jeudi 12 juin 2025 - Société - Par Alexandre Monnin, Philosophe, Directeur scientifique d’Origens Media Lab et professeur à l'ESC Clermont Business School
Derrière les discours d’efficience, d’autonomie et de prévention, un glissement insidieux s’opère : celui d’une médecine qui renonce à soigner. Aux États-Unis comme en France, le soin devient conditionnel, réservé aux existences jugées « optimisables ». En s’appuyant sur le cas du programme MAHA, les dérives du One Health, le concept d’« abandon extractif » et l’émergence d’un « eugénisme doux », cet article analyse les ressorts politiques et idéologiques d’un renoncement systémique au soin.
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Aux États-Unis, cette hypothèse se cristallise au travers du programme MAHA – Make America Healthy Again – dont l’ambition n’est plus de soigner, mais d’éviter les coûts liés au soin. Comme le formule explicitement Derek Beres, fin observateur de ces enjeux et co-animateur de l’excellent podcast Conspirituality, le but de MAHA « n’est pas la santé, c’est l’évitement ». En France, la récente loi sur le droit à mourir, en apparence progressiste, a été critiquée par des collectifs antivalidistes comme une manière d’acter l’impossibilité de vivre longtemps avec certains handicaps ou maladies chroniques.
Ce tournant ne se donne pas toujours pour ce qu’il est. Il s’abrite derrière les mots d’efficacité, d’autonomie, de prévention, voire de soutenabilité. Il s’appuie sur des cadres comme le paradigme One Health, censé penser la santé de manière systémique à l’échelle des écosystèmes mais qui, en pratique, contribue à diluer les responsabilités et à rendre invisibles les enjeux de justice sociale. Il prospère sur les ruines de la médecine publique, sur la fatigue des professionnels du soin, sur l’individualisation croissante des parcours de santé.
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ne domine plus la coercition biologique mais la modulation des accès, des incitations, des normes implicites du mérite sanitaire. Dans ce monde, certaines vies méritent encore d’être soignées. D’autres sont progressivement déplacées hors du champ du soin, abandonnées à elles-mêmes, tout en continuant à alimenter des bases de données, des algorithmes, et des modèles de gestion du risque.
Function Health et la « root cause medicine » : une médecine sans soin ?
La logique du non-soin trouve un prolongement dans l’écosystème des startups de la médecine fonctionnelle, à commencer par Function Health, cofondée par Mark Hyman – médecin star, promoteur du self-care optimisé et conseiller santé de Robert F. Kennedy Jr. Promettant une révolution individualisée, Function Health propose à ses clients de mesurer plus de cent biomarqueurs pour « reprendre le contrôle sur leur santé ». Pourtant, ce qui se présente sous les auspices d’une forme d’empowerment est en réalité une mise en marché de diagnostics sans soin : les résultats des tests ne sont accompagnés d’aucune prise en charge clinique réelle, et leur utilité médicale est sérieusement mise en doute.
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Le biologiste Greg Maguire, quant à lui, dénonce Function Health au titre d’une « arnaque façon Theranos », un modèle d’affaire jouant sur le flou scientifique, l’auto-surveillance et la peur du déclin corporel, tout en échappant à toute responsabilité thérapeutique.
Au cœur de cette approche se trouve la notion de « root cause medicine », qui prétend identifier et traiter les causes profondes des maladies plutôt que de se contenter de soulager les symptômes. Bien que louable en apparence, cette philosophie est également au centre du programme MAHA (Make America Healthy Again), porté par l’administration. Le récent rapport de la commission MAHA[2] publié en mai 2025, attribue ainsi la montée des maladies chroniques chez les enfants étasuniens à des facteurs tels que l’alimentation ultra-transformée, l’exposition aux produits chimiques, le manque d’activité physique et le stress chronique. Il critique également la surmédicalisation, notamment l’utilisation excessive de médicaments et de vaccins chez les enfants, et appelle à une réorientation vers la prévention et la recherche sur les causes profondes des maladies.
Cependant, cette focalisation sur les causes profondes peut avoir des conséquences problématiques. En mettant l’accent sur la prévention et la modification du mode de vie, elle risque de délégitimer les besoins des personnes déjà malades, en particulier celles atteintes de maladies chroniques ou de troubles neurodéveloppementaux – y compris l’autisme –, qui seraient liées à des perturbations métaboliques ou environnementales. Si la recherche de cause profondes est légitime, force est de reconnaître qu’elle est instrumentalisée aujourd’hui en vue de délégitimer la recherche scientifique et les politiques de soin au profit d’une écologie pseudo-naturelle du corps performant, de la prévention morale et de l’industrie du diagnostic.
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un transfert massif de ressources depuis les institutions publiques vers des plateformes privées qui transforment le soin en business. Derrière le slogan « Make America Healthy Again », se cache une antienne bien connue : enrichir les cercles proches du pouvoir tout en abandonnant les populations vulnérables, déjà rendues invisibles par les angles morts du marché de la santé.
L’ironie de cette médecine du non-soin est qu’elle s’appuie massivement sur des dispositifs technologiques sophistiqués : capteurs, tests, algorithmes, plateformes. Le soin est externalisé, privatisé, et converti en données. Le quantified self devient la forme contemporaine de l’attention à soi, vidée de toute relation clinique. Ces technologies alimentent des systèmes d’optimisation où l’important n’est plus la guérison, mais la conformité aux normes biologiques ou comportementales. Dans ce contexte, le patient devient un profil de risque, non plus un sujet à accompagner. La plateformisation du soin réorganise en profondeur les régimes d’accès à la santé. La médecine n’est alors plus un service public mais une logistique de gestion différenciée des existences.
One Health ou la naturalisation du non-soin
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Ce flou n’est pas neutre. Il permet de relativiser les demandes d’action immédiate, en invoquant une perspective systémique, lointaine, future. On parle de microbes et de milieux, on « prend de la hauteur » tout en abandonnant les personnes malades ici et maintenant, notamment celles souffrant du Covid long ou d’autres pathologies différées.
Plus grave encore : cette « prise de hauteur » s’accompagne d’un transfert de schèmes idéologiques issus de l’écologie réactionnaire. Le retour à la nature se double d’une défiance vis-à-vis des vaccins, des traitements, de l’intervention médicale. Dans certains discours, relayés par exemple par la journaliste Marie-Monique Robin, la fusion avec le monde microbien devient un idéal, et la prévention sanitaire, une intrusion[3]. On célèbre « l’immunité naturelle » pour mieux fustiger l’intervention publique. Des deux côtés de l’échiquier politique.
Sous couvert d’intégration des savoirs, le One Health organise en réalité une double démission : institutionnelle, d’abord, en se dégageant de toute responsabilité immédiate ; cognitive, ensuite, en affaiblissant la distinction entre pathogène et environnement. Il participe ainsi pleinement du paradigme du non-soin.
Une autre logique traverse ces dynamiques : un catastrophisme vitaliste, qui prend racine à la fois dans certaines critiques de la modernité médicale et dans un rapport idéalisé à la « nature ». Face aux dégradations écologiques, le réflexe n’est plus de renforcer les capacités collectives de soin. Il s’agit désormais de retrouver une forme de pureté corporelle ou environnementale perdue. Cette quête se traduit par l’apologie du jeûne, du contact avec les microbes, de la « vitalité » naturelle – et la dénonciation des traitements, des masques, des vaccins comme autant d’artefacts « toxiques ». Elle entretient une confusion entre médecine industrielle et médecine publique, et reformule le soin comme une purification individuelle. Là encore, le paradigme du non-soin prospère non pas en contradiction avec l’écologie, mais bien davantage au nom d’une écologie mal pensée
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Elle puise dans une généalogie critique où Ivan Illich tient lieu de figure tutélaire. Sa dénonciation de l’iatrogénie, des professions médicales et de la médicalisation de la vie reste aujourd’hui une référence centrale, souvent mobilisée par des discours « alternatifs » à la médecine. Or cette critique a changé de camp : d’arme contre l’industrie pharmaceutique, elle devient ressource idéologique pour désarmer la médecine publique au profit des marchands de compléments alimentaires, d’algorithmes et de tests en tous genres. Le mythe d’un retour à l’harmonie naturelle, débarrassée des intrusions techniques, alimente aujourd’hui une écologie vitaliste parfois indistincte des idéologies de droite libertarienne ou survivaliste
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Extractive abandonment et soft eugenics : organiser le tri
Dans ce monde du non-soin, l’abandon n’est ni un effet secondaire ni une faute mais un principe actif de gestion. Le concept d’extractive abandonment, formulé par Beatrice Adler-Bolton et Artie Vierkant dans Health Communism, désigne une situation où les populations vulnérables sont à la fois exclues de la prise en charge, et maintenues dans des dispositifs qui extraient de la valeur de leur existence, sans compensation, ni reconnaissance, ni soutien.
Ce paradigme, qui organise le retrait actif de l’État ou des institutions médicales, s’appuie sur une économie politique éminemment problématique : les malades chroniques, les personnes handicapées ou marginalisées deviennent des sources de données, des objets d’expérimentation, des supports de tests – mais sans accès réel à des soins. Dans le meilleur des cas, elles sont orientées vers des parcours de « self-care » algorithmique, où la personnalisation de la gestion de santé dissimule une désinstitutionnalisation complète.
Ce processus rejoint l’eugénisme doux. Loin des formes brutales et déclarées du XXe siècle, ce nouveau tri sanitaire est diffus, technicisé, comportemental. Il repose sur des critères d’optimisation et de rendement. La question n’est pas « qui doit vivre ? » mais « qui vaut l’investissement ? ». Les profils « compliance-ready » sont favorisés. Les autres, invisibilisés, écartés. On ne les nomme plus : ils ne rentrent simplement pas dans les catégories de priorisation.
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la santé publique cesse d’être pensée comme un bien commun, et devient une performance individuelle, mesurée, scorée, marchandée. La médecine elle-même, soumise à l’austérité, finit par abandonner ses missions fondamentales : observer, diagnostiquer, soigner. Elle se contente de prévenir – et encore, seulement pour ceux qu’on juge capables – et/ou suffisamment méritants.
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Loin d’être intrinsèquement opposée au soin, la prévention a longtemps constitué une avancée majeure de la médecine sociale : campagnes de vaccination, médecine du travail, hygiène publique, politiques de dépistage… Autant d’acquis issus des luttes collectives et des savoirs institutionnels. Le tournant actuel consiste moins à valoriser la prévention qu’à la retourner contre les malades
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Repolitiser le soin
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avance sous une pluralité de masques ceux du pragmatisme, de l’innovation, de la prévention mais aussi de l’écologie, d’une vision plus « holistique » et pleine de sens, et de la liberté de choisir. Elle substitue au droit au soin un devoir de performance ; à la médecine, une ingénierie du tri ; au thérapeutique, un récit de responsabilisation individuelle. Ce que l’on nous propose n’est pas moins de soin – c’est un monde sans soin, ou du moins réservé à celles et ceux qui peuvent en justifier la rentabilité sociale ou biologique.
C’est là que la convergence devient troublante. Car ce paradigme du non-soin, loin d’être réservé au trumpisme ou à la droite libertarienne, trouve des échos dans certains pans de la gauche et de l’écologie politique. Il repose sur une série de structures partagées, bien que parfois contradictoires :
– Une « biopolitique négative » – selon la définition de Benjamin Bratton : refus d’intervenir collectivement sur les milieux de vie, rejet de toute régulation sanitaire ou environnementale sous prétexte de défendre des libertés individuelles. Cette posture a entravé la mise en place d’infrastructures collectives de soin pendant la pandémie, elle concerne également les politiques écologiques.
– Une responsabilisation individualisée – où l’autonomie devient injonction à l’autosurveillance : bien se nourrir, bien s’exposer, bien gérer son stress (ou son empreinte environnementale). Mais sans jamais reconstruire les conditions collectives du soin ni reconnaître l’inégale capacité des individus à le faire.
– Une quête de purification par la nature (et l’effort) – à travers le sport, les régimes, les huiles essentielles, l’exposition aux microbes, etc. Cette quête valorise un corps en harmonie avec un « milieu naturel » et disqualifie les infrastructures médicales jugées artificielles ou toxiques. Le soin est alors redéfini comme retour méritoire à l’origine ou à l’équilibre, en lieu et place d’un accompagnement institutionnalisé.
– Une foi partagée dans l’auto-optimisation – qu’elle passe par les algorithmes, le quantifying-self ou les routines « naturelles », elle légitime un tri silencieux entre les corps adaptables (et disposés à s’adapter) et les autres. La surveillance remplace l’attention, la donnée remplace la relation, le test remplace le soin.
Ainsi, sous couvert de libération individuelle ou de vision plus systémique, se met en place une architecture du tri : une santé sans soin, une médecine sans clinique – une écologie sans solidarité.
Contrairement à une vision simpliste qui opposerait un État providentiel déclinant à un secteur privé envahissant, le retrait du soin s’opère aujourd’hui par une transformation active de l’action publique. L’État ne disparaît pas : il prescrit, organise, finance, externalise. Il se fait plateforme, courtier de services, émetteur d’appels à projets. En matière de santé, cela signifie le financement de dispositifs de prévention algorithmique, l’encouragement de solutions « innovantes » portées par des start-ups, ou encore le remboursement indirect de produits encore non éprouvés. Ce nouveau régime n’est pas une absence de soin, c’est une délégation programmée du soin à des acteurs dont l’objectif premier n’est pas le soin mais la rentabilité. L’État ne s’efface pas en totalité : il administre la privatisation du soin.
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 1 mois
Il y a tous les jours des articles stimulants sur @aoc-media.bsky.social , toutefois je recommande particulièrement ce texte d'Alexandre Monnin, qui fait beaucoup réfléchir et propose une critique salutaire du concept de One Health et de la crise du soin médical.
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Connu / https://framapiaf.org/@lhumaite@friendica.quebec/114732531711789944
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7 min / L'humanité @lhumaite@friendica.quebec
La télémédecine constitue une avancée majeure pour améliorer le suivi de patients atteints de maladies chroniques ou encore pour accélérer les diagnostics en urgence, comme par exemple dans le cas des accidents vasculaires cérébraux. Tout comme l’intelligence artificielle, ces outils techniques, bien utilisés, constituent des progrès majeurs. Mais comme pour toute avancée technique, il faut …#médecine #médecins
Santé : pourquoi le lobby des téléconsultations commerciales veut encore libéraliser le business ?
L'Humanité · 7 min
Santé : pourquoi le lobby des téléconsultations commerciales veut encore libéraliser le business ?
Par Eugenie Barbezat
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-briand.bsky.social/post/3lrplpgrnl22k
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Michel Briand @michel-briand.bsky.social · 5j
Construire une intelligence artificielle de confiance en santé
par Aimé Florent Somda, Joël Colloc, Patrice Zabsonré, Relwende Aristide Yaméogo
via Communication, technologies et développement
Dans la pratique médicale, le processus de développement des outils informatiques et en particulier de l'intelligence artificielle (IA) est une (…)
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Fin du médecin de famille ? | État de santé - 19 nov. 2023 / LCP - Assemblée nationale
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#LCP
Les médecins de famille, chers aux Français, sont sur le point de raccrocher leur stéthoscope : en 2022, près de la moitié des médecins inscrits à l'Ordre des médecins avaient plus de 60 ans, et ils ont de plus en plus de mal à trouver un successeur, notamment dans les déserts médicaux. Pourquoi les jeunes boudent-ils cette vocation, et comment les nouveaux médecins généralistes cherchent-ils à réinventer leur métier ?
Entre vie professionnelle et vie personnelle, entre une prise en charge de qualité et la recherche de rentabilité, il est parfois difficile de trouver un équilibre lorsque l'on fait ce métier si particulier. Quelles solutions innovantes peuvent-elle permettre aux patients d'être pris en charge lorsqu'ils en ont besoin ?
Les centres de santé dans lesquels des médecins remplaçants viennent de toute la France pour assurer les consultations permettent aujourd'hui aux patients sans médecins traitants d'être soignés. Utile pour assurer la continuité des soins dans les déserts médicaux ou pour le télésuivi de patients souffrant de maladies chroniques, la télémédecine peut quant à elle prendre des formes très futuristes.
Dans cette émission spéciale « Etat de santé », Elizabeth Martichoux est entourée de cinq invités :
- Dr Marine Crest-Guilluy, médecin généraliste à Marseille et fondatrice de l'association « Guérir en mer »
- Frédéric Valletoux, député Horizons de Seine-et-Marne et rapporteur de la proposition de loi sur l'accès aux soins
- Arnaud Bontemps, porte-parole du collectif « Nos services publics »
- Maria Roubtsova, économiste et chargé de mission santé à UFC-Que choisir
- Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d'honneur de La Fédération des médecins de France
La santé figure au premier rang des préoccupations des Français et au coeur de tous les grands débats politiques et sociétaux.
L'organisation des soins, le service public hospitalier, mais aussi le mal de dos, les allergies, la bioéthique ou encore la nutrition... Sur LCP-Assemblée nationale, Elizabeth Martichoux explore chaque mois un thème de santé publique.
Entre reportages, interviews de professionnels de santé, de personnalités politiques mais aussi de patients, ce rendez-vous aborde tous les maux d'une problématique de santé, ses enjeux, les avancées et les nouveaux défis pour mieux vivre demain !
Connu / TG le 20/11/23 à 3:15
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#Santé #Lyon #Véran
C’est un homme méconnu du grand public. Le docteur Jean-Yves Grall, cardiologue de formation, a régné d’une main de fer sur les différentes Agences régionales de santé (ARS) qu’il a dirigées. Un homme très proche du pouvoir, qui est considéré comme un père spirituel par Olivier Véran. Mais depuis le mois de février 2023, Jean-Yves Grall et ses deux plus proches collaborateurs ont un gros souci. Le parquet national financier a été saisi pour prise illégale d'intérêts à l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes. Jean-Yves Grall et ses amis sont accusés d’avoir enrichi des cliniques privées avec de l’argent public. Enquête sur celui qu'on surnomme : "le vrai ministre de la Santé".
Journaliste : Yanis Mhamdi, Xavier Monnier
Connu / TG le 9/11/23 à 6:00
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La privatisation du système participe à la désertification
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Tr.: ... Jean-Yves Grall ... Jean-Charles Favre-Pierret, lanceur d'alerte, directeur du centre hospitalier de St-Cyr-au-Mt-d'Or (2012-2022) ...
Déserts médicaux : faire face à la pénurie de médecins | conférence AMFIS 2023 - Sortie le 22 oct. 2023 / La France insoumise
137 k abonnés - 202+ - 2 680 vues - 42 commentaires Sortie le 22 oct. 2023 #santé #NUPES #Politique
(Re)Découvrez la conférence "Déserts médicaux : faire face à la pénurie de médecins", tournée aux Amfis 2023, avec :
- Hadrien Clouet, député LFI-NUPES
- Marie Pénicaud, secrétaire générale de la Fédération Nationale des Centres de Santé
- Sabrina Ali Benali, médecin urgentiste, autrice de La révolte d’une interne
#franceinsoumise
#Amfis2023
#Amfis
#Melenchon
#NUPES
#Politique
#France
#médecine
#santé
#hopital
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SABAL : à LFI nous croyons à l'intelligence collective ...
18:00 terminer ACT
Connu / TG le 14/07/23 à 10:27
Invités :
- Estérelle Payany, journaliste culinaire (Télérama sortir, Régal) et autrice de nombreux livres dont l’Encyclopédie de la cuisine végétarienne (Flammarion, 2015) ou, plus récemment, La cuisine végétarienne (Flammarion, 2025).
- Dr. Jérôme Bernard-Pellet, médecin nutritionniste, il est le co-fondateur de l’APSARes (Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable) dont l’un des buts est de promouvoir la santé de ses concitoyens par une meilleure nutrition.
- Angèle Ferreux-Maeght, naturopathe, cheffe. Elle est l’autrice de Ma cuisine végétarienne (Marabout, 2024).
Un Caddie rempli de produits dans une allée de supermarché ©Getty - Jacobs Stock Photography Ltd
Publié le jeudi 5 juin 2025 / La terre au carré
Dans son livre "Les dangers de notre alimentation. Dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies" (Payot), la directrice générale de l'organisation Foodwatch Karine Jacquemart partage les coulisses d'un système agroalimentaire opaque et inégalitaire. Une lutte dans nos assiettes.
Karine Jacquemart publie aux éditions Payot Les dangers de notre alimentation, dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies. Et dans les premières lignes de cet ouvrage, elle évoque sa colère, une colère qu'elle a de plus en plus de mal à réprimer face aux violences décomplexées d'un système qu'on nous impose, en particulier dans nos assiettes.
Il y a plus de 20 ans, elle a décidé de s'engager pour plus de justice sociale, c'est ce qu'elle raconte toujours dans l'introduction du livre. Et elle a choisi de se battre sur le front d'une alimentation saine, digne, abordable. C'est le cœur de son action à Foodwatch.
Les produits les moins chers, moins bons pour la santé ?
Pour Karine Jacquemart, tout est organisé aujourd'hui pour que le consommateur choisisse le produit le plus mauvais pour sa santé. Elle explique : "Quand on regarde bien le système, et les enquêtes le démontrent, 70% des achats alimentaires aujourd'hui en France sont encore faits dans les supermarchés. Ce n'est pas non plus un hasard, c'est aussi parce qu'il y a beaucoup de petits commerçants qui ont été supprimés, et on n'a pas toujours le choix. Et 80% de ce marché alimentaire dans les supermarchés est contrôlé par les cinq principales enseignes de la grande distribution."
Elle explique ensuite : "On vous met dans les rayons des produits pas chers. On ne vous laisse pas le choix, quand vous avez un budget limité, on vous oriente vers des produits qui sont moins bons pour la santé. Et derrière, on a une épidémie de maladies chroniques. C'est l'Organisation Mondiale de la Santé qui le dit, avec des coûts colossaux pour la société." Elle donne des exemples : "Premièrement, avec Foodwatch, on a fait une enquête sur le sucre qu'on a publié mi-janvier. Sur 400 produits, on a regardé 12 catégories de produits. Premier constat, on le sait, mais on l'a prouvé une nouvelle fois et il faut que ça s'arrête, il y a trop de sucre ajouté dans tous les produits, y compris des boîtes de conserve de petits pois. Deuxième constat, on a comparé dans chaque catégorie de produits la teneur moyenne de sucre sur les cinq produits les moins chers par rapport aux cinq produits les plus chers. Systématiquement, dans les 12 catégories, les produits les moins chers étaient plus sucrés que les produits les plus chers. Vous avez un budget limité, on vous fait croire qu'on vous met des produits pas chers, sauf que ce sont des produits qui sont moins bons pour la santé. Deuxième exemple, il y a une dizaine de jours, on a publié une nouvelle enquête avec d'autres associations, on a regardé plus de 5 000 promotions. Sur ces 5 000 promotions des principales grandes enseignes de la grande distribution, 66% flèchent sur des produits qui sont contraires aux recommandations de santé publique."
Le cadmium, un danger pour tous
Un courrier signé par la Conférence nationale des médecins libéraux de toute la France dit que « Le cadmium est une bombe sanitaire ». L’article du Monde signé Stéphane Mandard donne froid dans le dos. Moins connu que le plomb, le mercure ou l’arsenic, le cadmium est un métal lourd classé cancérogène certain pour l’humain. Et il est présent dans le pain, dans les pâtes, dans les pommes de terre ou dans les céréales du petit-déjeuner. Ce cadmium vient des engrais phosphatés que l’agriculture française répand depuis des décennies. Il s’est infiltré dans les sols, puis dans les cultures, puis dans les corps.
À écouter
Le cadmium, un métal aux lourdes conséquences sur la santé
L'info de France Inter
2 min
Karine Jacquemart : "Ce qui est intolérable, c'est qu'on nous impose un système qui nous expose à des risques pour la santé qui sont évitables, qui ne sont pas une fatalité. (...) Et le cadmium, c'est une preuve de plus aujourd'hui, malheureusement, on en a très régulièrement, d'une contamination qui effectivement ne sert qu'à une petite poignée qui fait des bénéfices sur ce système verrouillé et qui est au détriment de la grande majorité de la population et de l'environnement. Donc il faut poser le constat, le dénoncer, et bonne nouvelle, voir comment on peut changer les choses, et c'est ce que je veux partager aussi."
Que faire ?
Pour elle, il faut remettre l'intérêt général au milieu de l'équation, et surtout, on se bat, en enquêtant, en dénonçant, en disant « on vous voit ».
Karine Jacquemart : "La première chose, tenons tête, donc tout seul, on ne peut pas. Donc, on se réunit dans des associations, on fait aussi partie d'un collectif qui s'appelle le collectif Nourrir, qui a plus de 50 membres, associations de paysans, de consommateurs sur l'environnement, tout est lié. Donc travaillons ensemble, soutenez les associations que vous pouvez, soyez bénévoles pour celles qui en ont besoin, c'est important. Et en plus, on se met en mouvement et on a l'impression d'être plus puissant, ce qui est vrai. Et d'être moins seul. Et puis évidemment aussi par des dons quand vous le pouvez. La deuxième chose, c'est qu'individuellement, on peut faire plein de choses à l'échelle locale en lançant des choses, individuellement et collectivement. Par exemple, j'adore voir le nombre de projets comme des épiceries sociales et solidaires, comme des expérimentations de la Sécurité sociale de l'alimentation, comme l'association VRAC qui organise des groupements d'achats dans les quartiers précaires."
À lire aussi
Sécurité sociale de l'alimentation : Paris expérimente à son tour
Le Reportage de la rédaction
4 min
Clés : Bien-être Environnement Alimentation Écologie industrie agroalimentaire Cancer (maladie) Gestion et accès à l'eau
Virginie Gargano - Spécialiste en intervention en contexte de nature et d’aventure
Année de publication : 2025
Type de ressources : Rhizome - Thématique : SANTE MENTALE, TRAVAIL SOCIAL
Clés : médiation, santé mentale, santé, sport
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La nature et l’aventure peuvent être envisagées comme des médiateurs de résultats. Par exemple, une personne qui a un chien, en le promenant, va être amenée à croiser d’autres individus. Cela pourra lui permettre de créer des liens et même de se sentir intégrée et affiliée à une communauté – du quartier, ou d’autres personnes ayant des chiens. Dans ce cadre, l’élément naturel, soit le chien et la relation que cette personne a avec son animal, deviennent des médiateurs de bénéfices sociaux.
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soient accessibles à tous au vu des bienfaits sur la santé mentale des individus. Des politiques d’accessibilité les promouvant sont intéressantes à penser et à mettre en place.
Connu / https://bsky.app/profile/greenpeace.fr/post/3lpbthbafbk22
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Greenpeace France @greenpeace.fr · 2j
🏖️ Sur la plage de Penfoul en Bretagne, près de la ferme-usine de Landunvez, des tests montrent des contaminations dangereuses : Escherichia coli, salmonelles et staphylocoques.
Nous exigeons transparence et protection des baigneur·euses !
Notre CP 👇
Le collectif « Stoppons l’extension » tire la sonnette d’alarme face aux résultats accablants d’analyses d’eau indépendantes menées sur la plage de Penfoul à Landunvez (Finistère) [1]. Les analyses ba...
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Dans ce nouveau numéro de “Au Cœur de l’Actu”, On parle d’une affaire qui embarrasse le gouvernement Bayrou. Trois ministres dans la tourmente ! Élisabeth Borne, Catherine Vautrin et Yannick Neuder, respectivement ministres de l’éducation nationale, ministres de la santé, et ministre délégué à la santé et à l'accès aux soins; Tous les trois sont directement visés par une plainte déposée devant la Cour de justice de la République pour « harcèlement moral » et « homicides involontaires ». Cette action en justice a été collectivement lancée par 19 personnes, des soignants, des directeurs d’hôpitaux, des familles de soignants à l'hôpital public, dont certains, victimes de harcèlement, ont mis fin à leurs jours. C’est une véritable “épidémie” de suicides que dénoncent ces personnes et aussi une gestion politique propice à poursuivre la casse d’un système, une politique d’austérité du gouvernement qui continue de briser l'Hôpital public dans un contexte post-Covid déjà catastrophique. Il n’y a pas de statistiques officielles sur les suicides à l’hôpital, mais en 2022, l'association SPS, Soins aux Professionnels de Santé, estimait qu'environ trois professionnels de santé se suicident tous les deux jours, soit environ 550 par an… Des chiffres qui pourraient même être sous-estimés. On en parle tout de suite avec nos invités : l’avocate Christelle Mazza, qui a porté cette plainte collective devant la Cour de Justice de la République, et le médecin urgentiste et Conseiller régional Christophe Prudhomme.
Visibilité Publique Publié originellement 18/04/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 57min 15sec
Aucun commentaire.
Tr.:
... néolibéralisme ... on a transformé l'hôpital en entreprise ... on ment au citoyen ... médecine de classe ... déserts médicaux ... suicides chez les pompiers ... désastre absolu ... médiatiser, faire des actions judiciaires ... trahison du service public comme France Telecom ... monter un collectif intraprofessionnel ... groupe ensan? famille Bettencourt ... on n'a pas besoin des complémentaires, la vie nous a donné raison : la santé, l'école pour nos enfants ... retour d'expérience ... pb de moyens et d'organisation pas de dette ... Caen, signalement par défaut de moyens ... pb systémique ... on exploite le dévouement des soignants ... et souffrance des magistrats ... on ne peut pas être maltraités ainsi par les politiques, la colère est là ... redonner de l'espoir aux gens ... qui aurait imaginé en 1944 qu'on aurait la sécu en 1945 ? ... combattre le désespoir, ne pas lâcher.
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Publication d'origine visible sur le compte du Collectif Bassines Non Merci
15 mars 2025 - Aiffres (79)
Lors d'une journée sur le thème 'Pesticides et santé' co-organisée par l'APIEEE, Alerte des Médecins sur les pesticides, Biodiversité Balanin & Torchepot et la Coordination Eau Île de France, retrouvez la 1ère table ronde 'Les pesticides dans notre environnement et les conséquences sur la santé' avec :
0 à 4'40 : Propos introductif sur la journée par Laurence
4'40 à 27'24 : Intervention de Sylvie NONY - historienne des sciences et membre d'Alerte Pesticides Haute Gironde
27'24 à 51'15 : Intervention de Giovanni PRETE - sociologue
51'15 à 1'18'32 : Interventions de Pierre-Michel PERINAUD et Louis-Adrien DELARUE- Médecins membres d'Alerte des Médecins sur le Pesticides
1'18'32 à 1'36'22 : Témoignages de Franck RINCHET GIROLLET et Denis BENOIT - victimes des pesticides
1'36'22 à la fin : Échanges avec la salle
Pour plus d'infos et aller plus loin :
APIEEE : https://www.apieee.org/
Biodiversité Balanin et Torchepot : https://biodiversitebalanin.fr/
Alerte des médecins sur les pesticides : https://www.alerte-medecins-pesticide...
Alerte Pesticides Haute Gironde : https://www.alertepesticideshautegiro...
Secrets toxiques : https://secretstoxiques.fr/
Publications de Giovanni PRETE : https://shs.cairn.info/publications-d...
Connu / TG le 1/04/25 à 15:16
Tr.: ...
analyse de Gilles-Éric Séralini ...
19:37 terminer ACT
Table ronde N°1: Les pesticides dans notre environnement et les conséquences sur la santé - 15/03/25 / Collectif Bassines Non Merci - 29 mars 2025
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Les pesticides sont au cœur des débats sur la santé publique et l’environnement. Quels sont leurs impacts sur notre santé ? 🔎
Dans cette table ronde exclusive, historienne des sciences, sociologue, médecins, habitant et agriculteur échangent sur ce que sont les pesticides, leurs compositions, leurs autorisations, leurs effets, leurs conséquences et les combats menés pour la reconnaissance de leur toxicité.
Avec Sylvie NONY, Giovanni PRETE, Pierre-Michel PERINAUD et Louis-Adrien DELARUE suivis des témoignages de Franck RINCHET-GIROLLET et Denis BENOIT victimes des pesticides
Co-organisée par l’APIEEE, Biodiversité Balanin et Torchepot, la Coordination Eau Île de France et Alerte des médecins sur les pesticides
Table ronde N°1: Les pesticides dans notre environnement et les conséquences sur la santé - 15/03/25
Lors d'une journée sur le thème 'Pesticides et santé' co-organisée par l'APIEEE, Alerte des Médecins sur les pesticides, Biodiversité Balanin & Torchepot et la Coordination Eau Île de France, retrouvez la 1ère table ronde 'Les pesticides dans notre environnement et les conséquences sur la santé' avec :
- 0 à 4'40 : Propos introductif sur la journée par Laurence
- 4'40 à 27'24 : Intervention de Sylvie NONY - historienne des sciences et membre d'Alerte Pesticides Haute Gironde
- 27'24 à 51'15 : Intervention de Giovanni PRETE - sociologue
- 51'15 à 1'18'32 : Interventions de Pierre-Michel PERINAUD et Louis-Adrien DELARUE- Médecins membres d'Alerte des Médecins sur le Pesticides
- 1'18'32 à 1'36'22 : Témoignages de Franck RINCHET GIROLLET et Denis BENOIT - victimes des pesticides
- 1'36'22 à la fin : Échanges avec la salle
Pour plus d'infos et aller plus loin :
- APIEEE : https://www.apieee.org/
- Biodiversité Balanin et Torchepot : https://biodiversitebalanin.fr/
- Alerte des médecins sur les pesticides : https://www.alerte-medecins-pesticides.fr/
- Alerte Pesticides Haute Gironde : https://www.alertepesticideshautegironde.fr/
- Secrets toxiques : https://secretstoxiques.fr/
- Publications de Giovanni PRETE : https://shs.cairn.info/publications-de-giovanni-prete--85857?lang=fr
Expression libre sur la santé et tous les lobbies et conflits d'intérêts qui la mettent en danger
depuis 2007
Je suis philosophe et germaniste, avec des activités journalistiques pendant quelques années, notamment dans une revue papier de philosophie et de littérature ainsi qu’en tant que pigiste pour des titres tels que le Hors-Série du Nouvel Obs. Mais mes articles ne sont pas philosophiques, ni littéraires.
Les questions d’éthique, déontologie, transparence (des données scientifiques et sur les conflits d’intérêt), portant sur le lobbying et les stratégies de désinformation et de la communication d’influence m’intéressent beaucoup. Tout comme les biais cognitifs, les stéréotypes, le storytelling et d’autres moyens utilisés pour désinformer. J’essaie de les décortiquer et fournir aux lecteurs des éléments, des outils de compréhension, des moyens de déjouer la désinformation et se forger, en exerçant son esprit critique, son avis en connaissance de cause sur tous les sujets.
Faire comprendre aux lecteurs les bases de l’EBM (médecine fondée sur le niveau de preuve), interroger les influences, les évidences, les conflits d’intérêts; donner des outils critiques pour que chacun apprenne à faire une lecture critique – voilà à quoi je souhaite contribuer.
De même, je suis un passeur d’informations, notamment depuis l’étranger vers la France, toujours en retard… Et lanceuse d’alerte sur des médicaments défectueux, quelques vaccins inutiles, sur les biais cognitifs et les méthodes de désinformation de ceux qui vivent bien de l’actuel système pharma-amical français..
J’ai toujours milité pour l’empowerment, pour l’information lucide et sans illusions permettant d’agir et de co-décider des traitements grâce à ce qu’il faut encourager en France aussi : décision médicale partagée (shared-decision making).
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Elena Pasca
Connu / https://sciencescitoyennes.org
Le microbiome est le matériel génétique de tous les microbes qui vivent sur et à l'intérieur d'un organisme ou d'un sol. Il est essentiel pour la santé, la nutrition et l'immunité, et il peut être influencé par des facteurs écologiques et génétiques.
Contexte : Plus de 1 500 signataires mutualistes, scientifiques, responsables politiques, d'entreprises, d'associations et de syndicats, agriculteurs, victimes de pesticides et de l'amiante, artistes, médecins et professionnels de santé ont signe cette tribune pour un nouveau cap agricole bénéfique pour la santé publique et planétaire dans France Info.
https://www.francetvinfo.fr/environnement/transition-ecologique-de-l-agriculture/pesticides/tribune-mutualistes-scientifiques-associations-medecins-ils-appellent-a-un-nouveau-cap-agricole-pour-ne-pas-repeter-avec-les-pesticides-les-memes-faute-qu-avec-l-amiante_7052882.html
=) Appel à signature pour transformer en pétition cette tribune.
=) Tribune accessibles avec toutes les sources avec ce lien https://docs.google.com/document/d/1ef49rKuc-5fm6C2_CGysIWQJIYfp4gAQ-MyWhPuDDNc/edit?usp=sharing
Depuis un an, 20 Groupes Mutualistes protégeant plus de 6 millions de Français demandent au Gouvernement d'agir pour la santé publique et planétaire. Ces demandes sont claires et suivent un principe simple : ne répétons pas avec les pesticides les mêmes fautes ayant généré plus de 100 000 décès à cause de l'amiante en France.
Nous ne pouvons que regretter qu’aucune réponse du Gouvernement n'ait été apportée depuis un an. C'est pourquoi nous adressons aujourd’hui cette tribune au Premier Ministre François Bayrou et au Président Emmanuel Macron.
Notre constat est le suivant :
- Il reste 200 000 tonnes d’amiante en place en France dont la gestion est défaillante.
- Les dégâts de la crise climatique et environnementale sont de plus en plus aigus, perceptibles et coûteux.
- Plus du tiers des émissions de gaz à effets de serre est lié aux systèmes agricoles et alimentaires.
- Le nombre de nouveaux cas de cancers, de maladies neuro-dégénératives et autres maladies chroniques ne fait qu'augmenter, notamment à cause des pesticides disséminés dans l’environnement.
- Cette croissance constante des maladies chroniques menace la viabilité de notre système de soins.
- Une majorité de la profession agricole comme de la population générale souhaite une transformation profonde du modèle agricole, que les connaissances agronomiques rendent aujourd’hui possible.
- 60 000 tonnes de pesticides sont épandues chaque année sur les cultures en France, provoquant maladies professionnelles, pollution des sols, de l’eau, de l’alimentation et imprégnation de la population, selon de nombreuses données scientifiques.
- Il est anormal que des pesticides non autorisés en Europe et en France soient utilisés dans des pays tiers et que leurs résidus soient retrouvés dans les céréales, fruits et légumes exportés et consommés en Europe et en France.
Il est temps de retirer de nos vies ces causes identifiées de maladies chroniques. Pour la santé des agriculteurs et des riverains des champs traités, pour la santé publique, pour la biodiversité et pour limiter le réchauffement climatique, nous devons créer un nouveau cap agricole. De nombreuses Mutuelles sont prêtes et veulent prendre leur part à faire changer d'échelle les solutions.
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Voici les demandes des 20 Groupes Mutualistes pour un nouveau cap agricole :
- Mettre en œuvre le scénario INRAE pour une France et une Europe 100 % agro-écologique.
- Appliquer la loi EGALIM pour arriver aux 20 % de bio minimum dans la restauration collective.
- Appliquer la loi - jamais correctement mise en oeuvre - portant sur l’évaluation de la toxicité des pesticides avant autorisation de mise sur le marché.
- Aligner le Fonds d’Indemnisation des Victimes des Pesticides (FIVP) sur le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA), avec une indemnisation des riverains atteints de maladies liées aux pesticides.
Aussi malgré l’interdiction de l’amiante obtenue, il y a encore beaucoup à faire sur ce sujet et nous demandons : - Améliorer le suivi médical post-professionnel des travailleurs exposés à l’amiante
- Appliquer la loi sur les diagnostics techniques amiante et créer une base de données répertoriant la présence d’amiante accessible au public via internet.
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Pour l'association des Mutuelles pour la santé planétaire
Martin Rieussec-Fournier
Connu / TG le 29/01/25 à 12:52 et aussi par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8RUSDg
Connu / TG le 17/01/24 à 10:24
COVID : la protéine Spike peut persister dans le tissu cérébral pendant des années, révèle une étude
Médecine & Bio - ·2 min de lecture
COVID : la protéine Spike peut persister dans le tissu cérébral pendant des années, révèle une étude / Kareen Fontaine & J. Paiano·7 janvier 2025
En France, près de deux millions de personnes, soit 4 % de la population, sont concernées par le Covid long. En cause, la persistance d’une infection latente par le SARS-CoV-2. Une récente étude a exploré la persistance de la protéine Spike du SARS-CoV-2 dans l’axe crâne-méninges-cerveau et son rôle dans les séquelles neurologiques. Les résultats montrent que cette protéine pourrait persister dans les tissus protecteurs du cerveau jusqu’à quatre ans après l’infection, provoquant une inflammation chronique et des maladies neurodégénératives. Ces découvertes pourraient aboutir au développement de traitements ciblés.
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Vaccins à ARNm : un espoir contre la persistance de la protéine Spike ?
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Les souris vaccinées présentaient une concentration de Spike réduite de moitié dans l’axe crâne-méninges-cerveau par rapport aux souris non vaccinées.
« Cette réduction représente une étape importante », estime Ertürk. Cependant, il précise que des recherches complémentaires sont nécessaires pour évaluer la pertinence de ces résultats chez les patients humains atteints de Covid long. « Nos travaux ouvrent de nouvelles voies de recherche pour le diagnostic et le traitement des séquelles neurologiques de la Covid-19 », conclut-il.
Source : Cell Host & Microbe
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10752469
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Laurent Espitallier - il y a environ un jour
COVID : la protéine Spike peut persister dans le tissu cérébral pendant des années, révèle une étude
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#étude #santé #covid19 #sarscov2 #protéinespike
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COVID : la protéine Spike peut persister dans le tissu cérébral pendant des années, révèle une étude
Des chercheurs ont découvert que la protéine Spike du SARS-CoV-2 peut persister jusqu’à quatre ans dans les tissus protecteurs du cerveau, contribuant à des séquelles neurologiques. Ces résultats pourraient guider le développement de traitements ...
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Ndlr: semble fidèle à l'étude https://www.cell.com/cell-host-microbe/fulltext/S1931-3128(24)00438-4?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS1931312824004384%3Fshowall%3Dtrue