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Le problème
Du 16 au 22 juin 2025, l’aéroport du Bourget, situé au nord-est de Paris, accueillera la 55e édition du Salon International de l’Air et de l’Espace (SIAE), aussi connu sous les noms de Salon du Bourget ou de Paris Air Show. Organisé par le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), le salon du Bourget est l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale.
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l’Élysée précisait que la participation israélienne « pourrait être favorablement examinée, en conséquence du cessez-le-feu à Gaza et au Liban. »
Le cessez-le-feu en question a été continuellement violé par l’armée israélienne, qui pendant la durée de la trêve a fait plus de 150 morts à Gaza et a étendu son offensive en Cisjordanie. Dans la nuit du 17 au 18 mars 2025, Israël a repris les bombardements sur Gaza, ajoutant en 48h plus de 500 victimes à l’estimation basse de 48 000 morts décomptés dans les 16 mois précédents.
Au 8 avril, au moins 9 exposants israéliens sont annoncés sur le site officiel du SIAE 2025. Parmi eux, des géants de l’industrie d’armement israélienne, tels que Rafael Advanced Systems, Israel Aerospace Industries et Elbit Systems, mais aussi le ministère des armées israélien. À ceux-ci s’ajoutent de nombreuses entreprises françaises et internationales connues pour vendre des armes à Israël, telles que Lockheed-Martin, BAE Systems, Leonardo ou encore Thales.
La France et les organisateurs du Salon s’apprêtent donc à offrir à un État accusé de génocide l’opportunité d’acheter les armes qui alimenteront ses offensives en cours et à venir, mais également de vendre ses propres produits « testés au combat » sur les populations civiles palestiniennes lors de l’offensive meurtrière qui continue aujourd’hui.
Autoriser Israël à participer à la 55e édition du salon du Bourget, c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs.
La France doit cesser de favoriser le commerce d’armement avec Israël, sous quelque forme que ce soit.
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Appel signé par plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats, dont :
AFPS – Association France Palestine Solidarité
ATTAC
Campagne BDS France
CGT 93
CGT Airbus Defence&Space Région Parisienne et Toulouse
CGT Thales
Coordination féministe
Émancipation Tendance Intersyndicale
FSU
La France Insoumise
LDH – Ligue des Droits de l’Homme
Les Inverti.e.s
Les Soulèvements de la Terre
Stop Arming Israel France
Tsedek ! Collectif juif décolonial
UJFP – Union Juive Française pour la Paix
Union Communiste Libertaire
Union Syndicale Solidaires
Urgence Palestine
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Le jeudi 28 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Bruce Toussaint. Il est d’abord revenu sur la lutte contre le trafic de stupéfiants en indiquant qu’il fallait donner plus de place à la police judiciaire pour mener des enquêtes et démanteler les réseaux. Il a aussi expliqué qu’il fallait augmenter la formation des policiers et légaliser le cannabis pour libérer des forces de police. Il a néanmoins dénoncé le fait que l’attention médiatique portée sans cesse aux questions de « sécurité » fait qu’on ne parle jamais des accidents du travail ou des féminicides.
Jean-Luc Mélenchon a également déployé son programme économique pour la France. Il a rappelé sa proposition d’augmenter le SMIC à 1400€ nets par mois et a expliqué qu’il fallait augmenter les salaires pour permettre l’achat d’une nourriture bio et locale plus cher à produire, donc à consommer. Il a par ailleurs détaillé ses propositions pour les entreprises, en parlant notamment du fond de péréquation inter-entreprises pour permettre aux petites entreprises de payer moins d’impôts en faisant participer davantage les plus grosses. Il a, enfin, dit de nouveau qu’il fallait mettre en place un impôt universel pour lutter contre l’évasion fiscale.
Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est revenu sur son déplacement en Guyane. Il a rappelé l’immensité du territoire Guyanais, mais aussi sur les enjeux qui s’y posent, notamment en matière de santé publique et de réouverture de lits d’hôpitaux. Il a, enfin, dit l’importance de la recherche spatiale pour le futur alors que la France a, avec Kourou, le 3e port spatial du monde, maîtrise toutes les technologies pour faire des vols spatiaux et pourrait produire en 3 ans des lanceurs pour un vol spatial habité.