le 18 juin 2025
Vallourec vient d’annoncer une avancée majeure : sa solution de stockage d’hydrogène, Delphy, a obtenu la certification technique de DNV. Ce système modulaire, conçu pour une implantation souterraine, permet de conserver jusqu’à 100 tonnes d’hydrogène comprimé tout en réduisant au maximum l’emprise au sol. Dans cet entretien, Vincent Designolle, Directeur de la solution Delphy, présente les atouts de cette technologie innovante, revient sur le processus de qualification mené avec DNV, et expose les perspectives de déploiement de Delphy en France comme à l’international.
Delphy vient d’obtenir sa qualification technique, une première mondiale.
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Notre système innovant s’appuie sur de longs réservoirs installés dans une cavité souterraine dédiée, dans lesquels l’hydrogène est stocké à des pressions allant de 200 à 500 bar. L’objectif de cette solution est de répondre aux défis liés à l’intermittence de la production d’hydrogène vert, en assurant un stockage tampon pour compenser les variations de la production. Elle permet également de faire face aux contraintes foncières et réglementaires rencontrées par les développeurs de projets d’hydrogène et de ses dérivés. Verticale et souterraine, la solution Delphy permet d’optimiser la sécurité et de minimiser l’emprise au sol.
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méthodologie RP A-203 de DNV
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construction en 2023 d’un démonstrateur sur notre site historique d’Aulnoye-Aymeries (59), où se trouvent le centre mondial de R&D, ainsi que deux usines du Groupe
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outil de flexibilité du réseau électrique et en encourageant par exemple les producteurs à s’inscrire dans des mécanismes d’effacement. Cet impératif vient confirmer la nécessité d’un stockage au plus près des sites de production et d’utilisation d’hydrogène bas carbone, et dans des proportions très significatives. A titre d’illustration, quelques heures de production d’un électrolyseur de 100 ou 200 MW représentent des volumes de stockage se comptant en dizaines de tonnes. Le développement d’infrastructures de transport, connectées à des stockages souterrains, est envisagé à long terme, mais cela prendra du temps et ne concernera pas tous les sites. Avec Delphy, nous apportons une solution clé-en-main adaptée au stockage « sur site »
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lancer sa commercialisation et de nous engager sur des projets industriels. La prochaine étape est donc de déployer Delphy auprès de nos clients, pour des applications aussi variées que la décarbonation des raffineries, la production d’ammoniac vert ou de carburants de synthèse, voire pour des stations hydrogène (HRS) de grande capacité. La France et l’Europe seront des marchés clés pour Vallourec, mais notre ambition est mondiale, au gré de l’essor de la filière.
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2 protocoles d’accord, avec H2V, notamment dans le cadre du projet H4 Marseille Fos, et NextChem
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fait partie intégrante de la stratégie de Vallourec de soutenir la transition énergétique. Le groupe a d’ailleurs annoncé que les solutions pour les industries bas carbone, à commencer par le stockage d’hydrogène, devraient représenter au moins 10% de son résultat brut d’exploitation, d’ici à 2030.
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Clés : Stmicroelectronics Isère STMICROELECTRONICS, CROLLES (38190)
La restructuration de STMicroelectronics se précise. Jeudi 10 avril, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs a annoncé prévoir jusqu’à 2800 départs volontaires dans les trois ans, auxquels viendront s’ajouter d'éventuels départs en retraite non remplacés. Le plan dévoilé confirme la stratégie d’accélérer sur la production en 300 mm et le carbure de silicium.
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Mis à jour 10 Avril 2025 - 5 min. de lecture
© STMicroelectronics
Vue extérieure du site de Crolles de STMicroelectronics.
On savait le groupe en pleine restructuration et négociations avec les syndicats. Jeudi 10 avril, STMicroelectronics a révélé que son plan de transformation, décidé à l’automne dans un contexte de mauvais résultats financiers, pourrait signifier jusqu’à 2800 départs volontaires dans les trois ans, à travers le monde, sur un total de 50000 salariés. Viendront s’ajouter d’éventuels départs en retraite non remplacés.
«Il n’y aura aucun départ contraint», a insisté, auprès de L’Usine Nouvelle, la direction du fabricant franco-italien de semi-conducteurs, qui indique que le gros des départs se fera en 2026 et 2027. Si la direction ne chiffre pas officiellement les départs en retraite non remplacés, les syndicats sont catégoriques. «On nous a annoncé un remplacement pour trois départs», rapporte Henri Errico, secrétaire CGT du comité de groupe européen de STMicroelectronics.
Le projet confirme que les investissements se concentreront désormais sur «les infrastructures de fabrication de pointe en silicium 300 mm, en carbure de silicium 200 mm, ainsi que sur la R&D technologique». Les trois projets de mégafabs – en France avec l’extension du site de fabrication en 300 mm de Crolles (Isère), et en Italie à Agrate Brianza (toujours pour du 300 mm) et à Catane (sur le carbure de silicium) – sont confirmés. STMicroelectronics tient pour l’instant son engagement de ne fermer aucun site. Mais le plan, dit «de remodelage de [l’]empreinte industrielle» du groupe afin, selon la direction, de «préserver la compétitivité de ST», contient bien d’importantes restructurations, en particulier pour les sites français de Crolles (Isère), Rousset (Bouches-du-Rhône) et Tours (Indre-et-Loire).
A Crolles, un changement de métier pour 1000 salariés
A Crolles, la montée en puissance de la production en 300 mm est confirmée. «Le plan est d’augmenter la capacité à 14000 plaquettes par semaine d’ici 2027» et peut-être «jusqu’à 20000 plaquettes par semaine, en fonction des conditions de marché», peut-on lire dans le communiqué. La production en 200 mm est, elle, arrêtée. Cette partie du site est réorientée vers deux nouvelles activité : le tri des plaquettes – une étape de test où l’on vérifie que chaque puce sur chaque plaquette fonctionne correctement avant de découper, selon ST – et l’encapsulation selon des technologies avancées. «Deux activités qui n’existent pas aujourd’hui en Europe», fait valoir la direction du groupe.
Mais les syndicats restent interrogatifs. «On ne sait pas aujourd’hui quels investissements sont prévus pour accompagner cette transformation», s’inquiète Henri Errico, qui précise que cette inconnue vaut pour toutes les annonces, aucun montant d’investissement n’étant indiqué par site. «Sachant que pour les 1000 personnes travaillant aujourd’hui sur la production en 200 mm à Crolles, c’est un changement complet de métier : ils vont passer d’une usine de production à une usine de tri. C’est comme passer de boulanger à garagiste. Ca ne se fait pas en deux semaines. Et cela suppose d’enlever tous les équipements et d’en installer d’autres, donc d’investir.»
Les syndicats italiens inquiets pour l’usine d’Agrate
STMicroelectronics va donc concentrer sa production en silicium 200 mm sur le site français de Rousset – en plus des sites asiatiques. Il accueillera «des volumes additionnels réalloués depuis d’autres sites, permettant d’assurer la pleine saturation de la capacité de fabrication existante pour une efficacité optimisée», selon le communiqué publié par le groupe. Le site de Tours continuera aussi son activité destinée à des marchés de niche, qui fonctionne bien d’après les syndicats. Elle sera complétée par une nouvelle activité dite de «panel-level-packaging», une technique d’encapsulation des puces sur de grandes plaquettes, qui permet de produire davantage de puces en une seule fois selon le fabricant de semi-conducteurs.
Du côté de l’Italie, c’est l’avenir du site d’Agrate qui continue d’inquiéter. Le plan dévoilé prévoit pourtant une montée en puissance de la ligne de production en 300 mm, avec pour objectif «de doubler sa capacité actuelle à 4000 plaquettes par semaine d’ici 2027 », et en se donnant la possibilité de monter «la capacité jusqu’à 14000 plaquettes par semaine, en fonction des conditions de marché». La ligne de production en 200 mm d’Agrate se recentrera sur les Mems, ces dispositifs électromécaniques miniaturisés. «On n’a plus de technologie compétitive sur les Mems, un segment sur lequel on a perdu beaucoup de parts de marché», objecte Henri Errico, rapportant que les syndicalistes italiens ne voient là que des déclarations d’intention.
Le représentant CGT questionne plus globalement la stratégie dessinée par la direction : «Ils veulent recentrer toute la production sur les trois mégafabs, quitte à y faire produire des vieilles technologies pour les saturer et réduire les coûts de fabrication. Sauf que c’est une vision de court terme, qui réduit la bande passante pour le R&D».
Rome retire sa confiance au PDG
Ces annonces interviennent dans un contexte de forte tension avec Rome : la veille, selon Bloomberg, le gouvernement italien aurait retiré son soutien au PDG Jean-Marc Chéry. Une réaction à la décision du conseil de surveillance de rejeter la nomination de l’un de ses deux candidats, proposés pour occuper les deux postes vacants au sein de cet organe de contrôle. Un épisode très politique. La candidature rejetée – en vue d’un vote à la prochaine Assemblée générale des actionnaires le 25 mai – est celle de Marcello Sala, le directeur général du département économique du ministère des Finances italien, présenté comme un proche de la Première ministre Giorgia Meloni.
Le président du conseil de surveillance, Nicolas Dufourcq – également à la tête de la banque française d'investissement Bpifrance – a tenté d’apaiser le gouvernement italien. Dans une note citée par Reuters, il renvoie la responsabilité de ce rejet aux administrateurs indépendants de l'entreprise, qui partagent les huit postes du conseil de surveillance avec les représentants français et italiens. Car la holding que détiennent, chacun pour moitié, la France et l’Italie, ne possède que 27,5% du capital de STMicroeletronics.
300 à 360 millions de dollars d'économies en 3 ans
Mais la colère du gouvernement italien ne date pas que de cet épisode politique. Mi-mars déjà, la presse italienne révélait la décision prise par Rome d’utiliser, le moment venu, son droit de véto au conseil d’administration, empêchant ainsi la direction de ST de prendre des décisions stratégiques. De quoi manifester son désaccord avec la politique menée, le gouvernement italien reprochant à Jean-Marc Chéry de favoriser la France dans ses décisions et investissements.
Il faudra donc voir dans le détail comment les usines françaises et italiennes seront affectées par la réduction des effectifs à venir. A l’automne, ST avait déjà dit sa volonté d’économiser entre 300 et 360 millions de dollars d’ici à la fin 2027. Une anticipation des mauvais résultats financiers dévoilés en janvier, avec un chiffre d’affaires 2024, en baisse de 23% par rapport à l’année précédente. L’ambition d’atteindre les 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires entre 2025 et 2027 a, elle, été repoussée à 2030.
Alors qu’une partie du secteur des semi-conducteurs se porte bien, tirée par la demande pour les datacenters et l’intelligence artificielle, STMicroelectronics est lui plongé dans un bas de cycle qui se prolonge douloureusement. En raison d’une demande qui ne repart pas sur ses marchés séculaires, l’automobile et l’industrie.
aut
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Le 14 mars 2025, l’Institut La Boétie publie avec les éditions Amsterdam le livre de Cédric Durand « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? ». Ce livre, issu des trois cours donnés par Cédric Durand dans le cadre de l’Institut La Boétie, présente la thèse selon laquelle l’ère numérique du capitalisme provoque une mutation du mode de production vers un « techno-féodalisme », c’est-à-dire où le profit est basée sur la conquête de monopoles, le contrôle de l’extraction des données numériques et la prédation.
Il dévoile avec pédagogie les rouages des processus de monopolisation intellectuelle à l'œuvre dans le capitalisme numérique. Mais il va aussi plus loin que cela en proposant des pistes pour une appropriation progressiste du numérique à travers un « cyber-écosocialisme » et ouvre une discussion sur les stratégies à mettre en place pour contrer ces nouveaux pouvoirs mondiaux.
L’émission 100 % ILB invitait Cédric Durand le 12 mars, deux jours avant la parution du livre. Elle a été l’occasion de présenter les principales thèses du livre pour donner envie aux spectateurs d’aller plus loin et de se former intellectuellement sur la question du capitalisme numérique, de ses conséquences sociales, politiques et écologiques. En effet, cet effort d’éducation populaire est urgent alors que la nature inquiétante des seigneurs féodaux de la tech apparaît de façon de plus en plus spectaculaire, notamment avec la figure caricaturale mais signifiante d’Elon Musk.
Il s’agissait donc aussi de lier le livre de Cédric Durand avec l’actualité et, avec des interlocuteurs de qualité, de le confronter à différents sujets comme l’apparition d’un « techno-fascisme » comme conséquence politique (ou non?) du techno-féodalisme, les limites écologiques substantielles du numérique et notamment de l’IA ou encore la construction d’une riposte politique.
Programme de l'émission :
00:00:00 Big Tech : une nouvelle lutte des classes ?
Avec Cédric Durand, économiste et auteur de « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? » et Jean-Luc Mélenchon, co-président de l'Institut La Boétie
00:28:52 Du techno-féodalisme au techno-fascisme ?
Avec Cédric Durand et Sylvie Laurent, historienne et spécialiste des États-Unis
01:15:12 Cyber-écosocialisme : une voie étroite ou sans issue ?
Avec Cédric Durand
Tr.: BIG TECH : UNE NOUVELLE LUTTE DES CLASSES
dépendance politique avec Musk, désintégration du débat public ... cloud ... dimension économique ...logique des communs ... moins marchandisé ... la guerre perdue (données en temps réel), la lutte contre le changement climatique (réseau de capteurs météo) ... USA : évolution progressive depuis 30 ans ... imposture de la sensée croissance par la tech ... imposture de Tesla, recherche spatiale par les deniers publics, twitter échec commercial ... compatible avec la théorie libérale ... désir autoritaire ... Biden a commencé à réguler (kripto-monnaie, etc) ... inverse de la CHine (porté par la puissance publique / porté par les privés) ... à long terme, Californie, illusion du progressisme ... emprise autoritaire et réactionnaire ex ia dans le paiement des retraites ... géopolitique autoritaire et homme augmenté ... le capitalisme tient sur la domination raciale ... pensée eugéniste, qi, amélioration de la race ... la machine, apendice ... la performance raciale, biométrie ... grand renouveau de la pensée raciale ... trumpisme, nouvel impérialisme, conquête de nouveaux territoires ... 2 facteurs : le dollar, les terres rares ... 2eme : pression contre les normes de Bruxelles ... moment bonapartiste, dév / l'ind de la surveillance (drones, ia, etc) les usa sont en catastrophe climatique ... appel à l'empire pour faire oublier au peuple la catastrophe sociale ... effets de prédiction puissants ex JO ... YOUTUBE comme facebook, facteurs de déstabilisation ... désir de conformisme, perversion lente ... alliance d'extrême droite transatlantique ... terrain piégé ... le RN n'a pas encore pensé ça ... grande vigueur de l'ED en ligne ... volonté d'occuper le terrain massivement
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Cyber-écosocialisme : voie étroite ou sans issue ?
nouveaux agents méta ... tendance mais échec monnaie de ms (libra?) ... le capitalisme est un moment de l'histoire, le mode de production ... voies de sortie : le numérique, intéressant pour le socialisme, la planification ex satellites ... dépend des moyens d'information ... rationnement ... ex. de la bande passante ... déploiement anthropologique, réponse démocratique ... marxistes décroissants / éco-marxistes ... la tech n'est pas neutre ex mocn (mach à cde num) c'est la socialisation ... dilemme ... low tech, communs, différents espaces émancipateurs ... espaces libres ... la place de l'ia et de ses usages : réguler ... effet de course folle à l'énergie etc ... l'ia, c'est la médiocrité qui reproduit du passé moyen ... empilement numérique, souveraineté, infrastructure contrôlée par la puissance publique ... satellites, cables, centres de données ... la donnée est notre commun ex mobilité ... organiser un accès à ces données ... niveau application, marché ... internationalisme tech ... garantie collective, pas menace ... mvt des non-alignés du numérique ... Brésil x suspendu ! Suisse, cloud public ... mise en commun ... données, logiciels ... rgpd, oui mais pas alternative ... idéologie marchande, non ... moteurs de recherche à mieux sélectionner ... souveraineté num à 3 niveaux ++
J.R. Dos Santos, présentateur vedette de la chaîne de télévision publique portugaise depuis plus de 25 ans et auteur du best-seller La Formule de Dieu, s’est penché sur le futur de l’humanité dans son nouveau livre, Immortel. Le roman addictif, basé sur des recherches scientifiques, raconte comment l’humanité telle que nous la connaissons se dirige vers l’immortalité.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?C-fpVQ
Politique
Par François Luxembourg le 10 février 2025 • ( Poster un commentaire )
Roland Gori est professeur honoraire de psychopathologie clinique à l’université d’Aix-Marseille. Psychanalyste engagé, il lutte à travers ses ouvrages contre les conformismes qui nous menacent. Dans « La Fabrique de nos servitudes » (LLL, 2023), l’essayiste analyse avec rigueur les mécanismes qui nous astreignent à un monde étouffant : il s’agit de repenser nos catégories et notre langage afin de les ouvrir aux utopies. Un ouvrage magistral.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?ItD_YA
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"Percutant et précis, "La fabrique de nos servitudes" met à la lumière les différentes stratégies du néolibéralisme afin de modeler un Homme froid et standardisé dont la langue a été simplifiée par une technique envahissante. À l’aide d’une érudition foisonnante, Roland Gori nous invite à plonger notre esprit dans les découvertes les plus récentes, littéraires et scientifiques, dans le but de l’ensemencer d’utopies réjouissantes. Au moment où tout semble perdre de sa couleur, (re)lire cet ouvrage est capital."
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Connue / https://diaspora-fr.org/posts/10803554
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Emmanuel Florac - il y a environ une heure
#politique #techoféodalisme #technologie #IA
https://yewtu.be/watch?v=0Mi4_-PtLMM
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tR.:... pharmakon (ni poison, ni remède) ... ambivalence de l'écriture ... effort d'individuer le savoir ...
*Terminer >5:00 ACT
Asma Mhalla et Gérard Araud, invités de la Matinale de France Inter le samedi 11 janvier 2025 ©Radio France - Grégoire Nicolet
8h20 - Baddou - L'hour
Comment la Tech s'est-elle hissée à ce niveau de toute-puissance dans la politique internationale ? Entretien avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, et la politologue et essayiste Asma Mhalla.
Avec
- Asma Mhalla Docteure en sciences politiques, chercheure associée au Laboratoire d’Anthropologie Politique de l'EHESS, spécialiste de Géopolitique de la Tech et enseignante à SciencesPo et Polytechnique
- Gérard Araud Diplomate français, ancien ambassadeur de France en Israël et aux Etats-Unis, ancien représentant de la France au Conseil de sécurité de l’ONU
Gérard Araud est un ancien ambassadeur de France aux États-Unis, et ancien représentant permanent de la France auprès de l'ONU. Asma Mhalla est politologue, essayiste, et enseignante à Sciences po. Elle a écrit “Technopolitique : comment la technologie fait de nous des soldats” (février 2024, le Seuil). Ensemble, il reviennent sur l'alliance Trump-Musk, avant l'investiture du président américain, le 20 janvier prochain.
Clés : États-Unis Société Monde
TOUS LES DÉTAILS À EXPLOITER À https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?VezRkg
Connu / https://mastodon.top/@gomli@piaille.fr/113763769561571354
"
brume ⏚ 😡 ⛵ 🐧 ☮️ 🇵🇸 a partagé
6 h *
gomli@piaille.fr brume@piaille.fr gomli @gomli@piaille.fr
Très belle reflexion d'une jeune diplômée #ingénieure déserteuse, à écouter jusqu'au bout, bravo !
"Si tu es #ingénieur et qu'on t'a dit que tu allais sauver le monde, arrête déjà de le détruire, arrête d'être le problème !"
(merci @Khrys pour la mise à disposition du lien peertube :)
Une ingénieure déchire son diplôme en pleine cérémonie et détaille les raisons de son geste dans une vidéo explicative
Par Mini vidéos que je mets dans le Khrys'presso
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Tr.: ... la recherche, la technologie, ne sont pas neutres ... annecdote : le cours d'éthique est délivré par le CEA, organisme qui a délivré la bombe atomique ... Les Désert'Heureuses ... le blocage n'est pas financier, il est mental ... L'Atelier Paysan ... On s'organise pour que tout le monde puisse déserter ... s'informer, lire, rencontrer, se confronter à la réalité ... carte Médias français ... travailler sur soi, prendre soin de soi, ... 100% de mon temps va dans le bon sens ... habiter des lieux sans propriété ...
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France
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Grand Paris Express, le Nouveau Métro Innovant et Durable !
9:33 - 21 602 vues il y a 3 mois
Avez-vous déjà entendu parler du Grand Paris Express ?
Il s’agit d’un projet de transport en commun sobre en carbone, qui participe à l’aménagement du territoire au service des Franciliens. Au-delà d’être un projet de grande envergure, c’est aussi un atout pour l’environnement qui facilitera les déplacements quotidiens de plusieurs millions de personnes grâce à un meilleur maillage du territoire. Il permettra de réduire les modes de transports les plus polluants et consommateurs en énergie.
En outre, il va permettre de relever des défis environnementaux adaptés à notre époque. C’est aussi un levier efficace pour mettre en œuvre des nouvelles technologies particulièrement innovantes. Le développement d’un béton ultra bas carbone, l’utilisation de rails bas carbone, mais aussi la mise en place de voussoirs en béton fibré sont au cœur du projet en matière d’innovation technique et environnementale. L’impact sur le long terme du Grand Paris Express sera donc bénéfique pour l’ensemble des Franciliens !
📌 En savoir plus :
Lien vers le site du Grand Paris Express : https://www.grandparisexpress.fr
Lien vers le site de la Société des grands projets : https://www.societedesgrandsprojets.fr
Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/@Societedesgr...
ℹ️ Cette vidéo est sponsorisée par la Société des grands projets.
© Une production ClapNetwork - aTech
✍️ Documentaire produit par Arthur Parfait
Journalistes : Amandine Durand, Elsa Gobert
Cadreur : Théophile Cataldo
Voix Off : Willy Amann
Monteur Vidéo : Carl Maminiaina
🙏 Remerciements :
Société des grands projets
Lumera
Julie Saubebelle
Reda Belmajdoub
Céline Cadet
Clément Petit
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Ndlr : vérifier ces chiffres et si média fiable ACT
et aussi :
- https://www.youtube.com/watch?v=9H23o03yrp0 Ces Armées Asiatiques sont Plus Puissantes qu'on le Pense 80 112 vues 3 oct. 2024
Connu par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?0GK8Zw
Entretien — Idées - Durée de lecture : 11 minutes - Mis à jour le 22 avril 2024 à 13h33
Idées Numérique Grands entretiens
L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
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Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.
Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?
À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.
Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?
La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».
« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. » © Patrice Normand / Reporterre
Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?
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vision de sociopathe.
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l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.
« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. » © Patrice Normand / Reporterre
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tension entre peur et liberté
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les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !
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se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.
Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?
C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les zad, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…
Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…
Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.
Lire aussi : Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.
On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique.
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Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libre. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.
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la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.
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plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. ... par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.
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Le texte de l’entretien écrit a été repris par Alain Damasio, il est donc adapté de l’entretien oral.
l''avenir des batteries est peut être ailleurs que dans la technologie Lithium Ion.
et
https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/batteries-sodium-ion-une-premiere-mondiale-dont-nous-sommes-tres-fiers
Après avoir livré le premier prototype de batterie sodium-ion, le réseau français RS2E ...
Connu / TG le 22/02/24 à 17:32
L’Union européenne prévoit des assouplissements réglementaires et des facilités de financement pour ces filières décarbonées.
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Aurélien barrau Pablo Servigne écologie
Tr.: ... chat gpt ... la puissance d'être ... étiologique plutôt que symptomatique ...
NDLR: En médecine, l'étiologie (ou étiopathogénie) est l'étude des causes et des facteurs d'une maladie. Ce terme est aussi utilisé dans le domaine de la psychiatrie et de la psychologie pour l'étude des causes des maladies mentales .
Depuis 2008, Frandroid a une mission : informer sur l’innovation et accompagner son lectorat avant, pendant et après l’achat d’un produit technologique
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suivi précis et expert de l’actualité des nouvelles technologies, répondant à un lectorat pour qui la breaking news compte autant que les développements de l’équipe éditoriale pour faire comprendre le monde des nouvelles technologies.
Frandroid est fier d’être un média de recommandation
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L’obsession historique du média pour la mobilité numérique s’est étendue au fil des ans vers de nouvelles catégories : consoles de jeux, automobile et nouveaux transports urbains, téléviseurs, son et vidéo, etc. Enfin, Frandroid est reconnu et plébiscité pour dénicher les meilleures offres du web, par des bons plans ou des comparatifs qui répondent aux attentes de son lectorat.
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Manuel Castejon, Rédacteur en chef - Omar Belkaab, Rédacteur en chef adjoint - Journalistes tech : Cassim Ketfi, Geoffroy Husson, Grégoire Huvelin, Titouan Gourlin
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Journalistes produits : Romain Ribout, Mélanie Capelli, Guillaume Sonnet
Journaliste services, Clément Gareau
Journaliste - Responsable guides d'achat Juliette Rivière
Journaliste guides d'achat Arnaud Gelineau
Responsable vidéo Anthony Wonner
Vidéastes Robin Wycke, Chloé Pertuis, Tech & Design Mathieu Menut
CTO Clément Décou
Développeur Senior E-commerce Alexis Rouillard
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Directeur commercial Florian Picard
Responsable Grands Comptes Simon L'Aubin
Chefs de projet Jules Auriac, Johana Hallmann, Kevin Gainche, Clément Grandjean
Responsable affiliation Gaël Weiss
Rédacteur en chef brand content
La direction Ulrich Rozier Fondateur, CEO
bactisme Baptiste Michaud
Fondateur, Président Julien Cadot
Informations Editeur : Humanoid, SAS au capital de 68 686 euros – R.C.S. de Paris : 524 781 200
Siège social : 137 boulevard Sébastopol – 75002 PARIS
Directeur de la publication : Ulrich ROZIER
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Connu / https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F36472/3_0?idFicheParent=F1398#3_0
"
Attestation des services accomplis (service militaire ou service national) - Aide technique, coopération ou objecteur de conscience
Votre situation
Aide technique, coopération ou objecteur de conscience
Votre lieu de recensement : la métropole
"
&
Lettre envoyée à partir de https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R41470
ATT rép
Cet essai est le fruit du travail de plus d’un an du groupe d’écriture de l’Atelier paysan composé de sociétaires. Il vient éclairer plus d’une décennie d’explorations collectives en technologies paysannes, période jalonnée de nos cheminements techniques, politiques. Il situe la question des technologies agricoles dans le champ agricole et alimentaire de la famee** « ferme France »…
Aux éditions du Seuil
Reprendre la terre aux machines – Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, l’Atelier Paysan, mai 2021.
👉 https://www.seuil.com/ouvrage/reprendre-la-terre-aux-machines-l-atelier-paysan/9782021478174
Ndlr : connue par la conférence organisée lors de la descente du clain fin juin 2023++ valoriser ACT
Climat Entretien
Mégabassines, raffineries, chaîne logistique d’Amazon, autoroutes... Dans son nouvel ouvrage, le philosophe Alexandre Monnin rappelle comment le capitalisme nous lègue des héritages empoisonnés. Il appelle à la « désinnovation » et à une écologie de la fermeture pour ces infrastructures qui compromettent notre survie future.
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Enseignant-chercheur et, entre autres, directeur du Master of Science « Strategy & Design for Anthropocene » à l’ESC Clermont, le philosophe Alexandre Monnin s’est penché, dans son dernier livre, Politiser le renoncement (éditions Divergences, avril 2023), sur la redirection écologique de ces infrastructures.
Comment démanteler collectivement des infrastructures vectrices d’inégalités et néfastes pour le climat ? Comment, loin des fantasmes d’une croissance verte ou d’une reconnexion à la Nature idéalisée, inventer une « écologie de la fermeture » ? Quelles modalités démocratiques pour lancer des politiques de renoncement ?
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communs négatifs pour désigner des réalités qui, à l’instar des communs, ne sont pas caractérisées par une qualité intrinsèque, ontologique, mais qu’il faut reconnaître en tant que telles afin d’en infléchir la trajectoire. Les communs, comme définis par la politologue et économiste américaine Elinor Ostrom, renvoient à des ressources bénéfiques qu’il conviendrait de faire perdurer dans le temps en se donnant des règles de gouvernance démocratique à cette fin.
Les communs négatifs qualifient a contrario des réalités dont personne ne veut, et dont il faudra s’occuper pour s’en détacher. Et ce, d’autant plus à mesure qu’elles se multiplieront : sols pollués, rivières asséchées, infrastructures à l’abandon, etc.
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dans le sillage de la crise de surproduction d’azote qui les touche et dont les effets écologiques sont désastreux, les Pays-Bas sont devenus au cours des dernières années un laboratoire du démantèlement en prenant des mesures drastiques d’ici à 2030 concernant notamment la diminution de leur cheptel – de 30 à 50 % – ou encore de leurs exploitations agricoles productivistes – 30 % seront expropriées et 30 % converties à une agriculture extensive.
Or on parle ici du deuxième exportateur agricole au monde après les États-Unis, qui est aujourd’hui plongé dans une grave crise politique pour avoir tardé à agir…
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se réapproprier collectivement la capacité à déterminer ce qui est viable et ce qui ne l’est pas afin de ne pas l’abandonner à de grandes agences privées ou parapubliques qui agiraient au bénéfice d’un maintien du statu quo par le truchement de l’adaptation au changement climatique.
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le renoncement à l’économie liée à la neige et enquêtent sur de nouvelles conditions de subsistance, on est tout à fait dans cette perspective.
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Le numérique est l’exemple même de ce que le physicien José Halloy nomme une « technologie zombie »
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L’essentiel de nos technologies sont aujourd’hui zombifiées, autrement dit s’appuient sur des stocks de ressources non renouvelables.
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Le philosophe de la technologie Benjamin Bratton nous enjoint d’imaginer un autre numérique, loin des réseaux sociaux par exemple, qu’il faudrait à mon sens socialiser et démanteler
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Le philosophe Langdon Winner parle à ce sujet de « luddisme épistémique ». À rebours du sabotage, il évoque à travers cette expression la nécessité d’expérimenter le fait de se passer de technologies, d’infrastructures, etc. Nous manquons de savoir-faire, de savoirs et de protocoles pour opérer ces nécessaires redirections.
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Article : Adrien D., La déshumanisation de l’école, 2022
URL : https://sniadecki.wordpress.com/2023/03/04/adriend-deshumanisation/
Publié : 4 mars 2023 à 16 h 08 min
Auteur : sniadecki
Étiquettes: 2022, Adrien D, école, enseignement, numérique, technocritique
Catégories: Article inédit, Critique du numérique
L’école se vide de son humanité et s’industrialise Au lycée, alors que le nombre d’enseignants diminue [1], le taux d’équipement technologique n’arrête pas de grimper. On manque de plus en plus de personnel d’encadrement : surveillants, infirmières scolaires [2], alors que les établissements restent bondés, le tout sur fond de crise sanitaire. Les problèmes de gestion, d’orientation, d’enseignement […]