Published: 26 avril 2025 (2 semaines ago)
Category : Communiqués
Communiqué de presse :
Depuis quelques semaines, des travaux sont en cours sur les deux bassines de Vivonne qui sont en friche depuis 2005 afin d’y installer des parcs photovoltaïques.
La Confédération Paysanne de la Vienne tient à rappeler que la construction de bassines engendre la destruction de terres agricoles, ici c’est plus de 13 hectares de terre qui ont été détruits pour construire deux cratères qui, de plus, n’ont jamais pu être utilisés.
Nous tenons aussi à rappeler que c’est bien la chambre d’agriculture de la Vienne, donc l’ensemble des agriculteurs et des propriétaires de terres agricoles qui ont financé l’ensemble de ce sinistre soit plus de 1 500 000 € aux alentours des années 2010.
Les irrigants qui souhaitaient bénéficier de ces ouvrages ont engagé, à leur profit, la chambre d’agriculture dans la maîtrise d’ouvrage, tâche qui était bien au-delà de ses capacités. Ils ont ensuite fait supporter l’ensemble du coût du sinistre à la chambre d’agriculture.
L’ASA du Clain Moyen, structure porteuse du projet, et les entreprises qui ont réalisé les travaux avaient pourtant eux aussi de grosses responsabilités dans ce fiasco.
Nous rappelons aussi :
– Que le stockage de tels volumes d’eau dans les bassines comporte des risques qui sont souvent négligés.
– Que différentes études consécutives à cet accident ont conclu que les deux bassines n’étaient pas réparables et qu’il était trop risqué de construire ce type d’ouvrage dans des sols karstiques. Hors l’ensemble du bassin du Clain est en zone karstique et de nombreuses bassines y sont encore en projet.
Tous les projets de construction soumis à autorisation, comme les bassines, sont soumis à l’obligation de remise en état du terrain à la fin de leur usage. Or ici l’autorisation des deux parcs photovoltaïques dispense les propriétaires des bassines d’une coûteuse remise en état du terrain. L’artificialisation des terres agricoles est malheureusement le plus souvent irréversible.
Le photovoltaïque au sol permet une rente foncière importante or ici ce sont bien les propriétaires du terrain qui vont en bénéficier et rien ne reviendra à la chambre d’agriculture alors que c’est elle qui a injustement supporté le sinistre.
Contacts :
Pierre Jean Clerc : 06 15 40 09 67
Nicolas Fortin : 06 85 65 75 92
Courriel : confederationpaysanne86@gmail.com
Depuis cinq ou six ans, les groupements ou associations qui achètent des parcelles forestières collectivement pour les gérer avec des principes écologiques font tache d’huile, notamment dans le Massif central. Qu’on soit propriétaire, sociétaire, donateur ou simple adhérent, le ticket d’entrée de l’engagement « éco-citoyen » forestier varie d’1 euro à 10.000 euros, prix d’un hectare bien garni en troncs exploitables.
• 59 commentaires
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Les coupes rases sont généralement à l'origine d'une prise de conscience. Photo Richard Brunel
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Roméo Bondon, géographe installé en Haute-Loire qui travaille sur la « culture forestière alternative », observe que « les contestations les plus fortes contre les coupes rases, par exemple dans la Creuse, la Corrèze, ou dans le Morvan, sont généralement à la mesure des dimensions massives des projets industriels sur ces territoires ».
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Précurseurs du Morvan
Historiquement, c’est la « sauvegarde » des feuillus du Morvan qui a généré la constitution d’un premier groupement foncier citoyen autour d’Autun, dès 2003. Lucienne Haese, dite « Lulu du Morvan », a popularisé et médiatisé cette cause.
Le groupement du Chat sauvage, à Brassy (Nièvre), a posé dès 2015 des jalons juridiques et économiques d’une gestion alternative de la forêt
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Des collectifs font le choix de laisser certaines parcelles en "libre évolution", c'est à dire sans exploitation. Photo Richard Brunel
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Une démarche qui dérange une partie de la filière forêt-bois
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Des groupements écologiques qui commencent à peser
En Corrèze ... Avenir Forêt ... en contrôlant près de 1.000 hectares et en produisant du bois de valeur après une douzaine d’années d’activité ... démontrer qu’on peut produire du bois autrement
...Le plus urgent est-il de faire des écolos des propriétaires forestiers ou de faire des propriétaires privés des écolos ?
Militantisme associatif , épargne, don : comment agir pour les forêts ?*
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la futaie irrégulière et la SMCC (Sylviculture mélangée à couvert continu) promus par une organisation comme Prosilva. Pour donner la réplique aux filières industrielles et alerter l’opinion, des ONG comme Canopée et SOS Forêt sont montées en puissance. Troisième levier militant : la maîtrise du foncier qui émerge avec les groupements forestiers citoyens et écologiques (GFCE).
Sous forme de GFCE ou de simple association, des habitants achètent en commun des parcelles de forêts autour de chez eux. Une autre démarche consiste à capter de l’épargne au niveau national et notamment chez des citadins : c’est celle de la foncière du Cerf vert, basée à Lyon, ou d’Avenir Forêt, en Corrèze.
Un fonds de dotation comme Forêts en vie utilise un outil de défiscalisation. Les donateurs ne récupèrent pas leur mise et les acquisitions de forêt sont fléchées en fonction de projets collectifs correspondant à la charte du fonds de dotation.
Connu / TG le 14/02/24 à 8:27
... vers les documentations et ressources liées au sujet de l'immobilier et du foncier des tiers-lieux. ...
Assemblée Générale du tiers-lieu L'Avant-Poste à Die (Drôme) soutenu par la coopérative "Villages Vivants" - © Gaïl
Aujourd'hui dans les Carnets, une idée pour donner du sens à votre épargne en aidant au développement de projets en milieu rural, par exemple des ouvertures de commerces. Ensuite, on enfourche notre vélo jusqu’à Auxerre pour une "vélorution" d’automne, prévue ce samedi.
La coopérative "Villages vivants"
Que peut-on faire, chacun à son échelle, pour que revivent les villages ? Pour que fleurissent des commerces de proximité et des lieux de vie ? On peut, par exemple, investir dans une coopérative foncière. Cette société coopérative s'appelle “Villages Vivants”. Elle est née dans la Drôme il y a six ans et agit aujourd'hui dans toute la France pour lutter contre la désertification des zones rurales. “Villages Vivants” vient de lancer un appel à l'épargne citoyenne. On en parle avec la présidente du conseil d'administration Dominique Marcon.
Si vous souhaitez devenir sociétaire de la coopérative “Villages Vivants” cliquez ici. https://villagesvivants.coophub.fr/register/fr-fr/VIV
La coopérative "Villages Vivants" permet à des projets de voir le jour comme ici "L'Hostel Quartier Libre" installé à Saint-Jean-en-Royans dans la Drôme - ©tim.futurorg
L'association "Roue libre"
Pour militer pour la place du vélo dans la ville d’Auxerre, l’association “La Roue Libre” organise ce week-end sa Vélorution d'Automne. Un rassemblement présenté par Yves Le Goff, président de l’association.
Pour rejoindre la Vélorution de “La Roue Libre” rendez-vous le samedi 30 septembre à 14h30 place Charles Surugue à Auxerre, devant la statue de Cadet Roussel.
L’association organise quatre vélorutions par an à Auxerre et propose régulièrement des ateliers d’entretien pour son vélo L’association organise quatre vélorutions par an à Auxerre et propose régulièrement des ateliers d’entretien pour son vélo - © La Roue Libre
Les brèves de Carnets
C’est l’automne et un nouveau numéro du magazine Regain vient de paraitre. Regain est un journal de campagne, qui célèbre la ruralité sous toutes ses coutures. Un très beau magazine dans lequel le soin apporté aux images est immense. Dans ce nouveau numéro, automne 2023, vous trouverez notamment : un entretien avec Claude Ponti et sa fascination pour les champignons, un reportage en Auvergne chez un vigneron qui mène des expérimentations sur le « widre », boisson pétillante légère en alcool à mi-chemin entre le cidre et le vin et puis un libraire-caviste-épicier du Morvan qui raconte son village de Quarré les Tombes : commune de l'Yonne.
Pour en savoir plus sur le numéro 22 de Regain, automne 2023, vivement recommandé par les Carnets, c'est ici : www.regain-magazine.com
Clés : Société Économie Économie sociale et solidaire
L’extension de la propriété privée foncière depuis la Révolution française s’est traduite par le renforcement ...
Connu / TG le 15/07/23 à 05:29
Vincent Boulanger a aimé
Lisa Belluco ✌️ @LisaBelluco · 14h
🤩 C’est une grande fierté d’introduire cette conférence sur la #sobriété foncière à #Poitiers en présence de Philippe Bihouix et @BrilletSylvain.
🏡 @Grand_Poitiers et @poitiersfr organisent cette conférence dans le cadre de la démarche Territoire pilote de sobriété foncière.
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À contre-courant
En France, c’est environ 8 millions de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire. Un constat alarmant, surtout dans un pays riche en terres agricoles.
Odette, correspondante citoyenne du Média, nous fait découvrir un projet en réflexion depuis plus de deux ans, une sécurité sociale de l’alimentation.
Mathieu Dalmais, agronome militant nous en explique les enjeux : "Ca s'organise autour de trois piliers, l'universalité, c'est à dire de créditer tout le monde de 150 euros par mois sur la carte vitale, le conventionnement pour que démocratiquement on se mette d'accord sur les produits que l'on pourra acheter avec cette carte, en accord avec les enjeux sociaux et environnementaux, puis la cotisation, de chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins."
Des citoyens et collectifs associatifs qui sont déjà mobilisés et présents sur le terrain pour servir d’exemple local. Comme l’association Terre de Liens, qui aide de jeunes agriculteurs à s’installer. Car en France, ce sont plus de 200 fermes qui disparaissent chaque semaine.
Pauline et Joachim sont installés depuis 2016 à Saint-Romain-le-Puy, à 30min de Saint-Etienne. Un projet rendu possible grâce à l’investissement de citoyens, comme Nelly, bénévole à Terre de Liens : "Je ne voulais pas placer mes économies dans une banque. Ici on sait que notre argent va pouvoir financer des projets qui protègent nos terres agricoles."
Éviter la perte du foncier agricole, mais aussi vivre de son activité et rendre les produits accessibles au plus grand nombre, un challenge compliqué d’après Joachim. "Bien sûr que c'est dur pour les gens qui sont serrés à chaque fin de mois. Pas tout le monde peut s'acheter sa mâche à 12 euros le kilo. Mais nous en tant qu'agriculteur nous ne pouvons pas jouer le rôle de rendre accessible nos produits car il faut qu'on en vive. Il faudrait organiser ça autrement pour que tout le monde puisse bien manger".
A la Fourmilière, un magasin coopératif à Saint-Etienne, la question de l’accès pour tous à des produits de qualité mais cher se pose aussi.
Des initiatives locales importantes mais insuffisantes d’après Mathieu Dalmais, d’où la nécessité d’une sécurité sociale de l’alimentation pour avoir un impact global et vertueux. Une démocratie alimentaire, pour mieux payer nos agriculteurs, mieux manger, mieux cultiver en respectant nos sols, et surtout pour toutes et tous.
Mathieu, membre d'ingénieurs sans frontières, comment institutionnaliser une démocratie alimentaire ... pour toutes et tous
25.637 signatures
Auteur(s) : Collectif STOP HorrorBoréalia
Destinataire(s) : Amiens Métropole et son Président
PETITION STOP HORRORBOREALIA : Le projet Boréalia 2, nouvelle zone d’activités à l’ouest d’Amiens
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À l'entrée ouest de la ville, Amiens Métropole s’apprête à sacrifier 62 hectares de terres fertiles, soit l’équivalent de 86 terrains de foot ! Et ce ne serait que la première étape… A terme, 195 hectares de terres agricoles sont concernées entre Amiens et Pont-de-Metz.
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La MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) pointe les nombreux manques et incohérences du projet dans son avis (consultable ici http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/5595_avis_projet_zac-borealia2.pdf). La mise en œuvre de la politique zéro artificialisation nette inscrite au sein de la loi climat et résilience de 2021 impose à respecter une artificialisation de 9 hectares par an jusque 2030. Or, sans Boréalia 2, la métropole amiénoise se trouve déjà sur une trajectoire de 13 hectares artificialisés par an (avec notamment les projets à Poulainville, Amiens Nord et Pôle Jules Verne 2). HorrorBoréalia s'ajouterait à cette surconsommation foncière, sachant qu'il existe de nombreuses friches dans le Grand Amiénois !
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demande donc :
- l’abandon de ce projet destructeur pour l’environnement et désastreux pour l’économie
- la mise en place rapidement d’une concertation citoyenne afin de co-construire le devenir de ces terres fertiles.
Connue / https://twitter.com/HorrorBorealia/status/1445432416412254213
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Horror Boréalia @HorrorBorealia · 22h QUI VA-ÊTRE IMPACTÉ PAR CE PROJET ?
Tous les habitants de cette ville et alentours qui, dans un avenir proche, devront faire face à une baisse des rendements agricoles et à des évènements climatiques extrêmes et plus fréquents (rapport du GIEC).
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Sur le retour des vacances, sur la rocade d'Amiens, des garages, des supermarchés, des entrepôts s'étaient encore installés, avaient bouffé de la bonne terre de Picardie. Comme avec Europacity...
Entretien avec Dominique Damour et Dominique Potier.
Dominique Potier est député socialiste de la Meurthe-et-Moselle, auteur avec Pierre Blanc et Benoît Grimponprez de "La terre en commun, plaidoyer pour une justice foncière".
Dominique Damour, membre de l'association "Non à EuropCity".
François Ruffin est red'chef bénévole de Fakir, réalisateur de films et député de la Somme .
Tournage : Sébastien Verlet, Valentin Curtet, Vincent Rochette
Remerciements à Richard et au personnel du restaurant du Pavillon des Tuileries.
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Catégorie Actualités et politique 32 commentaires
B Mb il y a 4 jours
Que les Mulliez, Vinci et Cie soient d'une voracité mortifère, ce n'est pas surprenant. Mais que l’État, qui devrait représenter un bouclier face à eux, prenne systématiquement leur parti contre nous et contre l'avenir, est absolument intolérable ! Intolérable, dans le cas d'EuropaCity, que ce soit l'État qui fasse appel...
Il faut que la mobilisation soit maximale les 4 & 5 octobre !!