Disillusioned Podcast - Yahav Erez
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Lyrics and composition: Elik Harpaz
Guitar & singing: Ayelet Ben Ishay
Viola & singing: Elik Harpaz
Listen to the podcast 'Disillusioned', where Israeli activists against the occupation tell their stories of how they became disillusioned and began to act against oppression:
https://open.spotify.com/show/3UL5Rvr...
Lyrics (For translation to Arabic & Hebrew, comment on this video and I'll send you a copy):
...
Thank you Roy Geva for the soundtrack
Et les autres :
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6:22
Sister on the Other Side of the Wall - Ayelet Ben Ishay | Disillusioned Podcast Music Session
5:37
End The War - Ayelet Ben Ishay & Elik Harpaz | Disillusioned Podcast Music Session
7:13
Fear into Love - Ayelet Ben Ishay & Elik Harpaz | Disillusioned Podcast Music Session
5:13
Palestine - Elik Harpaz & Ayelet Ben Ishay | Disillusioned Musical Session
4:12
Jewish Brother - Elik Harpaz & Ayelet Ben Ishay | Disillusioned Musical Session
3:29
We Rise - Batya Levine
Batya Levine
3:40
Oh Palestine, Oh Palestine (Original Song) by Seth Staton Watkins
Seth Staton Watkins
3:38
Fields of Palestine (Adaptation) by Seth Staton Watkins
Seth Staton Watkins
5:52
a poem by Rumi in Arabic - دولة العشق
Pájaros del sol
3:49
Etrange étrangère (chanson d'HK interprétée par Awa Ly) - session live
hksaltimbank
4:28
Simon & Jan - Urlaub
SimonUndJanTube
6:33
The Undercover Hippy - "We Are Not Numbers (We Are Palestine)" [Official Video]
The Undercover Hippy
5:27
PALESTINE GIBRALTAR feat HK
Gibraltar Zik
4:09
Il vous appartient de vivre ! HK chante le dernier poème de Refaat Alareer poète palestinien de Gaza
hksaltimbank
2:50
Palestine en larmes – Une chanson que le monde doit entendre
YOUZAPROD
3:42
THE PALESTINE SMILE - RIMBIANA
Rimbiana
4:10
Michael Jackson - Palestine, Don't Cry (Unreleased Poem Brought to Life "Fanmade with AI")
MJ fanmade AI
5:18
Katonti - a tribute to fallen heroes (song)
Hakol Sababa
7:57
E M E L - NOBEL PEACE PRIZE CEREMONY
E M E L - آمال مثلوثي
4:49
Loosen - Aly Halpert
Aly Halpert
5:53
Skye performing "Bright Light" Live on KCRW
KCRW
5:01
Yasmine Hamdan - Hon هون (Official Music Video)
Yasmine Hamdan
4:36
"I Am The Walrus" - A One-Woman Beatles Cover With Homemade Instruments!
Fathom
3:21
Simple Gifts
Jesse Welles
Disillusioned Podcast - Yahav Erez
• 23 k vues • 1,4 k "J'aime"
Le jeudi 24 juillet 2025 / Ziad Medoukh, Écrivain, poète et professeur de français, résidant à Gaza
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une vraie famine s'est installée.
Et moi, personnellement, je vis… Je suis en train de vivre la détresse totale.
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je reste parfois deux ou trois jours sans rien manger. Je préfère donner un morceau de pain pour mes enfants au lieu de manger. On est arrivés à une situation catastrophique.
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Depuis le 27 mai jusqu'à fin juillet 2025, il y a presque eu 1130 morts et 6900 blessés palestiniens. Cela montre que ce plan de créer ces centres de distribution gratuite, est un piège mortel pour les Palestiniens de Gaza.
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des jeunes de 20 à 25 ans qui tombent dans la rue parce que ça fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas mangé.
Jusqu’à jeudi 24 juillet 2025, 115 palestiniens dont 85 enfants sont morts à cause de la malnutrition.
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Les bombardements incessants minent le moral des habitants qui ne savent plus où trouver de l’espoir.
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Ndlr : selon (LibreAsso le 5/8/25 : pour les pro, les super "j'adopte un projet" en Nouvelle-Aquitaine, ils pourront vous orienter vers d'autres acteurs)
Ndlr : selon (LibreAsso le 5/8/25 : avec des frais très bas de 1%)
Ndlr : selon (LibreAsso le 5/8/25 : ne prend pas de frais)
Ndlr : selon (LibreAsso le 5/8/25 : ne prend pas de frais directement, et propose de reverser à des associations. Ce n'est ni libre ni associatif / ESS)
Connu / dossier pj pv de Payzac (24)
joint à mel
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Sujet : Projets photovoltaïques de Rouffiac, Payzac et du causse de l'Isle
Date : Thu, 31 Jul 2025 09:19:15 +0000
De : quentin hartz
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• 33 vues
Le 10 septembre, un appel citoyen à bloquer la France pourrait bien marquer le retour d’une contestation de masse. Né sur les réseaux sociaux, le mouvement « Bloquons tout ! » fédère les colères populaires sans étiquette politique ni structure syndicale. Inspiré par l’énergie des Gilets Jaunes, il répond au plan d’austérité annoncé en plein été par François Bayrou : 40 milliards de coupes, suppression de jours fériés, attaques sur les malades, les chômeurs, les salariés.
Depuis, les provocations du gouvernement s’enchaînent : fin des 35h, durcissement des arrêts maladie, allongement des carences... La porte-parole Sophie Primas, la ministre Catherine Vautrin ou encore le député Lefèvre multiplient les idées antisociales. Pendant ce temps, les classes moyennes et populaires trinquent — et la cocotte-minute chauffe.
Si les syndicats et la gauche hésitent, l’extrême droite tente de récupérer le mouvement. Mais une frange militante pousse à occuper le terrain, plutôt que de le laisser à d’autres. En 2018, on disait déjà que le mouvement était incohérent. Et pourtant, il a bousculé le pouvoir. Aujourd’hui, le terrain est plus glissant encore. Et le moindre faux pas pourrait provoquer un glissement incontrôlable.
Visibilité Publique
Publié originellement 29/07/2025
Catégorie Inconnu
LicenceAttribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
Langue Français Étiquettes Durée 20min 20sec
Commentaires désactivés.
Tr.: ...
raz-le-bol général ... Barnier investi par LR à Paris ...
Genesis - The Musical Box (Official Audio) - Sortie le 18 juil. 2020 / Genesis
725 k abonnés - 8,8k+ - 810 860 vues - 895 commentaires
#philcollins #genesis #musicvideo
#genesis #philcollins #mikerutherford #tonybanks #musicvideo
11 | 2025
Sobriété numérique – Varia
Entretiens
La permacomputation est une littératie écologique · Entretien avec Aymeric Mansoux
Permacomputing Is Ecological Literacy · Interview with Aymeric Mansoux
Aymeric Mansoux et Servanne Monjour
Résumés
Qu’est-ce que la permacomputation, ce mouvement artistique et académique qui rassemble une large communauté de pratique, à la croisée des arts visuels, du jeu vidéo, de l’édition ? Dans cet entretien, Aymeric Mansoux revient sur les origines de la communauté permacomputationnelle et explique les mutations ainsi que les enjeux du concept de permacomputing, dans le cadre d’une pensée écologique de l’informatique.
Mots-clés : sobriété numérique, littératie numérique, communauté
Keywords: digital sufficiency, digital literacy, community
-> https://permacomputing.net/
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une prise de conscience politique ... un déplacement de nos pratiques qui s’est opéré, vers des approches intersectionnelles et de justice environnementale ... Pour beaucoup de collectifs de hackers et artistes, ce qui était le plus intéressant, c’était d’explorer comment vivre et travailler différemment, plus que l’objet artistique en lui-même
...
critique des obsolescences programmées ... on travaillait surtout sur des ordinateurs réparés et récupérés dans des poubelles ou achetés en lot auprès de sociétés qui se débarrassaient de leur vieux matériel parce qu’il était impossible de l’utiliser avec des versions plus récentes de Windows. Cela présentait un avantage économique mais c’était aussi un choix conscient de refuser l’accélération de la consommation informatique ... forte préférence pour les logiciels et les langages de programmation qui n’étaient pas mémorivores, énergivores, etc. Le travail d’Access Space (Sheffield https://access-space.org/) sur ce sujet nous inspirait toutes et tous à l’époque, non seulement pour penser la question de la récupération, mais aussi celle de l’utilité sociale de cette pratique du bricolage libre qui permettait de fournir des outils informatiques aux groupes les plus exclus et démunis.
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dont la mise en valeur de la technologie – le logiciel libre – comme caractéristique centrale de leur pratique a été progressivement remplacée par des positionnements politiques plus explicites et pratiqués de manière de plus en plus consciente, au point pour certaines et certains d’en venir à questionner leur dogmatisme même au sujet des écosystèmes libres
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principe de « résilience » ... La permaculture désigne une philosophie et un ensemble de principes de conception conçus pour l’agriculture, la gestion des terres ainsi que pour la création de communautés résilientes ... affirmer que la nature offre déjà un système écologique diversifié et résilient. Les humains auraient tout intérêt à travailler avec ce système plutôt que d’œuvrer contre lui. ... repenser la gestion des terres et des ressources naturelles depuis une perspective culturelle et sociétale
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la permacomputation s’inspire du concept de permaculture tout en élargissant la notion d’écosystème pour y inclure la technologie informatique. C’est à la fois une provocation et une piste de réflexion sérieuse. À propos des déchets électroniques, par exemple, nous défendons l’idée que la diversité des technologies informatiques multigénérationnelles dont nous disposons, combinée à nos capacités de maintenance, de réparation et de réutilisation créative de la technologie, recèle un potentiel inexploité. ... questionner profondément le technosolutionnisme et le techno-optimisme, ainsi que le sens d’une vie passée à participer à une chaîne de montage conçue pour profiter aux plus privilégiés, à n’importe quel prix – culturel, environnemental, social. Finalement, nous voulons promouvoir une transition entre un système dans lequel on privilégie l’usage des outils et des médias numériques les plus récents, sans tenir compte de leurs externalités, à un système plus régénératif dans lequel les outils et médias numériques de toutes les générations sont soigneusement combinés, élaborés et (ré)utilisés, tout en encourageant un autre rapport à l’informatique.
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implique également des principes de conception des logiciels et du hardware destinés à réduire dommages et préjudices, et répondre aux usages dysfonctionnels et toxiques de la technique.
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si oui ou non une place peut être accordée à l’informatique et aux technologies des réseaux dans un monde où les humains contribuent au bien-être de la biosphère plutôt qu’à sa destruction https://permacomputing.net/permacomputing/ ». La permacomputation n’est ni une critique anarcho-primitiviste de l’informatique ni un technosolutionnisme pour la durabilité environnementale. Il cherche à savoir quand, comment et si l’informatique peut renforcer de manière positive les systèmes sociaux, culturels et écologiques.
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une approche plus durable, qui maximise la durée de vie du matériel, minimise la consommation d’énergie et se concentre sur l’utilisation des ressources informatiques déjà disponible
...
La permacomputation plaide pour « une approche plus durable, qui maximise la durée de vie du matériel, minimise la consommation d’énergie et se concentre sur l’utilisation des ressources informatiques déjà disponibles6 ». Il remet ainsi au centre du jeu le hardware (« care for the chips », « prenons soin des puces » ... restreints par les industries (Kittler 2015) ... stratégie de réappropriation des « communs négatifs », comme le préconisent, par exemple, Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin (2021) dans leurs travaux sur la redirection écologique ?
... The Institute for Technology in the Public Interest (TITiPI https://titipi.org/) qui appelle à « rêver dans les ruines de la big tech ». J’imagine que l’on peut rapprocher cela des idées d’Alexandre Monnin et de sa typologie des ruines en relation avec la définition des communs négatifs. ... utile pour décrire la situation dans laquelle nous faisons l’expérience d’un mode de vie de plus en plus déterminé par différentes formes de déchets, des objets cassés, des ruines et d’autres choses de ce genre, qui sont totalement incompatibles avec la notion d’externalités pouvant être atténuées ou intégrées à un quelconque cycle biogéochimique terrestre connu. ... trouver ce qu’il faut faire de toutes ces matières, infrastructures et cultures toxiques accumulées ... savoir s’il est possible ou pas de donner à l’humanité le temps de s’émanciper des systèmes économiques générateurs de communs négatifs. Le contexte économique et politique ne doit pas être négligé. Malheureusement, on l’occulte souvent quand on envisage le problème dans la perspective de l’Anthropocène. La critique est bien connue, et c’est personnellement la raison pour laquelle il me semble plus utile d’employer des concepts qui ne cherchent pas à se distancier et n’ont pas peur d’afficher leur position partisane ou militante, comme l’expression de « puces complices » (complicit chips) employée par TITiPI8, le lien entre la pollution et le colonialisme (Liboiron 2021) ou la conception des data centers comme complexes industriels (Hogan 2021), etc.
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choisir précisément ses mots pour parler des injustices, des dommages et de l’impact climatique qui sont liés à l’informatique – et, par extension, à l’ensemble des activités humaines extractives ou axées sur la croissance qui ont été grandement facilitées et accélérées par les TIC. Ne pas le faire risque de découpler l’ensemble des actions collectives de réparation, recyclage, réutilisation et réappropriation de leur ambition de construire un nouveau projet de société. Tout n’est pas réparable ou recyclable. C’est pourquoi, tout en insistant sur l’importance de prolonger le cycle de vie des produits électroniques par toutes sortes de techniques, la permacomputation promeut également la décroissance informatique et propose des principes de conception pour limiter les dommages causés par les nouveaux logiciels et matériels informatiques, que ceux-ci soient totalement neufs ou résultent d’un bricolage à partir de vieux objets. En fin de compte, c’est aussi la raison pour laquelle la communauté du permacomputing aspire de plus en plus à relier ces pratiques à des luttes concrètes et à soutenir les communautés engagées dans l’action politique.
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appétence pour la culture du logiciel libre et du partage ... tension entre ces utopies du Web et la matérialité inhérente au souci de sobriété numérique ?
... exacerbé par l’appropriation complète des communs numériques pour alimenter ce qui allait devenir la Big Tech. Ce qui avait d’abord peut-être été perçu comme un moyen de vivre autrement s’est finalement transformé en un problème en soi, dans la mesure où cela a essentiellement servi divers programmes cyberlibertariens et technopositivistes, avec leurs nombreuses ambitions illibérales, autoritaires et fascistes, implicites ou explicites.
Tant que les privilèges et le capital pourront déterminer la façon dont une personne peut tirer profit des communs numériques et y participer, il y a peu d’espoir que la situation s’améliore. Je suggérerais même qu’il serait plus judicieux de commencer à définir dès que possible le paysage actuel comme une ère post-logiciel libre, post-open source ou post-communs, ne serait-ce que pour marquer cette nouvelle étape, ce point de non-retour, et de deuil.
Il est très alarmant de constater à quel point les initiatives en faveur des technologies alternatives – leurs pratiques, leurs discours et leur critique – continuent d’opter pour le logiciel libre et l’open source par défaut, comme s’il s’agissait d’une vertu définitivement acquise, d’un moyen éprouvé de créer un monde meilleur ou, plus particulièrement, comme vous le soulignez, d’être en meilleure position pour traiter la dimension écologique des problèmes qu’ils ont activement contribué à façonner.
...
la priorité devrait être de rétablir la nuance et d’encourager une pensée tactique dans nos relations avec les nombreux acteurs de l’espace numérique. Ces acteurs sont profondément intriqués et interdépendants. L’analogie de la boîte noire et le paradigme fermé-ouvert des années 1990 sont beaucoup trop simplistes et trompeurs. Une fois de plus, il s’agit non pas de choisir un camp mais plutôt de comprendre que nous sommes à un moment où formuler la chose comme un choix, c’est passer complètement à côté de l’essentiel.
C’est la raison pour laquelle, dans le champ de la permacomputation, on développe et on utilise des logiciels libres et ouverts, mais également des licences alternatives non libres (de la classique Peer Production License à des documents plus situés comme les CC4r * Collective Conditions For Re-Use). Plus généralement, on travaillera avec tout ce qui est disponible et a du sens, y compris si cela implique des méthodes plus opaques et une circulation limitée des outils et des connaissances. En d’autres termes, le dogmatisme autour des biens communs numériques a été remplacé par une politique des technologies de tous les jours, mieux située et plus pertinente pour mener les luttes contemporaines.
Plusieurs démarches engagées en sobriété numérique (low-tech, permacomputation) revendiquent le recours – certains parleront de « retour » – à des formats ou encore à des pratiques numériques rudimentaires, dont certaines sont issues du « Web 1.0 » : sites statiques, etc.
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Les outils et les techniques perçus comme rudimentaires, primitifs ou datés peuvent se révéler plus accessibles, créatifs et amusants que ceux utilisés dans le design Web contemporain. Je ne parle pas seulement du rôle des contraintes en art, en design et dans le champ de la production culturelle. Le développement des applications Web et des plateformes de médias sociaux a grandement réduit le potentiel d’expression du Web. Ce qui s’est produit il y a quelques années avec les systèmes d’exploitation et les applications de bureau (desktop) s’observe désormais du côté des navigateurs. Un déplacement s’est opéré de la créativité individuelle et de l’expérimentation vers la productivité et l’industrialisation. Il s’agit non pas d’un tournant radical mais d’une optimisation et d’une intensification de cette tendance à considérer le software comme un outil de contrôle et de surveillance au service de la compétition et du profit économiques.
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les outils comme les workflows continuent d’être (ré-)inventés avec des chaînes de dépendance toujours plus complexes. Cependant, les composants de base sont parfois encore présents et ne sont pas si difficiles à utiliser. Des projets comme Tilde Town9 ou l’écriture from scratch en HTML et CSS restent accessibles à tous les usagers, quels que soient leur âge ou leur formation. Une compréhension élémentaire des réseaux, un usage régulier des protocoles de transfert de fichiers simples et quelques heures de travail dans un éditeur de texte peuvent suffire pour se lancer dans la publication en ligne. Bon courage en revanche pour faire de même avec les outils de développement Web modernes ! Pour moi, cela montre clairement combien l’affirmation selon laquelle le Web moderne serait, de facto, plus accessible que l’ancien est fausse. ... promouvoir en permanence de nouveaux protocoles, de nouveaux formats et de nouveaux médias perturbe fortement la temporalité des travaux de maintenance et du soin nécessaires pour que les normes d’accessibilité soient rigoureusement testées, prises en charge et correctement mises en œuvre.
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effort pour revaloriser certains éléments du passé qui peuvent alimenter avec pertinence la réflexion critique menée sur les outils contemporains. Dans le domaine du développement logiciel, le terme « régression » est souvent utilisé pour qualifier un bogue à l’origine d’un problème qui va dégrader ou casser quelque chose qui fonctionnait bien jusque-là. C’est un schéma bien connu et, pourtant, l’industrie des TIC et les passionnés d’informatique l’utilisent rarement pour mener un examen critique de l’évolution générale de leurs propres pratiques.
C’est pour cela qu’on doit également employer avec prudence la notion de littératie numérique. Cette approche de la culture computationnelle a en effet éclipsé le besoin plus terre à terre d’acquérir des compétences techniques de base afin de pouvoir intervenir significativement dans les couches logicielles et matérielles de l’espace technologique. Bien sûr, tout le monde n’a pas à en passer par là – je ne plaide pas pour une nouvelle utopie pseudo-émancipatrice du type « Apprenez à coder ». Au sein des communautés permacomputationnelles, la reconnaissance de ses privilèges et de sa capacité à consacrer du temps et des ressources à l’apprentissage technique est perçue comme une étape nécessaire pour favoriser plus d’inclusivité et de diversité. La production logicielle et matérielle devrait ainsi être abordée dans une perspective culturelle davantage holistique et située.
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critique et rejette le maximalisme de la techno-esthétique informatique – ou, pour le dire plus simplement, de l’équipement informatique logiciel et matériel. Bien que certains adeptes de la permacomputation ou du low-tech privilégient le minimalisme, cela ne signifie pas que le maximalisme, en tant que choix esthétique, soit impossible ou doive être rejeté. Ce serait une erreur et même un non-sens, considérant l’extraordinaire complexité audiovisuelle que peuvent produire des moyens computationnels très simples. Pour le dire franchement, la critique permacomputationnelle des œuvres numériques ne porte pas sur leurs qualités visuelles, textuelles ou sonores mais bien sur leurs modes de production et de distribution.
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l’éléphant dans la pièce, c’est avant tout l’écosystème. Le design Web « bas carbone » risque de livrer à l’industrie des TIC des stratégies d’écoblanchiment. Un site « bas carbone » tournant sur une machine virtuelle sophistiquée, hébergé dans un centre de données lui-même alimenté par de l’énergie verte achetée avec des crédits ou des conventio d’achat, puis consulté grâce à l’un des quelques moteurs de rendu surdimensionnés des géants du numérique, le tout depuis un ordinateur ou un téléphone puissant, mais économe en énergie, n’apporte aucun changement significatif à long terme.
On ne résoudra pas les problèmes liés à la culture automobile avec des SUV électriques respectant les limitations de vitesse. C’est exactement la même logique qui s’applique ici.
Connu / https://mamot.fr/@320x200@post.lurk.org/114795117328012047
"
ultrageranium @320x200@post.lurk.org
La permacomputation est une littératie écologique · Entretien avec Aymeric Mansoux, par Servanne Monjour (2025)
Un peu plus tôt cette année j'ai eu le plaisir d'être invité par @Servanne_m pour un entretien publié par la revue Humanités numériques @RevueHN
Un grand merci pour cette opportunité, sa patience (!), ainsi que le travail éditorial et de traduction.
Cette publication numéro 11 intitulée « Sobriété numérique – Varia » contient également un entretien avec @antoinentl sur l'édition numérique: Prendre soin de nos dispositifs techniques est une approche militante de l’édition.
La permacomputation est une littératie écologique · Entretien avec ...
Servanne Monjour. À la croisée de la recherche et de la création, vos réalisations embrassent un panel de pratiques très large, entre jeu vidéo et art numérique (comme vous l’avez proposé récemment...
#permacomputing
#permapublishing
#lowtech
#humanités
#edition
#écologie
#sobrieté
#numérique
04 juil. 2025, 15:07
"
Connue / https://framapiaf.org/@villebooks@mastodon.social/114964111548379511
"
1 h Susan Ville @villebooks@mastodon.social
📲 One of the best edu channels on YT by the Media Education Foundation - #rewatch and listen to the sum-up lecture by Prof Norman Finkelstein on the definition and situation of #gaza - and always keep in mind, this video has been streamed one year ago - 8 min of pure awareness and enlightenment
🗨️ I watched it countless times
(No, I am not Jewish, I am German)
#genocide #CrimesAgainstHumanity
#eu #germany #france #uk #us
#education #history #throwback (retour, rétrospective ?) #palestine
"
Traduction :
... le plus grand camp de concentration qui n'a jamais existé ...
TERMINER ACT
/ elodie tuaillon_hibon, Avocate au Barreau de Paris
Billet de blog 1 août 2025
Pourquoi sommes-nous condamnés à l’impuissance, condamnés à pleurer sans fin au son de « plus jamais ça » larmoyants et de jérémiades hypocrites ? Parce-que jamais nous n’arrachons le mal à la racine « hinc et nunc » (ici et maintenant).
...
Alep ? « Plus jamais ça ! »
….
Bien-sûr, nous aurons aussi le culot de crier « Gaza ? Plus jamais ça ! ».
...
Combien de fois des dirigeant×es aux mains pleines de sang, des exploiteurs aux poches remplies de dollars, viendront-ils larmoyer à des tribunes de l’ONU ou lors de commémorations écœurantes d’un pathos de circonstance, prenant pied sur des tas de cadavres qu’ils auront contribué à créer ?
...
Jusqu’à quand les « religions », les « races » … vont-elles servir de prétexte à accepter qu’on massacre ici, qu’on éradique là-bas, pour couvrir de leurs voiles l’infâme guerre permanente du profit ?
Est-il besoin d’être « pro-ceci » ou « anti-cela » pour être révolté d’horreur et d’indignation devant un génocide, une extermination, un massacre (et encore, je dis « devant », mais le soin quasi-méticuleux que prennent la plupart de nos médias à nous éviter le flot d’images et d’informations que notre barbarie devrait normalement entraîner, suggère que nous ne sommes pas encore « devant »)? Faut-il absolument se ressembler pour avoir droit à la dignité, faut-il prier le même dieu de la même manière pour avoir droit au respect de son intégrité ? Faut-il s’aplatir absolument devant le plus fort pour espérer respirer et ne pas mourir ? Le plus tragique dans cette histoire est que nous savons bien que non
...
jamais nous n’arrachons le mal à la racine « hinc et nunc » (ici et maintenant). Le mal, pour employer une catégorie morale sujette à bien des débats, c’est l’exploitation, l’argent, le profit et toutes les mécaniques de domination qu’ils drainent et renforcent, qui empêchent notre désir d’humanité et de fraternité de se réaliser.
Pourquoi perpétuons-nous cette impuissance et ces massacres, de génération en génération ? Parce-que nous sommes incapables de dénoncer les choses pour ce qu’elles sont, incapables de dénoncer un nœud essentiel de l’extermination de cette « humanité », qui chaque jour court un peu plus à sa perte. Ce nœud, c’est d’abord celui du commerce de la guerre, de l’institutionnalisation de la violence. On ne colonise personne avec des fleurs. On ne détruit personne avec des échanges cordiaux.
Pour coloniser, opprimer, détruire, accaparer…il faut des armes.
...
En France, notre gouvernement (au sens large) va continuer de nous extorquer le fruit collectif de notre travail (Sécurité sociale, services publics…) pour remplir les poches des industries de l’armement françaises et européennes. On va continuer de détruire tout un système économique au profit d’une poignée de dirigeants et d’intérêts. L’argent est là et il est drainé, littéralement, loin de tout ce qui pourrait être plus prolifique, moins destructeur. Les subventions publiques, le crédit, les financements privés sous la houlette de l’Etat…. Tout est dirigé vers les caisses du complexe militaro-industriel
...
Nous fabriquons très bien la prochaine guerre « mondiale » (vous savez on n’appelle ainsi que la guerre que l’ « Occident » finit par se livrer à lui-même quand il a dévoré tous « les autres »). Il n’y a qu’un moyen d’arrêter tout cela, que l’on veuille la fin des massacres là-bas ou la prévention des massacres ici ou tout cela en même temps.
Il faut rêver d’un autre monde et mettre ce rêve en action.
Connu / https://mastodon.top/@mediapartblogs@mediapart.social/114953282515308606
Accueil / International / Moyen-Orient
Proche-Orient
Dans une interview publiée ce vendredi dans le quotidien italien «la Repubblica», l’écrivain et militant de la gauche pacifiste israélienne salue par ailleurs la volonté d’Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l’Etat palestinien.
David Grossman, à Rome, le 25 juin. (Franco Origlia/Getty Images)
par LIBERATION
Connu / TG le 1/08/25 à 18:21
13 abonnés - 2+ - 12 vues
Dans le cadre d'un cycle de trois conférences sur le thème de la "Résilience des territoires vers une approche intégrée", découvrez la dernière qui a eu lieu au "Musubi" en Charentes le 25 juillet 2025.
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Terminer >5:0 ACT
17/07/2025 Par Justine Prados
Chape Duplomb. Une semaine après l’adoption de la loi Duplomb, qui a notamment acté la réautorisation de pesticides dangereux, l’opposition ne faiblit pas contre ce texte très controversé. Pétitions, recours, proposition de loi… Vert a recensé cinq manières de poursuivre la mobilisation.
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À lire aussi
Pesticides, mégabassines, élevage intensif… tout savoir sur la proposition de loi Duplomb
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Signer des pétitions
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Interpeller les élu·es
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Des recours juridiques pour censurer le texte
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À lire aussi
Bébés contaminés, abeilles en danger… cinq chiffres fous sur l’acétamipride, ce pesticide en passe d’être réautorisé en France
...
Une loi pour faciliter la reconnaissance des victimes de pesticides
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Des «marches des colères» début septembre
Depuis l’adoption de la loi Duplomb, de nombreux·ses citoyen·nes ont appelé à l’organisation de manifestations pour faire entendre leur opposition au vote des député·es. Un événement, intitulé «Marche des colères», a été initié sur Linkedin et prévoit des rassemblements à Paris et partout en France le 6 septembre prochain.
«Descendons toutes et tous dans la rue pour crier notre colère ! Les députés ne peuvent voter des lois contre la santé de toutes et tous. C’est la goutte d’eau», a détaillé Fanny Giansetto, maîtresse de conférences et co-fondatrice du label Ecotable, qui est à l’origine de l’événement à Paris. Elle appelle tout le monde à organiser des marches dans le reste du pays et à se mobiliser pour le retrait de la loi Duplomb et pour un moratoire sur les pesticides.
À lire aussi
- Après le vote de la loi Duplomb, une ancienne malade du cancer alerte sur les risques liés aux pesticides
Camille Bordenet, ex-malade du cancer et soutien du collectif Cancer colère, a décidé de prendre la parole, pour la première fois, sur les conséquences sanitaires des intrants chimiques dans l'agriculture, dans l'espoir que la parole se libère. - «Un texte toxique» : Vert a rencontré des militantes décidées à poursuivre le combat contre la loi Duplomb
Duplomb dans l’aile. Mardi, quelques heures avant que cette loi, qui réautorise notamment un pesticide «tueur d’abeilles», soit définitivement votée, une centaine de militant·es a manifesté devant l’Assemblée nationale.
Connu / TG le 23/07/25 à 8:59
Connue / https://mastodon.top/@CapucineDupre@piaille.fr/114052570036201684
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23 févr. Capucine @CapucineDupre@piaille.fr
Le réseau se prévaut de nombreuses victoires politiques tout autour de la planète, comme le rejet de référendums au Chili et en Australie, le Brexit, le départ forcé de Dilma Rousseff au Brésil ou encore l’élection en Argentine de Javier Milei, très proche du réseau. Aux États-Unis, il se mobilise au côté des Républicains et espère fixer le programme politique de Donald Trump s’il est élu.
Un réseau bien ancré en France
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Comment mieux faire l’amour ?
Publié Il y a 3 semaines • 5,2K vues
Un quart des Français et françaises initié·es sexuellement n’ont pas eu de rapport sexuel au cours des 12 derniers mois, c’est 15 points de plus qu’en 2006 , et ils ne sont plus que 43% à avoir en moyenne un rapport sexuel par semaine, contre 58 % en 2009. De plus, près d’une personne sur deux en France est insatisfaite de sa vie sexuelle.
Alors que se passe t-il ? Selon la sexologue Margaux Terrou, les causes sont multiples, et les solutions pour pouvoir profiter pleinement de sa vie sexuelle si on le souhaite sont très nombreuses.
Dans son livre d’analyse et de conseils intitulé, La Malbaise, elle raconte les origines de certains malaises : les violences faites aux femmes mais aussi la culture patriarcale qui fait peser une pression énorme sur les femmes et sur les hommes. Son ouvrage parle de l’hétérosexualité, et analyse les raisons des nombreux échecs, mais surtout, des incompréhensions. Elle invite à comprendre les grandes dynamiques qui traversent notre société pour mieux saisir ce qui se joue derrière les portes fermées, et faire en sorte que toutes celles et ceux qui le désirent puissent avoir une vie sexuelle épanouie.
Non, le sexe n’est pas nécessairement spontané, il n’a pas pour vocation de tourner autour de la pénétration, ce n’est pas non plus un espace à part, les vies que nous menons à côté ont des conséquences immenses sur notre vie sexuelle. Non, nos fantasmes ne sont pas innés, ils sont eux aussi très politiques, façonnés par des imaginaires patriarcaux et invasifs. Et non, nous ne sommes pas condamnés à nous limiter à cette sexualité.
Alors aujourd’hui, dans cette émission pour Blast, on essaie de répondre à cette question parfois considérée comme frivole ou triviale, et pourtant éminemment structurante pour notre société : comment mieux faire l’amour, dans le couple hétérosexuel ?
Journaliste : Salomé Saqué
#sexualité #féminisme #hétérosexualité
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augm de la masturbation, indépendance sexuelle, connectées à leur propre corps ... /plaisir ... sexisme ... des objets ... désir ... pornographie généralisée est contre l'industrie pornographique ... banalisation des atteintes à la dignité humaine ... Olivia Gazalé ... ya plusieurs désirs ... le consentement ... éduquées à se voir que comme un corps ... il n'y a que 6% des femmes qui prennent du plaisir avec la pénétration ... l'orgasme prostatique des hommes ... Diane Desware? ... meilleure répartition des tâches ménagères améliore le sexe ... transformer la routine ... le temps ... se désirer soi-même pour désirer l'autre ... bien avec soi, bien dans son corps, se sentir vivant, prendre soin de soi ... les riches font plus l'amour ... dans le quotidien ... explorer pour se connaître ... /hommes sortir du culte de la performance ... rendre le consentement sexy ... nommer les choses
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le couple repose sur Partage, Admiration, Confiance, Communication, Sexualité
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la sexualité est la prolongation du discours ... le désir se nourrit de l'admiration, communication ... prendre son plaisir et penser à celui de l'autre.