830 k abonnés - 207+ - 5054 vues - 1 commentaire
Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l’Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.
Baptisée "Toile d’araignée", l’opération aurait été préparée en secret pendant plus d’un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D’après les services de renseignement ukrainiens, l’attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu’à 7 milliards de dollars de pertes à l’aviation russe.
Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d’explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d’immenses colonnes de fumée noire s’élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d’un Pearl Harbor russe. C’est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.
Cette attaque d’envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l’apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l’OTAN, la Finlande se trouve en état d’alerte. Les autorités d’Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.
Le New York Times révèle, images satellites à l’appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d’hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.
Faut-il s’inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l’âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d’éventuels scénarios de crise.
Autre facteur d’instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l’Otan.
Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.
Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.
Alors, que sait-on de l’opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu’est-ce que cela va changer pour l’Europe ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l’État-major de l’U.E.
- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde
Publié le 14/12/2022 17:28
...
Lors d'une commission à l'Assemblée nationale, un député RN, Alexis Jolly, a déclaré que "des sociétés étrangères auraient acquis une très large partie des territoires cultivables de l'Ukraine". Une loi sur la vente des terres agricoles ukrainiennes est bien entrée en vigueur en juillet 2021. Cependant, comme l'a rapporté l'AFP, seuls les citoyens ukrainiens, les collectivités territoriales et l'État peuvent acquérir ces territoires.
Des terrains loués
... "Cargill, DuPont et Monsanto", que citait Alexis Jolly, font partie des grosses entreprises d'Ukraine dans le secteur de l'agriculture, mais ... ne sont pas propriétaires de terrains.
Enquête
Le double jeu de Blablacar entre la Russie et l'Ukraine
La plateforme fondée par Frédéric Mazzella voit les bénéfices de sa filiale russe bondir depuis deux ans. De l'autre côté de la ligne de front, les autorités ukrainiennes se montrent, pour leur part, plus vigilantes sur le respect de la réglementation par le groupe. [...]
Publié le 07/04/2025 à 6h20 Lecture 5 minutes Louis Cabanes
Article réservé aux abonnés
Durée de lecture : 2 minutes
En bref — Ukraine Énergie
Le sarcophage du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, endommagé après une attaque de drone russe le 14 février 2025. Ici, le 27 février 2025. - © Greenpeace
L’arche de confinement qui protège le sarcophage du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, a été gravement endommagé ... Un rapport de Greenpeace, publié le 20 mars, révèle l’étendue des dégâts.
...
Le revêtement du toit serait gravement endommagé. La structure risquerait d’être corrodée par l’infiltration de neige et d’eau. Elle a « perdu son rôle protecteur des équipements qu’elle abrite », selon Greenpeace.
...
éviter la dispersion dans l’environnement de particules radioactives
...
l’avenir de l’ensemble du projet est, au mieux, incertain », a déclaré Jan Vande Putte, spécialiste du nucléaire à Greenpeace Ukraine ...
va représenter un coût énorme ». Son collègue Shaun Burnie appelle l’Union européenne à appliquer « de nouvelles sanctions globales contre la Russie ».
Après cet article
Nucléaire
Incident à Tchernobyl : la coque percée, mais « aucune fuite » significative
Publié le 3 mars 2025
Désarmement, Énergies, Nucléaire, Paix et justice, Toxiques
Alors que cette nuit marquera les trois ans de l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, par les troupes armées russes et l’entreprise russe Rosatom, Greenpeace France a repéré ce lundi 3 mars au matin, dans le port de Dunkerque, un nouveau déchargement d’uranium naturel d’un cargo en provenance de Saint-Pétersbourg. De plus, le bilan des importations d’uranium en 2024 montre que la France continue d’importer de l’uranium enrichi russe. Un quart de l’uranium enrichi importé par la France en 2024 provenait de Russie. Par ce commerce, la France alimente la guerre en Ukraine, en totale contradiction avec les positions officielles du gouvernement français sur son soutien au peuple ukrainien.
...
Connu / https://bsky.app/profile/emmanuelclevenot.bsky.social/post/3liwwec22422x
"
Republié par Reporterre 🌍 | Le média de l'écologie
Emmanuel Clévenot 🌍 @emmanuelclevenot.bsky.social · 16 h
[1/6] Voilà 3 ans que la Russie a débuté son invasion de l'Ukraine. Impossible, pour l'heure, d'établir le nombre de morts.
Un autre chiffre vient en revanche d'être dévoilé : celui des émissions de CO2 générées par cette guerre.
Dans les dix dernières minutes de La Terre au carré, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une de l'écologie avec Emmanuel Clévenot de "Reporterre", et vos messages laissés sur le répondeur de l'...
1 réponse - 4 reposts
"
Analyse
Europe
Les services secrets ukrainiens ont piégé des milliers de lunettes destinées aux opérateurs contrôlant les drones de combat russes, rapporte le New York Times. Une opération qui n’est pas sans rappeler le sabotage des bipeurs du Hezbollah par le Mossad en septembre 2024.
6 min
...
Kiev n’a pas forcément beaucoup le choix. "Le probable désengagement des États-Unis de Donald Trump oblige l’Ukraine à trouver des moyens moins onéreux pour continuer à soutenir l’effort de guerre. C’est peut-être le signe que l’Ukraine se prépare à une guerre de guérilla", conclut Will Kingston-Cox.
Connu / https://bsky.app/profile/esponagrine.bsky.social/post/3liwoaftads2n
"
Dominique C @esponagrine.bsky.social · 4 h
"
375 k abonnés - 5,6k+ -
89 759 vues - 653 commentaires
Régis Le Sommier, directeur de la rédaction d'Omerta, revient sur les rencontres qui ont eu lieu à Riyad entre les Américains et les Russes. Un premier pas dans des négociations où les Européens n'auront pas la parole.
Connue / https://diaspora-fr.org/posts/10850452
"
Laurent Espitallier - il y a environ 2 heures
Emmanuel Florac - il y a environ 5 heures
#géopolitique #guerre #Ukraine
Marrant comme seuls les “agents du Kremlin” semblent avoir de la compassion pour les Ukrainiens qui crèvent dans la boue, hm ?
https://yewtu.be/watch?v=HuJWW_q9Fx0
"
Menace nucléaire russe : une équipe de Greenpeace visite la zone de première ligne en Ukraine - 6 févr. 2025 / Greenpeace France
26,6 k abonnés - 34+ - 439 vues - 5 commentaires
En février 2014 a débuté la guerre menée par l’armée russe en Ukraine qui s’est dramatiquement renforcée avec l'invasion en février 2022. Outre les ravages causés par la guerre, la population ukrainienne est aussi confrontée à la menace nucléaire, notamment en raison de l’occupation de la centrale de Zaporizhzhia par Rosatom, l'entreprise nucléaire d'État russe. Greenpeace, solidaire du peuple ukrainien, a organisé une mission dans la région de Dnipro, en novembre dernier.
Connu / TG le 24/02/25 à 12:01
...
appelons à manifester partout en France autour du 24 février, date « anniversaire » de l’invasion à grande échelle.
Télécharger l’appel au format PdF : Flyer 23 février 2025 – 270125
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/01/flyer-23-fevrier-2025-270125.pdf
...
Connu / TG le 6/02/25 à 14:39
53 min - Disponible jusqu'au 09/12/2025
Sous-titres Version originale Info et société Enquêtes et reportages Documentaires et reportages
Gros plan sur l'escalade vertigineuse du risque nucléaire depuis que la plus grande centrale du continent européen est tombée aux mains de la Russie, au début de la guerre.
Dans le sud-est de l'Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande de toute l'Europe, fait partie des territoires conquis par les troupes russes dans les premiers jours de l'invasion, tout début mars 2022. Ces dernières avaient au préalable occupé celle de Tchernobyl, non loin de la frontière avec la Biélorussie, avant d'en être chassées par l'armée ukrainienne. Assortie des menaces régulières de Vladimir Poutine sur une possible dévastation nucléaire, et des appels de certains de ses conseillers à recourir à l'arme atomique pour vaincre rapidement l'Ukraine, la guerre porte ainsi en germe une catastrophe qui dépasserait en ampleur celles de Tchernobyl et de Fukushima, en 1986 et 2011. La centrale a d'abord été visée par les tirs des assaillants, puis a fait l'objet d'un incendie d'origine indéterminée, avant que le gigantesque barrage de Nova Kakhovka, construit sur le Dniepr à une centaine de kilomètres en aval, ne soit détruit. Outre les immenses inondations occasionnées, son explosion, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, a fait craindre pour l'alimentation en eau de la centrale.
Arme fatale
Pour éclairer cet enjeu crucial du conflit, qui tend à être oublié chaque fois que décroît l’imminence du péril, Pavel Cherepin recueille les témoignages de deux anciens salariés ukrainiens – l'un expulsé après avoir été arrêté et torturé, l'autre ayant pris la fuite –, qui ont refusé de passer sous le contrôle du nouveau gérant russe de la centrale, Rosatom. Il confronte ces récits avec les analyses alarmantes de différents experts, dont le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a pu se rendre plusieurs fois sur le site à l'issue de difficiles négociations, et s'efforce de maintenir avec Moscou un dialogue vital. Rappelant que Zaporijjia fournissait à l'Ukraine près de la moitié de ses ressources énergétiques, ce documentaire montre aussi combien le chantage nucléaire constitue pour le bellicisme russe une arme potentiellement fatale.
Réalisation Pavel Cherepin - Année 2024
Connue / https://x.com/ARTEfr/status/1877762326310359338
Les conflits armés reportés sur des cartes
#ukraine #russie #conflitukraine
En tentant de porter sa guerre contre la Russie sur le terrain africain, et en le revendiquant, l’Ukraine a-t-elle fait le faux pas de trop ? Cela faisait déjà des mois que l’on savait que Kiev voulait affronter Moscou sur le continent où Vladimir Poutine ne cesse de tisser sa toile. En novembre 2023, le Kiev Post annonçait que le pays dirigé par Volodymyr Zelensky avait envoyé des commandos aux Forces de soutien rapide au général Mohammed Hamdan Daglo dit Hemetti, ancien vice-président de la transition au Soudan et protagoniste de la guerre civile qui déchire son pays. Mais désormais, Kiev assume ouvertement. Tout part d’un affrontement militaire violent entre l’armée malienne, appuyée par la société militaire privée russe Wagner, et des rebelles touaregs pas loin de la frontière entre le Mali et l’Algérie. Les rebelles, qu’à Bamako on considère comme des terroristes, ont le dessus et infligent des lourdes pertes à l’armée malienne et à Wagner. Enhardis par la victoire, les autorités ukrainiennes se vantent de leur action jusqu’ici clandestine.
Comme si cela ne suffisait pas, l’ambassade ukrainienne à Dakar, qui s’était déjà signalée en appelant des jeunes Africains à s’enrôler à ses côtés, a publié une interview vidéo et un commentaire qui a conduit à la convocation de l’ambassadeur. Depuis, de nombreux pays africains et même la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont fustigé “les ingérences extérieures” pouvant constituer une menace contre la paix et la sécurité. La CEDEAO qui a pourtant des relations très difficiles avec le régime militaire au pouvoir à Bamako. L’exécutif ukrainien a-t-il donné le bâton pour se faire battre ? Un tabou a-t-il été violé ? La France et les États-Unis pourront-ils éviter de se distancier des agissements de leur allié sans nourrir les accusations sur leur propre complicité ?
Pour répondre à ces questions,Théophile Kouamouo a invité Amzat Boukari Yabara, historien, auteur de Africa Unite - une histoire du panafricanisme et co-auteur de L’Empire qui ne veut pas mourir - une histoire de la Françafrique, dans ce nouvel Entretien d'Actu.
Tr.: ... la position russe considère les ukrainiens comme fascistes ...
En pleine guerre, Kiev et Moscou parviennent à communiquer pour entretenir la plus grande centrale d’Europe, ...
vidéo Marc Levy, invité de la Matinale de France Inter le mardi 14 novembre 2023 ©Radio France - Grégoire Nicolet
L'écrivain Marc Levy publie "La Symphonie des monstres" (Robert Laffont) dans lequel il raconte les rapts d’enfants ukrainiens depuis le début de la guerre engagée par la Russie, "preuve absolue d'une volonté génocidaire", selon lui.
Il a vendu 50 millions de livres. Son 25e roman, “La symphonie des monstres” (Robert Laffont) est une fiction, nourrie par des enquêtes de presse sur les crimes commis par les Russes en Ukraine et notamment l’organisation d’un programme de kidnapping et de déportation systémique des enfants, théorisé par Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, qui aurait déjà concerné plus de 40.000 enfants. “Ce sont des dizaines de milliers d'enfants qui sont kidnappés et qui sont envoyés dans ces camps de rééducation où on leur réécrit leur histoire, on leur fait croire que leurs parents les ont abandonnés ou que leurs parents sont morts, quand ce n'est pas le cas”, raconte le romancier.
“Mettre en place un programme de déportation systématique d'enfants, c'est la preuve absolue d'une volonté génocidaire”, estime Marc Levy. “Quand un pays met en place un programme qui consiste à déporter - parce que dans les propos de Maria Lova Belova, elle revendique en kidnapper 700.000”, l’objectif est selon lui que “l'Ukraine n'ait pas de futur, parce qu'il n'y a plus d'enfants”.
“C'est une terreur pour tous les parents” , rapporte-t-il encore. “Les kidnappings se font dans les pouponnières, dans les maternelles, dans les écoles communales. Ils sont organisés par l'armée, notamment, et par les milices comme Wagner” , explique-t-il, évoquant “un programme pour les bébés, un programme pour les enfants, un programme pour les adolescents” . Ces derniers sont habillés d’uniformes “avec des écussons russes sur le côté” et “les enfants les plus en âge de devenir des adultes, c'est-à-dire ceux qui ont 16-17 ans, sont immédiatement placés dans des écoles militaires pour devenir des futurs soldats du régime” .
Le roman sera publié “gratuitement en ligne, en traduction russe” dès qu’elle sera achevée, “je l’espère avant la fin de l’année”, précise Marc Levy. “Un éditeur de La Résistance va le distribuer en version papier” et “je me rendrai très bientôt à Kiev pour la sortie du roman en ukrainien”.
L'équipe Marion L'Hour, Production
L'invité de 7h50 du week-end Par Ali Baddou
Tr.: ... Poutine principal bénéficiaire de l'attaque du Hamas ... Ukraine ...
22 octobre 2023
Des secteurs de la gauche occidentale développent un récit selon lequel la Russie a été progressivement encerclée par l’OTAN, ce qui aurait « provoqué » Poutine
...