séparer le libéralisme de la démocratie ?
Marc Lazar : on voit mal les grands textes du populisme sauf de gauche. Ex. mvt 5 étoiles en italie. Orban a un projet théorisé démocratie illibérale, critique subtile de la démocratie occidentale, contre-ex. salvini en italie
Sandra Laugier : tensions entre droits fondamentaux et souveraineté populaire : pb de définitions, peuplocratie, représentativité, une fois élu pouvoir absolu, la démocratie n'est pas seulement être élu c'est aussi prendre en compte la voix de chaque individu, répondre à cette menace du populisme, attaqués aussi aux intellectuels, aux femmes aussi.
Djaïz : zone grise, trajectoire historique et opportuniste, intimidations, réformes, attaques, ya un vrai risque en fr aussi avec Valls et Macron, dérive autoritaire, autoritariste, s'attaque à la pensée critique, la classe intellectuelle, chez Macron style non, mais réformes oui. en Fr niveau catastrophique de défiance des institutions, lié à trajectoire historique de la fr déstabilisée par la mondialisation, retrouver des récits fr, accord sur le cadre, il n'y a que violence.
/place des citoyens : condamner les dirigeants, ou les citoyens, deux impasses à dépasser : diversifier la classe politique, l'éthique, conflits d'intérêt, confiance, un cadre, chacun a une voix et des compétences
Tribune libre
« Pour le Président, la nomination du procureur français Jean-François Bonhert à la tête du futur parquet européen n’a pas de prix [...] quitte à passer une alliance avec des gouvernements illibéraux »
Pour Emmanuel Macron, la nomination du procureur français Jean-François Bonhert à la tête du futur parquet européen n’a pas de prix. Le Président français, qui se réclame progressiste, veut ce poste pour la France, quitte à passer une alliance avec des gouvernements illibéraux qu’il a pourtant désignés comme les ennemis de son projet européen.
C’est ainsi que, pour contrer la candidature de Laura Codruta Kövesi – ancienne directrice du parquet anti-corruption de Roumanie qui a mis sous les verrous une large frange d’une classe politique corrompue, quitte à assumer les menaces de mort qui vont avec – Emmanuel Macron a accueilli à bras ouverts et amplifié au conseil de l’Union européenne la campagne de discrédit menée par le gouvernement roumain contre Mme Kövesi.
Ce gouvernement, dirigé en réalité par Liviu Dragnea, copie les méthodes éprouvées de Viktor Orban et de Jaroslaw Kaczynski dans la démolition de l’Etat de droit.
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Yanis Belhadia
@YBelhadia
18 oct.
BONNE RENTREE: 6 mois de luttes sociales ! #luttes #répression #etatdedroit #écologie #université #cheminots #postiers #bavures #breil #arago #nanterre #montpellier #1erMai #kolbsheim #social #crs #AllonsChercherMacron #reportage #convergencedesluttes
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