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dont Médiation :
Le master Soin, Éthique et Santé forme principalement aux métiers de
la formation, de la médiation, et de l’encadrement.
• Métiers de la médiation :
ce master renforce un parcours de formation dans les nouveaux métiers
de la médiation qui se développent dans le champ de la santé, de l’action sociale, du droit et de l’éthique.
4 520 ont signé
Mix'art Myrys a lancé cette pétition adressée à Mix'art Myrys ??
Nous, Mix’Art Myrys - collectif d’artistes autogéré, et Soutiens de Mix’Art Myrys, en tant qu’Artistes, Lieux culturels et artistiques, Citoyen.ne.s,
Demandons que les travaux de mise en conformité aux normes ERP dans le respect du projet (maîtrise d’usage) soient enfin réalisés par Toulouse Métropole (maîtrise d’ouvrage).
Que puisse être pérennisé cet espace d’expérimentation artistique, culturelle, démocratique, sociale et sociétale. Cet espace de liberté, de mutualisation, de coopération, d’autogestion.
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?ARs9mw
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Tr.: ...Trump n'a pas tenu ses promesses par ex. sur l'emploi ... les miliardaires ont vu leurs revenus augmenter très largement ...principal problème social et économique ... des éllites en fr se prennent pour des américains, plaquer une réalité qui n'est pas la nôtre ... /démocratie inquiète de la censure des GAFAM ... pb social en fr ...
Est-ce que l’intellectuel le plus influent de France, et je m’en désole un peu, ce n’est pas devenu Jean-Marc Jancovici, plutôt que Bruno Latour ?
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C’est une impression vague, et sans doute due à un biais que je me suis bizarrement imposé sur Twitter, celui de ne suivre à peu près que des pro-nucléaires, à commencer par le prince de ceux-ci, un ingénieur du nom de Tristan Kamin, qui donne l’impression de savoir à peu près tout, de la forme du nuage de Tchernobyl aux défis de la filière sodium, de la technique de l’îlotage post-Fukushima au recyclage des déchets.
Tristan Kamin vire cependant un peu à Don Quichotte, quand il s’attaque à l’éolien allemand, ou à l’énergie hydraulique, dont il arrive facilement à prouver, photos de la catastrophe de Fréjus à l’appui, qu’elle représente pour la France un danger bien plus conséquent que Fessenheim.
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D’où me venait cette ferveur patriotique ? Elle me venait, je le sais, de la bibliothèque de ma classe de primaire, alimentée par EDF et remplie d’élogieuses brochures à la gloire de Superphoenix.
Elle me venait de la famille, si délicieusement bourgeoise, des Le Quesnoy, dans La vie est long fleuve tranquille : si ridicule soit-il, le bon père de famille, en France, est ingénieur à EDF.
En cela le polytechnicien Jean-Marc Jancovici est l’intellectuel organique de la nation. S’il ne travaille pas directement pour EDF, et si ses prises de positions écologiques sont connues, et argumentées, il est, comme le bon élève de la république que j’ai été, que je suis peut-être encore, un partisan dévoué du nucléaire.
Jancovici est un avant tout un énergéticien, et de conférences en conférences, je le soupçonne un peu de se prendre pour le nouveau Marx. Il a d’ailleurs lui aussi fondé une grande partie de son approche historiographique sur l’étude de la Rome Antique : il est connu pour sa théorie des esclaves, à la rhétorique imparable — nous vivrions entourés d’esclaves invisibles, d’esclaves équivalents pétrole. Le Français moyen aurait ainsi la force de 1200 bras à sa disposition permanente — et miracle français, des bras décarbonés par l’atome.
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Chez Jancovici, tout est méchamment plus simple, et strictement monocausal. Le prix du Diesel en se dressant à l’entrée des villes à l’automne 2018, est même venu lui donner raison.
Qu’est-ce qui me gêne, alors ... ? ... Son mépris des réalités sociales
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notre société n’a pas adopté cette forme productiviste car le pétrole était bon marché. Le pétrole est bon marché car nous avions besoin d’un absolu productiviste.
Et il est devenu toxique quand nous avons eu besoin d’une apocalypse — laquelle, j’en suis certain, a pour cause dernière notre manque de courage intellectuel, et cet état confus, pré-religieux où nous sommes entrés, depuis que ne croyons plus à aucune régulation terrestre, ni à celle du marché, ni à celle des économies dirigées.
Ndlr :
- "JMJ méprise les réalités sociales" Vrai ? Sur quoi est fondée cette affirmation ? Approfondir ACT
- "Le pétrole est bon marché car nous avions besoin d’un absolu productiviste" Mr Bellanger se trompe car sur ce point JMJ a raison : le prix du pétrole n'est pas le coeur de son raisonnement car sa fixation répond à une heuristique complexe et une logique de marché. Alors que JMJ met l'accent sur l'aval : la proportionnalité entre la quantité de pétrole consommée et le PIB. Du coup, que reste-t-il de consistant dans cet édito ? Approfondir ACT
Lexique Attractivité, n.f. : capacité d’un pays, d’une région ou d’une ville à courber l’échine face à des entreprises privées en recherche de main-d’œuvre pas chère, des cadres en costume bleu et baskets blanches en quête de soleil et d’écoles privées, et des actionnaires en manque de paradis fiscal.
« Nous sommes aujourd’hui le pays le plus attractif en termes d’investissements productifs », a affirmé Emmanuel Macron devant un parterre de 200 patrons invités au château de Versailles le 17 janvier 2020.
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« une majorité des dirigeants étrangers interrogés par Business France pense que les deux mouvements [gilets jaunes et contre la réforme des retraites| ont eu un impact négatif sur l’attractivité de la France », fulmine le journal Les Echos. Les gueux ont gâché la fête, l’attractivité en a pris un coup. Rien n’est cependant perdu, apprend-t-on depuis Bordeaux, « parce que nous avons tous besoin d’une dynamique de territoire, la Région a lancé une démarche d’attractivité transversale et partagée avec les acteurs de la Nouvelle-Aquitaine. Car ensemble, nous partageons les mêmes défis, et ensemble nous serons plus forts », nous explique avec enthousiasme la région Nouvelle Aquitaine (ex-Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin – on ne vous demandera pas qui est le plus attractif parmi les ex). Heureux, ces dirigeants ont lancé un « club de l’attractivité » qui est, accrochez-vous, une « démarche partagée et fédérative qui a pour but de co-construire l’attractivité de notre territoire avec l’ensemble des acteurs qui souhaitent s’y associer. » ce n’est plus une phrase, c’est un bingo de tous les mots creux, pardon, clefs, de notre époque.
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Attirer “les talents et les créatifs”, mode d’emploi
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« Talent » est un terme du globish d’entreprise multinationale qui désigne les salariés qualifiés qu’il faut à tout prix garder. ... « Créatif » est un terme quant à lui promu par un géographe médiatique nord-américain au nom de jus de fruit industriel : Richard Florida. ... La région Nouvelle Aquitaine se réclame directement de Florida dans son « guide de bonne pratique » pour des politiques locales d’attractivité : « L’enjeu consiste à amorcer et soutenir le cercle vertueux de l’attrait auprès de la classe créative », explique le document. Cette population que Wikipédia définit comme « urbaine, mobile, qualifiée et connectée », ne comprend clairement pas votre oncle artisan dans les Landes. Lui ne figure pas dans le cercle vertueux que la région compte « amorcer et soutenir ».
Cette classe qui monopolise diplômes, branchitude et montres connectées Apple, nous l’appelons, en France, « les CSP+ » et chez Frustration, la sous-bourgeoisie. Elle est la courroie de transmission entre les possédants et le reste de la société et utilise ses savoirs et son réseau pour garantir aux premiers le meilleur taux de remontée de dividendes. Elle sort de grandes écoles : de commerce, d’ingénieur… Bref, la classe créative ne compte ni votre cousin étudiant en socio, ni votre sœur titulaire d’un CAP.
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la mise en concurrence officielle des régions, des villes et des pays au sein du grand jeu de plateau pour riches appelé mondialisation ... mettez-moi quelques friches industrielles reconverties en salle de concert / bar à Smoothy, un campus avec un tramway, deux-trois « éco-quartiers » avec terrasses plein sud et tenez bien éloignés de ces zones « attractives » les quartiers où vivent les ouvriers et employés qui feront tourner tout ça.*
“Il faut souffrir pour être attractif”
Des tas d’organismes plus ou moins bidons ont été créés pour gagner la bataille de l’Attractivité. En 2001, L’Agence française pour les investissements internationaux ... Devenue depuis Business France ... dirigée par Muriel Pénicaud, ex ministre du Travail, qui a fait le plus grand pas en faveur de l’attractivité de la France une fois nommée au gouvernement : ses ordonnances travail permettent aux grands groupes d’embaucher en France, puis de licencier quand ça leur chante.
Emmanuel Macron, qui était en 2016-2017 le candidat le plus attractif pour les capitalistes étrangers et exilés fiscaux (envers qui il a multiplié les levées de fonds pour financer sa campagne), est un partisan enthousiaste de « l’attractivité ». Il a lancé un grand plan intitulé « Choose France » (mais pas la langue française) ... permettant aux entreprises d’embaucher et d’investir, en développant l’offre scolaire internationale et en mettant en œuvre la loi PACTE (sur la croissance et la transformation des entreprises). »
La loi PACTE, votée en 2018, est venue « alléger » à nouveau le droit du travail et a lancé la privatisation d’Aéroport de Paris, de la Française des Jeux et ouvert encore un peu plus le capital d’Engie (ex-Gaz de France). ... les gouvernements successifs ont donné des millions d’euros – via le CICE par exemple –, continuent de virer des gens. C’est le cas de Sanofi par exemple, ou de Michelin, qui a utilisé l’argent donné pour acheter des machines et… les envoyer dans ses usines d’Europe de l’Est et d’Espagne. Désolé mais le niveau du SMIC Français n’était pas assez attractif pour leurs actionnaires.
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Grand match Paris-Bordeaux-Marseille : qui attirera le plus de connards en basket blanches ?
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les « métropoles » ... Le passage de plusieurs grandes villes aux mains des écolos lors des dernières municipales représenterait-il un coup de frein à la concurrence entre villes pour la quête de CSP+ ? Pas si sûr. Les pistes cyclables, les défis zéro déchets et les façades végétalisées sont devenues essentielles à une classe sociale qui est la plus polluante et la moins désireuse d’en finir avec le capitalisme et qui a donc besoin de verdure et de bicyclettes pour pouvoir se regarder dans le miroir et se kiffer toujours autant. ... des zones répulsives pour tous les autres. Celles et ceux qui travaillent, celles et ceux qui créent, celles et ceux qui vivent et que nos dirigeants mettent à genoux pour produire des villes, régions et pays conformes aux désirs et appétits de la bourgeoisie.
Ndlr : Hypothèse NF a PLPDLA ? vérif ACT
Ref. Apec : 165736840W MEDICHARME 1 CDI Marthon - 16
oqa
Publiée le 19/11/2020
Catégories : Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
Ce manifeste, écrit par des associations de personnes handicapées, s’adresse à tous les acteurs et à toutes les actrices politiques, sociaux, sociales et économiques qui œuvrent pour le respect des droits des personnes en situation de handicap en France, et dans le monde. La Convention Relative Aux Droits Des Personnes Handicapées de l’ONU, entrée en […]
9438 signataires (21215 au 9/11/20)
La fin de l’été a été rythmée par les journées et universités des différents partis de gauche et du pôle écologiste. Si tous ont voulu donner des signes d’ouverture, il est clair qu’il manque d’un travail commun pour définir un projet alternatif à celui du gouvernement, la plupart des appareils politiques se focalisant sur son éventuel présidentiable et ayant la prétention de rassembler autour de celui-ci.
Nous refusons de nous résigner à cette situation.
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Qui sommes nous ?
https://www.2022encommun.fr/
Notre tribune « 2022 (vraiment) en commun » réunit des signataires venant de tous les horizons, politiques, syndicaux, associatifs et universitaires... Notre volonté est de réunir les conditions d'une candidature commune à l’élection présidentielle de 2022 sur la base d'un projet de transformation écologique et sociale, en rupture avec le macronisme, le nationalisme et les politiques menées par les gouvernements précédents. Il s'agit pour ce faire de créer une dynamique populaire qui permette de dépasser les intérêts particuliers pour pouvoir gagner ensemble en 2022. Engageons-nous pour une mobilisation citoyenne sur l'ensemble du territoire !
Cette tribune a déjà été signée par 1000 responsables associatifs, syndicaux politiques, chercheurs, universitaires
Corinne ACHERIAUX Collectif National de Generation.s
Elise AEBISCHER Conseillère Régionale de Bourgogne Franche-Comté (Génération·s)
Guillaume AGEORGES Militant écologiste
Paul AGIUS Membre de Nouvelle Donne
Christophe Aguiton Membre d’Attac
... Paul ARIES Rédacteur en chef mensuel zindigné(e)s ... Clémentine AUTAIN Députée France Insoumise ... Anne-laure BEDU Conseillère régionale Nouvelle Aquitaine ... Domnique Bourg ... pascale Brudon Membre de Médicament bien commun ... Damien CARÊME Député européen EELV ... Daniel CHATEIGNER Collectif Scientifique National Méthanisation raisonnée ... François COQ Collectif Transitions du Périgord Noir ... Maxime De Rostolan Fondateur de Fermes d'Avenir ... Cyril DION Journaliste ... Philippe DUDIOT Membre du Parti Socialiste ... Paul DUFOURNET Membre de Négawatt ... Gerard FILOCHE Porte parole de Gauche Democratique et Sociale ... Mathilde IMER Co-présidente de Démocratie Ouverte ... Hervé LE CROSNIER Economiste ... Charlotte MARCHANDISE Militante ... Dominique MÉDA Sociologue ; Philippe MEIRIEU Universitaire ... Corinne MOREL DARLEUX ... Romain MOUQUET Membre d’Et pourquoi pas Piolle ... Christian PAUL ... Thomas PIKETTY Économiste ... Marie-monique ROBIN Réalisatrice ... Jo SPIEGEL Ancien Maire de Kingersheim ... Henri STERDYNIAK économiste ... Frédéric SULTAN Membre de Remix the commons ... Vincent VERZAT Vidéaste de Partager c’est Sympas ...
Connu / mel
"
Date : Mon, 12 Oct 2020 17:23:26 +0000
De : wesign.it
"
et revue dans https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?CINF9w
signée
La France insoumise @FranceInsoumise · 24 sept.
Le gouvernement veut faire la #ChasseAuxPauvres en créant des équipes mobiles de la CAF.
Pourtant, en augmentant les effectifs de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, qui est le fait des riches et des puissants, nous pourrions récupérer jusqu’à… 100 fois plus !
18 - 126 - 157
Temps de lecture 7 min
Hier, mardi 15 septembre, les copains et copines de Indie Hosters (structure membre du Collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents Ouverts Neutres et Solidaires) ont officiellement mis en ligne leur nouvelle solution : Liiibre. Iels nous avaient parlé de ce projet pendant la période de confinement et au sein de Framasoft, on les avait encouragé⋅es dans cette voie. En effet, chez Framasoft, nous accompagnons depuis plusieurs années les organisations qui prennent conscience de la nécessité de mettre en cohérence leurs outils numériques et leurs valeurs. Avec cette solution, c’est dorénavant bien plus simple pour elles de migrer sur des outils libres et émancipateurs. Nous vous proposons donc une petite présentation de cette solution en mode interview.
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Liiibre, c’est un espace sécurisé avec un compte pour chaque usager·e donnant accès aux meilleurs outils libres pour collaborer en ligne dans une seule interface unifiée : stockage de données, agendas partagés (Nextcloud), édition de documents (OnlyOffice), messagerie instantanée (RocketChat) et visioconférence (Jitsi). Avec un seul mot de passe, chaque usager·e accède facilement à l’ensemble des outils.
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il devient indispensable, encore plus depuis la crise de la COVID19 où les besoins de collaborer en ligne se sont multipliés massivement, de proposer un service professionnel robuste et à plus grande échelle. C’est pourquoi nous avons choisi de déployer Liiibre avec Kubernetes, une infrastructure technique qui permet ce passage à l’échelle.
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association IndieHosters. Nous sommes un collectif de personnes provenant d’horizons divers, dotées de compétences/réseaux spécifiques, qui développent un regard transversal sensible aux enjeux humains, écologiques, techniques, économiques, pédagogiques, artistiques, juridiques et politiques et mues par le désir d’inscrire l’association dans l’avenir des communs numériques. Depuis 2016, IndieHosters s’est spécialisé dans la mise à disposition d’outils en ligne répondant à toute une variété d’usages allant du blog au forum, en passant par le réseau social Mastodon ou encore la collaboration en ligne.
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mettre en place une équipe dédiée à l’accompagnement, en lien avec un réseau national de formateur⋅ices et de facilitateur⋅ices. Nous pensons en effet que dans un cadre collectif, ce qui va amener chacun·e à tirer les fruits des outils collaboratifs est lié à la qualité de l’animation qui relie l’équipe.
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proposer une solution professionnelle et fiable aux entreprises et associations afin qu’elles puissent s’organiser avec des outils respectueux de leurs données et de leur autonomie.
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Pas besoin de se préoccuper de l’hébergement des outils et des données, nous nous en chargeons, en garantissant que nous n’exploiterons jamais les données, ni les métadonnées. Nos outils étant sous licence libre et open source, les usager·es restent également libre de migrer Liiibre chez un autre hébergeur ou sur leurs propres serveurs à tout moment.
Quel est le modèle économique ?
Chez IndieHosters, il n’y a pas de client·e⋅s et nous ne sommes pas prestataires. Ensemble, nous permettons la mise à disposition d’une ressource dont la gestion suit un code social https://indiehosters.net/code-social/ précis qui organise sa pérennité et son statut de commun à long terme sans que cela n’entrave jamais nos libertés, ni la maîtrise de nos données en tant que contributeur·ices.
=>
8€ par mois pour chaque usager·ère au sein d’une organisation
Leurs équipes nous font confiance :
Alternatiba - La Fabrique des Mobilités - FÉE Faire École Ensemble - Fondation de France - Oxalis coopérative d'entrepreur-e-s
Le projet est financé ! 6 000 € requis 176 Contributeurs
6 400 € déjà collectés 107% financé
5 actualités / 176 contributeurs
... épicerie générale / des produits de qualité et sans emballages pour faire du bien à la planète autant qu’à votre porte-monnaie.
Mais c’est plus qu’une épicerie : c’est aussi un lieu où vous pourrez vous régaler en venant déguster les gourmandises concoctées sur place.
C’est aussi un lieu où vous nourrirez votre esprit à travers les événements et ateliers organisés tout au long de l’année pour petits et grands.
La pause est finie ? Pas de stress, vous pouvez rester sur place pour travailler dans nos espaces de coworking où bureaux et salle de réunion n’attendent que vous.
... un lieu où l’on partage un bon repas, des espaces de travail, des moments conviviaux et cette richesse inépuisable qu’est la connaissance.
Le porteur de projet
Pauline et Raphaël, 29 et 32 ans, parents de deux enfants de 6 et 2 ans. Engagés dans la vie associative et inspirés par la philosophie du petit colibri qui fait sa part, ils ont décidé de créer avec d’autres citoyens un lieu qui leur ressemble et qui réponde à plusieurs besoins. Aujourd’hui ils sont entourés de 40 coopérateurs, unis autour de valeurs qui comptent à leurs yeux : solidarité, partage, humanisme et protection de l’environnement
À quoi servira votre financement ?
... des produits frais de crèmerie grâce à l’achat d’une vitrine réfrigérée, et également de proposer des silos à vrac en verre (plus sains et plus beaux) de fabrication allemande plutôt que les silos plastiques d’importation américains.
Conférence des AMFiS 2020 avec :
- Azzedine Taïbi (maire de Stains)
- Monia Labassi (Inspectrice du travail)
- Adeline Grippon (Médecins du Monde)
- Djangou Traoré (collectif Francs-Moisins citoyenne),
- Pascal Troadec (Maire adjoint LFI)
Auteur(s) : François Rousseau , Magali Audes, Marie-Pierre Grange, Raphaël Daufresne
Des solutions concrètes pour faire cesser ou prévenir les maltraitances envers les personnes vulnérables
Cette troisième édition de l’ouvrage a été profondément remaniée et comprend de nombreux compléments et actualisations : législatives, avec notamment les apports de la loi ASV, théoriques, au regard de l’avancée de nos connaissances gérontologiques et sociologiques sur le vieillissement et de la meilleure compréhension que nous avons des facteurs de risque, prospectifs.
La prévention de la maltraitance en direction des aînés et son éradication nécessitent une action qui s’inscrit dans la durée. Elle suppose des approches systémiques permettant d’anticiper les impacts possibles des mutations démographiques, technologiques, sociétales, institutionnelles sur son évolution….comme d’apporter des réponses permettant d’agir à différentes échelles (le territoire, le milieu familial, l’institution d’accueil…), et en premier lieu dans nos interactions quotidiennes avec les aînés.
Extrait du sommaire
Préface du Professeur Robert MOULIAS, Comité scientifique de la Fédération 3977 contre la maltraitance
1- État des lieux de la maltraitance
2-Les caractéristiques de la maltraitance en institution et à domicile
3-Les politiques et les mesures gouvernementales
La lutte gouvernementale contre la maltraitance
Les obligations réglementaires
Les nouvelles orientations législatives gouvernementales
4-Les nouveaux enjeux de la prévention de la maltraitance en direction des personnes âgées vulnérables
Mieux comprendre le vieillissement pour prévenir la maltraitance
Mieux cerner les enjeux à long terme de la prévention de la maltraitance
Appréhender la maltraitance comme un construit social en vue de mieux la prévenir
5-Les solutions, les outils et les procédures en matière de signalement et de gestion de situations de crise
Le signalement : une démarche d’écoute et de déontologie
Le signalement d’une situation de maltraitance, les obligations et la procédure
Les ESSMS : obligations et rôle de la direction en matière de signalement
Les formes de soutien à apporter aux acteurs
Libérer la parole
6-Les solutions pour promouvoir une politique de bientraitance institutionnelle
Définir et faire vivre un projet d’établissement
Veiller à la qualité d’accueil et d’accompagnement dès l’admission
Garantir la liberté d’aller et venir
Favoriser la reconnaissance, les formes de soutien et de formation des personnels travaillant auprès des personnes âgées
Mettre en place un dispositif de veille et d’évaluation partagée des risques de maltraitance
Renouveler l’approche de l’évaluation
Accompagner le projet de fin de vie
Magali AUDES est titulaire d’un DESS de psychologie gérontologique spécialisée en neuropsychologie. Elle a mené toute sa carrière auprès d’un public présentant des troubles cognitifs : du diagnostic, en participant à la création d’une consultation mémoire, à la vie à domicile, en créant des ateliers de stimulation cognitive. Elle exerce actuellement en EHPAD au Havre.
Raphaël DAUFRESNE est chargé de projet et coordinateur de formation à l’Institut de formation d’éducateurs de Normandie. Il mène des actions de conseil et de formation auprès des établissements sociaux, médico-sociaux et de collectivités locales et territoriales. Docteur en sociologie du travail et des organisations, il participe à des actions de recherche à l’IFEN. En partenariat avec l’Université du Havre-Normandie, il coordonne un master sur « l’innovation et le développement dans le champ de l’ESS ».
François ROUSSEAU est prospectiviste et expert en innovation sociale territoriale. Il accompagne des institutions nationales et régionales, des collectivités, des structures de l’économie sociale et solidaire, des organismes de sécurité sociale et de prévoyance, des comités d’entreprise, des collectifs d’habitants, dans la définition et la mise en œuvre de leur projet et dans la conduite du changement. Intervenant tant en France qu’à l’étranger, il est directeur du cabinet FR Consultants et membre fondateur et administrateur de la Société française de prospective.
Marie-Pierre GRANGE, assistante de service social de formation initiale, est titulaire d'un master 2 AGIS (action gérontologique et ingénierie sociale). Elle travaille au conseil départemental du Rhône.
Les plus de l'ouvrage : Interroger et améliorer ses pratiques pour lutter contre la maltraitance
Connaître les repères et outils nécessaires pour offrir des environnements sécurisants
Mettre en œuvre des actions et développer une véritable éthique de l'accompagnement
Pour qui ? : S’adressant aux professionnels du soin, aux intervenants des structures spécialisées, aux aidants, cet ouvrage s’adresse plus largement à l’ensemble des acteurs des politiques mises en œuvre en direction des aînés : élus, responsables de CCAS, organismes de sécurité sociale, bénévoles, acteurs de l’Économie sociale et solidaire, citoyens….
Ndlr : est-il question de la maltraitance par manque de moyens ? Vérifier ACT
majeur protection © Андрей_Яланский-AdobeStock
Un rapport de la Drees pointe les difficultés de développement de la mesure d’accompagnement social personnalisé créée en 2009 et observe une très grande disparité de recours selon les départements. Le dispositif rate l’objectif de limiter le nombre de mesures de protection judiciaire et de favoriser l’autonomie dans la gestion des prestations sociales.
11 300 adultes protégés au 31 décembre 2017 par une mesure d’accompagnement social personnalisé (MASP). Le chiffre est tiré du rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) paru en août. Mis en œuvre en 2009, le dispositif issu de la loi de 2007 réformant la protection des majeurs, censé limiter – avec le mandat de protection future – le recours aux mesures de protection judiciaire (730 000 personnes en 2017) et favoriser l’autonomie, « peine à se développer ». Pire, depuis 2014, il accuse une baisse moyenne de 1,9 % par an. Freins persistants. En cause, notamment, « une appropriation relativement faible par les conseils départementaux ou encore une articulation complexe entre différentes mesures sociales, budgétaires et judiciaires de protection des majeurs vulnérables ». La MASP entrerait en concurrence avec l’accompagnement social prescrit dans le cadre du revenu de solidarité active (RSA) ou lié au …
Ndlr : la MDH-AM pourrait apporter l'indépendance et l'impartialité, conditions nécessaires pour un accompagnement efficace, éthique et de qualité ACT
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La Fondation pour les Sciences Sociales organise une Journée des sciences sociales 2019 sur le thème « “Crises de confiance » le vendredi 22 novembre de 9 à 17 heures à Sciences Po, Paris Salle Goguel, où les lauréats présenteront leurs travaux dans une version française accessible à un large public.
Transcription :
...
aller du côté des expériences, des pratiques, des interactions, pour améliorer ce fait. Et ainsi contribuer à réparer ce lien social entre institutions et population.
Quand la France a eu besoin de construire des routes et des ponts au XVIIIème siècle, l'État a créé les Grandes Écoles d’Ingénieurs.
Quand il a fallu accompagner l’industrialisation au XIXème, l'État a créé les Grandes Écoles de Commerce.
Lorsqu'il a fallu répondre aux besoins grandissants du marché du travail en compétences numériques, l'État a soutenu la création de la Grande École du Numérique.
Aujourd’hui, il est urgent d’accompagner l’économie et la société dans une nécessaire transition écologique et sociale. Il est grand temps de créer les Grandes Écoles de la Transition, inclusives et ouvertes à tous.
Former les forces vives de la transition
...
S'appuyer sur la richesse de l’existant
...
Inspirées du modèle de la Grande École du Numérique, elles formeront un réseau décentralisé s'appuyant sur les nombreuses initiatives existantes, avec une attention particulière portée à la diversité des publics.
Pour concrétiser un tel projet, une alliance entre l'Etat et la société civile est essentielle. Nous demandons à l’Etat d’investir dans les formations à la transition écologique et sociale, en alliance avec les innovateurs de terrain, dans le cadre du plan de relance en construction.
Notre plan pour y arriver
1 Rassembler largement établissements du supérieur, formation professionnelle et éducation populaire, pour une approche systémique touchant tous les publics
2 Valoriser les formations d’avenir à tous niveaux de qualification, pour les rendre visibles et attractives
3 Favoriser le financement de ces formations pour permettre leur changement d’échelle et les rendre accessibles à tous
4 Mutualiser des ressources et favoriser les partages d’expériences pour mieux (trans)former à la transition
Connu / https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1285860352576626688
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Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Il est temps de créer les Grandes Écoles de la Transition, un réseau décentralisé de formations aux enjeux et métiers de la #transition écologique et sociale, accessible au plus grand nombre !
👉 Rejoignez le mouvement : https://grandesecolestransition.fr #formation #GET
Mouves et 9 autres
10:52 AM · 22 juil. 2020· 17 Retweets avec un commentaire 37 J'aime
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Ndlr : encore demander à l'état ?! en lien avec le plan de relance ?!
Transcription : ... garantir un plancher social et protéger un plafond écologique, c'est la théorie de Benny hill de kate wooworth que ??? vient d'adopter pendant la pandémie en considérant que on ne pouvait plus dissocier les inégalités sociales des inégalités environnementales. Ce sont les plus pauvres demain qui subiront les effets et les plus riches qui sauront s'adapter parce qu'ils en auront les moyens. En protégeant le vivant, protéger les générations futures. Merci à France Bleu Périgueux.
PAUVRETÉ Entretien 3 commentaires
En s’attachant à comprendre comment ont été menées les politiques publiques en direction des pauvres depuis l’après-guerre, le sociologue Frédéric Viguier éclaire d’un regard nouveau la transformation de notre État social. Il rappelle que sans lutte franche contre les inégalités, la pauvreté continue de tisser sa toile.
Mots-clés ATD Quart Monde Frédéric Viguier pauvreté sécurité sociale social
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Revenant sur les débuts du père Wresinski dans le bidonville de Noisy-le-Grand, la volonté jamais démentie de « faire avec » les populations concernées, l’internationalisme, l’étanchéité idéologique avec la gauche travailliste, cette monographie foisonnante permet de comprendre la difficile position des acteurs associatifs aujourd’hui : incontournables pour leur rôle de pare-feu, radicaux dans leurs critiques, mais impuissants à inverser le rapport de force.
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clivage entre artisans de la cause des pauvres et artisans de celles des travailleurs ou des salariés ... La cause des pauvres est avant tout défendue par des associations regroupant des gens de classe moyenne, éduqués. Celle des travailleurs par eux-mêmes. Il s’agit donc dans le premier cas d’une forme de délégation, que les associations s’efforcent, ATD Quart monde la première, d’effacer, en impliquant au maximum les concernés.
Par ailleurs, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il y a un fort attachement du monde ouvrier à sa dignité sociale, au pouvoir de la lutte dans le monde du travail. Au fond, existe un rejet de toute vision un peu misérabiliste sur ce que l’on considère comme étant en deçà de la condition ouvrière. Et notamment ces plus pauvres qui continuent d’exister car ils n’ont pas accès au salariat, qui vivent dans des conditions déplorables, que les organismes représentatifs du monde ouvrier n’ont pas envie de voir ou de prendre en compte. Pour eux, il s’agit juste de la forme la plus extrême du dénuement de la classe ouvrière, pas un groupe qui nécessite un combat spécifique.
Enfin, ce sont des habitus politiques qui se cristallisent autour de ces causes. La cause des pauvres est davantage dans l’attention « ici et maintenant » à l’autre, dans un style de revendications moins inscrites dans un registre de confrontation, dans un système d’alliance dans lequel ne se reconnaît pas la nébuleuse communiste ou travailliste. Inversement du côté des associations, il s’agit de la mouvance de la gauche chrétienne, qui a le souci de trouver du pragmatisme, dans la négociation avec l’État, pour des résultats immédiats.
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La dimension assurantielle de la Sécurité sociale en a fait la chose des salariés : ils y contribuent par des cotisations sur leurs salaires, cela leur donne des droits, ce n’est pas de la charité. Et ils ont donc même le droit d’en déterminer la direction. La Sécurité sociale est une institution du salariat, sauf qu’une partie des classes populaires n’a pas accès au salariat, y compris pendant les vingt ou trente années de grande croissance économique après la Seconde Guerre mondiale. Cette affirmation doit être nuancée, bien sûr. Ce n’est pas une assurance entendue au sens strict ; la Sécurité sociale a aménagé des formes d’intégration du non-salariat, pour les indépendants, pour les ayants droit, à l’époque les femmes et les enfants des travailleurs salariés, par exemple.
Mais il reste néanmoins que les marges du salariat n’avaient pas accès à la protection sociale de tous. C’est donc bel et bien un vice initial dont les fondateurs avaient conscience et qu’ils espéraient résorber. Jusqu’aux années 1970, la salarisation a progressé, l’intégration des non-salariés dans le régime de Sécurité sociale aussi. Et puis, le mouvement s’est inversé et les marges du salariat se sont élargies. La Sécurité sociale a donc couvert de moins en moins de gens et n’a pas su penser ces marges et ces trous de la couverture sociale. L’une des raisons centrales à cet échec, c’est que le chômage n’a pas reçu dans la Sécurité sociale de l’après-guerre le traitement qu’il aurait mérité. Or il s’agissait d’une grosse menace sur l’avenir des institutions du salariat. In fine, le traitement du chômage, d’autres que moi l’ont écrit, est toujours resté réservé à des salariés stables et n’a pas su ou pas voulu donner une vraie sécurité aux précaires et aux salariés atypiques.
ATD Quart monde, une assocation radicalement démocratique
Un péché originel, qui s’est répété dans la construction de l’assurance-chômage, voire amplifié ces dernières années ?
Absolument. On est de plus en plus dans une logique assurantielle où les droits à indemnisation sont liés à des cotisations préalables, même s’il y a des nuances, des hauts et des bas, des efforts, comme dans les années 1980, pour intégrer le précariat, offrir des droits nouveaux. Mais in fine, l’assurance-chômage s’est scindée en deux, d’une part une espèce d’assurance dont bénéficient très largement les salariés les plus indemnisés, avec des taux parfois très généreux au vu des comparaisons internationales, et un filet très minimal et des contrôles de plus en plus tatillons pour les classes populaires (lire à ce sujet ces travaux http://www.ires.fr/index.php/etudes-recherches-ouvrages/etudes-des-organisations-syndicales/item/6177-quelle-evolution-des-droits-a-l-assurance-chomage-1979-2020).
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Pierre Laroque effectivement, le « père » de la Sécurité sociale, René Lenoir, le père de l’action sociale et l’inventeur de l’exclusion, et Martin Hirsch, l’homme du RSA. La comparaison entre eux renseigne sur la manière dont l’État social s’est transformé.
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il y a une telle file d’attente devant l’emploi… Le RSA déplace ainsi la question structurelle de l’absence de travail pour tous à celle de la responsabilité individuelle.
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Nicole Questiaux, conseillère d’État, entrée en politique chez les socialistes, et qui a écrit avec Jacques Fournier un Traité du social https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2005-3-page-26.htm. En le lisant, trente ans plus tard, j’étais stupéfait par leur niveau de connaissances sociologiques, philosophiques, leur capacité de penser la société, d’avoir des utopies, leur forte volonté de régulation.
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intéressant de comparer ATD au Secours populaire français, qui a adopté une forme de timidité politique, décrite par Axelle Brodiez dans un beau livre. Le SPF a fini par considérer que son rôle était d’apporter un sparadrap utile mais que la lutte devait être structurelle et politique et que seuls le parti ou les syndicats pouvaient la conduire.
ATD est tout à fait à l’opposé et a promu une parole associative libre. Mais pour le coup, c’est une parole qui est à la fois très attentive, présente, radicale mais qui n’est pas associée à une pensée et à une pratique des rapports de force et des rapports de classe. Et donc mon regard extérieur, c’est que les associations comme ATD, si politiques soient-elles, sont un peu orphelines d’autres mouvements sociaux à même de changer les rapports de force. Il y a des liens et des efforts, ce n’est pas de l’indifférence, mais ces associations sont parfois esseulées.
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L’exclusion est une catégorie d’État, inventé par René Lenoir, qui est le premier à l’utiliser dans un livre devenu une référence, Les Exclus, un Français sur dix. Il s’agissait de commencer à penser ensemble des catégories hétéroclites, les handicapés, les immigrés, les personnes âgées, etc., qui avaient en commun de ne pas entrer dans la protection sociale. Dans les années 1980, on commence à y attacher des vertus morales : on pense alors « l’exclusion des pauvres » comme on pense l’exclusion des personnes racisées : c’est une affaire de préjugés à combattre.
Je pense que ce qui se passe avec ce genre d’évolution sémantique, c’est que l’on glisse d’une vision structurelle, politique des rapports sociaux et des inégalités qui produisent de la pauvreté, à une vision plus moralisatrice, où il s’agit de combattre les préjugés contre les pauvres. Et donc s’installe une espèce de glissement qui empêche de penser le caractère systémique de la pauvreté, qui n’est que la pointe extrême des autres inégalités.
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on n’a pas besoin d’une théorie spécifique de l’exclusion. On a besoin d’une protection sociale universelle, y compris l’indemnisation du chômage, et d’une théorie intersectionnelle des inégalités, attentive aux différentes manières dont s’exercent les rapports de pouvoir, en fonction de l’âge, du sexe, de la classe et de la race.
La Cause des pauvres, Frédéric Viguier, Les Presses de Sciences-Po, 2020, 362 pages.
Campagne > Justice sociale et climatique
Avec la pandémie, le mot « relocalisation » est désormais dans toutes les bouches. Minimaliste et cosmétique dans sa version néolibérale, haineuse dans sa version nationaliste, la relocalisation peut aussi être écologique et solidaire.
C’est cette voie, apte à fédérer largement, que détaille ce manifeste, auquel ont contribué, à l’initiative d’Attac, des militant·e·s et chercheurs·euses d’horizons variés.
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Je consulte le livre sous format électronique https://france.attac.org/7474
Je commande le livre en version papier (envois à partir du 24 juin)
Ce qui dépend de nous,
- c’est d’agir aux côtés des personnels hospitaliers, pour augmenter les salaires et les effectifs, pour préserver et étendre les organisations coopératives et horizontales du travail de soin qui ont sauvé tant de vies pendant l’épidémie.
- c’est de désobéir à la gouvernance par les chiffres pour initier une refondation des services publics centrée sur le care, le soin des autres et de la nature, l’attention aux usager·es et aux élèves, à commencer par les plus fragiles.
- c’est d’imposer par nos luttes un partage des richesses, un revenu garanti, un droit au logement et aux papiers pour les précaires et chômeurs victimes d’une crise sociale qui ne fait que commencer.
- c’est de poursuivre et d’amplifier les multiples réseaux de solidarité concrète que nous avons tissés pendant l’épidémie.
- c’est d’empêcher que repartent comme avant, soutenues par l’agent public, les activités insoutenables pour la vie.
- c’est de décider, en nous réunissant sur nos lieux de travail et de vie, ce à quoi nous devons renoncer, ce que nous voulons transformer, ce que nous voulons inventer pour mieux vivre et respecter les limites de la planète.
- c’est de défendre bec et ongles nos libertés et nos droits contre d’illusoires promesses de sécurité et une surveillance électronique généralisée.
- c’est de sauvegarder les terres en installant des paysan·ne·s, de défendre la biodiversité en bloquant les projets de béton et d’extraction, de protéger l’eau contre les pollueurs et les traders.
- c’est de délégitimer et rejeter le pouvoir exorbitant des multinationales sur nos vies, pour que Big Oil&Gaz, Big Pharma, Big Data... laissent la place à l’économie solidaire et aux communs.
- c’est de déployer à grande échelle les expériences alternatives, inclusives et féministes, comme autant d’utopies réelles qui érodent le capitalisme.
- c’est de soumettre au principe démocratique nos mouvements et nos luttes, afin de n’y pas reproduire les dominations sociales, sexuées, racistes qui empoisonnent nos sociétés.
- c’est de construire un projet enthousiasmant de relocalisation écologique et solidaire, pour discréditer les simulacres néolibéraux, la régression nationaliste, et proclamer notre interdépendance avec les autres peuples et le vivant.
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