33 min - Disponible jusqu'au 24/09/2028
Promettant le succès en échange d’un investissement financier minimal, cette forme d’agriculture ne cesse de faire de nouveaux adeptes, en particulier chez les citadins qui, comme Lisa Wetzel, rêvent de plaquer leurs emplois de bureau pourtant bien payés pour aller travailler la terre.
Sara Knapp et Orfeas Fischer sont parmi les premiers en Allemagne à mettre en pratique le "Market Gardening", un concept minimaliste venu d’Amérique du Nord qui promeut l’exploitation de micro-parcelles, ainsi que le travail à la main et l’utilisation de machines inventives. Grâce à une notice trouvée sur internet, les deux maraîchers ont pu construire seuls une charrue qui avance grâce à une visseuse.
La gestion d’un micro-terrain n’a rien à voir avec celle d’un potager du dimanche. L’espace est quadrillé au centimètre près, l’emploi du temps millimétré. C’est à ce prix seulement qu’il est possible de gagner autant pour seulement 32 heures de travail hebdomadaire. Et cette organisation au cordeau porte ses fruits : sans le moindre emprunt, la micro-ferme de Sara et Orfeas a été rentable dès la première année. Son succès s’explique aussi par le choix de cultiver des légumes à croissance rapide. Mais c’est un pari risqué : l’excès de soleil ou de pluie peut mettre en péril la récolte et, en la matière, les deux paysans ont été servis cet été...
Tobias Leiber et Jacob Fels ont su flairer les aspirations des néo-ruraux et ont fondé à Berlin la start-up Tiny Farms qui forme des dizaines de micro-cultivateurs, leur loue des terres et distribue leurs récoltes. Leur objectif ? Révolutionner d’ici 2030 le marché régional de légumes en créant 1 000 fermes supplémentaires. Lisa Wetzel veut être aussi de la partie, elle a déjà acheté un hectare à l’est de la capitale. Avec le soutien de la "Tiny Farms Academy", cette trentenaire berlinoise espère apprendre comment générer un important chiffre d’affaires.
Pays Allemagne
Année 2022
Connu / TG le 28/02/24 à 9:10
Omniprésent dans notre environnement, il est pourtant méconnu du grand public. En pleine crise agricole, l’association Santé Environnement France rappelle les dangers liés au cadmium. Ce métal lourd est présent dans les sols, les engrais azotés de synthèse et donc dans nos assiettes. Après le tabac, l’alimentation constitue la principale source d’exposition au cadmium via les céréales, légumes, racines et tubercules. L’exposition orale prolongée au cadmium provoque des maladies osseuses, des troubles de (...)
Connu / TG le 4/02/24 à 23:05
Le lobby agro-industriel inonde les médias de sa complainte pour dénoncer le remplacement du muguet industriel et une poignée de plants expérimentaux non destinées à l’alimentation, par un semis de sarrasin bio. Comme d’habitude, le gouvernement complice reprend mot pour mot sa propagande. Mais pour qui prend le temps de s'intéresser un tant soit peu aux faits et d'enquêter derrière les piteuses tentatives de greewashing, il apparaît que :
- les industriels du légumes nantais visés par ces actions sont responsables de divers empoisonnements récents aux pesticides comme le metam-sodium
- les serres visées à Pont-saint-Martin dimanche sont bien encore l'objet d'expérimentations sur des pesticides cancérigènes selon l'ANSES comme le métobromuron. Elles visent à maintenir le même modèle et à renforcer l'acceptabilité des pesticides en prétendant réduire leur usage plutôt que de permettre leur interdiction.
- ces serres sont majoritairement ensablées et destinées à ce type de cultures plutôt qu'à de quelconques "sols vivants".
- ces industriels chef d'entreprise à la main d'oeuvre exploitée, n'ont rien d'"agriculteurs".
- ils sont par contre bel et bien responsables de l'accroissement ravageur de la production de sable et de la consommation d'eau pour des productions non vivrières ou tournées vers l'exportation.
- ils ont été récemment condamné pour leur surplus de rejets toxiques dans l'atmosphère, notamment sur leurs cultures de concombres.
- la collusion de certains dirigeants des maraîchers nantais avec l'industrie du sable est avérée. Le président de la maison des maraîchers Mr Torlasco a par exemple occupé pendant 11 ans le poste de secrétaire régional de l'UNICEM - union national des industries de carrière et matériaux de construction.
- ils s'accaparent main dans la main avec l'industrie du sable des terres transformées en mer de plastique et serres chauffées, et tuent ainsi les autres formes d'agriculture paysanne dans le département. En Loire-Atlantique, les surfaces dédiées à l’agro-industrie légumière ont augmenté de 24% entre 2010 et 2021. Le paysage de bocage et de polyculture élevage qui a caractérisé pendant des siècles le terroir du Pays-de-Retz est remplacé par un désert agro-industriel ultra-spécialisé qui ravage la mosaïque de prairies et de cultures de la campagne nantaise ... 1 ha de mâche, c’est jusqu’à 30 tonnes de sables par hectare chaque année ... Ensabler la terre, drainer les parcelles, araser les haies, c’est – structurellement – une artificialisation massive des sols ...
il est bel et bien grand temps de désarmer ces industriels et de changer de modèles si l'on souhaite sauver les sols, les nappes phréatiques et soutenir réellement l'agriculture.
Vous trouverez , juste dessous, un rétablissement minimal de la vérité dans le document d'enquête sur la "fédération des maraîchers" avec un ensemble de faits et de chiffres ici. Nous recommandons vivement sa lecture à qui s'intéresse à la parole des paysans dont les fermes sont mises en péril par les industriels et pas seulement à celles de directeurs d'entreprise dont les intérêts ne sont autres que leurs profits. Nous conseillons également celle de la tribune ou les paysans expliquent leurs gestes.
https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/convois-tracteurs-velos-et-actions-successives-contre-les-carrieres-de-sable-le-beton-et-l-accaparement-des-terres-par-le-maraichage-industriel
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quatre actions ont été menées :
1 - remplacer du muguet de la société Vinet par un semis de sarrasin bio, assorti d’un démontage du système d’irrigation.
2 – remplacer les cultures expérimentales par un semis de sarrasin bio dans les tunnels expérimentaux de Pont Saint Martin, également assorti d’un démontage du système d’irrigation.
3 - couper l’eau de la centrale à béton de l’entreprise BHR.
4 – murer le siège de Nantes Métropole en terre paille.
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a – Petite Histoire de l’industrie nantaise de la mâche
b - Extractivisme et agro-industrie : l’ensablement des terres
c – L’accaparement des terres et de l’empoisonnement de l'eau
d – Une industrie écocidaire
e - Pourquoi remplacer le muguet de Vinet par des semences paysannes ?
f - Pourquoi désarmer les expérimentations du CDDM ?
Huit familles installées dans la Plaine d’Aunis, près de La Rochelle, en Charente-Maritime, ont ouvert leurs potagers pour y mesurer la présence de pesticides. Cette initiative a été financée par des dons suite à une mobilisation 100 % citoyenne.
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Julie Méric (à droite) et Christophe Friand ont fondé le collectif « Pour la fin du prosulfocarbe en pays d'Aunis » qui fait analyser les légumes des jardins jouxtant de grandes exploitation céréalières aux portes de La Rochelle. LP/Fabien Paillot
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suite à la publication du bilan annuel d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.
Cet observatoire régional, qui possède un capteur à Montroy, venait alors de révéler des « niveaux [de prosulfocarbe] encore jamais observés en France ». Second herbicide le plus utilisé dans le pays après le glyphosate, cette molécule suscite depuis un émoi considérable et de vives inquiétudes dans cette plaine céréalière, l’une des plus fertiles en Europe.
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le succès inattendu de l’appel aux dons permettra finalement de rechercher près de 400 molécules, souligne Christophe Friand, l’un des membres du collectif.
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Alors que toute la France métropolitaine est placée sous vigilance sécheresse, les tomates de Marc Mascetti, dit « Marco », se portent à merveille. Comme son grand-père avant lui, ce maraîcher n'irrigue pas ses légumes. Poivrons, patates douces, aubergines, tomates poussent sans eau, ni produits chimiques. Il nous dévoile son secret.
Commentaires cette pratique dépend beaucoup du type de sol ... sableux, limoneux ou argileux ? ...
Connu / https://www.goodplanet.info/vdj/faire-pousser-des-legumes-sans-une-goutte-deau/?idU=1
.#marchepourleclimat #nature
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Catégorie Divertissement 339 commentaires
Le Fil d'Actu - Officiel Épinglé
il y a 1 jour
LES SOURCES :
https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/04/le-train-des-primeurs-de-rungis-va-t-il-finalement-s-arreter-le-15-juillet_1731543
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-train-de-primeurs-perpignan-rungis-toujours-en-sursis-20190620
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/14/le-train-de-primeurs-perpignan-rungis-menace_5462069_3244.html
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2019-04/datalab-52-chiffres-cles-du-transport-avril2019.pdf
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-mot-de-l-eco/le-mot-de-l-eco-le-fret-ferroviaire_3458885.html
https://www.mediapart.fr/journal/france/020418/fret-ferroviaire-le-desastre-de-l-ouverture-la-concurrence?onglet=full
http://www.lafranceagricole.fr/actualites/fret-sncf-200-manifestants-en-soutien-au-train-perpignan-rungis-1,7,2805988465.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/15/transition-ecologique-l-assemblee-nationale-contre-une-taxation-de-l-aerien-a-ce-stade_5476627_3244.html
https://www.lesechos.fr/2010/05/400000-tonnes-par-an-de-fruits-et-legumes-par-rail-a-rungis-avec-un-nouveau-terminal-424551
SOURCES VIDEO :
https://www.youtube.com/watch?v=jmydwmmDB5E
https://www.dailymotion.com/video/xfaivi
https://www.lci.fr/planete/marche-de-rungis-le-train-des-primeurs-bientot-supprime-2121350.html
Page officielle de l’appel pour défendre, sauver et développer le train fret entre Perpignan et Rungis, qui chaque jour transporte 1400 tonnes de fruits et légumes au cœur de l’Ile-de-France.
Pour nous contacter : sauvonsleperpignanrungis@gmail.com / 0670362973
« Depuis trente ans, j’ai commencé à faire de la sélection moi-même et à faire en sorte que les plantes apprennent à résister par elles-mêmes aux maladies. Et ça marche. »