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Mercredi 9 avril, l'Institut La Boétie organisait une conférence exceptionnelle à Sciences Po Paris autour de son nouveau livre, « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? », en présence de l'auteur Cédric Durand.
Les grandes multinationales du numérique nous font-elles entrer dans une nouvelle ère du capitalisme, le « technoféodalisme » ? Comment ces Big Tech ont-elles pu acquérir un pouvoir économique et désormais politique aussi puissant ? Et quelles en sont les conséquences pour nos démocraties ?
Sommes-nous condamné·es à vivre sous leur domination, ou bien pouvons nous construire un usage alternatif du numérique, plus démocratique et écologique ?
C'est toutes ces questions que Cédric Durand a abordé à l'occasion de cette conférence !
13:00 terminer ACT
Publié Il y a 1 jour • 510 vues
C’est la question que beaucoup se posent. À l’heure où ces grandes entreprises technologiques à l’image de Google, Apple, Microsoft, META ou encore Amazon ont pris un pouvoir immense sur nos vies, nos économies mais aussi sur la politique. Avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, leur influence mais aussi leur pouvoir de nuisance n’ont jamais été aussi grands.
Et ce que possèdent Jeff Bezos, Elon Musk, Mark Zuckerberg et les autres c’est une capacité à agir sur la société, à la modeler selon leurs envies. Ils veulent créer un futur centré sur la technologie sans interférence gouvernementale ou régulations.
“Ces capitalistes sont des seigneurs techno-féodaux en devenir, déterminés à saisir l’opportunité de leur alliance avec Trump pour abattre les derniers obstacles politiques à l’instauration d’un nouvel ordre social fondé sur la projection et la manipulation des algorithmes afin de centraliser la valeur produite par le travail et d’imposer leurs lubies millénaristes”. C’est ce que dénonce Cédric Durand, économiste dans son nouveau livre “Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ?”
Ce qui se joue aujourd’hui est vertigineux. Puisque c’est bien la souveraineté économique et politique de la France et de l’Europe qui est en jeu. Mais aussi la désintégration du débat public par ces plateformes numériques…
Cédric Durand propose dans son livre, une voie pour dépasser l'anxiété, sortir de l’impuissance et opposer une alternative à ces géants de la Tech.
Le tout, sans oublier l’urgence écologique, que l’on ne prend que rarement en compte quand on parle de la révolution numérique en cours. Pourtant, la part du numérique dans les émissions de CO2 mondiale devrait passer de 3,5% en 2019 à près de 9% en 2030 ! La demande de métaux pour l’ensemble des technologies numériques a explosé tout comme l'extractivisme minier extrêmement polluant.
Alors comment résister face aux Big Tech ? Comment peut-on se réapproprier les technologies démocratiquement ? Et comment mobiliser la technologie pour construire une société émancipée et tenter de résoudre la crise écologique ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Cédric Durand.
Pour aller plus loin :
Le livre de Cédric Durand http://www.editionsamsterdam.fr/faut-il-se-passer-du-numerique-pour-sauver-la-planete/
Les vidéos Blast liés au sujet
Entretien avec Célia Izoard sur l’extractivisme minier https://www.youtube.com/watch?v=PrjdUNS-p4s
Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz “La transition énergétique n’aura pas lieu” https://www.youtube.com/watch?v=FV_nUNol81M
Entretien avec Philippe Bihouix “La technologie ne nous sauvera pas” https://www.youtube.com/watch?v=FhkK0rMHXdQ
Journaliste : Paloma Moritz
#GAFAM
#Capitalisme
#Ecologie
Visibilité Publique
CatégorieInconnu LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Durée 50min
1 Comment
- OA oatime@mamot.fr Il y a 17 heures @blast
Houlala... malgré que cette intervention puisse paraître sérieuse, beaucoup de contre-vérités (exemple : "on est obligés") et de lacunes sujet (dont les alternatives). Les propositions qui en découlent ne sont vraiment pas désirables... si même Blast en est là bien que certaines pratiques techno intéressantes (instance Peertube, etc), on est vraiment pas sorti.e.s de l'auberge 😔 #blast #blast_info #bigdata #GAFAM #leaveGAFAM #fediverse #decentralisation #alternatives #diy #shadocks
Tr.: ... économie des communs ... empilement numérique 1)Hardware ... 2)Données ... 3)Places de marchés ...
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Le 14 mars 2025, l’Institut La Boétie publie avec les éditions Amsterdam le livre de Cédric Durand « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? ». Ce livre, issu des trois cours donnés par Cédric Durand dans le cadre de l’Institut La Boétie, présente la thèse selon laquelle l’ère numérique du capitalisme provoque une mutation du mode de production vers un « techno-féodalisme », c’est-à-dire où le profit est basée sur la conquête de monopoles, le contrôle de l’extraction des données numériques et la prédation.
Il dévoile avec pédagogie les rouages des processus de monopolisation intellectuelle à l'œuvre dans le capitalisme numérique. Mais il va aussi plus loin que cela en proposant des pistes pour une appropriation progressiste du numérique à travers un « cyber-écosocialisme » et ouvre une discussion sur les stratégies à mettre en place pour contrer ces nouveaux pouvoirs mondiaux.
L’émission 100 % ILB invitait Cédric Durand le 12 mars, deux jours avant la parution du livre. Elle a été l’occasion de présenter les principales thèses du livre pour donner envie aux spectateurs d’aller plus loin et de se former intellectuellement sur la question du capitalisme numérique, de ses conséquences sociales, politiques et écologiques. En effet, cet effort d’éducation populaire est urgent alors que la nature inquiétante des seigneurs féodaux de la tech apparaît de façon de plus en plus spectaculaire, notamment avec la figure caricaturale mais signifiante d’Elon Musk.
Il s’agissait donc aussi de lier le livre de Cédric Durand avec l’actualité et, avec des interlocuteurs de qualité, de le confronter à différents sujets comme l’apparition d’un « techno-fascisme » comme conséquence politique (ou non?) du techno-féodalisme, les limites écologiques substantielles du numérique et notamment de l’IA ou encore la construction d’une riposte politique.
Programme de l'émission :
00:00:00 Big Tech : une nouvelle lutte des classes ?
Avec Cédric Durand, économiste et auteur de « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? » et Jean-Luc Mélenchon, co-président de l'Institut La Boétie
00:28:52 Du techno-féodalisme au techno-fascisme ?
Avec Cédric Durand et Sylvie Laurent, historienne et spécialiste des États-Unis
01:15:12 Cyber-écosocialisme : une voie étroite ou sans issue ?
Avec Cédric Durand
Tr.: BIG TECH : UNE NOUVELLE LUTTE DES CLASSES
dépendance politique avec Musk, désintégration du débat public ... cloud ... dimension économique ...logique des communs ... moins marchandisé ... la guerre perdue (données en temps réel), la lutte contre le changement climatique (réseau de capteurs météo) ... USA : évolution progressive depuis 30 ans ... imposture de la sensée croissance par la tech ... imposture de Tesla, recherche spatiale par les deniers publics, twitter échec commercial ... compatible avec la théorie libérale ... désir autoritaire ... Biden a commencé à réguler (kripto-monnaie, etc) ... inverse de la CHine (porté par la puissance publique / porté par les privés) ... à long terme, Californie, illusion du progressisme ... emprise autoritaire et réactionnaire ex ia dans le paiement des retraites ... géopolitique autoritaire et homme augmenté ... le capitalisme tient sur la domination raciale ... pensée eugéniste, qi, amélioration de la race ... la machine, apendice ... la performance raciale, biométrie ... grand renouveau de la pensée raciale ... trumpisme, nouvel impérialisme, conquête de nouveaux territoires ... 2 facteurs : le dollar, les terres rares ... 2eme : pression contre les normes de Bruxelles ... moment bonapartiste, dév / l'ind de la surveillance (drones, ia, etc) les usa sont en catastrophe climatique ... appel à l'empire pour faire oublier au peuple la catastrophe sociale ... effets de prédiction puissants ex JO ... YOUTUBE comme facebook, facteurs de déstabilisation ... désir de conformisme, perversion lente ... alliance d'extrême droite transatlantique ... terrain piégé ... le RN n'a pas encore pensé ça ... grande vigueur de l'ED en ligne ... volonté d'occuper le terrain massivement
...
Cyber-écosocialisme : voie étroite ou sans issue ?
nouveaux agents méta ... tendance mais échec monnaie de ms (libra?) ... le capitalisme est un moment de l'histoire, le mode de production ... voies de sortie : le numérique, intéressant pour le socialisme, la planification ex satellites ... dépend des moyens d'information ... rationnement ... ex. de la bande passante ... déploiement anthropologique, réponse démocratique ... marxistes décroissants / éco-marxistes ... la tech n'est pas neutre ex mocn (mach à cde num) c'est la socialisation ... dilemme ... low tech, communs, différents espaces émancipateurs ... espaces libres ... la place de l'ia et de ses usages : réguler ... effet de course folle à l'énergie etc ... l'ia, c'est la médiocrité qui reproduit du passé moyen ... empilement numérique, souveraineté, infrastructure contrôlée par la puissance publique ... satellites, cables, centres de données ... la donnée est notre commun ex mobilité ... organiser un accès à ces données ... niveau application, marché ... internationalisme tech ... garantie collective, pas menace ... mvt des non-alignés du numérique ... Brésil x suspendu ! Suisse, cloud public ... mise en commun ... données, logiciels ... rgpd, oui mais pas alternative ... idéologie marchande, non ... moteurs de recherche à mieux sélectionner ... souveraineté num à 3 niveaux ++
En direct dans 6 heures 13 février à 19:00 - Chaire de Cédric Durand : critique du capitalisme numérique #1 / Institut La Boétie
2,97 k abonnés - 16 spectateurs en attente Planifié pour le 13 févr. 2023
Rendez-vous le lundi 13 février à 19h en direct pour suivre la chaire de Cédric Durand « critique du capitalisme numérique #1 ». Cette conférence est la première d’une série de trois conférences données par Cédric Durand, titulaire de la chaire d’économie de l’Institut La Boétie, consacrée à la critique du capitalisme numérique.
Technoféodalisme : une archéologie du futur
Le concept de Technoféodalisme trouve sans origine dans le monde du cyberpunk des années 1980, un mouvement qui associait le développement technologique avec une dégénérescence du capitalisme tardif. Cette dystopie prend l’exact contrepied de l’idéologie californienne qui alliait, d’abord, enthousiasme technologique et épanouissement individuel et, finalement, libre entreprise et radicalisation de la propriété privé.
La promesse – le mythe de la Silicon Valley – est celle d’une cure de jouvence du capitalisme. En diminuant les coûts des échanges, les technologies de l’information devaient faire naître une économie de marché de petits producteurs, équitable, dynamique et surtout débarrassée des gouvernements : le fantasme d’une start-up nation.
Si cette vision inspire un bouleversement des politiques économiques, la redynamisation espérée n’est pas advenue. Dans les années 2020, c’est plutôt le spectre de son lointain rival techno-féodal qui prend forme.
L’hypothèse techno-féodale permet d’interroger le devenir du capitalisme vieillissant. Elle montre que, par-delà la conjoncture, nous sommes pris dans un processus au long cours de reconfiguration du mode de production. Un post-capitalisme régressif est un avenir possible.
*Tr.: ... plateformes ... GAFAM ... logiciel libre ... communs ...
16:23 - 808 k abonnés - 1,8k+ - 27 138 vues - 240 commentaires
Jeudi 14 décembre 2022, Jean-Luc Mélenchon a participé à l'événement de l’Institut La Boétie - Fondation Insoumise, qui organisait deux tables rondes sur le thème de l’inflation. Vous pouvez retrouver le replay en intégralité sur : https://youtu.be/xVj0KFbxd3o -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?gd3uOA
Elles se basaient sur une note produite par plusieurs économistes à retrouver sur son site internet (https://institutlaboetie.fr) et présentée par Eric Berr.
Aurelie Trouvé, députée insoumise et économiste, a discuté de la spéculation et des profiteurs avec le président du groupe Leclerc, Michel-Edouard Leclerc.
Ensuite, trois économistes d’écoles différentes, Cedric Durand (université de Genève), Agnès Benassy-Queré (cheffe économiste du Trésor) et François Geerolf (OFCE) ont débattu autour de la question des causes de l’inflation et de son lien avec la crise du capitalisme. La baisse des salaires réels, le blocage des prix, l’indexation des salaires, les superprofits furent au cœur de ces échanges lors de cette soirée.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon, co-président de l'Institut La Boétie, a pris la parole en conclusion de la soirée.
Il a dans un premier temps mis en doute la capacité de la science économique à prévoir les crises économiques et à en expliquer les causes. Il a souligné que cette science ne prend pas en compte les rapports de force politiques et considère les acteurs économiques comme des individus agissant de manière indépendante, plutôt que comme des groupes ayant des intérêts collectifs et en conflit.
En outre, il a critiqué l'idée d'équilibre économique, selon laquelle l'économie tend vers un état stable et optimal. Jean-Luc Mélenchon a suggéré que cette idée est insuffisante pour comprendre les réalités de l'économie et les dynamiques de pouvoir qui y jouent un rôle important.
Il a également souligné que la science économique ne prend pas en compte les aspects sociaux et éthiques de l'économie, et qu'elle est souvent utilisée pour justifier des politiques qui ont des conséquences néfastes pour les personnes les plus vulnérables.
En conclusion, Jean-Luc Mélenchon a appelé à une réflexion plus approfondie sur les limites de la science économique et sur la manière dont elle peut être utilisée de manière plus responsable.
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2022, avec :
• Sylvain Carrière, député LFI-NUPES
• Claire Lejeune, doctorante sur la planification
• Cédric Durand, économiste
• Émilien Gervais, spécialiste des questions d’aménagement et de planification
Tr.: ... planification nécessite une démocratie avancée ...