11 | 2025
Sobriété numérique – Varia
Entretiens
La permacomputation est une littératie écologique · Entretien avec Aymeric Mansoux
Permacomputing Is Ecological Literacy · Interview with Aymeric Mansoux
Aymeric Mansoux et Servanne Monjour
Résumés
Qu’est-ce que la permacomputation, ce mouvement artistique et académique qui rassemble une large communauté de pratique, à la croisée des arts visuels, du jeu vidéo, de l’édition ? Dans cet entretien, Aymeric Mansoux revient sur les origines de la communauté permacomputationnelle et explique les mutations ainsi que les enjeux du concept de permacomputing, dans le cadre d’une pensée écologique de l’informatique.
Mots-clés : sobriété numérique, littératie numérique, communauté
Keywords: digital sufficiency, digital literacy, community
-> https://permacomputing.net/
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une prise de conscience politique ... un déplacement de nos pratiques qui s’est opéré, vers des approches intersectionnelles et de justice environnementale ... Pour beaucoup de collectifs de hackers et artistes, ce qui était le plus intéressant, c’était d’explorer comment vivre et travailler différemment, plus que l’objet artistique en lui-même
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critique des obsolescences programmées ... on travaillait surtout sur des ordinateurs réparés et récupérés dans des poubelles ou achetés en lot auprès de sociétés qui se débarrassaient de leur vieux matériel parce qu’il était impossible de l’utiliser avec des versions plus récentes de Windows. Cela présentait un avantage économique mais c’était aussi un choix conscient de refuser l’accélération de la consommation informatique ... forte préférence pour les logiciels et les langages de programmation qui n’étaient pas mémorivores, énergivores, etc. Le travail d’Access Space (Sheffield https://access-space.org/) sur ce sujet nous inspirait toutes et tous à l’époque, non seulement pour penser la question de la récupération, mais aussi celle de l’utilité sociale de cette pratique du bricolage libre qui permettait de fournir des outils informatiques aux groupes les plus exclus et démunis.
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dont la mise en valeur de la technologie – le logiciel libre – comme caractéristique centrale de leur pratique a été progressivement remplacée par des positionnements politiques plus explicites et pratiqués de manière de plus en plus consciente, au point pour certaines et certains d’en venir à questionner leur dogmatisme même au sujet des écosystèmes libres
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principe de « résilience » ... La permaculture désigne une philosophie et un ensemble de principes de conception conçus pour l’agriculture, la gestion des terres ainsi que pour la création de communautés résilientes ... affirmer que la nature offre déjà un système écologique diversifié et résilient. Les humains auraient tout intérêt à travailler avec ce système plutôt que d’œuvrer contre lui. ... repenser la gestion des terres et des ressources naturelles depuis une perspective culturelle et sociétale
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la permacomputation s’inspire du concept de permaculture tout en élargissant la notion d’écosystème pour y inclure la technologie informatique. C’est à la fois une provocation et une piste de réflexion sérieuse. À propos des déchets électroniques, par exemple, nous défendons l’idée que la diversité des technologies informatiques multigénérationnelles dont nous disposons, combinée à nos capacités de maintenance, de réparation et de réutilisation créative de la technologie, recèle un potentiel inexploité. ... questionner profondément le technosolutionnisme et le techno-optimisme, ainsi que le sens d’une vie passée à participer à une chaîne de montage conçue pour profiter aux plus privilégiés, à n’importe quel prix – culturel, environnemental, social. Finalement, nous voulons promouvoir une transition entre un système dans lequel on privilégie l’usage des outils et des médias numériques les plus récents, sans tenir compte de leurs externalités, à un système plus régénératif dans lequel les outils et médias numériques de toutes les générations sont soigneusement combinés, élaborés et (ré)utilisés, tout en encourageant un autre rapport à l’informatique.
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implique également des principes de conception des logiciels et du hardware destinés à réduire dommages et préjudices, et répondre aux usages dysfonctionnels et toxiques de la technique.
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si oui ou non une place peut être accordée à l’informatique et aux technologies des réseaux dans un monde où les humains contribuent au bien-être de la biosphère plutôt qu’à sa destruction https://permacomputing.net/permacomputing/ ». La permacomputation n’est ni une critique anarcho-primitiviste de l’informatique ni un technosolutionnisme pour la durabilité environnementale. Il cherche à savoir quand, comment et si l’informatique peut renforcer de manière positive les systèmes sociaux, culturels et écologiques.
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une approche plus durable, qui maximise la durée de vie du matériel, minimise la consommation d’énergie et se concentre sur l’utilisation des ressources informatiques déjà disponible
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La permacomputation plaide pour « une approche plus durable, qui maximise la durée de vie du matériel, minimise la consommation d’énergie et se concentre sur l’utilisation des ressources informatiques déjà disponibles6 ». Il remet ainsi au centre du jeu le hardware (« care for the chips », « prenons soin des puces » ... restreints par les industries (Kittler 2015) ... stratégie de réappropriation des « communs négatifs », comme le préconisent, par exemple, Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin (2021) dans leurs travaux sur la redirection écologique ?
... The Institute for Technology in the Public Interest (TITiPI https://titipi.org/) qui appelle à « rêver dans les ruines de la big tech ». J’imagine que l’on peut rapprocher cela des idées d’Alexandre Monnin et de sa typologie des ruines en relation avec la définition des communs négatifs. ... utile pour décrire la situation dans laquelle nous faisons l’expérience d’un mode de vie de plus en plus déterminé par différentes formes de déchets, des objets cassés, des ruines et d’autres choses de ce genre, qui sont totalement incompatibles avec la notion d’externalités pouvant être atténuées ou intégrées à un quelconque cycle biogéochimique terrestre connu. ... trouver ce qu’il faut faire de toutes ces matières, infrastructures et cultures toxiques accumulées ... savoir s’il est possible ou pas de donner à l’humanité le temps de s’émanciper des systèmes économiques générateurs de communs négatifs. Le contexte économique et politique ne doit pas être négligé. Malheureusement, on l’occulte souvent quand on envisage le problème dans la perspective de l’Anthropocène. La critique est bien connue, et c’est personnellement la raison pour laquelle il me semble plus utile d’employer des concepts qui ne cherchent pas à se distancier et n’ont pas peur d’afficher leur position partisane ou militante, comme l’expression de « puces complices » (complicit chips) employée par TITiPI8, le lien entre la pollution et le colonialisme (Liboiron 2021) ou la conception des data centers comme complexes industriels (Hogan 2021), etc.
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choisir précisément ses mots pour parler des injustices, des dommages et de l’impact climatique qui sont liés à l’informatique – et, par extension, à l’ensemble des activités humaines extractives ou axées sur la croissance qui ont été grandement facilitées et accélérées par les TIC. Ne pas le faire risque de découpler l’ensemble des actions collectives de réparation, recyclage, réutilisation et réappropriation de leur ambition de construire un nouveau projet de société. Tout n’est pas réparable ou recyclable. C’est pourquoi, tout en insistant sur l’importance de prolonger le cycle de vie des produits électroniques par toutes sortes de techniques, la permacomputation promeut également la décroissance informatique et propose des principes de conception pour limiter les dommages causés par les nouveaux logiciels et matériels informatiques, que ceux-ci soient totalement neufs ou résultent d’un bricolage à partir de vieux objets. En fin de compte, c’est aussi la raison pour laquelle la communauté du permacomputing aspire de plus en plus à relier ces pratiques à des luttes concrètes et à soutenir les communautés engagées dans l’action politique.
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appétence pour la culture du logiciel libre et du partage ... tension entre ces utopies du Web et la matérialité inhérente au souci de sobriété numérique ?
... exacerbé par l’appropriation complète des communs numériques pour alimenter ce qui allait devenir la Big Tech. Ce qui avait d’abord peut-être été perçu comme un moyen de vivre autrement s’est finalement transformé en un problème en soi, dans la mesure où cela a essentiellement servi divers programmes cyberlibertariens et technopositivistes, avec leurs nombreuses ambitions illibérales, autoritaires et fascistes, implicites ou explicites.
Tant que les privilèges et le capital pourront déterminer la façon dont une personne peut tirer profit des communs numériques et y participer, il y a peu d’espoir que la situation s’améliore. Je suggérerais même qu’il serait plus judicieux de commencer à définir dès que possible le paysage actuel comme une ère post-logiciel libre, post-open source ou post-communs, ne serait-ce que pour marquer cette nouvelle étape, ce point de non-retour, et de deuil.
Il est très alarmant de constater à quel point les initiatives en faveur des technologies alternatives – leurs pratiques, leurs discours et leur critique – continuent d’opter pour le logiciel libre et l’open source par défaut, comme s’il s’agissait d’une vertu définitivement acquise, d’un moyen éprouvé de créer un monde meilleur ou, plus particulièrement, comme vous le soulignez, d’être en meilleure position pour traiter la dimension écologique des problèmes qu’ils ont activement contribué à façonner.
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la priorité devrait être de rétablir la nuance et d’encourager une pensée tactique dans nos relations avec les nombreux acteurs de l’espace numérique. Ces acteurs sont profondément intriqués et interdépendants. L’analogie de la boîte noire et le paradigme fermé-ouvert des années 1990 sont beaucoup trop simplistes et trompeurs. Une fois de plus, il s’agit non pas de choisir un camp mais plutôt de comprendre que nous sommes à un moment où formuler la chose comme un choix, c’est passer complètement à côté de l’essentiel.
C’est la raison pour laquelle, dans le champ de la permacomputation, on développe et on utilise des logiciels libres et ouverts, mais également des licences alternatives non libres (de la classique Peer Production License à des documents plus situés comme les CC4r * Collective Conditions For Re-Use). Plus généralement, on travaillera avec tout ce qui est disponible et a du sens, y compris si cela implique des méthodes plus opaques et une circulation limitée des outils et des connaissances. En d’autres termes, le dogmatisme autour des biens communs numériques a été remplacé par une politique des technologies de tous les jours, mieux située et plus pertinente pour mener les luttes contemporaines.
Plusieurs démarches engagées en sobriété numérique (low-tech, permacomputation) revendiquent le recours – certains parleront de « retour » – à des formats ou encore à des pratiques numériques rudimentaires, dont certaines sont issues du « Web 1.0 » : sites statiques, etc.
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Les outils et les techniques perçus comme rudimentaires, primitifs ou datés peuvent se révéler plus accessibles, créatifs et amusants que ceux utilisés dans le design Web contemporain. Je ne parle pas seulement du rôle des contraintes en art, en design et dans le champ de la production culturelle. Le développement des applications Web et des plateformes de médias sociaux a grandement réduit le potentiel d’expression du Web. Ce qui s’est produit il y a quelques années avec les systèmes d’exploitation et les applications de bureau (desktop) s’observe désormais du côté des navigateurs. Un déplacement s’est opéré de la créativité individuelle et de l’expérimentation vers la productivité et l’industrialisation. Il s’agit non pas d’un tournant radical mais d’une optimisation et d’une intensification de cette tendance à considérer le software comme un outil de contrôle et de surveillance au service de la compétition et du profit économiques.
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les outils comme les workflows continuent d’être (ré-)inventés avec des chaînes de dépendance toujours plus complexes. Cependant, les composants de base sont parfois encore présents et ne sont pas si difficiles à utiliser. Des projets comme Tilde Town9 ou l’écriture from scratch en HTML et CSS restent accessibles à tous les usagers, quels que soient leur âge ou leur formation. Une compréhension élémentaire des réseaux, un usage régulier des protocoles de transfert de fichiers simples et quelques heures de travail dans un éditeur de texte peuvent suffire pour se lancer dans la publication en ligne. Bon courage en revanche pour faire de même avec les outils de développement Web modernes ! Pour moi, cela montre clairement combien l’affirmation selon laquelle le Web moderne serait, de facto, plus accessible que l’ancien est fausse. ... promouvoir en permanence de nouveaux protocoles, de nouveaux formats et de nouveaux médias perturbe fortement la temporalité des travaux de maintenance et du soin nécessaires pour que les normes d’accessibilité soient rigoureusement testées, prises en charge et correctement mises en œuvre.
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effort pour revaloriser certains éléments du passé qui peuvent alimenter avec pertinence la réflexion critique menée sur les outils contemporains. Dans le domaine du développement logiciel, le terme « régression » est souvent utilisé pour qualifier un bogue à l’origine d’un problème qui va dégrader ou casser quelque chose qui fonctionnait bien jusque-là. C’est un schéma bien connu et, pourtant, l’industrie des TIC et les passionnés d’informatique l’utilisent rarement pour mener un examen critique de l’évolution générale de leurs propres pratiques.
C’est pour cela qu’on doit également employer avec prudence la notion de littératie numérique. Cette approche de la culture computationnelle a en effet éclipsé le besoin plus terre à terre d’acquérir des compétences techniques de base afin de pouvoir intervenir significativement dans les couches logicielles et matérielles de l’espace technologique. Bien sûr, tout le monde n’a pas à en passer par là – je ne plaide pas pour une nouvelle utopie pseudo-émancipatrice du type « Apprenez à coder ». Au sein des communautés permacomputationnelles, la reconnaissance de ses privilèges et de sa capacité à consacrer du temps et des ressources à l’apprentissage technique est perçue comme une étape nécessaire pour favoriser plus d’inclusivité et de diversité. La production logicielle et matérielle devrait ainsi être abordée dans une perspective culturelle davantage holistique et située.
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critique et rejette le maximalisme de la techno-esthétique informatique – ou, pour le dire plus simplement, de l’équipement informatique logiciel et matériel. Bien que certains adeptes de la permacomputation ou du low-tech privilégient le minimalisme, cela ne signifie pas que le maximalisme, en tant que choix esthétique, soit impossible ou doive être rejeté. Ce serait une erreur et même un non-sens, considérant l’extraordinaire complexité audiovisuelle que peuvent produire des moyens computationnels très simples. Pour le dire franchement, la critique permacomputationnelle des œuvres numériques ne porte pas sur leurs qualités visuelles, textuelles ou sonores mais bien sur leurs modes de production et de distribution.
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l’éléphant dans la pièce, c’est avant tout l’écosystème. Le design Web « bas carbone » risque de livrer à l’industrie des TIC des stratégies d’écoblanchiment. Un site « bas carbone » tournant sur une machine virtuelle sophistiquée, hébergé dans un centre de données lui-même alimenté par de l’énergie verte achetée avec des crédits ou des conventio d’achat, puis consulté grâce à l’un des quelques moteurs de rendu surdimensionnés des géants du numérique, le tout depuis un ordinateur ou un téléphone puissant, mais économe en énergie, n’apporte aucun changement significatif à long terme.
On ne résoudra pas les problèmes liés à la culture automobile avec des SUV électriques respectant les limitations de vitesse. C’est exactement la même logique qui s’applique ici.
Connu / https://mamot.fr/@320x200@post.lurk.org/114795117328012047
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ultrageranium @320x200@post.lurk.org
La permacomputation est une littératie écologique · Entretien avec Aymeric Mansoux, par Servanne Monjour (2025)
Un peu plus tôt cette année j'ai eu le plaisir d'être invité par @Servanne_m pour un entretien publié par la revue Humanités numériques @RevueHN
Un grand merci pour cette opportunité, sa patience (!), ainsi que le travail éditorial et de traduction.
Cette publication numéro 11 intitulée « Sobriété numérique – Varia » contient également un entretien avec @antoinentl sur l'édition numérique: Prendre soin de nos dispositifs techniques est une approche militante de l’édition.
La permacomputation est une littératie écologique · Entretien avec ...
Servanne Monjour. À la croisée de la recherche et de la création, vos réalisations embrassent un panel de pratiques très large, entre jeu vidéo et art numérique (comme vous l’avez proposé récemment...
#permacomputing
#permapublishing
#lowtech
#humanités
#edition
#écologie
#sobrieté
#numérique
04 juil. 2025, 15:07
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Connue / https://framapiaf.org/@villebooks@mastodon.social/114964111548379511
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1 h Susan Ville @villebooks@mastodon.social
📲 One of the best edu channels on YT by the Media Education Foundation - #rewatch and listen to the sum-up lecture by Prof Norman Finkelstein on the definition and situation of #gaza - and always keep in mind, this video has been streamed one year ago - 8 min of pure awareness and enlightenment
🗨️ I watched it countless times
(No, I am not Jewish, I am German)
#genocide #CrimesAgainstHumanity
#eu #germany #france #uk #us
#education #history #throwback (retour, rétrospective ?) #palestine
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Traduction :
... le plus grand camp de concentration qui n'a jamais existé ...
TERMINER ACT
/ elodie tuaillon_hibon, Avocate au Barreau de Paris
Billet de blog 1 août 2025
Pourquoi sommes-nous condamnés à l’impuissance, condamnés à pleurer sans fin au son de « plus jamais ça » larmoyants et de jérémiades hypocrites ? Parce-que jamais nous n’arrachons le mal à la racine « hinc et nunc » (ici et maintenant).
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Alep ? « Plus jamais ça ! »
….
Bien-sûr, nous aurons aussi le culot de crier « Gaza ? Plus jamais ça ! ».
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Combien de fois des dirigeant×es aux mains pleines de sang, des exploiteurs aux poches remplies de dollars, viendront-ils larmoyer à des tribunes de l’ONU ou lors de commémorations écœurantes d’un pathos de circonstance, prenant pied sur des tas de cadavres qu’ils auront contribué à créer ?
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Jusqu’à quand les « religions », les « races » … vont-elles servir de prétexte à accepter qu’on massacre ici, qu’on éradique là-bas, pour couvrir de leurs voiles l’infâme guerre permanente du profit ?
Est-il besoin d’être « pro-ceci » ou « anti-cela » pour être révolté d’horreur et d’indignation devant un génocide, une extermination, un massacre (et encore, je dis « devant », mais le soin quasi-méticuleux que prennent la plupart de nos médias à nous éviter le flot d’images et d’informations que notre barbarie devrait normalement entraîner, suggère que nous ne sommes pas encore « devant »)? Faut-il absolument se ressembler pour avoir droit à la dignité, faut-il prier le même dieu de la même manière pour avoir droit au respect de son intégrité ? Faut-il s’aplatir absolument devant le plus fort pour espérer respirer et ne pas mourir ? Le plus tragique dans cette histoire est que nous savons bien que non
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jamais nous n’arrachons le mal à la racine « hinc et nunc » (ici et maintenant). Le mal, pour employer une catégorie morale sujette à bien des débats, c’est l’exploitation, l’argent, le profit et toutes les mécaniques de domination qu’ils drainent et renforcent, qui empêchent notre désir d’humanité et de fraternité de se réaliser.
Pourquoi perpétuons-nous cette impuissance et ces massacres, de génération en génération ? Parce-que nous sommes incapables de dénoncer les choses pour ce qu’elles sont, incapables de dénoncer un nœud essentiel de l’extermination de cette « humanité », qui chaque jour court un peu plus à sa perte. Ce nœud, c’est d’abord celui du commerce de la guerre, de l’institutionnalisation de la violence. On ne colonise personne avec des fleurs. On ne détruit personne avec des échanges cordiaux.
Pour coloniser, opprimer, détruire, accaparer…il faut des armes.
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En France, notre gouvernement (au sens large) va continuer de nous extorquer le fruit collectif de notre travail (Sécurité sociale, services publics…) pour remplir les poches des industries de l’armement françaises et européennes. On va continuer de détruire tout un système économique au profit d’une poignée de dirigeants et d’intérêts. L’argent est là et il est drainé, littéralement, loin de tout ce qui pourrait être plus prolifique, moins destructeur. Les subventions publiques, le crédit, les financements privés sous la houlette de l’Etat…. Tout est dirigé vers les caisses du complexe militaro-industriel
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Nous fabriquons très bien la prochaine guerre « mondiale » (vous savez on n’appelle ainsi que la guerre que l’ « Occident » finit par se livrer à lui-même quand il a dévoré tous « les autres »). Il n’y a qu’un moyen d’arrêter tout cela, que l’on veuille la fin des massacres là-bas ou la prévention des massacres ici ou tout cela en même temps.
Il faut rêver d’un autre monde et mettre ce rêve en action.
Connu / https://mastodon.top/@mediapartblogs@mediapart.social/114953282515308606
Accueil / International / Moyen-Orient
Proche-Orient
Dans une interview publiée ce vendredi dans le quotidien italien «la Repubblica», l’écrivain et militant de la gauche pacifiste israélienne salue par ailleurs la volonté d’Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l’Etat palestinien.
David Grossman, à Rome, le 25 juin. (Franco Origlia/Getty Images)
par LIBERATION
Connu / TG le 1/08/25 à 18:21
13 abonnés - 2+ - 12 vues
Dans le cadre d'un cycle de trois conférences sur le thème de la "Résilience des territoires vers une approche intégrée", découvrez la dernière qui a eu lieu au "Musubi" en Charentes le 25 juillet 2025.
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Terminer >5:0 ACT
17/07/2025 Par Justine Prados
Chape Duplomb. Une semaine après l’adoption de la loi Duplomb, qui a notamment acté la réautorisation de pesticides dangereux, l’opposition ne faiblit pas contre ce texte très controversé. Pétitions, recours, proposition de loi… Vert a recensé cinq manières de poursuivre la mobilisation.
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Pesticides, mégabassines, élevage intensif… tout savoir sur la proposition de loi Duplomb
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Signer des pétitions
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Interpeller les élu·es
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Des recours juridiques pour censurer le texte
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Bébés contaminés, abeilles en danger… cinq chiffres fous sur l’acétamipride, ce pesticide en passe d’être réautorisé en France
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Une loi pour faciliter la reconnaissance des victimes de pesticides
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Des «marches des colères» début septembre
Depuis l’adoption de la loi Duplomb, de nombreux·ses citoyen·nes ont appelé à l’organisation de manifestations pour faire entendre leur opposition au vote des député·es. Un événement, intitulé «Marche des colères», a été initié sur Linkedin et prévoit des rassemblements à Paris et partout en France le 6 septembre prochain.
«Descendons toutes et tous dans la rue pour crier notre colère ! Les députés ne peuvent voter des lois contre la santé de toutes et tous. C’est la goutte d’eau», a détaillé Fanny Giansetto, maîtresse de conférences et co-fondatrice du label Ecotable, qui est à l’origine de l’événement à Paris. Elle appelle tout le monde à organiser des marches dans le reste du pays et à se mobiliser pour le retrait de la loi Duplomb et pour un moratoire sur les pesticides.
À lire aussi
- Après le vote de la loi Duplomb, une ancienne malade du cancer alerte sur les risques liés aux pesticides
Camille Bordenet, ex-malade du cancer et soutien du collectif Cancer colère, a décidé de prendre la parole, pour la première fois, sur les conséquences sanitaires des intrants chimiques dans l'agriculture, dans l'espoir que la parole se libère. - «Un texte toxique» : Vert a rencontré des militantes décidées à poursuivre le combat contre la loi Duplomb
Duplomb dans l’aile. Mardi, quelques heures avant que cette loi, qui réautorise notamment un pesticide «tueur d’abeilles», soit définitivement votée, une centaine de militant·es a manifesté devant l’Assemblée nationale.
Connu / TG le 23/07/25 à 8:59
Connue / https://mastodon.top/@CapucineDupre@piaille.fr/114052570036201684
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23 févr. Capucine @CapucineDupre@piaille.fr
Le réseau se prévaut de nombreuses victoires politiques tout autour de la planète, comme le rejet de référendums au Chili et en Australie, le Brexit, le départ forcé de Dilma Rousseff au Brésil ou encore l’élection en Argentine de Javier Milei, très proche du réseau. Aux États-Unis, il se mobilise au côté des Républicains et espère fixer le programme politique de Donald Trump s’il est élu.
Un réseau bien ancré en France
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Comment mieux faire l’amour ?
Publié Il y a 3 semaines • 5,2K vues
Un quart des Français et françaises initié·es sexuellement n’ont pas eu de rapport sexuel au cours des 12 derniers mois, c’est 15 points de plus qu’en 2006 , et ils ne sont plus que 43% à avoir en moyenne un rapport sexuel par semaine, contre 58 % en 2009. De plus, près d’une personne sur deux en France est insatisfaite de sa vie sexuelle.
Alors que se passe t-il ? Selon la sexologue Margaux Terrou, les causes sont multiples, et les solutions pour pouvoir profiter pleinement de sa vie sexuelle si on le souhaite sont très nombreuses.
Dans son livre d’analyse et de conseils intitulé, La Malbaise, elle raconte les origines de certains malaises : les violences faites aux femmes mais aussi la culture patriarcale qui fait peser une pression énorme sur les femmes et sur les hommes. Son ouvrage parle de l’hétérosexualité, et analyse les raisons des nombreux échecs, mais surtout, des incompréhensions. Elle invite à comprendre les grandes dynamiques qui traversent notre société pour mieux saisir ce qui se joue derrière les portes fermées, et faire en sorte que toutes celles et ceux qui le désirent puissent avoir une vie sexuelle épanouie.
Non, le sexe n’est pas nécessairement spontané, il n’a pas pour vocation de tourner autour de la pénétration, ce n’est pas non plus un espace à part, les vies que nous menons à côté ont des conséquences immenses sur notre vie sexuelle. Non, nos fantasmes ne sont pas innés, ils sont eux aussi très politiques, façonnés par des imaginaires patriarcaux et invasifs. Et non, nous ne sommes pas condamnés à nous limiter à cette sexualité.
Alors aujourd’hui, dans cette émission pour Blast, on essaie de répondre à cette question parfois considérée comme frivole ou triviale, et pourtant éminemment structurante pour notre société : comment mieux faire l’amour, dans le couple hétérosexuel ?
Journaliste : Salomé Saqué
#sexualité #féminisme #hétérosexualité
Visibilité Publique
CatégorieInconnu LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 58min 14sec - 3 Commentaires
Tr.: ...
augm de la masturbation, indépendance sexuelle, connectées à leur propre corps ... /plaisir ... sexisme ... des objets ... désir ... pornographie généralisée est contre l'industrie pornographique ... banalisation des atteintes à la dignité humaine ... Olivia Gazalé ... ya plusieurs désirs ... le consentement ... éduquées à se voir que comme un corps ... il n'y a que 6% des femmes qui prennent du plaisir avec la pénétration ... l'orgasme prostatique des hommes ... Diane Desware? ... meilleure répartition des tâches ménagères améliore le sexe ... transformer la routine ... le temps ... se désirer soi-même pour désirer l'autre ... bien avec soi, bien dans son corps, se sentir vivant, prendre soin de soi ... les riches font plus l'amour ... dans le quotidien ... explorer pour se connaître ... /hommes sortir du culte de la performance ... rendre le consentement sexy ... nommer les choses
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le couple repose sur Partage, Admiration, Confiance, Communication, Sexualité
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la sexualité est la prolongation du discours ... le désir se nourrit de l'admiration, communication ... prendre son plaisir et penser à celui de l'autre.
Publié Il y a 1 mois • 3,6K vues - 11+ -
Peut-on encore parler de fascisme ? Dans les médias dominants, employer ce terme pour décrire la montée des mouvements d'extrême-droite est tourné en dérision. Trop radical, trop polémique : le mot "fascisme" serait anachronique, inopérant.
Pourtant, depuis 1945, jamais les discours autoritaires, racistes et identitaires n'ont autant imprégné le débat public dans les démocraties occidentales. L'ascension de Trump et le salut nazi d'Elon Musk incarnent une extrême droite décomplexée, désormais au pouvoir.
Malgré les discours populistes et antisystème de ces mouvements, leurs alliés s'affichent maintenant au grand jour : les milliardaires et leurs multinationales, de Zuckerberg à Arnault, et une partie grandissante de la bourgeoisie, prête à tout pour conserver son pouvoir. Le vent a définitivement tourné.
Alors, l'histoire se répète-t-elle ? Assistons-nous à l'émergence d'un nouveau fascisme ? Mais d'abord, qu'est-ce que le fascisme ?
Dans ce climat de grande confusion où il devient urgent de nommer clairement l'ennemi pour mieux le combattre, Blast vous propose de revenir aux sources : comprendre les origines, l'histoire et les mutations du fascisme d'hier pour éclairer les dangers d'aujourd'hui.
Bibliographie :
Ajari Norman, "Dark Gothic MAGA : « Elon Musk, la néoréaction et l’esthétique du cyberfascisme", LundiMatin, 2025
Ajari Norman, Manifeste afro-décolonial, Seuil, 2024
Gramsci Antonio, Combattre le fascisme, La Variation, 2025
Jackson George, Devant mes yeux la mort, Gallimard, 1972
Laurent Sylvie, Capital et race, Seuil, 2024
Laurent Sylvie, La contre-révolution californienne, Seuil, 2025
Matard-Bonucci Marie-Anne, Totalitarisme fasciste, CNRS Éditions, 2018
Guérin Daniel, Fascisme et grand capital (1936), Libertalia, 2025
Rigouste Mathieu, La guerre globale contre les peuples, La Fabrique, 2025
Toscano Alberto, Fascisme tardif, La Tempête, 2025
Traverso Enzo, La violence nazie, La Fabrique, 2002
Traverso Enzo, Les nouveaux visages du fascisme, Textuel, 2017
Vuillard Éric, L’ordre du jour, Actes Sud, 2017
00:00 : Intro
02:36 : I - Définir le fascisme
13:08 : II - Aux origines du fascisme
22:54 : III - La matrice fasciste
35:11 : IV - Les nouveaux visage du fascisme
50:54 : V - Combattre le fascisme du XXIe siècle
57:03 : Conclusion
Journalistes : Marin Ben, Félix Cumer
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#documentaire #fascisme #politique
Visibilité Publique
Catégorie Inconnu Licence Inconnu Langue Inconnu Étiquettes
Durée 59min 29sec
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Connu / TG le 3/07/25 à 19:10
Tr.: ...
la destruction du mouvement ouvrier ... contre-révolutionnaire, mythe de la nation raciale ... le corporatisme / dépasser le conflit de classes ... alternative au capitalisme en crise alors que portés par la bourgeoisie ... soutien des élites industrielles ... en opposition au libéralisme de moeurs mais pas économique ex accords de Munich, compromis ... la lutte contre le totalitarisme de l'URSS ... fondement de l'histoire des USA, idem Christophe Collomb ... asservissement des noirs et extermination des peuples premiers ... c'est très compatible ... logique coloniale exterminationiste ... ségrégation raciale a inspiré le nazisme ... au 19è pseudo-science raciste en occident dt la fr ... violence déployée par l'armée fr en algérie ... Geko, militant antifa ... l'article 16 de la 5ème république, système de contrôle le plus parfait ... Livre "fascisme tardif" d'alberto ?? ... fascisme générique dans 2è partie des années 1930 ... Franz Fanon ... structuration de l'ÉTAT pas de différences dans la répression avec le fascisme ! ... ex USA, Fr ... fascistes en puissance ... comment il exploite ce qui existe déjà ... ex en GB état d'exception ... violence d'état ... glissement autoritaire ... fascisation ... des pans entiers du programme de l'extrême droite déjà appliqués ... Sylve Laurent ... confisquer l'état pour le purifier de l'état de droit ... ex MAGA aux USA ... société inégalitaire ... lutte contre l'antisémitisme ... discours islamophobe reproduit idem altérité raciale contre les juifs ... contre-révolution préventive, guerre civilationnelle ... Musk a grandi en Afrique du sud sous l'apartheid ... capitalisme autoritaire ... néolibéralisme augmenté ou repensé par la tech ... complexe militaro-industriel ... Trump oligarchie ... la concurrence est un truc de perdants. Google est un monopole etc ... l'autocratie du pdg ... mystification du modèle entreprenarial ... masculinisme ... bouc-émissaires ... Peter Steel?? investisseur rBnB etc... penser la résistance est ESSENTIEL ... état fascisé sans précédent historique aux USA ... agir dès maintenant ... un antifa autonome ... identifier les outils qui participent déjà (répression, etc) ... donc anticapitaliste ... le régime de terreur désarme le peuple ... sinon le fascisme s'installe tout en douceur... humanité, amour.
Ralph Blindauer, l’avocat des Lecas a tenté de remotiver les troupes.
photo Renaud Joubert
Par Antoine Beneytou, publié le 29 juillet 2025 à 7h46.
Toujours sans salaires, les salariés de Lecas vivent un été plein de doutes et de questions sur leur avenir. Ce lundi, ils tenaient une assemblée générale.
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57 ex-salariés de Lecas à Nersac. Eux qui ont été licenciés mais dont le plan de sauvegarde de l’emploi est suspendu puisque leur employeur a demandé la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise et que le parquet a fait appel de cette décision. Résultat: Lecas ne veut plus payer les indemnités et le PSE, considérant ...
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Connu / TG le 29/07/25 à 10:12
La société bien connue pour ses ciseaux emblématiques aux manches orange et ses magnifiques produits fonctionnels, parfaitement adaptés pour le jardin, la création et la cuisson, a été fondée en 1649 comme une fonderie sur la rivière Fiskars
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Marques
- Georg Jensen
- Royal Copenhagen
- Wedgwood
- Gerber
- Moomin Arabia
- Littala
- Waterford
- Arabia
- Hackman
- Rogaska
- Royal Albert
- Royal Doulton
- Rörstrand
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Le coupe-branches télescopique multifonctions PowerGear™ X (UPX86) Fiskars est doté d’un mécanisme ingénieux pour démultiplier l’effort de coupe et d’un manche télescopique qui peut atteindre jusqu’à 6 m. Il est idéal pour les travaux d’élagage et peut couper des branches jusqu’à 32 mm de diamètre. Technologie PowerGear™ X pour des coupes plus faciles, démultiplication 3x pour un élagage précis et sans effort, plus besoin de se baisser, de se contorsionner ou de monter à l’échelle. Le coupe-branches possède un support de coupe orange pour une parfaite visibilité. L’angle de coupe est réglable jusqu’à 230°. Lames en acier de qualité supérieure avec revêtement anti-adhésif en PTFE plus résistantes, même en cas d’utilisation intensive. Fabriqué en aluminium léger et résistant aux intempéries, le manche est doté d’une poignée ergonomique Softgrip™ antidérapante pour une prise en main confortable et une bonne maîtrise de la coupe. Les pièces détachées (poignée, kit corde, ou tête) sont disponibles si nécessaire. Découvrez les autres accessoires compatibles comme la scie multifonctions ou le cueille-fruits.
Non à Newcleo et à la privatisation du nucléaire - Billet de blog 8 juillet 2025 / stop-newcleo
Par cette tribune, nous interpellons l'ensemble des forces politiques, associatives, syndicales et citoyennes à se positionner contre tout projet nucléaire privé, dont la start-up Newcleo constitue aujourd'hui l'avant-garde la plus structurée et financée.
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En France, l'entreprise Newcleo, née en 2021, vient de sortir du bois en annonçant ces dernières semaines son projet de déploiement ultra-rapide d'une nouvelle filière nucléaire de ''petits'' réacteurs à neutrons rapides.
D'ici 2032, Newcleo souhaite créer une usine de production de combustible MOX au plutonium à Marnay et Pont sur Seine à côté de la centrale de Nogent-sur-Seine dans l'Aube pour alimenter un premier réacteur refroidi au plomb (dit LFR pour Lead-cooled Fast Reactor) de démonstration de 30MW à côté de la centrale d'Avoine-Chinon, en Indre-et-Loire, avant de construire dans la foulée une vingtaine de réacteurs de 200MW stratégiquement situés, ainsi qu'un site d'entreposage pour ses déchets. Tout cela pour plusieurs milliards d'euros financés par des investisseurs privés européens, avec le soutien de l’État, d'EDF, d'Orano, du CEA ainsi que de RTE, qui vient de saisir la CNDP conjointement avec Newcleo pour le lancement d'un débat public d'ici la fin de cette année.
Cette filière à neutrons rapides ne peut voir le jour qu'en articulation avec les infrastructures nucléaires existantes, à commencer par l'usine d'extraction de plutonium, vieillissante et aux capacités d'entreposage saturées, de La Hague
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Alors que les EPR posent toujours autant de problèmes, l'industrie nucléaire française est à un tournant, prête à tout pour se perpétuer, même à laisser le secteur privé et ses start-ups s'emparer du nucléaire en capitalisant sur ses infrastructures publiques. Elle est parvenue à convaincre Macron de revenir sur sa décision de 2019 d'abandon définitif du programme de recherche ASTRID et de relancer la filière à neutrons rapides. Cette décision a été entérinée en toute discrétion par le Conseil Politique Nucléaire en mars 2025, en même temps que la décision de construire une nouvelle usine de la Hague, qui coûtera des dizaines de milliards d'euros
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En plus de la nouvelle usine de la Hague et du soutien à la startup Newcleo, à tous les niveaux l'accélération est sidérante : fusion de l'ASN et de l'IRSN, validation du programme EPR2 et de la prolongation de nombreux réacteurs au-delà de quarante ans, avance à marche forcée du projet CIGEO à Bure, relance du programme ASTRID, renforcement des collaborations avec le privé pour le méga-projet ITER, lancement à
grand frais des études de faisabilité du méga projet du CERN... des centaines de milliards d'euros sont investis dans des projets qui engagent les générations futures pour des millions d'années.
Dans la même veine, ce mardi 8 Juillet, un amendement porté par la sénatrice de l'Aube Vanina Paoli-Gagin et travaillé, selon ses propres dires, avec Newcleo, sera soumis en catimini au Sénat pour combler une "lacune" de la loi d'accélération du nucléaire de 2023, qui avait malencontreusement oublié d'inclure les usines de fabrication de combustibles dans son cadre. Si ce coup de force est acté, il permettrait à Newcleo de dérouler dès la rentrée 2025 l'incroyable agenda - révélé lors d'une réunion de l'ANCCLI le 25 juin 2025 - dicté par ses investisseurs : lancer une nouvelle filière nucléaire en sept ans.
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En matière de nucléaire, plus que dans tout autre domaine, mélanger vitesse et précipitation peut mener à des catastrophes irrémédiables
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pour la signer il suffit d'écrire à l'adresse : stop-newcleo[arobase]riseup.net
PREMIERS SIGNATAIRES
ASPE5V (Association de Sauvegarde du Patrimoine et de l' Environnement des 5 villages (Marnay Pont St Aubin Courtavant Barbuise)
Association « Environnement Développement Alternatif- Lille »
CEDRA (Collectif contre l'Enfouissement des Déchets Radio-Actifs)
Coopération des luttes locales Centre
Coordination Stop Cigéo, regroupant associations et collectifs locaux en lutte contre le projet Cigéo
Loire Vienne Zéro Nucléaire (Sortir Du Nucléaire Berry-Giennois-Puisaye, Sortir Du Nucléaire Pays nantais, Sortir Du Nucléaire Touraine, Sortir Du Nucléaire 41, SDN 49, ACEVE, Comité Centrales)
SDN Bugey
ADN 79
Terres de Luttes
ATTAC France
ATTAC - Comité Local 93 Sud
Amis de la Terre France
Fédération Anarchiste
Réseau Sortir du Nucléaire
Nos Voisins Lointains 3.11
CADE (Collectif des Associations de défense de l’Environnement Pays Basque-Sud des landes)
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Données nationales
Consommation d'électricité
Production d'électricité par filière
Echanges commerciaux aux frontières
Emissions de CO2 par kWh d'électricité produite en France
Données régionales
Consommation, production et flux interrégionaux
Autres données
Données de marché
Chiffres clés
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Alimentée par des millions de données synthétisées par RTE, l’application éCO2mix est un outil de transparence et de pédagogie, pour comprendre et faire vivre les chiffres, les informations et les évolutions du système électrique en France.
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Connaissance des Énergies avec AFP parue le 17 juin 2025
La panne électrique qui a touché la péninsule ibérique le 28 avril a été provoquée par "un phénomène de surtensions" sur le réseau ayant entraîné "une réaction en chaîne", selon les résultats d'un rapport rendu public mardi par le gouvernement espagnol.
Un phénomène de surtensions
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Un défaut de programmation des capacités
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Ndlr :
- pas de lien vers le rapport ? Dommage ACT
- /commentaires : controverse développée par deux protagonistes principaux entre "pb de puissance réactive" d'un côté et "traçabilité grâce au site de RTE "site eco2mix". Chacun se fera son avis dans l'attente de pouvoir lire ce rapport et avoir celui de la fédé européenne ACT
05.05.2025 - Institutionnel
L’Espagne et le Portugal ont connu un black-out majeur le 28 avril 2025. Les causes et le déroulé précis des circonstances ayant conduit à cette situation rarissime sont en cours d’investigation à l’échelle européenne : il s’agit d’un travail minutieux qui prendra du temps et dont les résultats ne seront pas connus dans les prochains jours. Les textes européens fixent un délai de 6 mois pour les conclusions complètes.
Dans l’intervalle, de nombreuses questions ont été adressées à RTE sur les causes du black-out, la façon dont il s’est déroulé, et ses conséquences pour la France.
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Description
Un lotissement a été construit en bordure d'une grange, reste d'un clos normand typique du Pays-de-Caux. Parmi les résidents de ce récent nouveau lotissement, des personnes racistes. D'autres (ou peut-être les mêmes, qui sait ?) déversent des déchets sur le terrain de la grange et ont fait pressions sur la mairie pour établir un arrêté de péril.
Pourquoi c'est important de sauver ce bâtiment
Il est typique de l'architecture du Pays-de-Caux en briques de Saint-Jean orangées de 350 m2 au sol, comporte une grande inertie thermique précieuse sous l'anthropocène, cette nouvelle ère géologique générée par les émissions massives de gaz à effet de serre depuis 150 ans.
Il est donc important de le sauver et de trouver comment le valoriser au mieux.
Que faire ?
1 - Trouver un spécialiste capable d'évaluer la sécurité du bâtiment.
2 - Si sa structure est viable comme j'en ai la conviction, constituer une équipe pour animer la valorisation de ce lieu.
Situé à 150 m de l'église d'un petit village de 1500 habitants qui n'a plus aucun commerce, il pourrait permettre de mettre en place un magasin de vente de produits locaux à commencer par des légumes et des fruits.
Ensuite, il pourrait accueillir une salle commune, quelques appartements avec un potager et un verger, au moins un atelier de travail. Etc.
Son mur sud pourrait supporter des capteurs solaires thermiques pour l'eau chaude sanitaire.
Des panneaux photovoltaïques pourraient être installés sur le toit sud.
Enfin, se concerter avec les autres habitants du village pour développer de nouvelles activités, œuvrer à l'autonomie, etc.
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Auteur.ice JulienDelalande