One Ocean Science Congress Manifesto
“Science for Ocean Action”
IFREMER - CNRS
The organisers and the International Scientific Committee of the One Ocean Science Congress (Nice, 3–6 June 2025; https://one-ocean-science-2025.org) invite congress participants to endorse the following manifesto, which will be forwarded to delegates of the 2025 United Nations Ocean Conference (Nice, 9–13 June 2025).
Let the 3rd UN Ocean Conference be the conference that makes the difference!
One Ocean Science Congress Manifesto “Science for Ocean Action”
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Act now where science is clear
The evidence is overwhelming. Inaction is indefensible.
- End harmful subsidies
- Phase out fossil fuel use
- Fully and permanently protect at least 30% of the ocean
- End illegal, unregulated and unreported fishing and ensure fair, safe working conditions at sea
Ndlr : demande faite si version fr ATT
Connu / https://bsky.app/profile/cnrs.fr/post/3lqu6jeeg4s2t
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#Communiqué 🗞️ À la veille de l’ #UNOC3, les scientifiques du Congrès One Ocean Science lancent un appel fort : agir vite, en s’appuyant sur la science.
Leurs 10 recommandations, issues d’un an de travaux, seront remises aux chefs d’État le 8 juin.
#OOSC #CNRSocean 🌊
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L' océan peut-il nous sauver? - Publié le mardi 3 juin 2025
Journée spéciale "Océan" sur France Inter : à une semaine du baccalauréat, Raphaël Gerson répond à la question posée et rend sa copie, en 2 minutes 30.
On saute l'introduction et on passe directement à la première partie...
1. Thèse : « Oui, l’océan peut nous sauver »
L'océan régule le climat : le rayonnement solaire n’est pas le même à la surface de la Terre, il est plus important au niveau de l’Équateur. C’est grâce à l’océan, qui va absorber cette chaleur et la faire circuler via les courants marins, que la température est viable sur l’ensemble de la planète…
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L'océan stocke le carbone : une partie du CO2 de l’atmosphère est absorbée et dissoute dans l’eau, et le phytoplancton qu’il contient fait comme les plantes sur la terre ferme : grâce à la photosynthèse, il absorbe le carbone et produit près de la moitié de l’oxygène que nous respirons.
L'océan héberge une grande partie de la biodiversité : avec plus de 250 000 espèces connues et beaucoup d’autres qui ne le sont pas encore, l'océan nous nourrit et permet notre développement économique : plus de 60% du PIB mondial vient des océans et des régions côtières.
2. Antithèse : « Non, l’océan ne peut pas nous sauver »
L'océan nous submerge : le changement climatique a déjà entrainé une élévation du niveau de la mer de près de 25 cm, et le GIEC prévoit un mètre supplémentaire d’ici à la fin du siècle.
L'océan s'acidifie : plus il y a de CO2 rejeté par l’homme, plus il en absorbe et plus son pH baisse. Cette acidification met en péril les coraux qui protègent nos côtes et hébergent le tiers des espèces marines.
L'océan ne pourra bientôt plus nous nourrir : le tiers des poissons pêchés le sont à des niveaux trop élevés pour se reproduire.
3. Synthèse : « L’océan ne pourra nous sauver que si on lutte contre le changement climatique »
Cela implique de baisser nos émissions de gaz à effet de serre, sortir des énergies fossiles, pratiquer une pêche raisonnée, mettre en place davantage de zones protégées…
Et on finira l'exposé comme il se doit par une citation, celle de Sylvia Earle, une des plus grandes océanographes américaines qui fêtera cette année ses 90 ans : « Nous devons protéger les océans comme si nos vies en dépendaient. Car c’est le cas ».
À écouter
Conférence de l'ONU sur l'océan à Nice : "L'enjeu est de protéger cet océan vivant"
L'invité de 8h20 : le grand entretien
21 min
*Clés : Environnement Climat Écologie Mers et océans Catastrophe écologique
Matthieu Juncker a passé près de huit mois sur l'archipel des Tuamotu [photo d'illustration]. ©AFP - Sergio Pitamitz / Biosphoto
Face au changement climatique, Matthieu Juncker veut "inviter à s'émerveiller" et "donner envie de s'engager" - Publié le mardi 3 juin 2025 / L'invité de 6h20
6h20
Le biologiste marin Matthieu Juncker était l'invité de France Inter ce mardi, à l'occasion de la Journée spéciale "L’océan peut-il nous sauver ?". Il a vécu près de huit mois sur un atoll isolé de l’archipel des Tuamotu, en Polynésie Française.
Le biologiste marin Matthieu Juncker a vécu seul pendant huit mois sur un atoll isolé de l'archipel des Tuamotu, en Polynésie française. Au cours de ces 240 jours sur cet atoll, il a pu observer la nature et les bouleversements écologiques à l'œuvre dans cette partie du Pacifique Sud. Il a notamment vu les coraux mourir. "Ça a effectivement été un triste constat. J'ai mené pas mal d'observations scientifiques sur place, notamment sur l'état de santé du récif corallien. Et sous mes yeux, en quelques semaines, d'avril à juin l'année dernière, les coraux ont blanchi et sont morts, c'est-à-dire qu'ils ont été recouverts d'algues, ce qui témoigne qu'ils ont perdu la vie", explique-t-il.
"Ce phénomène est lié à une vague de chaleur qui est venue submerger, environner tous ces coraux et l'eau est montée à quasiment 31 degrés pendant cinq semaines. C'est une température que ne peuvent pas tolérer la majorité des coraux et donc un tiers des coraux de l'atoll ont disparu sous mes yeux, ce qui a provoqué effectivement une vive émotion, en même temps que des données scientifiques que j'ai pu collecter", poursuit Matthieu Juncker.
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"Contribuer à préserver la planète"
Avant de partir, le biologiste marin avait cette envie de "contribuer à préserver la planète". "J'avais travaillé jusqu'à présent dans des structures qui avaient vocation à observer, à conseiller sur la protection de l'environnement au sens large, mais je ne me sentais pas assez impliqué", explique-t-il. "Il y a trois ans, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de me dire 'Ok, maintenant, va observer par toi-même et essaye de témoigner', puisque cet atoll et les êtres vivants qui le peuplent sont silencieux, donc être un peu leur porte-parole."
Un témoignage qui porte davantage que la parole d'un scientifique, constate-t-il aujourd'hui : "Les mauvaises nouvelles arrivent tous les jours sur l'état de la planète et de ses différents milieux, et je me dis qu'effectivement, on est submergé par trop de mauvaises nouvelles et on finit par être dans le déni ou être dépressif. Là, j'ai préféré raconter une histoire sensible, une histoire que je vivrais moi-même, avec de la donne-objective, puisque ces observations ont été quantifiées, elles feront l'œuvre de publications scientifiques. Mais en même temps, je témoigne face caméra et aussi dans un ouvrage en cours d'écriture sur ce que ça provoque. J'étais dépendant de cet environnement, je ne me nourrissais que par les ressources marines terrestres que je pouvais y trouver. J'étais vraiment en connexion avec cette nature et de la sentir, par certains endroits, dégradée ou s'esquintée, ça crée cette émotion. J'essaie d'en être témoin pour inviter à la fois l'émerveillement, non pas juste l'inquiétude, mais s'émerveiller et donner envie de s'engager pour cette préservation."
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Clés : Environnement Biodiversité Protection de la nature Outre-mer – DOM-TOM Mers et océans
Un chercheur du centre d'analyse Mercator Océans examine des images de surveillance océanique à Toulouse en 2017. ©AFP - REMY GABALDA / AFP
... Hervé Poirier le co-rédacteur en chef au magazine "Epsiloon" revient sur les mystères de l’océan ...
Dans deux semaines, à Nice, va se tenir la conférence des Nations unies sur l’océan, un rendez-vous politique majeur pour tenter de régler les problèmes de surpêche, de pollution plastique, de protection de la haute mer et des grands fonds. Mais juste avant, dans une semaine, toujours à Nice, 2 000 chercheurs vont se réunir pour la conférence One Ocean Science, tout aussi cruciale. Car derrière l’urgence politique se cache une autre, scientifique : réussir à mesurer et à modéliser l’impact sur l’océan du réchauffement climatique.
Prenez l’Atlantique : que va devenir l’AMOC, cet énorme courant venu des tropiques qui régule le climat de l’Europe, de l’Amérique du Nord, ainsi que la mousson africaine ? « Il y a encore beaucoup de suspense, reconnait Didier Swingedouw, spécialiste de la dynamique océanique à l’université de Bordeaux. Les résultats des modèles actuels sur son devenir d’ici à la fin du siècle varient entre un ralentissement de 3 % et une diminution de 72 %. »
Énorme incertitude, énorme enjeu
Idem pour le Pacifique : que va devenir El Niño, ce phénomène cyclique qui nait des oscillations de température entre l’est et l’ouest du Pacifique, et qui a une influence décisive sur les précipitations en Asie, en Australie, en Amazonie ? Comme le reconnait Éric Guilyardi, au Laboratoire d’océanographie et du climat, à la Sorbonne, « Il n’y a aucun consensus scientifique sur la manière dont cette zone de l’océan va évoluer sous l’effet du réchauffement ».
Et l’océan Austral, autour de l’Antarctique, censé représenter 40 % de l’absorption océanique du carbone ?
Une équipe allemande vient d’annoncer qu’il absorberait en fait 25% de plus que prévu, et une chinoise 30% de moins. Sachant qu’on ne sait pas si le réchauffement va enrayer ou intensifier cette pompe. Quant à l’océan Arctique, où la banquise est en train de disparaitre, « Les incertitudes sont monstrueuses, les projections divergent énormément », déplore Camille Lique, au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale, à Brest. Bref, en cette Année de la Mer, les scientifiques le reconnaissent : ils sont face à des océans d’incertitudes.
Que faire face à tant d’inconnues ?
Déjà, justement, les regarder en face : Jean-Pierre Gattuso, qui va coprésider la semaine prochaine One Ocean Science, le reconnait : « Jusqu’à maintenant, l’océan a été traité de manière séparée et fragmentaire, entre le climat, la biodiversité, le plastique, la pêche, le transport… Il n’y a pas eu d’approche transversale ». Cela est en train de changer. L’organisation Mercator Ocean, basée à Toulouse, espère par exemple que sera entérinée à Nice son statut d’organisation intergouvernementale, l’équivalent de l’Organisation météorologique mondiale. Les programmes de mesures se multiplient, les modélisations s’affinent. Mais la communauté scientifique tremble à l’idée que les États-Unis se désengagent.
N’est-ce pas dangereux de mettre ainsi en avant toutes ces incertitudes ?
« On en sait assez pour agir », nous ont répété les chercheurs, inquiets, eux aussi, que cet aveu d’ignorance justifie l’inaction ou alimente le climatoscepticisme. Mais, une fois cet avertissement posé, ils racontent des débats passionnés, ils sont pleins d’espoir sur leurs travaux en cours, car ils savent de mieux en mieux ce qu’ils ne savent pas. Et ça, c’est le début de la connaissance.
Connu / https://vert.eco/archive/the-spatial-one
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Trump s’attaque au plancher de l’océan avec des machines géantes : la chronique de Juliette Quef dans la Terre au carré
À fond la casse. Cette semaine, la présidente de Vert revient sur le lancement de l’exploitation minière des fonds marins par Donald Trump. Une décision aux enjeux énormes, qui risque d’aggraver encore le dérèglement du climat.
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40 ans sur la ligne de front pour défendre l'océan.
Grâce et avec votre soutien, depuis 1977, nous avons mis en place la seule Marine du monde exclusivement dédiée à la défense de la vie marine. Voici quelques images de nos combats, des batailles gagnées et d'autres qui restent à mener.
(ATTENTION: certaines images sont difficiles et peuvent heurter les personnes sensibles).
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212.775 signatures
Destinataire(s) : Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Française
Depuis plus de 50 ans, Paul Watson consacre sa vie à la protection de l’océan et à la défense de la vie marine. Au péril de sa vie et de sa liberté, Paul Watson a lutté sans relâche sur tous les océans du monde, contre la chasse illégale des baleines, le braconnage et la destruction des écosystèmes marins. Fondateur de l’organisation Sea Shepherd, il a permis de sauver des milliers d’animaux marins et a sensibilisé des millions de personnes à l’urgence des enjeux écologiques
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Paul Watson entretient des liens à la fois ancestraux et actuels avec la France dont il partage les valeurs, l’esprit empreint de liberté, de justice et de protection des droits humains et environnementaux. C’est la raison pour laquelle il s’y est installé avec sa famille.
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incarcéré au Groenland sous la menace d'une extradition vers le Japon pour des raisons politiques liées à ses actions pacifiques et courageuses ... que la France accède à sa requête et lui accorde la citoyenneté française en reconnaissance de son abnégation et de son engagement hors du commun pour la défense de l’océan. ...
Connue / https://x.com/SeaShepherdFran/status/1858922646949556435
Le bureau d’études BW-CGC est un acteur reconnu dans le domaine du génie côtier, spécialiste des processus hydrodynamiques, de dynamique sédimentaire et morphodynamiques des zones côtières (plages, baies, estuaires, lagons, ports…) et offshore (plateau continental et talus).
Avec plus de 15 ans d’expérience, Benoit Waeles
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Laura Lavaud est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Génie Civil et Urbanisme de l’INSA Lyon, avec une spécialisation en hydraulique fluviale acquise à Polytechnique Montréal (Canada). Après une expérience de 4 ans et demi dans le domaine de la recherche appliquée, en océanographie physique côtière (ingénieur d'études en modélisation opérationnelle, puis thèse de doctorat sur les contributions des vagues dans les surcotes de tempête en zones littorales et post-doctorat sur l’étude des interactions entre les vagues et la végétation halophyte, à l’Université de La Rochelle), elle a rejoint BW-CGC en décembre 2022.
BW-CGC est une équipe spécialisée de 7 docteurs en Océanographie Physique qui propose son expertise dans le domaine du génie côtier à des maitres d’ouvrage publics et aux entreprises privées, et offre également un appui expert à des sociétés d’ingénierie.
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Tr.: ... climat ...
Vendredi 6 septembre 2024
Militante écologiste en guerre contre les industriels de la pêche, Claire Nouvian défend les océans depuis 2009 avec son ONG Bloom, qui lutte contre la destruction des fonds marins en alertant sur la surpêche.
Avec Claire Nouvian Directrice de l’association Bloom
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"Nous n'avons pas assez peur du changement climatique"
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Une réponse pénale
Elle parle de "globocide" pour décrire la destruction de l'ensemble du Système Terre. Un terme utilisé par le philosophe allemand Gunther Anders pour désigner l'extermination des êtres humains par la bombe atomique. "Le monde est en train de s'effondrer sous nos yeux, comment ne pas agir en conséquence ?"
Pour Claire Nouvian, la réponse doit désormais être juridique : elle en appelle aux magistrats pour faire évoluer le code pénal et contraindre les multinationales de cesser leurs activités, qu'elle qualifie de "criminelles" pour la planète. Sans quoi "la plupart de l'humanité ne pourra pas survivre".
Cheminées hydrothermales et exploitation minière des fonds marins - Mercredi 12 juin 2024 / La terre au carré
Cheminées hydrothermales ©Getty - Ralph White
55 min
Tout au fond de l’océan, des structures minérales abritant des écosystèmes complexes et uniques sont menacées par l’exploitation minière.
Avec son équipe du laboratoire Geo-Ocean à l’Ifremer, le géophysicien marin Thibaut Barreyre a découvert 5 nouvelles cheminées hydrothermales inconnues jusqu’à présent dans la zone est de l’océan Pacifique. Leur étude va permettre aux scientifiques d’approfondir leurs connaissances sur la compréhension des processus géologiques et biologiques extrêmes.
Mais aujourd’hui les cheminées hydrothermales et leurs écosystèmes sont menacés par l'exploitation minière des fonds marins. L’exploitation minière des fonds marins est une industrie naissante visant à extraire les métaux, tels que le cobalt, le cuivre, le manganèse ou le nickel, présents dans les profondeurs de l’océan.
Les scientifiques alertent sur le fait que les impacts de cette exploitation sur ces écosystèmes seraient irréversibles, et demandent à ce que le principe de précaution doit prévaloir et le démarrage de l’exploitation doit être au mieux stoppé, au minimum retardé.
Alors qu’une première séance de négociations au sein de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) sur la préparation d’un code minier pour la haute mer s’est achevée le 29 mars 2024, le débat se poursuit autour de la question d’autoriser ou non l’exploitation minière des grands fonds marins. François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace France, nous raconte la mobilisation internationale qui s'organise face à ces projets.
Avec :
- Thibault Barreyre géophysicien marin au laboratoire Geo-Ocean à l’Ifremer à Brest
- François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace France
Chroniques Camille passe au vert Upwelling : un phénomène qui laisse des poissons morts de froid Des requins bouledogues, raies manta, ou autres carangues... 260 individus de 81 espèces de poissons ont été retrouvés échoués en Afrique du sud, morts... de froid. Ces animaux marins qui ne peuvent réguler leur température ont été victimes d’un « upwelling », phénomène de remontée des eaux froides. 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Mers et océans Exploitation minière
138 personnes ont déjà signé
Vendredi 16 février, le Conseil régional de Bretagne votera une « feuille de route » pour le secteur de la pêche et l’aquaculture à l’horizon 2027 qui déroule un tapis rouge à la pêche industrielle à fort impact écologique et social, sans la moindre considération pour la préservation de la pêche artisanale et des écosystèmes marins. Nous demandons au Président de région M. Loïg Chesnais-Girard et au Vice-Président ‘Mer et Littoral’, M. Daniel Cueff, de retirer cette feuille de route indigne et d’engager un processus citoyen et transparent pour en élaborer une autre à la hauteur des enjeux sociaux et écologiques.
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Connue / https://twitter.com/ClaireNouvian/status/1757306463519695295
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Claire Nouvian @ClaireNouvian
16)
Soyons TRES nombreux à signer la lettre que nous leur adressons et à les interpeller pour qu'ils aient envie d’écouter les citoyens plutôt que les lobbies industriels.
L'océan est NOTRE avenir. Ils n'ont aucun droit de le mettre en péril.
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ENVIRONNEMENT
Les huîtres contaminées, reflet de l'inaction climatique
Une gastro pour le Nouvel An ? Pointez du doigt l'absence d'adaptation à la crise climatique. Les pluies intenses de cet automne ont fait déborder les égouts et ont diffusé le norovirus jusqu'aux bassins d'élevage des huîtres. L'insuffisance des infrastructures est pointée du doigt alors que ces épisodes deviennent plus fréquents.
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norovirus, virus responsable d’épidémies de gastro-entérites. Le bassin d'Arcachon ... certaines zones du Calvados, de la Manche, de la Vendée et de la baie du Mont Saint-Michel, dernier lieu en date.
Dans ces lieux, le réseau d'assainissement ne suffit plus. Le tout-à-l’égout, saturé par les pluies diluviennes de l'automne, a débordé à de nombreux endroits. Or l'eau sale, qui transporte virus et bactéries, a ruisselé jusqu’aux bassins d’élevage et contaminé les coquillages. Les huîtres, qui peuvent filtrer 10 litres d’eau par heure, sont des vrais réservoirs à maladies et sont devenues impropres à la consommation.
Les pluies intenses seront plus fréquentes
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Le cumul de pluie a été une fois et demie à trois fois plus élevé que la moyenne dans une grande partie de l’hexagone.
L’Association de défense des eaux du bassin d’Arcachon (ADEBA) a porté plainte contre le Syndicat intercommunal chargé de l’assainissement (SIBA) pour plusieurs manquements ... déjà été détectée en 2021
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La préfecture de Bretagne ... a suspendu en 2022 les permis de construire dans plusieurs villes à cause de réseaux de traitement des eaux usées insuffisants ... nos biens communs que sont les rivières, les estuaires et les eaux littorales
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Pour les ostréiculteurs, le risque de contamination des huîtres s’ajoute à d’autres impacts de la crise climatique. Le virus OsHV-1 tue de plus en plus de coquillages en France, poussé par la hausse des températures de l’eau l’hiver et l’automne. Le vibrio, une bactérie mangeuse de chair, pourrait aussi toucher l'ostréiculture française. L'acidification des océans, autre conséquence du changement climatique, affaiblit aussi les huîtres. Difficile de s'adapter à cette avalanche de risques. Alors que les ostréiculteurs modifient déjà leurs calendriers ou envisagent des déménagements, il est urgent d'aller plus loin et donner un coup de neuf aux réseaux d’assainissement.
🐋 Canicule marine : 20,96° C, nouveau record mondial de température à la surface des océans
L’observatoire européen Copernicus annonce avoir mesuré un nouveau record mondial de température à la surface des océans cette semaine, avec 20,96 degrés en moyenne
Article : 4 minutes
Connu / TG le 07/08/23 à 11:14
Douze ans après l’accident nucléaire de Fukushima, le Japon s'apprête à rejeter des millions de litres d'eau contaminée dans l'océan
Techniquement, tout est prêt, selon l’exploitant Tepco. L’Agence Internationale de l’Énergie atomique vient aussi d’assurer ...
Connu / TG le 27/07/23 à 16:23
4.217 signatures - 12 commentaires
Nature et environnement
Auteur(s) : Gerdi/
Destinataire(s) : https://www.acro.eu.org
La pétition
L’opérateur de la centrale accidentée de Fukushima (Tepco) avait annoncé le 25 août 2021 vouloir déverser dans l’océan plus d’un million de tonnes d’eau contaminée, issue des opérations de refroidissement des réacteurs endommagés par le séisme et le tsunami géant en 2011.
Douze ans après Fukushima, la pollution radioactive reste très élevée et le Japon va déverser dans l’océan Pacifique ces plus de 1 000 réservoirs d’eaux usées produites par le refroidissement des réacteurs de Fukushima.
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L'eau tritiée étant très semblable à de l'eau ordinaire, son importance en radiotoxicité dépasse celle du gaz tritium parce qu'elle est assimilée par l'organisme représentant un grave danger sur la santé publique des populations du pacifique : îles et archipels français d'Océanie, Australie...
Après la présentation du plan de relâchement des eaux, l’Institut océanographique américain de Woods Hole (Massachusetts) a signalé que les eaux traitées comprennent toujours des isotopes tels que le carbone 14, le cobalt 60 et le strontium 90. Ils sont toxiques et peuvent être incorporés dans la faune et la flore marines ou les sédiments du fond marin.
Aussi, le gouvernement Japonais n’a pas de retour fiable sur les études scientifiques, le gouvernement Japonais doit faire preuve de recul sur les conséquences à venir pour notre planète.
Des témoignages montrent que des habitants ont perdu leurs cheveux, ainsi que des enfants qui jouaient avec la poussière des retombées. Aussi, quelques années plus tard, les taux de cancers ou de malformations congénitales y sont toujours élevés.
La Polynésie française et des îles australiennes ont aussi souffert des retombées radioactives, moins intenses toutefois, cependant l’océan ne connaît pas de frontière et se chargera de mettre à la dérive l’intégralité de ses eaux usées dans l’océan du Pacifique.
James Bhagwan, un militant anti-nucléaire fidjien dit « Nous avons l’habitude d’être le dépotoir en ce qui concerne la question des déchets nucléaires » , récemment interrogé par le magazine « Vice américain ».
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Mouvement pour la sécurité de la planète.
Connu / TG le 17/05/23 à 13:13
Début avril, les eaux de surface des océans ont enregistré la température record de 21,1 °C, révèle l’Agence ...
Connu / TG le 14/04/23 à 10:37