association DesCodeuses : forme des femmes issues des quartiers populaires à la programmation
Connu / mel [Diversite] Convention d'échange de compétences entre la mission logiciels libres de la (DINUM) et l'association DesCodeuses
Date : Wed, 20 Dec 2023 14:03:54 +0100
Puissance économique mondiale, budget militaire colossal et acteur géopolitique aux quatre coins de la planète, l'Empire du Milieu peut paraître inarrêtable. A partir des années 80, le pays a connu pendant trois décennies un taux de croissance souvent à deux chiffres. Dotée d'une main d'œuvre se comptant en centaines de millions de travailleurs, la Chine a profité d'investissements considérables dans ses industries où la productivité a explosé. De nombreux Chinois se sont considérablement enrichis et la grande pauvreté est largement résorbée dans le pays. Une aventure économique qui a permis à la Chine de financer un budget militaire dont les dépenses ont triplé depuis le début des années 2000 jusqu' aujourd'hui. Des muscles sur lesquels la Chine s'appuie pour tisser une toile diplomatique qui s'étend bien au-delà de ses frontières. Une influence grandissante qui se confirme dans des coups d'éclat tel que le récent dégel des relations entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Ce sont les diplomates chinois qui ont facilité la reprise d'un dialogue direct entre deux capitales qui ne se parlaient plus officiellement depuis des années. Malgré ces différents succès indéniables, la Chine peine à cacher les sources d'une fragilité qui menace de faire durablement pâlir la bonne étoile du pays.
Quelles fragilités?
La faiblesse à venir de la Chine est d'abord démographique. Depuis cette année, elle a perdu son statut de pays le plus peuplé au monde puisque l'Inde, avec ses 1,4 milliards d'habitants, vient de dépasser de peu son voisin chinois
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Marion L'Hour reçoit le médecin infectiologue Benjamin Davido, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, et référent Covid à l'Hôpital Raymond Poincarré de Garches, pour évoquer les risques de transmission de virus pendant les réveillons.
Alors qu’un nouveau variant du Covid, encore un, JN1, a fait grimper le nombre de malades de 30% en une semaine fin novembre début décembre, et qu’on signale le retour de la grippe, le mycoplasme, cette bactérie chinoise qui provoque des pneumonies et la bronchiolite qui sévit depuis l’automne, Benjamin Davidot estime que "le risque, au bout du bout, arithmétiquement, c'est de voir arriver des patients avec des formes plus ou moins sévères, nécessitant de l'oxygène, nécessitant d'un avis médical, consultant aux urgences. Et une des façons d'éviter de se retrouver malade, je crois d'abord, c'est d'être vacciné. On a la chance d'avoir un vaccin qui est mis à jour. Se masquer pendant le réveillon, ça paraît mission impossible".
En revanche, poursuit-il, "une façon de lutter contre l'ensemble de ces agents infectieux, c'est d'aérer les espaces, ouvrir la fenêtre dix minutes toutes les heures pour éviter, encore une fois, de garder des gouttelettes en suspension à risque de se contamination pendant un moment donné où on sait que c'est un moment festif, un moment donné souvent transgénérationnel entre les plus jeunes et les aînés. Ce qu'il faut, c'est essayer de recourir à ces bons gestes du quotidien qu'on a bien appris pendant la pandémie".
De plus en plus de vaccins préventifs
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Écouter les soignants pour faire fonctionner l'hôpital
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Clés Société Santé Maladies – Épidémies Virus Coronavirus – Covid-19
Décryptage
Quatre choses à savoir sur le «fédivers» dont parle Threads, le nouveau réseau social de Meta
Depuis sa création en juillet, le nouveau réseau social Threads, lancé jeudi 14 décembre dans l’UE par Meta, dit vouloir rejoindre le «fédivers». On éclaire vos lanternes sur ce mot-valise, en passe de gagner en popularité.
(Stefani Reynolds/AFP)
publié le 16 décembre 2023 à 9h55 / par Elise Viniacourt
(mis à jour le 18 décembre 2023 à 11h44)
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«Nous prévoyons d’intégrer Threads au fédivers, un réseau social composé de différents serveurs exploités par des tiers», assure l’entreprise sur le site d’Instagram. Threads, on connaît. C’est le réseau social lancé en juillet par la maison mère de Facebook pour concurrencer X (ex-Twitter) et qui vient de débarquer dans l’Union européenne
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mot-valise, contraction entre les termes «fédération» et «univers». La définition la plus simple du fédivers est certainement celle proposée par la Quadrature du Net. Sur son site, l’association de défense des libertés fondamentales en ligne le décrit comme un «ensemble de médias sociaux composé d’une multitude de plateformes et de logiciels, où les uns communiquent avec les autres grâce à un protocole commun». Souvent, il s’agit du protocole ActivityPub, un standard défini par le W3C, l’organisme en charge des protocoles et les lignes directrices assurant la croissance à long terme du Web. En ayant recours à ce dernier, les différentes instances (sites de microblogging, partage de vidéos, de photos…) du fédivers créent des passerelles entre leurs serveurs respectifs leur permettant alors de communiquer entre elles
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«Le courrier électronique fonctionne comme un fédivers», explique l’ingénieur en informatique Stéphane Bortzmeyer. Comment, sinon, les adeptes de Gmail pourraient-ils écrire aux mordus de Yahoo Mail ? D’après le spécialiste, le terme a été popularisé autour de 2016 avec l’apparition et le succès d’un autre concurrent à X, Mastodon
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Certains membres du fédivers, à l’image de la Quadrature du Net, redoutent l’arrivée de ce champion de la centralisation. «L’arrivée de Facebook sur le fédivers ressemble à la stratégie de prendre les devants, d’agir tant qu’il n’existe pas encore d’encadrement, afin de cannibaliser le fédivers en profitant de la circonstance de l’effondrement de Twitter», dénonce l’association. Aussi, certains administrateurs d’instances du giga-réseau ont d’ores et déjà lancé un «Fedipact». Le principe ? Les signataires s’engagent à bloquer les services de Meta de leur propre territoire. Après le fédivers, bientôt la fédiguerre ?
Pour aller plus loin : Réseaux sociaux ; Mark Zuckerberg ; Facebook ; Elon Musk ; Données personnelles
Alors que le bâtiment est le premier secteur d’émissions de gaz à effet de serre en France, les habitats légers représentent une alternative intéressante. Mais qu’appelle-t-on habitat léger ? Que dit la loi, et quels sont les obstacles à l'installation ?
Les habitats légers, intégré dans la législation grâce à de nombreuses luttes, mobilisations et travaux académiques, seulement depuis 2014 avec la loi ALUR, se définit comme “résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs” avec plusieurs critères :
- sans fondation disposant d’équipements intérieurs ou extérieurs,
- destinées à l’habitation et occupées à titre de résidence principale au moins huit mois par an
- les résidences et leurs équipements extérieurs sont, à tout moment, facilement et rapidement démontables."
Les habitats légers peuvent également ne pas être raccordées au réseau.
Mais l'habitat léger n'est pas seulement écologique, il peut également être accessible financièrement, et c'est ce pour quoi milite l'association Hameaux Légers, en privilégiant le bail emphytéotique avec les communes, un bail de 18 à 99 ans qui confère au locataire les mêmes droit sur le terrain que le propriétaire, mais sans pouvoir le revendre. Être propriétaire de son habitat mais pas du sol, pour accéder plus facilement à un logement tout en respectant la terre : sans fondation ni matériaux émetteurs comme le béton, ces habitats peuvent laisser le terrain comme ils l'ont trouvé (ou presque) s'ils déménagent un jour.
Victimes de nombreuses stigmatisations, les habitant.es de ces logements rencontrent de nombreuses épreuves, et s'installer en habitats légers relève souvent du parcours du combattant, et ne doit pas être idéalisé. Faute d'accord avec les mairies, et en situation d'urgence, beaucoup s'installent sans autorisation, et font face à de nombreux risques.
Qu'est-ce qu'un habitat léger ? Que dit la loi ? Quelles sont les réalités de ceux et celles qui habitent ces logement ? Est-ce une solution pour la transition écologique et énergétique du bâtiment ? On en parle avec nos invités.
Avec :
- Xavier Gisserot, cofondateur de l'association Hameaux légers
créée en 2017, est une association qui “accompagne la création d’éco-hameaux accessibles financièrement pour permettre à toutes et tous d’habiter de manière durable et solidaire", suivant trois modes d’action : accompagner les collectivités et collectifs d’habitants à monter un projet de hameau léger, transmission de ces connaissances (MOOC, livre, web formations), sensibilisation.”
Le livre “Guide pratique pour s’installer en habitat réversible” publié chez Ulmer en octobre 2023 est adapté du MOOC précédemment créé par l’association. - Béatrice Mesini, chargée de recherche au CNRS, en géographie et droit, (section 39 Espaces, territoires, sociétés) au laboratoire de sciences humaines et sociales TELEMMe, à Aix-Marseille Université.
- Nadine Roudil, enseignante chercheuse, professeure à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris Val de Seine, rattachée au laboratoire centre de recherche sur l’habitat.
Les artisans du bâtiment qui craignent une "catastophe" après la réforme de MaPrimeRenov' et le succès très relatif du fameux bonus réparation : le réel se rebiffe parfois face à l'ambition environnementale.
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Hier, les artisans du bâtiment et une floppée d’entreprises ayant pignon sur rue ont écrit à Elisabeth Borne pour l’adjurer de (au minimum) décaler une énième réforme de MaPrimeRenov’ prévue le 1er janvier.
MaPrimeRenov', c’est le dispositif d’aides publiques à la rénovation des logements. La nouvelle réforme (énième réforme) augmente considérablement ces aides (jusqu’à 63.000 euros pour un ménage modeste !), mais interdit de seulement, par exemple, isoler ses combles ou ses murs, ou seulement mettre des double-vitrages ou seulement d’installer une pompe à chaleur. En exagérant un tantinet, c’est tout ou rien.
Les artisans disent qu’on court (je cite leur mot) à la catastrophe : les formalités et les travaux sont trop lourds et les Français vont laisser tomber c’est trop cher même avec les aides. En plus, c’est incohérent de conseiller à des gens qui ont acheté des chaudières à gaz récentes de les jeter à la casse.
Bref, le mieux est l’ennemi du bien et personne ne croit possible l’objectif de multiplier par 3 en 2024 le nombre de rénovations.
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Chaire Alumni INSA Lyon-Livret 2 - Regards d’Alumni sur l’ingénieur humaniste. Quel sens aujourd’hui ? - 29 novembre 2023 Association, Ecole
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Le second livret de la Chaire est sorti.
Il constitue le cœur de nos travaux, puisqu’il répond à l’interrogation majeure qui a motivé sa création : ingénieur(e) humaniste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
L’objectif était de traiter cette question au travers du regard des alumni, jeunes et moins jeunes, pour apporter leurs retours d’expérience et faire en sorte que leurs témoignages soient le trait d’union entre le monde de l’entreprise et les aspirations des étudiants.
Le champ des investigations a finalement été très vaste, en questionnant le lien entre ingénierie, humanisme et philosophie, les valeurs de l’ingénieur(e) humaniste, les questions de prospective, la fonction de l’ingénieur(e) médiateur et pilote de projet, son rôle dans l’innovation et la conception, son engagement nécessaire et sa traduction opérationnelle dans sa vie professionnelle…
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Nous réfléchissons actuellement à un travail de synthèse sur la formation de l’ingénieur(e) de demain et nous sommes preneurs de vos réflexions sur le sujet.
L’équipe Chaire ALUMNI/INSA LYON
Contact : chaire@alumni-insa-lyon.org
Hier soir, Emmanuel Macron est revenu sur la cérémonie de Hanoukka qui s’est tenue en sa présence à l’Élysée début décembre.
Clés : Politique Vie citoyenne
Tr.: ... modestie ... principes ...
Le samedi 16 décembre, les participant·es à l’Assemblée représentative de la France insoumise ont adopté la stratégie « L’Union populaire jusqu’à la victoire », ainsi que la feuille de route du mouvement pour 2024.
Ces deux textes sont maintenant soumis à la votation de tou·tes les insoumis·es ayant rejoint notre mouvement avant le 16 décembre 2023, entre le 16 décembre et le 3 janvier.
Sur cette page, vous pouvez consulter les textes (ci-dessous) et cliquer sur le bouton pour voter sur Action Populaire.
Je participe à la votation
CHRONIQUE. Comme le chantier de la centrale de Flamanville, celui de l’EPR d’Hinkley Point, au Royaume-Uni, dont EDF est également l’opérateur, multiplie les déboires. Une équation anglaise difficile à résoudre pour l’électricien tricolore, l’une des entreprises les plus endettées de France, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
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Connu / TG le 15/12/23 à 19:14
Connu / TG le 18/12/23 à 12:41
Société
Dans la Vienne, partisans et opposants aux mégabassines se mobilisent à quelques centaines de mètres d'écart
Jaunay-Marigny, Poitiers
De Clément Tricot Samedi 16 décembre 2023 à 22:23 Par France Bleu Poitou
Ce samedi 16 décembre, partisans et opposants aux projets de réserves agricoles se sont mobilisés à Saint-Léger la Pallu pour faire entendre leurs différents points de vue. Les agriculteurs ont mis en avant leurs efforts écologiques, tandis que les antibassines ont symboliquement planté des arbres.
Un manifestant lors d'un rassemblement antibassine à Jaunay-Marigny dans la Vienne, image d'illustration © Radio France - Clément Tricot
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"Des racines pas des bassines" côté opposants
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Les bassines, c'est presque un détail des problèmes de l'eau" raconte un autre manifestant en train de planter son chêne. Pour plusieurs manifestants d'ailleurs, il est question d'adaptation au changement climatique. La mobilisation a aussi pour but d'encourager les agriculteurs à changer leurs pratiques. Sur place Lisa Belluco, députée écologiste de la Vienne plante aussi un chêne : "l'irrigation, c'est le petit sujet, mais ça va avec les pesticides, la robotisation... En face, on peut proposer un autre modèle qui embauche des gens, qui respecte le vivant et qui pourra nous nourrir".
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Nicolas Turquois, député démocrate (1e à droite), Nicolas Giraud, président de l'ADIV (2e à droite), Bertrand Lamarche, président du Res'eau Clain (3e à droite) © Radio France - Clément Tricot
À lire aussi
La rivière La Pallu souvent marquée par des assecs (photographie d'illustration).
Le 03/10/2023 Méga-bassines : la justice annule la création de quinze réserves en Poitou-Charentes
Clés : Agriculture Bassines agricoles Vienne
Connu / TG le 18/12/23 à 7:47
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Pour aller plus loin : agriculture ; agriculture bio ; manifestation ; mégabassines ; écologie ;
politique
justice
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Agriculture
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté ce matin le très attendu pacte d’orientation agricole, Greenpeace France déplore le contenu de ce pacte. Les mesures proposées passent à côté des enjeux essentiels pour faire face aux multiples crises subies par le monde agricole, notamment celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1].
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quelle cohérence entre cette politique agricole et la planification écologique présentée il y a quelques mois par le gouvernement, qui mentionnait la nécessité de réduire la consommation et la production de viande et d’orienter nos élevages vers des modèles vertueux plutôt que industriels ? Le ministère de l’Agriculture ne semble pas être concerné
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l’ONG appelle les député·es à faire évoluer le contenu de cette loi qui ne répond pas aux enjeux immenses de la transition de notre modèle agricole.
Un moratoire pour amorcer une sortie de l’élevage industriel
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Sandy Olivar Calvo. Cela permettrait de réduire nos volumes de production et de consommation de produits issus de l’élevage industriel. En parallèle, le gouvernement doit planifier une meilleure répartition de l’élevage sur tout le territoire et soutenir les modèles d’élevages écologiques, au service de la transition agro-écologique [5].”
Notes aux rédactions :
[1] Voir “Élevage industriel : Greenpeace exige un moratoire sur les fermes-usines”, communiqué de presse de Greenpeace France, 16/05/2023.
[2] Acter l’urgence, engager les moyens, Haut Conseil pour le Climat, juin 2023, p.105. Ce chiffre ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre importées (telles que les importations directes de viande et les émissions liées à la déforestation).
[3] Voir “Élevage en France : des fermes, pas des usines !”, dossier de presse de Greenpeace France, 05/2023
[4] Voir la carte des fermes-usines en France (Greenpeace, mai 2023). Pour quantifier les fermes-usines, il est intéressant de regarder les “installations classées pour la protection de l’environnement” (ICPE) d’élevages bovins, porcins et de volailles qui sont soumises à autorisation et en fonctionnement : ce sont les ICPE qui correspondent au plus haut niveau de classification, c’est-à-dire celles qui doivent obligatoirement obtenir une autorisation préfectorale et faire l’objet d’une enquête publique en raison des impacts massifs qu’elles peuvent avoir sur l’eau, l’air, les sols, et des dangers qu’elles peuvent présenter pour l’environnement. Leur densité sur un territoire accentue d’autant plus cette pression environnementale. Source : « Tout savoir sur les ICPE », site du ministère de la Transition écologique, mars 2023
[5] Voir “Pas d’agriculture sans élevage !”, tribune collective publiée dans Ouest-France, 27/02/2023.
Connu / TG le 15/12/23 à 15:04
Les émissions de CO₂ d’origine fossile ont atteint un nouveau record en 2023 - Publié: 5 décembre 2023, 08:23 CET / The Conversation
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) d’origine fossile augmenteront de 1,1 % en 2023, les portant au niveau record de 36,8 milliards de tonnes de CO2. C’est la conclusion du 18e rapport annuel du Global Carbon Project sur l’état du budget carbone mondial, que nous avons publié aujourd’hui.
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La production d’énergie renouvelable a atteint un niveau record et croît rapidement. Pour limiter le changement climatique et le changement d’affectation des terres, les émissions de CO2 doivent être réduites beaucoup plus rapidement et, à terme, atteindre le niveau zéro.
La version originale de cet article a été publiée en anglais.
Clés : énergies fossiles gaz à effet de serre (GES) stockage CO2 émissions de CO2 réchauffement planétaire COP28
Connu / TG le 9/12/23 à 11:00
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Vous pouvez suivre notre couverture des journées d'action contre le béton sur www.lundi.am
Connu / TG le 11/12/23 à 09:54
Connu / TG le 14/12/23 à 22:59
Dans les Deux-Sèvres, les bénéficiaires des bassines ne respectent pas leurs engagements | Mediapart
L’agence de l’eau Loire-Bretagne dresse un bilan « très négatif » des mesures prises par les irrigants bénéficiaires des bassines. Ils
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Connu / TG le 14/12/23 à 22:13
france-5 Magazines 1 h 3 min Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 13/12/2023 à 17h43 Disponible jusqu'au 12/01/2024
Avec un jour de retard, et après une nouvelle longue nuit de négociations, ils sont finalement parvenus à un accord. Les pays participants à la COP28 à Dubaï ont validé ce mercredi matin le texte de conclusion qui pour la première fois dans une conférence climatique de l'ONU mentionne aussi explicitement toutes les énergies fossiles. Le mot "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon a été écarté mais un compromis a été trouvé avec la proposition des Emirats arabes unis d’appeler à une "transition hors des énergies fossiles" pour lutter contre le réchauffement climatique. Le texte ne le dit donc pas aussi directement mais certains saluent un accord historique qui donne un signal clair sur la nécessité de remplacer le pétrole, le gaz et le charbon par des énergies renouvelables et une meilleure efficacité énergétique. Sont également cités le nucléaire, les systèmes de captage et de stockage de CO² ainsi que l’hydrogène bas carbone.
Il s’agit d’une décision "historique pour accélérer l’action climatique", a déclaré Sultan Al-Jaber, président émirati de cette conférence de l’ONU. Ce sommet mondial est "la COP la plus importante depuis Paris", a réagi le chef des Nations unies sur le climat, Simon Stiell. Des conclusions inattendues pour de nombreux pays, à commencer par ceux de l’Union européenne. "L’humanité a enfin fait ce que nous attendions depuis très, très longtemps. Il nous aura fallu trente ans pour arriver au début de la fin des énergies fossiles" a déclaré le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra. Le président de la République Emmanuel Macron a salué également cette "étape importante" qui "engage le monde dans une transition sans énergies fossiles", tout en appelant à "accélérer" la lutte contre le réchauffement de la planète.
Car si cette COP28 marque un pas de plus vers la fin du pétrole, du gaz et du charbon, l’accord ne fixe aucune date de sortie et le texte n’est pas contraignant pour les signataires. Alors est-ce que ce sera suffisant pour enclencher bientôt une véritable sortie des énergies carbonées, principales sources des gaz à effet de serre sur la planète ? Certains comme François Gemenne, coauteur du sixième rapport du GIEC, se veulent optimistes et saluent un "signal fort" donné vers un "futur décarboné". D’autres à l’image des climatologues Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel pointent un "verre à moitié" vide pour contenir le réchauffement climatique et s’inquiètent de voir que "nous sommes toujours sur une trajectoire de +3 °C".
Et ce alors qu’au même moment les thermomètres s’affolent déjà, notamment dans le sud de l’Espagne où Malaga connaît un record de chaleur pour un mois de décembre à près de 30 degrés et que les lanceurs d'alerte sur les sujets climatiques et environnementaux se retrouvent souvent confrontés à des mésaventures, des intimidations voire à des représailles. C’est le cas notamment en France de la journaliste Morgan Large. Connue pour ses enquêtes sur l’agro-industrie et les atteintes à l’environnement, elle a retrouvé à deux reprises, dont dernièrement en mars, les boulons de l’une des roues de sa voiture complètement dévissés et a porté plainte. La première découverte avait eu lieu il y a deux ans, peu de temps après avoir témoigné dans le documentaire Bretagne, une terre sacrifiée sur France 5. Reporters Sans Frontières avait alors demandé une protection policière pour la journaliste, demande qui avait été refusée.
Alors quel bilan faire de la COP28 ? Est-ce un succès diplomatique pour les Emirats arabes unis (EAU) ? Quels sont les leviers utilisés par Abou Dhabi pour peser sur la scène internationale ?
Nos invités :
- Philippe Dessertine, Économiste, Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
- Arnaud Gossement, Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
- Sharon Wajsbrot, Journaliste spécialiste des énergies - "Les Échos"
- Frédéric Encel, Docteur en géopolitique, Maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance"
Le bricolage ©Getty - Maria Korneeva
8 déc. • 54 min
Mesure-t-on l'importance du bricolage et de la maintenance dans notre monde où le jetable et l'innovation sont une obsession ? Donner plus d'attention aux objets et aux choses nous permettrait d'avoir un autre regard sur le monde et de réduire nos déchets.
Le soin des choses, pour un monde meilleur et non le meilleur des mondes. "Qu'ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, une œuvre d'art ou un tracteur ? Presque rien, si ce n'est qu'aucune de ces choses, petite ou grande, précieuse ou banale, ne perdure sans une forme d'entretien" précise Jérôme Denis professeur de sociologie et directeur du Centre de Sociologie de l’Innovation à Mines Paris PSL (Paris Sciences Lettres) et co-auteur du livre « Le soin des choses, politique de la maintenance » avec David Pontille chez La Découverte.
Ces choses ne traversent le temps que grâce à la maintenance et le reconnaitre nous permettrait de comprendre l’attachement de celles et ceux qui travaillent avec attention à les faire durer. Dans «Eloge du bricolage, Souci des choses, soin des vivants et liberté d’agir » Ed PUF, la docteure en philosophie Fanny Lederlin prône le bricolage contre la logique d’ingénieur qui épuise les ressources, dérègle le climat et étend son emprise sur la pensée et l’action humaine. "La praxis de bricoleur contre la praxis d’ingénieur, c'est une expérience menée « dedans » à l’intérieur d’un monde nature irrémédiablement défectueux et incurable, avec des possibles pour un monde meilleur et non le meilleur des mondes. Des objets, des choses, des trésors "dont la valeur, l’usage et la force tiendront pour partie au regard que nous poserons sur eux (c’est-à-dire à notre capacité d’interprétation), ainsi qu’à l’appropriation affectueuse, subjective et parfois subversive que nous saurons en faire".
À lire aussi : Journées mondiales sans smartphone : six conseils pour chasser les mauvaises habitudes
Le bricolage et la maintenance engagent les corps, comme dans tous ces métiers de l'ombre indispensables comme les métiers de la maintenance durant l'épidémie de Covid ou celui des hommes et des femmes de la maintenance dans le métro. Jérome Denis a rencontré Nadine exploitante de la station Quai de la gare sur la 6 qui inspecte chaque matin ses quais avec un regard, une attention particulière pour que le trafic et les usagers ne s'aperçoivent de rien. Il y a aussi José qui traque les graffitis et qui d'un geste jauge les panneaux , estime les réparations à faire. Ils sont des connaisseurs avec des compétences attentionnelles. C'est un autre rapport aux objets, donc au monde. Comme la collection, le recyclage est l’une des activités inhérentes au bricolage qui, s’arrangeant avec les moyens du bord, doit aussi « faire avec » les déchets.
Soigné les objets et le vivant
Jérôme Denis s’intéresse à la maintenance qu’il a découverte un peu par hasard, en réalisant une enquête sur la signalétique du métro : « On a découvert la face cachée de ces panneaux où il y avait un travail incessant de maintenance. La maintenance nous intéresse parce qu'elle donne à voir une forme très réaliste du monde qui nous entoure dans les pays riches où l’on vit à peu près correctement. La maintenance est une activité continue qui consiste à faire durer les choses, mais qui est pourtant largement déconsidérée. »
Un mot rassemble les deux ouvrages des invités, le soin, comme l’explique Fanny Lederlin : « Le point commun entre nos deux approches tient dans le fait que nous établissons une sorte de continuité entre le soin apporté aux choses et le soin apporté aux êtres vivants. C’est l'un des points de blocage de la pensée écologique jusqu'à encore aujourd'hui. Elle s'inscrit dans une forme de dualité qui voudrait, qui est le monde matériel et celui de la nature. Alors que ce n'est qu'en se saisissant ensemble et du monde et de la nature que nous pouvons nous orienter vers une société plus écologique. »
À écouter : Et si demain vos appareils ne tombaient plus jamais en panne ?
Et si demain ?
2 min
"Être moderne, c’est bricoler dans l’incurable"
Fanny Lederlin a, dans sa réflexion, beaucoup travailler sur le soin des objets, mais aussi des déchets : « C’est une illusion de croire que l'on peut se débarrasser des objets et des déchets. J'inclus dans la notion de soin des objets, celle des déchets et des rebuts dont nous ne pourrons sans doute plus nous séparer. Il y a une citation qui m'a beaucoup inspirée dans le cadre de ma réflexion qui vient de Cioran dont l'un des aphorismes dit : "être moderne, c'est bricoler dans l'incurable". Ce monde qui est le nôtre aujourd'hui ne pourra pas être guéri. Il n'y a pas de solution à la crise que nous à laquelle nous faisons face. Cependant, il faut faire avec et il faut y répondre le mieux possible. Il faut réfléchir à la manière dont nous nous comportons avec les choses. »
La lutte contre l’obsolescence programmée
Pour Jérôme Denis, on assiste à un mouvement autour de la question de la longévité des objets à la fois aux États-Unis avec le droit à la réparation, mais aussi en Europe autour de la lutte contre l'obsolescence programmée qui est une lutte très importante : « Il y a eu récemment avec la campagne de vidéo de l'ADEME sur les vendeurs, un enjeu à penser la durée de vie des choses et donc des formes de consommation qui sont très différentes et qui ne sont pas simplement l'achat et ensuite l'abandon. On a perdu la capacité à faire durer les choses et c'est ça qu'il faut réapprendre aujourd'hui. Il suffit d'aller un peu à la campagne ou dans les quartiers populaires, il y a des gens qui savent très bien faire durer les choses. En revanche, il y a un enjeu qui est celui de la constitution d'une forme d'insouciance. Il faut réapprendre à travailler avec des compétences perdues. »
Avec :
Fanny Lederlin est Docteure en philosophie, autrice de «Eloge du bricolage, Souci des choses, soin des vivants et liberté d’agir »" Ed Puf et Jérôme Denis est professeur de sociologie et directeur du Centre de Sociologie de l’Innovation à Mines Paris PSL (Paris Sciences Lettres) Et co-auteur « Le soin des choses, politique de la maintenance" avec David Pontille chez La Découverte.
Tous les jours à 14h35 durant la COP28 , retrouvez Loup Espargilière , rédacteur en chef de Vert le méd
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Idées Recyclage - Gestion des déchets