Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes est un
Livre de Srdja Popovic, fondateur du Centre pour les actions et stratégies non-violentes appliquées, écrit en 2012.
Genre Science politique
Thème
Le livre, qui se veut humoristique[1],[2], est décrit comme un manuel pour ceux qui veulent améliorer efficacement leur quartier, faire une différence dans leur communauté ou changer le monde de façon non-violente.
Il s'inscrit dans un mouvement de la jeunesse serbe et d'autres acteurs de la société civile serbe de l'époque[3]
Description
Les neuf principes du livre sont[4] :
- Voir grand mais commencer petit ;
- Se doter d'une « vision pour demain » capable de fédérer largement ;
- Identifier les piliers sur lesquels le pouvoir repose ;
- Utiliser de l'humour ;
- Retourner l’oppression contre elle-même ;
- Construire l'unité entre les différents courants qui composent le mouvement ;
- Élaborer une stratégie précise, étape par étape, jusqu'à l'objectif que vous vous êtes donné ;
- Choisir la non-violence ;
- Aller au bout de ce que vous avez commencé.
Ndlr : fait penser à la méthode Alinsky ou à l'Entraînement mental. Approfondir ACT
Chronique
Le documentaire d’Anna Recalde Miranda, De la guerre froide à la guerre verte, sort ce mercredi au cinéma. Dans un récit intime et politique très tendu, la réalisatrice montre l’une des conséquences de la dictature au Paraguay : des millions d’hectares destinés à la culture intensive du soja, aux mains des soutiens de ce régime ultra-violent.
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Le passé : la dictature d’Alfredo Stroessner, qui a accédé au pouvoir en 1954 et y est resté jusqu’en 1989, avec le soutien des États-Unis ... les archives de ces années de terreur, durant lesquelles les opposant·es politiques, communistes, socialistes et alternatifs ont été poursuivi·es, torturé·es et assassiné·es. ... reste un désastre écologique : huit millions d’hectares (soit la surface du Panama) du pays ont été confiés aux amis du dictateur. Un accaparement des terres qui ne connaît pas de frontière. Le film nous emmène également au Brésil, pays voisin qui a connu le même phénomène, et où 14 millions d’hectares appartiennent aux soutiens de son pouvoir dictatorial. Des deux côtés de la délimitation entre les États, on retrouve des paysages similaires, ceux d’un «désert vert», sans arbre ni insecte, où ne fleurit que du soja planté sur les ruines de la démocratie et de l’environnement.
Il en pousse tellement que les industriels eux-mêmes ont qualifié ces terres malhabidas, (mal acquises, en français) de «république du soja». Massivement déforestées, cultivées de façon intensive à grand renfort de pesticides et d’OGM, elles sont réservées à l’exportation de cette légumineuse, principalement vers l’Europe et la Chine.
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le règne de l’agroindustrie ... défend férocement ses terres spoliées face au mouvement des Paysans sans terre et aux populations autochtones qui veulent les récupérer. En se rendant à leurs côtés, la réalisatrice dévoile la lutte acharnée de ces peuples pour avoir le droit d’habiter et de cultiver leur territoire, de défendre leur environnement, au prix d’un harcèlement continu et de multiples assassinats. ...
À lire aussi
- «L’enjeu, c’est de transformer cette rage en énergie» : un documentaire sur les traces des militants d’Extinction rebellion
Milite planétaire. Tantôt critiqué, tantôt admiré, le mouvement Extinction rebellion est souvent mal compris. Un documentaire de 52 minutes veut déjouer les clichés pour explorer ce qui pousse ses militant·es à s’engager. Il est diffusé ce jeudi soir sur France 3 Paris Île-de-France, puis sera accessible sur le site de France télévisions. - Cinéma : «Anna», le combat d’une éleveuse pour sauver sa terre dans une Sardaigne rurale et patriarcale
Sarde digne. Anna est prête à tout pour ne pas perdre ses terres familiales au profit d’un projet hôtelier. Signée du réalisateur italien Marco Amenta, cette fiction inspirée de faits réels nous plonge au cœur son combat. En salles depuis ce mercredi.
Ndlr : Film documentaire à voir absolument (mais en forme).
Il concerne nos paysans et nous consommateurs de manière indirecte.
Il resitue l'opération CONDOR et montre qu'elle est dans une phase 2 qui colle bien avec les "éco-terroristes"...
Questions :
- que fait gp dans ces pays ?
- comment aider ?
En faisant monter en puissance la médiation de l'urgence ? ACT
DOCUMENTAIRE duration 46 minutes
Disponible du 29 janvier 2025 au 14 mars 2025
Et si les Etats-Unis vivaient leur dernière année de démocratie ? La question est moins folle qu'il n'y paraît. Donald Trump se prépare à reprendre la Maison Blanche avec un programme plus extrême encore que son premier mandat. Il veut démanteler l'Etat ; il veut une justice, une presse et une armée à son seul service, comme dans les régimes autoritaires qu'il admire tant. Alors qui sont ceux qui le soutiennent ? Temps Présent les a rencontrés en Floride. Cet Etat, laboratoire de l'autoritarisme à l'américaine, nous donne comme un avant-goût d'un régime Trump 2.0.
Connu / TG le 6/02/25 à 10:43
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Le Café Rhétorique, c'est mon rendez-vous Twitch du matin ! Tous les lundi, mercredi et vendredi à 09h00 sur / clemovitch !
Personnes mentionnées
1 personne Donald Trump
1 913 commentaires
@Pogonzo il y a 2 jours
Il ne faut pas oublier que The Heritage Foundation appartient à l'organisation ATLAS qui opère dans le monde entier. Cette organisation installe sur tous les plateaux TV des "experts" qui au quotidien influencent les débats en France.
Tr.: ... Donald Trump fasciste ... il veut détruire l'état de droit ...
francetv Info & société 1 h 5 min tous publics
publié le 06/10/2023 à 06h00 Disponible jusqu'au 05/01/2024
Pendant plus d'une année, l'équipe de «Cash investigation» a enquêté sur les coulisses des voyages présidentiels. Comment sont signés les grands contrats ? Quelles sont les contreparties cachées ? Quid de la question des droits de l'homme lorsque le président de la république se déplace dans des dictatures accompagné d'une cinquantaine de chefs d'entreprise ? La première étape de cette enquête se déroule en Azerbaïdjan, l'une des dictatures les plus répressives au monde, lors du déplacement en mai 2014 du président français. Elise Lucet questionne Rachida Dati ou encore le député Thierry Mariani, proche du régime d'Ilham Aliyev et par ailleurs membre du conseil d'administration de «L'Association des Amis de l'Azerbaïdjan», une structure qui assure en France la promotion du pas, et soutenue financièrement par les autorités de Bakou.
Beaucoup d’articles qui ont suivi la mobilisation du week-end du 29 et 30 octobre à Sainte Soline ont tourné autour de “l’accroche” de la violence sur place. Voici quelques réflexions sans prétention sur le sujet.
Les médias mainstream au piège de leur sève
Les chaînes en continu sont un robinet à discours et à images qui jamais ne doit se tarir. Face à la mobilisation interdite de Sainte Soline, Cnews, BFM, LCI et France Info ne pouvaient cyniquement pas passer à côté de ce qui les nourrit :
- l’esthétique du bruit (grenades, mégaphones, chants slogans) et des couleurs en mouvement (cortèges colorés, fumée des lacrimaux)
- l’assurance de discours construits et nombreux (non seulement éditorialistes et journalistes mais aussi porte-paroles, personnalités sur place, quidam)
- la possibilité de créer une polémique d’une certaine durée (ici légitimité de la lutte versus légalité de l’interdiction de manifester) afin de faire surgir des contradictions chez les opposant-es
- le spectacle émotionnel de soldats casqués contre individus masqués, porteur de fantasmes variés (adrénaline, sang, peur, vengeance…). Nous avons déjà évoqué sur web86.info à l’occasion de la manifestation contre la vie chère et l’inaction climatique ces besoins de violence filmée et commentées pour cultiver la peur qui est le principal moteur du social. Lors des affrontements contre les Gilets Jaunes, on a déjà entendu le théorème « pas de casseurs, pas de 20h ».
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Ils sont obligés, ne serait-ce qu’en passant, de parler du thème de la mobilisation (les bassines) et d’en faire à l’insu de leur plein gré un thème d’actualité nationale.
Autre problème, la peur habituellement instillée par ces médias dans le public contre les « classes dangereuses », les « partageux », les « jeunes », les « gauchistes » et – nouveauté – les « écoterroristes » se trouve quand même percutée par une autre peur, celle du manque d’eau, du rationnement, du manque, de l’empoisonnement par les intrants…
Un mélange de générations militantes pour l’efficacité
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le fait de couper cagoulé-es les tuyaux de pompage de la bassine devant les caméras c’est entériner médiatiquement que l’eau des bassines ne vient pas de l’eau de pluie et qu’on peut empêcher la bassine de se remplir
L’ordre ou le chaos ?
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La démocratie reste-t-elle le meilleur système pour le capitalisme ?
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il existe aussi une tentation autoritaire avec le 49.3 systématique, le Conseil de Défense pour gouverner, des moyens en augmentation des forces coercitives… Et il existe une nouveauté dans cette tentation autoritaire. Jusqu’à présent le cœur du bloc capitaliste occidental s’opposait à des blocs non capitalistes (URSS, Chine, Cuba…). Aujourd’hui la Russie comme la Chine fonctionnent à l’économie de marché comme les démocraties occidentales. Les États russe et plus encore chinois proclament à qui veut l’entendre qu’on peut exploiter la plus-value de façon bien plus efficace par la dictature que par la démocratie occidentale.(1)
L’Histoire que l’on souhaite reste à écrire.
PC
(1) Pour s’orienter dans ce débat nous vous recommandons la lecture d’un (très long) article théorique de Razmig Keucheyan sur l’État à partir de la relecture de Poulantzas
43 minutes
Rencontre avec Yadh Ben Achour qui prononcera demain soir sa leçon inaugurale au Collège de France. Artisan de la révolution en Tunisie, juriste et universitaire, il propose dix ans après le « Printemps arabe », une réflexion sur les révolutions.
Le juriste et universitaire tunisien Yadh Ben Achour, membre du Comité des droits de l'homme des Nations unies © AFP / FETHI BELAID
... et ancien président de la Haute instance de réalisation des objectifs de la révolution en Tunisie. Il propose une série de conférences au Collège de France sur les révolutions du « Printemps arabe », dans une perspective historique, théologique et anthropologique, et en analysant leurs contradictions et revers.
Que reste-t-il des révolutions arabes ? En Tunisie, le président Kaïs Saïed a suspendu le parlement au printemps et s’est arrogé l’essentiel des pouvoirs. Il y a dix jours au Soudan, la transition démocratique a pris fin avec un coup d’état militaire. L’Egypte est gouvernée par la dictature du maréchal Sissi et la Libye reste divisée. Quant à la Syrie, le chaos règne. De quoi nourrir la thèse que l’Islam est incompatible avec la démocratie ?
A contre-courant, dans son livre « L’islam et la démocratie, une révolution intérieure », Yadh Ben Achour défend l’idée qu’une interprétation démocratique de l’Islam est possible. Selon lui, les valeurs démocratiques ne sont ni d’Orient, ni d’Occident.
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Tr.: ... KS n'est pas un dictateur, mais disposant de tous les pouvoirs cette situation est potentiellement dictatoriale ...
Ndlr :* BRIANTISSIME ++