jeudi 12 juin 2025 - Société - Par Alexandre Monnin, Philosophe, Directeur scientifique d’Origens Media Lab et professeur à l'ESC Clermont Business School
Derrière les discours d’efficience, d’autonomie et de prévention, un glissement insidieux s’opère : celui d’une médecine qui renonce à soigner. Aux États-Unis comme en France, le soin devient conditionnel, réservé aux existences jugées « optimisables ». En s’appuyant sur le cas du programme MAHA, les dérives du One Health, le concept d’« abandon extractif » et l’émergence d’un « eugénisme doux », cet article analyse les ressorts politiques et idéologiques d’un renoncement systémique au soin.
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Aux États-Unis, cette hypothèse se cristallise au travers du programme MAHA – Make America Healthy Again – dont l’ambition n’est plus de soigner, mais d’éviter les coûts liés au soin. Comme le formule explicitement Derek Beres, fin observateur de ces enjeux et co-animateur de l’excellent podcast Conspirituality, le but de MAHA « n’est pas la santé, c’est l’évitement ». En France, la récente loi sur le droit à mourir, en apparence progressiste, a été critiquée par des collectifs antivalidistes comme une manière d’acter l’impossibilité de vivre longtemps avec certains handicaps ou maladies chroniques.
Ce tournant ne se donne pas toujours pour ce qu’il est. Il s’abrite derrière les mots d’efficacité, d’autonomie, de prévention, voire de soutenabilité. Il s’appuie sur des cadres comme le paradigme One Health, censé penser la santé de manière systémique à l’échelle des écosystèmes mais qui, en pratique, contribue à diluer les responsabilités et à rendre invisibles les enjeux de justice sociale. Il prospère sur les ruines de la médecine publique, sur la fatigue des professionnels du soin, sur l’individualisation croissante des parcours de santé.
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ne domine plus la coercition biologique mais la modulation des accès, des incitations, des normes implicites du mérite sanitaire. Dans ce monde, certaines vies méritent encore d’être soignées. D’autres sont progressivement déplacées hors du champ du soin, abandonnées à elles-mêmes, tout en continuant à alimenter des bases de données, des algorithmes, et des modèles de gestion du risque.
Function Health et la « root cause medicine » : une médecine sans soin ?
La logique du non-soin trouve un prolongement dans l’écosystème des startups de la médecine fonctionnelle, à commencer par Function Health, cofondée par Mark Hyman – médecin star, promoteur du self-care optimisé et conseiller santé de Robert F. Kennedy Jr. Promettant une révolution individualisée, Function Health propose à ses clients de mesurer plus de cent biomarqueurs pour « reprendre le contrôle sur leur santé ». Pourtant, ce qui se présente sous les auspices d’une forme d’empowerment est en réalité une mise en marché de diagnostics sans soin : les résultats des tests ne sont accompagnés d’aucune prise en charge clinique réelle, et leur utilité médicale est sérieusement mise en doute.
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Le biologiste Greg Maguire, quant à lui, dénonce Function Health au titre d’une « arnaque façon Theranos », un modèle d’affaire jouant sur le flou scientifique, l’auto-surveillance et la peur du déclin corporel, tout en échappant à toute responsabilité thérapeutique.
Au cœur de cette approche se trouve la notion de « root cause medicine », qui prétend identifier et traiter les causes profondes des maladies plutôt que de se contenter de soulager les symptômes. Bien que louable en apparence, cette philosophie est également au centre du programme MAHA (Make America Healthy Again), porté par l’administration. Le récent rapport de la commission MAHA[2] publié en mai 2025, attribue ainsi la montée des maladies chroniques chez les enfants étasuniens à des facteurs tels que l’alimentation ultra-transformée, l’exposition aux produits chimiques, le manque d’activité physique et le stress chronique. Il critique également la surmédicalisation, notamment l’utilisation excessive de médicaments et de vaccins chez les enfants, et appelle à une réorientation vers la prévention et la recherche sur les causes profondes des maladies.
Cependant, cette focalisation sur les causes profondes peut avoir des conséquences problématiques. En mettant l’accent sur la prévention et la modification du mode de vie, elle risque de délégitimer les besoins des personnes déjà malades, en particulier celles atteintes de maladies chroniques ou de troubles neurodéveloppementaux – y compris l’autisme –, qui seraient liées à des perturbations métaboliques ou environnementales. Si la recherche de cause profondes est légitime, force est de reconnaître qu’elle est instrumentalisée aujourd’hui en vue de délégitimer la recherche scientifique et les politiques de soin au profit d’une écologie pseudo-naturelle du corps performant, de la prévention morale et de l’industrie du diagnostic.
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un transfert massif de ressources depuis les institutions publiques vers des plateformes privées qui transforment le soin en business. Derrière le slogan « Make America Healthy Again », se cache une antienne bien connue : enrichir les cercles proches du pouvoir tout en abandonnant les populations vulnérables, déjà rendues invisibles par les angles morts du marché de la santé.
L’ironie de cette médecine du non-soin est qu’elle s’appuie massivement sur des dispositifs technologiques sophistiqués : capteurs, tests, algorithmes, plateformes. Le soin est externalisé, privatisé, et converti en données. Le quantified self devient la forme contemporaine de l’attention à soi, vidée de toute relation clinique. Ces technologies alimentent des systèmes d’optimisation où l’important n’est plus la guérison, mais la conformité aux normes biologiques ou comportementales. Dans ce contexte, le patient devient un profil de risque, non plus un sujet à accompagner. La plateformisation du soin réorganise en profondeur les régimes d’accès à la santé. La médecine n’est alors plus un service public mais une logistique de gestion différenciée des existences.
One Health ou la naturalisation du non-soin
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Ce flou n’est pas neutre. Il permet de relativiser les demandes d’action immédiate, en invoquant une perspective systémique, lointaine, future. On parle de microbes et de milieux, on « prend de la hauteur » tout en abandonnant les personnes malades ici et maintenant, notamment celles souffrant du Covid long ou d’autres pathologies différées.
Plus grave encore : cette « prise de hauteur » s’accompagne d’un transfert de schèmes idéologiques issus de l’écologie réactionnaire. Le retour à la nature se double d’une défiance vis-à-vis des vaccins, des traitements, de l’intervention médicale. Dans certains discours, relayés par exemple par la journaliste Marie-Monique Robin, la fusion avec le monde microbien devient un idéal, et la prévention sanitaire, une intrusion[3]. On célèbre « l’immunité naturelle » pour mieux fustiger l’intervention publique. Des deux côtés de l’échiquier politique.
Sous couvert d’intégration des savoirs, le One Health organise en réalité une double démission : institutionnelle, d’abord, en se dégageant de toute responsabilité immédiate ; cognitive, ensuite, en affaiblissant la distinction entre pathogène et environnement. Il participe ainsi pleinement du paradigme du non-soin.
Une autre logique traverse ces dynamiques : un catastrophisme vitaliste, qui prend racine à la fois dans certaines critiques de la modernité médicale et dans un rapport idéalisé à la « nature ». Face aux dégradations écologiques, le réflexe n’est plus de renforcer les capacités collectives de soin. Il s’agit désormais de retrouver une forme de pureté corporelle ou environnementale perdue. Cette quête se traduit par l’apologie du jeûne, du contact avec les microbes, de la « vitalité » naturelle – et la dénonciation des traitements, des masques, des vaccins comme autant d’artefacts « toxiques ». Elle entretient une confusion entre médecine industrielle et médecine publique, et reformule le soin comme une purification individuelle. Là encore, le paradigme du non-soin prospère non pas en contradiction avec l’écologie, mais bien davantage au nom d’une écologie mal pensée
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Elle puise dans une généalogie critique où Ivan Illich tient lieu de figure tutélaire. Sa dénonciation de l’iatrogénie, des professions médicales et de la médicalisation de la vie reste aujourd’hui une référence centrale, souvent mobilisée par des discours « alternatifs » à la médecine. Or cette critique a changé de camp : d’arme contre l’industrie pharmaceutique, elle devient ressource idéologique pour désarmer la médecine publique au profit des marchands de compléments alimentaires, d’algorithmes et de tests en tous genres. Le mythe d’un retour à l’harmonie naturelle, débarrassée des intrusions techniques, alimente aujourd’hui une écologie vitaliste parfois indistincte des idéologies de droite libertarienne ou survivaliste
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Extractive abandonment et soft eugenics : organiser le tri
Dans ce monde du non-soin, l’abandon n’est ni un effet secondaire ni une faute mais un principe actif de gestion. Le concept d’extractive abandonment, formulé par Beatrice Adler-Bolton et Artie Vierkant dans Health Communism, désigne une situation où les populations vulnérables sont à la fois exclues de la prise en charge, et maintenues dans des dispositifs qui extraient de la valeur de leur existence, sans compensation, ni reconnaissance, ni soutien.
Ce paradigme, qui organise le retrait actif de l’État ou des institutions médicales, s’appuie sur une économie politique éminemment problématique : les malades chroniques, les personnes handicapées ou marginalisées deviennent des sources de données, des objets d’expérimentation, des supports de tests – mais sans accès réel à des soins. Dans le meilleur des cas, elles sont orientées vers des parcours de « self-care » algorithmique, où la personnalisation de la gestion de santé dissimule une désinstitutionnalisation complète.
Ce processus rejoint l’eugénisme doux. Loin des formes brutales et déclarées du XXe siècle, ce nouveau tri sanitaire est diffus, technicisé, comportemental. Il repose sur des critères d’optimisation et de rendement. La question n’est pas « qui doit vivre ? » mais « qui vaut l’investissement ? ». Les profils « compliance-ready » sont favorisés. Les autres, invisibilisés, écartés. On ne les nomme plus : ils ne rentrent simplement pas dans les catégories de priorisation.
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la santé publique cesse d’être pensée comme un bien commun, et devient une performance individuelle, mesurée, scorée, marchandée. La médecine elle-même, soumise à l’austérité, finit par abandonner ses missions fondamentales : observer, diagnostiquer, soigner. Elle se contente de prévenir – et encore, seulement pour ceux qu’on juge capables – et/ou suffisamment méritants.
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Loin d’être intrinsèquement opposée au soin, la prévention a longtemps constitué une avancée majeure de la médecine sociale : campagnes de vaccination, médecine du travail, hygiène publique, politiques de dépistage… Autant d’acquis issus des luttes collectives et des savoirs institutionnels. Le tournant actuel consiste moins à valoriser la prévention qu’à la retourner contre les malades
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Repolitiser le soin
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avance sous une pluralité de masques ceux du pragmatisme, de l’innovation, de la prévention mais aussi de l’écologie, d’une vision plus « holistique » et pleine de sens, et de la liberté de choisir. Elle substitue au droit au soin un devoir de performance ; à la médecine, une ingénierie du tri ; au thérapeutique, un récit de responsabilisation individuelle. Ce que l’on nous propose n’est pas moins de soin – c’est un monde sans soin, ou du moins réservé à celles et ceux qui peuvent en justifier la rentabilité sociale ou biologique.
C’est là que la convergence devient troublante. Car ce paradigme du non-soin, loin d’être réservé au trumpisme ou à la droite libertarienne, trouve des échos dans certains pans de la gauche et de l’écologie politique. Il repose sur une série de structures partagées, bien que parfois contradictoires :
– Une « biopolitique négative » – selon la définition de Benjamin Bratton : refus d’intervenir collectivement sur les milieux de vie, rejet de toute régulation sanitaire ou environnementale sous prétexte de défendre des libertés individuelles. Cette posture a entravé la mise en place d’infrastructures collectives de soin pendant la pandémie, elle concerne également les politiques écologiques.
– Une responsabilisation individualisée – où l’autonomie devient injonction à l’autosurveillance : bien se nourrir, bien s’exposer, bien gérer son stress (ou son empreinte environnementale). Mais sans jamais reconstruire les conditions collectives du soin ni reconnaître l’inégale capacité des individus à le faire.
– Une quête de purification par la nature (et l’effort) – à travers le sport, les régimes, les huiles essentielles, l’exposition aux microbes, etc. Cette quête valorise un corps en harmonie avec un « milieu naturel » et disqualifie les infrastructures médicales jugées artificielles ou toxiques. Le soin est alors redéfini comme retour méritoire à l’origine ou à l’équilibre, en lieu et place d’un accompagnement institutionnalisé.
– Une foi partagée dans l’auto-optimisation – qu’elle passe par les algorithmes, le quantifying-self ou les routines « naturelles », elle légitime un tri silencieux entre les corps adaptables (et disposés à s’adapter) et les autres. La surveillance remplace l’attention, la donnée remplace la relation, le test remplace le soin.
Ainsi, sous couvert de libération individuelle ou de vision plus systémique, se met en place une architecture du tri : une santé sans soin, une médecine sans clinique – une écologie sans solidarité.
Contrairement à une vision simpliste qui opposerait un État providentiel déclinant à un secteur privé envahissant, le retrait du soin s’opère aujourd’hui par une transformation active de l’action publique. L’État ne disparaît pas : il prescrit, organise, finance, externalise. Il se fait plateforme, courtier de services, émetteur d’appels à projets. En matière de santé, cela signifie le financement de dispositifs de prévention algorithmique, l’encouragement de solutions « innovantes » portées par des start-ups, ou encore le remboursement indirect de produits encore non éprouvés. Ce nouveau régime n’est pas une absence de soin, c’est une délégation programmée du soin à des acteurs dont l’objectif premier n’est pas le soin mais la rentabilité. L’État ne s’efface pas en totalité : il administre la privatisation du soin.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrdvcjffzs2u
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 1 mois
Il y a tous les jours des articles stimulants sur @aoc-media.bsky.social , toutefois je recommande particulièrement ce texte d'Alexandre Monnin, qui fait beaucoup réfléchir et propose une critique salutaire du concept de One Health et de la crise du soin médical.
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Connu / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lrxjlf4az22g
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 22j
On aimerait dire que tout cela est bien compris par tout le monde, mais puisque, à l'inverse, les acteurs politiques et économiques, irresponsables, continuent de nier les évidences, il faut diffuser cet article et ces schémas.
Valérie Masson-Delmotte @valmasdel.bsky.social · 22j
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024,
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Hélène Arambourou et Simon Ferrière, département Environnement
Arthur Gaillot, conseiller scientifique
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Connue / https://bsky.app/profile/michel-lussault.bsky.social/post/3lsgna7vhzs2n
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Michel Lussault @michel-lussault.bsky.social · 16j
Encore une étude prospective qui montre le caractère très préoccupant des tendances actuelles en matière d'effets systémique du réchauffement climatique et du besoin d'agir sans délai pour changer nos manières de co-habiter.
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Déjà 126579 signatures
Stop à l'alliance entre milliardaires, pollueurs et ultra-conservateurs
Aux Etats-Unis comme en France et dans de nombreux pays dans le monde, une alliance dangereuse entre grandes fortunes, industries polluantes et ultra-conservateurs est en train d’attaquer violemment nos droits, nos libertés, nos services publics et notre environnement.
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Connues / mel
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Sujet : [echanges] Vidéos - Rencontres sur l'eau (diffusion)
Date : Fri, 11 Jul 2025 16:38:10 +0200
De : Frédéric Sultan
Organisation : Remix the commons
Pour : réseau communs echanges@bienscommuns.org
J'ai le plaisir de partager la série vidéos de témoignage issues des rencontres sur la gouvernance de l’eau : Faire commun ici et ailleurs - Prendre soin et maîtriser l’usage de l’eau
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Proposition envoyée par France Travail
Offre d'emploi
Offre n°195BYLX
Médiateur (H/F)
16 - ANGOULEME
Publié le 10 juillet 2025
Logélia assure les missions de construction, réhabilitation et gestion de plus de 8 000 logements sociaux.
Nous recherchons un(e) Médiateur(trice) afin d'intégrer l'Agence de l'Angoumois. Rattaché(e) à la Directrice d'Agence, il (elle) intervient afin d'assurer la médiation avec les locataires. Il (Elle) participe à la politique qualité de service de l'Office.
VOS MISSIONS
- Apporter son expertise aux équipes de proximité en les conseillant sur la façon d'appréhender des relations conflictuelles
- Intervenir dès lors qu'un locataire refuse tout contact avec Logélia afin de tenter une mobilisation de sa part avant une judiciarisation du dossier
- Participer à la définition, à l'élaboration et au suivi des politiques concernant la gestion des troubles et incivilités pour des publics spécifiques en intégrant et participant à l'animation du réseau de partenaires
- Mener à bien des enquêtes de voisinages et intervenir à domicile en appliquant les méthodes d'intervention adéquates et en mobilisant si besoin le(s) partenaire(s) pour une approche globale de la situation
- Réaliser de la médiation entre locataires pour réguler les tensions et renouer le dialogue
- Superviser les réponses aux pétitions et aux réclamations faisant état d'un différend entre locataires
- Créer et animer des relations étroites avec l'ensemble des partenaires institutionnels et associatifs engagés en matière de prévention, médiation et tranquillité résidentielle pour résoudre les difficultés rencontrées par les locataires
- Intervenir auprès de locataires présentant des troubles de comportement en lien avec les tuteurs et les curateurs
- Créer des conditions de dialogue entre les habitants et les institutions pour faciliter les concertations entre locataires et institutions
- Lancer et suivre les procédures d'expulsion en matière de troubles du voisinage
VOTRE PROFIL
- Formation supérieure (dès niveau Bac+3) en métiers de la cohésion sociale, ou équivalent
- Expérience : A partir de 5 ans sur un poste similaire
- Bonne capacité rédactionnelle
- Bon relationnel avec les équipes, les prestataires et les locataires
- Capacités d'observation, d'analyse et de préconisations relatives aux situations rencontrées dans son activité (veille sociale, diagnostic de situation, .)
- Adapter son mode relationnel au public concerné et savoir communiquer dans un contexte d'interculturalité
- Maitrise des outils informatiques
NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
- 13ème mois
- Titres Restaurant
- Mutuelle
- Prévoyance
- Transports
- Télétravail possible à partir d'un an d'ancienneté
Type de contrat CDI Contrat travail
Durée de travail 39H/semaine Travail en journée
Salaire Salaire brut : Mensuel de 2100.0 Euros sur 12.0 mois Chèque repas Mutuelle
Profil souhaité
Expérience 5 An(s)Cette expérience est indispensable
Compétences
- Entrer en contact avec la population et promouvoir les initiatives (réunions de concertation, consultations, …) Cette compétence est indispensable
- Organiser une médiation sociale Cette compétence est indispensable
Savoir-être professionnels
- Avoir l'esprit d'équipe
- Etre à l'écoute, faire preuve d'empathie
- Organiser son travail selon les priorités et les objectifs
Informations complémentaires
- Qualification : Employé qualifié
- Secteur d'activité : Location de logements
Employeur
LOGELIA CHARENTE
Ndlr : le médiateur est une fonction de non-pouvoir afin de garantir l'impartialité. Comment lui demander de sanctionner en lançant les procédures d'expulsion ? Dénoncer ACT
1,18 M d’abonnés - 4,7k+ - 74 052 vues - 461 commentaires
Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion d'une conférence sur le moment politique, le 9 juillet 2025.
Tr.: ... local prêté par le POI ... signale députés présents dont Pilato ... Gaza plus de 100 000 morts selon une étude académique dt >50% de femmes et enfants, caractère génocidaire ... réchauffement climatique ... ère de l'incertitude ... l'organisation de la société capable d'y faire face ... les incendies dans le sud de la Fr ... 9 blessés parmi les sapeurs-pompiers, 10 maisons ont brûlé ... de plus en plus fréquents ... gel des dépenses ... achat de canaders ... nucléaire, effet falaise ... la mer se réchauffe ... l'atlantique aussi ... extinction des espèces ... pl ..uies intenses ... construire une société collectiviste, on règle les pb en commun ... loi grémillet / nucléaire, loi duplomb viennent de passer ex mégabassines, pesticides partout ... modèle agricole condamné ... ya un intérêt général humain ... des prix plancher pour la souveraineté alimentaire ... annuler la dette ... Aurélie Trouvé ... un métier praticable pour les nouveaux jeune paysans ... la nouvelle france ... ILB : les maladies politiques : cancers, etc ... de moins de 30 ans ... les pb de fécondité ... mis sur la table pour les municipales ... marché garanti ... reste 400 000 paysans ... l'actu : économie monde en panne ex Allemagne en récession (automobile etc) ; Trump force et violence ... déficit commercial ... effet récessif, économie de guerre ... OTAN, 5% ! ... autres déséquilibres UE ne marche que si égalité ...
Ndlr : trop d'approximations sur le nucléaire.
Connu et i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jMBa1w
Ndlr : pas de mentions légales du tout !
Induit en erreurs avec la mention "Officiel" et l'url en gouv.fr CAR TOUT SOUS-DOMAINE est séparé par un "." gouv.fr ! ; DÉNONCER ACT
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Le mercredi 9 juillet 2025, Eric Coquerel auditionnait le président d’ArcelorMittal France. Il révèle que :
👉L’avenir d’un seul four électrique à Dunkerque dépend des décisions européennes sur les quotas d’importation. Sans décision d’ici fin 2025, ce projet sera abandonné.
👉Même en cas de décision européenne positive, il n’y aura pas le lancement d'un DRP (partie amont) et de deux fours électriques (partie aval).‼️Donc le contrat de décarbonation avec l’Etat paraît bien caduc.
De quoi redonner toute sa crédibilité à l’option nationalisation.
mercredi 9 juillet 2025, par Attac France
Webinaire d’Attac avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
La vidéo sera diffusée le 9 juillet à 19h puis disponible à la rediffusion.
Depuis l’élection de Donald Trump, la guerre commerciale fait rage entre les États-Unis et son concurrent chinois. Comment la Chine a pu devenir un adversaire économique aussi puissant ? En quoi cette concurrence menace la mondialisation sous hégémonie états-unienne ? Comment envisager les conséquences de la politique Trump et les réactions de l’État chinois ? Quelle place pour l’Europe et le reste du monde ?
Nous répondrons à ces questions avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international, mercredi 9 juillet à 19h.
Avec Benjamin Bürbaumer, économiste, auteur de l’ouvrage Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation et Nicolas Roux, spécialiste du commerce international.
Tr.: ... 90% encore système dollar, 10% pris par la chine ... l'UE se plie aux exigences de Trump/USA ... les pays les plus pauvres payent :-( ... les BRICS restent hétérogènes, la chine écrase tout ... nouvelle monnaie internationale abandonnée par la Chine au profit de sa propre monnaie le Yuan (renminbi, la monnaie du peuple) ... l'avenir : chine et usa affirment leur centralité ... hégémonie USA baisse ... acteur dominant mais plus hégémonie ... la Chine tente, politisation de l'économie mondiale, accroissement des tensions, conflits.
Ndlr : débute à 2:00
valoriser ACT
Fontaine-le-Comte, le 2 juillet 2025
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Connu / TG le 7/07/25 à 22:28
Connu / TG le 8/07/25 à 16:26
Vendredi 30 mai 2025, trois agriculteurs de la Confédération paysanne ont été convoqués
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Connu / TG le 4/06/25 à 4:55
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📺 Retrouvez l’intégralité de mon passage dans les Grandes Gueules sur RMC du mardi 8 juillet 2025.
Tr.: Tour de France, police de proximité ... doctrine de maintien de l'ordre progressive ...
Terminer >13:50
1,93 M d’abonnés - 1,3K+ - 101 046 vues - 839 commentaires
Quelques jours après avoir lancé son parti "La France humaniste", Dominique de Villepin est l'invité de Darius Rochebin ce dimanche 6 juillet sur LCI. L'ex-Premier ministre de Jacques Chirac est revenu sur de nombreux sujets de politique internationale comme intérieure, alors qu'il entretient le flou sur une possible candidature lors de la prochaine élection présidentielle.
Tr.: ... Trump dépend la souveraineté des USA, contrairement à l'Union Européenne ... il nous faut relever le défi sécuritaire ... Mitterrand, Chirac, ont défendu la souveraineté ... il a manqué une vision ... grande difficulté technologique ... nos démocraties sont prises en otage par les USA ... inquiet pour l'indépendance de la France ... l'Allemagne prête à céder ... la politique, c'est relever des défis ... prisme pro-américain ancestral ... partir de l'intérêt général des européens ... de la dignité ... critique les empires ... il faut de nouveaux piliers de puissance ... connaisseur de Napoléon ... appel du 18 juin ... nous sommes dans un autre age ... monde post-moderne, reposant sur le droit ... il faut se battre sur la scène internationale ... risque immense de prolifération nucléaire ... traité de non prolifération de 1968? ... réponse avec les britanniques et les allemands ... définir un intérêt commun ... le sud global ... critique Retailleau ... besoin d'unité pour sortir les otages, réenclencher une mécanique de coopération ... la méthode dure ne marche pas ... gestes à faire pour renouer avec l'Algérie ... mémoriel, sahara occidental ... discours de reconnaissance et de respect avec l'Algérie ... il y a eu d'horribles massacres faits par la Fr en Alg ... loi de 2005, une insulte ... Jacques Chirac, discours du Vel d'Hiv ... plaide pour une Fr non alignée ... liberté, pluralisme et pas surenchère sécuritaire ... exigence de méthode ... exigence de justice sociale ... réforme des retraites faite contre le peuple, est pour la retraite à points ... créer les conditions pour que tous ceux qui veulent travailler puissent le faire ... poser la question du travail ... plan pluriannuel de réduction de la dépense publique ... campagne ridicule des Républicains ya quelques années ... décision à partager avec les Fr ... remettre la justice sociale au coeur ... veut entendre les préoccupations des Fr ... pb d'humanité et de souveraineté ... Annie Ernault ... l'ordre républicain, la justice sociale, le coeur et identité de la Fr ... la démocratie ne donne pas le droit de martyriser les minorités ... Retailleau, confusion des genres ... /JLM : un point commun, nés au Maroc, ne croit pas à la 6ème république ... ne porte pas pj radical ... /Bayrou en guerre permanente ... perte des connaissances générales fr, maths, etc ... /colonialisme culturel ex Corée du Sud, livre "Le pouvoir de dire non". Développer des tempéraments et des personnalités.
Ndlr :
- de quelle SOUVERAINETÉ parle-t-il ? Populaire ou nationale ? On peut parier sur la seconde. Vérifier ACT
- reste un homme de droite sur le plan économique et de l'attachement à l'ordre, mais est pour le moins fréquentable. Valoriser ACT
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Aurélien Le Coq, député LFI-NFP, était l’invité de BFMTV ce lundi 7 juillet 2025 pour débattre en plateau des questions de sécurité et du rôle de la police municipale, face à plusieurs intervenants issus de la droite et des syndicats de police.
M. Le Coq a réagi à la "polémique" déclenchée par les propos de Mathilde Panot concernant le désarmement de la police municipale et la suppression des caméras de vidéosurveillance en cas de victoire de LFI aux municipales. Il a dénoncé la récupération politique de la droite, accusant ses adversaires de caricaturer la position de la France Insoumise et de refuser tout débat de fond sur la sécurité.
Le député a rappelé que la proposition de LFI vise à renforcer la police nationale et à recentrer la police municipale sur des missions de proximité, tout en dénonçant l’abandon des collectivités locales par l’État. Il a insisté sur la nécessité d’investir dans le renseignement et la prévention, plutôt que dans la surenchère sécuritaire.
Face aux attaques sur la question de l’armement, M. Le Coq a défendu un programme de recrutement massif dans la police nationale, la titularisation des agents contractuels et le renforcement des effectifs administratifs pour remettre des policiers sur le terrain. Il a également souligné que la sécurité doit rester une priorité nationale, loin des logiques électoralistes et des divisions entretenues par la droite.
M. Le Coq a conclu en affirmant que la France Insoumise est le parti de la sûreté et de la tranquillité publique, prônant l’apaisement, la désescalade et le retour à une police de proximité au service des citoyens.
Ndlr : Mr Le Coq pouvait à peine terminer une phrase et encore moins développer ses idées, confronté à une alliance entre journaliste et autres invités de droite. Dénoncer ACT